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EGeA DÉCOUVRIR LA CALABRE DE L ANTIQUITÉ À NOS JOURS KROTON 1 VOL.1 LORENZ E. BAUMER LE VOYAGE À CROTONE:

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LORENZ E. BAUMER

PATRIZIA BIRCHLER EMERY MATTEO CAMPAGNOLO (éds.)

LE VOYAGE À CROTONE:

DÉCOUVRIR LA CALABRE DE L’ANTIQUITÉ

À NOS JOURS KROTON 1

EGeA VOL.1

LE VO YAGE À CRO TONE BAUMER, BIRCHLER EMER Y, CAMP AGNOLO (éds.)

La cité de Crotone et son arrière-pays se trouvent au cœur d’un projet de re- cherches initié par l’Unité d’archéologie classique de l’Université de Genève, en collaboration avec l’Offi ce territorial de Crotone et Sila de la Surintendance pour le patrimoine archéologique de la Calabre.

Un premier volet des travaux a vu l’organisation d’un colloque international en 2012 à l’Université de Genève, réunissant des spécialistes, philologues, histo- riens de l’Antiquité, archéologues, pour discuter du voyage et des voyageurs à Crotone. Si la majeure partie des contributions s’intéresse aux voyageurs des temps modernes, les visiteurs de l’Antiquité sont aussi évoqués, mythiques ou réels, et leurs motivations analysées et comparées à celles des « touristes » plus récents. Les contributions de cet ouvrage en présentent quelques-uns, en ques- tionnant leurs motivations et leur rapport au voyage, permettant ainsi une mise en perspective des raisons du voyage à Crotone.

Professeur d’archéologie classique à l’Université de Genève, Lorenz Baumer dirige plusieurs chantiers de fouilles, entre autres à Crotone. Il a notamment publié Kult im Kleinen. Studien zu ländlichen Heiligtümern spätarchaischer bis hellenistischer Zeit. Attika – Arkadien – Argolis – Kynouria (Rahden, 2004) et Mémoires de la religion grecque (Paris, 2010).

Chargée de cours et chercheuse à l’Unité d’archéologie classique de l’Université de Genève, Patrizia Birchler Emery collabore à plusieurs projets de recherches, à Crotone et à Chypre. Elle enseigne dans les programmes de formation conti- nue en archéologie classique à l’Université de Genève. Elle a notamment publié L’iconographie de la vieillesse en Grèce archaïque : une contribution à l’étude du grand âge (Sarrebruck 2010).

Conservateur du Cabinet de numismatique de la Ville de Genève et chargé d’en- seignement de l’Université de Genève, Matteo Campagnolo a enseigné les lan- gues classiques et fait partie de l’équipe des éditeurs des Registres de la Com- pagnie des pasteurs de Genève. Responsable des trouvailles numismatiques du Canton, il prépare la nouvelle exposition de numismatique du Musée d’art et d’histoire et collabore à la nouvelle édition des Ephemerides de Casaubon.

www.peterlang.com

ISBN 978-3-0343-1329-2

PETER LANG

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LORENZ E. BAUMER

PATRIZIA BIRCHLER EMERY MATTEO CAMPAGNOLO (éds.)

LE VOYAGE À CROTONE:

DÉCOUVRIR LA CALABRE DE L’ANTIQUITÉ

À NOS JOURS KROTON 1

EGeA VOL.1

LE VO YAGE À CRO TONE BAUMER, BIRCHLER EMER Y, CAMP AGNOLO (éds.)

La cité de Crotone et son arrière-pays se trouvent au cœur d’un projet de re- cherches initié par l’Unité d’archéologie classique de l’Université de Genève, en collaboration avec l’Offi ce territorial de Crotone et Sila de la Surintendance pour le patrimoine archéologique de la Calabre.

Un premier volet des travaux a vu l’organisation d’un colloque international en 2012 à l’Université de Genève, réunissant des spécialistes, philologues, histo- riens de l’Antiquité, archéologues, pour discuter du voyage et des voyageurs à Crotone. Si la majeure partie des contributions s’intéresse aux voyageurs des temps modernes, les visiteurs de l’Antiquité sont aussi évoqués, mythiques ou réels, et leurs motivations analysées et comparées à celles des « touristes » plus récents. Les contributions de cet ouvrage en présentent quelques-uns, en ques- tionnant leurs motivations et leur rapport au voyage, permettant ainsi une mise en perspective des raisons du voyage à Crotone.

Professeur d’archéologie classique à l’Université de Genève, Lorenz Baumer dirige plusieurs chantiers de fouilles, entre autres à Crotone. Il a notamment publié Kult im Kleinen. Studien zu ländlichen Heiligtümern spätarchaischer bis hellenistischer Zeit. Attika – Arkadien – Argolis – Kynouria (Rahden, 2004) et Mémoires de la religion grecque (Paris, 2010).

