Tableau comparatif

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Trente-deuxième Année. — N° 4 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

.Mercredi 17 Janvier 1917 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

A B O N N E M E N T S

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 7.0Ö Fr. 3.55 Union postale » 15.— > 7.50

Compte de Chèques postaux I V b 4 2 6

Paraissant le Mereredl et II Samedi i La ebaax-ds-Fontix Abonnement par la poste: 20 cts en plus.

A N N O N S E S

suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndioats professionnels Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal

Bureau des annonces : P U B L I G I T A S , Société anonyme suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds.

Succursales et agences dans les principales villes suisses. Nombreux correspondants à l'Etranger. _

Le dumping ?

Qu'est-ce que le dumping ? Voilà une question qu'il n'aurait pas été bon de po- ser à un examen d'économie politique, il y a deux ans seulement — pas b o n pour le candidat parce qu'il aurait été collé et pas bon aussi pour l'examinateur parce qu'il se serait fait une fâcheuse réputation auprès des étudiants. Mais maintenant ce mol s'étale partout. Il n e sera peut-être

pas inutile néanmoins de l'expliquer.

C'est la chose la plus simple du m o n d e ; c'est le fait de vendre à l'étranger à un prix inférieur à celui auquel on vend à ses concitoyens. C'est donc l'inverse du systè- m e pratiqué dans toutes les villes d'eaux et de tourisme où l'on a deux prix aussi, mais où le prix fort est ponr les étrangers et le prix bas p o u r les gens du pays.

Qui est-ce qui est porté à se plaindre du d u m p i n g ? — Les concitoyens sans doute, qui devront protester en se voyant moins bien traités que les étrangers ? —.

Et qui est-ce qui doit s'en réjouir ? Les étrangers sans doute, en profitant d'un ra- bais qu'ils ne demandaient pas et auquel ils n'avaient aucune raison de s ' a t t e n d r e ?

— Eh b i e n ! pas du tout, les concitoyens ne disent généralement rien (il est vrai que c'est parce qu'ils ignorent qu'il y a deux prix) et ce sont les étrangers qui protes- tent contre ces mesures déloyales et dé- clarent qu'ils y mettront bon ordre en frappant la marchandise importée de droits assez élevés pour relever le prix et par là empêcher lé rabais. C'est ce que vient de décider la Conférence Economique des Al- liés en ce qui concerne les produits alle- mands qui dorénavant feraient l'objet d'un dumping.

P o u r éclaircir ce mystère, il faut d'abord savoir pour qu'elle raison une industrie se livre à cette opération s i n g u l i è r e ? Elle n'est jamais pratiquée par des industriels individuellement, mais seulement par les syndicats industriels qu'on appelle Karteis.

Quel est le rôle de ces syndicats ? De main- tenir autant que possible la fixité du prix, fixité qui est jugée avec raison u n e condi- tion essentielle de la prospérité de l'indus-

trie. P o u r cela le syndicat défend à ses m e m b r e s de v e n d r e au-dessous d'un cer- tain prix fixé. Mais il aurait beau fixer le prix, si les quantités produites dépassaient la d e m a n d e , le prix baisserait tout de mê- me. Il est vrai que le syndicat fixe aussi les quantités que pourra produire chaque industrie. Mais on ne peut calculer juste.

Il y a donc généralement un excédent qui risque de déprécier les cours : le mieux donc est d'en débarrasser le marché en l'écoulant au dehors. La vente à l'étranger sert ainsi de volant régulateur pour le maintien des prix et pour prévenir des crises de surproduction qui seraient dé- sastreuses pour l'industrie et p o u r la po- pulation ouvrière elle-même. Ce procédé qui consiste à v e n d r e à perte p o u r se dé- barrasser d'un excédent est bien c o n n u : il n'est pas besoin d'aller en Allemagne pour le voir pratiqué. Regardez les annon- ces qui de temps à autre s'étalent sur les magasins de nouveautés en lettres énor- mes: Grande liquidation ! Vente à perte!

