C OMPOSITIO M ATHEMATICA
N ICOLE C ONZE -B ERLINE
M ICHEL D UFLO
Sur les représentations induites des groupes semi-simples complexes
Compositio Mathematica, tome 34, n
o3 (1977), p. 307-336
<http://www.numdam.org/item?id=CM_1977__34_3_307_0>
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307
SUR LES
REPRÉSENTATIONS
INDUITES DES GROUPES SEMI-SIMPLES COMPLEXESNicole Conze-Berline et Michel Duflo Noordhoff International Publishing
Printed in the Netherlands
Table des Matières
Summary ... 307
Résumé ... 308
1. Notations... 309
2. Représentations de G induites à partir de P ... 310
3. Représentations de g induites à partir de p... 314
4. Série principale et module dual d’un module de Verma sur g x g ... 316
5. Série principale et espace des applications linéaires d’un g-module de Verma dans un autre ... 320
6. Série principale sphérique et idéaux bilatères de U(g)... 325
7. Un module de la série principale peut contenir une infinité de sous-modules .. 329
8. Rang de Goldie d’idéaux induits ... 333
Bibliographie ... 335
Summary
Let G be a
complex semi-simple
Lie group with Liealgebra
g, and P aparabolic subgroup
with Liealgebra
p. A finite dimensional irreduciblerepresentation
of p induces arepresentation
of g("generalized
Vermamodule").
Consider G as a real group. A finite dimensional irreduciblerepresentation
of P induces arepresentation
of G
("degenerate principal series")
and thus arepresentation
of g x g.There are two
types
ofrelationship
between theserepresentations.
The first one
(well known)
describes theprincipal
series as apart
of the dual of the tensorproduct
of two Verma modules. The second describes(in
thegeneric
caseonly)
theprincipal
series as apart
of the module of linearapplications
from one Verma module to another one.After
defining
theserelationships,
wegive
someexamples
to show it issometimes not
good. However,
we use it to transfer results fromprincipal
series to Verma modules and vice-versa. We thus obtain suincient conditions ofirreducibility
for theserepresentations (ex- amples
showthey
are notnecessary).
Wegive
anexample
of aprincipal
series with an infinite number of submodules(which implies multiplicity
in the Jordan-Holdersequence).
Wegive
forg 7é sl (n, C) examples
of irreduciblespherical
Harish-Chandra modules forG,
non induced from aparabolic.
We also
give
someapplications
to thestudy
ofprimitive
ideals inthe
enveloping algebra
of g. Inparticular
wecompute
the Goldie rank of inducedprimitive
ideals.Résumé
Soient G un groupe de Lie
semi-simple complexe d’algèbre
de Lieg et P un sous-groupe
parabolique d’algèbre
de Lie p. Unereprésen-
tation irréductible de dimension finie de p induit une
représentation
de g
("module
de Vermagénéralisé").
Considérons G comme réel.Une
représentation
irréductible de dimension finie de P induit unereprésentation
de G("série principale dégénérée")
et donc de g x g. Il y a deuxespèces
de relations entre cesreprésentations.
La
première (bien connue)
décrit unereprésentation
de la sérieprincipale
comme un sous-module du dual duproduit
tensoriel de deux modules de Verma. La seconde réalise(dans
le casgénérique seulement)
unereprésentation
de la sérieprincipale
comme un sous-module du module des
applications
linéaires d’un module de Verma dans un autre.Après
avoir défini cesrelations,
nous montrons sur desexemples qu’elles
ne sont pastoujours
excellentes. Ellespermettent
toutefois de transférer certains résultats des sériesprincipales
auxmodules de
Verma,
et vice-versa. Nous obtenons ainsi des conditions suffisantes d’irréductibilité de cesreprésentations (des exemples
montrent
qu’elles
ne sont pasnécessaires).
Nous donnonsl’exemple
d’une
représentation
de la sérieprincipale qui
a une infinité desous-représentations (ce qui
entraine desrépétitions
dans sa suite deJordan-Holder).
Pourg 0 sl(n, C)
nous donnons desexemples
demodules d’Harish-Chandra
sphériques
irréductibles pour G non induits àpartir
d’unparabolique.
Nous donnons aussi
quelques applications
à l’étude des idéauxprimitifs
del’algèbre enveloppante
de g. Enparticulier,
nous cal-culons le rang de Goldie des idéaux
primitifs
induits.1. Notations
Pour tout espace vectoriel
V,
on note V*l’espace
dual de V.Pour toute
algèbre
de Lie a, on noteU (a) l’algèbre enveloppante
de a, et u ~ û
l’antiautomorphisme principal U(a).
On
désigne
par G un groupe de Liesemi-simple complexe,
connexeet
simplement
connexe,d’algèbre
de Lie g. On fixe unesous-algèbre
de Cartan ho de g, on note A l’ensemble des racines de ho dans g, W le groupe de
Weyl, 9
le réseau despoids.
On fixe unsystème L1 +
deracines
positives,
onnote 1
l’ensemble des racinessimples
dea +,
onpose u
= ’2 a.