Chargée de cours et chercheuse à l’Unité d’archéologie classique de l’Université de Genève, Patrizia Birchler Emery collabore à plusieurs projets de recherches, à Crotone et à Chypre. Elle enseigne dans les programmes de formation conti- nue en archéologie classique à l’Université de Genève. Elle a notamment publié L’iconographie de la vieillesse en Grèce archaïque : une contribution à l’étude du grand âge (Sarrebruck 2010).

Conservateur du Cabinet de numismatique de la Ville de Genève et chargé d’en- seignement de l’Université de Genève, Matteo Campagnolo a enseigné les lan- gues classiques et fait partie de l’équipe des éditeurs des Registres de la Com- pagnie des pasteurs de Genève. Responsable des trouvailles numismatiques du Canton, il prépare la nouvelle exposition de numismatique du Musée d’art et d’histoire et collabore à la nouvelle édition des Ephemerides de Casaubon.

www.peterlang.com PETER LANG

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LE VOYAGE À CROTONE:

DÉCOUVRIR LA CALABRE DE L’ANTIQUITÉ À NOS JOURS

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Direction : Prof. Lorenz E. Baumer (Université de Genève), Prof. Philippe Collombert

(Université de Genève)

Comité scientifique : M. Michel Aberson (Université de Lausanne), Prof. Mirko Novák

(Université de Berne), M. François Queyrel (Directeur d’études, Ecole pratique des Hautes Etudes, Paris)

EGeA

VOL.1

KROTON 1

Sous-série : Kroton

Direction : prof. Lorenz E. Baumer (Université de Genève), M. Domenico Marino (directeur Office territorial de Crotone et de la Sila, Soprintendenza per i Beni Archeologici della Calabria – MIBACT et directeur du Museo Archeologico Nazionale di Crotone)

Série créée avec le soutien de l’Association Hellas et Roma et son comité : Jacques-

Simon Eggly (président), Benoit de Gorski (vice-président), Jean-Pierre Aeschbach

(trésorier), Frederike van der Wielen (secrétaire), Jacques Chamay, Fiorella Cottier,

Pierre Daudin, Marisa Perret; réviseurs: Patrick Odier, Hermann Schwyter.

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PETER LANG

Bern · Berlin · Bruxelles · Frankfurt am Main · New York · Oxford · Wien

LORENZ E. BAUMER

PATRIZIA BIRCHLER EMERY MATTEO CAMPAGNOLO (éds.)

LE VOYAGE À CROTONE:

DÉCOUVRIR LA CALABRE DE L’ANTIQUITÉ

À NOS JOURS

Actes du Colloque international organisé par l’Unité d’archéologie classique du Département

des sciences de l’Antiquité,

Université de Genève, 11 mai 2012

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ISBN 978-3-0343-1329-2 br. ISBN 978-3-0352-0283-0 eBook

ISSN 2296-8628 br. ISSN 2296-8636 eBook

Cette publication a fait l’objet d’une évaluation par les pairs.

© Peter Lang SA, Editions scientifiques internationales, Berne 2015 Hochfeldstrasse 32, CH-3012 Berne, Suisse

info@peterlang.com, www.peterlang.com Tous droits réservés.

Cette publication est protégée dans sa totalité par copyright.

Toute utilisation en dehors des strictes limites de la loi sur le copyright est interdite et punissable sans le consentement explicite de la maison d’édition.

Ceci s’applique en particulier pour les reproductions, traductions, microfilms, ainsi que le stockage et le traitement sous forme électronique.

Imprimé en Suisse

Information bibliographique publiée par «Die Deutsche Nationalbibliothek»

«Die Deutsche Nationalbibliothek» répertorie cette publication dans la «Deutsche Nationalbibliografie»; les données bibliographiques détaillées sont disponibles sur Internet sous ‹http://dnb.d-nb.de›.

Nous remercions pour leur soutien à l’occasion du colloque et pour la publication du

présent ouvrage : la Maison de l’Histoire de l’Université de Genève, la Faculté des

lettres et le Département des sciences de l’Antiquité de l’Université de Genève, ainsi

que l’Association Hellas et Roma.

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Table des matières

Domenico marino

Introduzione 1

matteo campagnolo

Aller à Crotone à travers les siècles: les raisons d’un voyage 3

camelia ana chisu

Crotonem petemus, ἐκ Κρότωνος ἀπιγμένος. Sur la route de Crotone

ou Crotone sur la route dans quelques témoignages textuels antiques 13 salvatore meDaglia

Dal viaggio dei theoroi di Epidauro a quello dei theoroi delfici.

Il Bruzio nelle liste dei theorodokoi 21

lorenz e. Baumer

Le passage du Baron von Riedesel à Crotone et son influence 51

stefano conDorelli

«To tell you the truth, I wish I were fairly back at Naples».

