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Thème 4: résolution numérique des EDP linéaires Problèmes statiques et dynamiques

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(1)

Thème 4: résolution numérique des EDP linéaires Problèmes statiques et dynamiques

Université Pierre et Marie CURIE MNCS

Méthodes numériques et calcul scientifique

2 et 3 mars 2017

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 1 / 57

(2)

Sommaire

1 Introduction Généralités

Conditions aux limites

Problèmes statiques et dynamiques

2 Exemple de problème statique linéaire : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Reformulation vectorielle de la solution Solution du problème

3 Problèmes dynamiques

Discrétisation de l’espace et du temps

Algorithme explicite du premier ordre en temps Algorithme implicite du premier ordre en temps Algorithme de Crank–Nicolson

4 Équation des ondes

(3)

Sommaire

1 Introduction Généralités

Conditions aux limites

Problèmes statiques et dynamiques

2 Exemple de problème statique linéaire : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Reformulation vectorielle de la solution Solution du problème

3 Problèmes dynamiques

Discrétisation de l’espace et du temps

Algorithme explicite du premier ordre en temps Algorithme implicite du premier ordre en temps Algorithme de Crank–Nicolson

4 Équation des ondes

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 2 / 57

(4)

Sommaire

1 Introduction Généralités

Conditions aux limites

Problèmes statiques et dynamiques

2 Exemple de problème statique linéaire : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Reformulation vectorielle de la solution Solution du problème

3 Problèmes dynamiques

Discrétisation de l’espace et du temps

Algorithme explicite du premier ordre en temps Algorithme implicite du premier ordre en temps Algorithme de Crank–Nicolson

4 Équation des ondes

(5)

Sommaire

1 Introduction Généralités

Conditions aux limites

Problèmes statiques et dynamiques

2 Exemple de problème statique linéaire : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Reformulation vectorielle de la solution Solution du problème

3 Problèmes dynamiques

Discrétisation de l’espace et du temps

Algorithme explicite du premier ordre en temps Algorithme implicite du premier ordre en temps Algorithme de Crank–Nicolson

4 Équation des ondes

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 2 / 57

(6)

Introduction

Sommaire

1 Introduction Généralités

Conditions aux limites

Problèmes statiques et dynamiques

2 Exemple de problème statique linéaire : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Reformulation vectorielle de la solution Solution du problème

3 Problèmes dynamiques

Discrétisation de l’espace et du temps

Algorithme explicite du premier ordre en temps Algorithme implicite du premier ordre en temps Algorithme de Crank–Nicolson

4 Équation des ondes

(7)

Introduction

Contexte

Équations différentielles ordinaires (EDO) : une variable indépendante Équations aux dérivées partielles (EDP) : plusieurs variables indépendantes

EDP omniprésentes en physique, chimie, sciences de la Terre, biologie : mécanique des fluides, propagation des ondes, électromagnétisme, phénomènes de diffusion...

Se limiter ici à des EDP linéaires régissant un champscalaireu(#–r , t).

Généralisations vectorielles possibles, et techniquement analogues.

Résolution numérique par laméthode des différences finies avec un maillage régulier.

Mais il existe d’autres méthodes, éléments finis par exemple, mieux adaptées dans le cas de domaines à géométrie complexe.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 4 / 57

(8)

Introduction

Exemples d’EDP scalaires les plus connues

1 L’équation des ondes ou « de d’Alembert »

2u

∂t2c2u= 0 (1)

2 L’équation de Schrödinger i∂u

∂t =−1

2∆u+V u (2)

3 L’équation de diffusion

∂u

∂t = div[D grad# –u] =Du siD est uniforme (3)

4 Les équations de Poisson et de Laplace

u=ρu= 0 (4)

B Les équations deNavier-Stokes en mécanique des fluides sont en général non-linéaires à cause du terme d’advection.

(9)

Introduction Généralités

Équations elliptiques/paraboliques/hyperboliques

Étude théorique des EDP : vaste domaine en mathématiques.

EDP linéaires (du second ordre) classées selon la forme des coefficients devant les dérivées partielles :

α∂2u

∂x2 +β 2u

∂x∂y +γ∂2u

∂y2 =...

