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Re\iue pédagogi u~~ bimensuelle
de l'Institut Coopératif de l'Ecole Moderne
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L'Educatear, bimensuel . • • • 300 fr.La Gerbe, bimensuelle .••• •. •. . . 100 fr.
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l'Ecole.
BOUNICHOU : Textes libres et Centres d'in- térêt.
E. FREINET : La part du Maître.
BOISSEL : A pi·opos de l'inspection scolaire.
PAG:il:S : Inspection de demain.
Vie de l'Institut - Correspondances
Congrès d
JMÉRO :
PARTIE SCOLAIRE :
BELPERRON : Sujets libres.
ffi'ERRAND : Fichier Washburne.
Il {,ALLEMAND : Géographie et Histoire.
Quet;:tions et Réponses. . . Livres et Revues.
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T oulouse ·
Le Comité d'organisation du Congrès , • Préparez votre participation techni- de Toulouse s'est réuni le 12 février, à · que à l'exposition : matériel fabriqué Toulouse, en présence de Freinet et a ou a mélioré' par vous ; outils nouveaux;, mis définitivement au point toutes les r'fiches, guignol, théâtre, plan en relief ; dispositions qui doivent assurer un etc .. ..
complet succès à ce Congrès.
On lira d'autre part' nos informations, l'ordre du jour et l'horaire des travaux.
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jANlNET, La Chapelle-sur-Dun (Sne.-et-Loire), .nous écrit :
Je cherche des ouvrages pour la confection de fiches sur l'histoire rurale : 1° G. Roupnel : .Histoire ; 2° Bloch. ·
Ces ouvrages sont introuvables en librairie.
Peut-~tre des. collègues plus heureux pourraient- ils les trouver neufs ou d'occasion. Ou, à défaut, pourrait-il s'en trouver un qui accepterait de les ,,i2te·r avec promesse absolue d'en prendre soin.
Ce service fraternel serait bien dans l'esprit de l~ C.E.L.
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*Qui serait heureux de corresp~ndre en fran- çcis avec un artiste peintre américain ? Ecrire à Lentaigne, Balaruc-les-Bains (Hérault), joindrn enveloppe timbrée.
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S. Krauser (26 ans), instituteur classe· C.M. et C.S., Paea, Tahiti, désirerait correspondre avec
~es inStiruteurs français ou étrangers pour échan- ger timbres, cartes,, pensées, etc... Ecrivez-lui directement.
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bois sculpté provenant du théâtre du Luxem-
bourg, hauteur 19 cm. environ. Faire offre :
Fouquet, Château-Gaillard, .Amboise (lndre-et- Loire).
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Un camarade nous communique la réponse faite par Michelin à une demande de docu- ments.
Michelin n~ peut rien fournir actuellement.
Inutile d'écrire.
* * *
Quel camarade peut me dire d'une façon précise et détaillée comment on fabrique des brosses. Je le dédommagerai. Ecrire à Jean Mi- lon, directeur d'école à Hambye (Manche).
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Un service de <c dépannage • est en voie de- constitution. Les camarades qui désirent, dans ce service, assurer un petit travail d'identifica- tion pourmrit se faire inscrire auprès de Guil-- lard,_ directeur d'école, à Villard-Bonnot (Isère) •.
. * *
*Journal imprimé, Cours. moyen, 40 km. Paris,.
demande correspondants pour échange Breta- gne, Alsace, Jura, Provence, Afrique du Nord,.
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chèvre de M. Seguin. - Un prodigieux gamin : Mozart. - Herbedouce. ·- Le garçon qui avait peur. - Dans les montagnes bleues du Thibet.
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blanche. - Hirondelles et Amazones. - Le:
Tatou géant. ·- La route des oiseaux.
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Je voudrais faire danser à des fillettes de- 11-14 ans, une . danse martiniquaise. Pourriez--
vous m'indiquer un .recueil des mouvements &
exécuter où l'adresse d'une maison qui pourrait me le procurer ?
Mme G. C.w~UIL, école des Usines, Balaruc-les-Bains (Hérault).
LE THÉATRE LIBRE D'ENFANTS
Le prochain 8'.E.N.P., qui sera expédié sous.
peu, sera un beau numéro double janvièr-février~ consacré au Thé.3tre libre d' enJants, par Elise.
Freinet.
Le numéro de févrie~ d'Enfantines est : Mar- quise.
Le gérant: FREINET.
lmp. lEgitna, 27, rue Jean-Jaurès, Cannes (A."M.Î)>
LES DITS DE MATHlaU
tiM'ilPJft,. JPJl,QPJP PJPJPJPJKJP .FJFiÎ;•...•...•.•.•.
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lis ont jeté des pierres dans ies bassins
Quelle génération ! 11rotestent vàssants et propriétaires.
C'est pltts fort qu'eux, .. îl faut qu'ils jettent des pierres dans les bassins!
C'est plus for.t qu'eux, en- i ~ffet. Ils ont besoin de voir l'eau éclabdusser en casca.de il' autant' plus majestueuse que la. pierre' est p(us grosse, cet(e pierre qu' ilS / SUil?ent avec ravissement' datiS sa · plonQéè. en vgt vl~né. jusq~~u
1f fnd v~rilâtre, . en .b'a:s~ au· roya:utne des poissons et des serpents._ Comme ils ont besoin de marcher et de· eourir~ de patauger Claris les "flaques d'eau, de jouer avec /e. feu et le couteau. , d, e tirer la quJile. au chat ou de f4iri a'IJQ.11er les ch. iens derrière les murs de clôture'.
- Jnu~il€: g~pillage d. 'énergle, observent sentenciell$emenf les pé.dagogues. Voyons,
dis~nt-ils, obligilo~-nouschaque homme à redécouvrit-· la brouette, la machine à vapeur ou la vertu• des sulfa- mides ? Des hommes qui ont , pratiqué l'enfant, ont amassé pour lui des matériaux, les ont
clas~é, gtoupés. Pourquoi lai$ser l'enfant tâtonner, s'égarer dans d'inutiles labyrinthes ! ... ll
11a des manuels
scolaires ! (Ü · ·, · ·
- C'est ça ... et qui évitetit aux enfants là peine . de jeter des pierres dans
l~sbassins, e f' qui l,èur· expliqueront avec dessins et photos à l'appui ce qui se produit. quand tine piètre tombe dans
l'eau. . · · ·
. ~ .
Tout le monde aujourd'hui sait monter à· bicyclette. Comment se f
ait~ilque des âmes généreuseS'
n~aient· . vas encore imag_iné à fusage des .. enfants . un manue l'. .. pour. enseigner l'art de mtmter à bicyclette sans chute ni bosse. 'Les pédagogues eux-mêmes se sont rend115 compte qu'un tel manÙ él ne diminuerait en rieri les tâton- nements vas· plus qu'il-'
. .n'
amenü~eraif chut~s. e.f aeerocs.
_ Nul ne peut mang"er pour nou,s ; nul ne peut fdire· pour nous l' exl)ériençe nécessaire qui. ab· outit' à·. la marche à pied'· ou q , biqr clette. Malheur à l'éducatiün qui ptdtendr.ait,. par l'explication théo ~ rique,. faire croire aux individus. qu'ils peuvent accéder à la! connais- satrce par lâ.
connalS.san~·_etnon par. /! expérienc{?:
~Ilene produirait que dès infirmes du corv.s et
d~ l'es.prit~des· faf,ix intellectuels. iria- dap- tés, des hommes- incomplets et- impuissants faute d! ·av@fr, étant enfants, jeté léur P,art de . pierrès dans _ les bassins.
m
Marie _Dazy: "Discipline natur6lle", Journal de• ln•lituteurs, n° du·24'.janvier 1948.fi" ... ·'.:~ .~1
• " •• • . • •• : ~ • • ... -"!.
Le thème général de notre 2e Congrès . dç l'~~ole ~otter~~ . à c To.~J~~se _ ~;tquC(~ 191'8
.... : . . , ..
