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Systèmes d’Euler pour les tours de courbes de Shimura

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Academic year: 2022

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(1)

DE SHIMURA

par

OlivierFouquet

Résumé. Soit

F

unorpsdenombrestotalementréel.Nousonstruisons danse quisuit unefamille analytique

T

dereprésentations

p

-adiquesordi-

nairesdugroupedeGalois

Gal( ¯ F /F )

àpartirdelaohomologieétaledetours

deourbesdeShimuraquaternioniques.Nousonstruisonsensuiteunsystème

delassesdeohomologieéquivariantessousl'ationdel'algèbredeHekeet

des groupesde Galois d'extensions diédrales de

F

bien hoisies. Cesystème

induitun systèmed'Eulerpour

T

ettoutessesspéialisations,don enpar- tiulier pourles représentations

p

-adiquesassoiéesauxformesautomorphes quaternioniquesdepoidssupérieursà2.

Abstrat. Let

F

be a totally real eld. From the étale ohomology of

towersofShimuraurves,wemanufatureananalytifamily

T

ofordinary

p

-

adirepresentationoftheGaloisgroup

Gal( ¯ F /F )

. Wethenonstrutasystem

ofohomologylassesequivariantundertheationoftheHekealgebraandof

theGaloisgroupsofwell-hosendiedralextensionsof

F

. Thissystemindues

an Euler system for

T

and all its speializations, and inpartiular for the Galois representationsattahedtoquaternioniautomorphiformsof weight

greaterthan2.

1. Introdution

1.1. Motivation. Soit

X

un shéma projetif lisse sur un orps de

nombres

K

. À

X

et un entier

n

est onjeturalement assoié un motif

M = h i (X)(n)

qui interviendra ii par ses réalisations ohomologiques étale, deBettietdedeRhamainsiquepar lesstruturessupplémentairesetisomor-

phismes de omparaisons aérents. Soit

p

un nombre premier. La réalisation étale

M p

de

M

est une représentation du groupe de Galois absolu

G K

de

Classiation mathématiquepar sujets (2000). 11R23,14G35,11F80,11 F33 .

Motslefs. Systémesd'Euler.CourbesdeShimura.ThéoriedeHida.

(2)

K

. Fixons un plongement de

K

dans

C

et un ensemble

S

ni de plaes

nies ontenant toutes les plaes de

K

au-dessus de

p

ettoutes les plaes de

mauvaise rédution de

M

. La fontion

L

omplexe partielle de

M p

est alors

déniepar leproduitinni :

L(M p , K, S, s) = Y

l / ∈ S

det K p (1 − Fr(l)X | M p I l )

En

l / ∈ S

,leshéma

X

abonnerédutiondonlefateur

det K p (1 − Fr(l)X | M p I p )

appartientà

K[X]

.Soit

L (M p , K, S)

letermeprinipaldudéveloppement de Taylor de

L(M p , K, S)

en

0

.

Lareformulationde [Kat93a℄et[FPR94℄desonjeturesde Bloh-Kato sur

lesvaleursspéiales desfontions

L

prédit l'existened'unedroite fondamen-

tale

∆(M)

dénieàpartirde laohomologie motiviquede

M

etde sonespae

tangent.Par onstrution,la droite fondamentale

∆(M) ⊗ K C

est anonique-

mentisomorpheà

C

.Enpartiulier, le

C

-espaevetoriel

∆(M) ⊗ K C

ontient

L (M p , K, S)

.C'estuneonjetureprofondede[Del79℄et[Be84℄quelapré-

image des valeurs spéiales dans

∆(M ) ⊗ K C

provient en fait d'un élément

ζ M (K, S)

de

∆(M)

.Lesonjeturesde Bloh-Katoprédisentalorsquel'image

de

ζ M (K, S)

dans

∆(M ) ⊗ K K p

engendreunestrutureentièredansunertain

omplexede ohomologie à supportompat.

Supposons maintenant que

M

soit muni d'une ation supplémentaire d'une

Q

-algèbresemi-simpleommutative

A

,ouenoreque

M

estàoeientsdans

A

.Laphilosophie desonjetureséquivariantessurles nombresde Tamagawa

préditquelaonstrutionpréédentede

ζ M (K, S)

estéquivariante,equisigni- e enpartiulier que les

ζ M (K, S)

vérient desrelations de systèmes d'Euler.