Ils font du. d u m p i n g sans s'en douter.

La nécessité de maintenir les prix n'est pas la seule raison du d u m p i n g ; il y a aussi le désir de créer un courant d'expor- tation. Sans doute le moyen est onéreux puisqu'il consiste à v e n d r e à perte, mais c'est un moyen d'attirer les clients : dès que la clientèle sera acquise et le courant bien établi, on pourra relever les prix.

D'ailleurs, en attendant, l'industriel ne perd rien parce que le syndicat lui rem- bourse ses pertes : ainsi les sacrifices faits pour encourager l'exportation sont sup- portés par tous les industriels syndiqués et prélevés sur les bénéfices réalisés par la vente à l'intérieur — bénéfices qui sont généralement majorés par un tarif doua- nier protectionniste.

Est-il besoin de dire que le procédé qui consiste à v e n d r e à perte p o u r attirer les clients n'a rien de nouveau, et que lui aussi est depuis longtemps pratiqué dans le commerce intérieur ? , L e qualificatif de manœuvre déloyale, dont on le flétrit, est peut-être un peu excessif. — Déloyale, dit- on, parce qu'elle a p o u r b u t de ruiner le concurrent en le sous-vehdant, comme di-

sent les Anglais. — C'est vrai quelquefois, pas toujours. Et d'abord s'il n'y a pas de concurrents, l'accusation tombe d'elle-mê- me. Si les Américains ou les Brésiliens voulaient n o u s envoyer du coton ou du café dumped, c'est-à-dire au-dessous du cours, et m ê m e si les Anglais voulaient d u m p e r le charbon qu'ils nous vendent, je pense q u e nous ne,ferions pas la petite bouche et les engagerions vivement à con- tinuer.

Tel a été le cas naguère en AngrètèrTé pour le sucre : l'Allemagne le lui vendait à un prix inférieur de moitié au prix alle- mand, mais comme l'Angleterre ne pro- duisait pas de sucre, il n'y avait aucun pro- ducteur lésé et tous les consommateurs étaient satisfaits.

Il en est de même encore q u a n d la mar- chandise vendue au-dessous du cours sert de matière première à une industrie étran- gère ; en ce cas celle-ci, bien loin d'être tuée par le dumping, y trouve au contraire un avantage considérable sous forme de diminution dans le prix de revient. Q u a n d le sucre allemand entrait à si bon prix en Angleterre celle-ci eut l'heqreuse idée de l'employer à faire des confitures et de ven- dre ces confitures aux Allemands eux-mê- mes ! — De même p o u r l'alcool, l'Angle- terre ne produisait pas d'alcool, mais elle employait l'alcool allemand dumped à faire de l'Eau de Cologne. Et cette eau de Co- logne pût être Vendue à si bon marché que beaucoup de maisons allemandes per- dirent du coup leur clientèle, sinon en Al- lemagne du moins à l'étranger.

Ainsi le d u m p i n g peut se retourner con- tre le pays qui le pratique et favoriser au contraire l'industrie du pays importateur.

Il n'est réellement dangereux que q u a n d il fait directement concurrence à une i n - dustrie nationale en livrant les mêmes produits et qu'il a p o n r but d'éliminer cette industrie du marché et de p r e n d r e sa place. Ces conditions ne sont pas très fréquentes D'autre part, pour savoir s'il y a d u m p i n g il faut qu'il s'agisse de marchan- dises ayant un cours coté dans les Bour- ses de commerce. Car sans cela comment pourrait-on savoir si le produit s'est.ven-

32 L A E ü D E R A T i O N H O R L O G È R E SUISSE du au-dessous du c o u r s ? Il est clair que

le d u m p i n g , s'il était appliqué à des cha- peaux de dames où à des vins, ne pour- rait être constaté.

Q u a n d donc la Conférence Economique a décidé d'adopter un régime spécial p o u r permettre de lutter efficacement contre toute tentative de d u m p i n g , elle a assigné aux plénipotentiaires futurs une tâche plus difficile qu'on ne croit.