~.. . .,_ r .. .. . :' "'' .
t ... ~ "'i 'o:.. . • • .. ! " . , • \ • -.;- -· ,La·~ :" modernisation. ·. : l .e.ch-nique.~
.J: •• ·.'-· ê_,· : .. - ;_.,., ·' ,;._ ...
dè' .. ··1'Eèole ' _ ; ·· : .
1",_ .'. ~
.. :.: '. :;·-~ -·?
: N.Q:Ll'~ ,plguye\11,en,L· _péd_agogique de, l'~co.l~ Mo.de.me _e;:;L c13s~ntiellement
l'œu_vl'e çles inst1Lut.eurs._ Nos .co.ngrès ann~els_ doivent ·1~éc·essà1l'em~n,~ di~
cul!n". des g·Yantlês-11i.restions· qui lnlét"essent primol'dra:-ement les: rnsL1-.' '-· -Luleui:s. , : , · • ·· -· -, ·-< ' -.. • · · • · . • -. .,
... Or,..inconteslaJllemiàit, c'est a.cluellemeJ1t· chez "119Hs .Je .~ou_c.i .J~ç.lii:iictu'e.
,_ qui domine :·on. ve.ul savoir comment utiliser avec.un maxinn,nn de profil
· irn· \iiàtéi·iêl el ... des oplils ·que !'Ecole av·au 'iuùfr1'nà:len1ent ignorés. jus-
qù'à ce jnur;et 'dont rexpéri'ence' de· ·ces cinq deruières-"çi.nnées a n:iontré
·" l'érn:iilente valeur édücative. : . · · • . • . . • - ·
Ce sera la première fois p.eut-êtr.e que .. des institule.urs &e réuni.ssei~t ainsi en congrès national, non pasrpom" faire ou pour écouter de grand,s -.discoul'S. lhéoi-'iqnes.-dont nous di.rons seulement que nous· en avons eµ :
une . i:111P,~ris_S)l~le __ indig~~l\qn, 1m~.is p.our. :men~r . collectiyem ... én_l .. 1111-.• vrai travail $Cientif1que de mise a"n poml lechmque. Tout comme 1:1,es _hommes de srien.ces''se'"Ï·étthissent poui· coùf:i;onter· leur·s· expédences; ·et· ùe's' techni- ciens peur ·co.njùguei:. et coordonner ·leurs audacieuses clécouverlas ..
Nous .. éüo.ns j_t1squ'à ... préser~t dans la. siluÇJ,.LioIJ c]e . .-ces p:;i.ysans 01i .voyaien.t l~agu.ère ''.enir,réguliè1'.ern~1JL à e.ux des polilic:i~ns ou cle_s,,fonc"
t.ion'nail'es-dê di\ters ·offices .. ou to\it simplement dés propagandistes des
slogans ù la mode : . · · · ·
- Augmentez voll'e rendement en blé ! -- · -· A1ï1élioi'ez· vos ·r'ace·s ·cl· élevag~ ·! · · · · ··
.. · ~ ·CuUü1ez ·p'.us..ral.ion11ellerpent•_;vos. te1:res .eff fo11_illanL'm-.o:fon.d :avec les· tracleurs modernes·:! . r1
....:... Fumez el ·aniendez vas· Leri·esf!
- Défentiez-vous contre les ennemis de vos récolles !. ..
Mais le pays.an .était natur~I leD:_leIJ.L. san'? sem.ence sél.ec.t ionnée, sans repi'odudèm;s choisis, ·sa11s t.rac'têuT, ni· engrais; ni insécliciàe. .
· · Efon-.accusait·les·paysans d'empiriques et de retardalair'es·incauables · de s'adapter au progrès. ·,, c ' • •
. _ _ L~s_ choses on~ _çhapgé, , no1? pas quand le~. pays?-ns . 0~1 l c01~pris la ·
por~ée des. discours qu'ils ~.ubissa~ent, mai§ lorsqu'on a mis à leur dispo- . · ·sftion lès moyens· technfrrues de modernise1"leür· Lravail. Et aujouM'hui
encore J..'oel i:oi-clans des· conditions avantageuses-d'e 30.000· tracteurs
â.
l'agriculture ferait cenl fois phÙÎ pour le rehde1'nent ·que les· flots .d~ -salive , les p'lus. généreux ou les plus éloquents: . -. · . · · ·
.-. •Qu'.011,- cers,se .. également dè-nDus_montr.er .le.s .. v.etL-ùs du .tuactmu· .tant·
.que :npuq. en sernn,s réduits à labourer avec no.tre yieille. charru.e, à âne. ·
·L'éqliipeinénl màaème llè l'~çole fèi.;a plus'pour le p1,ogrès Mûcatif qn~
tous les dis couts· dont on nous a aln·euvés. · - '.. · · · ·
'.:" .. :· A
.-~op.di~ton, _c;ertes,. ·qi_;ie· cet -éq~lipement ~réponde à -1ws -V~'llis. ~e.soins: .:, ... -.Pom:_cela.,
Jl
ne, ,s~wrall .etre .él_uc).1é et r_é·aJ1s.é .. par. dE}s pi;irso1].nal1t.e$ qm '_ l)e lp._ettei1t Pfl:S la main ~ .la pâte quelle que .soit )eur pl-ac~. ém~ent!) ..·. dans' la ··1îiérarchie. "La réalisation du' inatél'~el s·c'olaire. ·môderui et la ··
mise au point des 'techniques de leur' 'émplOi 'sei'ont
l\:ètNfo
dei h'lstitu- ·Leurs, ou elles ne seront pas. .
Et elles seront l•'œuvre d'inslilutem·s cherchant coopérativement, con~
frontant sans cesse leurs Lrouvailles, sans le souci jaloux d'inventeur:;; ,:
·:" · cacha..nb, Jeurs. clécollverles. po.ur .les expl0.ïter a.üx . ~lépéns"..'de .. .Vé.cqle el de sès 1ilaîtres'.
* * *
, _·@Y.-'g.n,__ n.~,J:J~Q~ELP~.s, ~fl:le~.:i;i-ous. _vµlgai:i$O_ns ~insi_ en j,~ 1~écai)is~n t _lft grave et p1 .. ofonè1 ··problenie de l"eclucat1on. Nous le prenons seu1ement
da.II~ ~..
ver'-1" e scolast1 '"'
.·u ?'g· ··~· -· -,Q.\•v, " · ··· :·· ·· '·-.··"" ·•1-,·1.!"t"r , .. ~ .. · , ... , ·1 •• • 11.~.-:·1"'.· ·"'·--:- ... ~.~ ., :•'-·'!
Mani 3;i&-11.!l ·.e.t :!l~ljeJai,s
<mt ..
,'~,f~}aj;.J:ê,âl).Ç~~îoi;1:.
.'~l.e _le;~·1eœ;i:i~';ii:l,'.~bf<?:1.1J~~;;sanLes
ve1'1Les. Mais, quatre
cents .al'l(:l ;iapres, , 1:flls . . ..
~nê.JP..~~-.ç.l'IU\ïUeS.,.fµst!.~-.. ; gent enco~·e ·nos sço]jastr~s.JI n'r.
.a pas'"µ11e'"édµ,C.fl..tiqn·.ç1,·,~;\i.i:iIJ.t,M'qrit~i'gne · etu11e. d'
çip·rès: Mont'a.i'gne.. ·· .Tl};ndis .: qu)I".)'.
a-: 1.m.e MLuèat1q:(l .ma,tëri?-.eJ,le.•
d'avant., Mme:
,:M.qn.te$~~.ri;~et.. ~v:ïe~·_-éçl~oll;ti~~i ,fr18+et1~ene;\~i16v,.~e -~·ap~é;~... ;, pal'ce que Mme Mnntess.
où .~. 1J1~rodwt a l;ecol~,des,.am~h~r~t19.µ~.,Lec~m-,\'ffUes fructueus_es:
.
·.
