• Aucun résultat trouvé

Effet d'un rapport de Sillicium sur la senescence foliaire et les performances agronomiques du colza

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Effet d'un rapport de Sillicium sur la senescence foliaire et les performances agronomiques du colza"

Copied!
316
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: tel-02159553

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02159553

Submitted on 18 Jun 2019

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Effet d’un rapport de Sillicium sur la senescence foliaire et les performances agronomiques du colza

Cylia Haddad

To cite this version:

Cylia Haddad. Effet d’un rapport de Sillicium sur la senescence foliaire et les performances agronomiques du colza. Sciences agricoles. Normandie Université, 2018. Français. �NNT : 2018NORMC270�. �tel-02159553�

(2)

Pour obtenir le diplôme de doctorat

Spécialité SCIENCES AGRONOMIQUES, BIOTECHNOLOGIES AGRO-ALIMENTAIRES Préparée au sein de l'Université de Caen Normandie

Εffet d'un rappοrt de Sillicium sur la senescence fοliaire et les perfοrmances agrοnοmiques du cοlza

Présentée et soutenue par Cylia HADDAD

Thèse soutenue publiquement le 17/12/2018 devant le jury composé de

Mme CÉLINE MASCLAUX-DAUBRESSE Directeur de recherche à l'INRA, INRA de Versailles Rapporteur du jury M. JEAN-DOMINIQUE MEUNIER Directeur de recherche, CEREGE Rapporteur du jury M. MUSTAPHA ARKOUN Docteur, Centre Mondial de l'Innovation CMI Membre du jury M. ALAIN OURRY Professeur des universités, Université Caen

Normandie Président du jury

M. PHILIPPE ETIENNE Maître de conférences HDR, Université Caen

Normandie Directeur de thèse

M. PHILIPPE LAINE Maître de conférences HDR, Université Caen

Normandie Co-directeur de thèse

Thèse dirigée par PHILIPPE ETIENNE et PHILIPPE LAINE, Écophysiologie végétale, agronomie et nutritions N.C.S. (Caen)

(3)
(4)

À mes très chers parents, Karim et Hassina;

Mon seul frère Juba Et bien sûr mes sœurs Siham, Za ra et Anaïs.

Merci, sans vous ceci ne se serait jamais réalisé.

(5)
(6)

Remerciements

Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries.

Marcel Proust

Ces trois dernières années (dans la continuité des deux qui ont précédé) furent pour moi riche de o euses e o t es fo ida les. J’esp e ussi à emercier tout le monde dans ces quelques lignes.

Pour commencer, je souhaiterais remercier Marie-Pascale Prud’homme, la directrice du laboratoire UMR INRA-UniCaen 950 EVA, ainsi que Philippe Lainé, directeur adjoint. Merci de

’avoi a ueillie au sein du laboratoire durant ces cinq années. Marie-Pascale, un très grand merci pour ton soutien tout au long de cette thèse, pour tous tes conseils avisés et tous nos échanges, je ne saurais dire combien ils ’o t t p ieu . Merci à toi Philippe, pou l’appui

ue tu ’as appo t et la pe ti e e de tes o se vatio s.

Je suis très honorée que Jean-Dominique Meunier et Céline Masclaux-Daubresse aient a ept d’ t e appo teu s de o t avail, je vous e e ie eau oup. Mes e e ie e ts se tournent également vers Alain Ourry et Mustapha Arkoun pou avoi a ept d’ t e examinateurs de ce travail de thèse.

Mes remerciements vont naturellement à mes directeurs de thèse, Philippe Etienne et Philippe Laîné, sans qui ce travail ’au ait p o a lement pas vu le jour. Me i à vous d’avoi cru en moi depuis plus de 5 ans. Les mots ne suffisent pas pour exprimer ma reconnaissance et a g atitude e ve s vous. U o e e i pou vos o seils, le te ps ue vous ’avez consacré, votre disponibilité malgré vos emplois du temps plus que chargés, merci également pour les nombreuses heures de corrections et de relecture. Votre rigueur scientifique et votre lai vo a e ’o t eau oup app is. Ils o t t et este o t des moteurs de mon travail de chercheur, e i de ’avoi t a s is la passio de la e he he.

Une autre personne, sans qui rien de tout cela ne se serait réalisé est sans doute toi Mustapha Arkoun, e i de ’avoi a o d ette e veilleuse ha e de alise u e th se, et pour avoir cru en moi tout au long de mes stages (M1 et M2) et de cette thèse. Merci également pour ton soutien décisif, pour ton encouragement infaillible et pour tes conseils avisés de chaque instant ui ’o t toujours poussé vers le haut, et permis d’ volue et de

’a lio e . Me i gale e t pou le te ps ue tu ’as accordé, et ta disponibilité. Je te suis tellement reconnaissante.

(7)
(8)

Je remercie également Jacques Trouverie, merci pour tes nombreux conseils et ton aide précieuse notamment dans le traitement des do es RNAse . Me i d’avoi toujours été p se t et d’avoi o ti uelle e t po du à es uestio s e ua d tu tais ove ook . Mes e e ie e ts s’ad esse t également à Isabelle Mussio et à Juliette Fauchot, j’ai énormément appris auprès de vous, merci pour vos conseils, vos encouragements lors de ma p e i e e p ie e da s l’e seig e e t. G â e à vous j’ai apprécié d’e seig e et j’e ga de un très bon souvenir. Une petite phrase de remerciement pour mes étudiants pour avoir fait preuve de maturité lors des TP et TD malgré votre jeune âge, j’esp e avoi ussi à vous transmettre ma passion pour la recherche, qui sait peut- t e ue l’u d’e t e vous li a a thèse !

Je tiens aussi à adresser mes remerciements à Nathalie Nési, qui ’a haleu euse e t accueillie au sein du labo IGEPP de l’INRA de Re es, e i pou vous être rendue disponible et pour votre précieuse aide pour les analyses NIRS. Merci également à Didier Goux et à Nicolas Elie pour leur contribution dans mes recherches de istau de sili e, j’ai énormément apprécié nos échanges, notamment su la e he he et l’Ap s th se.

