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Exercices corrigés de la séquence 4 Voir les couleurs

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Academic year: 2022

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Exercices corrigés de la séquence 4 Voir les couleurs

EXERCICE 1 : fonctionnement d’un afficheur

On propose le logo suivant pour la spécialité de 1ère SPCL :

IMAGE

Chaque lettre a une couleur différente, dans l’ordre : bleu, rouge, jaune, bleu et vert.

Un écran d’ordinateur est composé de cellules qui peuvent émettre trois rayonnements monochromatiques de couleurs : rouge (R), vert (V) et bleu (B).

1. Indiquer quelle(s) cellule(s) sont allumées, lors de l’affichage de chacune des lettres du logo.

I M A G E

B R R + V B V

1. À l’aide des courbes de sensibilité spectrale de l’œil, expliquer pourquoi la 3ème lettre est vue jaune.

L’addition de rouge et de jaune stimule les cônes L et M, exactement comme le ferait une onde monochromatique de longueur d’onde 550 nm. La couleur perçue est donc la même : le jaune.

2. Un élève fait une autre proposition de logo, dans laquelle toutes les lettres sont écrites de la même couleur. Une observation à la loupe d’un écran affichant ce logo donne :

De quelle couleur sont les lettres ? Les lettres sont de couleur CYAN

EXERCICE 2 : perception des gris

Avec un afficheur RVB, toutes les nuances de gris sont obtenues en allumant les cellules R, V et B avec la même intensité.

Plus cette intensité est grande, plus le gris observé est clair.

1. Si les cellules R, V et B sont allumées avec leur intensité maximale, quelle couleur perçoit-on ? On perçoit alors du blanc : les trois cônes sont stimulés au maximum.

2. Si les cellules R, V et B sont éteintes, quelle couleur perçoit-on ? On perçoit alors du noir : aucun des cônes n’est stimulé.

3. À l’aide des courbes de sensibilité spectrale de l’œil, expliquer pourquoi il n’y a pas de gris dans le spectre de la lumière blanche.

Les courbes montrent qu’aucune onde monochromatique ne permet de stimuler les trois cônes à la fois : c’est pourquoi les nuances de gris ne sont pas présentes dans le spectre de la lumière blanche.

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EXERCICE 3 : de quelle couleur l’objet photographiée est-il ?

Une photographie numérique couleur est en réalité l’addition de trois photographies de couleurs rouge, verte et bleue, que l’afficheur superpose afin que l’œil effectue une synthèse additive et reconstitue les couleurs naturelles de l’objet photographié.

1. La photographie d’un citronnier est la superposition de ces trois images :

S’agit-il de citrons jaunes ou de citrons verts ?

Les citrons sont clairs sur les deux premières images mais sombres sur la dernière. La couleur des citrons est le résultat de l’addition rouge + vert : ils sont donc jaunes.

la photo d’origine

2. La photographie d’un champ de tulipe est la superposition de ces trois images :

De quelle couleur ces tulipes sont-elles ? Justifier à l’aide des règles de la synthèse additive.

Les fleurs sont claires sur les images 1 et 3 mais sombres sur celle du milieu. La couleur des tulipes est le résultat de l’addition rouge + bleu : elles sont roses.

3. Le jour où a été prise la photo du champ de tulipes, le ciel était-il gris ou bleu ? Justifier à l’aide des règles de la synthèse additive.

Le ciel est le résultat de l’addition vert + bleu : il est donc cyan (bleu clair).

la photo d’origine

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EXERCICE 4 : panne de projecteur à la fête des lumière…

Chaque 8 décembre, les lyonnais célèbrent la fête des lumières. Ce soir-là les monuments de la ville de Lyon sont illuminés et sont le théâtre de spectacles éphémères.

1. En décembre 2021 la Cathédrale Saint-Jean a été le lieu d’un spectacle inoubliable. Son illumination a été réalisée au moyen de trois projecteurs émettant des faisceaux rouge, vert et bleu. Mais, hélas, l’un d’entre eux est tombé en panne pendant quelques minutes :

avant la panne : pendant la panne :

Lequel des trois projecteurs est tombé en panne ? Justifier à l’aide des règles de la synthèse additive.

On voit que les parties de la cathédrale censées être blanches sont devenues jaunes, résultat de l’addition rouge + vert : c’est donc le projecteur bleu qui est tombé en panne.

2. Ce même soir, un autre spectacle avait lieu sur la façade de la basilique de Fourvière. Voici une photographie prise ce soir-là :

Si le projecteur rouge tombe en panne, quelle allure, parmi ces trois propositions, prend la façade de la basilique au même moment ?