Les voyages d’Henry Swinburne dans les Deux-Siciles (1777-1778) 61 patrizia Birchler emery

«Nous quittâmes Crotone en regrettant Crotone». Le voyage au royaume de Naples

de Vivant Denon 77

Jan Blanc

La Calabre, terre sublime? Sir William Hamilton et les séismes de Calabre de 1783-1784 89 emmanuelle champion-hinDy

Crotone et Pompéi: des «immortalités» contestées 99

anne-virginie Droz

Heinrich Westphal alias Justus Tommasini: Impressions d’un voyageur allemand en Calabre 111 tatiana forte

George Robert Gissing, un viaggiatore solitario 119

virginie noBs

Paolo Orsi: l’inventeur de la Grande Grèce 137

Les auteurs 143

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D

omenico

m

arino

Introduzione

La serie speciale «Kroton – Etudes Genevoises sur l’Antiquité (EGeA)» apre con questo volume dedicato ai Viaggiatori («Le voyage à Crotone:

découvrir la Calabre de l’Antiquité à nos jours»).

Si tratta di un primo bilancio della riscoperta dell’antica città di Crotone e dei suoi resti monu- mentali o sepolti.

Buon segno e buona prospettiva per una nuova collana editoriale che si presenta come un viaggio, appunto, nelle attuali ricerche e studi che riguar- deranno il territorio dell’antica Kroton, nel senso più ampio del termine.

Un’idea questa, nata dalle lunghe e fruttuose discussioni con Lorenz Baumer, che con me con- divide la cura editoriale della serie.

C’era necessità di questa collana? Certamente sì, alla luce delle attività che si stanno sviluppando in piena collaborazione tra la Soprintendenza per i Beni Archeologici della Calabria e l’Università di Ginevra.

Le iniziative messe in campo, ormai dal 2009, vanno dalle prospezioni di superficie, ai saggi ar- cheologici, alla rilettura della documentazione di vecchi scavi e comportano anche colloqui, mostre con i relativi cataloghi, tesi di dottorato e memorie di master. I giovani ricercatori che contribuiscono alle ricerche in atto, avranno così la possibilità di pubblicare i loro studi e rinnovare, in tal modo, il fascino della storia dell’antica città, per molti aspetti ancora non svelata.

Crotone ha molto da dire e questo progetto edito- riale si propone di dare spazio e voce a temi ancora inesplorati. Le evidenze archeologiche dell’em- porio miceneo sono tuttora inedite e le tracce

della fondazione dell’VIII secolo a.C. chiedono maggiore impegno di ricerca e analisi. Poco si sa del perimetro della città greca e delle sue lunghe mura, talmente poderose da essere citate da Livio, e la collocazione di tutte le necropoli solo ora, grazie a nuovi scavi, sta lentamente definendo l’effettiva estensione della grande città. L’impianto urbanistico della colonia romana si sovrappone, in età repubblicana, agli edifici tardo-ellenistici dell’acropoli di Kroton e si mostra, per merito di recenti indagini, in tutta la sua sorprendente dimensione monumentale. Una città, Crotone, ricordata da tutte le fonti per la sua posizione favorevole sulla costa e per il suo porto, che ne ha favorite la nascita e la continuità ininterrotta di vita. Anche i momenti legati alla nascita e consolidamento della diocesi cristiana di Crotone stanno restituendo edifici e necropoli che danno nuova luce a questi secoli poco conosciuti. Non di meno, l’intero territorio apporta ulteriori novità, per tutto lo sviluppo diacronico delle sue vicende secolari, e ci consente di valutare pienamente lo stretto rapporto che lo ha legato alla città, dal punto di vista sociale, culturale, religioso ed economi- co. Tra i tanti contesti spicca senz’altro la «città fantasma» di Akerentia, con i suoi monumenti e il suo luminoso paesaggio naturale.

Un progetto ambizioso, frutto del lavoro di molti, che confluirà nella serie «Kroton». Una nuova proposta, dunque, che si affaccia sul panorama editoriale internazionale e che si prefigge di es- sere un lungo viaggio nella storia, fatto di tante mete, di tappe impreviste e di prospettive a volte inaspettate.

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m

atteo

c

ampagnolo

Aller à Crotone à travers les siècles : les raisons d’un voyage

But et plan de la recherche

Les voyageurs et les visiteurs à Crotone, que cherchent-ils? En d’autres mots, quel attrait offre Crotone, quel motif de s’y rendre?