On fixe une base deChevalley
de g, on note Xa l’élément de cette base depoids a eà,
on poseHa
=[Xa, X-a] pour
a E Li +. On note u H tu
l’antiautomorphisme
d’ordre 2 deU(g)
définipar
‘Xa
= X-a pour a G à et’H
= Hpour H
E ho.Pour tout espace vectoriel
complexe V,
on note V.l’espace
vec- toriel réel obtenu par restriction des scalaires. Pour tout espace vectoriel réelV’,
on note Vc’ lecompexifié
de V’.Ainsi, (g.),
estl’algèbre
de Liecomplexifiée
du groupe G considéré comme groupe de Lie réel. On identifie(gR)c
auproduit
direct g x g par l’isomor-phisme
défini par X H(X, X)
pour X E gR, oùX
estl’imaginaire conjugué
de X parrapport
à la forme réelle normale de g. On note k la forme réellecompacte
de g formée des X E g tels que ’X= -X.
Onnote j l’isomorphisme
de g sur(kR)c
C g x g définipar j(X) = (X, _tX)
pour X E g.
On pose
n’o= ~03B1~~+ CXa,
nô=tn0+.
On note po lasous-algèbre
deBorel de g définie par po = ho +
n0+.
On notera p une
sous-algèbre parabolique
de g contenant po. On a p = s@
h@ n+,
où n+ est le radicalnilpotent
de p, et où s + h est lapartie réductive,
de centre h C ho de p. On pose n- = tn+. On poseOn note Ws l’élément de
plus grande longueur
du groupe deWeyl
de(s, ho
ns).
On noteK, Ho, Po,
etc ... les sous-groupesanalytiques
deG
d’algèbre
de Liek, ho,
po, etc ... Onidentifie,
commeplus haut, l’algèbre
de Liecomplexifiée
de Ho à ho x ho et son dual àh*o
xh*o.
Onpose p =
(o-, or)
et ps =(us, o’s).
Pour(p, q )
Eh*0
xh*0
et h EHo
on noteh (p,q)
la valeur en h du caractère de Ho de différentielle(p, q).
Si T est une
représentation
d’unealgèbre
deLie,
on note ET le modulecorrespondant
et T* lareprésentation contragrédiente
de T.2.
Représentations
de G induites àpartir
de POn
rappelle
ladéfinition
d’unereprésentation
de G induite àpartir
d’une
représentation
irréductible de dimensionfinie
d’un sous-groupeparabolique
P. L’ensemble de cesreprésentations forme
ce que nousappelerons
la sérieprincipale
dereprésentations
de G associée à P. Le groupe G est considéré comme réel. sonalgèbre
de Lie est gR.L’espace
des vecteursK-finis
d’unereprésentation
de G de la sérieprincipale
associée à P est naturellement un(g.)c-module.
Commeg x g =
(gR)C,
c’est aussi en g xg-module.
L’ensemble desreprésen-
tations de g x g ainsi obtenu sera
appelé
la sérieprincipale
de re-présentations
de g x g associée à p x p.Toute
représentation
de g x g de la sérieprincipale
associée à p x p estisomorphe
à une sous-représentation
de la sérieprincipale
associéeau
parabolique
minimal po x po(2.6).
Celapermet
de donner des conditionssuffisantes
pourqu’une
tellereprésentation
soitirréductible, cyclique,
oucocyclique (2.8, 2.12, 2.13).
2.1. Une
représentation
irréductible de dimension finie 7T dep est
triviale sur n+ et scalaire sur h. Soit e un vecteur non nul del’espace
de 7r tel que
7T(Xa)e
= 0 pour a E¡s.
Onappellera plus
hautpoids
de7T le
poids
p de e parrapport
à ho. Cepoids
détermine 7T. Un élémentp de
h*o
est leplus
hautpoids
d’unereprésentation
irréductible de dimension finie de p si et seulement si pE PI:.
Leplus
hautpoids
dela
contragédiente
7T* de 7rest -w,,p.
On identifie
(pR)C
à p x p. Unereprésentation irréductible e
dedimension finie de p x p est de la forme 7FI X 03C02 où 7TI et 03C02 sont des
représentations
irréductibles de dimension finie de p. Soit Pl(resp. P2)
le
plus
hautpoids
de 7TI(resp. 7r2);
on dira que(Pl, P2)
est leplus
hautpoids
de03BE.
Comme S estsimplement
connexe, unereprésentation
irréductible de dimension finie deplus
hautpoids (Pl, P2)
de(p.),
estla différentielle d’une
représentation
de P si et seulement si Pl - P2 E P.2.2.
Soient
7TI X 7T2 unereprésentation
irréductible de dimension finie deP,
deplus
hautpoids (Pl, P2),
etEe l’espace
de03BE.
Le groupe Gopère
par translations àgauche
dansl’espace Y-(e)
des fonctions ’P indéfiniment différentiables sur G à valeurs dansEs qui
vérifientLe sous-espace
(dense)
deY-(e)
formé des éléments K-finis eststable par convolution à
gauche
avec les éléments deU,
cequi
en faitun U-module. On le notera
Y,(e),
ou2p( TrI, Tr2),
ouLP(PI, P2).
Onposera
2.3.
