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Blaise Pascal (1623-1662) Par Daniel Hermosin La famille Pascal, de petite noblesse, appartient à l’élite sociale de son temps. Le

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Site Présence de la littérature - Dossier Pascal © SCÉRÉN-CNDP, 2010.

Blaise Pascal (1623-1662)

Par Daniel Hermosin

La famille Pascal, de petite noblesse, appartient à l’élite sociale de son temps. Le père, officier royal, est grand amateur de mathématiques. Il transmet son goût pour les sciences à ses enfants, tous très doués pour les études, mais le plus brillant est sans conteste Blaise, qui manifeste un don précoce pour l’algèbre, la géométrie et les sciences physiques. À dix-sept ans, il écrit un Essai sur les coniques qui le fait connaître des milieux savants de la capitale.

Deux ans plus tard, il fabrique sa première machine à calculer. Il poursuivra ses études mathématiques toute sa vie, en publiant plusieurs traités importants, étonnant ses contemporains par son génie.

L’esprit scientifique qui anime Blaise Pascal et sa famille se double de profondes interrogations religieuses. Ainsi, en 1646, sa famille se convertit à une foi rigoureuse, sous l’influence des thèses jansénistes. Sa sœur Jacqueline prononce ses vœux et se retire à l’abbaye de Port-Royal des Champs. Hypocondriaque, souffrant de maux chroniques depuis ses dix-huit ans, Pascal est tiraillé entre ses succès mondains et scientifiques et son pessimisme spirituel. En 1654, à la suite d’une crise mystique, il se convertit définitivement aux thèses jansénistes, qu’il va défendre dorénavant avec ardeur. Il consigne ses révélations dans un document qu’il portera toujours sur lui, le Mémorial. Pendant un an, il partage encore sa vie entre les salons mondains, où il fréquente des libertins comme le duc de Roannez et le chevalier Méré, et l’abbaye de Port-Royal des Champs, où il fait de nombreux séjours.

En 1656, suite à l’exclusion d’Antoine Arnauld de la Sorbonne sous la pression des jésuites, il se lance dans la campagne des Provinciales : sous forme de lettres polémiques, Blaise Pascal va prendre la défense des thèses jansénistes contre les jésuites, dont la théologie est jugée trop laxiste. Le succès est retentissant. Pascal, malade, retiré du monde, mène une vie entièrement religieuse.

Deux ans plus tard, en 1658, il débute un projet d’apologie de la religion chrétienne alors que

ses maux, qui se sont encore aggravés, lui annoncent une mort prochaine. Il consigne ses

réflexions dans divers papiers, rangés provisoirement en différentes liasses. Il meurt en 1662,

à 39 ans, sans achever son œuvre. En 1670, ses amis de Port-Royal décident de publier les

brouillons retrouvés sous le titre de Pensées. Cette œuvre inachevée, fragmentaire et

posthume est aujourd’hui la plus célèbre de ce grand intellectuel du XVII

e

siècle.

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