SNES Co-psy et DCIO Info Rapide
Mars 2011 N°12
LA PROFESSION A L’HEURE DES CHOIX !
Le SNES-FSU, la CGT educ’action et Sud Education ont décidé d’appeler l’ensemble des conseillers d’orientation-psychologues et des Directeurs de CIO à se rassembler à Paris le 18 Mars afin de peser sur les choix qui se dessinent.
Pourquoi serait-il urgent de se mobiliser maintenant ?
Plusieurs éléments montrent que le glissement de nos missions et la dilution des CIO dans les « lieux uniques » sont engagés.
Le Service public d’orientation tout au long de la vie : au-delà des incantations, la réalité des faits ! Aux yeux de certains, la survie des
services et des personnels serait dans la mise en place du SPOTLV et dans la territorialisation des missions des CIO.
Ce n’est pas l’avis du SNES !
En effet, la participation à ce service s’accompagne de plusieurs obligations dont les conséquences vont être radicales sur la transformation du métier et des missions des CIO :
• La participation aux plateformes dématérialisées : déjà le fonctionne-ment des plateformes interrégionales de l’ONISEP montre qu’il ne s’agit nullement d’un travail de conseiller d’orientation-psychologue : scripts et protocoles de réponses, durée de la communication limitée, surveillance en temps réel des postes par le responsable….. Quelles différences avec du télé-conseil ? De plus, certaines régions sont également très tentées par la mise en place de leur propre plateforme ouverte à tous les publics (proposition de la CFDT lors de la
réunion préparant le CPRDF en Ile de France)
1. Avec l’obligation de participer au service dématérialisé, inscrite dans nos missions, liée par les décisions qui seront prises dans le cadre du SPOTLV, comment les services pourront-ils résister à cette pression supplémentaire dont on aura bien du mal à nous convaincre qu’elles relèvent des missions de co-psy ?!
• La participation aux activités des « lieux uniques » : Précisons tout d’abord que la procédure de labellisation ne peut qu’aboutir à l’entrée d’organismes privés dans les établissements grâce au label qu’ils auront acquis, sur la foi d’un référentiel de « conseiller professionnel ». C’est bien pourquoi la CCI multiplie aujourd’hui ses initiatives en direction du public scolaire ! Ceux qui acceptent le principe de la labellisation sous le prétexte qu’il y aurait pléthore d’organismes s’occupant
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