L'Emancipation. Ch. Gide.

Doit-on apposer une marque intersyndicale sur les articles d'horlogerie, de bijouterie et d'orfèvrerie de fabrication française?

Opinion française,

publiée dans La France Horlogère

S'il se trouve en présence d'un adhérent de la marque Unis qui aura cette marque sur les cartes, des factures, dans le couvercle de ses boîtes d'échantillons, quelle sécurité pour lui et de suite quelle confiance en son vendeur.

Si, chez un détaillant, adhérent de la mar- que Unis, une pancarte placée dans son ma- gasin indique que tous les objets qui y sont vendus sont, d'une façon certaine, des articles français, quelle réclame pour lui, et comme le client se trouvera plus à son aise pour faire ses achats !

Pour l'orfèvrerie, les mêmes avantages exis- teront et, en plus, la plupart des pièces pour- ront porter, d'une façon très visible, cette marque Unis qui permettra de ne pas les con- fondre avec les autres marchandises étran- gères, qui, malgré leur mauvais goût, leur fa- brication camelote, avaient séduit bien des acheteurs par leur bas prix.

Indiquons que non seulement le produit français manufacturé pourra être revêtu de la marque Unis, mais encore que l'étiquette atte- nante, l'écrin ou la boîte qui l'enveloppera portera cette marque, laquelle se retrouvera sur les catalogues, entêtes de lettres, factures, affiches, prospectus, e t c . , des industriels ayant le droit de se servir de la marque inter- syndicale.

Ainsi, l'éducation du public sera rapide- ment faite, il exigera la marque Unis qu'il saura être la a marque de baptême » des pro- duits français ! Et, en propageant et en géné- ralisant cette marque, nous barrerons la route après la guerre, d'une façon définitive, aux articles austro-boches !...

Aux derniers renseignements, nous avons appris que la marque Unis avait été adoptée par 73 grands syndicats parisiens, et qu'elle avait été déposée dans 42 pays. »

Il s'agit là, d'une manifestation protec- tionniste comme il s'en produit beaucoup depuis la guerre et qui n'aura plus guère de raison d ' ê t r e après la reprise forcée des échanges internationaux.

Et puis, la m a r q u e en question est, en réalité, destinée à barrer la route, après la guerre, à tous les produits de fabrication étrangère, donc à ceux de pays neutres.

Les auteurs du projet n'ont sans doute pas songé à ce détail et aucun pays ne peut s'entourer d'une muraille de Chine.

Interdiction allemande d'exportation et de transit'

Une ordonnance impériale d u 27 décem- bre 1916 interdit Y exportation et le transit de toutes les marchandises du 15^{m c} cha- pitre du tarif douanier (verre et objets en verre, n u m é r o s d'exportatiou 73b à 7(38 du répertoire statistique "des marchandises);

d'après cette ordonnance, les verres de montres de tous genres, finis ou mi-finis, (Art. 754) et le verre brut en boules, p o u r la fabrication des verres de montres, (art.

753) tombent sous cette interdiction d'ex- portation et de transit.

L'emprunt anglais aux Etats-Unis On mande de New-York au Times en date du 9 que, vu l'état exceptionnellement favo- rable du marché américain, l'opinion publi- que réserverait un bon accueil à l'emprunt anglais. Les banquiers croient également que la conviction, maintenant générale, que l'Al- lemagne est battue, justifie amplement leur optimisme au sujet de l'accueil réservé à l'emprunt. Attendons de voir.

Le cinquième emprunt autrichien L'ofiice des caisses d'épargne postales com- munique que les souscriptions au cinquième emprunt de guerre ont été closes mercredi.

D'après les premières évaluations, elles ont atteint la somme de 4.412.800.000 couronnes.

Les chiffres définitifs ne pourront être publiés qu'ultérieurement.

Les journaux expriment leur satisfaction de ce brillant succès, « qui dépassent toutes les espérances» et qui prouve que la puissance économique de l'Autriche-Hongrie n'est pas affaiblie.