Place à la « team EVA », je remercie énormément Jean-Christophe, Jacques, Philippe E, Philippe L, Servane, Sylvain, Alain, Annette,Sophie BM, Marie-Pascale, Frederik LD, Frédérick M et Jean-Bernard pour les enseig e e ts ue vous ’avez apportés tout au long de mon cursus universitaire effectué en France. Vous avez fortement contribué à mon orientation vers un master recherche.Merci à Jean Bernard pou les s a es d’atelie do to a t ui so t t s o st u tives. Elles ’o t t d’u e t s g a de aide, ota e t les o eu ha ges ui

’o t pe is de ieu ’app op ie o sujet de th se.

Un grand merci aux Platinettes, merci pour la bonne humeur que vous avez apporté au labo: Josette, Frederine, Fanny et Jéhane. Un immense merci à toi Josette, pour ton soutien et e i d’avoi su e e o te le o al ua d ça ’allais pas, tu as su t ouv les ots u’il fallait et je t’e suis reconnaissante. Merci également pour ton aide précieuse lors des micro pesées. Un grand merci à Frederine pour les nombreuses analyses IRMS réalisé en un temps record, merci pour ton efficacité. Fanny, je te remercie pour ton aide précieuse lors des nombreuses minéralisations et surtout merci pour le traitement de mes nombreux résultats ICP-MS. Jéhane, je te remercie pour ton aide dans les analyses IRMS et pour tous les échanges et moments agréables surtout pendant la période estivale où le laboratoire est désertique.

Sans oublié Manu, merci pour ton humour et ta gentillesse.

Je tiens à remercier particulièrement Anne-Françoise, tu as t pou oi d’u e aide incomparable, merci pour ton aide à la serre, notamment lors des repiquages et lors des pr pa atio s des lit es et des lit es de solutio s ut itives, je te e e ie gale e t d’avoi toujours été là pour moi pendant les moments difficiles (et les bons moments aussi !), merci de

’avoi p t u e o eille et ’avoi i it à toujou s prendre les choses du bon côté.

(9)
(10)

Merci à toi Olivier pour ton aide précieuse lo s de es oltes et e i de t’ t e o up de mes plantes aux cases lysimétriques. Je remercie également Josiane pour son aide dans mes récoltes et pour les préparations des solutions nutritives.

Merci à Patrick, pour ton aide notamment dans les mesures de LICOR et surtout merci pour avoir résolu mes soucis de PC lors de la perte de mes données.

Merci à la team Chic-Choc, pour la bonne humeur que vous apportez en salle café. Julie, merci beaucoup pour ton aide précieuse en biologie moléculaire, et surtout pour ton aide lors de mes nombreux broyages à l’azote li uide. Magalie, je te remercie beaucoup pour les broyages et pour ton aide à toutes mes récoltes.

Comment rédiger cette partie sans remercier les DOC’S, Merci à tous les doc’s pourtous les moments partagés au labo ou en dehors, Merci à Maxence et à Aurélia pour toutes les soirées organisées, grâce à vous, j’ai passé de merveilleux moments. Grâce à toi piou-piou, j’ai fait la découverte du « déserteur »! Je pense que vous connaissez tous mon avis hihi, Merci a ou d’avoi sa ifi to a p f ie ue pou ue j’a te de e plai d e hihi, je ’ai pas oublié, promis je vais organiser une soirée avant la soutenance !

Marinette, merci pour la douceur et la bonne humeur que tu as apporté au labo et au bureau durant mon stage de Master et ma 1er année de thèse, toujours le sourire aux lèvres, tu ous as o t l’e e ple à suiv e pou fi i la thèse dans les temps. Je remercie également Aurélia, qui fait incontestablement partie de la team des doc’s, merci pour la bonne humeur que tu véhicule au quotidien. Elise, merci pour tes conseils, notamment au début de la thèse et merci pour ton chauffage bienfaiteur.

Mes remerciements vont tout naturellement aux « piou-pious », Maxence et Emilie, mes alli s de l’ave tu e th se ui a o e au e o e t pou ous t ois et s’a h ve aussi en même temps, nous formons une team qui déchire ! (vive la team piou-piou !). Je vous e e ie d jà pou ’avoi out e plai d e un peu beaucoup! « Je dis juste ce que je pense maxou hihi », merci pour toutes les discussions, les rigolades et j’e passe, merci pour vos o seils ui ’o t fait o e t elativiser surtout en ce moment de rédaction. Les nouveaux doc’s (qui ne le sont plus vraiment) Charlotte, Victor, Hans et Antoine ui s’est incrusté de force et ’est ta t ieu ! Me i pou la bonne humeur et la joie de vivre que vous avez diffusé, merci pour tous les bons moments partagés à la pause de 16h, la fameuse phrase

« ’est le l’heu e du gout » va t op e a ue . Les e e ie e ts des do ’s se aie t i o plet si je ’ad essais pas uel ues ots au ouveau « piou-pious» Galatéa, Hanh, Aurélien et Momo, je vous souhaite à chacun une thèse passionnante, j’esp e ue vous p e d ez ie soi de la o e a ia e ui g e da s le u eau des do ’s.

Mes e e ie e ts s’ad esse t aussi à tous es a is Imane, Mima, Lamine

« Laminozaure », Hakim, Nacer et Malya ) qui m’o t appo t o e t de hoses e plus du soutien moral pendant ces années d’ tudes, je les e e e ie si e e t.

(11)
(12)

Joëlle et Moustapha, « ma famille adoptive de France », je ne vous remercierai jamais assez, vous ’avez a ueillie hez vous, a o pag , aid , soute u et e ou ag depuis o arrivée en France et je vous en remercie sincèrement. Yacine, mon mentor à Caen, comment te remercier ! Tu as tellement fait pour moi que je ne sais même pas par où commencer! Un immense merci pour tout.