.: .,· .:. . · .. . :. ··'' , .:, ., . . :,, ...
;;,._, ,c, •1~,:'Il
y aune
~ducat1011 ..pr1ma1r: e-.tl
1av.ant -Pe!!rb)y ..et: une.
techmql,l~·p:ost-
.deel'oly(ln.11e'. parce que, 'le pèd().gbgµ·e
):>elge- :a
l:iitt6dµi~ ·'.piatiquemeùt: :).. ,l'Ecôle lectur_ e globale
e~centres d'_ intérêts:· n y ·
~urGi. ~,;il.y -.a; ·
déjà>=:~<~une
école· française d'avan~1'inipi'imèrie·
àl'Ecole,
·le texte 1ibre," 1e
····journal
scolaire et les fiches - et l'école modernisée par ces techniques.Les théoriciens épiloguent ensuite sur les aspects suscités par l'introduc- 1.ion. à. l'Ecole de .ces. techniques .. Ma.-is
.ce
n~soril pas
eux ·qui iont·les
p1:og·rès. Ils peuvent nous
yaider;· sans plus.-
· . . ~ · ·. . , .. · '.Estc
ceque nous nous
·illusionnons.sur la 'par.Lée profprrde
de';celte.1nod~1"~'l.ni
salion · teclmiqUil ? . · ·' ·· . · . · · . · : . · .. :
1 • • • • •• • ._., -. ·:.,«·Un
e desJais sociologiques les plus ·importante!:r; dégagées
· pend:a:ht~:le
XIXe siècle, écrit« Université 46
i>;c'est que les p1·ogrès techniques
qua1iliLatifsdéterminent des
changementsqualitatifs dans· 'les rapports
.'··é_conomiques et sociaux .enti·e .Jes divers.es-.
communautés .hui:naines.
AiIWi · '.Ja· découverte :de l.a machine à .. vapeur.: a complètement.
lransfotmé · n'Oii"
i:seulement
les
conditions· de··tra.vail, les moyens de commu.nicatinn èt èle'•1 prb'dliction, ·mais
égalementles l'.&pports
entreles
: différ.entes·
·couillres>de la société; de même, il
est.·clair ·qa.e l'ère ·atonrique·q\Ii
··s'buvre .bous'·:,lJermeLtra d'assister pour des raisonS' analogues
àdè noùvellès' t1--a:ns-
'.:1ormalions complètes. des rapports; hù:mains ·dans le sens· d:u socialisme.
C'est ainsi
que les .. recherches
univ~.l'sitaires ·n'influent·pas sei.ùement'-'
su.r·Je développement de. la technique
· etdes mo)'
ens•.·d"e· .production, -niais'
.. ;.sur·le
domaine Pconomique, politique et· social:
» · · ··:.Il ne
fa.ilpas de doute que
.la
:mo.dernisation de
' no·stechniques
édu.•cl' cal.ivesin.fluera de même, non•
seulein!)i1t·sm· -Je· compodemen~ ïndividu-él, :·social
ethumain des
enfantsqui seront les
cïtoyensde demain;
·mais"··aussi
sur le
.comportementdes
éducateursq;ui jouernnt. désqrmais
.·da-nsla
sociétéun
rôl~nouveau, dont nos techmque.s
.de vie auront 'h10ntr.é •':la
voie. *· ,,; · ' ,.,, ' ····i ·
~ . * ·* . . ,: .. , " . l,', ... , 1 '~·
At~Lre ·avantage enfin de
notre
: coliceptio'n nouvell~·d.U. :
.~r~vaU ... p~d·iiî~,.~·gogique : alors
que la discussion théorique. lend
à 9-ivif!er i.sur;des
'·s
ubtilités intellectualistes des individus qui
uiarchen~:~pQµ.r,tantr:da.p.sla même voie, le travail et les réalisations tecb'niques
.rapp1:oche'1t.q~ter-. nellement les ouvriers d'une même. œuvre.
Tel
,esLle-,,G!ment.--solFde .dela
C.~.L. T~usles
éducaLems ·qui .on't lia même .. yo:ncepti<;n1.-;qµe,·nqu~du tlevemr de 1 homme, tous
ceux._qm sont persl).aùés ,de
l~m~luctable: :?-vè-
nement
d'une société populaire où règnera un
maximm~1de
. l·i·l;Jerté
au seinde la
grandecommuµauté des
Lr~vai\lew·\i; ,tous oeµx
·qui ·or.oient au progrès,ont leur place
-e_t ..leur
·Tôle ..
dans-nos· i;aµgs,
. ·-L().1.c ..
;E.~. '.e,l finsLHut sont leur œuvre eLleür maison
. Notre Congrès.-se1;ade.ur·Cong1;~&. _' . : * *
*' , .... 1 • ... 1-·_ \ { .... . . · " • ~ - .; ' •~t
si · c~~ 0-ut~Is ~!?nt mal ~ù1pl~);é'.;i:? · f'f.dè~ éguç~t~m~.'. t(~di.~\'9.i;i:i1~i,isfe; s,:;:'~
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l 1mp1
:1mep13 pou,i.·
1m1Jr1~1'lei· }'éqtat1011~ QH. f_éqtp1:es .1 _$1 l.y ·. J.O,'ff:; ..
.i nai n'est qu'un in-Oyen
~noèleril'e'. de_··f~me . .valbir .éle.B:.-~11aî~1·i:is,_trpp,ha;bJlH\l\
·: .si
Jes.fic~es.~e so,1!--t, en, dérinitive;, qu·µn_e io~·111.e ):t9po>t~Ie '..de:~J~1
\1p-p'.~1
îl:~;.r1
;_-des· leçons !" · · ·. · · ·. · - ... ,_,, ·.· · .·, '. ·. ·.· . . t
Ôe
serait· 1à ;· Ui1e déVi·atioi/ jùÇ>j1s'frütni
.se,':.c1.ont'. ï.éf:'prç1:Eiq~e:S"'C:MW~
r;:!, nat:U1'é''dè' la
:Jiéc]._agbg'i'etrà'c~iL_icltù1,'èlle:
pni.n;rai:e'r:f,l'): ff~\;:i:J
!,.f~.1:i.q1~l/; .~~~l'id}~.
le ~ l,angei;. ).VI~is nou ~ ~vo.n.s con:fi~~c-e ar.ulS' ~e
jJ,.,Q,l},8!3~\"' Ar~ .~_èlli.Ç,?t~ui~.S.\'!'
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plus t~·?:vmlle~· 191~g:t:emp~' ~~.rqt~e"(a·, ,~EJ,.: N,ot~~-n~1·.veri2n,s ~.jamais
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c.nl111p;·~tµ~)lf-Oi'f:puiss·an
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tracteur vie1R cle 'l'eLburnei:. Quand. les· efürca.teuts ·-au1·oi'1t'eh
l'éblouissante r'évéfaLibn :de· la'
vi
ê què':inous'
av'oils'"'l.ihéi·ée°,'lifis ·se'îtt1fi\\J{i\à
leur
. tQur l'erreur de la scbla'stique etils
il1archerontdans la voie
(rue no~s ·· ~ybùs
prép
arée.' : ) -~
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."196. L'' EDUCATEUR
:Mais il.
y.fauLdeùx ccmd'itio.ns essentielles qui· jus li.fient encore mieux le Ehoix de notre thème central du Çongrès
:les outils nouveaux doi.vent êti:e
d''un m~i;i.!ement ~~ p~'vtéede la masse, des
éducateurs:;et
ceux~cia01vent recevoir, p.ar
lexpeneIJ.ce personnelle ou par le dessm et l'écnt,
les directives tecl:iniques suffisantes.
· .Tant· que le tracteur était d'un maniement délicat,
àla portée seu-
1emeIJ.~des spéeialistes,. hls paysans· hésitaient devant· !"inquiétante· mm- vea.uté. Si un
·emploi i· nlempeslif des. engrais recommandés ·av.ait conduit à qne
reg~etta~lepro1;>orli,on
.d'échec,la .m. asse des cultivateurs· n'tisa_ it d6l:i engva1s· qu.avec. une mëf1ance justifiée.