Supposons par ailleursque la représentation résiduelle de

M p

est absolument

irrédutible.La théorie de la déformation de [Maz89℄implique alors que

M p

estunespéialisationd'unereprésentationgaloisienneuniverselle

M univ

àoef-

ientsdansunanneau universeldedéformation

R univ

.Sil'onserestreint aux

déformation vériant ertaines onditions, il est souvent possible d'identier

l'anneau

R univ

aveunanneau

T

dont

A

estunespéialisation.Danseas,le systèmedes

{ ζ M n (K, S) }

pour

M n

dansunsous-ensemblebienhoisidedéfor- mationsde

M

donne naissaneà un systèmeéquivariant pour ladéformation universelle

M univ

.

Conjeturalement, il est don possible sous ertaines hypothèses d'assoier à

une représentation galoisienne géométrique

M

des systèmes d'éléments spé-

iauxéquivariantsreliésauxvaleursspéialesdesfontions

L

et quis'étendent

en unsystème spéialéquivariant pour ertaines déformations universelles de

M

.

1.2. Exemples fondamentaux. Les onjetures évoquées i-dessusa-

quièrent unsens très onret danslesexempleslassiquessuivants.

(3)

1.2.1. Théorie d'Iwasawa lassique. Soit

M

le motif

Q (1)

et

p

un

nombre premier impair. Pour

L

un extension abélienne de

Q

, soit

X L = Q (1) × Spec Q Spec L

et

M L

lemotif assoié.Le motif

M L

estmunid'uneation

de

Q [Gal(L/ Q )]

.La réalisation étale de

M L

en

p

est lareprésentation

lim ←− n µ p n ( ¯ L) ⊗ Z Q

qui est de dimension 1, don absolument irrédutible, et admet la struture

entière

T L = lim

←− n µ p n ( ¯ L)

Supposons

L

totalement réelle et non-ramiée en dehors de

S

. Il est montré

dans[Kat93a, Kat93b℄5.14 et 3.3.5 respetivement (voir aussi [BG03℄5.1

et [Fla04℄ théorème 5.9) que l'image de

ζ(L, S )

dans

H et 1 (Spec[ Z , 1/S], T L )

s'identie ave l'image d'unités ylotomiques bien hoisies. Dans e as, la

propriétéd'équivariane des

ζ(L, S)

setraduit par lefaitque lesunités ylo-

tomiquesforment un systèmed'Euler au sensde [Rub00, Kat04℄.

Soit

Q ∞ / Q

la

Z p

-extensionylotomiquede

Q

et

Λ

l'anneau

Z p [[Gal( Q ∞ / Q )]]

.

Ladéformation universelle de

T

est le

Λ

-module

T ⊗ Z p Λ

. Il estonnu quele

systèmed'Euler desunités ylotomiques s'étenden un systèmed'Euler pour

T ⊗ Z p Λ

.

1.2.2. Toursdeourbesmodulaires. Soit

M

lemotifd'uneformemodulaire

f ∈ S 21 (N p s 0 ), χ)

propre, nouvelle etordinaire en

p

.Laréalisation étale de

M p

peuts'érire souslaforme

H et 1 (X 1 (N p s 0 ) × Q Q ¯ , Q ¯ p ) m

pour

m

un idéal maximal de l'algèbre de Heke

h ord (N p s 0 )

. Supposons que

lareprésentation résiduelle

ρ ¯ f

est une représentation absolument irrédutible de

Gal( ¯ Q / Q )

. Pour

s

plus grand que

s 0

, soit

M s

le motif modulaire dont la

réalisationétale est

H et 1 (X 1 (N p s ) × Q Q ¯ , Q ¯ p ) m

Les motifs

M s

sont munis d'une ation de la limite inverse

h ord (N p )

en

s

des algèbres de Heke ordinaires. Les éléments

ζ s ( Q , S)

assoiés à

M s

sont

onstruitsdans[Kat04℄etvérientlarelationd'équivarianevouluesousl'a-

tion de

h ord (N p )

: la projetion de

ζ s ′ ( Q , S)

dans

∆(M s )

induite par la

projetionde

X 1 (N p s )

sur

X 1 (N p s )

estégaleà

ζ s ( Q , S)

.Éventuellementsous quelqueshypothèsestehniques de théorie de déformation, l'anneau de défor-

mationuniverselle ordinaire de

M p

s'identie à

h ord (N p )

, voir par exemple

[Wil95℄ et [SW01℄, si bien que le système des

ζ s ( Q , S)

dénit un système

d'Euler pour ladéformation universelle ordinairede

M p

.