Enfin, les mots les plus simples ta t les plus fo ts, j’ad esse toute mon affection à ma famille, et en particulier à es pa e ts ui ’o t fait o p e d e ue la vie ’est pas faite que de problèmes. Malgré mon éloignement depuis de (trop) nombreuses années, leur confiance, leur tendresse, leur amour me portent et me guident tous les jours. Merci pour avoir fait de oi e ue je suis aujou d’hui. Est-ce le bon endroit pour dire ce genre de choses? Je ’e connais en tous cas pas de mauvais. Je vous aime.

Mon papa, o od le, toi ui as toujou s t a sou e d’i spi atio , les ots e so t pas assez fort pour exprimer ma profonde reconnaissance, Je te remercie beaucoup pour ton soutien infaillible, pour ta présence, tes encouragements, tu as toujours su trouver les mots qui fo t ue je e el ve à ha ue fois, Me i pou les o es valeu s ue tu ’as t a s ises, je

’ se ais ja ais a iv sa s toi, je te dois tout, tu as fait de oi la fe e ue je suis aujou d’hui, e i de ’avoi sa s esse pouss ve s le haut. À p se t je peu te po d e à ta fameuse phrase « on y arrivera ma fille » par « on y arriver mon papa! ».

Ma maman, a sou e de te d esse et d’i spi atio , je e te e e ie ai ja ais assez, tu as toute ma gratitude, merci pour ton soutien, bien que tu sois loin de moi, ton attention et tes e ou age e ts o t toujou s t o oteu et a sou e d’ e gie.

Un immense merci à mon unique frère JUBA, merci pour ton soutien, que ce soit pendant mes travaux de thèse ou pendant mes nombreux moments difficiles. Comment ne pas e e ie es sœu s, es a ges ga die s. Vous tes e ue j’ai de plus he , Zara « mon ange

» comment te remercier ! Je ne sais même pas par où commencer, ton soutien est inégalé, tu trouves toujours le moyen de me faire relativiser, je te dois tellement de choses! Mille mercis pou ta p se e, to a ou , e i d’avoi t là pou oi da s les o s o e ts et les oi s o s et Dieu sait u’il e avait pas al , a vie ’au ait ja ais de se s sa s toi a ju elle.

Siham, ma belle, tu es la personne la plus gentille et la plus serviable que je connaisse, je te e e ie o e t pou to soutie et ta p se e, tu es o pilie , e i d’avoi toujou s été là pour moi, tu seras une maman géniale ! Anaïs, mon petit bébé, la petite dernière, tu as illu i a vie, à ha ue fois ue je te vois, je vois toutes es a es ue j’ai at , tu as g a di tellement vite ! Mais tu resteras toujours mon petit bébé!

(13)
(14)

Liste des abréviations

A

ADN (DNA): Acide désoxyribonucléique ANOVA: Analyse de variance

ARN (RNA): Acide ribonucléique RNAseq: RNA sequencing AMT: Ammonium Transporter ATP: Adénosine triphosphate ARF: Auxine Response Factor ABA: Abscisic Acid

B

BR: Brassinostéroïde

C

C: Carbon

Cab: Chlo oph ll a/ i di g p otei CHATS: Co stituti e high affi it t a spo t s ste

CK: Cytokinine

CLATS: Co stituti e lo affinity transport s ste

CMI: Ce t e Mo dial de l I o atio Ct: Cycle Threshold

D

D: Day

E

EAA (NAE): Effi ie e d assi ilatio de l azote

EAbA (NUpE): Efficience d a so ptio de l azote

EDTA: Ethylène diamine tétra acétique ERA (NRE): Efficience de remobilisation de l azote

ET: Etylène

EUA (NUE): Efficience d usage de l azote EUtA (NUtE): Efficience d utilisatio de l azote

EF: Elongation Factor

F

FPS: Farnesyl diphosphate Synthase

G

GA: Gibbérellines

H

H2O2: Pe o de d h d og e ha: Hectare

HXK: Hexokinase

I

IAA: I dole a eti a id , Auxine

IHATS: I du i le high affi it t a spo t system

ILATS: I du i le lo affi it t a spo t s ste

IRMS: Isotope atio ass spe t o et HR-ICPMS: High Resolution Inductively Coupled Plasma Mass Spectrometry IPT: isopentenyltransferase

J

JA: Jasmonic Acid

L

LiCl: Lithium Chloride

(15)
(16)

Lsi: Low Silicon

M

MS: Matière sèche

N

N: Nitrogen, Azote

NRT : Nitrate Root Transporter MDA: Malondialdéhyde

O

O2•- : Anion superoxyde OH: Hydroxyle

OsLSi: Oryza ativa Low Silicon Rice

P

P: Phosphore

PAR: Photosynthetically Active Radiation PCR: Polymerase Chain Reaction

PPO: Polyphénoloxydases POX: Peroxydases

PAL: Phenylalanine ammonia-lyase

Q

Q-PCR: PCR quantitative

R

ROS: VReactive oxygen speciesV, Espèce a ti e de l o g e

RT : Reverse Transcription

RPK: Receptor-like kinase gene

S

SA: Salicylic Acid

SAGs: Senescence associated genes SDGs: Senescence downregulated genes SE: Standard error , Erreur standard Si: Silicon , Silicium

SL: Strigolactones

SPAD: Soil plant analysis development SAUR: SMALL AUXIN UP RNA Gene SL: Strigolactones

T

TSA: Tryptophane Synthase

(17)
(18)

Sommaire

Introduction générale ... 1

Chapitre I : Synthèse bibliographique ... 5

I. Généralité sur le colza ... 5

I.1. Cycle de développement ... 5

I.2. La nutrition azotée ... 5

a. l Effi ie e d A so ptio de l Azote EA A : ... 5

b. L Effi ie e d Utilisatio de l Azote EUtA : ... 6

I.3. S es e e foliai e et e o ilisatio de l’azote ... 7

I.3.A. Définition de la sénescence : ... 7

I.3.B. Les différents types de sénescence ... 7

a. La sénescence séquentielle ... 7

b. La sénescence monocarpique ... 7

I.3.C. Modifications physiologiques, biochimiques et moléculaires associées à la sénescence ... 8