L’espace fp(1)
est un K-module localement fini et la restric- tion à K est unisomorphisme
de K-modules de0p())
sur un espace defonctions
indéfiniment différentiables sur K à valeurs dansEE qui
vérifient2.4. Soient E un K-module
simple,
e E E et y EHomKnp (E, Ee).
Posons
Qe,y(k)
=y(k-le)
pour k E K. Laréciprocité
de Frobeniusdonne le résultat suivant:
LEMME:
(i)
Lafonction 03C8e,y
est la restriction à K d’un elémént deY,(e), qu’on
notera aussi03C8e,y
(ii) L’application -y (e F---> tp,,,)
est unebijection
linéaire de HomKnp(E, Ee)
surHomK(E, Y,(e».
2.5.
Reprenons
les notations 2.2. Identifions kc à g et donc kc n(PR)C
à s + h à l’aide del’homomorphisme j.
Pour la structure de(s
+h)-module
ainsidéfinie, Ee
estisomorphe
àE7TI ~ E03C02
et doncHomKnp (E, Es)
s’identifie àHoms+h(E, E,, 0 E03C02). Lorsque
7TI et 7T2sont de dimension
1, l’espace HomK(E, YP(PI, P2)
est donc en bi-jection
avecl’espace
des éléments de E* depoids
p2 - plqui
sontannulés par les Xa pour a E
1s.
2.6. Fixons un élément a E
Et
non nul et depoids (- Wrp W,,p2)
PROPOSITION:
L’application qui
à cp E5£P(PI, P2)
associe lafonction
p
de G dans Cdéfinie
parest un
isomorphisme
deY,(p,, P2)
sur un sous-module deYo(w.p , -
Us, wsp2 -
us).
DÉMONSTRATION: Il est clair que
l’application
~I---+?p
définie par laformule
(1)
transforme les fonctions C°° en fonctions C°° et commuteaux translations à
gauche
par G. Il suffit donc de vérifierqu’elle
applique injectivement Y,(Pl, - P2)
dansL0oo (wsp 1-
Us; W.p2 -0 - e,)-
Pourg E G et sES on a
ce
qui
prouvel’injectivité puisque e*(S)
aengendre E 03BE*.
Soient
ho
E Ho et no eN0+.
On aho
= h’h avec h’ E Ho nS,
hE H,
etno = n’n avec n’ E
Nô
n S et n E N+. Comme H commute à S on apuis,
comme a est invariant pare*(N@
flS):
Comme
a (H) = 0
pour H E h eta E £,
et comme(03C3 - O"s)(H’)
= 0pour H’ E ho n s on a
ce
qui
prouveque
se transforme comme il faut par Po à droite.2.7. Identifiant kc à g,
grâce
àl’isomorphisme j,
onappelle plus
hautpoids
d’unereprésentation
irréductible de K leplus
hautpoids
de sadifférentielle. Pour 5
E rP,
on note5fg(ç)
laK-composante isotypique
de
plus
hautpoids 8
deY,(e).
Soit(p, q)
Eht
xht
tel que p - qE g;;
on note
5fg(p, q)
laK-composante isotypique
deYo(p, q)
dont leplus
haut
poids
est l’élément de la chambre deWeyl positive conjugué
dep - q sous l’action du groupe de
Weyl.
Le K-module5fg(p, q)
est irréductible. Pour p Eht,
on pose Wsp - Us =p’.
PROPOSITION:
L’image
deYp(pl,p2)
parl’isomorphisme
de la pro-position
2.6. contientYoo(p,, p2).
DÉMONSTRATION:
D’après
2.4. et 2.5. la structure de K-module de5f p(p l, P2)
nedépend
que de la restriction de pi et p2 à ho n s et de la restriction de pi2013p2 à h. Onpeut
donc supposer quep’i =
wspi - Usappartient
à la chambre deWeyl négative
pour i =1, 2.
Dans ce cas, tout sous-module non nul deLo(p1 , p 2)
contientYô(p,, p’2), ([7]
théorème
1.4.3.).
REMARQUE: Le sous-module de
=Lo(p1,p2) image
de5fp(pl, P2)
seraprécisé
en 4.9.On notera
L0p(p1, P2)
le sous-K-module deY,(PI, P2) image
ré-ciproque
deY’(p’, p’),
autrement dit laK-composante isotypique
deY"(Pl, P2)
dont leplus
hautpoids
est l’élément de la chambre deWeyl positive conjugué
de p1- p2. On dira queLp(P1, P2)
estcyclique
s’ilest
engendré
parY’(p 1, P2), co-cyclique
si tous ses sous-modules nonnuls contiennent
Y’P(pl, P2).
2.8. COROLLAIRE:
Supposons
quequelle
que soit la racine a E,à ’BA’,
l’un au moins des deux nombresp [(H« ),
pour i =1, 2,
ne soit pasun entier strictement
positif.
AlorsYP(PI, P2)
estco-cyclique.
DÉMONSTRATION: Si a E
4 S, p’(H,,,,)
est un entier 0. Par suite toutsous-module non nul de
p’2)
contientL00(p1, p’2), ([7],
théorème1.4.3.).
2.9.
