• Aucun résultat trouvé

COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE RAPPORT D ACTIVITÉ. (1er janvier - 31 décembre 1954) GENÈVE (1954 FRE)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE RAPPORT D ACTIVITÉ. (1er janvier - 31 décembre 1954) GENÈVE (1954 FRE)"

Copied!
96
0
0

Texte intégral

(1)

COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE

R A P P O R T

D ’ A C T I V I T É

(1er janvier - 31 décembre 1954)

+

G E N È V E 1 9 5 5

3 6 2 . 1 9 1 5 6 3

( 1 9 5 4 FRE)

(2)
(3)
(4)
(5)

!> c ? -i 1 ^ 6 ^ ,

F18C)

COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE

R A P P O R T

D ’ A C T I V I T É

7 7 " janvier - 5 7 décembre 1954)

G E N È V E 1 9 5 5

BIBLIOTHEQUE C!GR 19, AV. DE LA PAIX

1 2 0 2 G ENEVE

(6)
(7)

AVANT-PROPOS

L’année 1954 a présenté, dans son ensemble, pour le Comité international de la Croix-Rouge, organe fondateur de la Croix- Rouge et prom oteur des Conventions de Genève, les mêmes caractéristiques que 1953. Il a continué la lu tte contre les formes les plus cruelles de la souffrance hum aine : il s’est efforcé, sans toujours y parvenir, d'aider les victimes militaires et civiles des conflits ou des troubles et de leurs suites.

En Europe, l’am élioration de la conjoncture lui a permis de stabiliser quelques-unes de ses activités d ’assistance et de protection, en relation avec le conflit mondial et ses suites directes. En revanche, dans d ’autres parties du monde, une évolution différente sous l’effet de causes diverses a fait surgir des détresses nouvelles ; malgré les accords qui, à presque un an de distance, ont mis un term e aux hostilités en Corée et en Indochine, les inquiétudes et les difficultés dem eurent, laissant subsister des préoccupations réelles pour l’avenir.

Comme les années précédentes, le Comité intern atio nal a veillé au m aintien de la doctrine et des principes fondam entaux et perm anents de l’institution. Il a travaillé à la diffusion des Conventions, à l’application fidèle de ces dernières. Au cours de l’année, il a entrepris, avec le concours d ’experts intern a­

tionaux, l’étude de la protection des populations civiles contre les dangers de la guerre aérienne et l’emploi des armes aveugles ; en même temps, il a poursuivi l’examen de la question de l’assis­

tance aux détenus politiques dont la situation n ’est pas expres­

sém ent couverte par les Conventions de Genève. Il a placé les premiers résultats de ces trav au x à la disposition des Gouver­

3

(8)

nem ents et des Sociétés nationales de la Croix-Rouge (Croissant- Rouge, Lion et Soleil Rouges), ainsi que des organismes, natio­

naux ou internationaux, dont il a jugé le concours utile.

Ce com pte rendu, comme les précédents, réunit les indications qui perm ettent de suivre l’orientation et l'évolution de l’activité du Comité international de la Croix-Rouge dans le monde. Le lecteur, nous l’espérons, aura la possibilité de se faire une idée de la tâche qui a été accomplie avec le constant souci de réaliser une œuvre de solidarité humaine.

4

(9)

PREMIÈRE PARTIE

La première partie de ce rapport expose la structure et la situation budgétaire du Comité international de la C roix-R ou ge1 pendant l'exercice écoulé.

I. Le CICR et ses services

1. COMITÉ IN TERN A TIO N AL D E LA CROIX-ROUGE

E n 1954, aucun changem ent n ’est intervenu dans la compo­

sition du CICR.

Nous avons p o u rtan t le regret de m entionner le décès, survenu le 7 janvier 1955, de M. Alec Cramer. Sa disparition est une perte aussi sensible pour le CICR q u ’elle est cruelle à l’amitié de ses collègues 2.

2. LISTE DES MEMBRES D U C IC R 3

MM. Max Huber, docteur en droit, ancien président de la Cour perm anente de justice internationale, président d’hon­

neur (1923).

1 P o u r p l u s d e c o n c is io n , le C o m it é i n t e r n a t i o n a l d e l a C r o i x - R o u g e s e r a d é s i g n é p a r le s l e t t r e s C I C R .

2 L a R e v u e i n te r n a tio n a le d e la C r o ix - R o u g e , n ° 4 3 3, j a n v i e r 1 9 5 5, p p . 3 e t 4, a r a p p e l é l a c a r r i è r e d u D r C r a m e r e t s e s é m i n e n t s s e r v i c e s .

3 L 'a n n é e e n t r e p a r e n t h è s e s i n d i q u e l a d a t e d e n o m i n a t i o n ; le s m e m b r e s d o n t le n o m e s t p r é c é d é d e l 'a s t é r i s q u e , f o r m e n t le C o n s e il d e l a P r é s i d e n c e .

5

(10)

MM. Paul Ruegger *,

Jacques Chenevière *, Mlle Lucie Odier,

MM. Cari B urckhardt,

Edouard Chapuisat, fAlec Cramer,

M artin Bodmer *, Ernest Gloor *, René van Berchem *, Léopold Boissier *,

Paul Carry, Edm ond Grasset,

Général Henri Guisan, MM. Alfredo V annotti,

Rodolfo Olgiati *,

docteur en droit, ancien ministre de Suisse en Italie et en Grande- Bretagne, membre de la Cour perm anente d ’arbitrage, -président (1948).

docteur ès lettres b.c. (1919).

ex-chef du service des infirmières- visiteuses de la section genevoise de la Croix-Rouge suisse (1930).

docteur en philosophie, ancien m inistre de Suisse en France (1933).

docteur ès lettres h.c. (1938).

docteur en médecine (1938).

docteur en philosophie h.c. (1940).

docteur en médecine, vice-prési­

dent (1945).

docteur en droit, banquier (1946).

docteur en droit, professeur à l’Université de Genève, ancien secrétaire général de l’Union interparlem entaire (1946).

docteur en droit, professeur à l’Université de Genève (1946).

docteur en médecine, professeur à l ’Université de Genève, directeur de l’In s titu t d ’hygiène (1946).

ancien com m andant en chef de l’armée suisse (1948).

docteur en médecine, professeur à l’Université de Lausanne (1949).

ancien directeur de l’organisation le Don suisse (1949).

(11)

MUe Marguerite van Berchem,

MM. Frédéric Siordet *, Marcel Junod, E rnest Nobs,

ancien chef de service de l’Agence centrale des prisonniers de guerre (i95i).

avocat, conseiller du CICR depuis 1943, vice-président (1951).

docteur en médecine, délégué du CICR de 1935 à 1946 (1952).

ancien conseiller fédéral et pré­

sident de la Confédération helvé­

tique (1952).

3. S É A N C E S

a) Comité international.

Le CICR se réunit en séance plénière mensuelle, sauf circonstances exceptionnelles, afin d ’exercer les attributions prévues par les S tatu ts ten dant, notam m ent, à définir sa ligne de conduite et les principes qui doivent l’inspirer, à prendre toutes initiatives jugées utiles dans les limites de ceux-ci, à se renseigner périodiquem ent sur les activités et études en cours, à se prononcer sur les rapports d ’opérations.