I. .C. . La phase d’i itiatio de la s es ence ... 8

I.3.C.2. La phase de réorganisation de la sénescence ... 8

I.3.C.3. Phase terminale de la sénescence ... 10

I.3.D. Régulation de la sénescence séquentielle ... 11

1. Facteurs endogènes ... 11

a. Les glucides et rapport C:N ... 11

b. Les hormones ... 12

2. Facteurs exogènes ... 17

II. Le silicium ... 18

II.1. Le silicium dans le sol ... 18

II.2. Le silicium chez les plantes ... 18

II. . . M a is es d’a so ptio et de t a sfe t du Si ... 19

II.2.1.A. Absorption racinaire de Si ... 20

II.2.1.B. Transferts de Si dans la plante ... 20

II.2.1.C. Caractéristiques fonctionnelles des transporteurs de Si ... 21

II.2.2. Accumulation de Si chez les plantes ... 22

II.2.3. Les effets bénéfiques du Si ... 23

II.2.3.A. Effets bénéfiques du Si chez les plantes soumises à stress biotique ... 23

II.2.4.B. Effets bénéfiques du Si chez les plantes soumises à un stress abiotique ... 23

II. . . Mode d’a tion du Silicium ... 24

(19)
(20)

II.2.4.A. Mode d'action du Si chez les plantes soumises à un stress biotique ... 24

a. Renforcement de la barrière physique ... 24

b. Stimulation des mécanismes de défense ... 25

II. . .B. Mode d’a tio du Si hez les pla tes sou ises à u st ess ut itionnel ... 25

III. Problématique et objectifs de recherche ... 26

Chapitre II : Matériels et méthodes ... 30

I. Matériel végétal et conditions de culture ... 30

I.1. Culture des plantes en conditions contrôlées (articles 1 et 3) ... 30

I.2. Culture des plantes en conditions de plein champ (cases lysmétriques; article 2) ... 31

II. Analyses physiologiques, élémentaires et biochimiques ... 32

II.1. Mesu e de l’a tivit photos th ti ue et esti atio de la te eu e hlo oph lles (Articles 1 et 3) ... 32

II.1.1. Estimation de la teneur en chlorophylles (Articles 1 et 3) ... 32

II.1.2. Mesu e de l’a tivit photos th ti ue A ti les et ... 32

II.2. Analyses élémentaires ... 33

II.2.1. A al se de l’azote total pa spe t o t ie de asses isotopi ues IRMS A ti les 1 et 2)…… ... 33

II.2.2. Analyses multi-élémentaires par spectrométrie de masse haute résolution à plasma à couplage inductif (ICP-MS-HR) (Article 2) ... 34

II.2.3. Dosage du Silicium (Si) par colorimétrie (Article 1) ... 35

II.3. Analyses biochimiques ... 36

II.3.1. D te i atio des te eu s e pe o de d’h d og e H2O2) (Article 1) ... 36

II.3.2. Détermination des teneurs en malondialdehyde (MDA) (Article 1) ... 37

II.3.3. Détermination des teneurs en cytokinines (Article 1)... 37

II.3.4. Détermination des teneurs en huile, en protéines et en glucosinolates des graines par analyses NIRS (Near InfraRed Spectroscopy) ... 38

II.4. Analyses moléculaires ... 38

II.4.1. Extraction des ARNtotauxet a al ses de l’e p essio des g es pa PCR A ti les et 3)……….38

II.4.2. A al se diff e tielle de l’e p essio des g es pa RNA-Seq (Article 3)... 41

III. M thodes d’a al ses statisti ues ... 42

Chapitre III: Résultats ... 43

III.1. Silicon Promotes Growth of Brassica napus L. and Delays Leaf Senescence Induced by Nitrogen Starvation ... 44

III.1.A. Introduction ... 44

(21)
(22)

III.1.B. Materials and methods ... 46 a. Plant Growth Conditions and Experimental Design ... 46 b. Chlorophyll Contents and Net Photosynthetic Activity of the Mature Leaf ... 47 c. Total Nitrogen and Silicon Analysis ... 48 d. RNA Extraction, Reverse Transcription, Q-PCR and Semi Quantitative PCR Analysis .... 48 e. Cytokinin Analysis by UHPLC-MS/MS ... 50 f. Determination of Hydrogen Peroxide (H2O2) and Malondialdehyde (MDA) Contents .. 51 g. Statistical Analysis ... 52 III.1.C. Results ... 52 a. Plant Growth, Si and N Uptakes and Root Cytokinin Content in Brassica napus Treated With Silicon (Day 0) ... 52 b. Effect of Si Pretreatment on the Evolution of Physiological Indicators of Leaf

Senescence ... 53 c. Effect of Si Pretreatment on the Evolution of Molecular Indicators Senescence and Cytokinin, Malondiadehyde and Hydrogen Peroxide Contents in Mature Leaf... 54 d. N Uptake and N Transporter Gene Expression After the N Resupply Period in N-

Deprived Plants Previously Pretreated or Not Treated With Si ... 55 III.1.D. Discussion ... 56 III.1.E. Conclusion... 59

III.2. Silicon supply promotes agronomic performances of Brassica napus cultivated under filed conditions ... 62

III.2.A. Introduction ... 63 III.2.B. Materials and methods ... 65 a. Site, climatic conditions and lysimeter description ... 65 b. Experimental design ... 65 c. Determination of percentage of green and senescent leaf ... 66 d. Elemental analysis ... 66 e. Determination of oil, protein and glucosinolate concentrations in mature seeds with Near Infrared Spectroscopy (NIRS) ... 67 f. Determination of nitrogen use efficiency indexes ... 67 g. Statistical analysis ... 68 III.2.C. Results ... 68 a. Effect of silicon supply on plant growth and leaf development ... 68 b. Effect of silicon supply on yield and seed quality components ... 69 c. Effect of silicon supply on elemental seed composition ... 69 d. Effect of silicon on nitrogen use efficiency components of plants ... 69 III.2.D. Discussion ... 70

(23)
(24)

III.1.E. Conclusion... 72 III.3. Silicon supply broadly affects the root transcriptome of Brassica napus L. ... 74 III.3.B. Materials and methods ... 75 a. Seedling growth and Si treatment ... 75 b. Silicon analysis ... 76 c. RNA extraction and RNA sequencing (RNAseq) technology ... 76 d. RNAseq bioinformatic analysis ... 77 e. RNA-Seq data management ... 77 f. Statistical Analysis ... 78 III.3.C. Results and discussion ... 78 III.3.D. Conclusion ... 80

Chapitre IV: Discussion générale ... 81 Chapitre V: Principales perspectives ... 88 Chapitre VI: Références bibliographiques ... 92

(25)
(26)
(27)
(28)
(29)

Figure 1: Position du colza dans le triangle de U. A, B et C représentent les différents génomes et n le nombre de chromosomes (d’ap sNagaharu, 1935)

Figure 2: Production mondiale de colza et de tournesol (A) et les principaux pays producteurs de colza (B).

