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LUTTE CONTRE LA CHRYSOMÈLE DES RACINES DU MAÏS DIABROTICA VIRGIFERA (COLEOPTERA : CHRYSOMELIDAE) : UNE PRIORITÉ POUR LE MAÏS EN FRANCE P.

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Texte intégral

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AFPP – 7e CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LES RAVAGEURS EN AGRICULTURE Montpellier – 26 et 27 octobre 2005

LUTTE CONTRE LA CHRYSOMÈLE DES RACINES DU MAÏS DIABROTICA VIRGIFERA (COLEOPTERA : CHRYSOMELIDAE) : UNE PRIORITÉ POUR LE MAÏS EN FRANCE

P. REYNAUD

LNPV [Unité d'Entomologie]. Unité d’Écologie animale et de Zoologie agricole - 2, place Pierre Viala, F 34060 MONTPELLIER cedex 01 - E.mail : reynaud@ensam.inra.fr

RÉSUMÉ :

Diabrotica virgifera, insecte de quarantaine pour l’Union Européenne, fait l’objet d’une surveillance officielle en France depuis 1999. Les principaux résultats du suivi 2004 sont fournis ainsi qu’une carte de répartition européenne. Un nouveau foyer est découvert en 2004 en région Ile-de-France, près de la commune de Pierrelaye (95). Un aperçu de la gestion phytosanitaire de ce nouveau foyer ainsi que des foyers découverts depuis 2002 (Roissy et Orly en région Ile-de-France et Blotzheim en région Alsace) est donné.

Mots clés : Quarantaine, France, Diabrotica virgifera, Surveillance, Éradication.

SUMMARY :

BATTLE AGAINST THE WESTERN CORN ROOTWORM (COLEOPTERA : CHRYSOMELIDAE) : A PRIORITY FOR CORN IN FRANCE

Diabrotica virgifera, is a quarantine organism for the European Union. An official monitoring is undertaken in France since 1999. The main results of the 2004 monitoring are provided as well as a map of the European distribution of the pest. A new focus is discovered in 2004 in Ile-de-France region, close to the commune of Pierrelaye. An outline of the phytosanitary management of this new focus as well as foci discovered since 2002 (Roissy and Orly in Ile- de-France region and Blotzheim in Alsace region) is given.

Key words : Quarantine, France, Diabrotica virgifera, Monitoring, Eradication.

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INTRODUCTION

Diabrotica virgifera (LeConte, 1868) est un petit Coléoptère de la famille des Chrysomélidés.

C’est un organisme de quarantaine pour l’Union Européenne (introduction et dissémination interdites dans toute l’Union Européenne). Sa biologie et les critères pour l’identifier sont détaillés par Reynaud et Baufeld (2004).

Originaire d’Amérique Centrale sur cucurbitacée, il a progressivement envahi l’Amérique du Nord où il est devenu le principal ravageur du maïs. Il s’est rapidement répandu dans les années 55-70 et a envahi toute la "Corn Belt" (centre des Etats-Unis, à vocation céréalière) dans les années 80. Profitant probablement de liaisons aériennes entre les USA et l’Europe lors du conflit des Balkans, il est signalé pour la première fois sur notre continent en 1992 en République fédérale de Yougoslavie (Serbie), près de l’aéroport international de Belgrade (Reynaud, 1997). A partir de ce premier foyer, il a rapidement atteint les pays voisins. Un nouveau foyer indépendant du foyer principal est apparu en Italie en 1998 (Venise). Par la suite, d’autres foyers ont été détectés dans différents pays, notamment à proximité d’aéroports. La situation en Europe en 2004 est précisée sur la figure 1 (les foyers détectés avant 2004 mais sans capture en 2004 ne sont pas mentionnés).

La DGAL / SDQPV (Direction Générale de l’Alimentation / Sous Direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux), alertée par ces introductions multiples et consciente du risque élevé pour le maïs français (Reynaud, 1998), a mis en œuvre une surveillance du territoire dès 1999 par piégeage sexuel. En 2002, un double foyer est découvert en région Ile-de- France (Reynaud, 2002). En 2003, quelques coléoptères sont identifiés en Alsace et l’année suivante, une population est mise en évidence, de nouveau près de Paris. Le réseau de surveillance a donc parfaitement joué son rôle, permettant de découvrir précocement des populations isolées de la chrysomèle des racines du maïs avant qu’elles ne génèrent des foyers importants non maîtrisables.