β2−4αγ >0 hyperboliques : équation des ondes β2−4αγ = 0 paraboliques : diffusion ou Schrödinger

β2−4αγ <0 elliptiques : équations de Laplace, Poisson, Helmholtz Propriétés mathématiques différentes

−→ méthodes numériques spécifiques.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 6 / 57

(10)

Introduction Conditions aux limites

Conditions aux limites

L’équation est vérifiée dans un domaine D de l’espace.

Problème « bien posé »−→ conditions aux limites (CL).

Plusieurs types de conditions :

Dirichlet:u imposé sur le bord ∂D.

Neumann :grad# –u.#–n (flux) imposé sur ∂D.

Robin: plus général, combinaison linéaire des deux.

Cas général: conditions mixtes, i.e. différentes sur différentes parties de∂D.

Exemple de l’équation de la chaleur.

Dirichlet⇔ parois isothermes (imposent la température) Neumann ⇐parois adiabatiques (transfert de chaleur nul)

(11)

Introduction Problèmes statiques et dynamiques

Problèmes statiques et dynamiques

Distinguer deux classes de problèmes selon la présence de la variable temps :

Problèmes dynamiques : déterminer u(#–r , t) dansD sur un intervalle de temps + CL spatio-temporelles :

CI (conditions initiales) :u(#–r , t= 0) CL (conditions aux limites) :u(#–r =·, t)

Problèmes statiques : détermineru(#–r)en fonction des CL (pas de variable temps explicite).

La solution statique peut correspondre à un régime stationnaire atteint après un temps d’évolution assez long.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 8 / 57

(12)

Introduction Problèmes statiques et dynamiques

Problèmes statiques

1 - Problèmes statiques: solution d’une EDP où le temps n’intervient pas.

Exemple : solution d’équilibre de l’équation de diffusion lorsquet→ ∞.

Équation de Laplace

T = 2

∂x2 + 2

∂y2

! T = 0

(13)

Introduction Problèmes statiques et dynamiques

Problèmes dynamiques

2 - Problèmes dynamiques :

Deux méthodes simples seront exposées et analysées sur l’exemple de l’équation de diffusion à 1-D :

∂u

∂t =D 2u

∂x2 (5)

avec diverses conditions initiales.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 10 / 57

(14)

Un problème statique : l’équation de Laplace

Sommaire

1 Introduction Généralités

Conditions aux limites

Problèmes statiques et dynamiques

2 Exemple de problème statique linéaire : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Reformulation vectorielle de la solution Solution du problème

3 Problèmes dynamiques

Discrétisation de l’espace et du temps

Algorithme explicite du premier ordre en temps Algorithme implicite du premier ordre en temps Algorithme de Crank–Nicolson

4 Équation des ondes

(15)

Un problème statique : l’équation de Laplace

Résolution de l’équation de Laplace dans un rectangle

Objectif : solution numérique approchée de

∆T = 0

à l’intérieur de D.

Simplification : D rectangulaire,

de côtés ∆xet ∆y. x

y

∆y

∆x

A l'intérieur T(x,y) inconnue vérifiant ∆T=0 Sur€le€bord€:€T(x,y)€connue

Figure1 –Géométrie du problème de l’équation de Laplace : noter le

choix inhabituel de l’orientation des axesxety.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 12 / 57

(16)

Un problème statique : l’équation de Laplace

Exemple de carte d’isothermes

CL Dirichlet : températures imposées aux bords

1 3 2 4 5 6 7 8 9 11 10 1312 1614 18 0

5

10

15

20

0 5 10 15 y 20 25

x

0C˚ 10C˚

20C˚

Figure2 –Exemple de solution de l’équation

T = 0, dans le cas où une paroi est maintenue à20C, une autre adjacente est à 10C et les deux autres parois sont àT = 0C.

Les lignes indexées de 1 à 18 représentent les isothermes.

(17)

Un problème statique : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Maillage du domaine D

Discrétisation du domaineD : température évaluée en un nombre fini de points. Le plus simple :grille de pas dx=dy=p

x 1 i

nl

.'..'.'.'.'.'.

1 .'.'.' j .'.'.'.'.'. nc y

∆y'=(nc+1)'p p

p (i,j')

∆x'=(nl+1)'p

Figure3 – Point de grille(i, j).

