• Aucun résultat trouvé

Cours d algèbre 2. MOUANIS Hakima et MOUNIRH Karim. UNIVERSITÉ SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH FACULTÉ DES SCIENCES Dhar El Mehraz

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Cours d algèbre 2. MOUANIS Hakima et MOUNIRH Karim. UNIVERSITÉ SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH FACULTÉ DES SCIENCES Dhar El Mehraz"

Copied!
41
0
0

Texte intégral

(1)

Cours d’alg `ebre 2

MOUANIS Hakima et MOUNIRH Karim

D ´epartement de Math ´ematiques

(2)

A PPLICATIONS LIN EAIRES ´

Dans ce chapitreKd ´esigneRouC.

(3)

D ´efinition

SoientE etF deux espaces vectoriels surK. Une applicationf :E −→F est dite lin ´eaire si

f(a+b) =f(a) +f(b) (∀a, b ∈E) f(λa) =λf(a) (∀λ ∈K, ∀a ∈E )

(4)

Exemples

1 L’application nulle est lin ´eaire.

2 L’application identit ´e est lin ´eaire.

3 f :R3−→R,(x,y,z)7−→x +y +2z est lin ´eaire.

4 f :R2−→;R,(x,y)7−→xyn’est pas lin ´eaire.

5 f :Rn[X]−→Rn[X],P 7−→P+ (1−X)P0 est lin ´eaire.

(5)

Remarque

Sif :E −→F est une application lin ´eaire, alorsf(0E) =0F.

(6)

D ´efinitions et propri ´et ´es

SoientE etF deux espaces vectoriels surK

1 L’ensemble des applications lin ´eaires deEversF est not ´eL(E,F).

2 LorsqueE =F on dit quef est unendomorphismedeE au lieu d’un homomorphisme deE dansE. Dans ce casL(E,E)est not ´e aussiL(E).

3 Une application lin ´eaire bijective est appel ´eeun isomorphisme.

4 S’il existe un isomorphisme deEversF on dit queE est isomorphe `aF et on ´ecris E 'F.

5 Sif est un isomorphisme etE=F on dit quef estun automorphisme de E.

(7)

Proposition

SoientE etF deux espaces vectoriels surK. Pour montrer qu’une application f deE versF est lin ´eaire il suffit de montrer que

∀α∈K∀a, b∈E, f(αa+b) =αf(a) +f(b)

(8)

Exemple

Montrer que les applications suivantes sont lin ´eaires :

1 f :R2−→R2,(x,y)7−→(x−y,x+y).

2 f :R2−→R3,(x,y)7−→(x+y,x−y,2y).

3 f :R3−→R2,(x,y,z)7−→(x+y,x +y+z).

4 f :Rn[X]−→Rn−1[X],P7−→P0.

5 f :Rn[X]−→Rn+1[X],P7−→X.P.

(9)

D ´efinition

Pour toute application lin ´eairef d’unK-espace vectorielE vers unK-espace vectorielF on d ´efini le noyau def par :

ker(f) ={a∈E;f(a) =0}

Proposition

Ker(f)est un sous-espace vectoriel deE.

(10)

Exemple

D ´eterminer les noyaux des applications lin ´eaires suivantes :

1 f :R2−→R2,(x,y)7−→(x−y,x+y).

2 f :R2−→R3,(x,y)7−→(x+y,x−y,2y).

3 f :R3−→R2,(x,y,z)7−→(x+y,x +y+z).

4 f :Rn[X]−→Rn−1[X],P7−→P0.

5 f :Rn[X]−→Rn+1[X],P7−→XP.

(11)

D ´efinition

Pour toute application lin ´eairef d’unK-espace vectorielE vers unK-espace vectorielF on d ´efini l’image def par :

Im(f) ={f(a);a∈E}

Proposition

Im(f)est un sous-espace vectoriel deF.

(12)

Exemple

D ´eterminer les images des applications lin ´eaires suivantes :

1 f :R2−→R2,(x,y)7−→(x−y,x+y).

2 f :R2−→R3,(x,y)7−→(x+y,x−y,2y).

3 f :R3−→R2,(x,y,z)7−→(x+y,x +y+z).

4 f :Rn[X]−→Rn−1[X],P7−→P0.

