• Aucun résultat trouvé

1 Cas linéaire

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1 Cas linéaire"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Stabilité des équilibres

On considère ici l’équation différentielle autonome :

x0(t) = f(x(t)) (1)

où le champ de vecteurs f :Ω⊂Rn−→Rnest de classeC1.

Définition

Ð Ð Ð

On dit qu’un pointx0est unéquilibrede (1) si la fonction constantex(.)≡x0est solution de (1) ou, de façon équivalente, si f(x0) =0.

Définition

Ð Ð Ð Ð Ð

On dira d’unéquilibrequ’il eststablesi, pour toutε >0, il existeδ >0 tel que : x−x0

< δett>0⇒

φt(x)−x0 < ε Ainsi, « toute solution proche de x0en reste proche ».

Définition

Ð Ð Ð Ð Ð Ð

On dira qu’un équilibre x0estasymptotiquementstable s’il est stable et s’il existe unvoisinageV de x0tel que :

x∈ V, lim

t→+∞φt(x) =x0

1 Cas linéaire

On se ramène ici à l’étude de :

x0(t) =Ax(t), xRn

Propriété :

Ê L’origine est un équilibreasymptotiquement stablesi et seulement si toutes les valeurs propres deAsont departie réelle strictement négative(c’est-à-direEs=Rn).

Ë SiAa au moins une valeur propre de partie réelle strctement positive, alors l’origine n’est pas un équilibre stable dex0=Ax.

1.1 Cas affine

Considérons

x0=Ax+b

et un point d’équilibrex0qui vérifieAx0+b=0 (sib∈ImA). En remplaçantbpar−Ax0on obtient : d(x(t)−x0)

dt =A(x(t)−x0) Ainsi, on se ramène à l’étude du cas linéaire.

2 La stabilité par linéarisation

On considère x0un équilibre de (1).

Théorème :

Si toutes les valeurs propres deD f(x0)sont de partie réelle strictement négative, alors x0 est un équilibreasymptotiquement stable.

1

(2)

Attention :Contrairement au cas des équations linéaires, ceci est une conditionsuffisante et pas né- cessaire. Il existe des cas où les valeurs propres deD f(x0)sont non strictement négatives alors quex0 est un équilibre asymptotiquement stable (y0(t) =−y3(t)).

Théorème :

Six0est un équilibre stable alors toutes les valeurs propres deD f(x0)sont de partie réelle négative ou nulle.

Attention :Il est important de noter que les réciproques des deux derniers théorèmes sontfausses.

2.1 Équilibres hyperboliques

Définition

Ð Ð Ð

Un équilibrex0de (1) est dithyperboliquesi toutes les valeurs propres deD f(x0)ont une partie réelle non nulle.

D’après les deux théorèmes précédents :

Propriété :

Un équilibrehyperboliqueest soit asymptotiquement stable(si les valeurs propres de D f(x0)sont de partie réelle strictement négative) soit non stable.

Remarque :les protraits de phase du système et de son linéarisé ont la même allure car il sont detopologie équivalente.

3 Fonctions de L

JAPUNOV On reconsidère (1).

Définition

Ð Ð Ð Ð Ð Ð Ð Ð Ð Ð Ð Ð

Soientx0un équilibre de (1),U⊂Ωun voisinage dex0et L:U−→Rune fonction continue. On dit queLest une fonction deLJAPUNOVpour (1) enx0si :

Ê L(x0) =0 et, pour toutx6=x0,L(x)>0 ; Ë la fonctiont7−→L φt(x)

estdécroissante.

Si de plus, pour tout x6=x0, la fonctiont7−→L φt(x)

eststrictementdécroissante, on dit queL est une fonction de LJAPUNOVstrictepour (1) en x0.

SiLestC1, on peut remplacer la condition (2) par :

xU,

L(x), f(x)

¶0 et la condition (3) par :

xU, x6=x0,

L(x), f(x)

<0

Théorème :

Si l’équation différentielle (1) admet une fonction de LJAPUNOV en un équilibre x0, alors x0est un équilibre stable. Si de plus la fonction de LJAPUNOVest stricte,x0estasymptotiquementstable.

2

Références

Documents relatifs

Nous venons de voir que tout calcul du point fixe d’un opérateur contraction (PFOC) peut se faire naturellement par un algorithme connexionniste asynchrone et qu’un tel algorithme

Donner la forme générale d’une équation différentielle linéaire.. Définir les coefficients et le

• Un parallélogramme est un rectangle si il a un angle droit, ce qu’il faut comprendre comme : « Si un parallélogramme a un angle droit, alors c’est un rectangle » ; avoir un

• Un parallélogramme est un rectangle si il a un angle droit, ce qu’il faut comprendre comme : « Si un parallélogramme a un angle droit, alors c’est un rectangle » ; avoir un

Une condition nécessaire et suffisante pour qu’il existe un triangle admettant pour longueurs de côtés trois réels strictement positifs donnés est que le plus grand des trois

‚ Si l’on est dans le cas d’un problème de Cauchy (avec condition(s) initiales), On détermine la constante pour trouver l’unique solution.

Faisons l’hypothèse que, souhaitant trouver toutes les solutions de l’équation linéaire T (y) = b d’inconnue y, nous en connaissons au moins une solution y part , dite

Montrer que les lignes de A sont liées.. equalin.tex – mardi 27