REMARQUE:
On a w.pi - us =ws(pi
+Us)
et wspermute
les élémentsde s L’hypothèse
du corollaire 2.8. est doncéquivalente
à la suivante:quelle
que soit la racine aE 4 +Ba S,
l’un aumoins des deux nombres
(pi
+us)(Ha)
n’est pas un entier >0.2.10. La dualité entre
0p(1)
etYp(e*).
Il existe une forme linéaire
positive
nonnulle, G-invariante, unique
à un scalaire
près,
surl’espace
desfonctions X
continues sur Gqui
vérifient
Une telle forme est donnée par
y ---> fK X (k) dk.
Soient cp ELp(ç)
ett/1
Eifp(Ç*).
La fonctionX(g) = (cp(g), Q(g))
vérifie(1).
On définit doncune forme bilinéaire U-invariante sur
Yp(e)
xYp(e*)
enposant
Il résulte de 2.3. que cette forme est non
dégénérée.
Comme elle estK-invariante,
les sous-espacesYP(e*)
etYP(e*)
sontorthogonaux
pour y, y E gp
y~
5* et la forme induitesur Lp03B4(03BE)
xYP(e*)
est nondégénérée.
2.11. PROPOSITION: Soit
(pl, p2) le plus
hautpoids de ç . 2p(ç)
estisomorphe
auquotient de XO(PI + (Ts, P2 + (Ts)
parl’orthogonal de
l’image de 2p(ç*)
dans20(- Pl - (Ts, - P2 - (Ts).
DÉMONSTRATION: Cela résulte immédiatement de 2.6. et de la dualité entre
5fp(g)
et5fp(g*)
d’unepart,
entreYll(pl+O-sg P2+o-s)
etLo( - Pl - O’s, -P2 - O"s)
d’autrepart.
2.12. COROLLAIRE:
Supposons
quequelle
que soit la racinea E
~+B~+s
l’un au moins des deux nombres(pi
+Us),
pour i =1, 2,
ne soit pas un entier strictementnégatif.
Alors5fp(Pl, P2)
estcyclique.
DÉMONSTRATION: Dans ce cas,
YO(PI
+ O-s, P2 +03C3s)
estcyclique ([7],
théorème
1.4.3.).
2.13. COROLLAIRE:
Supposons
que,quelle
que soit la racine a Es
les nombres(pi
+03C3s)(H03B1),
pour i =1, 2,
ne soient pas des entiers non nuls de mêmesigne.
Alors5fp(Pl, P2)
est irréductible.2.14.
REMARQUE:
Les conditions suffisantes de2.8,
2.12 et 2.13. nesont pas nécessaires. On en trouvera des
exemples
pourSL(3, C), SO(5, C)
et le groupesimple complexe
detype
G2 dans[8].
3.
Représentations
de g induites àpartir
de pOn
rappelle
ladéfinition
d’unereprésentation
de g induite par unereprésentation
irréductible de dimensionfinie
d’unesous-algèbre parabolique
p. Nousappelerons
Module de Verma le moduledéfini
parune telle
représentation.
Un module de Verma associé à p estisomorphe
à un
quotient
d’un module de Verma associé à lasous-algèbre parabolique
minimale.3.1. Soit 7r une
représentation
irréductible deplus
hautpoids
p de lasous-algèbre parabolique
p du§1.
Onappelle
module de Verma eton note
M(7T)
ouMp(p)
leU(g)-module
induit par ir.Rappelons-en
ladéfinition: soit
E7r l’espace
de 7T; soitE7r
lep-module d’espace
vectorielsous-jacent E7r,
associé à lareprésentation 7Tq
de p suivante:Alors
M(ir)
estl’espace U(g) ~U(p) Enq,
danslequel U(g) opère
parmultiplication
àgauche.
On identifieE1Tq
au sousp-module
1
~ E03C0
deM(7T).
Pour p = po et p Eht,
on poseraMo(p )
=Mp,,(p).
3.2. Considérons
U(n-)
comme un(s + h)-module
pour la re-présentation adjointe. L’application
linéaire deU(n-) Ox E03C0
dansM ( 7T)
définie parest un
isomorphisme
de(s + h)-modules
deU(n-) 0 E7Tq
surM(03C0).
3.3.
M(03C0)
est un(s + h)-module
localement finicomplètement
réductible.3.4. Soit e un vecteur non nul de
poids
p deE7T’
Posons m,1
~e
EM(7T)
et notons:J{p(1T) l’annulateur
de m7T dansU(g).
LEMME:
(i)
m7Tengendre M(03C0).
(ii) est
l’idéal àgauche
deU(g) engendré
parn0+,
les éléments de laforme
H -(p - (T
+(Ts)(H)
pour H E ho et les éléments de laforme pour a
E1;s.
DÉMONSTRATION: On a
E,E a
=U(p)m7T
et l’annulateur de m03C0 dansU(p)
est l’idéal àgauche
deU(p) engendré
par les éléments cités. Les assertions(i)
et(ii)
résultent donc de 3.2.Le lemme 3.4.
permet
d’identifierM(7r)
auquotient U(g)/lk£(zr).
Onappellera générateur canonique
deM(7T) l’image
m, de 1 EU(g).