Bruit étrange, mais non invraisemblable

« On prétend que dans la discussion au su- jet de la nouvelle convention sur les charbons, l'Allemagne pose une condition stupéfiante : elle ne fournirait pas de charbon aux C. F. F . si ceux-ci continuent à transporter les muni- tions fabriquées en Suisse pour les Alliés.»

Cette information que nous lisons dans La Sentinelle, est en effet fort étrange. Est-elle vraisemblable ? c'est ce qu'un avenir prochain nous dira.

Syndicat des Fabricants suisses de montres argent, métal et acier

Les membres de cette association sont con- voqués à leur assemblée générale annuelle qui aura lieu à Bienne, mardi 23 et.

La signature du contrat collectif avec la Fé- dération des fabricants de boîtes argent à mis le couronnement à un effort qui durait depuis quelques années déjà.

Ce facteur ainsi que différentes circonstan- ces découlant du moment difficile que nous traversons ont largement contribué à renfor- cer ce Syndicat, aussi l'assemblée aurat-olle à se prononcer sur l'admission d'une quaran- taine de nouveaux sociétaires.

L'ordre du jour que les sociétaires ont reçu avec la convoeation laisse prévoir une parti- cipation extraordinairement nombreuse.

On peut dire aujourd'hui que le Syndicat des fabricants suisses de montres argent, mé- tal et acier est sorti de la phase d'organisa- pour devenir un organe indispensable, bien outillé et bien soutenu qui sera appelé à jouer un rôle important dans le développement de notre industrie horlogère.

Les fabricants sont arrivés à comprendre peu à peu qu'il n'est plus question de travail- ler avec succès sans l'appui d'associations patronales. A quelques exceptions près nos chefs d'établissements et petits fabricants se sont dégagés de certains préjugés qui leur laissaient croire que les organisations patro- nales étaient destinées à aliéner certaines li- bertés individuelles. Avec le temps ce raison- nement puéril a fait place à une conception beaucoup plus saine et plus objective sur l'idée d'association et de coalition.

Les quelques fabricants qui sont restés en dehors des organisations se verront entraînés par le courant, ce qui les amènera bon gré mal gré à chercher la défense de leurs inté- rêts au sein des groupements patronaux.

/ (Communiqué).

Traités de commerce

L'Officiel publie une notification du mi- nistère des affaires étrangères italien di- sant que, par l'intermédiaire des représen- tants du gouvernement italien, les traités de commerce avec le J a p o n , la Roumanie, la Russie, la Serbie, l'Espagne et la Suisse, seront dénoncés et Cesseront le 31 dé- cembre 1917.

C'est le commencement des dénoncia- tions et il va sans dire qu'aucun de nos traités de commerce et de nos arrange- ments commerciaux ne sera renouvelé sous une forme définitive avant la fin de la guerre.

Notre régime commercial futur dépendra du groupe de belligérants qui pourra im- poser ses conditions à l'autre et tout ce flue nous pouvons espérer pour l'instant c'est la prorogation jusqu'aux négociations pour la paix, de nos traités actuels.

«On se préoccupe plus que jamais, en vue de 1'«après guerre», d'établir une marque authen- tifiant les produits français et distinguant aussi les articles des pays neutres et alliés de la kamelote teutonne.

On sait qu'un projet de loi .a été déposé à la Chambre par M. Lémery, député, et un cer- tain nombre de ses collègues, ayant pour ob- jet la protection des produits d'origine fran- çaise : 1° sur le territoire national ; 2° sur les marchés étrangers.

