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FLASHur... Le Diplôme d Etat Ambulancier

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Academic year: 2022

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Ressources sur l’emploi, la formation et les métiers

Le Diplôme d’Etat

Ambulancier

FLASH ur...

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DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008

DE Ambulancier

Etat des lieux en Basse-Normandie

Introduction : Origine et objet de la demande

A la recherche d'éléments d'informations lui permettant de se prononcer sur le nombre de places à ouvrir pour le Diplôme d’Etat Ambulanciers en Basse- Normandie face aux besoins croissants de la profession, la cellule PRDFP du Conseil Régional de Basse-Normandie a confié à l'ERREFOM la réalisation d'une Etude Flash.

La demande du Conseil Régional de Basse-Normandie porte sur les questions suivantes : comment définir une offre de formation qui réponde aux besoins des professionnels, notamment du secteur privé.

Faut-il augmenter le nombre de formés à plus de 100 comme actuellement ?

Quelle répartition territoriale de l'offre serait la plus judicieuse, que l'on augmente ou pas le nombre de formés?

Personnes rencontrées : Mr Pierre Pham,

Adjoint à la direction, Institut de Formation des Ambulanciers du CHU de Caen

Mr Michel Lecousin,

Directeur, Urgences Ambulances, Montchauvet ; Vice-président du Syndicat départemental des ambulan- ciers privés, Administrateur de la Fédération nationale des ambulanciers privés

Mme François,

Directrice, Normandy Ambulances, Argences

Mr Jacky Douchin,

Ambulances du Chemin Vert, Authie ; Représentant de la Chambre Nationale des Services Ambulanciers

Mr Mandard,

Responsable logistique au CHU de Caen

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2

DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008

DE Ambulancier

Etat des lieux en Basse-Normandie

Le métier d’ambulancier

La formation

Le diplôme d’état d’ambulancier

L’attestation de formation d’auxiliaire ambulancier Le public de la formation DEA à l’IFA du CHU de Caen 9

11 12

Avis et besoins de la profession

Les besoins de la profession

L’avis des professionnels sur la mise en place des nouvelles formations

14 15

L’emploi

Les entreprises Les salariés

La fonction publique hospitalière Le marché de l’emploi

3 4 6 7

03

08

09

14

(4)

3

DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008

L’emploi

LES ENTREPRISES

01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 01/01/2006 01/01/2007

Etab. Ambulanciers 147 148 144 143 145 140

Le nombre d'établissements dans le secteur connaît une légère baisse depuis plusieurs années.

Sur les 140 établissements aucun ne dispose de plus de 50 salariés, 82 ont entre 1 et 9 sala- riés (58,6%) et 58 ont entre 10 et 49 salariés (41,4%). Les entreprises sont ainsi pour la majorité de petite taille.

Ils sont répartis de manière relativement homo- gène sur le territoire bas-normand, même si le département de la Manche comptabilise le plus grand nombre d'établissements : 44 dans le Calvados, 56 dans la Manche et 40 dans l'Orne.

A u 1er janvier 2006, on recense 4.887 établissements assurant le transport privé, ce qui

représente un effectif de 46.201 salariés au niveau de la France.

Au niveau national Au niveau régional

Au 1erjanvier 2006 : 145 établis- sements

Au 1erjanvier 2007 : 140 établis- sements, soit, 19% de l'ensem-

ble des établissements du trans- port en Basse-Normandie.

Source : Tableau de bord AFT-IFTIM, 2007

Evolution des établissements depuis 5 ans

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La culture - ERREFOM - 2008

LES SALARIÉS

01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 01/01/2006 01/01/2007

Personnel Etab.

Ambulanciers 1.091 1.208 1.270 1.319 1.378 1.466

Création de poste

chaque année - 117 62 49 59 88

Source : Tableau de bord AFT-IFTIM, 2007

Evolution des effectifs depuis 5 ans

Contrairement au nombre d'établissements, le nombre de salariés dans le secteur ambulan- cier a fortement augmenté ces 5 dernières années. Le nombre de salariés a progressé de 34,4% entre 2002 et 2007. Ainsi, 375 postes ont été créés entre 2002 et 2007.

