2018– DNB—Polynésie—Chikungunya
THÈME 3 : LE CORPS HUMAIN ET LA SANTÉ
Eléments de méthodologie
1. Prise d’informations et mise en relation de ces informations 2. Etude de données sous forme de texte, schéma, graphique 3. Texte argumenté
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Eléments de programme abordés Contamination/transmission
- prévention
- attitude responsable
- cycle de vie métamorphose milieu de vie
DNB– 2018— Polynésie septembre— Le chikungunya
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DNB– 2018— Polynésie septembre— Le chikungunya
DNB– 2018— Polynésie septembre— Le chikungunya—Barème 1. /9
2. /5
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4
Au moins une
recommandation relevée
Au moins une hypothèse émise en lien avec une recommandation
Une hypothèse émise pour chaque recommandation
Une hypothèse émise pour chaque recommandation et lien avec la propagation.
Vocabulaire scientifique
1 3 6 9
3. /11
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4
Simple relevé d’informations Mise en relation, quelques arguments énoncés
La plupart des justifications sont énoncées
Justifications complètes, claires, organisées, vocabulaire scientifique et conclusion
1 4 8 11
Eléments attendus
Gîtes larvaires de moustique = lieu de multiplication du vecteur chikungunya -> limiter la transmission Se protéger = ne pas être piquer par les moustiques -> limiter la contamination
Eléments attendus
Développement larvaire du moustique dans l’eau stagnante Forte reproduction: 150 œufs, 5 ponte dans la vie d’une femelle Rapidité du développement: une semaine en condition favorable
Limiter les eaux stagnantes = limiter le développement de la population du vecteur -> transmission Eaux stagnantes humaines = 10x plus de larves par mois que dans eaux stagnantes naturelles Eaux stagnantes humaines = plus grande part de lieux de multiplication des vecteurs -> propagation 2 paragraphes et une conclusion
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Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4
Au moins une information pertinente relevée ou une partie des informations relevée sans association juste
Au moins une association juste
Toutes les informations pertinentes relevées mais quelques erreurs
d’associations
Toutes les informations pertinentes relevées et aucune erreur d’association
1 2 3 5
Eléments attendus
Vecteur = moustique tigre Aedes albopictus Nature de l’agent infectieux = virus
Nom de l’agent infectieux = CHICKV
DNB– 2018— Polynésie septembre— Le chikungunya—correction
Question 1
A l’aide du document 1, pour chacune des recommandations de l’affiche, émettre une hypothèse sur la raison de cette recommandation.
Dans cette question, les examinateurs souhaitent vérifier:
- transmission et contamination
Si vous avez d’abord lu l’ensemble du sujet, il est beaucoup plus facile de répondre à cette question...
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Exemple de réponse:
1. Premièrement, l’affiche recommande de détruire les gites larvaires, c’est-à-dire les lieux où se
développent les larves de moustique. Cela permet de limiter le nombre de larves de moustiques et donc de moustiques adultes permettant la transmission du chikungunya.
Deuxièmement, l’affiche recommande de se protéger des piqures de moustiques adultes par différents moyens: répulsifs, moustiquaire, la plus grande partie du corps recouverte de vêtements. Cela permet de limiter le risque de contamination par piqure de moustique du chikungunya.
Ainsi, l’affiche de prévention informe sur les moyens permettant de limiter la propagation du chikungunya en limitant la transmission et la contamination.
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Exemple de réponse:
2. Le vecteur du Chikungunya est le moustique tigre (Aedes albopictus).
L’agent infectieux est de nature virale, c’est un virus.
Le nom de l’agent infectieux, c’est-à-dire du virus responsable du Chikungunya est CHICKV.
Question 2
A l’aide du document 2, donner le nom du vecteur, la nature de l’agent infectieux, et le nom de l’agent infectieux du Chikungunya.
Dans cette question, les examinateurs souhaitent vérifier:
- la lecture de document.
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Question 3
A l’aide des documents 3 et 4, justifier la recommandation de ne laisser à l’extérieur aucun récipient qui pourrait contenir de l’eau stagnante.
Ce document montre que le développement larvaire, des œufs à l’adulte, a lieu dans l’eau. Seul l’adulte vit dans l’air.
D’autre part, la reproduction est très efficace: 150 œufs par ponte qui, si la
température et l’environnement (nourriture prédation,…) sont favorables, sont
susceptibles de donner 150 adultes en une semaine.
De plus, un adulte femelle peut pondre 5 fois dans sa vie.
Ce document montre qu’il y a
- 10 larves produites par mois dans les gîtes naturels
- 30 larves produites par mois dans les petits déchets
- 70 larves produites par mois dans les réserves naturelles
Soit 70+30 = 100 larves produites par mois dans les récipients d’origine humaine, soit 10 fois plus que dans les récipients naturels.
100= 10x10
Eau stagnante NATURELLE
Eau stagnante ORIGINE HUMAINE
Exemple de réponse:
3. Il est important de ne laisser à l’extérieur aucun récipient ouvert qui pourrait contenir de l’eau stagnante car les moustiques pondent dans l’eau. Le développement, jusqu’à l’obtention de l’adulte, a lieu dans l’eau. Par ailleurs, les quelques valeurs chiffrées présentes sur le document montrent que la reproduction du moustique est très efficace: 150 œufs par ponte, susceptibles donc de donner 150 adultes en une semaine dans un environnement favorable (température, nourriture, prédation faible,…), une femelle pouvant pondre jusqu’à 5 fois pendant sa vie d’adulte. Tout ces chiffres montrent qu’en absence de limitation, la population de moustique risque d’augmenter énormément. En limitant l’accès à l’eau aux femelles moustiques, on limite les lieux possibles de ponte et donc de multiplication des adultes à l’origine de la transmission du Chikungunya.
Par ailleurs, l’eau stagnante d’origine humaine (réserves naturelles et petits déchets) est responsable de 10 fois plus de larves produites par mois que les gîtes naturels. Ainsi, en éliminant l’eau stagnante d’origine humaine, il est possible de diminuer de 10 fois la quantité de vecteurs produits par mois.
En conclusion, pour limiter la propagation du chikungunya, il est important de limiter les eaux
stagnantes d’origine humaine qui donnent lieu à la plus grande part de multiplication des vecteurs du virus, les moustiques.
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