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Hervé Rosay access Peripherally inserted central catheter: A new strategy in centralvenous central ) : une nouvelle stratégie d’accèsveineux PICC ( peripherally inserted centralcatheter

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(1)

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www.sciencedirect.com

NOTE

TECHNIQUE

PICC

(peripherally

inserted

central

catheter)

:

une

nouvelle

stratégie

d’accès

veineux

central

Peripherally

inserted

central

catheter:

A

new

strategy

in

central

venous

access

Hervé

Rosay

Départementd’anesthésie,centreLéon-Bérard,69450Lyon,France DisponiblesurInternetle8novembre2014

MOTSCLÉS

Voieveineuse

centrale;

Cathétersveineux;

PICCline

Résumé LePICCestunevoieveineusecentrale(VVC).Sesindicationssontcellesdetousles accèsveineuxcentraux,courteetlonguedurée. Lesspécificitésdesdifférentsproduitssont àadapteràleurusage:durée, débit,présentation,coût.Les risquessontidentiquesàceux desautresVVC:probablementunpeumoinsd’infection,unpeuplusdethrombose,occlusion, mobilisationaccidentelle.Lafixationetlepansementdoiventbénéficier desoinsinfirmiers adaptés.Safacilitédeposesansdouleur,sansrisquesouséchographie,expliquel’engouement desutilisateurspourcetteVVC.

©2014ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS

Centralvenous

access;

PICCline

Summary PICCisacentralvenouscatheter(CVC).Itsindicationsarethesameastheother CVC:shortorlongduration.ThespecificitiesofdifferentPICCcouldhelptotheirchoice: treat-mentduration,flowrate,presentation,cost.ThecomplicationsofPICCareidenticaltothat ofotherCVC:thrombosis,infectious,occlusion,accidentalwithdrawal.Fixationanddressing’s qualityareimportanttopreventthesecomplications.Easiness,safety,andpainlessexplainthe increasinginterestforthesedevices.

©2014ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Adressee-mail:hrosay@hotmail.com

http://dx.doi.org/10.1016/j.pratan.2014.10.005

(2)

Introduction

Lecathéterveineuxcentralidéaldoitêtrefacilementposé

aulitdupatientenréanimation,danslessoinscontinus,en

salled’intervention etensallederéveil.Ildoitpermettre

des débits de perfusion compatibles avec les différents

objectifs(remplissage,antibiothérapie,chimiothérapie...)

etildoitavoirunfaibletauxdecomplicationstantàlapose

qu’à distance. Pour lesvoies veineuses installées sur une

longuedurée,l’usageenFranceestdeposercesaccèsdans

unenvironnementdeblocopératoire.

Le PICC estune voieveineuse quibénéficied’un essor

considérableenFrance,quimériteunintérêtetdontondoit

préciserlaplace.LePICCestl’acronymeanglaispour

per-ipherallyinsertedcentralcatheteroucathétercentralavec

insertionpériphérique.LePICCestunevoiecentralecarson

extrémitédistalearriveàlajonctionveinecave—oreillette

droite.LePICCestinsérésurunevoiepériphériqueautiers

inférieur—tiersmoyendubras.Ildiffèredumidlinequireste

uncathéterpériphérique court de20cm delong environ.

EnFrance,lesPICC sont encoreméconnusdes praticiens,

contrairement,parexemple,auxÉtats-Unisoùils’enpose

2,5millionsparanetoùilssontutilisésdepuisplusde20ans.