Intérieurdu domaine :i= 1nl, j= 1nc.

x

y

0 .'.'. j .'.'.'.'.'. nc+1

0 i

.'.'..'.'.'.'.'.

nl'+1

(i,nc+1) (0,j')

(i',j')

Figure4 –Les bordsdu domaine (C.L.) sont numérotés : i= 0pour le haut,i=nl+ 1pour le bas,j = 0pour la gauche,j =nc+ 1 pour la droite.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 14 / 57

(18)

Un problème statique : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Indexation 2D du domaine

À l’intérieur de la grille, on a :

nl=∆x/p−1 lignes horizontales.

nc=∆y/p−1 colonnes verticales

Chaque point est repéré par un couple d’indices (i, j) où le premier indice note le numéro de la ligne et le second celui de la colonne.

On noteTi,j la température en ce point, de coordonnées xi=i×p, yj =j×p.

Les inconnuesdu problème sont les n=nl×ncvaleurs de Ti,j

où16i6nl, 16j6nc.

Elles seront déduites des 2(nl+nc) valeurs de Ti,j imposées aux bords i= 0 (nord) ou i=nl+ 1(sud)

j= 0 (ouest) ouj =nc+ 1(est).

(19)

Un problème statique : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Différences finies

Les dérivées partielles sont approchées par des différences finies, basées sur des développements de Taylor. Le développement de Taylor :

T(x±p) =T(x)±p∂T

∂x +p2 2

2T

∂x2 ±p3 3!

3T

∂x3 +Op4 (6) montre que :

T(x+p) +T(x−p) = 2T(x) +p2 2T

∂x2(x)+Op4 (7) d’où :

2T

∂x2(x) = T(x+p) +T(x−p)−2T(x)

p2 +Op2 (8)

ce qui conduit à :

2T

∂x2(xi, yj) = Ti+1,j+Ti−1,j−2Ti,j

p2 +Op2 (9)

dont la précision est du deuxième ordre enp.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 16 / 57

(20)

Un problème statique : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Différences finies (suite)

Obtention alternative :

∂T

∂x

x±p 2

≈ ±T(x±p)T(x)

p (10)

qui conduit à :

2T

∂x2(xi, yj)≈ 1 p

∂T

∂x

xi+p 2, yj

∂T

∂x

xip 2, yj

(11) soit encore :

2T

∂x2(xi, yj) = Ti+1,j+Ti−1,j−2Ti,j

p2 +Op2 (12)

(21)

Un problème statique : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Différences finies : Laplacien 2D

On obtient ainsi leLaplacien 2D discrétisé à l’ordre 2:

Ti,j = Ti+1,j+Ti−1,j+Ti,j+1+Ti,j−1−4Ti,j

p2 +Op2 (13)

Équation de Laplace ∆T = 0 =⇒systèmelinéaire deN équations reliant Ti,j aux 4 points voisins :

Ti+1,j+Ti−1,j+Ti,j+1+Ti,j−1−4Ti,j = 0 (14) N =nc×nlvaleurs à déterminer

à partir de 2(nc+nl)températures connues.

Certains points intérieurs ont des voisins sur les parois avec des températures imposées qui vont constituer le second membre.

Noter que le pas pn’intervient plus.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 18 / 57

(22)

Un problème statique : l’équation de Laplace Reformulation vectorielle de la solution

Réindexation 1-D du domaine (en RowMajor)

Ré-indexation 1D des points intérieurs : k= (i−1)nc+j ⇒ vecteur Z.

Ti,j ⇐⇒Zk 16k6nl×nc

x 1

j 1W nc

i

2

k=(i€–1)nc+j 2nc

nl׀nc nc+1

y 1N

1S

2E

Ouest

Nord

Sud

Est

Figure 5 –Renumérotation des points de grille pour représenter la solution sous la forme d’un vecteur : le domaine est ré-indexé ligne par ligne de la gauche vers la droite, puis de haut en bas (comme une image numérique) donc en RowMajor.

Les voisins au Nord et au Sud sont alorsespacés dencdans Z.

(23)

Un problème statique : l’équation de Laplace Reformulation vectorielle de la solution

Formulation vectorielle

Pour un point sans contact avec les bords du domaine, l’équation (14) s’écrit :

Zk−nc+Zk−1−4Zk+Zk+1+Zk+nc= 0 (15) Ne pas croire que le second membre du système linéaire est nul !

Pour un point en contact avec un bord, cette équation fait intervenir des températures imposées : par exemple celles du bord Nord si i= 1.