Lorsque
p = po on noteraK0(P)
l’annulateur dugénérateur canonique
de
Mo(p).
3.5. Soit
p E r;;;
on déduit de 3.4. que le moduleMp(p)
estisomorphe
auquotient
deMo(p
+03C3s)
par le sous-moduleengendré
par les élémentsXpâH >+lmo
pour aE 1;s.
3.6. Comme dans le cas des modules Mo
([5],
7.1.11 et7.6.3)
on déduit de 3.2. et 3.3. le résultat suivant:LEMME:
(i)
La sommeM(7T)
des sous modules deM(7T) différents
de
M(7r)
est un sous moduledifférent
deM(03C0).
(ii)
Pour tout sous module propre M deM(7T)
il existe une re-présentation
irréductible de dimensionfinie
7T’ de p,différente
de 7T etun
homomorphisme
non trivial deM(7T’)
dans M.3.7.
Supposons qu’il
existe unhomomorphisme
deM(7T’)
dansM(03C0).
Il existe un élément u EU(no)
tel quel’image
de m7T’ soit u m7Tet u vérifie
Y£(zr’)
uc K(03C0).
Inversement tout élément u EU(g)
telque
Y{( ’1T’) u C,71(-u)
induit unhomomorphisme
deM(03C0’)
dansM (03C0).
4. Série
principale
et module dual d’un modulede Verma sur g x g
Une
représentation
de la sérieprincipale
de g x g associée à p x p estisomorphe
à lareprésentation
de g x g dansl’espace
des vecteursk-finis
dans le dual d’un module de Verma pour g x g induit par unereprésentation
convenable de p x p. Celapermet
d’unepart
de donnerune condition
suffisante
pourqu’un
module de verma pour g induit par unereprésentation
de p soit irréductible(4.7
et4.8),
et d’autrepart
d’obtenir desrenseignements
sur la structure de certains sous-modules des séries
principales (4.9
et4.13).
4.1. On
peut appliquer
la construction duparagraphe
3 àl’algèbre
g x g et à sa
sous-algèbre parabolique
p x p.SOit e =
1Tt X IT2 unereprésentation
irréductible de dimensionfinie,
deplus
hautpoids (PI, P2),
de p x p. On noteraWp(e)
ouWp(p,, P2)
le g x g module de Verma induit parç.
On poseraWO(Pl, P2)
=Wpo(Pl, P2). Remarquons
que
Wp(Pl, P2)
estcanoniquement isomorphe
àMp(P1) @ Mp(p2)-
4.2.
Rappelons
la définition des modules coïnduits: Soient b unealgèbre
deLie,
a une sousalgèbre
deb,
T unereprésentation
de adans un espace E,. Soit
Tb
lareprésentation
T0 (-2 tradb,a)
de a dans ET, Le b-module Coïnd(T)
coïnduit par T a pour espacesous-jacent l’espace
desapplications linéaires t/1
deU(b)
dans ETqui
vérifientLa
représentation
deU(b)
dansCoïnd(T)
est définie par4.3. On
reprend
les notations 4.1. et on supposeque e
est la différentielle d’unereprésentation e
de P. On note o l’élément neutrede G.
LEMME: Soit cp
F-
Soitlep l’application
linéaire de U dansEe
définie
par(i) On a 1,
ECoïnd(g).
(ii) L’application
p -->1, est
unhomomorphisme
de U-modules dedans coïnd (e).
(iii)
La restriction de cethomomorphisme
àY,(e)
est un isomor-phisme
deY,(e)
surl’espace
des élémentsk-finis
deCoïnd(e).
DÉMONSTRATION:
(i)
et(ii)
sont immédiats. On déduit(iii)
du faitque les éléments de
0p(g)
sont des fonctionsanalytiques
et del’égalité,
pour tout K-modulesimple E,
desmultiplicités
de E dans0p())
etCoïnd(e) égalité qui
résulte de 2.4. et([5], 5.5.8).
4.4. On identifie
canoniquement
le U-moduleCoïnd(e)
au U-module
W*(ç*)
dual deW(e*), (cf. [5], 5.5.4),
et on noteWV (ç*) l’espace
des éléments k-finis deW*(e*).
COROLLAIRE:
L’application ç - lp définit
unisomorphisme
deY,(e)
sur
W’(e*).
4.5. PROPOSITION: La dualité entre
W(e*)
etY,(e)
estséparante.
DÉMONSTRATION: Il faut montrer que si un élément a de U est tel que
(â
*ç ) (o )
= 0 pourtoute cp
E0p(1)
ilappartient
à l’annulateur dugénérateur canonique
deW(e*).
La démonstration estanalogue
àcelle de
([7],
LemmeII.3.6).
4.6. Soient 7r, wi, Tr2 des
représentations
irréductibles de dimension finie de p.Supposons qu’il
existe unhomomorphisme
de M7T sur unsous-module M de
M03C01
Soit u un élément deU(g)
tel quel’image
dem03C0 soit um03C01.