Les membres du Comité international ont ten u session régulièrement, soit 17 séances, dont 12 plénières.

b) Conseil de la Présidence.

Constitué selon les dispositions de l’article 7, alinéa 2, des S tatuts, le Conseil de la Présidence se compose actuellem ent du président, des deux vice-présidents, des présidents du Groupe des activités extérieures et du Groupe des affaires générales, et de trois autres membres du Comité. Ils assurent l’exécution des décisions du Comité et la haute direction des affaires, dans l’intervalle des séances plénières mensuelles. E n 1954, les membres du Conseil de la Présidence se sont réunis 33 fois.

7

(12)

c) Groupes de travail.

Le Groupe des activités extérieures (ancienne commission du même nom) est présidé par M. Jacques Chenevière, membre du Conseil de la Présidence. Ce groupe comprend le directeur exécutif et quelques personnes spécialisées dans certains domai­

nes d ’activité du CICR (délégations, secours matériels, secours moraux, Agence des prisonniers de guerre, etc.). Pour l’étude des questions médicales et pharm aceutiques, il a recours à un Conseil médical, appelé à remplacer la Commission médicale que présidait le D r Cramer.

Le Groupe des affaires générales (ancienne commission juridique) que préside M. Léopold Boissier, membre du Conseil de la Présidence, comprend le directeur des Affaires générales et quelques personnes dont les trav au x sont consacrés au domaine des principes de la Croix-Rouge.

La Commission consultative externe, dont la composition n ’a pas subi de modifications au cours de l’année 1, a continué à donner ses avis dans les questions adm inistratives et budgé­

taires, et au sujet de tous les problèmes relatifs aux ressources du CICR.

4 . D I R E C T I O N

La direction est chargée de la gestion journalière des affaires et de toutes mesures à prendre selon les directives données p ar le CICR.

Elle comprend :

MM. Roger Gallopin, directeur exécutif ;

Jean S. Pictet, directeur des Affaires générales ; D avid de Traz, directeur exécutif-adjoint ; Edouard de Bondeli, sous-directeur ;

Claude Pilloud, sous-directeur des Affaires générales.

1 V o i r R a p p o r t s u r l'a c t i v i t é d u C I C R d u l et j a n v i e r a u 3 1 d é c e m b re 1 9 5 3 . G e n è v e 1 9 5 4, p . 8.

8

(13)

5. SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

M. Jean Duchosal, secrétaire général, a assuré la liaison avec les pouvoirs publics, les Croix-Rouges nationales, les organisa­

tions gouvernementales ou non gouvernem entales intéressées aux questions hum anitaires.

6. CONSEILLERS

Le CICR a bénéficié de l’expérience et des connaissances de ses conseillers, MM. M. Wolf, conseiller à la présidence et J. J. de Rueda, délégué de la Croix-Rouge mexicaine auprès du CICR, conseiller pour les questions d ’Amérique latine.

7. A D M INISTR A TIO N

P endant l’année considérée, le CICR a délégué certains de ses membres pour procéder avec les directeurs à un examen approfondi de l’organisation et des méthodes adm inistratives et financières. Cette étude est en cours d ’exécution.

L ’adm inistration centrale à Genève se compose actuellement des départem ents suivants :

Division exécutive, responsable du fonctionnem ent des Délé­

gations, des Secrétariats géographiques, des Secours et de l’Agence centrale des prisonniers de guerre.

Division des Affaires générales, chargée du secrétariat du Comité et du Conseil de la Présidence, du Service juridique, des publications et de la Revue internationale de la Croix-Rouge, de l’Inform ation, des Traductions, des Archives et du Courrier.

✓ Division administrative responsable de l’adm inistration, du personnel et des finances.

9

(14)

8. DÉLÉGATIONS a) Généralités.

Au 31 décembre 1954, le CICR est représenté d ’une manière perm anente dans trente pays. Sur un total de tren te-qu atre délégués, trente sont recrutés sur place, au sein des com m unautés suisses à l’étranger et prêtent leur concours au CICR à titre bénévole.

D urant l'année, le CICR a fermé sa délégation de Corée du Sud et renforcé celle d ’Indochine. Grâce à l’activité des délégués, dont le lecteur trouvera la liste ci-dessous, ainsi que des délégués en mission tem poraire (voir ci-dessous, pp. 67 à 73) il a pu faire face aux situations créées, en ce qui le concerne, par les divers à-coups de la conjoncture internationale.

b) Liste des représentants du CICR.

Af r i q u e : Afrique centrale britannique ■— Rusape : M . G. C.

Senn.

Afrique du Sud — P rétoria : M . H. P. Junod, Algérie — Birkadem (Alger) : M . R. Wust.

Maroc — Casablanca : M . C. V antier.

Am é r i q u e : Argentine et Amérique latine (à l’exception des E ta ts figurant ci-dessous), Buenos Ayres : M M . J. de Cliambrier, / . Roulet.

Bolivie — La Paz : M. P. Gacon.

Brésil — Rio de Janeiro : M. E. Haegler.

Colombie —■ Bogota : M. W. Roethlisberger.

Mexique — Mexico : M . A. Behn.

Pérou — Lima : M . M . Reiser.

Vénézuéla -— Caracas : M . R. Moll.

As i e : Cambodge [M. A . Durand, en résidence à Saigon).

Ceylan •— Colombo : M . C. H. Tuetsch.

Hong-Kong —- Hong-Kong : M . P. Calderara.

Vietnam, Zone nord — Hanoï : M. J. de Reynier

10

(15)

Vietnam, Zone sud — Saïgon : M M . A. Durand, N . Burckhardt.

Japon — Tokio : M . H. Angst.

Liban -— B eyrouth : M . G. Burnier.

Laos (M. A . Durand, en résidence à Saïgon).

Malaisie — Singapour : M . H. Pfrunder.

Philippines — Manille : M . J. Bessmer.

Syrie (M. G. Burnier, en résidence à Beyrouth).

Thaïlande — Bangkok : M M . W. Salzmann, E.

Dickenmann.

Eu r o p e : Allemagne et Europe centrale et orientale à

l’exception des E ta ts figurant ci-dessous ; M . F. Ehrenliold, en résidence à Genève, délé­

gué itinérant.

Autriche ■— Vienne : M. G. Joubert.

Espagne — Madrid : M . E. Arbenz.

France — Paris : M. W. Michel, D T J . de Morsier.

Grande-Bretagne — Londres : M . H. Wasmer.

Grèce — Athènes : M . A . Lambert.

Italie — Gênes : M . L. Biaggi de Blasys. Naples : D T P. Burkhard.

Oc é a n i e : Australie -— Nedlands (Perth) : M. H. Schweizer.

Nouvelle-Zélande -— Auckland : M . L. Bossard.

9. PERSONNEL

Au 31 décembre 1954, l’effectif du personnel, diminué de 29 unités en cours d ’année, com ptait à Genève et dans les Délégations, 179 personnes L Si l’on tient compte des personnes employées à 100% et de celles occupées à tem ps réduit, ce nom ­ bre correspond à 166 postes entièrem ent rémunérés. P endant la même période, 51 personnes ont participé aux trav a u x du CICR, à titre bénévole, ap p o rtan t un concours très apprécié.

1 C e c h if i r e n e c o m p r e n d p a s le s p e r s o n n e s e n g a g é e s d a n s le s s e r v i c e s a u x i l i a i r e s ( m e s s a g e r s , é q u ip e s d e n e t t o y a g e , e tc .) .

I I

(16)

Le service, social, qui s’intéresse aux situations difficiles que l’on sait et qui s’occupe de soins et de démarches en faveur de personnes malades, invalides ou atteintes par la limite d ’âge, est resté actif.

10. M O U V E M E N T D U C O U R R I E R

Le volume du courrier, reçu et expédié, du commencement de l’année à la fin de décembre 1954, s’est chiffré à 225.376 lettres, cartes, télégrammes, listes de prisonniers, fiches de disparus, messages familiaux et plis divers. Ce m ontant se décompose comme suit :

Arrivée : 106.626 D épart : 118.750 Total : 225.376

II. Situation financière du CICR

La situation financière du CICR à fin décembre 1954 ainsi que divers renseignements comptables et budgétaires font l’objet des tableaux ci-dessous :

Tableau I. Bilan au 31 décembre 1954.

Tableau II. Compte général des dépenses et des recettes ordinaires en 1954.

Tableau III. Contributions au financement régulier du CICR versées en 1954 p ar les Gouvernements et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge.

Tableau IV. Mouvement et situation des Réserves et Provi­

sions au 31 décembre 1954.

Tableau V. Résumé des prévisions de dépenses et de recettes ordinaires pour 1955.

Tableau VI. Compte général des actions de secours.

12

(17)

Les comptes annuels du CiCR ont été contrôlés par une société fiduciaire officiellement agréée ainsi q u ’en font foi les attestations figurant au bas des tableaux I et II.

L ’examen du tableau II conduit à la constatation suivante :

— les dépenses de l’exercice 1954 de . . . . Fr. 3.573.984,14 (les prévisions se m ontaient à

Fr. 3.592.800,—) n ’ont été couvertes par

— les recettes ordinaires au titre de cet exer­

cice que jusqu’à concurrence d e ... » 1.867.597,99

— le solde déficitaire ressort ainsi à . . . . Fr. 1.706.386,15 En revanche, les recettes en 1954 au titre d ’exercices anté­

rieurs se sont élevées à Fr. 258.920,80.

Ces résultats ont été virés au compte de Réserve pour risques généraux (voir tableau IV), compte qui a été crédité par ailleurs de diverses récupérations pour actions antérieures, d ’un m ontant de Fr. 1.270.000,—. E n définitive, le solde de ce compte accuse une dim inution de Fr. 208.705,45 par rapport à celui du 31 décembre 1953.

Or les Réserves et Provisions constituent le fonds de rou­

lement indispensable au CICR, non seulem ent pour assurer ses besoins de trésorerie courants, mais aussi et su rto u t pour le m ettre à même d ’entreprendre sans délai, le cas échéant, les actions extraordinaires que les circonstances internationales peuvent lui faire un devoir d ’engager bien avan t parfois que les fonds nécessaires soient mis à sa disposition.

L ’intervention du CICR lors des événements en Corée, p ar exemple, a nécessité de la p art du Comité international des avances de fonds im portantes qui ont contribué aux situations déficitaires de ces dernières années.

Cet exemple met en évidence la gravité des problèmes finan­

ciers qui peuvent se poser à to u t mom ent au CICR lorsque son devoir l’appelle à exercer sans retard, en to u t lieu, le m andat qui lui a été confié par les Conventions de Genève de 1949.

Le tableau V donne un aperçu des prévisions pour 1955.

Calculées avec le plus grand soin, les prévisions de dépenses 13

(18)

ont à nouveau été comprimées et ne laissent aucune marge pour des dépenses imprévues que le CICR aurait à engager en cours d ’exercice.

Le tableau VI donne la situation du compte général des actions de secours à fin décembre 1954. On trouvera ci-dessous, aux pages 43 et ss., une énum ération des secours distribués p ar le CICR en 1954.

Le CICR tient à renouveler ici, à tous les donateurs, ses vifs remerciem ents pour l’intérêt tangible qu ’année après année ils m anifestent si généreusement à son œuvre.

14

(19)

TABLEAUX I - H - HI - IV - V - VI

(Situation financière et budgétaire du CICR au 31 décembre 1954)

(20)

B I L A N AU 31

Ac t i f

Di s p o n i b l e e t r é a l i s a b l e

Espèces en c a i s s e ...

Avoirs en com ptes de chèques p o s t a u x ...

Avoirs auprès de banques s u i s s e s ...

Avoirs en m onnaies é tr a n g è r e s ...

T itres de fonds publics e t au tres valeurs, déposés à la B anque N ationale S u i s s e ...

Fr.

18.223,21 31.932,08 1.238.884,28 396.527,45 11.285.451,05

F r.

12.971.018,07 Fonds reçus dans le cadre du tra ité de p aix japonais, déposés auprès de

diverses banques (T ru st f u n d ) ... 11.063.756,70

24.034.774,77 Fo n d s e n g a g é s

A vances de fonds a u x délégations e t délégués du CICR à l’étranger . . Sociétés nationales de la Croix-Rouge, G ouvernem ents e t O rganisations o ffic ie lle s ...

D ébiteurs divers, avances de fonds e t frais à r é c u p é r e r ...

A ctif tran sito ire (frais payés d ’a v a n c e ) ...

Stocks de spécialités pharm aceutiques e t au tres pro d u its destinés à des s e c o u r s ...

Stocks de r é s e r v e ...

207.794,90 708.443,05 436.535,74 33.617,10 51.071,04 239.804,50

1.677.266,33 A u t r e s p o s t e s d e l ’a c t i f (pour mémoire)

P articip atio n au capital de la « F o ndation p o u r l’organisation de tra n s­

p o rts de Croix-Rouge » ...

Mobilier, m achines, m a t é r i e l ...

1,—

2 -

1.157.783,34 Co m p t e do r d r e

A vance a u Fonds de prévoyance du personnel d u C I C R ...

26.869.826,44 D éb iteu r p o u r cautio n n em en t ... 400.000,—

16

(21)

Tableau I

D É C E M B R E 1 9 5 4

Pa s s i f

En g a g e m e n t s

F r. F r.

Compte général des actions de s e c o u r s ...

Délégations e t délégués du CICR à l ’é t r a n g e r ...

Sociétés nationales de la Croix-Rouge, G ouvernem ents e t O rganisations o ffic ie lle s...

Créditeurs divers e t passif t r a n s i t o i r e ...

P rê t de la Confédération Suisse ...

2.022.121,74 4.666,90 69.250,01 741.313,54 3.000.000,—

5.837.352,19 Fonds en d épôt (T ru st fu n d : a rt. 16 du T raité de p aix japonais) . . . . 11.063.766,70

16.901.108,89 Ré s e r v e s e t p r o v i s i o n s

Fonds de g aran tie ...

Réserve p o u r action en cas de c o n f li t ...

Réserve p o u r risques g é n é r a u x ...

Provision d ’am ortissem ent des stocks de réserve . .

Provision p o u r la X IX e Conférence internationale de la Croix-Rouge . .

3.000.000,—

5.000.000,—

621.129,71 239.804,50

50.000,—

8.810.934,21 Co m p t e do r d r e

F onds alloués au Fonds de prévoyance d u personnel du CIC R (à restitu er

p a r annuités à la Réserve p o u r risques généraux) . . 1.157.783,34

26.869.826,44 G arantie en faveur de la « F ondation p o u r l’organisation de tran sp o rts de Croix-Rouge » 400.000,—

N ous avons vérifié les com ptes annuels de 1954 d u Comité in tern atio n al de la Croix-Rouge e t certifions l’exactitude du bilan a u 31 décembre 1954 rep ro d u it ci-dessus ; celui-ci reflète de façon correcte la situ atio n financière d u CICR à la d a te précitée. L ’existence des divers élém ents de l’actif n o u s a été d û m en t justifiée e t tous les docum ents e t renseignem ents utiles à l ’exécution de n o tre m an d a t de contrôle nous o n t été fo u rn is à notre entière satisfaction.

Genève, le 2 m ars 1955.

S o c i é t é f i d u c i a i r e r o m a n d e O FO R S.A.

E . I l g P. H a e n n i

17

(22)

C O M P T E G É N É R A L D E S D É P E N S E S E T Do i t ( Dé p e n s e s)

Concerne exercice

1954

T otal

Fr a i s g é n é r a u x a Ge n è v e

Fr. Fr.

Indem nités, traitem en ts e t s a l a i r e s ...

A llocations familiales e t de vie chère, assurances e t au tres charges sociales P orts, télégram m es, té lé p h o n e ...

In stallatio n s, entretien e t fo u rn itu res g é n é r a l e s ...

P arc a u t o m o b i l e s ...

F rais de réception e t de voyages en S u i s s e ...

A utres d é p e n s e s ...

1.906.657,55 617.471,75 74.419.30 121.743,65

49.014.30 41.157,60 80.872,95

2.891.337,—

Fr a i s s p é c i a u x

Publications, inform ation, d o c u m e n ta tio n ...

Indem nités p o u r frais des m em bres d u Conseil de la Présidence . . . . Conférences e t réunions C ro ix -R o u g e ...

Commission d ’e x p e r t s ...

Missions envoyées de G e n è v e ...

129.753,82 49.416,—

38.798,95 23.415,25 80.233,80

321.617,82 Dé l é g a t i o n s a lé t r a n g e r

T raitem en ts e t assurances des d é l é g u é s ...

E n tre tie n e t v o y a g e s ...

F rais g é n é r a u x ...

104.411,90 97.783,20 158.834,22

361.029,32 Total des d é p e n s e s... 3.573.984,14 V irem ent à la Réserve p o u r risques généraux des recettes perçues en 1954

e t concernant des exercices a n t é r i e u r s ... 258.920,80 3.832.904,94

18

(23)

Tableau II

D E S R E C E T T E S A U 3 1 D É C E M B R E 1 9 5 4

( Re c e t t e s) Av o i r

Concerne exercice

1954

Concerne exercices antérieurs

T otal

Co n t r i b u t i o n s e t d o n s d e s t i n é s a u f i n a n c e m e n t d e la c t i v i t é g é n é r a l e

C ontributions de G o u v e r n e m e n ts ...

C ontributions de Sociétés nationales de la Croix-Rouge D ons d i v e r s ...

Fr.

841.434,90 286.474,44 337.913,18

Fr.

218.115,97 17.333,75 380,04

Fr.

1.059.550,87 303.808,19 338.293,22 Re v e n u s d e p l a c e m e n t s d e f o n d s

R evenus de fonds publics e t in térêts de b an q u e . . . . R evenus de la F o n d atio n en fav eu r du C I C R ...

67.569,16 28.047,—

108,30 67.677,46

28.047,—

Ré c u p é r a t i o n s e t r e c e t t e s d i v e r s e s

R é c u p é r a tio n s ...

R ecettes d i v e r s e s ...

269,668,03 36.491,28

19.210,19 3.772,55

288.878,22 40.263,83 Total des r e c e tte s... 1.867.597,99 258.920,80 2.126.618,79 D é f i c i t d e l ’e x e r c i c e 1954 ...

A m orti p a r prélèvem ent su r la R éserve p o u r risques généraux.

1.706.386,15 1.706.386,15

3.573.984,14 258.920,80 3.832.904,94

N ous certifions que le com pte général des dépenses e t des recettes du CICR de l’année 1954, rep ro d u it ci-dessus, a été établi su r la base des com ptes arrêtés au 31 décem bre 1954 que nous avons vérifiés e t reconnus exacts.

Genève, le 2 m ars 1955.

S o c i é t é f i d u c i a i r e r o m a n d e O F O R S.A.

E . I l g P. H a e n n i

19

(24)

Tableau III

C O N T R I B U T I O N S A U F I N A N C E M E N T R É G U L I E R D U C I C R V E R S É E S E N 1 9 5 4 P A R L E S G O U V E R N E M E N T S E T L E S S O C I É T É S N A T I O N A L E S D E L A C R O I X - R O U G E

Pays

P o u r 1954 P o u r exercices antérieurs

Gouverne­

m ents

Croix-

Rouges G ouvernem ents Croix-Rouges

Fr. F r. F r. Fr.

A frique du S ud ... 48.760,— 14.628,—

Allemagne (R épublique féd.) . . 13.513,50

Arabie s é o u d i t e ... 8 .5 8 0 ,-

A u s t r a l i e ... 48.822,35 25.680,—

A utriche ... 8 .3 7 5 ,- 2.1 0 0,—

Belgique ... 2.628,—

B i r m a n i e ... • ' 1 12.800,— (52/63) B r é s i l ... 3.300,—

C anada ... 66.225,— 32.587,50 C e y l a n ... 3.046,10

C o l o m b i e ... 13.601,— 1.235,— (solde) (1963) Costa-R ica ... 4 8 0 , -

C u b a ... 2.143,75 (1953)

D a n è m a r k ... 2.0 0 0,— 10.000,— (1953) E g y p t e ... 3 0 .0 0 0 ,-(1 9 5 3 ) E q u a t e u r ... 3.575,— 700,—

E spagne ... 2.500,—

E tats-U n is ... 107.187,50 E thiopie ... 1.080,—

F i n l a n d e ... 3.480,—

France ... 34.500,—

G r è c e ... 5.093,02(1953)

G uatém ala ... 600,—

H a ï t i ... 1.800,—

H o n d u r a s ... .... 480,—

I n d e ... 1.366,87 68.531,25(1953) I r l a n d e ... 1.560,—

I s l a n d e ... 500,—

Israël ... 2.000,— (solde) (1953)

Ja p o n ... 10.000,— (1953)

L i b a n ... 3.289,50(1953) 840,— (1953)

L i e c h t e n s t e i n ... 2.500,— - 2 .5 0 0 ,-(1 9 5 3 ) L u x e m b o u rg ... 2.0 0 0,— 600,—

Mexique ... 17.150,—

N o rv è g e ... 1 0.0 0 0,— 3 .0 0 0 ,- 1 0 .0 0 0 ,- (1953) N o u v elle-Z élan d e... 6.039,45

P a k i s t a n ... 12.900,—

P a y s - B a s ... 2 0.0 0 0, - P h i l i p p i n e s ... 3.840,—

P o r t u g a l ... 1 0.0 0 0,—

R épublique D om inicaine . . . 600,—

A r e p o r t e r ... 295.134,45 247.150,82 146.448,77 12.983,76

(25)

Pays

P o u r 1954 P o u r exercices antérieurs

G ouverne­

m ents

Croix-

Rouges G ouvernem ents Croix-Rouges

Fr. F r. F r. Fr.