Au moment où nous écrivons ces lignes, le projet n'est pas encore passé en discussion devant le Parlement, il est à l'étude devant la commission du commerce et de l'industrie de la Chambre des députés, et si nous en croyons certains échos d'une séance du Syndicat de la B. J. O. .de Paris, une mise au point serait né- cessaire pour un ou deux articles du règle- ment qui pourraient laisser une porte ouverte aux ennemis que nous voulons combattre sur le terrain économique ; il faut éviter que les Austro-Allemands, sous le couvert d'une fa- brication neutre, puissent introduire leurs marchandises en France. Dans un rapport documenté, M. Ravinet, vice - président du Syndicat de la B. J. O. de Paris, étudiant pour son association les avantages du projet, écrit ce qui suit :

a Les grandes lignes du projet Lémery ont pour but la protection des produits français sur le territoire national; il s'agit, en dehors des progrès à faire réaliser par nos industries, de faire aussi échec, par d'autres moyens, à la concurrence étrangère. La. proposition de loi a pour but de faire établir sur toutes les piè- ces importées en France une marque d'origine qui devrait non seulement être apparente au moment de l'entrée en France, mais encore rester visible chez les commerçants j u s q u à l'achat par le consommateur. »

En attendant une loi définitive authenti- quant les produits français, les syndicats s'organisent en vue de réaliser ce but ; c'est ainsi qu'il s'est fondé Une Union nationale intersyndicale des marques collectives qui a adopté la marque Unis-France.

Des règlements très sévères sont édictés par Y Unis pour l'usage de la marque, limité aux seuls produits réellement fabriqués en France.

Tout a été prévu et les dirigeants de l'Unis se sont entourés de toutes les garanties pour que toutes fraudes soient prévenues.

Il nous est agréable de constater que la

«Chambre syndicale de la B. J. O. de Paris»

(président, M. Templier), sur la proposition de M. Ravinet, son vice-président, dont il est parlé plus haut, vient de s'aflilier à l'Unis, montrant ainsi la voie à suivre aux syndicats industriels de la corporation. Ses membres vont pouvoir bénéficier de la marque collec- tive Unis, et il sera difficile aux bijoux de Pforzheim, après la guerre, de s'infiltrer dans nos magasins.

La simplification du poinçon permettant un symbole unique pour tous les objets en métal précieux, permettra de reconnaître les articles français... Mais, dans beaucoup d'articles de bijouterie-joaillerie le poinçon est très petit, très peu visible, et nécessite l'emploi de la loupe.

En présence d'un assortiment présenté par un négociant en gros à un bijoutier, ce der- nier examinera-t-il ainsi chacun des articles qui lui seront soumis pour en reconnaître l'origine?

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE ³³ Réduction des horaires des entreprises de

chemins de fer et de navigation à vapeur (Arrêté du Conseil fédéral du S janvier 1917.)

1° Toujes les entreprises de chemins de fer et de navigation à vapeur employant du char- bon pour leur exploitation doivent songer à restreindre de façon apropriée leurs parcours.

2° Les Chemins de fer fédéraux se mettront sans retard en rapport avec les administra- tions intéressées à l'effet d'établir des horaires réduits.

3° Les horaires des entreprises n'employant pas de charbon ne seront réduits que pour au- tant que l'exigeront les modifications éven- tuelles des correspondances bu des conditions spéciales. Les horaires des tramways urbains ne subiront donc, en général, aucune modifi- cation.

4° Les horaires réduits ne seront pas sou- mis aux gouvernements cantonaux pour des propositions éventuelles de modification, comme le prévoit le règlement du 5 novembre 1903 sur la tractation des projets d'horaires ;

E

ar contre, ils seront présentés pour appro- ation au Département des chemins de fer qui décidera sans recours. Ce département édictera en outre les prescriptions d'exécution nécessaires.

5° Les horaires ainsi fixés seront mis en vi- gueur par arrêté du Conseil fédéral pour un temps indéterminé dès que les circonstances paraîtront l'exiger.

6° Les travaux d'établissement des projets d'horaire pour l'été 1917 seront interrompus ; mais les matériaux déjà recueillis dans ce but seront conservés. Le Conseil fédéral décidera en temps utile sur la reprise de ces travaux.

Inspectorat des fabriques

A la suite de l'augmentation du nombre des exploitations industrielles, le Conseil fédéral a pris une décision modifiant les dispositions sur l'organisation de l'inspectorat des fabri- ques. Le nombre des arrondissements de cet office est élevé de trois à quatre.