(4)

ourbedeShimura. Soit

X

unourbe deShimura quaternionique surunorps de nombre totalement réel

F

et

M p

laréalisation étale dumotif assoiépour

p

un nombre premier impair. Nous onstruisons une déformation ordinaire

de

M

à partir de tours de ourbes au-dessus de

X

. Nous montrons ensuite

que ertains points CM bien hoisis dans ette tour de ourbes fournissent

des lasses de ohomologie vériant les propriétés d'équivariane souhaitées

sous l'ation de l'algèbre de Heke et sous l'ation de

Gal(L/K )

K

est

une extension totalement omplexe de

F

et

L

une extension abélienne de

K

diédralesur

F

.Enpartiulier,nousonstruisonsainsiunsystèmed'Eulerpour ladéformationuniverselleordinairede

M p

.Enspéialisantesystèmed'Euler, nousobtenons ainsidessystèmesd'Euler pourlesreprésentationsgaloisiennes

assoiées aux formes automorphes ordinaires de poids supèrieur à 2, e qui

réaliseunegénéralisationommunedusystèmed'Euleronstruitdans[Nek04℄

etdes résultatsde [How07℄.

2. Tours de ourbes de Shimura

2.1. Notations. Pour

K

un orps de nombres ou une extension nie de

Q l

,nousnotons

G K

legroupedeGaloisabsolude

K

.Soit

p

unnombrepremier

impairet

O

l'anneau desentiersd'une extension niede

Q p

.Soit

F

un orps

denombrestotalement réeldedegré

d

.Soit

τ 1

l'une desesplaes innies.Soit

S B

unensemble nideplaes non-arhimédiennes de

F

tel que:

| S B | ≡ d − 1 (mod 2)

Soit

Ram(B) = { τ j | j 6 = 1 } ∪ S B

et

B

l'unique algèbre de quaternions sur

F

dont l'ensemble de ramiation est exatement

Ram(B)

. Soit

G

le groupe

rédutif sur

Q

tel que

G( Q ) = B ×

et soit

Z

son entre. Soit

A f

l'anneau

desadèles niesde

Q

.Pour

U

unsous-groupe ompat ouvert de

G( A f )

,soit

X(U )

la ourbede Shimura telleque:

X(U )( C ) = G( Q ) \ ( C − R × G( A f )/U )

Si

F

estégalà

Q

et

B

est

M 2 ( Q )

,nousnotonsenore

X(U )

laompatiation lissede

X(U )

,si bienquelaourbe

X(U )

esttoujours supposée ompate.

Si

U

et

U

sont des sous-groupes ompats ouverts de

G( A f )

susamment

petitsettels que

U ⊂ U

,il existe uneappliation plate nienaturelle :

X(U ) −→ X(U )

(5)

Enpartiulier, si

g ∈ G( A f )

,lesous-groupe

U ∩ gU g 1

estinlusdans

U

don

ilexiste undiagramme

X(U ∩ gU g 1 ) [ · g] //

X(g 1 U g ∩ U )

X(U ) _ _ _ _ T _ (g) _ _ _ _ _ // X(U )

dénissant la orrespondane de Heke

T(g)

. Un élément

a

de

A f

peut être

onsidéréommeun élément de

G( A f )

vial'isomorphisme

A f ∼

−→ Z (G( A f ))

et dénit don une orrespondane sur

X(U )

notée

< a >

. Cette ation se

fatoriseà travers ungroupe ni

G(U )

. Si

g ∈ G( A f )

vérie

g =

1 0 0 ̟ v

en

v

etestégale àl'identité horsde

v

,nousnotons

T (g) = T (v)

.L'algèbre de

Heke

h

estla

O

-algèbre engendrée par les

T (v)

et les

< a >

.

2.2. Tours deourbes deShimura. Considéronsmaintenant unetour

{ U (s) } s≥1

de sous-groupesompats ouverts de

G( A f )

.Supposonsque

U (s) v

soitindépendantde

s

en

v ∤ (p)

etque

U (s) v

tendeversl'identitéen

v | (p)

.Soit

X(s)

la ourbe

X(U (s))

et

M (s)

son premier groupe de ohomologie étale à

oeients dans

O

.Soit

G = lim

←− s G s = lim

←− s G(U (s))

Vu ommesous-algèbre de

End(M (s))

,l'algèbre

h

est une algèbre sur

O [[G]]

.