Mais sr le jeune paysan,
àpeiné inilié,
peutmonter d'emblée sur
letra.deur· qu'il maitrise
avecaisance ;. si les. conseils· pour le· dosage
d'eseng!rais sont suffisiâmment précis,
l;~technique moderne triompher.a.
i··
....
, De . bons
.bTicoleur~"q 'es
cherchers ..
clp'iE;mx
et ing~nleux,noup ,. rep:çQ- diei;ont . de.
-PRll~§.~i;. ~1Qs1: à l'ex:tr~:roe. cett~e-.perfection.. i;nécan1!l.ue et .<;.Et!J•éprépa;ra:tlon teclinique
"qüi leur ô[e1 1a jole âe la découv.i:rtEJ
etles
avan-tages. de I'adapt. ation. NQ. US,
ne.t:ra
1vaillonspas pour
eux maispour
. la.masse des éduoate:urs.
,
âu cpµrs dti CQngrè.s d'e
T,oulou e,. nous auronsdO!!C à
faire l'epoint des
.outJls pédagogi'qJ\eS .gmr nous avons.
créés,à
en,V)1?l:!-ge1'.leur· perf$c- tiinnement, à préparer
'l~ c1;éalion1 etla
réalisation· d'outils· nouvéauxlnfüspensables. Nous demandons
ànos
cam~radesde. passer
enrevue tout notre matériel : imprimerie à l'Ecole
et accessoires,limographe, aluminocopie, polycopie, gravure, disques,
e~c., nos éditions-:
F.S.C.et B.T. notamment, les livres d'enfants, les fêtes,
guig.nols, etc .. .,nos fichiers
auto~correctifs.l:.J'ne partie essentielle du lra,vail du Congrès. sera basé
sur cesrecher- ches ; des
~quipes seront c.onstituées',dont
nous vousferons
connaitreprochainement le détail-. Pou. r
l,'in'stant,prépaJ·ez des rapports précis sur les améliorations ou les
créatiGmsréal-isées ;
envoyez-nous desplans
;apportez dei; m,aquettE)s p9ur notre exposilion
quiprendra de
ce faHl'allure o'r-ïginal'e d'une exposition. technique des oulil's modernes d'en-
seignement'.
. . . .La C:E.L. prendr,a
àsa
chargeles frais d'envoi
e.ttâchera de récom-
.penser les meilleures
:réussites.
. · ' . . · . .·Mais nous ne négligerons pas po.
ur.
celala mise
.au. p.çiin_t.de. l'int-
tiation indispensable
à:l'emploi· optimum ' de
ces· outils. ''Nous aurons_,otamment à aborder
àce sujet
:- Le choix des B.T. et des fiche.s:
- La: pratique du texte
. lib11e et sonexploitai.ion pédagogique.
- L'emploi du fichier.
- La grande qull$tion des plans de travail.
~
Les. B.E.N.P:· a réaliser.
.- Les brev.ets et les examens de conlrôle
eld'orientation.
- L'InsJ>ection.
·- L'action. départementale. au sein de l'Institut..
. "-Nous don:n.erol).s dans un prochain , N° des
pr~cisions sur l'011ganisalionpratique de ce travail.
Si, à notre retour de Toulouse,. nous sommes el') mesure de mieux poursuivre encore la tâche• qu'on· attend
d'enous, le Congrès
amf8:di' gr,te- ment continué :notre Congrès si fructueul'( de Dijon l'an
· tlemier. liy· a longtemps que nous nous sommes
rendus compte à L'expé.rience qu!une
~éliornti_on
techriique favorable, que
]'a;mise
au point· d'un out}~·moderne
. f.ont plus. pour la généralisation de nos
techniques queles
écrits les pl~s·enthousiastes. Si demairi, par la
collabo1'ationd·es chercheurs dévoués de notre· groupe, n
0us parvenions
~rrieltre
au poi·n,L et àfallriquer
~:mpérativement'un_projecteur
simple et pratique comme !'Elst
n~tre prn~f7;~i :qous
réalisions les filins pédagogiques qùi
seraientle pendant d-e
11os
B. T:, nous aurions fai't
faireau Cinémµ.
scolaireun pas décisif·.
II
n'y
a·d:ailleurs pa.s d'autre voie pour la
réussite.Prépar. ez donc d'urgence·
1~ Ccin~•ès·de
travailde Toulon.se,.
a. FREINE'F.-
•
-
TEXTES LIBRES té"êt. en même temps, aussi bien .dans ma.
ET CEN E · · TÉ
Apratique quç dans celle du
«texte lib, re
u.TR S D'IN R1:T· Chacu1,1 sait qu.e nos outils · de .travail . (suite du leaàe1· du n°
6.) individu~l .n·~xist~nt.presquepa.9,
e~c'éil '
9n l'a .bil)n
VU, ilne .!r8:U.rait y avoir pourqlJOI J'. a1 dOI).J,le à mon - expéri~ce·
entre Fremet ·et nous opposition quant atl. ·une ' allure collective, mais
ile.9t bi:en .. é~i
but ' que nous poursuivons : une écolè à
de~tque l'idéal serait l'isolement de l'én- la mesure des , enfants, pour l'épanouisse- fan; t pour sa re'ch~rc~e, ou son inèÔ;rpi>-- ment de la
personn~litéenfantine. ration dans une eqmpe plus ou moins
Cet épanouissem'ent ·des niultipfos indi"
~DI.nJ;>reusede camarades groupés par at•
vidu~lités
qui .nous sont co!1füé• es, 11 e peut finite ep vue de !'' étude du sujet. . ' se faire que s1 nous · connaissons bien les L' es Centres d'intérêt dans nos · ctasséll b!lsoins -précisémllnt de ces divers enfants. se .
dist!~gueron.t.donc par leur
orig~nè1L'~tuèle
des
«Questions » dès enfants
s~1tqu
il~proviennent d un apport lndi-
à .Jaquelle • nous nous sommea livrés, nous v1duel, dune u connaissan. ce
n· partielle
a révélé ainsi que nous l'avons déjà si-' déjà
concrétis~epar un élève pa_r un • de
gn;alé : , ces
~oyenscités pl.us haut ; .sott . qu'ils
1°) combien les programmes . aètuels
•eKpr~ment ~n Y,OUl~ir,.un dés1r ... alJ&ralL.
sont loin d'être adaptés aux besoins des • de no1J.'veauté, d
enrichiss~tnent·
eTifants · Dans le preµiier cas, la tâ. che du mattr-è
2°) que,
~bus .tàu~les cieIS, les besoins 'l pour i:
<,< e~pl~itationdu texte
fib~e»
s·e~aculturels des enfants sont. les mêmes · v de corriger 1 expression \français), puis
3°)"l'importance · de l'ailpétit"de ·'.con'n.:i.î1 ,
:d'a~guiller,d'elargir .I:i.nt'ét_êt
VJlll!.dea
ttre de ces enfants
rhonzons (autres disciplines) ceri.ainement
Parmi les
BESOINS ENFANTINSon doit dis- désirés
~npartie, mais · pas forcémel)'t
!linguer :
1.Jop. partira de. la
cu~~lle,ttedes 'clJ:at,ypi 1°) ie . 'bèsoin d'entrer en contact avec 1t gp.ons, et
o~ ~1~qued.écliouer à l'hôpltai.
son
~embiœbie,de s' exprime1·, de faire avec
1~pémc1Ume, en passant par [e
~apart
desa
«création » , par le truchement·h boratoire avec les spores . ét le marché
a)de la parole (discours conférence. avec l'e prix d'un panier de cèpes.
discussion, dialogue théâtrè, chant dicJ Dans le deuxième cas technique d.'uti- Lion) ; ' '
1lisa:tion ' de l.a
«boite à quest10n » la
b)
de l'objet (colis, masque, etc.) ; t.~che du maitre est plus facilitee, pii.foe
c)du geste (danse, mime, etc.) ;
'}fque plus précise, l'!!nfant, . de lui-tnême,
d).
de r imil.g-e
fü::e-ou
ai:~~ée,du
de~sin,p_ropose son
inqui~tude,ses
pr'~occup&-de 1'. écril, de la
r;:o~p0s1tiontexte llbre,n tions, le maître doit apporter les outils arti~le, lel~re, où l'eofant exJ?ri~e comme les documents déstinés à le satisfaire. ' le
~~Fremet,. sa.
« pe~séernt1me
n,son
1 •Dans le premier cas, on part de
por.~ionacllvil.é consciente mdiv1duelle et, par- ' de · Jwconnatssa'n.ce
àia i'eclieTche de
1'i.n,.-fois
m~me,révèleune activité inconsciente conn.u ; dans le deuxième cas, on part collective, un besoin du groupe cristal- de l'inconnu et on le transforme ea
lisée en l'expression de s0n porte parole. connu . ·
Mai~ il
y a aussi : .
L~s Centr~sd'intérêt 4ui seront prô-
20·un besoin 'd-e connaissance un vou- - poses " par mes · élèves, · me <;· élèves les pui- loir de cullure; l'enfant n'est p'as pares- si:ront dans . l!mr vie même, ils seront seux,
i~n'est .Paresse. u.'C que powr les cho-
P.a~ure à l~~r· appétit
i.l'expérience ftu.e ses qm ne l'mtéres8ent pas ou qu'il n'a J
aipoursun:1e un certam temps en alfan- pas le moyen d'appi'och' er de près par donnaHt déhbérément le texte libre pèn·
manre de matériel, d'outil OU parcê dant .et
~Oil!'la durée d· e l'expérifencé qu"el .es
~.ontau-dessus de son :lî"'e me!!-- n'avait
po~rbut que d'eS.Sayer un i:noyeq
!lai ; il n est paresseux que pour es acli- de délecte1 ces · beso.ins.
vités qui ne correspondenl
àrien en sor;i" Regardez les titres cités, ils
corr~p-On.ê Lre a u mome_nt où on.
~e.slui propose ; dent . iollil, noi;i à des centres d'illtérêt,
~ti- ti.a un vouioir d'ac1ru1sit10ns manuelle , lement scolaires, mais
àune éya.si'on ds e t corpori;Ues a"une part,
inteUectuelle~ ~'être,.à. une parti çipation Q.e l'individu· - d'autre part, une
volorll~d'amélioration a la
v10physique t sociale non séule- de l'être, de se surpasser, une curiosité ment . du milieu immédiat, m:ais allilsi du naturelle permanente, uq désir de · se monde. Je · les estii:ne liés
àl'a vie ét no-
pousse~-,
de se vaincre, d'aller au-d, elà tamment
àla . vie de l'enfant ; et par ' là
de lui-même. mon expérience
«vaut
n ·Pour faciliter la discussion, je veux II n'y a pas dans ce que je proJ>9sè présentw
«une .. la petile collectiyité
«exploilat.ion
à· froid
nla classificatlqn sco1airè atin qu'bn 1.1.'ar~ue pas ~u fait choi.Sie par l'enfant lui-~ême téinoH~ne «~
que
.~ous l~ élèv~s. ue .dis tous)
n~ s~nt ~oh.souci de. x:nettre eh
pre~i.er ~ujourp_as
.fP.J.'cémell.t
to.uch~s,Jlar.. ie .
Ce~tr.!l.. d .m- d.lltP ..
,QJ,l .. ,g_~m.~!n.-.ce qu1. cotrespt>nd ..
à, . ..,
t;
·'::'!
:.VED1JGAT;EUR . _; • . • ; - _: ' !::~. • ~
~, H.u;lww ,$1,~?;S(,POIÇI'.,j~)Jj ~~~w,~1!; i~H:l~~j~L;
.,., .:, .~i i
n_.\11r.igst,e
.1p1;lll:
P. .r.J.~:.tm.J:l-lJJP~Wlte·9-EJ}
i
:i.,t.a.pl~~-iµ,ç ,r.n:~o.rn:i~$, 1lJ?-{ fi:;U!llfil .. d~.p:apfet
;.,,?-Ç~~pch.~e-. au.-,mµr.~ sUW,.b; •
i1wn .
~ableaù.; .es
,:·;}~11.e}l.?.It.\\ lII\ agend<J.1r;J,lll. pahter; .:.ce.
:qu'î
,~_.on."v()ud~.a ..
.. ,
· ,., ... ,:, ··' · :•.. •.\.:/U: :est'. aussi··
bien
entenduquë j.e
·ne . <:>q'éconseille pruile» texte· lipni; . la
confé7.;p:·e~ij.,oce .. d'enfant; .;.J;Ji:en au'·cont1'aifé." · · i
"
Eii' pitssant,
jè''âOis'd
/iI1sisJ~:::·.nolrê~.
premiè· re•
. tâcll'e·a : l!l
C;E.I:.:.doit
êtr·e· la ,; ·p'Jlé'par.
ation · dé cès·'. ·outils· ·de ·trava il
i·'_!_fièhes,
bfochul'ès,
. capables· d"être sei·vies -Y«'"à ·la·:d.emande "· '·Nou:o· ·v 'reviend1'ons... ~·p1~.chai-neruertt ·· . ·. · , '"· · , ' " ;'
'. . ' : -;iÙ rù;iV,s· 110~ te~rouvo~ ·s .
cl' i):èco\:d:a:~e~
J-'.
. Ji'rein :ef·à· la
'cûnC<li.tsio1:);i.1;i.i'c'e
quëùolre
'conî)lat êst"le mên'ié':"· ·" .... .'." · '
··:
L'.E;COLE; REAÜSATiO
N$.D
'E
NFANTS,! .-, ... r. . . . . .. ~ .. , • • . . . , . .
., , ,.. .. : · : , ' .. , · : .
Boume.Hou,
·~ .me cha],eu)',
.le· mêl'l,lEZ, ..charpie
..Ce serait pourtant facile
.:regardez comme les textes du
joi;J.~;.morceaux de
".ie;cue4Uis d:une plume·
alerte portent; aV€'C
-éux, l'empreinte d.esper.
sonnalitis qui
·Uesèréent
!Ici, la source
.. jaiBissamte
vi€'Ilt
·œèUe7même à la surface
. e.t .. notis
.en sommes· rafraîchis. Même les tra-
. vaiux ·1es plus. ingrats oortent. dans cleur t.ech- nique: exacte,. la trace de: l'émotion humaine,
. persévérante ..
et sacrée: .-
. . .': .. Voici~
un. passage sans ·· prétention
·pris
"
1Jârnii' ci.es·· milfü1·s
·: ·~ . :;.~ ·:· : )>,Ap
A''MENE L'E Fi)MIER
·'.~'ljapa ~·/ait dans·la neige un·chemin à·ratde
"de la·J;l'elle· et iJ a creus·é un trou pou·r déposer
·le 'fu'mier .. : · · ·
...
' ,-,:,,,; · :·.SVFr9nt·d'Aleü1p~{Dordog11e).
. Pap(l ~h~;ge sa tuge
a
raide a'ùn trid'l11t et . tasse le fumier avec une pelle. Puis, il ènfile/a 1s .. briçole ». et le voi/Çi .Parti, Penché en avant,
les. br.as ,1,1.n.J:>f1U replit$s, ~hint J.e .toutes ses for- ces, il. plante les· pieds 'dans la ne.ige. Parfois if
s'arr~te, s'essuie le frdnt..(car"la ·pente est assez
).'.~=~=====~~~~=~==
.. .. .
;, :· .,9,~,1~-, e~~. · P1:11:"t'. .'. d_ o ~~ a•tre ~ ?
:.~ Quelle est part ··f!e l'enfant ·'?
.... " ·' ·. l .,: : .. ' . ... .. . . . "
·, . --;-:.<< $~
yous nous .enlev.ez
K. l'es bêt~tsqui
,parlent,,»,_les fées et
)e,sJ_utins, que restera-t-
'ilpol1r
,a,l. irnePter
. l'inspir<t~ton.p.e ... c . eux
d~. forte) et il repart.
Ecole de Vallorcine (Hte-Savoie).
.
Ri·
endè
.'littéraire
·ici, pas de fioritures, la phrase ·nette
.conte.na.nt
1e détaiIprécis
stiffit·à 'no.Us Jaire <Jentir la ·
peine des hommes.
Et
. si le malhEUr >€\St .lecompagnon fidèle du travailleui-, le cœur de
l'enfarLsait en prendre· son
çomp~·e :,:;;no~. c11fants
qui_ . se r, i,squent
.à fàire çle· Jong:S
, ,t~_tes .poqr-.
La
ç.~~;be,et
.E.nfanthws
? ·?;9ur
.
~i:~~.1:., ,~'.enfan~ e~t ,):lien o'Qlig~,de
, s:inspirer.
);1~. ~e ,q,u'il Il< en~ndu .dMls Les.vei!lées et de
i UN A CC/DENT· ~
qu'il lit. dans.' les journaux d'enfants. On
1 • Jèudi 'der,;icir, . il ·y·· a eù ·un· accid~_nt ·à lerie peut. pas 'toujours fali'.e ci..11 neuf et j'a
_VOUie
' fosse de la Nave/le~Le
petit A lfrèd Doûcheme_nt,..
b
.ietChüriibieritent què
j'e.mê sens incapablie
q·ui ·avait· quitté /'école l'année dernière, élait·: :d.'oflènter Vii:naginatlon
'Cie · in es élèv
es dans
1 · a;sis · ~urle ·
bord d' t.ine b~nne Il entendit un: ;'/1~eatj\1èS
:rureètion8nouvêii€i.f~rarigèr~s
iux! .· P.~tït
bruit;ù. reg~~'da
etv~ul~t
·s~ s~u~er. Un
»
.- viéux the!Jl,€s de la fable
oudu
. c,o~te. 1> 1 : groi;.grès. tqmba su.r lui .: .. il. avait les deux }am·,,
Depuis que l'homme ··a
~li articu~r .des
1 • bes. écrasées; .. Un Vieu'!' mine'ur qui était avec . ·:)lODSj PQUl'. enfairé un» langage
:pluscomplet
lui prit son pic, le mit sous -le grès et le souleva., .:.:~t.
p.lus profond, .que
k.geste;
,iJ.a· C€-rtaill!€,
·A lors,. il prit le Pfôtit Douchement. On le re • . ;.~~l)t ;e.u. r~cp_urs.aux. «f:bêt~s.:9ui:pal'.lent )):
·.,;,o~~a .. dà,~s une ~en'.1e !Olt onr~,mmène au mé- :,;a;µxb.ons
,et .aux mauva~s,gemes
.pour
·sele.s
. c(ecrn,. La, on lui coupa u_ne ,1ambe. Douche- .. X\!Jl.<:!1:e, IU'!'?Pi~s ..ou
.. pour chaI•me1"·
res.loisirs.
me rit .d!"m,and~ après sa .swur~. Quand. elle arri- . · ., .i,a, ·fa.bl'e
·était', u· ne
nj.'~ritèi·eiµnigéè
; d·~ ; !!<,t, .il ·dit tranquillemet,l.t : Bonjour !.Il ,lita
soç,;,mora~r-·
.et·
de ·ohifosop,P.ei·i' fé ëohti,
"tine
' :mère qu'il 1:i'ira.jamais. p/1n à la mine,·. '.oçcasion agréable 'de .. cl)a'r1nei:'·1·im~gj.hation ·" FERNAND BRoUILL; La Mine-et'les Mineurs,
et
d'aller au-delà< de .. Ja réalitêi
tj.echercl).er
Ecole de Loùrches (Nord). ··"blien. souvent un dédommag<'ment ;à ··la vi·e
- ,t.rop,d.iffici:l.ë. Çà et)à,. au c'durs.des.'
longues
,-
;;Joµrnées,.l'homme
a.tu
.toujôiil·s "des':·1oisirs
.,; ;pou,i· .. :
s'abandonner
.. à 'la
·méditation "et·· auT~lle
€iSt
·l'émotion
;vécuE· .
Oan·
sles. : récits
.d"invénti~i:i
'pure, n,ous tra-
.vaillons
..dàns un'
. àut!:e~domainè. 14a source
i~e-ste
nappe sout-errajne, .Le.s bouil. lonnements
·n'aff.leurent plus à. l.
a
.surface
. L~.çlétail in-
.
venté r.t;111plac.e.
·le qétail préci$ ou la
.. çhosesenti~.
Le
èhruüp.fait plus:.de Q.éto<1rs,
1iei;t moins direct, moins franc
. . · . ./ )l'èR
e t O'e!Jt.
œ~temédità.tion',
c'es~ce rêve
_ ,, ~qu~~nous .Youdnons<
·retrouver:dans : 1es· ëcrits
-.;·c\e~ll~s. enfant~.
Ati-de
,Jà;.du détail;réel;''!f.'y a
',-sa; .. :i;esonnance.:· •. DHrrèr.e: ·, l.e .niot-:·exâct;' · la . J)hr~e
écrite,,
d~v'i•a~t,se
Jirôfile·(~l'aperScin-
iiFr-~U.~; qyi
lelu
'a.: donné> vie;-;<..
·'· · "; , . : : :.'. · . Mi
/T;ln': text-e .:devrait :
être'' a\Îs§fpfofond aussi
' ;i~\•ivant,que»,1•.exJ)re&ionjl'uP: '.vjsag&. :q 'ti.~vraH, ,:.'.t:altr.e
des
i:.mêmes· so\Î1'ce~ :~,r-appbd:n'Hi.
foê:'1.~ <t ~-:.t!(~t;: =~ 'ï:-..- : t-·__ : " l l '~-·, ';'ir'· <~. : ;
"· En' 'li.<:ant .
ces ré<iits
•inventés', ..
qu'il.s'agisse
'·:d!av.entures·êi-è· bêtFJS, C:e
:,êontes merv&illeux,
'·tle i·écitS' de• voyages,
.onest frappé ·
,par-· leur"'fuorioConi€-. -Tous
les ·
·textes. ·se· · l'êilsemb~nt" •. !: ... •" . -. .. : .. '.~. .. . ' , ~
iJ.'1
par le.ui: impersopnalitÇ, lem rn:anqi.;,c de cha-
.1.eu~:.- :No~ ,.Ji'av?ns plus ·
iei
, là ~.onne.•vem· e"I
la· bell'e· sèyé".'qu1
.monte du•c~_yr ·de: l'eç.fant.iL'écolier de
10à
13.ans 'pi·e1id' oépfodant\
plaisir à écrire cLrn"-·\·écits.
Illit de mêmei
..avec g1:and
in..!ér~tles proçiuctior_s,
s.emb:~bles,au
·x •si:f!Ilrue-s'.·ou ilretrouve
·les memeE formec:.,, le même· esprit . .Dans les· ncmbreux journaux:
po~ti· enfants;
il ne
·risque point tl'amélidrer, s.oii · geifre ïna' is btm
plutôt.de Je vulgariser:
.
davantage .ijième
~.ïpà;1'
c~tqom. mei·ce
·il-i:tn•ive;
à amélio1-ei: lia. ~yntaxé et à
accéde.r
'à u.nio::'éertaine
facil1té.
· · ' · , : ,. lC\est clans.
:l'êsbêtes- qui parJ.ent que
· les;dégâts
·so~b:.les;.,p.ùsgrands. Nous
1t'vons ·dit!
.d,éjà:
coml:iieh":parler ·pour ne rien· dir.e
c'est~·
fail'e dù
travaiJ..mnsintéret. Bêtes
· et gens,•.dans
la.vie, vont
.et veiJ~nnent avecdEs
gestes,:· · des."aotes "qui. appart~nnent à
toutes
·le::t!créa.tures
. mais, VUES :le;p1ès,
elle~ont diEo:.!
différences· d'Espèce
.dans J'eur
comport~ment!·et,
:en profondetii·; ·e!l'Es op.t
plu~ eJ1coredes
,différ·mces de pei·sonnalité qui font leur va
··!leur.
Si noui. essayfons 111éticu1eu
0'ment d
:;·scrub5:r cxs
différences
· per5pnneil~$.si nou;<
prêtions·
'm'l:écui'iosité ·
attentiv~ à!'av.
Enture.intime d.es
.creatuns; je crois que nous pour·
·· rion.;. i;ehbuv·2:1JE.r
Ie
g.Üir2 ·et.rendrP
original.Pe
qui· était ·tout d'apprd banai'
ët t::rine.·
Rrne-Ï!ons
.i:nco1'~: ·à, notre «I;'etit
chat quine v·eut
im~"mow·h: »-Et
·quiest comme· 1s modèLe. tlés bêtes qui parlent.
Qui nè sent que
.dans
,sa vaste· avrnture,·
ce p
o.titchat méditatif.
1;-tdoulcureux
nEipoite
é.l'b·lui toute - l'angoisse' de la vaste·
e'xpérienc.e · humaine·
·? S
es maux sont dE1 ·· cieux. que connaissiont .,,~s Jio~iµes ·
la ma-
ladie,
la·-médhançeté
humainoe.~·l'approchE· de
lam.ort ·
êpancLmtautour
·de sa frNe figure
'tine
invinciblE' mélancolie. Son
âme ,nos ta!-
·gique, .déjà indiffé1:mtE'. ai.
grand
. ·monde, f!qtte
exitrevie. e.t trépas :
Qui iU!it les tristes choses qui roulent dans &a . tête de eh~·?.
Il ne -les dit à j;>ersonne.
· P~s même· à ~~n ami Papillon.
C'est" Pâventuï',e'
"intime de
c~'tte· âme ct,e:P1 tit c):ui,t que"
!,'enfant et lE' Maître ont _su
SEI,passe1.- de main
en ;tpain rnns '€11ternir le V\e,lours: ;Nous voyons
l~petitP créature
. n:i~urtrie s'enfoncer
progre&~iVEm·Wtdans le mu-
.tisl'l1€l·des pen$éEs.
irrémédi~.bles ttle silence ·
tisse ·J·e
linceul ·qui ensevelit
la ~agEs~.i.des
bêtes
quf vont mou~ir. ·C'est une grande"
et l>~.fü, ·ch.OH'
; ·
Pourrait-Qn
fair~aussi tiierl,
?-.
On ne p, eut· d'avance préj.uger
dfla qùa-
·lité d'UI?-· récit cjq~
ira point
'€n::ore·vu Je jour mais; ;
Epfin,ïl nous Sf'llîble q11.'en reve- Xlarit puls.
er ·~l}s ,cesse
. à·Ja· source d· l'émo- tion pù1;.e; ·on pourrait: laine
étnouva.nt etvrai
à.la fois.
· ·. , .. . · : ,Par'ô'lï nOC.
,i:-r0: i"
ct?Eii.fa.~}ihies;il
.Y ena
.un
. • ..•...• 1' . c • • -:; ' • • • ~ • . •
qui, après ]e petit
chat, apEut-être le pfüS de suççès,v
-i;',est•'I<·; Six:11etitif ·enfal)tSj allaieatt·cn.erchei; ~"s
figÙes
11.,Ici. P.as la mo\ndre
1nVièiitfèin ... è'.ê"st; 'poP,1iôà'itlo.n·:·auie,·'te: &imp'.'e
~~inéraii~· ~itivî'j;)ai' ·i~5
pètrtk
'chéi'theui·if dr . figues;.et"1a ,ma!nan: .. ~1,,. , .. .,,, ... ,. ! ·'::·:·L~ .,réèit; •
si ·précis ·pa: r,. cel'tains · détails; ·
êst· à
ce" paintr
arr<'inyme. q~te,"mêniè·le· nom "des enfants,
àl'<::){C,ption
ÙUp'Us" petit; n'a. pas
::.été mer.itlonrié ..Jj:t
,.oette1,omissioneE.t ., peut-
·être., à ,:y.rai ·dii;e. :·~a pa1:t
du ,Majtr.,1 ·qu.i aviµt,
. :lui., l'av:a11)ia~fl ,. d'être . ;JQ.?.ma.qmIL .. smsible
pl).ls que
.to\lt... \J.U~re à ,r~ven,tu.rede
Slloni- ché<'. Si
E'Jè -11rntait eh appar'en·c~inçl. iffé-
1'~nt!') .. à /e.~p1;t.
du
..petit.
1<SkV
)l ~ort~.nt· s:~manteaux, c'est . q4'
ell.? youlall &J.11.~T~pa_s
a ,.pâs, :·1·aventiire; inté1:1~Ui·e ·de ·Î'héro'iEme
·dellenfari:t · 1
:::-t"'è'.: st" (iù•e:1e·
·savait ·:au~sîqüe
.p0. u'r fi1Hr;
ffiô·\plt.rs p:tit,l•E: dernid ·aurait
!a'
méil!eurè pàrt, ce:• le de
·1a postét. te·dO'ht
·il·traçait
L
e chi:min àchaqUJe pas de se
0lôUrds
sabot:5'
: .
r; ·:.: .. · .. " . . : " . . ; '.L~s
a.utrds:gàlo'po,i~",;iva,u
loin;~~· ~ci~ssa~t:.des
cris joyeux. "f,.uj portait i,'~s mant.;,çiùx. 'trois i:nài:i~
!eaux,
et
ertc(,lre, -j/ ,pprtait SO!l ~nw/-'au Ventre qui. é.t;,;t çomme .. un auJre ijiànteau, · p/us. /o·U.rd que. les au,tres ènsemble... ·If pen~ait. à une ch~ise p;ur
o
as·seoir, à ur:ie tasse de tisan·e, à son lit pour dormir ... Il. pen- sait que ce ,soir il ne mangerait pas de figues.P.eut~être .. il n'en mangerait plus de cinq ans .••
.
Si :nou,;)
,,i·egai·dionsviv1'<
: ;,enfant ~eplus
.près, nous décotJ vririo.15 d'innomb1p bles ·pi'é-
textes
. à écril'~' et .. surtout, à ·bien écrire.C'.eiit .parce
·qu~e::1esvivrnt trf>s prè". de leu. rs tout petits mie
lesdil1:ctric:,, .d'Ecoie!" mater- nelles. et
.e-nfantiqes, nou:.
envoientles 1neil-
LE'l~i·s
récits dans.
''J'esquels .. <in, s.ent prés~nte,pouj_our.s,
l'âme · a.e.
l'~nfal'!..t.On .Peu alléguer,
. b~znsur. que de
4 à 7 ans, 110S jÙtnfSécoÜers apportent J'.rnprit le
_o'.ns original,la
sepsi- .bilité la
plusviv.e
à cetteconçributiôn
, litté-rail'e.
· · · · <:C'.e·;t exad, certainem«
ht. Mais ·cetie
:cànS-tatatio1
1 ·n.,éxplique
p·a~ ::l'insucc'ès 'des· ·p;Üs grand::s cla&•'O..Ii'enra: nt, avons-nous
dit·
déjà. de
.vi•E:nt écoliei· ·e't·s!lntér.f.ss. plus
. àl'acquisition'
qu'à -:-l"e:xpress!on · mêilw desa
· personnalité. L.e:' ·Mattii.:-·n'fst-il •pas un peu
responsab}e de cE
ttE· · .:nt:ntation fâcheuse· ?N'a-t-il
pa,~ .. .I?<i:dµ
, . ~ui aussi,n:i.ài:!itude de
rnnt.ir vivre si:s élèvq;pour
&=dépenser
rnnscompter
à :1wrs acqui;;ition.5scolaire::.