Le 1" arrondissement est formé par la Suisse occidentale, avec la ville de Lausanne comme siège.

Le 2me arrondissement a son siège à Aarau et comprend les cantons d'Argovie, Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Lucerne et la partie alle- mande du canton de Berne.

Le 3"'e arrondissement a son siège à Zurich, avec la Suisse centrale et le Tessin.

Le 4me arrondissement est formé des can- tons de Saint-Gall, de Thurgovie, Schaflhouse, Appenzell et Grisons, avec siège central à Saint-Gall. •

Registre du commerce Modifications :

3 janvier 1917. — La raison Paul Ditisheim, Ditis Watch, Poldit Watch Factory, hor- logerie, La Chaux.de-Fonds, est radiée.

L'actif et le passif sont repris par la société anonyme Paul Ditisheim S. A., ayant pour but la fabrication et le commerce des mon- tres et chronomètres et des autres produits se rattachant au domaine de l'horlogerie, de la mécanique ou de la bijouterie, d'une façon générale, toutes opérations indus- trielles, commerciales et immobilières Se rattachant au but de la société. Cap. social fr. 500.000 nom., rue du Parc, 9bis, La Chaiix-de-Fonds.

4 janvier 1917. — La société anonyme Im- meuble rue de la Ronde N° i, S. A., La

Ghaux-de-Fonds, a revisé ses statuts et ajouté à son but la fabrication de pièces métalliques et auti-es, l'achat et la vente de tous produits industriels. Le capital social a été porté de fr. 25.000 à fr. 50.000 nom.

La raison sociale est remplacée par celle de Usine de la Ronde S. A., La Ghauxde- Fonds.

6 janvier 1917. — La raison C. Sivan, aux Acacias (Carouge-Genève) est radiée. L'ac- tif et le passif sont repris par la société en commandite Jules Sivan & Cie (Jules-Mau- rice S., de Genève, associé gérant indéf.

responsable, M"" veuve Marie-Joséphine S., Allamand, assoc. coram, fr. 8000, Mmc An- géline-Louise S., assoc. comm. fr.'5000), fabrique de fournitures pour l'horlogerie, 12, Avenue Industrielle, Acacias (Carouge- Genève).

8 janvier 1917. — La maison J. Wollmann &

Melser, Womel Watch Co, Bienne, est ra- dié. L'actif et le passif sont repris par la maison / . Wollmann, lwo Watch (Jakob W . , de Nasielsk, Pologne russe), fabrica- tion d'horlogerie, rue du Fer 4, Bienne.

8 janvier 1917. — La raison H. Miiller-Senn, Unterkulm est radiée. L'actif et et le passif sont repris par la société.en nom collectif Müller & Meyer (Hermann M.-Senn, d'Un- terkulm et Albert M.-Gfeller, de Baldingen), objets .métalliques et fabrique de boites, Moulin, Unterkulm (Argövie).

8 janvier 1917. — La raison Rapin & Marmil- lod, Société mécanique a La Vaudoise», à Lausanne, est radiée. L'actif et le passif sont repris par la société en nom collectif Rapin & Cie, Société mécanique « La Vau- doise» (Henri R., de Payerne, Frédéric Marmillod, d'Oron-la-Yille, Edmond van Muyden, de Fournex, signant collective- ment à deux), fabrication de pièces mécani- ques; Maupas 8, Lausanne.

Escompte et change

Taux d'escompte. — Suisse : Banque na- tionale, officiel 4 '/2 °/o ; libre .4 à 4 '/4%. — France 5 %. — Belgique —.—. Italie 5 °/o.

— Londres 6 °/<>- — Espagne —.—. — Pétro- grade 6 % . — Amsterdam 4 Va %• — Alle- magne 5°/o. —Vienne 5 %• — New-York—.—.

— Stockholm o 'A0/0- — Copenhague 5 °/°- Changes à vue (demande et offre) : France 86.-/87.—. — Belgique —.—/—.—. — Italie 72.25/74.25. — Londres 23.91/24.21.— Espa- gne 10G.—/109.—. — Pétrograde 147.—/150.—.