Crotone a certainement attiré les voyageurs depuis sa fondation, vers 710 av. J.-C. C’était la vocation de la ville puisque ses fondateurs mêmes arrivèrent en voyageurs, par la mer, se- lon le mode des colons grecs, attirés par une prospection de toute évidence prometteuse – quoiqu’en dise la tradition – qui précéda le choix du site2. Le but n’était pas de fonder une escale commerciale, mais de faire de la nouvelle im- plantation un centre de production agricole;

comme les autres colonies achéennes du golfe de Tarente, Crotone a une vocation agraire3. Après les compagnons du héros fondateur, d’autres vinrent à Crotone pour y rester. Le plus célèbre de ceux-ci est Pythagore. Pour les voyageurs qui ne comptaient pas s’y fixer les attraits étaient également multiples. Crotone était connue, en Il est juste de le rappeler, pour mettre cette re-

cherche en perspective, qu’elle est née dans le cadre d’un vaste projet pluridisciplinaire centré sur de nouvelles recherches archéologiques et his- toriques visant le développement et la mise en valeur de Crotone et de son arrière-pays. Le pro- jet a été conçu et est dirigé par Lorenz Baumer, le professeur d’archéologie de l’Université de Genève, et Domenico Marino, directeur de l’Of- fice territorial de Crotone et Sila (Surintendance pour les Biens archéologiques de la Calabre).

Nous avons mis à disposition nos compétences linguistiques et celles d’historien éditeur de textes. Nous les remercions de l’invitation à y par- ticiper et à ouvrir les travaux du colloque consa- cré au voyage à Crotone. Dans une intervention qui se veut liminaire, nous nous bornerons à tra- cer quelques pistes en amorçant une réflexion qui doit servir à guider la réalisation d’un recueil de textes des plus complet, introduits, traduits et annotés, ayant pour objet les «Voyageurs et visi- teurs à Κρότων, Cotrone, Crotone»1.

1 Κρότων provient, selon l’étymologie la plus pro- bable, du grec κροτών, –ῶνος, ὁ, ou κρότων, ricinus communis. Au Moyen Age, par une métathèse, la ville vit son nom transformé en Κοτρώνα (déjà chez Grégoire le Grand, Epistolae 2, on lit Cotrona, et Cotronensis est dit l’habitant dans les Dialogi 3.36).

Selon nous, dans le cas de la ville de Calabre, la métathèse a été favorisée par une parétymologie populaire qui faisait dériver le nom de la ville de Crotone – impressionnante avec son acropole – du mot grec populaire κοτρόνα (grosse pierre qui dérive, ou, peut-être, a donné κοτρόνι(ον), (petite) pierre, v. Γ. ΜΠΑΜΠΙΝΙΩΤΗ, Ετυμολογικό Λεξικότής Νέας Ελληνικής Γλώσσας • Ιστορία των λέξεων,

Athènes 2012, s. v.). Ce mot est à l’origine du nom des petites villes homonymes de Κότρωνας (ou Κοτρῶνας), Kotronas, dans le Magne (Pélo- ponnèse), et ailleurs, ou de villages dénommés Κοτρώνι, qui sont nombreux en Grèce. S’il en est ainsi, le nom arabe de Kroton / Kotron, Al Qutru- nah, n’est que la traduction arabe du nom de la ville tel qu’il était prononcé par ses habitants au Moyen Age, comme, par exemple, en turc, Constantinople se disait Kostantiniyye.

2 Voir guzzo 2011, p. 227-245, avec bibliographie ré- cente.

3 Voir faure 1978, passim; steinhauer 2009, p. 394- 395.

(12)

4 matteo campagnolo

effet, pour son gouvernement basé sur l’en seigne- ment du philosophe, pour ses médecins, ses ath- lètes, dont Milon était le plus célèbre, ainsi que pour le sanctuaire d’Héra Lacinia4.

Le souvenir de Pythagore hantait jusqu’à Plu- tarque, du temps de l’empereur Trajan.

A l’époque byzantine, Crotone a eu une impor- tance particulière en tant que port fortifié sur la route de l’Ouest.

Plus tard, les rejetons des bonnes familles du Nord de l’Europe ne manquaient pas de l’inclure dans l’accomplissement de leur grand tour pour ses souvenirs classiques. Enfin, sont venus les archéologues.

Les auteurs de ces voyages ont laissé non seule- ment de précieux renseignements sur les monu- ments de Crotone et des alentours, ils ouvrent une fenêtre sur la vie de ses habitants, qui dé- bouche sur divers axes de recherche dans le do- maine culturel, politique, ethnographique. On comprend l’intérêt de réunir une documentation partiellement dispersée et inédite, d’accès par- fois difficile, généralement dépourvue d’instru- ments d’évaluation critique. Cela contribuera à enrichir et à préciser l’image de Crotone que se propose de faire revivre le projet interdiscipli- naire susmentionné, en offrant une base de tra- vail fiable.