5 f :Rn[X]−→Rn+1[X],P7−→XP.

(13)

Th ´eor `eme

Soit f une application lin ´eaire d’unK e.vEvers unK e.v.F.

1 f est injective si et seulement si son noyau est r ´eduit `a 0.

C’est `a diref est injective si et seulement si Ker(f) ={0}

2 f est surjective si et seulement siIm(f) =F.

(14)

Exercice

1 L’application :f :R3−→R2d ´efinie par

f(x,y,z) = (x+y,x+y+z),

est-elle injective ?.

2 L’application :f :R2−→R3d ´efinie par

f(x,y) = (x+y,x −y,2y),

est-elle surjective ?

3 L’applicationf :R2−→R2,(x,y,z)7−→(x+y,x−y). est-elle injective ?

4 L’applicationf :Rn[X]−→Rn−1[X],P 7−→P0 est-elle injective ?.

5 L’applicationf :Rn[X]−→Rn+1[X],P7−→XPest-elle surjective ?.

(15)

Proposition

SoientE etF deux espaces vectoriels surK de dimensions finis tels que dim E =dim F, etf :E −→F une application lin ´eaire. Les trois propri ´et ´es suivantes sont ´equivalentes :

1 f est un isomorphisme

2 f injective

3 f surjective

(16)

Exercice

1 Montrer que l’application :f :R2−→R2d ´efinie par f(x,y) = (x+y,x −y), est un isomorphisme.

(17)

D ´efinition

Soitf :E−→F une application lin ´eaire d’unK-espace vectorielE, de dimension finie, vers unK-espace vectoriel F . La dimension deImf est appel ´eele rangdef et on le noterg(f)(ou bienrgf).

(18)

Exercice

D ´eterminer le rang de chacune des applications suivantes :

1 f : R2 −→ R3

(x,y) 7−→ (x,x+y,x−y)

2 g : R3 −→ R3

(x,y,z) 7−→ (x,x+y,x−y)

3 h : R3 −→ R2

(x,y,z) 7−→ (x+y,x+y+z) .

(19)

Th ´eor `eme du rang

SoientE etF deuxK-espaces vectoriels de dimensions finies etf une application lin ´eaire deEversF. On a alors

dim E = rg(f) +dim ker(f).

(20)

Exercice

Calculer le rang des applications lin ´eaires suivantes :

1 f : R2 −→ R3

(x,y) 7−→ (x,x+y,x−y)

2 g : R3 −→ R3

(x,y,z) 7−→ (x,x+y,x−y)

3 f : R3 −→ R2

(x,y,z) 7−→ (x+y,x +y+z) .

4 f : Rn[X] −→ Rn−1[X]

P 7−→ P0 .

5 f : Rn[X] −→ Rn+1[X]

P 7−→ XP .

(21)

Addition :Soientf etgdeux applications lin ´eaires d’unK-espace vectorielE vers unK espace vectorielF. L’application

f +g:E −→F;x 7−→f(x) +g(x)

est lin ´eaire. On l’appelle somme def etg.

2 Multiplication par un scalaire :Soientf :E −→F une application d’un K-espace vectorielEvers unK espace vectorielF etαun ´el ´ement deK. L’application

αf :E−→F;x 7−→αf(x) est lin ´eaire.

(22)

Compos ´ees des applications lin ´eaires

SoientE,F etGtroisK-espaces vectoriels ;f :E−→F etg :F −→Gdeux applications lin ´eaires. L’applicationgof d ´efinie par :

gof : E−→G

x 7−→ g(f(x)) est appel ´ee la compos ´ee degetf et elle est lin ´eaire.

(23)

B={e1,e2...,en}une base deE.

Soita=a1e1+a2e2+...+anenun vecteur deE (c’est `a dire(a1, ...,an)sont les composantes deadans la baseB). On note par

I](a)B le vecteur(a1,a2, ..,an)∈Kn

II][a]B la matrice colonne

 a1

a2

... an

Exemple :

SoitE=R [X]etB= (1+X,X+X2,2+X2)

(24)

D ´efinition

Soientf une application lin ´eaire d’unK-espace vectorielE dans unK-espace vectorielF,tous deux de dimensions finies;

B={e1, . . . ,en}une base deF etS={ε1, . . . , εm}une base deE. On appellematrice def relativement aux basesB,etS, la matrice de colonnes[f(ε1)]B,[f(ε2)]B, ...,[f(εm)]B. c’est `a dire :

M(f,B,S) =

[f(ε1)]B . . . [f(εi)]B . . . [f(εm)]B

a11 . . . a1i . . . a1m

... ... ... ... ...

an1 . . . ami . . . anm

avec f(εi) =a1ie1+· · ·+anien. Autrement dit [f(εi)]B=

 a1i a2i ..