Production mondiale de colza et de tournesol (MnT) Principaux pays producteurs de colza (MnT)A B

Figure 3: Production de colza des pays del’U io Européenne

Tableau 1: Surfaces cultivées, production et rendement du colza en France (source FOP).

Colza - France

2013 2014 2015 2016 2017

Surfaces (Kha) 1437 1503 1499 1550 1405

Production (KT) 4369 5523 5307 4738 5377

Rdt (Q/Oha) 30,4 36,7 35,4 30,6 38,3

Estimations SSP Dec 2017

(30)

Introduction générale

Le colza, Brassica napus L., appartenant à la famille des Brassicacées, est issu d u croisement naturel entre le chou (Brassica oleracea L.) et la navette (Brassica campestris L.;

Figure 1). Il existe deux variétés de colza : le olza d hi e ulti ajo itai e e t e Eu ope et le colza de printemps qui est plus répondu en Australie et au Canada. Ces deux variétés de colza effectuent respectivement leur cycle de développement en 250-310 jours et 120-150 jours.

Bien que cette plante soit domestiquée depuis plusieurs e tai es d a es, sa production mondiale a connu un essor que depuis ces 20 dernières années. Ainsi, sa production mondiale de graines a désormais dépassé celle du tournesol (48 MnT) avec une production o diale d e i o millions de tonnes en 2017 (Figure 2.A). En 2017-2018, les premiers producteurs mondiaux de colza sont l U io eu op e e avec une production de 21,8 MnT suivie de très près par le Canada avec une production de 21,3 MnT (Figure 2.B). En France, malgré la réduction des surfaces ensemencées (réduction de 10% en 2017 par rapport à 2016; Tableau 1), l aug e tatio des e de e ts o e s de l o d e /ha (contre 30,6 en 2016) a permis un maintien voire une légère augmentation de la production de graines qui atteignait 5,4 MnT en 2017 (Figure 3).

La ultu e de olza o aît u egai d i t t g e ses o eu d ou h s ag o- alimentaires et industriels (Figure 4). En effet, ap s t itu atio des g ai es, l huile ute obtenue peut t e di e te e t utilis e pou l ali e tatio humaine et le résidu issu de l e t a tio d huile tou teau peut être utilis pou l ali e tatio a i ale. L huile de olza peut également subir plusieurs processus de raffinage consécutifs pe etta t d o tenir soit l huile se i affi e utilisée dans le domaine non alimentaire comme la chimie verte (production de lubrifiants, détergents et de produits cosmétiques) soit la production de biocarburants (Figure 4; www.terresinovia.fr).

Pour chacune de ces utilisations, les graines de colza sont sectionnées en fonction de leur composition en acides gras (Tableau 2). A tit e d e e ple, les graines des variétés utilisées pou l ali e tatio hu ai e o tie e t % d huile, o pos e e o e e de % dacide linolénique (p u seu d o ga ; Figure 4 et % d a ide li ol i ue p u seu

(31)

Figure 4: Compositions des graines de colza et leurs utilisations dans l’i dust ie alimentaire et non alimentaire.(Sources:terresoleopro , terresinovia, Nési etal., 2008)

Riche en acide érucique

Riche en acide oléïque

Faible en acide α-linoléïque et riche en acide oléïque

Riche en acide α-linoléïque

Chimie verte:

Détergent Lubrifiant Produits cosmétiques

Chimie verte Diététique Biocarburant

Alimentation:

Friture

Diététique Biocarburant

Tableau 2: Différentes utilisations de l’huile de colza en fonction de la composition en acides gras de l’huileextraite des graines.

(32)

d oméga 3; Nési et al., 2008. Pa ailleu s, l huile de olza utilis e da s l ali e tatio hu ai e contenait natu elle e t de l a ide u i ue, ol ule suppos e to i ue pou l ho e. Par conséquent, une première sélection génétique a été réalisée afin de produire des variétés de colza, appelées variété zéro « 0 » présentant une faible teneur en acide érucique, particulièrement bénéfique pour la santé humaine (Cho et al., 2010; Agence nationale de s u it sa itai e de l’ali e tatio , de l’e vi o e e t et du t avail). Le colza est également intéressant pour son tourteau (résidus de t itu atio de l huile riche en protéines et en acides aminés essentiels (i.e. non synthétisés par les animaux) tels que la méthionine, la thréonine ou la lysine et en minéraux comme le calcium et le phosphore (Papas et al., 1979; Solomon et al., 1991; Terresinovia). Toutefois, ce tourteau, utilisé da s l ali e tatio a i ale, présentait une appétence inversement proportionnelle à sa teneur en glucosinolates h t osides souf s . Ai si, afi d a lio e sa ualit , des variétés «0 glucosinolate» avec des teneurs faibles en glucosinolates (<20 µmol g-1 de matière sèche délipidée) ont aussi été sélectionnées. Cette double sélection du colza a donc conduit à la mise sur le marché de variétés de colza dites « 00 » qui présentent à la fois de faibles teneurs en acide érucique et en glucosinolates dans les graines.