Pour l’Antiquité la réunion des sources est déjà bien engagée: les publications de Pietro Larizza et des anthologistes de l’Université de Reggio de Calabre sont déjà anciennes5. Aujourd’hui, on dispose d’autres ressources d’investigation, qui permettent de reprendre leurs recherches. Le Thesaurus Linguae Graecae en ligne servira de base à un autre volet du projet, la réunion de toutes les mentions de Crotone dans la littérature antique. La fondation de Crotone a été étudiée par le menu6. La connaissance de la biographie de Pythagore et des Pythagoriciens est placée sur

des bases solides7. Il s’agit de continuer ce travail jusqu’à l’époque moderne, jusqu’à aujourd’hui idéalement. Romano Pesavento, enseignant et chercheur local, se consacre depuis un certain temps à réunir les témoignages des voyageurs qui ont laissé un jugement sur leur passage à Crotone et en a tiré une série d’article brefs. Il existe des éditions de journaux de voyage en Calabre par des voyageurs, qui envisagent en général le sujet sous l’angle politico-économique et socio-ethnographique. Il s’agit soit d’éditions anciennes et introuvables, de qualité variable, soit de publications sans prétentions scienti- fiques, destinées essentiellement à un public lo- cal8, sans apparat de notes. Les passages concer- nant Crotone ne sont pas isolés et analysés. La Raccolta Tursi de textes de voyages, conservée à la Bibliothèque marcienne de Venise, et le Cen- tro Inter universitario di Ricerche sul Viaggio in Italia de Moncalieri offrent des ressources qu’il importe d’exploiter au mieux, avant de visiter les grandes archives et les grandes bibliothèques en Europe.

Une fois réunies, les sources seront étudiées, décrites et replacées dans leur contexte et éva- luées dans un cadre général, pour mieux les com- prendre et les exploiter. Là aussi, les instruments ont été affinés par des sciences nouvelles ou renouvelées: l’ethnographie, pour commencer, l’histoire de la technique9. Les études de géo- graphie humaine ont fait de grands progrès, on parle de géographie critique10. Pour la typo logie des voyageurs, précieuses remarques dans char-

masson éd. 2010, passim, qui se présente «comme un guide des sources pour l’histoire des voyages et des voyageurs du XVIe au XXe siècle» et renvoie pour la période plus ancienne à Voyages en Mé diterranée de l’Antiquité à nos jours: actes du 128e Congrès national des sociétés histo riques et scientifiques, Bastia, 2003, Pelle tier, M., et

4 Voir marasco 1978, p. 111, 153-154.

5 Voir larizza 1934; Kroton: antologia 1984.

6 Ouvrages cités dans guzzo 2011, p. 227-229.

7 rieDweg 20072; Pitagorici antichi 2010.

8 La maison d’édition Rubbettino mène dans ce do- maine, comme dans d’autres, une politique active de mise en valeur de la Calabre.

9 Qui font les deux l’objet d’un volume de «La Pléiade» (poirier 1968; gille 1978).

10 claval 20014; KonincK20014; Bailly – ferras 1997.

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5 Aller à Crotone à travers les siècles: les raisons d’un voyage

Bergès, L., éds, Paris 2008, et Explorations et voyages scientifiques de l’Antiquité à nos jours: actes du 130e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, La Rochelle, 2005, Demeulenaere-Douyère, Ch., éd., Paris, 2008.

Enfin, des colloques récents entrouvrent des pers- pectives nouvelles: nous ne citerons que Conte­

stualizzare la «prima coloniz za zione». Archeo­

logia, fonti, cronologia e model li interpretativi fra l’Italia e il Mediterraneo. In memoria di David Ridg way (1938-2012), 21-23 juin 2012, Rome, Villa Giulia, co-organisé par les Konink lijk Nederlands Instituut, Academia Belgica, British School at Rome, et Créer une identité dans l’Anti­

quité: quand, pourquoi, comment?, organisé à la Fondation Hardt, Vandœuvres, par l’Université de Genève, tenu les 28-29 octobre 2011.

Limites de la recherche

Tout document a son intérêt: textes littéraires, inscriptions, correspondances, journaux de voyage, autant publiés qu’inédits, mais aussi rapports de police, journaux de fouille, etc. Les motifs et les circonstances du voyage ainsi que le back- ground de son auteur feront l’objet d’une présen- tation et d’une analyse. Les témoignages recueillis seront regroupés selon une répartition théma- tique dont une liste indicative pourrait être la suivante11:

– Géographes – qui ont voyagé – de cabinet – Navigateurs – Marchands – Militaires – Administrateurs – Pèlerins

– Religieux – Visites d’évêques – Enquêteurs

– Grand tour (avec distinction par siècles) – Cicérones

– Artistes – Erudits – Savants

– archéologues

– Envoyés en mission de reconnaissance – Voyageurs imaginaires

– Autres

Limites temporelles et géographiques a) Temporelles: de l’Antiquité à nos jours.

b) Géographiques: les textes que nous nous proposons d’étudier proviendront en ma- jeure partie de l’Europe et de la région mé- diterranéenne.