LEMME:
L’application p -->,o*(ù ~ 1)
est unhomomorphisme
deU-modules de
Yp(ir*l, -u*2)
dans:£p( Tr*, -u*2);
son noyau est l’or-thogonal
du sous-module M0 M7T2
deWp( TrI, Tr2)’
L’application 03C8
Eip*(l ~ M)
est unhomomorphisme
de U-modules de5ep( Tri, Tri)
dansYp(ir*, 7T*);
son noyau estl’orthogonal
du sous-module
M7T2 0
M deWp(03C02, ITI)-
DÉMONSTRATION: c’est immédiat.
4.7. COROLLAIRE: Soit 7T une
représentation
irréductible de dimen- sionfinie
de p. SiYp(7r*, 7T*)
estcyclique,
alorsMp(03C0)
est irréductible.DÉMONSTRATION: Si
Mp(7T)
n’est pasirréductible,
il existe unereprésentation
irréductible de dimension finie 1T1 de p, différente de 1T et unhomomorphisme
deMp(7r,)
sur un sous module propre M deMp(7T), d’après
3.6.(ii).
Soit V le noyau del’homomorphisme
deYp(-u *, 7T*)
dansYp(-u *1 , 7T*) qui
s’en déduit. Comme M 71--Mp(03C0),
Vest différent de
Yp(ir*, 1T*).
Comme 1T1 ~ 1T,l’espace Yp(ir*l, 1T*)
ne contient pas d’élémentK-invariant,
d’oùL0p(03C0*, 03C0*)
C V.4.8. COROLLAIRE: Soit p E
hô
tel quep(Ha)
E N pour a E~s. Sup-
posons que
quelle
que soit la racine03B2
EL1 +BL1:, (p
+o-S)(HR)
ne soitpas un entier >0. Alors
Mp(p )
est irréductible.DÉMONSTRATION : est
cyclique d’après
2.12.REMARQUE:
Le corollaire 4.8. peut aussi se déduire du théorème de BERNSTEIN-GELFAND-GELFAND([5], 7.6.23) qui
détermine lessous
quotients simples
deMo(p
+03C3s).
Cette méthode est utilisée dansll]
et[13].
4.9. Soient
pt, P2 E PJ:
tels quePI - P2 E PJ.
Posonsp!==Wsp,-o-s
pour
i = 1, 2.
Pour tout03B3~03A3s,
nous posonsny = - wsp , (Hy ),
my =- wsp2(Hy)
et nous notons S’Y lasymétrie
relative à y.LEMME: 1. Soit
’Y E.!s
leshomomorphismes
suivantsdéfinis
dansifo(p l pE):
ont même noyau. Notons le
Ny.
2.
L’image
deLp(p1, P2)
dansL0(p’1, p2)
parl’homomorphisme
2.6.est
égale
à l’intersection desNy,
où y parcourtIso
DÉMONSTRATION: 1. Cette assertion due à D.P. Zelobenko est établie par
exemple
en([7],
V.1.10 ou[15]).
2. résulte de 3.5. et 4.6.
4.10. Soient pi,p2 comme en 4.9. Posons
p’1
= pi +o-s pour i =1, 2.
Pour tout
y E S,
nous posonsn § = p i(Hy), my = p2(Hy).
Par dualité à
partir
de 4.9. on obtient le lemme suivant.LEMME: 1. Soit
y oE is.
Leshomomorphismes
suivants à valeurs dansL0(P’’1, P’’2),
ont même
image.
Notons laN’y.
2. Le
noyau de l’homomorphisme de 00(p ?, p §) sur Lp(p1, P2) défini
en 2.11. est la somme des
Ny
où parcourt1:s.
4.11. Soient pi, P2 E
ht
tels que Pl - P2 E P. Soit w E W un élément tel que, pour tout a E a + telque -w(a)EL1+, P1(HaJ
etP2(HaJ
nesoient pas tous deux des entiers strictement
négatifs.
Il existe un, et àun facteur constant
près
unseul, opérateur
d’entrelacementB(w, Pl, P2)
deLo(p1,p2)
dans5£o(wp, WP2),
non nul surL00(p1,p2) (cf.
par
exemple ([7], 1114)).
4.12. On
emploie
les notations de 4.9. et 4.10.PROPOSITION:
L’opérateur B(wS, p1, p2) a
pour noyauiN§ et
pourimage
nNy,
où yparcourt 03A3s.
DÉMONSTRATION: 1. Soit
’Y E .Is.
Posons w’ = wSsy. Lesopérateurs B(w’, sypl’, syp§)
etB(sy, pl’, p§)
sont définis et leurproduit
est pro-portionnel
àB (ws, p ï, p 2).
Le noyau de
B(s-y,p’{,p;)
est donc contenu dans celui deB(ws, p 1, p2).
Il est d’autrepart égal
àN’y d’après ([7], V.1.11.).
On adonc démontré l’inclusion
2. Réalisons
L0(p’’1, p2)
dansl’espace
des fonctions sur K défini en2.3. Les espaces
N’y
pour yE .!s,
etB (Ws, P1’’, P’’2)
nedépendent
que de pi2013p2 et des nombrespl(Hy)
pour y E03A3s.
Onpeut
donc supposer, pour démontrer l’inclusionopposée,
quepl(Ha)
n’est pas entier poura
E a Bas.