R e p o r t ... 295.134,45 247.150,82 145.448,77 12 983,75

R oyaum e-U ni :

L o n d r e s ...

Rhodésie d u N o r d ...

Rhodésie d u S u d ...

S a l v a d o r ...

S u è d e ...

S u is s e ...

S y r i e ...

T h a ï l a n d e ...

T u r q u i e ...

V é n é z u é la ...

Y o u g o s la v ie ...

2.130,45

25.170,—

500.000,—

12.000,—

7 .0 0 0 ,-

24.380,—

132,—

1.560,—

1.371,62 11.880,—

48.800,— (1953) 3.052,20(1953)

20.815,— (1953) 4.350,— (1953)

841.434,90 286.474,44 218.115,97 17.333,75

Note. Diverses contributions p o u r 1954 parvenues après la clôture des com ptes de cet exercice figureront dans le ra p p o rt de l’exercice 1955.

Tableau IV

M O U V E M E N T E T S I T U A T I O N D E S R É S E R V E S E T P R O V I S I O N S A U 3 1 D É C E M B R E 1 9 5 4

M ouvem ent en 1954

Soldes

D ébit C rédit créditeurs

Ré s e r v e p o u r r i s q u e s g é n é r a u x : Fr. F r. F r.

Solde a u 31 décem bre 1953 ... 729.835,16 V ersem ents d u G ouvernem ent de la R épublique fédérale

allem ande à titre de rem boursem ent p a rtiel de frais encourus p a r le CICR d an s le cadre de ses activités

en faveur des ressortissants a ll e m a n d s ... 1.270.000,—

V irem ent des recettes en 1954 co n cern an t des exercices

a n t é r i e u r s ... 258.920,80 D iv e r s ... 31.240,10

P rélèvem ent p o u r am ortissem ent du déficit de l’exercice

1954 ... 1.706.386,15

1.737.626,25 1.528.920,80

Solde d éb iteu r . . . . . . 208.705,45 . . moins 208.705,46 Ré s e r v e p o u r r i s q u e s g é n é r a u x, solde c r é d i te u r ...

Fo n d s d e g a r a n t i e...

Ré s e r v e p o u r a c t i o n e n c a s d e c o n f l i t...

Pr o v i s i o n da m o r t i s s e m e n t d e s s t o c k s d e r é s e r v e...

Pr o v i s i o n p o u r l a X I X e Co n f é r e n c e i n t e r n a t i o n a l e d e l a Cr o i x- Ro u g e . . .

621.129,71 3.000.000,—

5.000.000,—

239.804,60 50.000,—

S itu atio n a u 31 décem bre 1954 (référence : T ableau I, passif) 8.810.934,21

(26)

R É S U M É D E S P R É V I S I O N S D E D É P E N S E S

Pr é v i s i o n s d e d é p e n s e s P o u r 1 9 5 5

( P o u r 1 9 5 4) à t i t r e d e c o m p a r a i s o n

F r . F r .

Fr a i s c o m m u n s

Indemnités, traitements et s a l a i r e s...

Allocations familiales et de vie chère, charges s o c i a l e s ...

Ports, télégrammes, té l é p h o n e ...

Entretien, installations et fournitures générales Parc autom obiles...

Frais de réception et de déplacements en Suisse Autres d é p e n s e s ...

I .7 3 3.IO O ,—

5 5 2.5 0 0, —

7 7.0 0 0 , —

1 2 5.9 0 0,—

4 8.6 0 0,—

4 0.0 0 0,—

7 7.3 0 0,—

(1.8 6 6.OOO,— ) (5 9 1.4 0 0,— ) (6 5.OOO,— ) (1 2 8.8 0 0,— ) (5 4.3 0 0, — ) (4 4.OOO,— ) (8 2.8 0 0,— )

Au t r e s f r a i s

Publications, I n f o r m a tio n ...

Indemnités pour frais des membres du Conseil de la P ré s id e n c e ...

Conférences et réunions Croix-Rouge . . . . Commissions et consultations d’experts . . . . Missions envoyées de Genève ...

Délégations à l’é tra n g e r...

Autres d é p e n s e s ...

1 7 0.0 0 0 , —

4 9.5 0 0,—

2 8.0 0 0,—

3 5.0 0 0 ,—

1 0 0 .0 0 0 ,—

3 8 5.2 0 0,—

2 3.0 0 0,—

(168.OOO,—) (50.900,—) (32.OOO,—) (30.000,—) (95.OOO,—) (354.600,—) (30.000,—) 3.445.IOO,— (3.592.800,—)

L e s p r é v i s i o n s d e d é p e n s e s o n t é t é é t a b l i e s e t é t u d i é e s a v e c le p l u s g r a n d s o in . E lle s n e c o m p r e n n e n t a u c u n e m a r g e p o u r d e s d é p e n s e s e x t r a o r d i n a i r e s e t d e v r a i e n t p a r c o n s é ­ q u e n t f a i r e l ’o b j e t d ’u n e r é v i s i o n a p p r o p r i é e s i l a s i t u a t i o n d e v a i t s e m o d if ie r s e n s i b l e m e n t e n c o u r s d ’e x e r c ic e .

22

(27)

E T D E R E C E T T E S O R D I N A I R E S P O U R 1 9 5 5

Tablean V

Pr é v i s i o n s d e r e c e t t e s

P o u r 1955

F r . Re c e t t e s a u t i t r e d e le x e r c i c e e n c o u r s

Contributions de G o u v ern em e n ts... 832.300,—*

Contributions de Sociétés nationales de la Croix-Rouge . . . . 284.700,—*

Dons divers ... 335.000,—

Revenus de fonds p l a c é s ... 104.600,—

Récupérations et recettes d iv e rse s... 319.300,—

Ensemble ... 1.875.900,—

Re c e t t e s a u t i t r e de x e r c i c e s a n t é r i e u r s

Contributions de G o u v ern em e n ts... 3 3 3-7 0 0,—

Contributions de Sociétés nationales de la Croix-Rouge . . . . 25.300,—

Récupérations et recettes d iv e rs e s ... 12.000,—

Ensemble ... 371.000,—

Total g é n é r a l... 2.246.900,—

L ’insuffisance des recettes par rapport aux dépenses ressortirait ainsi à 1.198.200,—

3.445.100,—

* L e s p r é v i s i o n s d e c o n t r i b u t i o n s p o u r 1 9 5 5 d e s G o u v e r n e m e n t s e t d e s S o c ié té s n a t i o ­ n a le s d e l a C r o i x - R o u g e s ’é l è v e n t e n p r i n c i p e à u n t o t a l d e f r . 1.4 7 6.0 0 0,— .