Catégories de voyageurs

On examinera comment les voyageurs ont atteint Crotone. Par voie de mer, mais aussi par voie de terre, ou… ni d’une façon ni de l’autre. Selon quel itinéraire? Les voyageurs suivent des itiné- raires que les récits de voyage, mais aussi la connaissance du terrain, contribueront à préci- ser. Cela permettra de départager les premières grandes catégories de voyageurs, d’opérer des statistiques. Une autre clef de lecture est la place que Crotone occupe dans l’économie du voyage dont on étudie la relation: but du voyage, détour, passage obligé, désiré ou non.

Méthode

Fort de ces constatations, nous voyons un travail en trois phases: recueillir les textes, les munir d’une annotation, voire d’une traduction. Afin que ce travail ait un véritable sens, il faut ensuite

«situer» le document dans les conditions de sa production et dans la vie de son auteur. Enfin, il faut le replacer dans le cadre général chronolo- gique et typologique.

11 Plusieurs index en faciliteront l’utilisation.

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6 matteo campagnolo

Voyages et non-voyages

Percer les voyageurs à jour

La question à se poser est pourquoi tel person- nage voyage-t-il, puis pourquoi rédige-t-il le récit de son voyage? Aujourd’hui, la plupart des gens qui voyagent, le font sans doute pour… voyager, bénéficiaires ou victimes inconscients de la pu- blicité commerciale: faire voyager les gens est devenu une industrie. Comment en allait-il dans l’Antiquité et jusqu’à l’époque moderne? Long- temps les raisons de voyager furent exclusive- ment commerciales, militaires et liées aux pèle- rinages proches ou lointains, mais déjà au cours des siècles passés, les voyageurs du grand tour suivaient des modes, avec ce qu’elles avaient de contraignant. D’où la nécessité de mettre en perspective les récits et les témoignages que les voyageurs nous ont laissés, en constituant un corpus général, en leur appliquant une critique de fiabilité autant interne qu’externe. Il faut prendre le temps de se plonger dans une époque, la comprendre de l’intérieur. C’est un travail d’historien non dénué de sens de l’humour et de la psychologie des voyageurs. De nos jours, ce serait plutôt le fait du sociologue.

Il est sans doute instructif de se demander ce qui se passe aujourd’hui. Est-ce par hasard que le mot «touriste» dérive du Grand Tour, le voyage sans obligations, accompli dans un but de forma- tion par les rejetons de famille, en général nobles, qui en avaient les moyens? Peu sont les voya- geurs, nombreux sont les touristes pressés d’aug- menter leur palmarès de destinations diverses et variées; ils ne se rendent pas compte à quel point ils sont manipulés: le voyage qu’ils croient déci- der librement, leur est en fait dicté, «vendu», comme le disent les «voyagistes», qui ne res- pectent ainsi même pas les apparences de libre

choix du client. Ensuite ils se jettent sur les récits de grands voyageurs à la mode, comme Nicolas Bouvier par exemple12, de voyageurs qui ont su défendre leur indépendance (mais qui voyagent avant tout à l’intérieur d’eux-mêmes), en s’em- barquant peut-être pour la première croisière qui soit…

Les guides de voyage servent à les confirmer dans la bonté de leur choix. Ils sont rédigés par des professionnels du tourisme, souvent tout juste moins pressés que les voyageurs eux- mêmes, quand ils ne s’appuient pas sur des infor- mateurs, maîtres dans l’art d’établir une compli- cité avec le lecteur. Il semble vous prendre par la main, l’air de vous vouloir du bien. Le problème d’un guide aujourd’hui est qu’il est écrit pour un tourisme de masse, ou peu s’en faut. Il doit satis- faire aux exigences d’une majorité, en indiquant des lieux aptes à les accueillir sans trop de diffi- cultés et avec l’assurance qu’ils ne vont pas trou- ver à se plaindre ensuite. Avec le résultat que des lieux sont complètement saturés de touristes et pour conséquence une dégradation de la qualité de l’accueil, l’augmentation des prix, la difficul - té de trouver de la place et de se mouvoir, etc.

Toute fois, les voyageurs, les pigeons – ont aurait envie de dire –, continuent obstinément à affluer.

On en arrive aujourd’hui à mettre en péril la sé- curité et la conservation à long terme des lieux trop fréquentés. D’autres, tout aussi valables, ou peu s’en faut, ne trouvent pas grâce aux yeux des promoteurs touristiques, avec le résultat qu’ils sont injustement délaissés, quand bien même ils pourraient offrir des alternatives valables et di- minuer la pression excessive sur d’autres sites.