T2N +Z1−4Z2+Z3+Z2+nc = 0 pour j= 2

=⇒ passer ces termes dans le second membre du système Les CL de Dirichlet des bords créent le second membre

Chaque changement de membre d’une température imposée annule un des coefficients des Zk0.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 20 / 57

(24)

Un problème statique : l’équation de Laplace Reformulation vectorielle de la solution

Matrice L

2D

Réécrire le système d’équations sous la forme :

A Z=B (16)

où A=L2D est une matrice carrée N ×N comportant nl×nlblocs carrés de dimension nc×nc.

L2D est symétrique tridiagonale par blocs:

1 blocs de type L1D avec−4 au lieu de−2 sur la diagonale ;

2 blocs de type identité sur la sous-diagonale et la sur-diagonale.

Chaque ligne et chaque colonne contient 5 termes non-nuls,

sauf celles de numéroi×ncet i×nc+ 1, où apparaissent les 0des contacts avec les bords latéraux,

et celles associées au premier et dernier bloc (bords haut et bas).

(25)

Un problème statique : l’équation de Laplace Reformulation vectorielle de la solution

Matrice L

2D

avec nl = 3 et nc = 4

L2D=

−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1−4 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0−4 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1−4 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0−4 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4

←−−nc−−→ ←−−nc−−→ ←−−nc−−→

x

y

nl blocs de taille nc×nc

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 22 / 57

(26)

Un problème statique : l’équation de Laplace Reformulation vectorielle de la solution

L

2D

tridiagonale par blocs : exemple nl = 5 et nc = 4

L2D=

−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 1−4 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1 0 0 0−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 1 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 1 0 0 1−4 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 1 0 0 0−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 0 0 0 1 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0−4 1 0 0 1 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 1 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0 0 1 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 0 0 0 1

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0−4 1 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4 1

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1−4

←−−nc−−→ ←−−nc−−→ ←−−nc−−→ ←−−nc−−→ ←−−nc−−→

x

y

nlblocs de taille nc×nc

nl= 5 et nc= 4

(27)

Sens de parcours et influence des bords (nl = 5 nc = 4)

-4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 -4 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 -4 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 -4

←−nc−→ ←−nc−→ ←−nc−→ ←−nc−→ ←−nc−→

x

y

nlblocsdetaillenc×nc

(1,1) k= 1

(28)

Un problème statique : l’équation de Laplace Reformulation vectorielle de la solution

Le vecteur B résultant des CL

B est un vecteur creux à N =nl×nc composantes formé à partir des 2(nl+nc)températures aux bords. On peut le décomposer sous la forme :

Nord Sud Ouest Est

B=

T1N T2N

.. . Tnc N

0 .. . .. . 0 0 .. . .. . 0

0 .. . .. . 0 0 .. . .. . 0 T1S

T2S

.. . Tnc S

T1W 0 .. . 0 T2W

0 .. . 0 Tnl W

0 .. . 0

0 .. . 0 T1E

0 .. . 0 T2E

0 .. . 0 Tnl E

(29)

Un problème statique : l’équation de Laplace Solution du problème

Solution du système linéaire

Plusieurs méthodes permettent de résoudre le système linéaire (16), L2DZ=B, par exemple :

1 Les méthodes les plus générales de résolution numérique des systèmes linéaires, telles que la méthode d’élimination de Gauss-Jordan, la décomposition « LU »1;

2 Des méthodes adaptées au cas où A est une matrice « creuse », bande, symétrique...

3 Des méthodes de relaxation qui s’apparentent, dans le cas d’une équation telle que l’équation de Laplace, à la résolution temporelle de l’équation de la chaleur.

4 L’utilisation des transformées de Fourier.

1. La factorisation « LU » exprime la matrice comme produit d’une matrice triangulaire inférieure (Lower) par une matrice triangulaire supérieure (Upper).

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 26 / 57

(30)

Un problème statique : l’équation de Laplace Solution du problème

Résolution du système par méthode de relaxation

Méthode de relaxation: méthode itérative, basée sur la

décomposition en parties diagonale/non-diagonale : L2D =D+N L2DZ=B équivaut à DZ=−(NZ−B).