Il résulte de 2.13. et 4.10. que03A3Ny
est un sous-module maximal deL0(p’’1, p’’2).
Ceci démontre l’inclusionopposée.
3. La démonstration de
l’égalité Im B(ws,p’’1p’’2)= ~ N
estanalogue.
4.13. Au cours de la démonstration
4.12.,
enremplaçant p’’i
par pi,nous avons obtenu le résultat suivant:
PROPOSITION: Soient pi,
p2 E hô
tels quePl - P2 E P.
On suppose que pour tout"Y E 1:s, PI(H-y) et p2(Hy)
sont des entiers strictementpositifs.
On a :REMARQUE: La
proposition
4.13. ne segénéralise
pas au cas où l’on suppose seulement quep,(H,)
etP2(H-y)
sont dans N. Nous enverrons un
exemple
auparagraphe
7.4.14.
REMARQUES:
1. La condition suffisante donnée en 4.8 pour que
Mp(p )
soitirréductible n’est pas nécessaire. On trouvera des conditions néces- saires et suffisantes dans
[10].
2. Même la condition suffisante donnée en 4.7 n’est pas nécessaire.
Des
exemples
sont donnés ci-dessous(6.5).
3. La
paragraphe
4.6 montrequ’il
y a une certaine relation entre les sous-modules de00(- p, - p)
et ceux deMo(p ) (où
p Eh*o)
par exem-ple.
Ce fait sera utilisé auparagraphe
7. Il faut toutefois remarquer quesi -p
est unpoids
dominantrégulier, Mo(p )
est irréductible et:£o( - p, - p)
réductible. Dans le senscontraire,
siYo(-p, -p)
estirréductible,
il en est de même deMo(p ) (cf. 4.7). Cependant
ilpeut
arriver que lalongueur
deYo(-p, -p)
soit strictement inférieure à lalongueur
deMo(p).
Parexemple,
si G =SL(3, C)
et si p est unpoids fondamental,
lalongueur
deMo(p )
est 3 et celle deYo(-p, -p)
est 2.5. Série
principale
et espace desapplications
linéairesd’un
g-module
de Verma dans un autreOn étudie la structure de g x
g-module
del’espace
desapplications
linéaires d’un module de Verma dans un autre, induits par des
représentations
de la mêmesous-algèbre parabolique
p.Lorsque
le module d’arrivée estirréductible, l’espace
desapplications
linéairesk-finies
estisomorphe
à unereprésentation
de la sérieprincipale (5.5).
Dans le cas
général,
onpeut
minorer pourchaque représentation
irréductible E de k la
multiplicité
de E dans cet espaced’applications
linéaires
(5.8).
5.1. Soit ir une
représentation
irréductible de dimension finie de p.D’après
3.2 on a ladécomposition Mp(03C0)
=E,4 0 n-Mp(’TT).
On note P03C0 laprojection
deMp(03C0)
surE03C0
relative à cettedecomposition.
P 7Test un
monomorphisme
de(s
+h)-modules
deMp(03C0)
sur E7T .Rap- pelons
queMp(03C0)
est la somme des sous-modules deMp(ir)
différentsde
Mp(03C0).
On a5.2. Soient 7Tt et 7T2 des
représentations
irréductibles de dimension finie de p. On munitl’espace Homc(Mp(03C01), Mp(03C01))
de la structure deU-module définie par
On note
Y(M,(ir,), Mp(03C01)) l’espace
des éléments k-finis deHom,,(M,(lr2), Mp(1Tl)’
C’est un sous-U-module deHomc(Mp(1T2), Mp(03C01)).
5.3. On identifie
E7Tl (resp. E7T2)
à un sous-espace deMp(03C01) (resp.
Mp(1T2))’
comme en 3.1.A T E
Homc(Mp(03C02), Mp(03C01))
on associel’application
linéaireOT
deU dans
Hom,(E,2, E7Tl)
définie parSoit
e*
lareprésentation
de p x p dansHomc(E,, E7TJ qui
est trivialesur n+ x n+ et définie sur s + h par
Les
propriétés
suivantes sont élémentaires:(i)
Lareprésentation e*
estéquivalente
à lareprésentation r*l
x03C0*2
de p x p.
(ii)
On a~T
E Coïnd(e*)
etl’application 03A6: T ~ ~T
est unhomomorphisme
de U-modules deHomc(Mp(03C02), Mp( 7TI))
dansCoïnd(e*).
Par suite0
induit unhomomorphisme
deL(Mp(03C02), Mp( 7TI))
dansLp(03C0*1, 7r*).
(iii)
Le noyaude 0
estl’espace
des T EHomc(Mp(TT2), Mp(03C01))
telsque T
Mp( 7T2)
CMp(03C01).
5.4. Soit 7T comme en 5.1. et soit p son
plus
hautpoids.
Nousnotons 117" une forme linéaire k-invariante sur
Mp(7T) ~ Mp(7r),
nonnulle. Une telle forme existe et est
unique
à un facteur constantprès.
Si e E E17" est dominant on a
1, (ae ~ be) = tab (p
+ Us -o--)
pour tout a, b EU(g). (Si a E U(g),
À Eh*, a(À) désigne
la valeur en À de l’élément deU(h) = S(h)
obtenu enprojetant
a moduloh-U(g) +
U(g)n’).