Un article indispensable aujourd’hui dans les bagages de tout voyageur sont les lunettes. En voyageant nous mettons des lunettes: en réalité, nous en portons toujours! Mêmes les voyageurs qui ont précédé la manie de mettre tout le temps

12 Qui lui-même affecte de douter de la liberté du voya- geur, même de ses propres voyages: le voyage «est quelque chose qu’on croyait faire mais qui de sa propre autorité ‹vous fait, ou vous défait› [L’usage du monde, Genève, 1963, p. 12]», cité par urBain

2008, p. 15-16, lequel affirme préférer à cette concep-

tion aliénante du voyage celle offerte par Fernando Pessoa dans Le livre de l’intranquillité de Bernardo Soares, Paris, 1988 [1982], p. 203, que «Les Voyages sont les voyageurs eux-mêmes», c’est-à-dire que

«Voyage et voyageur ne font qu’un».

(15)

7 Aller à Crotone à travers les siècles: les raisons d’un voyage

des lunettes de soleil en portaient d’autres, men- tales: il importe de s’en rendre compte. Au XVIIIe siècle, les voyageurs sont attirés en Calabre par la réputation dont jouissaient les villes de l’Antiquité et ils sont péniblement frap- pés par la réalité locale13. Il faut dire que cette vision négative des choses, cette incompréhen- sion ne touche pas seulement Crotone et la Ca- labre. Ainsi, James Sully épingle

[…] two of the least amiable characteristics of the British traveller in Italy […]: a disparagement of most things Italian, from its climate[!] to its people and their customs, as being immeasurably inferior to the Eng- lish pattern […] and an unblushing flunkeyism.

Ce qui a pour conséquence qu’ils condamnent tout ce qu’ils ne comprennent pas. Quel contraste avec un voyageur d’une qualité intellectuelle ex- ceptionnelle comme Edward Gibbon estimant qu’une année n’est pas de trop pour préparer un voyage à Rome14! Cette disposition d’esprit né- gative entre dans la catégorie que Jean-Didier Urbain nomme si bien «faillite de la communi- cation» et dans laquelle il identifie «une disposi- tion culturelle – que résume à l’idéal cette perle d’un lycéen: ‹Dans le monde, il n’y a que la France qui n’est pas un pays étranger›»15.

Décrypter le récit

Il découle de ce qui précède que si les souvenirs des voyageurs sont des sources qu’il importe de mettre au service de la recherche, ils ne peuvent être exploités sans autre. Aucun document n’est plus subjectif, partiel et partial que le récit de voyage, donc difficile à exploiter tel quel. Les voyageurs ont beaucoup plus à nous apprendre sur eux-mêmes que sur les lieux qu’ils visitent16.

Voyageurs de cabinet, ou imaginaires, ou encore virtuels, tantôt difficiles à décoder, tantôt faciles, comme dans la Description de la Terre habitée par Denys d’Alexandrie, le Périégète. Lui, au moins, était clair: il se vantait de n’avoir jamais voyagé ailleurs qu’au travers des rayons de la Bibliothèque d’Alexandrie. Et, selon ses inten- tions, son ouvrage devint un classique scolaire. Il eut un succès durable dans les écoles, dont té- moignent deux traductions anciennes en latin, le commentaire d’Eustathe de Thessalonique et le grand nombre de manuscrits conservés17. Il faut dire que, dans sa compilation, Denys ne se dé- partit pas d’une sobriété convenue, on aurait donc tort de lui en faire le reproche, mais il fau- drait se garder de le prendre à témoin de ce qu’il ne pouvait pas savoir.

Il y a les voyages que l’on planifie, pour mieux les éviter: au cours de cette journée, le titre d’une communication annonce que l’on va parler d’un voyage à Crotone planifié comme une solution de dernier recours, dans l’espoir de l’éviter18. Si le voyage n’eut pas lieu, le nom de Crotone avait été évoqué: le témoignage, même négatif, peut être enregistré.

La critique des sources, réunir les métadonnées des données, les informations sur les informa- tions. Cela peut paraître à la fois évident et inu- tile. Et pourtant, ce n’est ni anodin, ni toujours facile, comme dans le cas de Denys. Suivent pour conclure quelques réflexions préliminaires à l’étude des voyages et qu’il faudrait intituler

«les raisons des voyages et des non-voyages».

Un détour apparent, pour mieux affronter ensuite les récits les plus divers.

Tout le monde connaît Marco Polo et le récit de son voyage en Chine. Il Milione, en français le Livre des merveilles du monde, après avoir suscité

13 Voir aussi les communications qui suivent.

14 sully 1912, p. 46-48.

15 urBain 2008, p. 354.

16 Plus ils sont conscients de faire de la littérature, plus il faut être prudent.

17 Voir Denys d’Alexandrie, vv. 369-371 se référant à Crotone. Géographe de l’époque de l’empereur Hadrien. Il compilait des ouvrages de géographie et des récits de voyages, dans le but de fournir à la

jeunesse studieuse un manuel facile à retenir (d’où la forme versifiée). Il suivit dans sa description la carte d’Eratosthène, comme son illustre prédéces- seur Strabon.