Solution = point fixede l’application Z7→ −D−1(NZ−B) Calcul par récurrenceen partant d’une valeur quelconque Z0 :

Zn+1 =−D−1 N Zn−B= N Zn−B/4

Convergence : Zn+1−Z= N4(Zn−Z) avec les valeurs absolues des valeurs propres de N toutes inférieures à 4 (rayon spectral de N<4).

Méthode aisée à coder et bien adaptée aux géométries complexes.

(31)

Un problème statique : l’équation de Laplace Solution du problème

Résolution du système linéaire à l’aide de Lapack

Méthodes générales (Gauss-Jordan, LU) ∝N3 opérations.

Ici : au plus 5 coefficients non nuls par ligne

=⇒ exploitation du caractère «creux» de la matrice : N opérations.

utilisation de Blas/Lapack : Matrices générales :xGESV

−L2D définie positive : xPOSV Symétrique : xSYSV

Matrice bande : xSBSV(amélioration significative) Toutes ces propriétés :xPBSV

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 28 / 57

(32)

Un problème statique : l’équation de Laplace Solution du problème

Stockage bande

Fonctions pour matrices bandes =⇒stockage spécifique de la matrice :

«stockage bande».

Ne fournir que les sur- et sous-diagonales significatives à la procédure.

Deux possibilités :

Écriture directe de la matrice contenant les diagonales Écriture de la matrice complète puis « conversion ».

(en C : procédurematfull2band fournie)

Matrice bande n=6 ku=1

kl=2

Stockage bande (kl+ku+1)×n

(33)

Problèmes dynamiques

Sommaire

1 Introduction Généralités

Conditions aux limites

Problèmes statiques et dynamiques

2 Exemple de problème statique linéaire : l’équation de Laplace Discrétisation du problème

Reformulation vectorielle de la solution Solution du problème

3 Problèmes dynamiques

Discrétisation de l’espace et du temps

Algorithme explicite du premier ordre en temps Algorithme implicite du premier ordre en temps Algorithme de Crank–Nicolson

4 Équation des ondes

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 30 / 57

(34)

Problèmes dynamiques

Introduction aux problèmes dynamiques

Problèmes dynamiques :

Évolution temporelle à partir d’un état d’équilibre Phénomènes de propagation

Caractéristiques : Conditions initiales

Conditions aux limites (peuvent dépendre du temps)

=⇒ système forcé : transitoire puis régime permanentννforcé

Exemple : équation de la chaleur à une dimension spatiale pour simplifier.

(35)

Problèmes dynamiques

Équation de diffusion 1-D

Équation de diffusion à 1-D avec D=cste>0:

∂u

∂t =D∂2u

∂x2 (17)

domaines spatial x∈[0, L], et temporel t∈[0, T] Conditions Initiales (CI) : u(x,0) =u0(x) ∀x

Conditions aux Limites (CL) :u(0, t) =ug(t) et u(L, t) =ud(t) ∀t N.B. : espace et temps ont un rôle dissymétrique :

CL/CI

Degré différent des dérivées partielles

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 32 / 57

(36)

Problèmes dynamiques Discrétisation de l’espace et du temps

Discrétisation du domaine [O, L] × [0, T ]

point intérieur unj inconnu Cond. aux Limites en x= 0 etx=L en t= 0(n= 0) Cond. Initiale

t

x L= (nx+ 1)δx

T=(nt+1)δt n= 0

j= 0 j= 1 δx j =nx+ 1

n= 1 δt n=nt+ 1

Un

nx points intérieurs

Figure 6 –Discrétisation du domaine[0, L]×[0, T] NB : visualisation ultérieure avec les 2 bords

à chaque temps, écrire Un (nxpoints) plus les CL (2 points) : nx+ 2points

(37)

Problèmes dynamiques Discrétisation de l’espace et du temps

Discrétisation du domaine

Discrétiser les deux dimensions :

Espace : [0, L]est divisé en nx+ 1pas de largeurδx= nxL+1. nx points intérieurs+ 2 bords

Temps : [0, T]est subdivisé en nt+ 1pas de largeurδt= ntT+1. unj =u(x, t) pour x=j δxett=n δt

CL =⇒un0ung etunnx+1und pour 16n6nt+ 1 CI=⇒u0j pour 16j6nx.