70% de ces salariés sont concentrés dans les entreprises de 10 à 49 salariés.

Les salariés sont davantage présents dans les départements de la Manche et du Calvados : 34,4% dans le Calvados, 38,9% dans la Manche et 26,7% dans l'Orne.

95,2% de l'ensemble des salariés de la profes- sion sont dans la catégorie des employés. Il n'existe aucun agent de maîtrise dans ce sec- teur.

25 et - 26-30 31-35 36-40 41-45 46-50 51-55 56 et +

Personnel Etab.

Ambulanciers 13,1% 17,7% 15,1% 16% 17,7% 7,1% 7,8% 5,5%

Source : Tableau de bord AFT-IFTIM, 2007

Répartition des effectifs par âge et sexe

On constate une proportion importante des jeu- nes dans le transport sanitaire : 62% des sala- riés du secteur ont moins de 40 ans.

Cependant, plus d'un salarié sur 10 a plus de 50 ans.

La répartition hommes/femmes est assez équi- librée dans ce secteur contrairement à l'en- semble des secteurs du transport. Les salariés du secteur ambulancier sont à 58% des hom- mes. Ce pourcentage reste le même pour les conducteurs de cette profession.

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5

La culture - ERREFOM - 2008

Direction Gestion Exploitation Conduite Interprofessionnel Total

Personnel Etab. 59 13 3 1.316 76 1.466

Ambulanciers 4,0% 0,9% 0,2% 89,8% 5,2% 100,0%

Source : Tableau de bord AFT-IFTIM, 2007

Répartition des effectifs par famille professionnelle

Près de 90% des salariés du secteur sont affectés à des postes de conduite.

Le nombre de conducteurs a très fortement augmenté depuis 2002 comme l'ensemble des salariés de ce secteur, soit une hausse de 36,4% (351 emplois créés entre 2002 à 2007 sur les 375 créés au total dans ce secteur). 40% des personnels roulants sont des femmes.

La profession crée en moyenne 70 postes de professionnels roulants chaque année.

01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 01/01/2006 01/01/2007

Personnels

roulants 965 1.029 1.115 1.180 1.251 1.316

Création de poste

chaque année - 64 86 65 71 65

Source : Tableau de bord AFT-IFTIM, 2007

Evolution du nombre de personnels roulants dans les entreprises d'ambulanciers

Près de 90% des salariés du secteur sont à temps complet.

Les contrats à temps partiel concernent davan- tage les femmes.

Type de contrats de travail

< 1 an 1à 3 ans 4à 10 ans Plus de 10 ans

Ambulanciers 11,4% 31% 45,1% 12,6%

Source : Tableau de bord AFT-IFTIM, 2007

Turn-over dans la profession

Près de 60% des salariés du secteur sont en poste depuis plus de 4 ans. Néanmoins, le turn-over reste relativement élevé dans le sec- teur des ambulances.

Le taux de rotation est estimé à 10%.

A l'inverse, dans le secteur public, le turn-over reste très faible. Cela s'explique par des salai- res plus élevés que dans le privé, un confort de travail (35 heures), des équipes conséquen- tes… Néanmoins, aucun élément chiffré ne nous a été fourni.

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La culture - ERREFOM - 2008

LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIÈRE

CCA 44 7 3 6 8 8 76

AFPS/BNS/BNPS 12 7 10 9 6 7 51

Total 56 14 13 15 14 15 127

Source : DDASS du Calvados

Le département du Calvados

Les départements de la Manche et de l'Orne CHU de Caen

Centre hospitalier

général Robert Bisson

Centre hospitalier Pont-l'Evêque

Centre Hospitalier

Général de Falaise

Centre Hospitalier Général de Bayeux

Centre hospitalier

de Vire

Total

*AFPS : Attestation de Formation aux Premiers Secours

**BNS : Brevet National de Secourisme

***BNPS : Brevet National des Premiers Secours

Les ambulanciers diplômés CCA (Certificat de Capacité d’Ambulancier) sont plus nombreux dans le personnel ambulancier des hôpitaux du Calvados que le nombre de diplômés AFPS*/BNS**/BNPS***.