Sipour simplier noussupposonsque

U (s) v

est maximal en dehors de

(p)

et

que

U (s) v = { g ∈ GL 2 ( O F,v ) | g ≡ ∗ ∗

0 1

mod ̟ v s }

en

(p)

, nous voyons que

G/G tors

est isomorphe à

Z 1+δ p

δ

est le défaut de

laonjeturede Leopoldt. Ladualité dePoinaré induit un aouplement sur

H et 1 (X(s) × F F , ¯ O )

pour haqueniveau

s

.

< · , · > : H et 1 (X(s) × F , ¯ O ) × H et 1 (X(s) × F , ¯ O ) −→ O ( − 1)

Cetaouplement n'est pasompatible ave l'ation de l'algèbre de Heke, e

qui est déjà apparent dans le as lassique des ourbes modulaires

X 1 (N p s )

.

Soit

M

un

h[G F ]

-module

M

dont l'ation de

σ ∈ G F

sur

x ∈ M

est notée

σx

.Le

h[G F ]

-module

M < n >

estdéniégalà

M

entant que

h

-moduleettel

que

σ ∈ G F

agisse sur

x ∈ M < n >

par

< χ cyc (σ) >σx

.Soit

F [s]

le orps des

(6)

onstantesde

X(s)

dénidans[Del71℄.Leshéma

X(s) × F F [s]

estmunid'un

F[s]

-morphisme

W s

généralisant l'involution deFrike.

Lemme 2.1. Soit

M(s)

le groupe de ohomologie

H et 1 (X(s) × F F , ¯ O )

. La

dualité dePoinaré etl'involution deFrike

W s

dénissent un aouplement :

( · , · ) : M (s) × M (s) −→ O ( − 1)

(1)

(x, y) 7−→ < x, W s y >

Cet aouplement induit unisomorphisme de

h[G F ]

-modules :

α : M (s) −→ Hom O (M (s), O )( − 1)< − 1 >

Soit

e ord

le projeteur ordinaire de Hida. Par dénition, l'opérateur de Heke

T(p)

est inversible sur l'image de

e ord

.Soit

m

un idéal maximal de l'algèbre

semi-loale

h ord

.

M m ord = lim

←− s e ord m H et 1 (X(s) × F F , ¯ O )

Unepartiedelasubtilitédeetteonstrutionprovientdusensexatàdonner

àlalimite

lim

←− s

.Eneet, l'appliation de transitionnaturelle

X(s + 1)

π

X(s)

induit

π : H et 1 (X(s + 1) × F F , ¯ O ) −→ p N H et 1 (X(s) × F F , ¯ O )

pour uneertaine puissane

p N

de

p

.Lalimite inverse pour

π

estdon nulle.

Lalimite est don prise relativement à

X(s + 1)

π g

88

[ · g]

// X(s + 1) π // X(s)

pour

g =

1 0 0 ̟ v

en

v | p

. La projetion sur la partie ordinaire assure que ette onstrution a

bienunsens.

L'aouplementdulemme2.1estompatibleavelalimiteinverseen

s

etdéni

donunaouplement sur

M m ord

quifaitde edernier un

O [[G/G tors ]]

-module

réexif.Supposonsque

F

vérie laonjeturedeLeopoldt en

p

.Dans e as:

G/G tors −→ Z p

(7)

Lemodule

M m ord

estdonréexifderangnisurunanneau régulierde dimen-

sion2.Il estdon libre.

Remarque : Cet artilenetraitepourdesraisonsdebriévetéqueduasdes

struturesdeniveau

U (s)

detype :

U (s) v = { g ∈ GL 2 ( O F,v ) | g ≡ ∗ ∗

0 1

mod ̟ v s }

Leasd'unestruturedeniveaugénéraleseréduisantàl'identitéen

v

divisant

p

n'est passigniativement diérent. Dans e as plus général, la liberté de

M m ord

sur

O [[G/G tors ]]

sedémontreeninvoquantunthéorèmedeontrleexat,

voir[Fou07a℄pour unedémonstration.