Cette forme bilinéaire a été étudie par J. C. Jantzen
(cf [10]
enparticulier)
et N. N.Chapovolov [2].
Le sous-moduleMp(03C0)
estl’ensemble des v E
Mp(03C0)
tels queSi À E
h*0,
on noteMp(03C0)03BB
l’ensemble des éléments depoids
À deMp(7T).
Si À et À’ sont des éléments distincts deh*0,
103C0 s’annule surMp(03C0)03BB 0 Mp(7T)À.
On en déduit:LEMME:
Mp( 7T)
est irréductible si et seulementsi,
pour tout À Eh*0,
17T induit uneforme
bilinéaire nondégénérée
surMp(03C0)03BB X Mp(03C0)03BB.
5.5. Les notations sont celles de 5.2.
PROPOSITION: On suppose
Mp(7Tt)
irréductible.L’application 03A6
estun
isomorphisme de L(Mp(03C02), Mp(03C01))
surLp(03C01*, 03C0*2).
DÉMONSTRATION: On a vu en 5.3.
que 03A6
estinjective.
Inversement soit ~ un élément deLp(03C0*1, 03C0*2).
Comme il estk-fini,
il est sommed’éléments
qui
sont vecteurs propres des éléments(-tH, H),
oùH E ho. Pour démontrer que cp est dans
l’image
de03A6,
il suint de le montrerlorsque
~ est depoids
03BC. On considère ~ comme une forme bilinéaire surMp(03C01)
xMp(03C02).
Soit À Eh*0 .
Si 03BB’ Eh§
est différent de À + 03BC, cp s’annule surMp(03C01)03BB
xMp(03C02)03BB’.
Soit v EMp(03C02)03BB+03BC.
Ilexiste,
àcause du lemme
5.4.,
un et un seul élémentT(v) E Mp( 7Tt)À
tel que l’on aitcp (u, v )
=17T(u @ T (v )),
pour tout uE Mp(03C01)03BB,
etdonc,
d’après
ce que nous venons devoir,
pour tout u EMp(03C01).
Enprocédant
ainsi pour tout À E
ht,
nous avons montré l’existence de T EHomc(Mp(03C02), Mp(03C01))
tel que l’on aitcp(u, v)
=1,(u 0 T(v))
pour tout élément uOx v
EMp(03C01) @ Mp( 1T2)’
Il est facile de voir que l’on aO(T) =
~.D’après
5.3.(iii),
T est k-fini.5.6. Pour étudier la structure de
L(Mp(03C02), Mp(03C01))
dans le casgénéral,
nous allonsreprendre
desarguments employés
dans[3]
et[9].
Si p E
(s
nho)*
est unpoids dominant,
nous noteronsMp(p)
le quo-tient de
U(n-0)
par l’idéal àgauche engendré
par les élémentsXPâH«>+1
pour «
~~s.
Si À Ehfb,
nous noteronsM,(p)’ l’image
dansMp(p)
del’ensemble des éléments de
U(no-)
depoids
À.Si p E
h*0
a p pour restriction à s nho, l’application
u H um induitun
isomorphisme
deU(n1)-modules
deMp(p)
surMp(p) (cf. 3.4.),
noté ap.
L’image
deM,(p)’
estMp(p )À+p.
Soit
Ip
l’annulateur dansU(s)
du vecteur dominant du s-modulesimple
depoids
dominant p.L’injection U(n0)~U(n- q) s)
induit unisomorphisme
deMp(p)
surU(n- (1) s)/ U(n-)I,,
de sorte queMp(p)
est muni d’une structure de
n’@
s-module. Deplus,
ap est unisomorphisme
de n-~
s-modules.Remarquons
queMp(p)
se deéom-pose sous-l’action de s en somme directe de sous-modules
simples
dedimension finie. On fixe pi et p2 des
poids
dominants de(s
nho),
etÀ E
hô.
Soit V le sous-espace vectoriel deMp(p1)03BB
formé des éléments annulés parX03C1203B1(H03B1)+1
pour a E03A3s.
Si v EV,
lamultiplication
à droitepar un
représentant
de v induit unhomomorphisme
de no-modules deMp(p2)
dansMp(pl).
On le note cpv.Soient pi, P2 E
hô
des éléments dont les restrictions à ho n s sont pi, P2, et tels quepi-p2 E P.
Considéré comme élément deHomc(Mp(7T2), Mp(03C01)),
cpv estj(nô)-invariant,
depoids -(À
+ Pl -P2).
L’application
v - cpv est unebijection
linéaire de V surl’espace
deces
homomorphismes.
5.7. On
garde
les notations de 5.6.LEMME: Soit v E V un élément non nul. Alors cpv est
k-fini
si etseulement si l’élément 8 = -À + P2 - p, est un
poids
dominant et sil’image apl(v)
de v dansMp(03C01) vérifie XâHa>+’ap,(v) = 0
pour touta
~ 03A3.
Dans ce cas, cpv est l’élément deplus
hautpoids
d’un k-modulesimple
deplus
hautpoids
D.DÉMONSTRATION: