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Santé et organisation du travail

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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A A p p p p e e l l à à C C o o n n t t r r i i b b u u t t i i o o n n

« Chroniques du Travail », n°4 Santé et Organisation du Travail

sous la direction de Philippe Mossé et Stéphanie Moullet à paraître (automne 2014) Directeur de la publication : Mario Correia

I.R.T. 12, traverse Saint-Pierre 13100 Aix-en-Provence

Tél : 04.42.17.43.11 Fax : 04.42.21.20.12 e-mail : irt-contact@univ-amu.fr Site internet : http://irt.univ-amu.fr

« Chroniques du Travail » est une revue récente qui est éditée par l'IRT d'Aix-en Provence depuis décembre 2011 et qui succède aux « Cahiers de l’IRT » (1988-2010).

Elle ambitionne de devenir une revue de référence de sciences sociales du travail et de concilier rigueur et lisibilité,

en vue d’assurer une fonction non pas d'initiation ou de vulgarisation, mais de diffusion des résultats de la recherche

http://irt.univ-amu.fr/revue

Ces trente dernières années, le travail a profondément changé et, avec lui, ses effets sur la santé des salariés ; surtout si la santé est entendue dans sa définition désormais largement partagée de l’OMS, à savoir

« un état de complet bien-être physique, mental et social ». Parmi les risques pour la santé, les derniers recensés mettent en jeu la santé mentale des travailleurs, le travail, l’identité et la santé mentale entretenant des rapports très étroits connus sous le nom de « centralité du travail pour la santé ».

Les causes et contexte des méfaits pour la santé de l’environnement et de l’organisation du travail ont été mis en lumière et largement dénoncés : l’intensification du travail accroît la charge mentale ; la flexibilité, la polyvalence non qualifiante et la non-reconnaissance de la qualification entretiennent la peur du déclassement, la déstabilisation et la fragmentation des collectifs ; l’individualisation de la relation d’emploi exacerbe les concurrences interindividuelles ; les nouveaux modes d’organisation et des process (juste à temps...) bouleversent les rapports au temps et à l’espace.

Le contexte économique difficile de ces dernières années a accéléré les processus de restructuration dans les entreprises et le rythme des changements organisationnels a accru la pression de la charge de travail sur les salariés, ainsi que leur difficulté à se projeter dans un avenir devenu à la fois incertain et risqué. Durant la période récente, l’accroissement des rythmes de travail, la prise en compte des problématiques de santé, le développement de pathologies de toutes sortes liées au travail (TMS, burn-out, suicides professionnels…) ont réintroduit, au centre des relations professionnelles, les interrogations sur le travail.

Le registre de la santé au travail est donc plus que jamais d’actualité. Les enjeux sont d’importance car le bien-être physique et psychique des salariés est à la fois une condition déterminante à moyen et long terme de l’efficacité des entreprises et un puissant facteur de la cohésion sociale.

Pourtant, à ce jour, les effets des changements organisationnels sur la santé au travail sont encore mal connus, peu souvent abordés et rarement anticipés. Certes, le fait que l’organisation du travail, les restructurations, les changements organisationnels pèsent sur la santé et la qualité de vie des travailleurs, notamment précaires, n’est plus à démontrer. Mais les moyens mis en œuvre pour en limiter les conséquences se heurtent trop souvent à une forme d’indifférence renforcée par une forme de méconnaissance.

Pour tenter de combler cette lacune, la revue « Chroniques du Travail » propose donc d’alimenter le débat

en regroupant des contributions originales au sein du numéro 4 qui paraîtra à l’automne 2014.

Les contributions attendues peuvent émaner de toutes les disciplines des Sciences Sociales et Humaines.

Abordant l’une ou l’autre des dimensions de l’impact sur la santé au travail des formes d’organisation du

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Appel à contribution - « Chroniques du Travail » n°4 - 16.07.2013 2/3

travail et des modes de gestion des ressources humaines. Sont donc attendues des contributions qui traiteraient de la manière dont ces questions sont prises en compte par et pour les acteurs du monde du travail aux prises avec une crise, sinon une mutation, de la relation à l’emploi et au travail.

Parce que les restructurations constituent un temps de rencontre, de tensions ou de conflits entre l’organisation du travail, telle que décidée par l’employeur, et la santé ou la sécurité des travailleurs, elles pourront être le cadre privilégié de l’analyse. Plus généralement, on interrogera, par exemple, la manière dont les questions de santé sont ou non prises en considération dans la conduite des changements et dans leur évaluation.