L ’e x p é r i e n c e a y a n t c e p e n d a n t p r o u v é q u ’u n c e r t a i n p o u r c e n t a g e d e c e s c o n t r i b u t i o n s n e d e v a n t p a r v e n i r a u C I C R q u e d a n s le s p r e m i e r s m o is d e l ’a n n é e s u i v a n t l ’e x e r c ic e , il n 'a é t é t e n u c o m p t e , d a n s le s p r é v i s i o n s d e r e c e t t e s c i- d e s s u s , q u e d ’u n e s o m m e g l o b a l e d e Ir. 1.1 1 7.0 0 0,— .

23

(28)

Tableau VI

C O M P T E G É N É R A L D E S A C T I O N S D E S E C O U R S

Fr.

Situation au 31 décembre 1954 (voir Tableau I, passif) . . 2.022.121,74 Ce montant comprend le produit net de la collecte 1954

en Suisse qui s’est élevé à fr. 646.356,90 dont :

Engagements à cette d a t e ... 1.372457.87 Solde disponible pour engagements f u t u r s ... 649.663,87

2 4

(29)

DEUXIÈME PARTIE

L a deuxième partie de ce rapport relate les actions effectuées spéciale­

ment p a r le C IC R , pour remédier aux maux issus de la guerre ainsi que du déchaînement des fo rc e s naturelles.

I. L ’assistance aux victimes de la guerre mondiale

Les différentes rubriques sont déterminées p ar les catégories des victimes, ta n t m ilitaires que civiles, dont le CICR s’est occupé au cours de l’année. Le titre Protection des membres des forces armées comprend des mesures en faveur du personnel sanitaire des armées et le titre Protection des 'populations civiles, le développement de l’assistance juridique aux apatrides et réfugiés.

Enfin, le tableau annexé au présent rapport donne un aperçu de quelques docum ents traités en 1954 1.

1. P R O T E C T I O N D E S M E M B R E S D E S F O R C E S A R M É E S

a) Identification des morts et des disparus, des blessés et des malades, des prisonniers de guerre.

Les Conventions de Genève prévoient l’enregistrem ent des inform ations pouvant servir à l’identification des militaires de la partie adverse au pouvoir des belligérants ainsi que la transm ission de ces indications aux « Bureaux officiels de renseignements » et à l’Agence centrale des prisonniers de guerre.

1 V o i r c i- d e s s o u s , p . 8 2.

25

(30)

Le CICR analyse m éthodiquem ent tous les renseignements reçus de manière à épuiser les possibilités d ’information.

b) Actions diverses.

Parm i les actions réparatrices pour le soulagement des détresses morales et physiques des victimes de la guerre, on citera l’acheminement de secours 1, l’aide au rapatriem ent, l ’éxamen des cas contentieux, les démarches auprès d ’établisse­

m ents hospitaliers pour la constitution de dossiers médicaux afférents à des demandes de pension. Ces tâches, qui se prolon­

gent après la fin des conflits, occasionnent encore un mouvement de correspondance avec les Sociétés nationales de la Croix- Rouge et les pouvoirs publics.

c) Utilisation de certains avoirs japonais en faveur d’anciens pri­

sonniers de guerre (article 16 du Traité de San Francisco).

Le CICR a continué à s’occuper du problème de l’indem ni­

sation de certaines catégories d ’anciens prisonniers de guerre alliés, prévue par l’article 16 du T raité de paix avec le Japon (San Francisco, septem bre 1951).

Rappelons que cet article contient notam m ent les disposi­

tions suivantes :

« Comme témoignage de son désir d ’indemniser ceux des membres des forces armées des Puissances alliées qui ont subi des privations excessives pendant leur internem ent au Japon en ta n t que prisonniers de guerre, le Japon transférera ses avoirs et ceux de ses ressortissants dans les pays qui étaient restés neutres pendant la guerre, ou qui étaient en guerre avec l’une quelconque des Puissances alliées, ou, à son gré, l’équivalent de ces avoirs, au Comité international de la Croix-Rouge, qui les liquidera et en distribuera le produit aux organismes nationaux appropriés, à l'intention des anciens prisonniers de guerre et de leurs familles, sur telle base qu ’il jugera équitable... »

1 V o ir , c i- d e s s o u s , T a b l e a u d e s S e c o u r s , p p . 4 3 e t ss.

2 6

(31)

Les précédents rapports ont relaté les négociations aux­

quelles les E ta ts intéressés 1 et le CICR ont pris p art en 1952 et 1953. Celles-ci ont eu pour objet de préciser le m on tant ainsi que la situation des avoirs japonais visés et d ’établir le nombre des ayants droit, définis conformément à des éléments d ’identifi­

cation fixés p ar le CICR.

E n 1954, à la suite de nouvelles démarches auprès du gou­

vernem ent japonais, effectuées dans l’intérêt des prisonniers de guerre, un arrangem ent a été signé à Tokio, le 30 novembre, prévoyant que le gouvernem ent verserait au CICR £4.500.000 avan t la fin de mai 1955.

Au 31 décembre 1954, quelques listes de prisonniers de guerre faisaient encore défaut. L ’attentio n des gouvernem ents a été appelée sur la nécessité d ’assurer leur dépôt à Genève le plus rapidem ent possible, le CICR devant procéder aux vérifi­

cations en vue d ’une mise en œuvre équitable des dispositions de l’article 16. La distribution des fonds aux organismes natio­

naux serait faite, comme on le sait, en proportion directe du nombre des prisonniers de guerre ressortissants de chaque Puissance.

Le Conseil de surveillance, constitué par MM. Paul Carry, membre du CICR, président, Hans Bachm ann, E rnest Froelich, Eugène Hasler, Frédéric Schnorf, chargé de guider le CICR dans ces tâches délicates, a suivi régulièrement les négociations et s’est réuni chaque fois que les circonstances le nécessitaient.

d) Invalides de guerre.

En 1954, le m ontant des secours que le CICR a distribués à des invalides de guerre, p ar des actions individuelles ou collectives, s’est élevé à Fr. s. 97.200,—. Ils ont consisté en prothèses et appareils orthopédiques, m ontres Braille, m atériel dentaire, aide pour l’équipem ent d ’installations pour des blessés

1 A u s t r a l i e , C a m b o d g e , C a n a d a , F r a n c e , I n d o n é s i e , L a o s , L u x e m ­ b o u r g , N o r v è g e , * P a k i s t a n , * P a y s - B a s , P h i l i p p i n e s , R h o d é s i e ,

* R o y a u m e - U n i , U n i o n S u d - A f r ic a i n e , V i e t n a m , N o u v e l le - Z é l a n d e . L e s p a y s p r é c é d é s d e l 'a s t é r i s q u e f o r m e n t le C o m it é e x é c u t i f , c h a r g é d ’é t u - d i e r le s m o y e n s d ’a s s u r e r l ’a p p l i c a t i o n d e l ’a r t i c l e 1 6.