Si le projecteur rouge s’éteint, il ne peut plus y avoir aucune couleur résultant d’une addition ou intervient le rouge : rouge, magenta, jaune, orange. C’est donc la première image qui représente la basilique en cas de panne de projecteur rouge.

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EXERCICE 5 : couleur d’un objet éclairé avec différentes lumières

Sur la couverture grise d’un manuel d’optique, les lettres du mot OPTIQUE sont écrites de différentes couleurs.

On éclaire successivement la couverture avec des lampes émettant des lumières monochromatiques respectivement Rouge, Verte et Bleue.

Le tableau suivant indique de quelle couleur on perçoit chaque lettre sous les trois éclairages testés (N : noire, R : rouge, B : bleue et V : verte).

Couleur de

l’éclairage O P T I Q U E

Rouge R N N R R N R

Vert V N V N V V N

Bleu B N B B N N N

1. Indiquer quelle est la couleur perçue de chaque lettre lorsque la couverture est éclairée en lumière blanche.

Le tableau donné ci-dessus renseigne sur les ondes que chacune des lettres peut réfléchir. Éclairées en lumière blanche, ces lettres recevront toutes les ondes du domaine visible. Pour connaître leur couleur il faut donc appliquer les règles de la synthèse additive, ce qui donne :

O P T I Q U E

blanche noire cyan magenta jaune verte rouge

2. Un projecteur est constitué de deux des sources de lumière monochromatique précédentes. La lumière qu’il émet est de couleur magenta. Indiquer quelle est la couleur perçue pour chaque lettre lorsque la couverture du manuel est éclaire avec ce projecteur.

Le projecteur émet une addition de lumières rouge et bleue (ce qui donne du magenta par synthèse additive).

Pour connaître la couleur des lettres si elles sont éclairées par cette lumière, il faut alors recopier le tableau de l’énoncé en supprimant la ligne correspondant à l’émetteur vert, puis déterminer la couleur qui résulte de la synthèse additive des deux couleurs restantes si elles sont réfléchies :

Couleur de

l’éclairage O P T I Q U E

Rouge R N N R R N R

Bleu B N B B N N N

couleur perçue magenta noire bleue magenta rouge noire rouge

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EXERCICE 6 : les différentes formes de « daltonisme »

Partie 1 : La deutéranopie

Le chimiste britannique John Dalton publia en 1798 un traité sur la vision intitulé « Faits extraordinaires à propos de la vision des couleurs »,après avoir découvert son propre trouble de vision des couleurs. Ce trouble a été appelé « daltonisme ». Voici, par exemple, comment John Dalton percevait des fraisiers plantés dans un jardin :

à gauche la vision normale, à droite la vision par un observateur daltonien

On sait à présent ce qui est à l’origine du daltonisme : il est causé par l’absence sur la rétine du cône M : seuls les cônes S et L sont présents.

Les courbes de sensibilité spectrale d’un œil atteint de daltonisme sont données dans le document 1.

1. Un observateur daltonien peut-il percevoir toutes les ondes du domaine visible ? Justifier à l’aide du document.

Oui il peut toutes les percevoir : on voit que pour toutes les ondes appartenant au domaine visible, au moins l’un des deux cônes présents sur sa rétine a une sensibilité non nulle.

2. Parmi les trois luminophores rouge, vert et bleu utilisés par un afficheur, deux ne peuvent pas être distingués l’un de l’autre par un observateur daltonien : lesquels ? Justifier à l’aide des courbes ci-dessus.

Il s’agit des luminophores rouge et vert. En effet, chacun d’eux stimule uniquement le cône L sur la rétine de l’observateur daltonien : ils provoquent donc exactement le même stimulus. C’est ce qui explique que les daltoniens confondent le rouge et le vert.

3. Le docteur Shinobu Ichihara (1879-1963), professeur à l'université de Tokyo, a publié en 1917 une série de tests pour détecter les défauts de vision des couleurs. Le principe est simple : certaines des planches du test sont vues différemment par les patients selon le trouble dont ils sont atteints.

Voici une planche de ce test :

une planche du teste d’Ichihara (à gauche) et l’explication de sa composition ( à droite) Que voit un observateur daltonien lorsqu’il regarde cette planche ?

L’observateur daltonien ne peut pas distinguer la partie rouge du 8 du fond vert. En revanche, il peut distinguer la partie magenta, puisque celle-ci stimule à la fois son cône L et son cône S (contrairement à la partie verte qui ne stimule que S). Il verre donc le chiffre 3.