Enfin, si la question de la santé au travail concerne toutes les catégories, elle concerne plus spécialement les travailleurs les plus fragiles, les plus éloignés de ce qu’il était convenu d’appeler le « marché interne » des grandes entreprises. Dans le contexte du recul de l’âge de la retraite, et donc de vieillissement de la population active, des contributions pourront s’intéresser aux liens existant entre l’organisation du travail et la santé des seniors. A l’opposé de la pyramide des âges, les jeunes en phase d’insertion, les moins diplômés, ou les « sans-diplôme », constituent une population fragilisée soumise à des risques accrus pour la santé.

Des contributions pourront donc s’intéresser spécifiquement à cette population dont les parcours de plus en plus chaotiques d’accès à un emploi pérenne forgent un rapport à la santé inédit et qui représente un défi pour les organisations patronales et syndicales.

M

Mo od da al li it és s p po ou ur r r ép po on nd dr re e à à l l’ ’A Ap pp pe el l à à C Co on nt tr ri ib bu ut ti io on n

Les communications correspondent à un texte complet qui ne doit pas excéder 30.000 signes, bibliographie incluse, accompagné d'un résumé de 10 lignes maximum.

Ces communications et résumés seront soumis exclusivement par courriel à irt-contact@univ-amu.fr et à chroniquesdutravail@gmail.com

C

Ca al le en nd dr ri ie er r

Date limite de réception des communications : 10 février 2014 Réponse du Comité de rédaction aux auteurs* : 24 mars 2014 Retour des versions définitives : 24 mai 2014

Publication : automne 2014

(* si nécessaire, le Comité aura recours à des rapporteurs externes)

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Appel à contribution - « Chroniques du Travail » n°4 - 16.07.2013 3/3

«

« C Ch hr ro on ni iq qu ue es s d du u T Tr ra av va ai il l » »

Comité de Parrainage

 Jacques FREYSSINET, économiste, ancien directeur de l'Institut du Travail de Paris-Sceaux et ancien directeur de l'Institut de recherches économiques et sociales, IRES ;

 Tiennot GRUMBACH, avocat, ancien directeur de l'Institut du Travail de Paris-Sceaux ;

 Jacques GARNIER, économiste, ancien directeur de l'Institut Régional du Travail d'Aix-en-Provence ;

 Eric VERDIER, sociologue et économiste, directeur de Recherche au CNRS, section 40, LEST, Aix Marseille Université.

Comité Scientifique

 Christophe BARET, professeur des Universités en Gestion, LEST, Aix-Marseille Université ;

 Alexis BUGADA, professeur des Universités en Droit social, directeur du Centre de Droit Social, EA 901, Aix-Marseille Université ;

 Mario CORREIA, maître de Conférences en Sociologie du travail à l’IRT et au LEST (Laboratoire d’économie et de Sociologie du travail), Aix Marseille Université, directeur de l’IRT d’Aix-en-Provence, vice-Président AMU en Santé et Sécurité au Travail ;

 Henri ECKERT, professeur en Sociologie, GRESCO (EA 3815), Université de Poitiers ;

 Céline GASQUET, directrice de l’Observatoire Régional des Métiers (ORM, Marseille) ;

 Jérôme GAUTIÉ, professeur des Universités en Economie, directeur de l'Institut des Sciences Sociales du Travail, Bourg-la-Reine, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;

 Annie LAMANTHE, ingénieur de Recherche, LEST-Centre régional associé au Céreq, Aix Marseille Université ;

 Ariel MENDEZ, professeur des Universités en Sciences de gestion, directrice du LEST, UMR 7317, CNRS, Aix Marseille Université ;

 Philippe MOSSÉ, économiste, directeur de Recherche au CNRS-LEST, UMR 7317, Aix-Marseille Université, directeur du Centre associé au Céreq ;

 Stéphanie MOULLET, maître de Conférences en Economie du travail et de l’éducation, IRT d’Aix-en-Provence, LEST, Aix Marseille Université ;

 Jean-François PAULIN, maître de Conférences en Droit privé, IUT (Université Claude Bernard Lyon 1), CNRS (UMR 5137, Erds-CERCRID, Saint-Etienne), directeur de l’Institut de Formation Syndicale (Université Lumière Lyon 2) ;

 Olivier PUJOLAR, maître de Conférences en Droit, vice-Président du CEVU, Université de Montesquieu Bordeaux 4 ;

 Michel ROCCA, maître de Conférences HDR en Economie, vice-Président du CEVU, Université Pierre Mendes France, Grenoble ;

 Vincent TIANO, docteur en Sociologie, directeur du travail de l’Unité Territoriale des Bouches du Rhône de la DIRECCTE PACA.

Directeur de la Publication

 Mario CORREIA.

Rédacteurs en Chef du numéro 4

 Philippe MOSSÉ ;

 Stéphanie MOULLET.

Références

Documents relatifs

 Mario CORREIA, maître de Conférences en Sociologie du travail à l’IRT et chercheur au LEST (Laboratoire d’économie et de Sociologie du travail, UMR 7317 CNRS), directeur

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