Pour les deux autres départements, il semble difficile d'obtenir des chiffres fiables. Ainsi, avec la DRASS, nous avons tenté d'estimer le nombre d'ambulanciers et d'auxiliaires ambu- lanciers, soit :

Manche:

Saint Lo: 5,3 ambulanciers "supposés"

Cherbourg: 9 Coutances: 5,3

Avranches-Granville: 9,4 Pontorson: 4,7

Saint Hilaire du Harcouët: 2,5

Orne:

Argentan: 3,5 L'Aigle: 5

Mortagne au Perche: 4 Flers: 5,5

Alençon: 6,6

La Ferté Macé-Domfront: 2,4

Soit, un total estimé pour la Manche et l'Orne, respectivement de 35,7 et 27 ambulanciers par département (soit 63 ambulanciers pour ces deux départements).

Ainsi, la Basse-Normandie compterait 190 ambulanciers et auxiliaires ambulanciers dans le secteur public.

Cela s'ajoute les 1.316 ambu- lanciers et auxiliaires ambu- lanciers du secteur privé.

Soit, un total estimé à 1.506 en Basse-Normandie (privé et public).

Parmi ces 127 personnels ambulanciers de la fonction publique hospitalière, 109 sont des hommes et seulement 18 sont des femmes. Ce déséqui- libre s'explique en partie par le fait que pour postuler au concours de la FPH, les ambulanciers doivent disposer du permis poids lourd davantage détenu par des hommes.

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La culture - ERREFOM - 2008

LE MARCHÉ DE L'EMPLOI

Calvados Manche

Orne Basse- Normandie

16 3 6 25

43 22 19 84

5 6 2 13

5 6 1 12

22 20 7 49

1 2 2 5

182 122 88 392

52 30 27 109

22 26 34 82

2 2 1 5

76 58 62 196 moins de

25 ans

Homme

DEFM cat1 par sexe et âge fin décembre 2007 Femme 25 - 49

ans

50 ans et +

moins de 25 ans

25 - 49 ans

50 ans et +

DEE cat1 2007

A

OEE par type 2007

B C Total

Source : DRTEFP de Basse-Normandie DEFM : Demandeurs d'Emploi en Fin de Mois (stock) ; DEE : Demandeurs d'Emploi Enregistrés (flux)

60% des promesses d'embauches dans ce secteur seraient en CDI (source : tableau de bord AFT- IFTIM).

Ambulanciers : code ROME 43111 (Conducteur de transports de particuliers)

Offres et demandes d'emploi en 2007 pour le métier d'ambulancier

Ce secteur ne semble pas rencontrer de diffi- cultés de recrutement à travers ces chiffres.

Cependant, en rencontrant les professionnels du secteur, ils nous informent que l'ANPE dis- pose d'une part importante de demandeurs d'emplois souhaitant accéder aux métiers d'ambulanciers et/ou d'auxiliaire ambulancier dans ses fichiers n'ayant pas les diplômes requis et obligatoires pour exercer ce métier.

Ainsi, d'après les professionnels des difficultés existent et persistent depuis plusieurs années dans le secteur, même si le fichier ANPE dispo- sent d'un nombre conséquent de demandeurs d'emploi.

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8

DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008

Le métier d’ambulancier

Il existe le conducteur ambulancier titulaire du Brevet National de Secourisme (BNS), du Brevet National des Premiers Secours (BNPS) ou de l'Attestation de Formation aux Premiers Secours (AFPS). Il peut conduire le véhicule sanitaire léger VSL ou être le second membre de l'équipage d'une ambulance. A partir du 1er janvier 2010, il serait obligé de détenir l'Attestation de formation d'Auxiliaire Ambulancier.

Il existe le conducteur ambulancier, titulaire du Certificat de Capacité d'Ambulancier (CCA) ou du Diplôme d'Etat d'Ambulancier (DEA). Il est obligatoirement présent dans l'équipage de l'ambulance et peut conduire le VSL.