Le réseau de piégeage et la gestion des foyers français connus en 2004 sont présentés ci- dessous.

Figure 1 : La chrysomèle des racines du maïs en Europe en 2004 (Source : IWGO par Edwards et al.,2005 modifié).

(The Western Corn Rootworm in Europe in 2004)

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LE RÉSEAU DE SURVEILLANCE 2004 EN FRANCE MATÉRIEL ET MÉTHODE

Le piégeage est effectué par les Directions Régionales de l’Agriculture et de la Forêt/Services Régionaux de la Protection des Végétaux (DRAF / SRPV) et éventuellement délégué par convention (FREDON, Arvalis, INRA ou CTIFL). Au total, 480 sites ont été retenus par Note de Service, répartis dans l'ensemble des départements français en recherchant des situations à risque et/ou des situations représentatives de la culture du maïs en France.

L’objectif du suivi est la détection de nouvelles infestations. Le choix du dispositif s’est porté – comme les années précédentes - sur des pièges à phéromone de type PAL (sticky cloak trap) commercialisés par The Plant Protection Institute of the Hungarian Academy of Science (P.O. Box 102, Budapest, H-1525 Hungary). Seul le mâle est attiré. La surface engluée (37 x 23 cm) est incolore pour éviter un effet attractif sur d’autres espèces d’insecte.

Les capsules de phéromones sont remplacées toutes les 4 semaines. Un relevé visuel est effectué tous les 7 à 15 jours. En cas de doute, les insectes suspects sont envoyés pour identification au Laboratoire National de la Protection des Végétaux – Unité d’entomologie.

PÉRIODE DACTIVITE DU RÉSEAU DE PIÉGEAGE

Les pièges (capsules + cartes engluées) sont mis en place mi-juin à mi-juillet selon les régions, c’est à dire au tout début du maximum théorique de vol des adultes afin d'augmenter la probabilité de capture.

Le piégeage est actif durant 3 mois, soit 2 renouvellements de capsule. Les 471 sites effectivement mis en place (taux de réalisation de 98,1 %) sont donc globalement actifs de juin à octobre (figure 2). Il s’agit de la période biologiquement la plus favorable au vol de l'insecte.

Figure 2 : Nombre de sites de piégeage 2004 simultanément actifs en France (Lifespan of WCR trap sites in 2004 in France)

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500

Nombre de sites actifs

Juin Juil Août Sept. Oct

.

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LOCALISATION DES SITES DE PIÉGEAGE

La répartition nationale des sites de piégeage est illustrée sur la figure 3 (chaque point représente une commune avec au moins un site de piégeage mais il peut y avoir plusieurs sites dans chaque commune).

Le choix final du site d'implantation des pièges est sous la responsabilité de chaque SRPV ou organisme délégataire à partir d'une répartition régionale proposée par Note de Service. Le nombre total de sites affecté par région repose principalement sur le nombre de sites à risque : proximité d’aéroports internationaux civils, bases aériennes militaires et nœuds routiers importants. Les autres sites de piégeage sont installés en zone de production de maïs, au choix des régions.

RÉSULTATS DE LA SURVEILLANCE DU TERRITOIRE

Parmi les 471 sites du réseau de surveillance, 2 pièges placés en Ile- de-France ont présenté des captures à partir du 27 juillet 2004 dans la commune de Pierrelaye (département 95). L'identification a

été confirmée par le LNPV entomologie le 03 août 2004 (analyse n°0400883). Le même jour, la présence de ce nouveau foyer a été notifiée à la SDQPV. Le 05 août 2004, le Service de la communication de la DGAL a émis un communiqué de presse national et informé les organisations professionnelles agricoles de la présence de la chrysomèle des racines du maïs en Ile-de-France.

Des mesures visant à l’éradication du parasite ont aussitôt été prises.

MISE EN ŒUVRE DES MESURES D’ÉRADICATION DES FOYERS FRANÇAIS

Lors de chaque nouvelle découverte d’un foyer en France et conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté de lutte obligatoire pris le 22 août 2002 (JO n°196 du 23 août 2002), 3 zones d’intervention sont délimitées. La figure 4 illustre par exemple la localisation des zones focus et de sécurité autour de chaque foyer d’Ile-de-France.

Ce dispositif de lutte s'articule autour d’actions immédiates et d’actions pour les années suivantes.