(25)

Exercice

1 Soit

f : R3[X] −→ R2[X] P 7−→ P0

On consid `ere la base canoniqueS= (1,X,X2,X3)deR3[X]et la base B= (1+X,X+X2,2+X2)deR2[X].

D ´eterminer la matrice de f par rapport aux bases S et B.

2 Soitf :R3 //R2 d ´efinie parf(x,y,z) = (x+y,x+y+z). D ´eterminer la matrice de f par rapport aux bases canoniques.

(26)

Exercice

Soit f un endomorphisme deR3dont la matrice par rapport aux bases canoniques est

1 2 1

2 3 1

1 1 0

 D ´eterminer le noyau de f et l’image de f.

(27)

Remarque

La matrice d’une application lin ´eaire n’est pas unique. Elle d ´epend du choix des bases.

(28)

D ´efinition

Soient E et F deux espaces vectoriels surKde bases respectives S et B. Soit

u∈E tel que[u]S =

 u1

u2

... un

Alors[f(u)]B=M(f,B,S)

 u1

u2

... un

(29)

Exercice

Soitf :R3−→R2l’application lin ´eaire dont la matrice par rapport aux base canonique est

M(f,B,S) =

1 1 1

1 1 0

1 Soitu= (x,y,z)∈R3. Calculer[f(u)]B.

2 D ´eterminerKer(f).

3 En d ´eduire la dimension deIm(f)et en donner une base.

(30)

Exercice

Soitf :R3−→R2l’application lin ´eaire d ´efinie par : f(e1) = (1,2)

f(e2) = (3,4) f(e3) = (5,−1)

1 D ´eterminer la matrice de f par rapport aux bases canoniques.

2 Calculer[f(u)]B o `uu= (−2,1,3)

(31)

Proposition

Soientf une application lin ´eaire d’unK-espace vectorielE dans unK-espace vectorielF,tous deux de dimensions finies;

B={e1, ..,en}une base deF etS={ε1, .., εm}une base deE etM(f,B,S) la matrice def dans les basesB,S.

Alors,

rg(f) =rg M(f,B,S)

(32)

Exercice

Soitf :R3 //R3 d ´efinie parf(x,y,z) = (x −z,2x+y−3z,−y +2z)

1 V ´erifier que f est une application lin ´eaire

2 D ´eterminer la matrice de f par rapport aux bases canoniques.

3 calculerrg(f).

(33)

D ´efinition

SoitEunK-espace vectoriel de dimension finien≥1, B={e1, ..,en}etB0 ={e01, ..,en0}deux base deE.

La matrice de passage de la baseB={e1, ..,en} `a la baseB0 ={e01, ..,e0n} est la matrice carr ´ee d’ordrende colonnes[e10]B, ..,[e0n]B, not ´ee parM(B,B0), c’est `a dire :

M(B,B0) =

[e10]B [e02]B . . . [en0]B

. . . .

. . . .

. . . .

(34)

Exemple I]

1 V ´erifier queS={ε1= (1,0,1), ε2= (1,1,0), ε3= (0,0,1)}est une base deR3.

2 Donner la matriceP, de passage de la base canonique deR3 `a la base S.

3 Calculer la matriceQde passage de la baseS `a la base canonique B={e1= (1,0,0),e2= (0,1,0),e3= (0,0,1)}.

4 Calculer le produitPQ. Conclure.

II]SoitB={1,X}la base canonique deR1[X]etB0 = (2X+1,X+1)une famille de polyn ˆome deR1[X].

1 Montrer queB0 est une base deR1[X].

2 CalculerM(B,B0)etM(B0,B).

(35)

Proposition

SoientE unK-espace vectoriel de dimension finien≥1,BetB0 deux bases deEetM(B,B0)la matrice de passage deB `aB0.