La profession d'ambulancier s'exerce dans le secteur privé commercial (entreprises de trans- port sanitaire), éventuellement associatif (la Croix Rouge par exemple), mais aussi dans le secteur public hospitalier.

Le métier d'ambulancier dans la fonction publi- que hospitalière est accessible par concours sur titre. Pour postuler la personne doit être titulaire d'un permis B depuis plus de deux ans, disposer d'une attestation préfectorale d'apti- tude à la conduite d'ambulance après examen médical spécifique, être titulaire d'un permis C ou D et disposer du CCA ou DEA.

Les rémunérations des ambulanciers sont comprises entre 1.400 euros brut par mois, pri- mes et indemnités non comprises, en début de carrière, et 2.500 euros en fin de carrière.

L'ambulancier effectue le transport des mala- des, blessés avec des véhicules sanitaires conformément aux dispositions réglementaires et/ou assure la surveillance de la personne pendant le transport.

L'emploi comporte les opérations suivantes : La conduite des véhicules sanitaires Le relevage, le brancardage, le portage, la mise en condition des patients, l'accom- pagnement de personnes à mobilité réduite La facturation, l'encaissement, l'établis- sement de dossiers administratifs dans le cadre de la subrogation

Le maintien en ordre de marche et l'en- tretien du matériel de la cellule sanitaire, la désinfection du véhicule et du matériel La vérification et le maintien en ordre de fonctionnement des moyens de communi- cation à sa disposition

La vérification de la présence dans le véhicule des documents réglementaires La vérification du bon état de marche du véhicule et du matériel sanitaire

La rédaction de la feuille de route

(10)

9

DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008

La formation

Deux centres de formation préparant au métier d'ambulancier existent en région :

L'AFT-IFTIM a été créée en 1957 par l'Union des Fédérations de Transport dis- pose d'un Centre de Formation des Transports Sanitaires.

L'Institut de Formation d'Ambulanciers (IFA) rattaché au Centre Hospitalier Universitaire de Caen assure la formation d'élèves en vu d'obtenir le diplôme d'ambu- lancier et la formation en vue de l'obtention de l'attestation d'auxiliaire ambulancier.

Le Diplôme d'Etat d'Ambulancier remplace le Certificat de Capacité d'Ambulancier qui était une formation de 15 semaines 24 demi-jour- nées de stage hospitalier, ainsi que de 26 demi-journées de stage entreprise.

La formation DEA se déroule sur 18 semaines de 35 heures, soit un total de 630 heures d'en- seignement réparties en :

455 heures d'enseignement théorique 175 heures de stage : une semaine en entreprise de moyen séjour, une semaine en service d'urgence, une semaine en SAMU ou SMUR, deux semaines dans une entreprise agréée par la DRASS.

Les enseignements théoriques et cliniques sont dispatchés en 8 modules correspondant à l'acquisition de huit compétences du diplôme.

L'accès à la formation préparant au diplôme d'ambulancier se fait aussi bien par la forma- tion initiale, par la formation continue que par la formation en alternance par la voie des contrats de professionnalisation et des contrats d'apprentissage.

Cette formation est payante, soit plus de 1.500 euros pris en charge par le Conseil Régional pour la formation initiale et les demandeurs d'emploi et l'OPCA pour les salariés, sinon par autofinancement pour les autres.

L'admission à la formation DEA oblige la réali- sation d'un stage de découverte de 140 heures (pour les candidats ayant satisfaits les épreu- ves d'admissibilité). Or, les personnes n'étant encore admises dans la formation ne peuvent obtenir de convention de stage par l'organisme de formation. Les fédérations et syndicats d'ambulanciers ne peuvent pas prendre de sta- giaires sans convention. Ainsi, un flou juridique existe actuellement autour de ce stage.

A ce jour, la réponse du Ministère consiste à proposer des conventions de stage non pas tri- partites mais bipartites liant seulement le can- didat à la formation à l'employeur potentiel avec une extension de la responsabilité civile durant la période de stage. Les entreprises ambulanciers acceptant actuellement des sta- giaires prennent alors un risque en cas de maladresse d'un stagiaire envers un malade.