Présentation

du

PICC

Le

matériel

Le PICC existeendeux matériaux biocompatibles: la

sili-coneetlepolyuréthane.Lasiliconeestunmatérielsouple

et très bien tolérée par les veines mais un peu plus

fra-gile. Pour réduire cette fragilité, il est conc¸u plus épais

auxdépensdelalumièreducathéter.Lepolyuréthaneest

égalementunmatérielbiocompatible, plusrésistant,

per-mettantdesparoisplusfines,unrespectd’uneplusgrande

lumière interne, de plus grands débits. Ces qualités

per-mettentégalementlesinjectionsdeproduitsdecontraste

àhaut débit enradiologie.Lasouplesse decettematière

varie avec la température ets’assouplit aprèsson

place-ment. Cette variationn’est pasla même en fonctiondes

polyuréthanes proposés par les différentes firmes. Quand

cesPICCsupportentleshautsdébitsenradiologie,lesfirmes

lesdénommentsouventPowerPICC.Cescathétersexistent

en mono- oumulti-lumières, en plusieurs diamètres du 3

au7F.Lescathéterspeuventêtreouvertsouàvalve

inté-grée. La valve peut se trouver à l’extrémité distale du

cathéter(Groshong®) ouproximale (Solo2). La valve

dis-taleouGroshong®estconstituéed’unepetitefentequiest

fermée à l’état de base. La valve s’ouvre de dedans en

dehors quandondéveloppe unepression négativeet

per-metainsiunretourveineuxetdesprélèvements.Lavalve

s’ouvrededehorsendedanslorsqu’unepressionpositiveest

instauréepermettantl’administrationdesfluides.Lavalve

peut exister enpositionproximale etest alorsconstituée

de3fentes.Letravaildesmatériauxpermetl’aspiration,la

perfusionetlemaintiend’unepressionpositive.Cettevalve

favoriseraitdesrinc¸agesplusefficaces.L’ajustementdela

longueurdescathéterssefait,apriori,endébutdegeste

pourlescathétersenpolyuréthaneetàlafindugestepour

lescathétersGroshong®ensilicone.Lorsdel’utilisationde

PICC ouverts (sans valve intégrée), des valves proximales

amoviblespeuventêtreajoutées.Lesdébitsdescathéters

varientd’unemarqueàl’autreetsontparfoisdifférentsde

ceuxaffichésparlesvendeurs.Nousavonsétudiélesdébits

dedifférentsPICC(Tableau1).TouslesPICCsontsupposés

êtreradio-opaques. Cette qualité esttrès disparate selon lesfournisseurs.CertainsPowerPICCvoientleurextrémité proximales’élargirenformed’entonnoiroudetulipeà par-tirde5cm.Cetteformeestinitiéeafindediminuerlepetit saignementpouvant exister immédiatementaprèsla pose et prévenir le poseur que l’insertion du cathéter se ter-mine.Sil’effetsurlesaignementpost-poseestimmédiatet manifeste,leseffetsdecetteformeentulipesurlesveines elles-mêmesn’ontpasétéétudiés.L’ensembledumatériel nécessaireàlaposeestmaintenantproposéparl’ensemble desfournisseursdansdeskits(Fig.1).Lesposeurschoisiront ceuxdontilsprioriserontlescaractéristiquesetlemeilleur rapportqualitéprix.

La

pose

du

PICC

LePICC estplacésous anesthésielocale ousous

anesthé-siegénérale chezle petitenfant dans une veine dubras.

Auniveaudubras,l’artèrebrachialeestencadréededeux

veinesdumême nomassociée au nerfmédian etulnaire.

Endedans,ontrouveralaveinebasiliquesuperficielle

sou-ventdominante,distanteducontingentartérieletnerveux.

C’est cette veine qui est préférentiellement choisie. En

dehorsdel’artère, ontrouvela veinecéphalique souvent

fine et roulante. Cette veine céphalique sejette dans la

veinesous-clavièreauniveaud’unecrossedontl’anglede

raccordementrendsoncathétérismeparfoisdifficile.Dans

letierssupérieurdubras,laveine basiliquesejette dans

uneveinebrachiale,puisellepasselecreuxaxillairepour

devenirlaveineaxillaire,puissouslaclaviculepour

deve-nirlaveinesous-clavièreenayantétérejointeparlaveine

céphalique.Denombreusesvariantesanatomiquesexistent.

Il existe des collatérales; on peut trouver chez certains

sujetsdeuxveinesbasiliquesetdeuxartèresbrachialesou

alors une veine brachiale de plus grand diamètre qu’une

veinebasilique.Cesveinessontrégulièrementvalvéessur

leurlongueur.

En2014,laposedoitdoncêtreréaliséeauniveaudubras

souséchographie[1,2].L’échographiepermetdemesurerle

diamètredelaveine, d’éviter lesponctionsartérielles et nerveusesetdevérifierl’absencedethrombose.Elleaide àdéterminerlecalibreduPICCquiserainséré.Ellerendla ponctionpossiblechezl’obèse.Uneseuleparoidelaveine esttraverséedanslesposesoptimales,limitantl’agression de l’endothélium vasculaire source d’inflammation et de complications.Il estimportant de respecter au maximum la lumière de la veine utilisée et donc d’utiliser le plus petit cathéter nécessaire en fonction des besoins; il est d’usagederespecterles2/3dececalibreveineuxen espé-rantmaintenirlefluxsanguinintraluminal.Deuxtechniques deponctions sous échographie sont décrites.La méthode aidéeparguideaiguilleoulaméthode«mainlevée»(hand

free). La méthode «main levée» est la plus répandue: elle utilise les échographes disponibles en anesthésie et radiologie; elle nécessite des réorientations de l’aiguille lorsdel’avancée dugeste carl’échographe nepermetla visualisation dans l’espace que dans 2plans. La méthode guideaiguilleutilisedumatériel,soitàusageunique,soit

(3)

Tableau1 DébitenfonctiondesPICCselonlongueuretfournisseurs.