2.3. Représentations galoisiennes assoiées à

M m ord

. La théorie de

Hidaimpliquequelareprésentation galoisienne

M m ord

interpole lesreprésenta- tions galoisiennes attahées à ertaines formes modulaires de Hilbert propres

ordinaires.Soit

Spec arith (h ord m ) ⊂ Spec(h ord m )

lesous-ensembledensedespoints arithmétiques de

Spec(h ord m )

. Soit

P ∈ Spec arith (h ord m )

un point arithmétique et

f P

laformeautomorphe quilui estassoié. Lareprésentation

(M m ord ) P / P (M m ord ) P

est isomorphe à lareprésentation galoisienne assoiée à une forme modulaire

deHilbertordinaire propre, voir parexemple [Hid88℄orollaire3.5. Soit

λ : h ord −→ h ord m

lemorphisme anonique assoié à

m

et

M m ord (s) = e ord m M (s)

.Soit

ρ ¯ m

la

G F

-

représentation résiduelleassoiée àl'idéal

m

.

Proposition 2.2. Supposonsque

ρ ¯ f

estabsolumentirrédutible.Supposons deplus l'une des deux onditions suivantes.

1. Il existe un niveau

s

tel que :

dim F e ord m H et 1 (X(S) × F F , ¯ O /̟)[m] = 2

Autrement dit,l'idéal

m

est de multipliité résiduelle 1.

2. L'entier

p

est plusgrand que 7. Soit

L = F(ζ p )

. La représentation

ρ ¯ m | G L

est absolument irrédutible. Soit

v

une plae nie au dessus de

p

. Alors

l'extension dénie par

ρ ¯ m | I v

n'est pas équivalente à :

0 −→ F −→ ρ ¯ m | I v −→ F ( − 1) −→ 0

Autrement dit,le type dedéformation de

ρ ¯ f

est minimal.

(8)

Alors

M m ord

est libre de rang2 sur

h ord m

qui est un anneaude Gorenstein. Sous l'hypothèse 2, l'anneau

h ord m

est d'intersetion omplète. De plus, la représen- tation

M m ord

est non-ramiée en dehors de

S B ∪ { v | p }

. Soit

v

une plae n'ap-

partenant pas à

S B ∪ { v | p }

. Soit

χ Γ

le aratère à valeurs dans

O [[G/G tors ]]

dénipar la omposition :

χ Γ : G F ։ Gal(F Q ∞ / Q ) −→ Z p ֒ → O [[G/G tors ]] ×

Il existe alors un aratère

ω

tel que la représentation

M m ord

vérie :

(2)

det(1 − X Fr(v) | M m ord ) = 1 − λ m (T (v))X + ω(Fr(v))χ Γ (Fr(v))N F/ Q ̟ v X 2

Démonstration. Sousl'hypothèse1,lelemme15.1de[Maz77℄,lethéorème

et la proposition 1.4.19 de [Car94℄ généralisés au ontexte des ourbes de

Shimura montrent que

M m ord

est libre de rang 2 sur

h ord m

et que

h ord m

est un

anneaudeGorenstein.Sousl'hypothèse2,lalibertéde

M m ord

etlefaitque

h ord m

soitd'intersetionomplète résultent du théorème1 de [Fuj99℄.

Pour obtenir l'assertion (2), ilsut d'établir un résultat omparable pour un

sous-ensemble Zariski dense de

Spec(h ord m )

. Pour le hoix

Spec arith (h ord m )

, il

s'agitalors du orollaire3.5de [Hid88℄.

Silearatère

ω

restreint à

G tors

estunarré,alors

ω

peuts'érire

ω = χ 2

.Le

aratère

χ Γ

estunarréar

p

estimpair.Soit

χ Γ 1/2

unhoixdearatère

dont le arré est égal à l'inverse de

χ Γ

. La représentation

T = M m ord (1) ⊗ χ −1 χ Γ 1/2

vérie :

T −→ Hom O [[G/G tors ]] ( T , O [[G/G tors ]])(1)

−→ ∼ Hom h ord

m ( T , Hom O [[G/G tors ]] (h ord m , O [[G/G tors ]]))

L'anneau

h ord m

estde Gorensteindon

T −→ Hom h ord

m ( T , h ord m )(1)

et la représentation

T

est don auto-duale. L'obstrution à e que

ω

soit

un arré provient de la

2

-torsion de

G

. Nous faisons l'hypothèse que ette onstrution estpossible.

Soit

v

unplae au-dessusde

p

.D'après[Wil88℄théorème2,le

G F v

-module

T

s'inséredansune suiteexate

0 −→ T v + −→ T −→ T v −→ 0

T v +

est un

h ord m

-module libre de rang 1 non-ramié. Autrement dit, la re-

présentation

T

estordinaire ausens de Greenberg.