Mais ils jouent le jeu par nécessité. La DRASS cependant va tenter de se rapprocher de la DRTEFP, afin de trouver une solution qui soit juridiquement adaptée à la profession. D'autres pistes peuvent être envisagées notamment avec la Mission Locale et l'ANPE sur leurs dis- positifs de stages de courte durée. La généra- lisation des contrats de professionnalisation est également une des solutions pour contour- ner ce problème.

DIPLÔME D'ETAT D'AMBULANCIER

Déroulement de la formation

Le stage « découverte »

(11)

Compétence 1 : Assurer les gestes de pre- miers secours adaptés à l'âge du patient (3 semaines en centre et 2 semaines en stage cli- nique)

Compétence 2: Apprécier l'état clinique d'une personne (2 semaines en centre et 1 semaine en stage clinique)

Compétence 3: Hygiène / Prévenir la transmis- sion d'infection (1 semaine en centre) Compétence 4: Utiliser les techniques préven- tives de manutention et les règles de sécurité pour l'installation et la mobilisation des person- nes (2 semaines en centre et 1 semaine en stage clinique)

Compétence 5 : Etablir une communication adaptée à la personne et à son entourage (2 semaines en centre)

Compétence 6: Assurer la sécurité du trans- port sanitaire : malade, véhicule, conduite (1 semaine en centre et 1 semaine en stage clini- que)

Compétence 7 : Rechercher, traiter et trans- mettre les informations pour assurer la conti- nuité des soins et assurer la gestion adminis- tratives du dossier (1 semaine en centre) Compétence 8 : Respecter les règles et valeurs de la profession (1 semaine en centre)

Contenu de la formation Les lieux de formation

10

DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008 L'IFA du CHU de Caenpeut accueillir 20 élè- ves par promotion à raison de deux promotions par an par voie scolaire uniquement.

1èresession septembre 2007 : 20 élèves, âgés de 21 à 49 ans (moyenne de 29 ans).

2èmesession janvier 2008 : 26 élèves, âgés de 21 à 45 ans (moyenne de 32 ans).

3èmesession septembre 2008 : 28 élèves, âgés de 21 à 43 ans (moyenne de 29 ans).

L'AFT-IFTIM dispose, depuis l'année 2008, également d'un agrément pour trois sessions de 20 personnes chaque année, soit en Contrat de professionnalisation ou soit en

Période de professionnalisation. La formation est ainsi prise en charge par l'OPCA Transport.

La formation se déroule en alternance, soit une semaine de cours tous les mois sur 18 mois. A la rentrée 2008, elle va proposer 2 sessions : une à Vire de 18 personnes et une à Caen de 20 personnes. Pour l'année 2008, le nombre de contrats de professionnalisation est seule- ment de 15%. Ainsi, la plupart des personnes sont salariés. Les hommes sont majoritaires et l'âge moyen oscille entre 25 et 35 ans. Les futurs formés proviennent principalement du bassin de Vire et Caen, mais également de l'Orne, de la Manche et de la Seine-Maritime

Beaucoup de jeunes accèdent au métier d'am- bulancier comme un tremplin vers le secteur sanitaire et social. En effet, des passerelles existent entre le Diplôme d'Etat d'Ambulancier (18 semaines) et le Diplôme d'Etat d'Aide- Soignant (10 mois), soit 4 unités de formations sur 8 : le niveau de formation (niveau V) est le même mais cependant la même durée de for- mation diffère, ainsi que les stages. Ainsi, cer- taines compétences sont communes aux deux diplômes.

Beaucoup de diplômés DEA dispose même d'un bac +2 voire d'un bac +5, et ainsi quittent la profession rapidement après une expérience professionnelle dans le secteur sanitaire et social.

3 17

7 19

10 18

Les passerelles existantes

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11

DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008

L'ATTESTATION DE FORMATION D'AUXILIAIRE AMBULANCIER

L'Attestation de formation d'Auxiliaire Ambulancier est une formation nouvelle. Cette attestation s'obtient après 70 heures de forma- tion théorique uniquement, soit deux semai- nes. Aucun stage n'est proposé dans cette for- mation. Il n'est fait aucune sélection à l'entrée.