Débitspargravité(mL/min)

Diamètre externe(Fr) Données laboratoire Données obtenues50cm Données obtenues37cm PerouseMedical®

SynergyCTPICC4F*60cmsinglelum.Basickit 4,0 27 14,65 17,44

SynergyCTPICC5F*60cmduallum.BasicKit 5,0 12/12 6,86 9,29/8,78

BBraun®

KTCelsitePICC-CELL4Fsimplelum 4,0 NC 21,55 27,37

KTCelsitePICC-CELL5Fdoublelum 5,0 NC 11,35 13,02/12,04

Bard®

PowerPICCsolo4FSL 4,0 17,66 15,66 18,44

PowerPICCsolo5FDL 5,0 8,3/8,3 6,36 8,99/6,13

Cook®

UPICDS4.0CTNT1110simplelumière 4,0 10,68 12,23 16,11

UPICDS5.0CTNT1110doublelumière 5,0 10,08/10,08 10,88 14,44/14,18

Teleflex®

PICC1V4F*55cm1voie 4,0 11 12,45 16,26

PICC1V5F*55cm2voies 4,0 8/9 9,05 5,53/5,22

Vygon®

Maxflo4Fsimplelumière 4 19 14,58 20,35

Maxflo5Fdoublelumière 5 9,0/9,0 7,61 10,91/10,63

restérilisable.L’échographeSite-Rite®(Bard)peutêtremuni

d’unguideaiguille jetablequiaugmentesignificativement

letauxderéussitedeponction;leprincipeestdemesurer

la distance peau—lumière de la veine, permet de

calcu-lerl’angledeponction;undispositiflégerestalorschoisi

etfixésurla sonde.L’aiguillearrive demanière

transver-sale, out of plane, et le biseau vient, avec l’avancée de

l’aiguille, s’afficher au centre de la veine sur l’écran de

l’échographe.Laponctionveineuseestainsifacilitéeet

réa-liséedemanièrequasiconstante.Nousavonsprivilégiécette

(4)

Figure2. Guideaiguille.

technique avecun forttaux de94% decanulation dès la

premièreponction(Fig.2et3).

D’une manièreoud’uneautre,aprèsuneasepsielarge etmiseenplaced’ungarrotàlaracinedubras,unchamp stérilefenêtréestplacéautiersinférieurdubras,celui-ci ensupination, l’aiguille est introduite dans la lumière de laveine, unstyletenrétinol estinséréàtravers celle-ci. L’aiguilleestalorsretiréepuisundilatateurpelablesouvent dénommépeelawayestglissésurlestylet.LePICCestalors glissédansledilatateur.Unélémentimportantànoterest lecaractèreréellementpeudouloureuxdelamiseenplace dece dispositif,surtout parrapportaux autres.L’aiguille deponctionestde21gaugeetlaveineà1cmsouslapeau danslamajoritédescas;le gesteestprécédéd’une infil-trationde2mLdelidocaïne1%.L’extrémitédistaleduPICC doitêtrepositionnéecommepourtouteslesvoiesveineuses centrales,à la jonction atrio-cave soitsur des considéra-tionsanatomiquesanthropométriques,soitradioscopiques, soitélectrocardiographiquesendocavitaires.Cetteplaceest fondamentalecarelleestdéterminantedanslafréquence desurvenueetdoncdanslapréventiondes dysfonctionne-mentsetcomplications(mécaniques,thrombotiques).

Si la mesure anthropométrique est choisie, la mesure grâce à des repères de surface est facilement effec-tuée pardes poseurs. Elle consisteà mesurerla longueur

Figure3. Guideaiguilleetveinebasilique.

d’une ligne brisée unissant le point de ponction, le

som-metducreux axillaire,le bord droitdu sternumjusqu’au

troisièmeespace intercostal. L’utilisation d’abaques peut

également être réalisée. Si le positionnement choisi est

radioscopique, l’extrémité distale du cathéter doit être

fixée une à deux vertèbres et demie sous la carène

[3—6]. Pour les interprétations radiologiques, il convient deprendreencomptel’incidencedurayon etsonsens,le tempsrespiratoire, la position des bras etdu patient, la position du patient. Des techniques épargnant les rayon-nements ionisants, sont actuellement remises en avant: l’électrocardiographieendocavitaire etl’échographie car-diaque.LaméthodeECGparl’observationdelamodification del’ondePrecueillieàl’intérieurducathéterparun sty-let,oumieux pardu sérumphysiologique, permetle bon positionnementducathéteràlajonctionatrio-cave[7].En choisissantladérivationD2,lecathéterestavancéjusqu’au maximum d’amplitude de l’onde P (Fig. 4) avant qu’elle nedeviennebiphasique.C’estlaméthodequiserapproche le plus de la méthode deréférence, l’échographie endo-œsophagienne[8].