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Partie 2 : Les autres formes de daltonisme 4. Voici une autre planche du test d’Ichihara :

Un observateur sans trouble de vision des couleurs voit le nombre 26 mais un observateur atteint de protanopie ne voit que le nombre 6. Quel cône est absent de la rétine d’un œil atteint de protanopie ?

S’il ne voit que le 6 et pas le 2, cela indique que le patient est insensible au rouge. Sa rétine ne contient donc pas le cône L.

5. Que voit un observateur atteint, comme John Dalton, de deutéranopie (absence du cône M) lorsqu’il observe la planche précédente :

le nombre 2

Le fond est gris foncé, donc réfléchit partiellement la totalité du spectre de la lumière blanche. Cela stimule donc les cônes S et L du patient daltonien.

Le 6 est de couleur magenta, donc réfléchit la partie rouge et la partie bleue du spectre de la lumière blanche.

Cela stimule donc les cônes S et L du patient daltonien, tout comme le fond gris : le patient ne distingue donc pas le 6.

En revanche le 2 ne stimule que le cône L, il provoque donc un stimulus différent.

Le patient ne distingue donc que le 2.

6. Le document 2 présente les courbes de sensibilités des cônes présents sur la rétine des personnes atteintes de tritanopie, la forme la plus rare de daltonisme. Proposer un test simple permettant de détecter la tritanopie chez un patient et justifier la méthode proposée à l’aide du document 2.

Le patient atteint de tritanopie est insensible au bleu. Il suffit donc de lui faire observer une source de lumière bleue ou un objet peint avec une peinture outremer : il la verra en noir.

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EXERCICE 7 : détection des différentes formes de daltonisme

On regroupe communément sous le nom de « daltonisme » tous les troubles de la vision des couleurs, mais il en existe trois sortes :

− La tritanopie est l’absence du cône S.

− La deutéranopie est l’absence du cône M.

− La protanopie est l’absence du cône L.

Un médecin, pour détecter la vision des couleurs chez les enfants, utilise des figures sur ordinateur. Son écran possède trois types de luminophores, de couleurs rouge, verte et bleue (que nous noterons R, V et B), émettant des rayonnements de longueurs d’onde :

 𝑅 : 𝜆𝑅= 650 nm ;

 𝑉 : 𝜆𝑉= 532 nm ;

 𝐵 : 𝜆𝐵= 405 nm.

La figure qu’il utilise est représentée ci-contre (les luminophores allumés sont indiquée dans chaque zone).

1. Pour un œil sans défaut, quelles sont les couleurs de chacune de ces trois zones ? Pour un œil sans défaut :

− zone 1 : rouge

− zone 2 : magenta

− zone 3 : jaune

2. Un enfant déclare qu’il ne voit qu’un triangle pointe vers le haut. Parmi les trois types de daltonisme cités en préambule, lequel est celui dont il est atteint ? Pour justifier la réponse, faire la liste des cônes qui sont activés par chaque zone pour un œil sans défaut et en déduire celui qui manque à cet enfant.

Les cônes activés sont :

− dans la zone 1 : L

− dans la zone 2 : S et L

− dans la zone 3 : M et L

Cet voit un triangle pointe vers le haut donc il confond les zones 1 et 3 : il ne possède donc pas le cône M, il est atteint de deutéranopie.

3. Même question pour un patient déclarant qu’il ne voit qu’un triangle pointe vers le bas.

S’il voit un triangle pointe vers le bas, il confond les zones 1 et 2 : il ne possède pas le cône S, il est atteint de tritanopie.

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EXERCICE 8 : l’encre d’un feutre

Un feutre pour tableau contient une encre constituée de deux pigments dont les spectres d’absorption sont les suivants : Pigment n°1 :

Pigment n°2 :

1. Rappeler la définition de la lumière blanche.

La lumière blanche est une lumière polychromatique composée de toutes les ondes appartenant au domaine visible.

2. De quelle couleur le pigment n°1 apparaît-il lorsqu’il est éclairé en lumière blanche ? Même question pour le pigment n°2 ? On ne demande pas de justification.

− Le pigment n°1 est jaune, résultat de la synthèse additive des couleurs non absorbées : vert, jaune, orange et rouge.

− Le pigment n°2 est cyan, résultat de la synthèse des couleurs non absorbées : bleu + vert.

3. Exploiter ces deux spectres pour déterminer la couleur de l’encre de ce feutre, si elle est éclairée en lumière blanche, sachant que cette encre est un mélange des deux pigments précédents.