Les personnes obtiennent entre autres lors de leur formation l'AFGSU (Attestation de Formation aux Gestes et aux Soins d'Urgence) de niveau 2.

Actuellement l'IFA du CHU propose cette for- mation, à raison de deux promotions de 20 auxiliaires ambulanciers par an. Pour la 1ère session, seulement 4 personnes se sont inscri- tes.

L'AFT-IFTIM propose également cette forma- tion sur Caen, Vire et Cherbourg fin 2008. 16 personnes ont obtenu l'Attestation pour l'année 2008.

L'obligation de disposer de l'Attestation de for- mation Auxiliaire Ambulancier pour exercer le métier prendra effet à partir du 1er janvier 2010.

La formation proposée par l'IFA du CHU de Caen se répartie en 8 thèmes, soit 70 heures théoriques et pratiques :

1 :

Apprécier l'état clinique d'une personne 2 :

Assurer les gestes d'urgences adaptés à l'état du patient seul et en équipe 3 :

Hygiène / prévenir la transmission d'infection

4 :

Utiliser les techniques préventives de manutention et les règles de sécurité pour l'installation et la mobilisation des personnes

5 :

Etablir une communication adaptée à la personne et à son entourage 6 :

Assurer la sécurité du transport sanitaire 7 :

Rechercher, traiter et transmettre les informations pour assurer la continuité des soins et assurer la gestion administratives du dossier 8 :

Respecter les règles et valeurs de la profession

Contenu de la formation

(13)

12

La culture - ERREFOM - 2008

LE PUBLIC DE LA FORMATION DEA À L'IFA DU CHU DE CAEN

Diplôme

BEPC 6 - 3

CAP 12 8 11

BEP 11 6 9

BAC 35 16 29

BTS 3 3 3

DEUG 1 - -

Sans diplôme 19 13 23

CAP 4 6 6

BEP 4 1 3

SECONDE 1 0 0

BAC 4 5 3

BTS 0 1 1

Sans indication 6 0 10

Niveau d'étude atteint Nombre de

candidats inscrits

Session septembre 2007 92

1

ère

session janvier 2008 47

2

ème

session septembre 2008 82

Autres diplômes

Ingénieur : 1 CAFAS : 1

BTA : 1 (équivalent bac pro) Certificat de Formation G

ale

: 1

Auxiliaire puéricultrice : 1

Brevet d'Etat d'Educateur Sportif 1er degré : 1

Licence STAPS : 1 DUT Génie Electronique : 1

BEATEP : 1

Le profil des candidats postulant au diplôme DEA

Source : IFA du CHU de Caen

On constate une baisse du nombre de candidats pour la session n'ayant pas lieu en septembre.

(14)

13

La culture - ERREFOM - 2008

DEUG 0 0 0

BTS 0 0 2

DUT 0 0 0

BAC 8 9 8

BEP 1 5 3

CAP 3 2 1

BEPC 6 3 0

Diplômes

Diplômes

Financement

Promotion 2007

20 élèves

Promotion 1ère session 2008 26 élèves dont 17 en formation

complète, 2 redoublants 2007 et 7 redoublants de l'IFSI

de Cherbourg

Promotion 2ème session 2008 28 éléves dont 20 en formation complète, 2 redoublants 2007 et 6 élèves ayant débuté la formation à l'IFSI de Cherbourg

Conseil Régional 11 demandeurs d'emploi 13 demandeurs d'emploi

-

Employeur (OPCA Transport) 8 salariés 11 salariés

-

Autofinancement 1 demandeur d'emploi

(région HN)