Laméthodeparl’échographiecardiaquetranspariétalea égalementsesadeptes:parvoieparasternale,l’injectionde

(5)

solutionmousseusedonnelessignesindirectsd’unbon

posi-tionnementdu cathéter; enutilisant unecoupe 4cavités,

la visualisation du cathéter est possible dans l’oreillette

droite.Lesinconvénientsdecesdernièrestechniquessont

leurnon-réalisationentempsréeldelapose,lecaractère

parfois non échogène du patient, l’utilisation de critères

indirects.

Un nouveau dispositif de navigation constitué d’un

tracker magnétique transthoracique (sherlock Bard) est

maintenantdisponible pourvisualiser labonnetrajectoire

ducathéterlorsdesonpositionnement.Ilconsisteàpister

l’avancéedu cathéteretdesonguide métalliquegrâceà

unaimantspécifiqueposésurlesternumdupatient.Ce

dis-positifcoupléàl’ECGendocavitaireaidelebonplacement

sansaidedematérieldefluoroscopie[9].

Cette mise en place doit s’effectuer dans des condi-tionsnormales en15à 20minutes. Elle doitcorrespondre auxrecommandations localesde chaque établissement et répondreàlacheck-listHASVVCéditéeen2011.

La

fixation

La fixation d’un cathéter doit être solide, non

irri-tante, favorisant le moins d’infection possible. Le PICC

peut être suturé. L’infection des cathéters veineux

cen-trauxtrouvesaphysiologieprincipale dansla colonisation

rétrogradeducathéter.Lesfils desuture,effraction

cuta-née supplémentaire proche de l’entrée du cathéter, sont

sourcesd’irritationsetdesuppurationsaupointdedépart

d’infections,notammentdanslesutilisationslonguedurée.

Ilfautsouventlesremettreàdistancedelapose;leszones

restentinflammatoires.

Une étude sur le dispositif de maintien sans suture,

publiéeparl’équipe deYamamoto[10] en2002, arévélé

unedifférencesignificativedutauxd’infectionssystémiques entrelegroupedepatientsavecdessutures(12cassur85) etlegroupe utilisant lesystèmedemaintien Statlock® (2

sur85).Lesystèmedemaintiendiminueletraumatismeà proximitéde l’entréedu cathéteret doncla colonisation pardesgermesestmoindre.L’utilisationdedispositifssans suturetellequerecommandéeparleCDCmodifie considé-rablementleshabitudesinfirmièresetdoitfairel’objetd’un accompagnement.

Indications

La

place

du

PICC

parmi

les

autres

voies

centrales

LaplaceduPICCdansl’arsenaldesaccèsveineuxcentraux

doitêtrediscutéeenfonctiondurapportbénéfice—risque,

enprenantencompteceuxdelaposeetdulongterme.

Quelssontlesrisquesàlapose?

Contrairementauxautresaccèsveineuxcentrauxcervicaux

etthoraciques,iln’yapasderisquedepneumothorax,ni

d’hémothorax.Laponctionartériellepeutexistermaissous

échographieelle est rare (0,04% dans notre expérience).

Ellesurvientquandlesartèressonttrèssouples,

compres-sibles,quandlaveinechoisieestprochedel’artère.C’est

peut-êtrelecasdel’enfantoudusujetdéshydraté.Elleest

accessibleàunecompressiondigitale.Cesrisquesontcertes

diminué grâce à l’utilisation de l’échographie mais

per-sistent.Lesatteintesnerveusesdumédianetdunerfulnaire

par ponction directe doivent être évitées parl’utilisation

del’échographieetlapréférenceauchoixdelaveine

basi-lique.

Quelssontlesrisquesàdistance?

Lescomplicationsinfectieuses

UneétudepubliéeparCrnichetMakidatantde2002[11]a

portésurlestauxd’infectionsliéesauxcathéterscentraux. Dans cetteméta-analyse,unpeu anciennemaispuissante car faited’étudesprospectives, il aété retrouvéuntaux de0,4infectionspour1000jourscathéterspourlespatients porteurs de PICC contre un taux de 2,3infections pour 1000jours cathéters pour les patients porteurs de cathé-terscentrauxnontunnéliséset1,2pour1000jourscathéters pourlescathéterstunnélisésavecmanchon.