Depuis plusieurs décennies, l'agriculture s'est orientée vers des productions intensives pou po d e l aug e tatio de la de a de ali e tai e mondiale qui ne cesse de croître (Figure 5. Toutefois, ette utatio ag i ole s est effe tu e au d t i e t de l e i o e e t puisque cette intensification s est a o pag e d u e aug e tatio des appo ts d i t a ts et ota e t azot s afi d o te i de fo ts e de e ts. E effet, depuis u e ua a tai e d a es, si les appo ts d i t a ts azot s et phosphatés ont permis un doublement des rendements des principales espèces de grande culture (Tilman et al., 2002), ils ont aussi profondément impacté l e i o e e t. A tit e d e e ple, lutilisation massive d e g ais azotés a e ge d des pollutio s e i o e e tales li es au pe tes d azote par lessivage du nitrate vers les ou s d eau et les nappes phréatiques ou au rejet, vers l'atmosphère, de gaz à effet de serre tels que le p oto de d azote Lassaletta et al., 2014).

Actuellement, les objectifs agronomiques visent à maintenir, voire à améliorer, les rendements des plantes de grande culture telles que le colza tout en réduisant les apports d i t a ts ota e t azot s afi d a lio e le ila ag o-environnemental des cultures.

(33)

Figure 5: Evolution mondiale de la population entre 1950 et 2015 et prédictionsjus u’e 2050 (Source FAO).

(34)

Dans ce contexte, la s le tio et l a lio atio a i tales so t l o igi e de p ojets de e he he d e e gu e isa t o te i des a i t s effi ie e d usage de l azote EUA opti is e. Toutefois, d aut es alte ati es et ota e t elles o sista t utilise les propriétés biostimulantes de substances naturelles pou a lio e l a so ptio , l assi ilatio et/ou la e o ilisatio de l azote o stitue u e piste de e he he pa ti uli e e t i t essa te. Ai si, si les p op i t s iosti ula tes des e t aits d algues et d a ides hu i ues chez le colza sont étudiées depuis de nombreuses années (Jannin et al., 2012; 2013; Billard et al., 2014), les effets d aut es ol ules iologi ues eau oup plus si ples telles ue le silicium (Si)) et à propriétés biostimulantes potentielles, restent à ce jour très peu étudiés.

Dans la bibliographie, le Si est défini comme étant un élément non essentiel mais bénéfique pour les plantes notamment lorsque celles-ci sont soumises à des stress biotiques et abiotiques. Par exemple, plusieurs études mont e t l effet fi ue du Si lorsque les plantes sont soumises aux basses températures, à une période de sécheresse ou un stress salin (Ma et al., 2001; Ma, 2004; Ma et al., 2004 Gong et al., 2006; Mahdieh et al., 2015). Des effets bénéfiques du Si sont aussi observés chez les plantes cultivées dans des conditions de carence en phosphate ou en potassium (Yamaji et al., 2012. Chen et al., 2016).

Compte-te u des o eu effets fi ues du Si, l o je tif de e t a ail de th se est de tester ses effets sur une culture de colza menée en condition de stress azoté, en se focalisant principalement sur la sénescence foliaire, la nutrition azotée mais également sur les performances agronomiques du colza cultivé en condition de plein champ.

Ce mémoire de thèse débutera par une «Synthèse bibliographique » (Chapitre I) résumant la place du colza dans la filière des oléoprotéagineux, les modifications biochimiques et ol ulai es asso i es la s es e e foliai e et gale e t u e pa tie faisa t l tat del a t des o aissa es su le sili iu , ses diff e ts effets fi ues et so ode d a tio da s l att uatio des diff e ts st ess hez les g tau . Les p i ipau dispositifs e p i e tau et thodes d a al ses utilis s pou po d e au o je tifs de ce travail de recherche sont décrits dans la section « Matériels et Méthodes » (Chapitre II). Les résultats sont ensuite présentés sous forme de trois articles (Chapitre III). Ce manuscrit de thèse s a h e a par une partie « Discussion générale » (Chapitre IV) qui sera suivie de la présentation des principales perspectives découlant de ce travail de recherche (Chapitre V).

(35)
(36)

Ce projet thèse a été cofinancé par l'Union Européenne via le Conseil Régional de Normandie, dans le cadre du programme opérationnel FEDER-FSE 2014-2020 et par le Centre Mo dial de l I o atio CMI) du groupe Roullier.

(37)
(38)
(39)
(40)
(41)

Figure I.1: Cycle de développement du colza d’hive , du semis à la formation des graines (source Terresinova; Hebinger, 2013)

SEMIS / IMPLANTATION REPRISE DE LA VÉGÉTATION FLORAISON

VERNALISATION

Stade A Stade B Stade C Stade D Stade E Stade F Stade G

Effi ie e d’Usage de l’Azote EUA

Effi ie e d Utilisatio de lAzote (EUtA)

Efficience dAssi ilatio de

lAzote EAA

Efficience de Remobilisation de

lAzote ERA

Effi ie e dA so ptio de lAzote (EAbA)

Figure I.2: Différentes composantes del’Effi ie e d’Usagedel’Azote(EUA)(d’ap sMasclaux-Daubresse etal., 2010).

(42)

Chapitre I : Synthèse bibliographique I. Généralité sur le colza

I.1. Cycle de développement

Le colza est la plante annuelle présentant le cycle de développement le plus long parmi l e se le des pla tes a uelles ulti es e F a e et e Eu ope. Celui-ci est composé de deux phases : la première correspond à une phase de croissance végétative, durant laquelle le colza produit de nouvelles feuilles p tiol es et sa s e t e œud entre les rangs foliaires.

Cette phase s te d du stade ot l do ai e stade A jus u au stade de la fo atio de la rosette (stade B; Figure I.1). La seconde phase, appelée phase reproductrice, est initiée lors de la o taiso Stade C et s te d jus u la atu atio des graines (stade G; Figure I.1).

Co t ai e e t au olza de p i te ps, hez le olza d hi e , la o taiso et l i itiatio flo ale nécessitent une période de vernalisation.