(9)

3. Systèmes d'Euler pour

T

Iw

3.1. PointsCM dans la tour

X(s)

. Soit

K

une extensionquadratique totalement imaginaire de

F

seplongeant dans

B

par

q : K ֒ → B

Soit

q : A f (K) ֒ → G( A f )

leplongement idèliqueinduit.

Le demi-plan supérieur admet un unique point xe

z

sous l'ation du groupe

multipliatif de

K

. L'ensemble des points CM sur

X(s)

relatif à

K

est l'en-

semble

CM (X(s), K ) = { x = [z, b] ∈ X(s)( C ) | b ∈ G( A f ) }

D'après la loi de réiproité de Shimura, les points CM sont algébriques sur

desextensionsabéliennes de

K

diédrales sur

F

. Nousonsidérons une famille

depoints

x(c, s) ∈ X(s)(K ab )

danslatour

{ X(s) }

déritepar ladonnée d'un

point CMinitial

x = [z, b]

etdemodiations loalesde

x

assoiéesá unidéal

c

de

O F

premierà

Ram(B)

,leonduteurde

x(c, s)

,etàunentier

s

,leniveau

de

x(c, s)

. Lepoint

x(c, s)

estdénipar :

x(c, s) = [z, bb(c, s)]

Loalement, l'élément

b(c, s) ∈ G( A f )

est donnépar :

1. Endehors de

c(p)

,

b(c, s) v

estl'identité.

2. En

v | c

et

v ∤ (p)

:

b(c, s) v =

̟ v 0

0 1

3. En

v | (p)

,soit

t = ord v c

.

b(c, s) =

̟ s+t v 0

0 1

Ces pointsgénéralisent dansnotre ontexte lespointsde Heegner sur

X 0 (N )

.

L'ationde

Gal( ¯ K/K) ab

sur lafamille

x(c, s)

peut être dérite expliitement.

La propriété fondamentale des

x(c, s)

est la relation de distribution suivante liant l'ation galoisiennesur

x(c, s)

à l'ation del'algèbre deHeke.

Proposition 3.1. Soit

L

l'ensemble des produits d'unepuissane de

p

et

de premiers distints

O F

inertes dans

O K

, n'appartenant pas à

S B

et ne di-

visant pas un idéal dépendant de

x

et des éléments de torsion de

O K ×

(voir

[Fou07b℄proposition1.5.7ou[Nek04℄proposition2.10pourlesdétails).Soit

cl

un élément de

L

.

(3)

T (l)x(c, s) = u(c) X

σ∈Gal(K(cl,s)/K(c,s))

σ · x(cl, s)

(10)

(4)

T (p)x(c, s) = X

σ ∈ Gal(K(c,s+1)/K(c,s))

σ · x(c, s + 1)

Le terme

u(c)

est égalà 1 saufsi

c = 1

auquel as

u(c) = |O K × / O × F |

.

Aprèsprojetionsurlapartieordinaire, lepoint

x(c, s)

peutêtrevuommeun

élémentsde

CH 1 (X(s) × F K (c, s)) 0 ⊗ Z O

.L'appliationd'Abel-Jaobi

p

-adique

Φ : CH 1 (X(s) × F K(c, s)) 0 −→ H 1 (K(c, s), e ord H et 1 (X(s) × F , ¯ O )(1))

permet don de onstruire des lasses de ohomologie dans la ohomologie

galoisienne de

H et 1 (X(s) × F , ¯ O )(1)

à partir de

x(c, s)

. Plus préisément, la onstrution

e ord m CH 1 (X(S) × F K(c, s)) ⊗ Z O Φ // H 1 (K(c, s), M m ord (s)(1))

H 1 (K 0 (c, s), M m ord (s)(1) ⊗ χ 1 χ Γ 1/2 )

Cor cs/c

H 1 (K(c, s), M m ord (s)(1) ⊗ χ 1 χ Γ 1/2 )

res −1

oo

H 1 (K 0 (c), M m ord (s)(1) ⊗ χ 1 χ Γ 1/2 ) T (p)

− s

// H 1 (K 0 (c), M ord m (s)(1) ⊗ χ 1 χ 1/2 Γ )

fournitdeslasses

z(c, s)

dans

H 1 (K 0 (c), M m ord (s)(1) ⊗ χ 1 χ −1/2 Γ )

.Lapropriété

(4) montrealors queles

{ z(c, s) } s

,ou pluspréisément une trèslégèremodi-

ationdes

z(c, s)

,forment unsystèmeprojetif pourlehangement de niveau.