Une autre méta-analysede lamême équipe datantde 2006 [12], sur un plus grand collectif mais portant sur des études prospectives et rétrospectives, démontre un tauxd’infectionde2,7infectionspour1000jourscathéters pourlescathéterscentrauxnontunnéliséset1,7infections pour1000jourscathéterspourlescathéterscentraux tun-nélisés. Le taux pour les PICC est de 1,1 pour 1000jours cathéters avec une différence pour les patients hospi-talisés: 2,1infections pour 1000jours cathéters et les patients à domicile avec 1,0infections par 1000jours cathéters.

Les cathéters tunnélisés avec manchon présentent un tauxd’infectionà1,6infectionspour1000jourscathéters. Cetteétudemontreraitdoncl’absenced’intérêtinfectieux àposeruncathéteravecmanchonparrapportàuncathéter tunnélisésansmanchonouuncathétertunnéliséparrapport àunPICC.

Dansles2études,leschambresimplantablesontleplus faibletauxderisqueinfectieuxquetouslesautrescathéters centrauxavec0,1infectionspour1000jourscathéters.

L’étudeprospectivemenéeparl’équipedeMoureau[13] sur50476patientsporteursdevoiesveineuseslonguedurée révèle une même hiérarchie des cathéters dans le risque infectieux:lecathétercervicaltunnéliséounonprésentele plusderisqueavec0,34infectionspour1000jourscathéter, vientensuitelachambreimplantableavec0,16etlesPICC avecuntauxà0,11.Mollee[14],en2011,rapporteletaux infectieuxleplusbasaveclesPICC mêmeparrapportaux chambresimplantables.

Pikwerten2012[15]etChopra[16]en2013confirmentun moindretauxd’infectionparrapportauxautresCVCmême sil’écartseréduitprobablementcarnes’intéressantqu’aux patientshospitalisés.

Ilfautêtre critique avecces publicationsmais surtout avec l’indicateur retenu:le nombred’infections parjour cathéter.Cetauxestreconnuparnombred’auteursmaisila seslimites:eneffet,lacomparaisondutauxd’infectionsur chambre implantable pour 4chimiothérapies de quelques heures pour cancer dusein avec le taux d’infection d’un cathétermulti-lumièrepouruneréanimationlourde, conti-nue avec multiples accès journaliers sur les différentes lignesveineusesn’estpaslégitime.Ilfaudraitutiliserletaux

(6)

d’infectionrapporté auxnombresd’ouverturesdelaligne veineuse.

Si lesinfections profondessemblent moinsnombreuses

aveclesPICC,lesinfectionssuperficielleslesontunpeuplus

selonMoureau.Lecaractèresuperficieldupointdeponction

peutexpliquerlecaractèrerapidementsymptomatiquede

l’infectionetengagerainsileretraitrapidedudispositif.

Lescomplicationsthrombotiques

Ils’agitdelathrombosedelaveineoùsetrouvelecathéter

etnondel’occlusionducathéterduemajoritairementàun

manchondefibrine.

Lathromboseprésenteunpicdesurvenuedansle

pre-miermoisdepose,entre8et15jours.Lediagnosticrepose

sur le doppler, parfois sur d’autres éléments d’imagerie:

scanner,phlébographie.Lelieudethromboseestdistribué

surl’ensembleducircuitveineuxetpasseulementaupoint

d’entréedelaveine.Ainsidonc,lesétudesévaluantlestaux

dethrombosessurcathéterdevraientévaluerl’ensembledu

trajetoùsesituelecathéter.Leslésionsdel’endothélium

endovasculaireetlaformationdemanchonfibrineux

exten-sifsontles2mécanismesprincipaux.

Lamauvaiseplacedel’extrémitédistaleduPICCestun

facteur favorisant important pour la survenue de

throm-boses.Elledoitêtreàlajonctionatrio-cave,àl’endroitoù

ledébitestleplusimportant.Cadman[17],danssonétude

de2004,amontréqueselonlabonneoumauvaiseplacede l’extrémitédistale, lerisquedethromboseétaitmultiplié par20.Caers[18]en2005confirmecesdonnées.

Il est très important de bien placer le cathéter mais aussi de bienformer le personnel soignant pour la réfec-tion du pansement: une fois placé, les mobilisations du cathétermodifientalorslaplacedel’extrémitédistale.Le caséchéant,uneradiographieduthoraxestnécessaireafin d’identifierl’emplacementducathéteretleremplacers’il estenmalposition.

Une étude franc¸aise sur les complications des PICC a révéléuntauxde2,4%dethrombosesveineusessur127PICC poséschez115patientspourmultiplesindications.Surune autresériefranc¸aise,Kabsy[19]larapporteà2%.

L’étudeprospectivemenéeparl’équipedeMoureau[13] sur50476patientsporteursdevoiesveineuseslonguedurée arévéléuntauxdethrombosesde29%pourlesPICC,contre 20% pourlescathéterstunnélisés,28% pourleschambres implantables et 17% pour lescathéters non tunnélisés. Il s’agiticidepourcentagesréaliséssurlescathétersposés;il n’estpascitédanscetteétudedenombresdethromboses rapportésparjourcathéters.

Le tauxdethrombosedépend dusited’insertion etdu diamètredelaveine. Ilestimportantderespecterleflux autourducathéterdanslaveine.Ilfaututiliserlepluspetit cathéterpossiblepourl’indicationdonnée.Grove[20] mon-traiten2000queletauxdethrombosesurPICCpassaitde 1%lorsqueleurtailleétaitlimitéeà4F,à6,6%pourdes5Fet à9,8%pourdes6F.Evans[21,22]en2010et2013,rapporte lesmêmesdonnéesetdiminuel’incidencedesthromboses surPICC desonétablissement à1,9% enlimitantlataille desPICCutilisés.

À titre de comparaison, l’étudede Peris [23] de 2010 révèleuntauxdepourcentagedethromboseveineuse pro-fondeenjugulairede8,5%etensous-clavièrede14,4%pour descathéterslongueduréeenoncologie.

Chopra [24], en2013 dans saméta-analysedu Lancet,

aattirél’attention surcerisquemajorédethromboseen rapportavecl’utilisationdePICC.Leslimitesdecette méta-analysesont l’utilisation d’étudesoù laméthode de pose etla placede l’extrémitédistale ne sont pas tracées, la grandehétérogénéitédespopulationsetdematérielutilisé. L’intérêt de ce travail est d’attirer l’attention sur cer-tainescatégoriesdepatients:ceuxderéanimation,ceuxde médecine,decancérologie.Legroupederéanimationtire majoritairementlesrésultatsversl’augmentationde throm-boses.Danscegroupe,l’utilisationdePICCmulti-lumières etdoncdegrossetaille,5,6voire7F,estmajoritaire.

Si les thromboses semblent plus nombreuses avec les PICC, c’est aussi que leur symptomatologie est plus bruyante.Lepatient,jusqu’alorsasymptomatique,ressent unegêne,unedouleurauniveaudelarégiond’insertionet souventunpetitsaignementapparaîtsurlepansement.À unstadedeplus,laveined’insertionpeutapparaîtrevisible etêtre induréeàla palpation.Unecirculation collatérale peutdevenirvisibleàunstadetardif.Lecaractère superfi-cieldelaveineexpliquelecaractèretrèsmajoritairement symptomatique de la thrombose dans cette localisation contrairementauxautresabordssous-claviersoujugulaires. Letraitementd’unethrombosesurPICCn’estpas spéci-fiqueparrapportauxautresthrombosessurcathéter:HBPM etmaintienducathéter,sicelui-ciestindispensableetbien placé,avecré-évaluationà8jours[25].

Lescomplicationsmécaniques

Lesextravasations,lesfissurations,lesocclusions,les mobi-lisations ou retrait accidentel ne sont l’apanage d’aucun typedecathéter.

Moureau[13]neretrouvepasdedifférence.Vidal[26]et Kabsy[19]dansleurpapierretrouventcetypede complica-tioncommelaplusfréquente,respectivementde11et27% oùl’occlusionprédomine.

L’importancedelaqualitédelapriseenchargeinfirmière estfondamentaledanslapréventionetlapriseencharge.Il estprobablequel’expériencedeséquipesnord-américaines enregarddecelledurestedumondeexpliqueleurmoindre tauxdecomplication:techniquedupansementetrinc¸age pulsédoiventêtremaîtrisésparleséquipesinfirmières.

Au total, dans notre expérience, nous sommes appe-lésplussouventpourdescomplicationsthrombotiquessur PICC. Celles-ci semblent plus symptomatiques probable-mentparcequelesveinessontsuperficielles,alorsqueles thromboses cervicaleset sous-clavières sont bien souvent asymptomatiques.Lescomplicationsinfectieusesont dimi-nuédepuislamontéeenpuissanceduPICCparrapportaux autrescathéters.Par contre,lorsdeleur introductionsur l’établissement,lesaccidentsmécaniquesavecretrait acci-dentelduPICCpendantlepansement,fissuration,occlusion ontétéplusfréquents.Laformationdesinfirmièresassurant l’entretiendecedispositifdoitêtreréaliséeetrépétée.Elle a permis de diminuerfortement ces complications méca-niques.

Les

indications

(7)

Enregarddurapportrisque—bénéficeàlaposeetà

dis-tance,desoncaractèrepeudouloureux,lePICCdevraitvoir

sonutilisationaugmenter.