Le mélange de ces deux pigments absorbe tous les rayonnements absorbés par chacun d’eux, soit : le violet, le bleu, le jaune, l’orange et le rouge. La couleur perçue est donc la seule qui n’est pas absorbée : le vert.

4. Le vidéoprojecteur est allumé et projette une image de couleur cyan. Si le professeur légende cette image en utilisant son feutre, de quelle couleur les élèves verront-ils ce qu’il écrit ? Justifier en rappelant la composition du rayonnement émis par le vidéoprojecteur lorsqu’il affiche la couleur cyan.

La lumière cyan émise par le projecteur est une addition bleu + vert. Comme l’encre du feutre diffuse ou réfléchit le vert mais absorbe le bleu, on la voit verte.

5. Même question si le vidéoprojecteur affiche une image de couleur magenta.

La lumière magenta émise par le projecteur est une addition de rouge et de bleu. Comme l’encre absorbe ces deux rayonnements, ce qu’écrit le professeur apparaît en noir.

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EXERCICE 9 : associer la couleur d’une peinture à un spectre

Les trois couleurs primaires utilisées en peinture sont :

Cyan Jaune Magenta

  

D’autres couleurs sont vendues dans le commerce, parmi lesquelles : Bleu outremer Rouge carmin Terre de sienne

  

1. Une gouache (peinture à l’eau) contient-elle des pigments ou des colorants ? Justifier à l’aide de vos connaissances.

Une gouache est opaque, elle est donc constituée de pigments non dissous.

2. On appelle courbe de réflectance d’une peinture le tracé de l’intensité de la lumière réfléchie en fonction de sa longueur d’onde. On donne ci-dessous les courbes de réflectance de trois tubes de gouache respectivement cyan, jaune et magenta :

Associer la bonne couleur à chacune des courbes.

A correspond à la gouache JAUNE : les parties verte et rouge du spectre de la lumière blanche sont réfléchies, ce qui par synthèse additive donne une sensation de jaune.

B correspond à la gouache CYAN : les parties bleue et verte du spectre de la lumière blanche sont réfléchies, ce qui par synthèse additive donne une sensation de cyan.

C correspond au MAGENTA : les parties bleue et rouge du spectre de la lumière blanche sont réfléchies, ce qui par synthèse additive donne une sensation de magenta.

3. Au XIXème siècle, Jean-Baptiste Guimet a mis au point la synthèse du thiosulfate d'aluminosilicate : c’est un colorant qui possède une couleur très voisine de l’une des couleurs non primaires présentées en préambule.

Son spectre d’absorption est le suivant :

Quelle couleur permet-il d’obtenir ?

Seule la partie bleue du spectre de la lumière blanche n’est pas absorbée : c’est donc le bleu outremer.

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4. La synthèse du thiosulfate d'aluminosilicate a été d’une grande utilité car le pigment naturel qu’il permet de remplacer est très onéreux. Sa couleur pourrait-elle être obtenue par un mélange de couleurs primaires ? Si oui, quel mélange ? Si non, expliquer pourquoi en utilisant toutes les courbes ci-avant.

En mélangeant la gouache cyan avec un peu de magenta on peut obtenir une teinte voisine de l’outremer. En effet :

− la gouache cyan absorbe la partie rouge du spectre ;

− la gouache magenta absorbe la partie verte ;

Le mélange des deux ne diffusera donc que la partie bleue. Attention : le cyan doit être majoritaire si l’on ne veut pas que la couleur obtenue soit violette.

EXERCICE 10 : le pointillisme

Le pointillisme est un courant artistique issu du mouvement impressionniste qui consiste à peindre par juxtaposition de petites touches de peinture. Un des plus célèbres représentants de ce mouvement est Paul Signac.

Observer Cassis, Cap Lombard, Opus 196, tableau peint par l’artiste en 1889 :

1. Si l’on regarde le tableau de loin, de quelle couleur le ciel apparaît-il ? Il est bleu clair

2. Comment le peintre a-t-il obtenu la couleur du ciel ? Il a juxtaposé des touches de couleurs bleue et orange.

3. Quelle aurait été la couleur du ciel si, au lieu de juxtaposer les touches de couleur, Paul Signac avait mélangé les peintures qu’il a utilisée ?

Cela aurait donné un marron très sombre.

4. En conclusion, indiquer :

– quel type de synthèse utilise un peintre qui mélange ses peintures pour obtenir la teinte souhaitée ; c’est la synthèse soustractive ;

– quel type de synthèse utilisent les pointillistes.

c’est la synthèse additive.

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