27

(32)

du cerveau, voitures pour le transp ort d ’am putés et de paralysés, outillage pour faciliter la reprise du travail, médicaments, forti­

fiants, vivres et vêtem ents.

Au cours de cette même période, le CICR a examiné 725 nouveaux cas d ’invalides de guerre. II en a secouru 411, appar­

te n an t à dix-neuf nationalités différentes ; en outre, les secours collectifs ont a tte in t des invalides dans une dizaine de pays.

Dans ces actions ta n t individuelles que collectives, il a eu recours souvent à l’entremise des Croix-Rouge nationales, en Albanie, Allemagne, Australie, Autriche, Bulgarie, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hongrie, Grèce, Italie, Pologne, Sarre, Yougoslavie. Dans d ’autres pays, le CICR a envoyé les dons directem ent aux adresses individuelles de ces victimes de la guerre. E n Autriche, Espagne, Grèce, Indochine, les délégués du CICR ont pu veiller au bon ordre des opérations 1.

e) Personnel sanitaire.

Une atten tion constante a été vouée à la situation du per­

sonnel sanitaire, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge devant uisposer, en nombre suffisant, de médecins et d ’infirmières pour secourir les victimes des conflits et des catastrophes. Toutes les catégories de ce personnel doivent pouvoir com pter sur les garanties consacrées p ar les Conventions de Genève. E n liaison avec les divers organismes gouvernem entaux et non-gouveme- m entaux intéressés, le CICR a fait to u t son possible pour que les prescriptions de ces Conventions soient bien connues d ’elles et il a continué de diffuser la brochure relative à la protection des hôpitaux civils et de leur personnel, en tem ps de guerre.

Il a examiné également avec diverses organisations nationales ou internationales les problèmes relatifs au personnel et au m atériel sanitaires dans certains pays.

O utre la préparation des rapports sur ces questions, en vue de la prochaine Conférence internationale de la Croix-Rouge, e t les démarches orales ou écrites y afférentes, il est resté en correspondance suivie avec des médecins et des infirmières de

1 V o i r T a b l e a u g é n é r a l d e s S e c o u r s , c i- d e s s o u s , p p . 4 3 e t ss.

2 8

(33)

diverses nationalités, désireux d ’obtenir des renseignements sur les possibilités de trav ail en Suisse et en d’autres pays ; pendant l’année, il a reçu des groupes de médecins et des infir­

mières de nom breux pays venus s’informer sur les activités du CICR et sur les dispositions des Conventions de Genève, si im portantes pour l’ensemble de leur œuvre.

2. PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES ÉPROUVÉES PAR LA GUERRE

E n 1954, le CICR a continué à s’occuper des populations civiles ; il a distribué des secours aux enfants, adultes, vieillards, ainsi q u ’aux réfugiés.

a) Aide à l ’enfance.

Au Congrès mondial de protection de l’enfance (Zagreb, Yougoslavie, 31 août-4 septem bre 1954), organisé p ar l’Union internationale de protection de l’enfance, en collaboration avec le Conseil des associations de protection de l’enfance de Yougoslavie, le CICR s’est attaché à souligner l’im portance des dispositions concernant l’enfance, énoncées dans la Convention de Genève du 12 août 1949, relative à la protection des personnes civiles en tem ps de guerre ; le Congrès a adopté, entre autres conclusions, les recom m andations suivantes :

« . . . E n tem ps de guerre, le m axim um de protection doit être assuré aux enfants, selon les règles du droit inter­

national. Aussi, le Congrès recom mande-t-il la stricte application de la Convention de Genève pour la protec­

tion des populations civiles en tem ps de guerre et invite- t-il les gouvernem ents qui ne l’ont pas encore fait, à la ratifier. E n outre, l’adoption d ’un accord supplé­

m entaire, destiné à com pléter les articles de la Convention concernant les enfants, est estimée nécessaire...

. . . Préoccupé du sort des enfants encore séparés de leur famille, le Congrès recommande que les gouverne­

29

(34)

ments collaborent avec les organisations compétentes de la Croix-Rouge, pour prendre toutes les mesures appropriées, afin de trouver où sont ces enfants, d ’en informer leurs parents, ou d ’autres membres de leur famille, et de les réunir. . . »

Comme les années précédentes, les efforts du CICR, tend an t à la réunion des enfants avec leurs parents, ont donné lieu, auprès des Croix-Rouges des pays d ’Europe centrale et orientale, à de nombreuses démarches qui ont permis d ’aboutir à des résultats favorables dans un grand nombre de cas.

Ces interventions n ’ont pas eu un caractère unilatéral.

Sur la demande de la Croix-Rouge yougoslave qui a commu­

niqué les renseignements nécessaires (listes nom inatives et enquêtes familiales p o rtan t sur plus d 'u n millier d ’enfants présumés se trouver dans treize pays différents), le CICR a pu entreprendre la recherche d ’enfants yougoslaves disparus à la suite de la guerre : en 1954, il a effectué 929 enquêtes nouvelles qui ont permis de retrouver 376 enfants. A la fin de l’année, 553 enquêtes étaient en cours en Allemagne, en Autriche, en Italie et autres pays, en coopération avec les Pouvoirs publics et les Croix-Rouges nationales.

Des transferts ouest-est ont eu lieu également, en direction de la République dém ocratique allemande.

Le CICR a aussi exercé une action secourable en faveur de l’enfance déficiente et nécessiteuse, dans plusieurs pays d ’Europe orientale et d ’Asie.

b) Ressortissants grecs.

Le CICR, qui s’était occupé déjà du rapatriem ent de ressor­

tissants grecs, a continué ces interventions. Il a facilité le retour dans leur pays d ’origine de 1233 enfants et adultes de Hongrie, avec l’assistance efficace des Croix-Rouges autrichienne, hel­

lénique, hongroise et italienne ; 1735 enfants et adultes de Roumanie, opération effectuée sous le patronage du CICR et de la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, avec les concours dévoués des Croix-Rouges hellénique et roumaine. Il a appris 30

(35)

avec satisfaction que les opérations de rapatriem ent de Tchéco­

slovaquie (791 adultes et enfants) ainsi que de Yougoslavie (46 enfants) se sont déroulées favorablement.

E n outre, le CICR s’est félicité des dispositions de l’accord de Paris gréco-bulgare (22 mai 1954) relatif au rapatriem ent des ressortissants grecs se tro u v an t encore en Bulgarie. Cet accord prévoit qu'une commission de trois membres, composée de représentants du CICR, de la Croix-Rouge hellénique et de la Croix-Rouge bulgare, sera chargée de m ettre au point la liste des intéressés. Pour des raisons inconnues du CICR (qui reste, bien entendu, p rêt à désigner son représentant), la Commission envisagée n 'a encore pu être constituée.

c) Minorités ethniques

Les précédents rapports ont relaté l’action du CICR en faveur d ’Allemands de l’est 1 et de personnes de langue alle­

mande, souvent désignées par le term e technique de « Volks- deutsche » ; ces populations, dont l’établissem ent dans les pays de l’Europe centrale ou orientale rem onte à plusieurs générations, ne sont pas nécessairement d'origine allemande : elles provenaient non seulement de territoires rattachés par la suite à l’Allemagne mais aussi de France, des Pays-Bas, de Suisse, etc. ; ce n ’est que parce que leur langue é ta it l’allemand qu’elles ont été considérées, et souvent à to rt, comme alle­

mandes.