Toute nécessité d’une administration veineuse

prolon-gée doit faire interroger sur la nécessité d’une VVC. La

SF2HetleCDCavancentdesduréessupérieures à7jours.

Toutenécessité d’une voie veineusecentralepeut

consti-tuer une indication de PICC. Les hydratations quand la

voieentérale estimpossible, les chimiothérapies courtes,

l’antibiothérapie,lesprélèvementssanguins,lessoins

pal-liatifs continus, la nutrition parentérale peuvent être

considéréscommedebonnesindications.Iln’yapasde

véri-tableslimitesdeduréemêmesil’usageestdelelimiterà3

ou4mois.

Les troubles de la crase sanguine et les patients

pré-sentant des anomalies cervicales, tels les patients de

cancérologieORL,sontlesindicationslesmeilleures.

Touslespatientsàfaiblecapitalveineux,avecdes

ano-maliesthoraciquessévères,touslespatientsfragilesquine

peuventtolérerdecomplications(pleurésie,traumatismes

crâniens,chirurgiecardiaque...)pourraientbénéficierdece

typedevoiesveineuses.

Danscertainsservices,auxÉtats-UnisetauRoyaume-Uni,

ce dispositif est choisi en première intention en

réani-mation. Les débits importants obtenus avec les PICC en

polyuréthane,éventuellementassociésàunaccélérateurde

perfusion,nesontpasunfreinàsonutilisation.Lessites

cer-vicaux,notamment,sontépargnésenregardd’unéventuel

besoinultérieurpourdesséancesd’hémodialyseoud’ECMO.

Pour les cathéters longues durées, le rapport

risque—bénéfice prévaut également. C’est le

carac-tèrecontinu oudiscontinuqui aideàproposer au patient

la voie la plus pertinente entre la chambre implantable

et le cathéter. La durée n’est pas le facteur limitant

déterminant.Lalongueduréeetlesincidentsquiémaillent

laviedesdispositifsetdeleursited’insertionnousobligent

à intégrer ce dispositif dans notre arsenal. La prise en

chargeàdomicile estrenduepossibleaprèsformation des

infirmierslibérauxparlesdifférentsréseauxexistants.

Enpratique,uneduréedetraitement inférieureà3ou

4moispermetlechoixduPICCsansdifficulté.Au-delà,s’il

est possible, il faut tenir compte du confort proposé au

patientetdesalternatives.L’arbredécisionnelvalidédans

l’établissementestproposé(Fig.5).

Les

contre-indications

Les principales contre-indications pour les poses de PICC

sont:

• le candidat à une fistule artério-veineuse pour

insuffi-sancerénale;

• lelymphœdème;

• lathrombosed’uneveinedumembresupérieur;

• l’infectioncutanée.

D’autressituations nécessitentune prise en

considéra-tion,tellesque:

• lesantécédentsdethrombosesurcathéters;

• laparalysiehomolatérale;

• lescontractures;

• lachirurgiedel’épaule;

• lecurageaxillaire.

Le

pansement

L’entretiendupansementduPICCestimportant.Lesoignant

enestl’expert.

(8)

Il doitêtre réalisé selonune méthode quigarantit son

intégrité,prévientlesinfectionsetévitelamobilisation.

Lerinc¸ageenpulséestimportantpouréviterles

occlu-sionsducathéter.

Lepansementesteffectuéunefoisparsemaineselonun

protocoleélaboréparle CLIN (Comitéde luttecontre les

infectionsnosocomiales)localetsonéquiped’hygiène.

Ilestbasésouventsurcinqtemps,appeléslescinqtemps

del’asepsie:

• détersionavecunsavonantiseptique;

• rinc¸ageavecdel’eaustérile;

• séchage;

• désinfectionavecunesolutionantiseptique;

• séchageavectempsdecontactàrespecter.

Les trois premiers temps constituent l’étape non

sté-rile,alorsquelesdeuxdernierssontdesgestesenstérile.

L’utilisationdechlorhexidinealcoolique 2%bouleverse un

peucettepratique.Enneproposantque2temps,elle

favo-risel’adhésiondessoignantsà unprotocolesimplifiépour

untauxd’infectionnondégradé.

Unebonneformationdessoignantsetuneéducation

thé-rapeutique des patients quand elle est possible sont les

garantsd’unebonneréfectiondupansement.

Attitude

proactive

et

PICC

L’attitudeproactivesertàanticiper,àsemettreen

condi-tionspourquelessoinssoientmeilleursetàfaireensorte

d’éviterdessituationsoùlecapitalveineuxestépuisésuite

aux multiples ponctions périphériques. L’attitude

proac-tive demandeau corps médicaletsoignant deprendre le

contrôledelatrajectoirepatient,d’anticiperetd’organiser

lesoin.