I.2. La nutrition azotée

Qualifié de « pompe à nitrate », le colza présente de fo tes apa it s d a so ptio du nitrate (Lainé et al., 1993). Son implantation pendant les périodes inter-culturales permet de limiter le lessivage du nitrate issu de la minéralisation de la matière organique pendant la période automno-hivernale. Sa culture nécessite néanmoins des apports azotés importants au ou s de so le de d eloppe e t de l o d e de kg N ha-1, Rathke et al., 2005). En effet, malgré sa forte capacité à prélever lazote minéral, le colza se caractérise par une faible Effi ie e dUsage de lAzote (EUA; Figure I.2) définie comme le rendement en g ai es o te u pa u it d azote dispo i le da s le sol Masclaux-Daubresse et al., 2010).

L EUA est o stitu e de o posa tes: l Effi ie e d A so ptio de l Azote EA A et l Effi ie e d Utilisatio de l Azote (EUtA) (Figure I.2;Kant et al., 2010; Masclaux-Daubresse et al., 2010; Xu et al., 2012).

a. l Effi ie e d A so ptio de l Azote EA A :

Cette sous- o posa te est d fi ie o e la apa it des a i es a so e l azote du sol. Les diff e tes fo es d azote du sol p le es par les plantes sont principalement le nitrate (NO3-) et l a o iu NH4+), le nitrate constituant la forme préférentiellement absorbée par le colza. Leur disponibilité est fonction de la minéralisation de la matière

(43)

Figure I.3: Evolution de l’I flu de nitrate transmembranaire en fonction de la concentration externe en nitrate par le système de transport forte (HATS; graphique de gauche) et faible affinité (LATS; graphique de droite)(d’ap sMorot-Gaudry etal., 2006).

(44)

organique par les microorganismes du sol et des niveaux d i t a ts apportés. L a so ptio de ces différentes formes est assurée par des transporteurs racinaires spécifiques. Ainsi, des tudes e t es su l a so ptio a i ai e du NO3- et du NH4+ ont montré que les plantes présentent deux systèmes de transport afin de faire face aux disponibilités fluctuantes de celles-ci dans le sol (Crawford et Forde, 2002; Wang et al., 2009) :

un système de transport à haute affinité (HATS) saturable par son substrat et qui pe et au pla tes d a so e les diff e tes fo es d azote lo s u elles so t présentes à faibles concentrations (<1 mM) dans le sol (Figure I.3). Ce système est constitué par deux composantes : l u e o stituti e HATS et l aut e i du ti le (iHATS) par son substrat. Les différents gènes codant les systèmes de transport HATS du nitrate et de l a o iu sont respectivement appelés NRT2 et AMT2.

un système de transport à faible affinité (LATS) non saturable et qui fait intervenir des t a spo teu s pe etta t labsorption des diff e tes fo es d azote lo s u elles sont présentes à fortes concentrations (> 1 mM; Figure I.3). Les différents gènes codant le système de transport du nitrate et de lammonium sont respectivement appelés NRT1 et AMT1.

b. L Effi ie ed Utilisatio de l Azote EUtA :

EUtA est elle-même constituée de 2 sous-composantes (Figure I.2) :

L Effi ie e d Assi ilatio de l Azote EAA) définie o e le tau d assi ilatio de l azote e o ditio li ita te par rapport à une condition non limitante en azote.

L Effi ie e de Re o ilisatio de l Azote ERA) représentant le pourcentage d azote remobilisé depuis les feuilles sénescentes (organes sources) vers les organes puits (feuilles en croissance ou les graines).

Le colza présente une forte capacité à absorber (EAbA) et à assimiler (EAA) le nitrate notamment grâce à des enzymes foliaires (nitrate et nitrite réductase, glutamine synthase, glutamate déshydrogénase et glutamine oxoglutarate amino-transferase) particulièrement efficaces. Il est a a t is pa u e fai le effi ie e d utilisatio de l azote EUtA . Ai si, des études montrent que cette faible EUtA serait principalement due à une mauvaise Efficience de Remobilisation de l Azote (ERA) foliaire notamment lors de la sénescence séquentielle qui

(45)

Sénescence des cotylédons Sénescence séquentielle Sénescence monocarpique Stade cotylédonaire (stade A) Stades végétatifs (stades B, C, D, E) Stades reproducteurs (F, G)

N

Figure I.4: Les différents types de sénescence foliaire se manifestant au cours du cycle de développement du colza. Durant le stade végétatif, la sénescence est qualifiée de séquentielle, car elle affecte graduellement les feuilles le long del a ede la plante.Lazoteest remobilisé des vieilles feuilles sénescentes (organes sources) vers les feuilles en croissance (organes puits). Au stade reproducteur, la senescence est dite monocarpique, puisqu'elle se généralise àl e se ledes organes de la plante etl azoteest remobilisé des tissus végétatifs vers les organes reproducteurs d ap sDesclos, 2008).

Remplissage des grains

(46)

a lieu durant la phase végétative du cycle de développement du colza (Malagoli et al., 2005a, b; Girondé et al., 2015).

I.3. Sénescence foliaire et e o ilisatio de l’azote I.3.A. Définition de la sénescence :

La sénescence foliaire est un processus atu el, d fi i o e l e se le des modifications physiologiques, biochimiques et moléculaires au sein des cellules d u organe (feuille par exemple) et conduisant à sa mort (Leopold, 1975). Ce processus génétiquement contrôlé participe la o ilisatio et l e po tatio des ut i e ts tel ue l azote, le phosphore et le soufre) des organes sources (comme les feuilles âgées) vers les organes puits tels que les méristèmes, les bourgeons, les feuilles en croissance, les fruits et les organes de stockage (Qin et al., 2006; Gregersen, 2011).

