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Conjecture de Goldbach (7 juin 1742)

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Conjecture de Goldbach (7 juin 1742)

On noteP l’ensemble des nombres premiers.

P={p1= 2,p2 = 3,p3 = 5,p4 = 7,p5= 11, . . .}

remarque : 16∈P Enonc´´ e :

Tout entier pair sup´erieur `a 2 est la somme de deux nombres premiers.

∀n∈2N,n>2,∃p,q∈P,n=p+q

La conjecture de Goldbach a ´et´e v´erifi´ee par ordinateur jusqu’`a 4.1018 (Oliveira e Silva, 4.4.2012)

On appelled´ecomposition de Goldbachden une telle somme p+q.

p etq sont ditsd´ecomposants de Goldbachden.

(2)

Reformulation

NotonsP(y) ={x ∈P/x ≤y}

La conjecture de Goldbach est ´equivalente `a l’´enonc´e suivant :

∀n ∈ 2N,n>4, ∃p ∈ P(n/2), ∀m ∈ P(√ n), p 6≡ n(mod m)

En effet,

∀n ∈ 2N,n>4, ∃p ∈ P(n/2), ∀m ∈ P(√ n),

p6≡n(mod m)⇔n−p 6≡0 (mod m)⇔n−p premier

(3)

Etude d’un exemple ´

Pourquoi 19 est-il le plus petit d´ecomposant de Goldbach de 98 ? 98≡3 (mod 5)

98≡5 (mod 3) 98≡7 (mod 7) 98≡11 (mod 3) 98≡13 (mod 5) 98≡17 (mod 3) 986≡19 (mod 3) 986≡19 (mod 5) 986≡19 (mod 7) Conclusion: ∀m ∈ P(√

98), 19 6≡ 98 (mod m)

19 est un d´ecomposant de Goldbach de 98.

En effet, 98 = 19 + 79 avec 19 et 79 premiers.

(4)

Une seconde fa¸con de repr´ esenter l’exemple propos´ e

Pourquoi 19 est-il un d´ecomposant de Goldbach de 98 ?

Z/3Z 0 1 2 Z/5Z 0 1 2 3 4 Z/7Z 0 1 2 3 4 5 6

Classe d’appartenance de 19, Classe d’appartenance de 98.

Conclusion: ∀m ∈ P(√

98), 19 6≡ 98 (mod m)

19 est un d´ecomposant de Goldbach de 98.

En effet, 98 = 19 + 79 avec 19 et 79 premiers.

(5)

On cherche ` a d´ emontrer l’impossibilit´ e de l’existence d’un entier pair qui ne v´ erifie pas la conjecture de Goldbach

(∃x ∈ 2N, x ≥ 20,x ne verifie pas la conjecture de Goldbach)´

⇒ false mais

∃x ∈ 2N, x ≥ 20,x ne v´erifie pas la conjecture de Goldbach

⇔ ∃x ∈ 2N, x ≥ 20, ∀p ∈ P(x/2), x-p compos´e

⇔ ∃x ∈ 2N, x ≥ 20, ∀p ∈ P(x/2), ∃m ∈ P(√ x), x-p ≡0 (mod m)

⇔ ∃x ∈ 2N, x ≥ 20, ∀p ∈ P(x/2), ∃m ∈ P(√ x), x≡p (mod m)

(6)

On cherche ` a d´ emontrer l’impossibilit´ e de l’existence d’un entier pair qui ne v´ erifie pas la conjecture de Goldbach.

Un nombre pairx ne v´erifie pas la conjecture de Goldbach si et seulement si tout nombre premier impairp inf´erieur `a sa moiti´e lui est congru selon un module premier impairm inf´erieur `a sa racine.

∃x ∈ 2N, x ≥ 20, ∀p ∈ P(x/2), ∃m ∈ P(√ x), x≡p (mod m)

(7)

Descente infinie de Fermat

Elle consiste `a d´emontrer que si un nombre ne v´erifiait pas la conjecture de Goldbach, il y en aurait un plus petit qui ne la v´erifierait pas non plus

(et ainsi de proche en proche, jusqu’`a atteindre des nombres si petits qu’on sait qu’ils v´erifient la conjecture).

La descente infinie repose sur le fait qu’il n’existe pas de suite infinie strictement d´ecroissante d’entiers naturels.

Raisonnement par l’absurde :

- on suppose que x est le plus petit entier tel queP(x).

- on montre qu’alorsP(x0) avecx0 <x.

- on a abouti `a une contradiction.

(SiP(n) pour un entier naturelndonn´e, il existe une partie non vide deNcontenant un ´el´ement qui v´erifie la propri´et´e P. Cette partie admet un plus petit ´el´ement. En l’occurrence, la propri´et´ePconsiste `a ne pas v´erifier la conjecture de Goldbach)

(8)

On cherche ` a d´ emontrer l’impossibilit´ e de l’existence d’un entier pair qui ne v´ erifie pas la conjecture de Goldbach.

x est le nombre pair dont on consid`ere au d´ebut de la d´emonstration qu’il est le plus entier naturel ne v´erifiant pas la conjecture de Goldbach ;

∃x ∈ 2N, x ≥ 20, ∀p ∈ P(x/2), ∃m ∈ P(√ x), x≡p (mod m)

x ne peut de toute fa¸con ˆetre congru `a aucun nombre premier selon tout module qui divisex donc m-x.

x est congru `a un certain nombre (´eventuellement nul) de nombres premiers selon le module 3, `a un certain nombre (´eventuellement nul) de nombres premiers selon le module 5, etc.

(9)

Descente infinie de Fermat

x est congru `a chaque nombre premier impair inf´erieur `a sa moiti´e selon un certain module premier impair inf´erieur `a sa racine.

On partage l’ensemble des nombres premiers impairs P(x/2) en sous-ensembles disjoints dont l’union est l’ensemble total et tels que chaque sous-ensemble contient des nombres premiers impairs congrus

`

ax selon un mˆeme module premier impair.

P(x/2) =Ex,m1∪Ex,m2∪. . .∪Ex,mi

o`u Ei,j ={p premier impair, p≤i/2et p ≡i (mod j)}

(10)

Descente infinie de Fermat

Consid´erons maintenant un nombre pairx0 =x−2.Q

mi inf´erieur strictement `a x et congru `a x selon tous les modules premiers impairs mi inf´erieurs `a√

x.

Il faudrait ˆetre capable de d´emontrer que par soustraction d’une primorielle, si x ne v´erifiait pas Goldbach,x0 ne la v´erifierait pas non plus.

(11)

Conclusion

On a utilis´e unSyst`eme de NUm´eration par les Restes dans les Parties Finies deN.

On se situe dans le cadre d’une th´eorie lexicale des nombres, qui associe `a un nombre un mot dont les lettres sont certains de ses restes modulaires selon des modules premiers.

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