Aujourd’hui, le personnelsoignant n’a souventrecours

auxvoiesveineusescentralesqu’aprèsépuisementdesvoies

veineusespériphériques.Ils’agitd’uncomportementréactif

nonvolontairedûàl’absenced’organisationdessoinspour

cettethématiquedepréservationducapitalveineuxetqui

mène à une diminutionde la satisfactionvoire à la

souf-francedespatients,ainsiquecelledustaffsoignant.Cette

attitude réactive estgénératrice d’interventionsnon

pro-grammées,avecuncaractèred’urgence,etquicomportent

généralementplusderisques.Ainsivoit-onsouventdansnos

hôpitaux, des posesdeVVC enurgence enfin dejournée

danslesSSPIoulesservices.

Quand la stratégie d’accès veineux pour le patient

n’est pas décidée en amont, il y a des impacts sur le

patient,surlepersonnelsoignantetuncoûtfinancierpour

l’établissement.

L’attitude proactive pour l’accès veineux consiste à

mettre le bon dispositif veineux, au bon site, au bon

moment,pourlebonpatient,danslebonenvironnement.

Aujourd’hui,ilestdifficiled’anticiperpourplusieurs

rai-sons:

• lapremière raison découle de l’inexistence d’une

poli-tiqueorganiséedel’accèsveineux.Nousnesommespas

habitués à repérer le patient éligible à une VVC afin

d’épargnersoncapitalveineux.Ilexistedes

recommanda-tionsetdesalgorithmesconnus,quinousproviennentdes

États-Unisetdespaysanglo-saxons. Nousdevrions

utili-sercesrecommandationsetcréernosarbresdécisionnels

propresàchaqueétablissement.Cesarbresdécisionnels

doiventprendrecomptedesfacteursliésaupatient,aux

traitements, au matériel et à la formation del’équipe

médicale;

• ladeuxièmeraisonestliéeàlaméconnaissanceduPICC

enFrance,dumatérieletdesescaractéristiques.Comme

vuprécédemment,lesPICCconstituentunevoied’abord

veineuxdontlaposeaunforttauxderéussiteavecune

absencededouleur.C’estunevoiequi,avecdebonnes

utilisations, neprésenteque peu de complicationsà la

poseetàdistance.LePICCestleseuldispositifquipuisse

être utilisé dans toutesles situations décritesdans des

arbresdécisionnels;

• latroisièmeraison est liée à l’absencede disponibilité

deséquipesdeposeurs.Aujourd’hui,enFrance,seulsles

médecinsont le droit de poser des voies centrales; ils

sontpeudisponibles.AuxÉtats-Unis,auRoyaume-Uni,en

Italie,auxPays-Bas,enEspagne,enArgentine,enChine,

en Australie, les PICC peuvent être posés par les

infir-mières.LesPICCreprésententaujourd’hui,danscespays,

60% des voies veineuses centrales. EnFrance,les PICC

constituentuneopportunitépourinitierunecoopération

médico-infirmière.

Afin de promouvoir l’attitude proactive dans

l’établissement, il faut former et informer les

méde-cins,infirmièresetpatientssurlanécessaireévaluationdu

capitalveineux, dès lediagnosticposé auprèsdu patient,

dès lanature etla durée dela thérapeutique IVconnue.

Enfin, il faut programmer la pose de la voie veineuse

centrale.

Unepolitiqueproactivedegestionducapitalveineuxest

unélémentdequalitédansnosétablissementsdesanté.

Conclusion

Le PICC constitue une voie veineuse centrale présentant

moinsdecomplicationsetmoinsdedouleuràlapose,moins

decontre-indications (hémostase,ORL...). Ils’agit d’une

techniquede pose relativement facile,avec unrisquede

complicationslocalesquasinul.

Ils’agitd’undispositifdiscretetconfortablequimérite

uneplacedansnotrearsenaldedispositifsintraveineux.

LePICC peut constituerunpasversladélégation

infir-mière dans une structure organisée, avec une attitude

proactive.

Laréussitedecetaborddanslesétablissementsest

inti-mementliée àlaformation dupersonnelsoignantpour le

suivietl’entretienducathéter.

Déclaration

d’intérêts

L’auteurdéclare avoirdes liens d’intérêtsaveclesfirmes

suivantes:Bard,Perouse.

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Figure

Tableau 1 Débit en fonction des PICC selon longueur et fournisseurs.
Figure 2. Guide aiguille.
Figure 5. Arbre décisionnel : place du PICC parmi les autres dispositifs.

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