I.3.B. Les différents types de sénescence

Outre la sénescence des cotylédons, il est possible de distinguer deux types de sénescence ayant lieu à des stades de développement différents du colza (Figure I.4; Desclos, 2008):

a. La sénescence séquentielle

Cette sénescence a lieu au stade végétatif du développement de la plante (Stade B/C;

Stade reprise de g tatio et s te d jus u au stade flo aiso (Stade F). Elle est caractérisée par une p og essio a op te le lo g de l a e de la pla te au fu et esu e ue les feuilles atteignent leur maturité (Marouf et Reynaud, 2007). Une partie de lazote issu des feuilles basales sénescentes est alors mobilisée au profit des jeunes feuilles en croissance.

b. La sénescence monocarpique

Cette sénescence a lieu au stade G stade de fo atio des g ai es . Elle s te d l e se le des organes de la plante (feuilles, pivot, tige). Elle est caractérisée par une forte remobilisation d azote associée à la mort de l appa eil g tatif durant une période du cycle de développement ou l a so ptio a i ai e de l azote est fortement réduite. Ainsi, l azote endogène remobilisé au cours de ce processus de sénescence généralisée devient la source d azote p i ipale pour assurer le remplissage en N des grains (Rossato et al., 2001).

(47)

Phase d’i itiatio Phase de réorganisation Phase terminale

Initiation de la sénescence par des facteurs endogènes et exogènes

1ertemps

F ag e tatio de lADN Détérioration de la membrane

Désintégration du noyau, des mitochondries et des

vacuoles

Perte irréversiblede l'intégrité cellulaire et de la viabilité

Libération de radicaux libres

Détérioration du statut redox

2ndtemps Dégradation des

chlorophylles

Détoxification

Perte de capacité antioxydante

Remobilisation des nutriments (N)

Modifi atio de l’e p essio des g es

Cab SAG12

Chloroplaste gérontoplaste Dégradation des ARNs

Dégradation des protéines Peroxysome glyoxysome

Figure I.5: Les différentes phases de la sénescence foliaire avec les différents changements physiologiques.La sénescence foliaire peut être schématiquement scindée en 3 phases: phased i itiatio de la sénescence qui est induite par des facteurs endogènes et exogènes, phase de réorganisation des structures cellulaires et enfin la phase terminale correspondant à la perted i t g it de la cellule (d’ap s Zimmermann et Zentgraf, 2005; Desclos, 2008).

Développement foliaire

Perturbations métaboliques

(48)

I.3.C. Modifications physiologiques, biochimiques et moléculaires associées à la sénescence Il est clairement admis que le phénomène de sénescence est très complexe et met en jeu de nombreuses modifications géniques et métaboliques régulées par de nombreux facteurs endogènes et/ou environnementaux.

À l helle de l o ga e, la sénescence se traduit par un jaunissement des organes photosynthétiques (principalement les feuilles) associé à la dégradation des chlorophylles et l a u ulatio d aut es pig e ts tels ue les a tho a es et les a ot noïdes. Au niveau de la feuille, la sénescence progresse de la base vers l e t it api ale du li e et s a h e pa l a s issio (Watanabe et al., 2013). Les tissus autour du système vasculaire sont les derniers à entrer en sénescence, ce qui permet le transport des molécules issues du catabolisme jus u des stades avancés de la sénescence (Gan et Amasino, 1997).

À l helle ellulai e, la sénescence se devise en trois phases durant lesquelles se produiront de nombreuses modifications métaboliques (Zimmermann et Zentgraf, 2005;

Sorin, 2014) : une phase d i itiatio sui ie d u e phase de réorganisation puis d u e phase terminale qui conduit à la mort de la cellule (Figure I.5).

I.3.C.1. La phase d’i itiatio de la s es e e

La sénescence est un processus finement programmé do t l i itiatio est sous la dépendance de facteurs endogènes ou exogènes. Parmi les facteurs endogènes, peuvent être cités le stade de développement de la plante et l ge de l o ga e ui fo t i te e i des modifications hormonales (notamment une chute des teneurs en cytokinines foliaires; Smart et al., 1991). Les facteurs exogènes peu e t t e d o d e ioti ues attaques de pathogènes par exemple; Morot-Gaudry et al., 2017), ou abiotiques tels que l o age et les p i atio s en certains nutriments (comme lazote, Wingler et al., 2005; Slimane, 2010). Les différents facteurs induisant la sénescence sont explicités plus en détail dans le chapitre I § I.3.D.

I.3.C.2. La phase de réorganisation de la sénescence

C est au ou s de cette phase que survient le catabolisme des macromolécules et la dégradation/réorganisation de certains organites cellulaires. Les chloroplastes sont les premiers organites touchés par la sénescence (Hörtensteiner et Kräutler, 2011), leur dégradation participant au jaunissement des feuilles, premier symptôme visuel de la

(49)

Niveau de transcrits

Jeune feuille Feuille sénescente Expression constitutive

Gènes SDGs

Ex: Cab

Initiation de la sénescence (stress

biotiques et abiotiques)

Gènes SAGs

Figure I.6: Expression des gènes SDGset SAGs durant le développement de la feuille. SDGs: Senescence Down-regulated Genes, SAGs: Senescence Associated Genes. Les gènes SAGs sont composés de deux classes (Classe I et Classe II) (d’ap sGan et Amasino, 1997; Zimmerman et Zentgraf, 2005).

Ex: SAG12

Références

Documents relatifs

The objective is to specify a systemic and integrated modeling environment for simulating grapevine growth and berry ripening under different conditions and constraints (slope,

Significative effects of amendments applied in 1995 are still registered during this second year, in spite of the low level of the production (Tables 1, 2 and 3, Fig.

Based on FAO data, we have reconstructed the trajectory followed by 124 countries in the past 50 years, in terms of crop yield (Y refers to harvested crop part and is expressed in

By contrast, under non-limiting water conditions, nitrogen fertiliser rates of between 60 and 240 kg N.ha −1 generally had little or no e ffect on the biomass yield, stem number,

The effects shown were mir- rored in the parameter “energy use” since it also included the energy needed for the production of fertilizers; the energy used for sugar beet

This image stack is used to apply shape from focus technique which is a passive and monocular 3D reconstruction method.. This technique consists in the application of

Genericness of database schema can allow intercomparison of CSM (AgMIP) that require the same datasets with no common data structure.. ECOFI has a wide application in pest

soils: best yields are obtained on class I soils: deep soils with good water retention capacity which are rich in nutrients.... Agro-ecological conditions to