18 Voir infra, Camelia-Ana Chisu, «Crotonem petemus, ἐκ Κρότωνος ἀπιγμένος. Sur la route de Crotone ou Crotone sur la route dans quelques témoignages tex- tuels antiques», qui renvoie à Hdt. III, 131, et à Cic.

Ep. A. CCCLX (31 mars 49 av. J.-C.).

(16)

8 matteo campagnolo

l’ébahissement de générations de lecteurs, en vint à être considéré comme une gigantesque fal- sification par des lecteurs plus subtils. Tout n’y est-il pas excessif et donc suspect? On en conclut qu’il avait tout inventé, en utilisant les récits des caravaniers que la maison de commerce de sa famille envoyait de Constantinople en Orient.

Aujourd’hui, on est généralement revenu sur des positions moins radicales, on admet le fonde- ment historique du récit de Marco Polo et la bonne foi fondamentale de celui-ci. Il est évident que, suivant le parti adopté, on a lu au fil des siècles le récit de Marco Polo avec des yeux très différents…

Un autre cas célèbre montre qu’il y a beaucoup à apprendre de l’analyse des récits de voyage, quand bien même ils n’ont pas eu Crotone – même pas mentionnée d’ailleurs – pour but, sur- tout s’ils ont été écrits par les esprits les plus ai- gus et pénétrants qui aient vécu.

Le baron de Montesquieu fut en vérité un voya- geur doué de toutes les qualités requises par Charton chez un voyageur19, comme le prouve le récit de son voyage en Italie, plein d’informations intéressantes et d’analyses pénétrantes: avant même de se mettre en route, il commença par écrire sous forme de lettres le voyage de deux Perses en Europe et en France en particulier20. Dans cette correspondance pseudo-épigraphique, Montesquieu décrivait les réactions des deux voyageurs, en plaçant la France et son époque devant le miroir de l’autoanalyse21. Après avoir composé ce chef-d’œuvre de sociologie appliquée avant la lettre et développé le sens critique du voyageur, Montesquieu observa et décrivit l’Ita- lie qu’il visita jusqu’à Naples avec la même acui- té sans pitié. Cela avec une rare indépendance, qui lui venait non seulement de ce qu’il était l’un des esprits les plus aigus qui furent, mais aussi parce qu’il était son propre patron: contrairement

à la plupart des voyageurs de son temps, il ne payait pas son tribut à la mode du grand tour et il n’était pas envoyé par l’une ou l’autre puissance du temps en mission d’exploration22.

Le voyagiste

Aussi, en étudiant les textes des voyageurs, il faudra se poser les bonnes questions, s’interroger sur la personnalité de ceux qui écrivent, sur leurs buts et leurs moyens, avant de se tourner vers les récits eux-mêmes et les informations qu’ils contiennent. Cela paraît évident, toutefois, trop souvent, on finit, par hâte ou pour d’autres bonnes raisons, par faire juste le contraire, en acceptant les descriptions à leur valeur faciale. Replacer le voyageur dans son contexte, ainsi que le voyage, est tout aussi important que de l’ajouter à notre récolte de sources sur Crotone. En faisant un peu ce que fait aujourd’hui le voyagiste, fin psycho- logue, sans troubler la paresse mentale de celui qu’il a en face de lui, habitué à ne pas se fatiguer et à voyager dans le seul but de voyager.

Les conditions désirables pour voyager

Les conditions désirables pour voyager au loin, et avec profit, sont la jeunesse, la force physique, l’éner- gie morale, la fortune, d’utiles recommandations, une instruction solide et variée. Il a suffi à plus d’un voyageur de quelques-uns de ces avantages pour rendre de grands services et devenir célèbre: Héro- dote les possédait tous23.

De nos jours tout cela est devenu bien superflu pour voyager, mais ces qualités et conditions ont gardé toute leur valeur au début du XIXe siècle, comme l’ont montré les communications au cours du colloque. Et sans doute encore à l’époque où Charton écrit, dans le cas de voyages particuliers ou d’exploration.

19 Voir infra. Comme son lointain prédécesseur Héro- dote (casson 1974, p. 97-98).

20 Les lettres persanes datent de 1721. Montesquieu voyagea ensuite entre 1728 et 1729. Il rédigea De l’esprit des lois de 1731 à 1748, année de la publica-

tion (voir montesquieu 19732, Chronologie et ibid., Voyage de Gratz à La Haye, passim).

21 orlanDo 1980.

22 Voir Broc 1972; De seta 1992; BlacK 1992; grano 2006; BertranD 2008.

23 charton 1861, p. 7.

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