2 redoublants demandeurs d'emploi en attente

2 redoublants en formation partielle

Autres

-

Maîtrise : 1 1 licence et 1 Brevet d'Etat

d'Educateur Sportif 1er degré

Sans 2 dont 1 niveau bac

et 1 niveau CAP

6 dont 3 niveau CAP,

2 niveau Bac et 1 niveau BEP 4 sans indication de niveau

Diplômés 18 diplômés

Sur les 17 étudiants en cursus complet, 15 obtiennent le diplôme,

2 nécessitent un complément de formation, 2 étudiants en complément de formation obtiennent

le diplôme, 5 étudiants de l'école de Cherbourg en complément de formation dans notre institut

obtiennent le diplôme

La formation débute en septembre 2008 Le profil des élèves des trois premières promotions DEA

Profil de la promotion

Source : IFAdu CHU de Caen

Les élèves n'ayant pas obtenu tous leurs modules, à savoir 8, disposent de 5 années pour les passer afin d'obtenir le Diplôme d'Etat d'Ambulancier.

Par ailleurs, certains n'ayant pas validé tous leurs modules travaillent néanmoins dans la profession en tant qu'auxiliaire ambulancier.

Ainsi, il est difficile de mesurer le taux d'échec dans cette formation.

(15)

14

DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008

Besoins et avis de la profession

La profession crée en moyenne 70 postes de professionnels roulants chaque année.

A cela, viennent s'ajouter les embauches desti- nées à compenser le turn-over élevé dans la profession, estimé à 15% par an soit à 200 embauches pour 2008.

Ainsi, les besoins annuels sont estimés à 270 postes pour l'année 2008. Ces besoins en per- sonnel concernent aussi bien les auxiliaires ambulanciers que les ambulanciers.

D'après les professionnels, l'effectif des per- sonnels roulants est composé de 60% d'ambu- lanciers et de 40% d'auxiliaires ambulancier, soit un besoin estimé à 160 ambulanciers et 110 auxiliaire ambulancier environ pour l'année 2008.

A ces 270 ambulanciers, s'ajoute les ambulan- ciers et auxiliaires ambulanciers du secteur public. Cependant, le turn-over dans le ce sec- teur est très faible. En effet, beaucoup d'ambu- lancier du privé souhaitent intégrer le secteur public. Et les créations de poste sont assez réduites du fait de l'externalisation constante de l'activité transport au sein des hôpitaux.

On compte 190 ambulanciers pour les trois départements, avec une prépondérance pour le Calvados.

Exemple du CHU de Caen :

Le CHU de Caen compte à lui seule 44 ambu- lanciers et 12 auxiliaires ambulanciers. Il exter- nalise 15% de son activité transport. On compte parmi ces ambulanciers seulement 5 femmes, en raison du permis C ou D obliga- toire pour postuler au concours. La moyenne d'âge est relativement élevée, soit environ 42 ans. Environ 10 personnes auront plus de 55 ans en 2009.

Les besoins dans le secteur public sont donc davantage dûs au vieillissement du personnel.

Le secteur public ne semble rencontrer aucune difficulté de recrutement contrairement au privé. En effet, le CHU de Caen rencontré dans le cadre de cette étude ne constate aucun problème de recrutement d'ambulancier.

Beaucoup de professionnels du secteur privé souhaitent exercer dans le public, où les condi- tions de travail y sont plus favorables.

Le turn-over étant beaucoup moins élevé dans le public que dans le privé, le secteur public a des besoins de recrutement relativement fai- ble. Le privé quant à lui a des besoins consé- quents et croissants chaque année.

Il faut également rappeler que les entreprises d'ambulances sont tenues de mettre deux per- sonnes diplômées par ambulance : un ambu- lancier DEA ou CCA et un Auxiliaire Ambulancier (l'Attestation d'ici le 1er janvier 2010 sera obligatoire).

Les professionnels du privé semble rencontrer d'importantes difficultés à trouver des diplômés CCA ou DEA en Basse-Normandie. Les besoins de personnels sont constants. Les ambulanciers recrutent chaque année en rai- son d'un turn-over très fort dans la profession (horaires décalés, salaires faibles…). De plus, la demande des patients croît sans cesse même si le chiffre d'affaires est en constante diminution dans la plupart des structures.