— Amsterdam 204.70/206.70. — Allemagne 82.75/84.75. — Vienne 52.05/54.05. — New- York 4.94/5.14. — Stockholm 147.—/150.—.

— Copenhague 135.75/138.75.

Cote d u d i a m a n t b r u t

du 10 Janvier 191J

de la maison Lucien Baszanger, 10, Corraterie, Genève.

Petits éclats diamant fr. — à — liant Gros » » . » 13,— » 13,75 » Boart, qualité extra . . »15,75 » 16,75 » Poudre de diamant bruteur » 2,— » 2,25 »

Marché ferme.

Cote d e l ' a r g e n t

du 16 Janvier IQIy

Argent fin laminé . . . . fr. 148.— le kilo Change sur Paris fr. 86.10

Avis à nos Abonnés

Nous prions ceux de nos abonnés de Suisse qui n'ont pas encore payé leur abonnement pour l'année 1917, de bien vouloir réserver bon accueil au remboursement qui leur sera présenté ces prochains j o u r s .

1/Administration du Journal.

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| STlmu-jcaez jceans rn/iide/ne/uL ^t

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•

Tableau comparatif

des poinçonnements effectués et des essais faits par les bureaux de contrôle des ouvrages d'or et d'argent p e n d a n t c h a c u n e d e s a n n é e s 191S e t 1916.

Bureaux

Bottes de montres poinçonnées Bottes d'or

1916 1916

Bottes d'argent 1915 1916

Total des bottes

1915 1916

Boites payant double taxe, et boîtes refusées

au poin- çonnement

1915 1916

Objets dô bijouterie et d'orfèvrerie poinçonnés

1915 1916

Essais de lingots d'or et d'argent

1915 1916

Pièces

18.888 217.322 5.449 1.372 7.375 2,123 30.151 11.859 24.442 1 318.982

Pièces

35.455 468.363 7.703 2.376 24.619 9.363 58.687 19 21.267 60.547 98

Pièces

174.290 15.637 49.164 55.159 134.980 262.530 48.088 62.489 225.816 156.487 148.304 20.448 217.269

Pièces

336.230 23.538 97.607 160.541 299.200 539.156 62.249 85.413 451.895 349.806 256.513 40.716 391.799

Pieces

193.178 233.325 54.613 56.531 142.989 264*653 78.311 62.489 237.778 156.487 172.751 20.449 217.269 688.497'1.570.661

369.515 3.094.663

1.524.002 1.890.823

0/0

10,2 12,4 2,9 2,9 7,6 14,0 4,1 3,3 12,6 8,3 9,1 1,1 11.5 1. Bienne . . . .

2. Chaux-de-Fds.

3. Delémont. . . 4\ Fleurier . . . 5. Genève . . . . 6. Granges (SoM- 7. Locle

8. Neuchâtel \ . 9. Noirmont 10. Porrentruy. . 11. St-Imier . . . 12. Schaflhouse . AZ. Tramelan . .

Total Plus 1916 Moins 1916

Objets vérifiés en douane à l'importation Montres or et argent 1.099.675 — 819.8272 Bijouterie et orlémrle 182,0711 — 1,180 boites platine en 1015, soit Bienne —, Chaux-de-Fonds 366, Genève 634, Locle 72, Noirmont 103, St-Imier 5.

3,147 » , » » 1916, » » - 5, » 663, » • 1,957, •> 190, » 2i5, » 87. En plus, 1,907 boites Berne, le 6 janvier 1917. Bureau fédéral des matières d'or et d'argent,

*) Dont 20,750 botles d'or «9c.» contremarquées pour l'Angleterre.

" Y compris 199,573 boîtes de montres or et 517,867 boites argent en retour du contrôle anglais.

• * •

Pièces

371.690 492.564 105.310 162.917 325.766 548.519 121.126 85.432 473.407 349.806 317.147 40.814 391.799 100 3.786.307

1.895.484

0/0

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