Méthode de résolution fondamentalement itérativesur le temps : unj + CL =⇒un+1j à l’intérieur du domaine.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 34 / 57

(38)

Problèmes dynamiques Discrétisation de l’espace et du temps

Discrétisation des opérateurs : différences finies

Laplacien à l’ordre 2 (cf régimes stationnaires) :

uunj+1−2unj +unj−1 (δx)2

Dérivée ordre 1 par rapport au temps — au choix comme pour les EDO : vers l’avant :

∂u

∂t n

j

= un+1junj

δt (cf Euler forward) vers l’arrière :

∂u

∂t n

j

= unjun−1j

δt (cf Euler backward) ou centrée :

∂u

∂t n

j

= un+1jun−1j 2δt

Ce choix détermine le caractèreexplicite ouimplicitede la méthode.

(39)

Problèmes dynamiques Algorithme explicite du premier ordre en temps

Algorithme explicite du premier ordre en temps

Approche simpliste : dérivée vers l’avant un+1junj

δt =D

unj+1−2unj +unj−1 (δx)2

pour 16j6nx (18) Semblable à méthode d’Euler explicite (progressive).

Paramètre caractéristique sans dimension : α= D δt

δx2 (19)

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 36 / 57

(40)

Problèmes dynamiques Algorithme explicite du premier ordre en temps

Système d’équations linéaires (algorithme explicite)

On peut alors écrire :

un+1j =α unj+1+ (1−2α)unj +α unj−1 pour 16j6nx (20) Méthode explicite :un+1j obtenus directement en fonctions desunk.

Pour j= 1 ounx :unj−1, unj+1 sur les bords

=⇒ fixés par conditions aux limites

Note : équivalent à méthode de relaxation si α= 1/2.

(41)

Problèmes dynamiques Algorithme explicite du premier ordre en temps

Schéma de progression explicite

Figure7 –Schéma illustrant la progression d’un pas de temps avec l’algorithme explicitedu premier ordre enδt.

t

0 x

0 j1 nx+ 1

(n+ 1)δt nδt

Un

j+ 1 Un+1

j

un+1j =α unj+1+ (1−2α)unj +α unj−1

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 38 / 57

(42)

Problèmes dynamiques Algorithme explicite du premier ordre en temps

Explicite : Formulation matricielle

Vecteur Un= (un1, . . . , unnx) des solutions àt=nδt pour les nx points intérieurs

Le système d’équations linéaires prend la forme : Un+1=M(−α)Un+αVn ,

Vn= (ung,0, . . . ,0, und) : vecteur des conditions aux limites, M(−α) =11+αL1D

où L1D =matrice tridiagonale représentant la dérivée seconde 1-D

L1D=

−2 1 0 · · · 0 1 −2 1 . .. ... 0 . ... .. . .. 0 ..

. . ... ..−2 1 0 · · · 0 1 −2

−→ M(−α) =

1− α 0 · · · 0 α 1−2α α . .. ... 0 . .. . .. . .. 0

..

. . .. . ..1− α 0 · · · 0 α 1−2α

(21)

(43)

Problèmes dynamiques Algorithme explicite du premier ordre en temps

Explicite : stabilité

Problème important : instabilitéde la méthode explicite pour un pas de temps « un peu trop grand » (α >0.5) :

-0.15 -0.1 -0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3

0 20 40 60 80 100 120 140

1pas 2pas 4pas 6pas 8pas 10pas 12pas 14pas

α=1.2

Figure8 –Résolution explicite avecα= 1.2>0.5.

(UPMC) Thème 4 : Résolution numérique des EDP 2 et 3 mars 2017 40 / 57

(44)

Problèmes dynamiques Algorithme explicite du premier ordre en temps

Explicite : analyse de stabilité de Fourier–von Neumann

Stabilité des modes propres :

u(x, t) =A(t) exp(ikx)unj =A(n)eik j δx , (22) solution si dA/dt=−Dk2A(t) soit A(t) =A(0) exp −Dk2t L’algorithme explicite donne la version discrète de A(t) :

A(n+1)

A(n) = 1 +αeik δx−2 +e−ik δx

= 1 +αeik δx/2e−ik δx/22

= 1−4αsin2k δx2 .

(23)

→ suite géométriqueA(n)=A(0)θn, de raison réelleθ= 1−4αsin2k δx2 L’algorithme explicite est stablesi |θ|61pour tous les modes, soit

06α61/2 c-à-d δt6δx2/2D

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