Don:

(5)

z(c) = lim

←− s z(c, s) ∈ H 1 (K 0 (c), T )

Soit

K ⊂ K 1 ⊂ · · · ⊂ K n ⊂ · · · ⊂ K

latourd'extensionsdénissantla

Z d p

-extensionde

K

diédralesur

F

.L'algèbre

degroupe

O [[Gal(K /K)]]

est isomorpheà

O [[X 1 , · · · , X d ]]

.Lapropriété(3)

montre alors que les

{ z(cp t , s) } t

forment un système projetif pour la ores-

trition.Don:

(6)

z(c) = lim

←− t z(cp t , s) ∈ lim

←− t H 1 (K 0 (cp t ), T )

D'aprèslelemme deShapiro :

lim ←− t H 1 (K 0 (cp t ), T ) −→ H 1 (K 0 (c), T ⊗ h ord m h ord m [[X 1 , · · · , X d ]])

Soit:

T Iw = T ⊗ h ord m h ord m [[X 1 , · · · , X d ]]

(11)

Lapropriétésuivantevientompléter lapreuvequeles lasses

z(c)

vérientles

relations aratéristiquesd'unsystmed'Euler.

Proposition 3.2. Soit

cl ∈

. Soit

v

une plae de

K(c)

au-dessus de

l

et

w

l'unique plae de

K (cl)

au-dessus de

v

. Soit

Fr(l)

la lasse deonjugaison du

morphisme deFrobenius de

l

. Alors:

(7)

loc w z(cl) = u(1) Fr(l) loc w z(c) ∈ H 1 (K(cl) w , T Iw )

3.2. Propriétés loales des lasses équivariantes. Pour

L

une ex-

tension nie de

K

, soit

H f 1 (L, T Iw )

le groupe de Selmer de Greenberg déni

par :

H f 1 (L, T Iw ) = ker

H 1 (L, T Iw ) −→ M

v ∤ p

H 1 (L nr v , T Iw ) ⊕ M

v | p

H 1 (L v , ( T Iw ) v )

Leslassesde

H f 1 (L, T Iw )

sontdonnon-ramiéesendehorsde

p

etnullesaprès

projetion danslaohomologie de

T Iw

en lesplaes divisant

p

.

Théorème 1. Les lasses

z(c)

vérient :

z(c) ∈ H f 1 (K(c), T Iw )

Remarque. La démonstrationquisuit estuneadaptation desméthodesde

B.Howard quitraite leas

F = Q

dansl'artile [How07℄.

Démonstration. En dehors de

p

, l'assertion (6) montre que

z(c)

est une

norme universelle d'une sous

Z p

-extension de

K 0 (cp )/K 0 (c)

. La lasse

z(c)

estdon non-ramiée,par exemple par [Rub00℄orollaire B.3.5.

En

p

, on ommene par étudier la loalisation de

z(c)

en un idéal premier

arithmétique

P

de poids 2. Soit

f P

la forme modulaire propre ordinaire as-

soiée á

P

et

V (f P )

la représentation galoisienne qui lui est assoiée. Quitte à onsidérer

z(c) P

omme lasse de

H 1 (L, T Iw ⊗ R P )

pour une extension

L

bienhoisie, la lasse

z(c) P

peut-être vue omme lasse de

H 1 (L, V (f P ))

. La

lasse

z(c) P

est par dénition dans l'image de l'appliation d'Abel-Jaobi

p

-

adiquedon danslegroupedeSelmerdeBloh-Kato d'après[BK90℄exemple

3.11.D'après[Nek06℄proposition12.5.9.2, lesgroupesdeSelmeretdeBloh-

Kato oïnident pour la représentation attahée à une forme modulaire ordi-

naire. La lasse

z(c) P

appartient don à

P H 1 (K 0 (c), T Iw ) P

pour une innité

de

P

. Cei montre que

z(c)

est un élément de

H 1 (K 0 (c), T Iw ) tors

. Le module

H 1 (K 0 (c), T Iw ) tors

est de type ni sur

R

, don noethérien. La lasse

z(c)

est

dans l'image de la orestrition d'une

Z p

-extension, don divisible. Elle est donnulle.

(12)

admettantunestruturede niveau xenon-triviale

N

endehorsde

p

.Danse

as,monrésultat est plusfaible.

Théorème 2. Il existe un élément régulier

λ ∈ R T Iw

tel que pour tout

c ∈ L

, la lasse

λz(c)

soit dans

H f 1 (K(c), T Iw )

. Si toutes les plaes divisant

N

se

déomposent dans

K

, alors

λ = 1

onvient.