En Yougoslavie, notam m ent, où il est intervenu avec succès en faveur de plus de 25.000 personnes, il s’est occupé en 1954 de 9600 adultes avec ou sans enfants et enfants isolés qui ont reçu l’autorisation de rejoindre leurs familles en Allemagne, Argentine, Autriche, Australie, Belgique, Etats-U nis, France, Grande-Bretagne, Vénézuéla ; il convient de rendre hommage aux efforts de la Croix-Rouge yougoslave, dont les services, après de longues et patientes recherches effectuées en liaison avec le CICR, ont mené à bien des tâches souvent délicates2.

1 V o i r R a p p o r t s s u r l ' a c t i v i t é d u C I C R e n 1 9 4 8, p . 6 9; 1 9 4 9, p . 6 0 ; 1 9 5 0, p . 4 5 ; 1 9 5 1, p . 4 8 ; 1 9 5 2, p . 3 3 ; 1 9 5 3, p . 3 2.

* V o i r e ), p . 3 3.

31

(36)

Avec le concours des autorités et des Croix-Rouges suisse et tchécoslovaque, il a pu faciliter le départ de Tchécoslovaquie d ’un groupe de religieuses d ’origine et de langue maternelle allemandes qui avaient manifesté le désir de regagner le siège de leur institution en Suisse. Les opérations diverses (sortie de Tchécoslovaquie, tran sp ort en avion, entrée en Suisse de 365 personnes) ont été effectuées dans les meilleures conditions.

Dans l’ensemble, près de 100.000 personnes ap parten ant à des familles d ’Allemands de l’est ou à des groupes « Volks- deutsche » ont bénéficié jusq u’ici de cette aide du CICR.

d) Réfugiés.

Le CICR a continué de venir en aide aux réfugiés. Dans les pays où il a des délégués, ceux-ci ont cherché à assister les personnes dans la détresse, particulièrem ent les malades et les vieillards, q u ’il est si difficile d ’installer dans une vie nouvelle.

On a mentionné, l’an dernier 1, l’hospitalisation en Suisse d ’une centaine de réfugiés tuberculeux venant de Trieste, réalisée par le CICR avec le concours de nombreuses bonnes volontés et au moyen de fonds spécialement affectés p ar le Gouvernement m ilitaire allié de Trieste et p ar le Comité inter­

gouvem em ental pour les Migrations européennes. Vers le milieu de l’année 1954, 70 malades étaient encore en traitem en t à Leysin. Les réfugiés en voie de rétablissement, au nombre d ’une quinzaine, ont été placés en convalescence à Leysin ou aux environs. Une dizaine d ’anciens malades ont déjà repris du travail avec l’aide des deux assistantes sociales du CICR ; les autres ont été rapatriés ou se tro uven t en instance de départ.

Dans le courant de l’année, le CICR a pu faciliter aux familles de ces malades le départ de Trieste, en les installant en France, à Morzine, au voisinage de la frontière suisse. Pour les disposi­

tions pratiques concernant l’hébergement, le travail des adultes, l’éducation des enfants, le CICR a bénéficié de l’aide compré­

hensive des Pouvoirs publics qui ont accordé à toutes les per­

1 V o i r R a p p o r t s u r l ’a c t i v i t é d u C I C R e n 1 9 5 3, p . 3 6. 32

(37)

sonnes faisant partie du groupe familial une carte de séjour de résidant temporaire.

Le CICR s’est aussi occupé de rechercher un nouvel établis­

sement pour ces réfugiés. A cet effet, il a adressé vers la fin de l’année un appel à 31 Gouvernements par l’entremise des Croix- Rouges nationales. Les premières réponses, de France notam ­ ment, ont permis d ’envisager avec confiance l’installation de familles d ’agriculteurs dans les Landes.

En 1954, le CICR a encore délivré quelques « titres de voyage » pour des réfugiés ou des apatrides ; ce document, agréé p ar une trentaine d ’E tats, est destiné à faciliter Immigra­

tion des personnes déplacées dans un pays de leur choix.

e) Considérations générales sur le regroupement des familles.

La plupart de ces opérations de regroupem ent des familles ont posé des problèmes complexes, où le facteur hum ain a dû être souvent examiné en fonction de considérations économiques et politiques. Cela a été le cas, notam m ent, pour to u t ce qui a touché aux minorités ethniques. Les contacts nécessaires à la réalisation de ces opérations d ’entraide et d ’hum anité, qui tendent à l’apaisement des esprits et à faire œuvre de reconstruc­

tion et de paix, exigent beaucoup de soins et d ’ingéniosité. Il faut m ettre m inutieusem ent au point avec les A dm inistrations et les Croix-Rouges, les opérations de départ, de tran sit, puis d ’accueil. On a souvent constaté l’utilité sur place de délégués de Genève, jouissant de la confiance des autorités 1. Cette confiance est un précieux encouragement pour la Croix-Rouge dont l’action pratique est nécessaire dans des cas où nulle autre institution ne pourrait intervenir.

Le tableau récapitulatif figurant à la page 35 de ce rapport, donne le détail des opérations effectuées.

1 M . G . J o u b e r t , d é lé g u é d u C I C R à V i e n n e , s ’e s t o c c u p é d u r a p a ­ t r i e m e n t e n p r o v e n a n c e d e H o n g r i e .

M . F . E h r e n h o l d , d é lé g u é i t i n é r a n t d u C I C R a a s s i s t é à A t h è n e s , B u c a r e s t , C o n s t a n z a e t S a l o n iq u e , a u x o p é r a t i o n s d e r a p a t r i e m e n t d e R o u m a n i e .

33

Références

Documents relatifs

Le délégué régional a également pris contact avec le secrétaire général de l'U niversité de Costa-Rica et des professeurs de la faculté de d ro it en vue de créer

De leur cote, les Societes nationales des pays ou se trouvaient des families « Volksdeutsche », en collaboration avec les' delega- tions du CICR en divers endroits, maintenaient

ACTIVITE DU COMITE INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE EN INDE (Bengale, Assam, Etat de Tripura) et au Pakistan oriental ' Aide aux refugies musulmans et hindous (septembre 1950) 1.. Inde

V êtem ents pour enfants remis à la Croix-Rouge hongroise Poumons d ’acier pour l'H ôpital Laszlo. Instrum ents chirurgicaux pour les Cliniques dermatologique

1. Le Bureau peut proposer a la Conference l'inscription de nouveaux points a l'ordre du jour, si ces adjonctions sont soumises la veille au president et sont soutenues par au

accessibles sur les camps de concentration; PInstitut Henry-Dunant, centre de recherche fondamentale et de formation sur l'histoire, la pensee et le droit de la Croix-Rouge; enfin,

Les dispositions de la présente Convention ne font pas obstacle aux activités humanitaires que le Comité international de la Croix-Rouge, ainsi que tout autre

souhaite que d ’ici la prochaine Conférence internationale de la Croix-Rouge, les Sociétés nationales auront pu, conjointem ent avec les organisations