M(B,B0)est une matrice inversible et son inverse est la matriceM(B0,B)de passage deB0 `aB.

(36)

SoientE unK-espace vectoriel de dimension finin,BetB0 deux bases deE.

Soientv un vecteur deEtel que[v]B=

 x1 x2 ... xn

et[v]0B =

 x10 x20 ... xn0

 etM(B,B0) = (aij)la matrice de passage deB `aB0. Alors,

 x1

... xn

| {z }

coordonn´ees de v dans B

=

a11 . . . ann

... ... ... an1 . . . ann

| {z }

matrice de passage

·

 x10

... xn0

| {z }

0

(37)

Exemple

Consid ´eronsR1[X]comme espace vectoriel surR. On consid `ere la base canoniqueB= (1,X)et la baseB0 = (2X+1,X+1)deR1[X].

SoitP=3−2X. Calculer les composantes de P dans la baseB0.

(38)

T ´eo `eme(Formule de changement de base)

SoientE etF deuxK-espaces vectoriels de dimenions finies,B, B0 deux bases deF,S, S0 deux bases deE,f une application lin ´eaire deEdansF, M(f,B0,S0)la matrice def dans les basesB0 etS0,

M(f,B,S)la matrice def dans les basesBetS,

Q=M(B,B0)la matrice de passage deB `aB0etP=M(S,S0)la matrice de passage deS `aS0. On a alors

M(f,B0,S0) =M(B,B0)−1M(f,B,S)M(S,S0) =Q−1M(f,B,S)P

(E,S) →f (F,B)

P ↓ ↓Q

(E,S0) →f (F,B0)

(39)

Cas particulier

LorsqueE =F,B=SetB0 =S0on aM(S,S0) =M(B,B0) =P et M(f,B0) =P−1M(f,B)P.

(40)

Exemple Soit

f : R1[X] −→ R2[X]

P 7−→ XP

On consid `ere la baseS0 = (2+X,X+1)deR1[X]et la base B0 = (1+X,X+X2,2+X2)deR2[X].

1 D ´eterminer la matrice A de f par rapport aux bases canoniques.

2 D ´eterminer la matrice P de passage de la base B `a la baseB0 et Q la matrice de passage de la base S `a la baseS0.

3 D ´eterminerP−1etQ−1.

4 Donner la formule de changement de bases et calculer la matrice M(f,S0,B0).

(41)

(x,y,z) 7−→ (x+y,x+y+z)

Soientu1= (1,1,0),u2= (0,−1,0)etu3= (3,2,−1)

ξ1= (1,1)etξ2= (2,1). Notons par S et B les bases canoniques deR3etR2 respectivement.

1 V ´erifier queS0 = (u1,u2,u3)est une base deR3.

2 V ´erifier queB0 = (ξ1, ξ2)est une base deR2.

3 D ´eterminer A la matrice de f par rapport aux bases canoniques S et B.

4 D ´eterminer P la matrice de passage de la base B `a la baseB0 et Q la matrice de passage de la base S `a la baseS0.

5 D ´eterminerP−1etQ−1.

Références

Documents relatifs

L’extraction par soxhlet a été faite seulement pour Daphne gnidium dans trois solvants (l’hexane, l’acétate d’éthyle et le méthanol) afin de faire une

Il ressort de la figure 23 que la conservation est la proposition évoquée prioritaire par les professeurs dans le cadre des missions d’un jardin botanique (50%),

1er volet : Suivi du pH et de son effet sur la croissance des bifidobacteries et leur viabilité pendant 21 jours dans un yaourt bifidus préparé à l’usine... --- 2eme volet :

Au terme de la manifestation, le comité d’organisation veillera à remettre un dossier complet au Vice Doyen chargé de la recherche scientifique et de la coopération de la

[r]

Neila Zanned Annabi, Professeur à l'Ecole Supérieure des Métiers de l'Architecture et du bâtiment (ESMAB) de l’Université Privé de Fès et Professeur, Université de la

UNIVERSITÉ SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH - FÈS Faculté des Sciences Dhar El Mahraz -

Enfin, Pour caractériser la nature des trajectoires, leurs évolutions, leurs bifurcations, la nature de la dynamique vis-à-vis de l’intégrabilité et le scénario de