Lorsque

F

estégalà

Q

etque

B = M 2 ( Q )

,erésultataétéétabliparBenjamin

Howard dans[How07℄.

Les théorèmes 1 et 2 ainsi que les assertions (3 )et (7) montrent que les

z(c)

forment un systèmed'Euler pour

T Iw

.

3.3. Conséquenes. Soit

R = h ord m [[X 1 , · · · , X d ]]

. Soit

S

l'anneau des

entiersd'uneextensionniede

Frac( O )

.Soit

Sp

unespéialisationde

R

,'est-

à-dire unmorphismede

O

-algèbre

Sp : R −→ S

de onoyau ni. La spéialisation

Sp

induit une spéialisation

T Sp

de

T Iw

déniepar :

T Sp = T Iw ⊗ R,Sp S, A Sp = T Iw ⊗ R,Sp Frac(S)/S

L'existene d'un système d'Euler pour

T Iw

implique l'existene d'un système

d'Eulerpourhaque

T Sp

.Silesystème

z(c)

estnon-trivial,ilinduitunsystème non-trivial quenous notonségalement

z(c)

pour presquetoutes les spéialisa-

tions de

Sp

. Soit

v

une plae de

F

divisant

p

. Une spéialisation

T Sp

vue

omme représentation de

G F v

s'insère danslasuite exateordinaire

0 −→ (T Sp ) + v −→ T Sp −→ (T Sp ) v −→ 0

Unespéialisation

T Sp

estditeexeptionnelles'ilexisteuneextensionnie

L w

de

F v

telleque

H 0 (G L w , (T Sp ) w )

soit non-nul.

Parmi les spéialisations de

T Iw

setrouvent en partiulier les représentations galoisiennes assoiées aux formes automorphes de représentation résiduelle

ρ ¯

éventuellement tordue par un aratère de

Gal(K /K)

.Le fait que de telles

représentations admettent un système d'Euler était déjà onnu dans le as

F = Q

et

B = M 2 ( Q )

par [Kol90, Nek92, How07℄ et pour les formes

automorphessur

F

totalement réelde poids parallèles

2, · · · , 2

etdearatère

entral trivial par [Nek04℄.

Commedans[Kol90, Nek92, How04a℄,nouspouvonsonsidérer les lasses

κ(c)

dérivéesde Kolyvaginde

z(c)

.

Proposition 3.3. Supposons la représentation

ρ ¯

non-diédrale.Il existe un entier

n

tel que les lasses dérivées

p n κ(c)

forment un système de Kolyvagin

(13)

pour

T Sp

. Autrementdit, il existe un systèmede onditions loales tel que

p n κ(c) ∈ H f(c) 1 (K, T Sp /I c T Sp )

ettel quesi

l ∤ c

:

loc l κ(c) = − Fr(l) loc l κ(cl)

Remarque : Une étude ne des propriétés des lasses dérivées et de leurs

images dansla ohomologie de

G K v

permet de démontrer laproposition pré- édente sanslapuissane de

p

superue, voir pour ela[Fou07a℄.

Corollaire 3.4. Supposonsque l'imagede

ρ ¯

ontienneassezd'homothéties et que la spéialisation

T Sp

ne soit pas exeptionnelle. Supposons que l'image de

z(1)

dans

H f 1 (K, T Sp )

nesoit pas detorsion. Alors :

H f 1 (K, A Sp ) = Frac(S)/S ⊕ M ⊕ M

Et :

ℓ(M ) ≤ ℓ(H f 1 (K, T Sp )/S · p n z(1))

Démonstration. Ceirésultedel'existened'unsystèmede Kolyvaginnon-

nul pour

T Sp

et de la méthode dessystèmes d'Euler telle que présentée dans

[Nek92℄etaxiomatiséedans[How04a, How04b℄.

Des tehniques de desente sur les groupes de Selmer, ou mieux sur les om-

plexesdeSelmer,permettentdedéduireduorollairepréédentdesdivisibilités

entreidéauxaratéristiquesdanslathéoried'Iwasawa diédraledesformesau-

tomorphesquaternioniques ordinaires.

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OlivierFouquet, InstitutdeMathématiquesdeJussieu,175,rueduChevaleret,75013,

Paris, FRANCE

E-mail: olivier.fouquetpolytehnique.or g Url:http://math.jussieu.fr/

olivierfo uquet x/

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