?1
L'enfant· des
cours · 1uoyell' etsupérieur
::i,.
lui· aussi:',son
av~nt·ureintime
·Q. .'il Sl€rnitpassionnâht.
·de'. .rnivreP.t rle ii<cueillir.
Qù'cin · r:e
lise 1~ 'pages
si én1ouvanbf.&.'. et siinples ·deMaria' SàbatiE r
, ·près cLlaquelle nous· r<venons
.encorè 1JrendrF UP...tde nos
-meilLrnr~s ·
1eçon.s. Pas d'invention ici
·non.p1u·
s. de$•1n&1ceaux
·af\.vi.e.
~découpésdan· s le Vif d'tÙ'fe';
·exiStellO!!' quJtidJeime ,"''mais dont
·1'êmotion, à;:·=f:Wur· tj.$'
)ileal!.=·:drcuie .daqs-
l'âmegénér.rnse de la
.jeum~pâysar.ne ·:
· ".: .... ,. •; ' '·:~~ -.:~::.~ ... ' •..• :. • •. • ..·' :-.:: !.: •.
" 260 : V
EDUCATEURVfl/E ÇHA TTE EFFR,ôNfJtE
Un B<>ir d'été, après a.i>oir veillé longtemps, - j'étaie b~en ~ont•nte d'aller me coucher:Ôh I surprise et colère I 9uand j' Ol}Vris mes draps, je vis trpis b2tes : de'ux .Petites et une groase. C'~ait Pauline qui était venue fairç ses chats dans mon lit ...
. /WoitM triste, moitié contente, je disais : ·Mf>i!
amie, qµ' il faut avoir du malheur I V ou~ a!ltres, . vous Fiiez bien ; mais moi,
i'
ai bi!!f! a<?mmeil<;I il faut que jt> change mes draps que i>oue avez
sqli~.
Dan, l'armoire, je pris la couverture qui m'a- vait enveloppée quand j'étais petite.
Je
la pliai en deu:ic et j'y couchai les nouveaux;-nés.Le len-demain, je me levai de bonnci heure pou~· voir ,.'ils n'él;aient pas morts, Tout ql/~t
·bien. ~
'Cet émoi de la maternité qui pe.1che avec soI:icitude Maria ~abatr<.1· sur la nichée de . petits chats,-. sur'
la
vache ouf v' le, cette pitié qui l"inclip.•ZJ vers toubt. bête soufframte~t vers la peine des hoQJ.mes, ces fri~sons qui l'agitent à l'arrivée.du ce.nouvimu, c'est l'aven- ture ·intime qui· s'est spontanément offerte .et que Le Maît1ie a conrncréZo. Il ;n'en fali'ait pas plu;; pour réaliser un petit chef-d'œuvre.
. I/aventune intime, ce n'est Pils forcém•ë!Il.t .1<! sentiment ou. l'émotion rares ou compli- qués, mais c'€~t encore moins Le sentiment €t l'émotion exprimés comme tout le inonde.
il faut, redisons-le €ncore, saisir
«
l'angLe de p1~e de vue », la lumière qui transfigure et magnifie. Il faut l1emoÎltier [!. la source. . Oui mais commant reotrou"er la source ? . Il y faut la baguette subtiLe du wurcier et peut-êtr>e lie don qui est le privilège rat'€! d>S .qùèiques-uns ?· Nous travaillons, il :aut le ieconr.aître, sur
une ·matièl'-e!. assez ·subtile et il ser ':. puérH
<i"e.spérer trouver une bonne recette qui nous permette d'accommode'r la mauvaL prose .en belle littérature.
Mais enfin, il semblie. què l'on puisse au 1noins sentir le morceau prometteur qui peut devenir tout nature:lLemient le morceau de
·choix. -
\
Voici par exemple trois façons de parl'ë~·
d'une ·vache
l
-Le...soir~ -apr~s !!.école, j'aide souoent .mon père il porter la collation au -bétail . .J'irime bîen 'la .iunner
a
ma t1ache, Elle attend, elle me regarde.Elle a l1air content et ·semble me dire merci.
li
Roussette regardait le paysage. Dan~ ~es yeux 'grip aqx 'longs .cils, 16- sapins se reflétaient en
·n~f et 'le ciel f(t les pr'&s vèlis fa.isaient scinUller
1a.
prunelle cç>mm'l un ;<>t{~U.Calmème~t. ;'la· 'bonne oache rùm'lnirit et 'la ·
"béarjté qu mati.n lui .entrai! l>Rf'
léf
~,eaux, .Pf"Jës yeuoc, piir tout .ot1 itr!' qui'~· attitqiJ
,Je /ri. ..
sons imperc#>tiblee. . '
Ill
.Dans les aoira ·d'été, on la voyait, la b0n'r11i'" · Vàche rouS.e, ;f!gardant de Jèa gro• 'Tèux étori: · nés vers le porc 'Ji>lâtre -Se QalJfttptf dans
Je p'u-
"Tin oU plu. foin, Qllrs l~·doche1" de l'éifl/àe élm'l~é
~ur "le fo11d i/er( d' µn bois
t/.ç
sapin en fJen.teet, plu~ loin çncore, lâ qÙ les ·prairie'
1/
i '!défi- nissent rose, mautle fondu, ver~ 'le ciel fiài:ifi-:1f(e.De la pnraS<• tern~ qui exprime le geste familier, à l'expres~ion aisée qùi dit ·1a .ré.a-
~ité émue >€t rév~ion du rêve il y a; on le voit, des ang)::s diVfl'.S de pril$ de YI.le do~<. QUel- qiIE!'$-UîlS ·sont i'éeUement avantagèux:
n ·
stif- fit de mettre la main dessu::! et de ~h6f~it· . la· ·bonne lumière ...(à suivre.) E FR;ElNET.
A propos
DE L'INSPECTION · SCOLAIRE
J'ai lu avec intérêt l'article de ·Lorrain dans L'Educateur, n° 4 ; il .est bon que natre revue ait attaché le grelot. J'espère que beaucoup de camarades feront pa~t· de leurs réfl!'xions.
Pour ma part, je voudrais surtout relever le passage qui a trait à la note chiffrée.
D'abord, son uti!Ué' pour les mutations. Quoi qu'en dise Senèze, il existe (ou existait) des dé- partements où la note de mérite n'influe pas sur
·les 'mµtations (M. Barrée, dans sa circulaire fa-
meuse de 1946, en avait été scandalisé) ; il exis- te des sections départementales du S.N. qui de- mandent la suppression de cette note chiffrée . DaQs l'Ardèche, èlle ne figure pas au barême sy'ndical des ·mutations ; le barême administra- tif lui donpe ~n certain cœlfi<;ie~t (1, je ~rois) ; par le. passé, il n'y a eu que quelques litiges dus à cetl'e différence de barême ; ils ont été résolus; sauf ·exception par des concessions en faveur du barême ~yndical. j'estime que l'an- cienneté, les charges de famille la durée du séjour dans un poste déshérité doiverÙ suffire pour « départagar les concurrents ". El ces fac- 'teurs offrent une bien plus grande garal}tie d'ob-
jectivité 1
Reste l'argument plus grave : des maîtres
fe-
raient mal lt!Uf boulot sans la ·peur de ·l'inspec- teur.1e-.
ne veux as -.::faire preuve ·de déma- gogie » et j'admets qu'il y en a. Pour eux, quand nous demandons la suppression ··de la note de •tnérite, nous -réclamons une note de démérite, menti.:,n pas forcément chiffrée, oqui- valant à un blâme, qui ne• setait inf.ligée défini- tivement qu après enquête !les d~li§gués (lupersonnel. '
_ D~a~~e Ptl,rt, ~. rwt-" ~e uié,ri~, - PPO\mei lês notes et le classement de nQs ';lèyQll,-·- · peu•