Cependant, le secteur privé orienté dans les services d'urgence est moins confronté à ces difficultés de recrutement. En effet, les ambu- lanciers-urgentistes se plaisent davantage dans leur métier que les ambulanciers condui- sant un VSL toute la journée.

Une augmentation tarifaire est prévue sur trois ans pour pallier à ce problème de rentabilité. Et une revalorisation des salaires sur trois ans est également prévue pour tenter de diminuer le turn-over. Cependant, pour se diriger vers ce métier, les professionnels affirment qu'on ne peut pas choisir ce métier par défaut, il faut avoir « la foi ».

LES BESOINS DE LA PROFESSION

Besoin dans le secteur privé

Besoin dans le secteur public

Turn-over et recrutement

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DE Ambulancier : Etat des lieux en Basse-Normandie - ERREFOM - 2008

L'AVIS DES PROFESSIONNELS SUR LA MISE EN PLACE DES NOUVELLES FORMATIONS

L'arrivée des deux nouvelles forma- tions

Le Diplôme d'Eta d'Ambulancier

L'ensemble des professionnels est satisfait de l'arrivée du DEA dans le paysage de la forma- tion. En effet, ce diplôme valorise la profession d'ambulancier. De plus, le contenu de cette for- mation semble répondre à leurs attentes tant en terme de contenu que de durée de forma- tion.

Ils déplorent cependant qu'une partie des for- més actuels au DEA soit des personnes déjà en postes dans une entreprise, même si cela est nécessaire. Ainsi, une fois formées, elles réintègrent leurs structures et donc ne permet pas de nouvelles embauches.

Le passage de 40 à 100 formés par année au DEA semble les satisfaire, vu les difficultés ren- contrées par la profession depuis plusieurs années.

Dès la rentrée de septembre 2008, de nou- veaux formés vont voir le jour à l'AFT-IFTIM et ainsi pallier pour tout ou partie au manque de personnel du secteur des ambulanciers.

Les professionnels attendent ces trois nouvel- les sessions avec impatience.

L'Attestation d'Auxiliaire Ambulancier L'arrivée de l'Attestation de formation d'Auxiliaire Ambulancier quant à elle ne semble pas faire l'unanimité chez les professionnels du privé. En effet, avant pour devenir auxiliaire ambulancier, il suffisait de disposer du BNS. Or

dorénavant, il est obligatoire de suivre une for- mation de 70 heures que les professionnels jugent trop longue et onéreuse. En effet, pour des besoins ponctuels et urgents, les direc- teurs de structure ne peuvent le plus souvent pas attendre quinze jours avant de recruter quelqu'un.

Cependant, d'autres professionnels du secteur privé approuvent cette nouvelle formation, qui valorise la profession et qui permet à ces per- sonnes de disposer d'un bagage plus consé- quent que le BNS.

Le secteur public, quant à lui, semble plus favorable à la création de cette nouvelle Attestation de formation d'Auxiliaire Ambulancier. Ils pensent qu'elle permettra à des jeunes indécis de disposer d'une première expérience professionnelle avec quelques bases para médicales. Ensuite, si le métier leur plaît, ils auront ainsi déjà fait leur stage « découverte » de 140 heures, obligatoire avant l'entrée en formation DEA.

Un bémol, cette Attestation n'attire que très peu de personnes, en raison de son coût réel et de sa méconnaissance de la part des jeunes et des demandeurs d'emploi.

Ainsi, les professionnels préconisent de ne pas former davantage de DEA dans un premier temps, mais plutôt de former des auxiliaires ambulanciers puisque beaucoup de personnes viennent dans cette formation sans la connaî- tre et quittent ainsi le secteur rapidement.

Par ailleurs, les jeunes postulants au DEA sont relativement mobiles contrairement à d'autres formations de niveau V. La plupart sont des personnes aimant la conduite et ainsi ne sont aucunement effrayées à l'idée de disposer d'un centre de formation à 50 voire 100 kilomètres de chez eux.

Pour les professionnels rencontrés, il n'est donc pas nécessaire d'ouvrir une formation DEA dans le département de l'Orne.

Les besoins en termes de formés

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