Figure 3 : Localisation des sites de piégeage 2004 en France

(Location of WCR trap sites in 2004 in France)

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Figure 4 : Zones d’intervention en Ile-de-France en 2004 (Source : DRIAF/SRPV IDF modifié). (Areas of eradication in Ile-de-France region in 2004)

MESURES APPLIQUÉES IMMEDIATEMENT

¾ Renforcement du piégeage dans les zones focus (zone d’un rayon de 5 000 mètres autour du foyer et qui correspond à la zone la plus rapprochée du piège ayant capturé les premiers individus) et de sécurité (zone comprise entre 5 000 et 10 000 mètres autour du foyer) : 100 sites supplémentaires pour chaque foyer afin d’évaluer de façon plus précise l’ampleur de l’infestation.

¾ mise en œuvre de traitements insecticides d’urgence, visant l’élimination des adultes l’année de découverte, dans les zones focus et de sécurité à l'aide de produits phytosanitaires à base de deltaméthrine.

Parallèlement, des mesures phytosanitaires sont mises en œuvre dont notamment : l'interdiction de transport de plantes de maïs, l'interdiction de déplacement de terre, l'obligation de nettoyage du matériel agricole, l'interdiction de récolte du maïs avant le 1er octobre.

PRINCIPALES MESURES APPLIQUÉES LES ANNÉES SUIVANTES

¾ Zone focus : les mesures d'urgence prises l’année de découverte du foyer sont complétées par des mesures visant à briser le cycle biologique de D. virgifera :

z Obligation de rotation culturale de façon à ce que le maïs ne soit pas cultivé plus d'un an pendant 3 années consécutives sur une parcelle donnée : les larves meurent en l’absence de racines de maïs.

z Traitements de sol avec un microgranulé insecticide apporté dans la raie de semis dans les parcelles à risque et traitement adulticide selon les préconisations de la DRAF / SRPV en vue de la destruction des larves et des adultes.

z Dans le cœur du foyer (zone avec piégeage effectif d'adultes), des recommandations sont données pour éviter l'implantation de maïs sur les parcelles ayant portées du maïs deux ans auparavant.

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La rotation culturale constitue le pivot du dispositif de lutte. En effet, les œufs sont majoritairement pondus dans les champs de maïs. Après l'éclosion, les larves ne peuvent pratiquement survivre que sur les racines du maïs. La rotation avec une culture autre que le maïs dans laquelle les femelles ne pondent pas et les larves ne s’alimentent pas élimine donc presque complètement les risques de maintien de l’insecte sur la parcelle.

¾ Zone de sécurité : obligation de lutte insecticide contre les larves et les adultes ainsi qu'une obligation de rotation culturale (pas plus d’un maïs sur 2 années consécutives).

¾ Zone tampon : cette zone couvre une surface comprise entre 10 km et 40 km du foyer.

Des sites de piégeage sont installés, de façon plus dispersée, en visant les zones à maïs en monoculture. Aucune mesure phytosanitaire n'est obligatoire mais il est recommandé d’effectuer une rotation culturale excluant le maïs pendant une année sur deux.

RÉSULTAT DES MESURES PHYTOSANITAIRES 2004

Deux captures tardives sont enregistrées pour le foyer d’Orly : - le 14 septembre à Saulx les Chartreux (91)

- le 20 septembre à Brétigny sur orge (91)

Aucune capture n’est réalisée sur le foyer de Roissy et sur le foyer de Blotzheim.

Au total (après renforcement du piégeage), 180 spécimens ont été capturés dans 32 pièges différents dans la zone d’intervention de Pierrelaye (95). Le premier individu a été capturé le 27 juillet et le dernier le 31 août.

Figure 5 : Evolution pluriannuelle des captures de Diabrotica virgifera en Ile-de-France.

(Multiannual WCR captures in Ile-de-France region)

2002 2003 2004

Zone Roissy

& Orly

Zone Orly

Zone Pierrelaye

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DISCUSSION

Diabrotica virgifera est un insecte de quarantaine. L’ Arrêté du 22 août 2002, en cohérence avec la réglementation européenne, impose la mise en oeuvre de mesures d’éradication en cas de découverte de cet insecte sur le territoire national. Depuis sa découverte sur notre sol, en 2002, l’ensemble de la filière maïsicole s’est donc mobilisée, consciente des préjudices graves qui résulteraient d’une installation durable de l’insecte.

Parmi les mesures retenues, certaines méritent une explication plus approfondie.

* Pourquoi 2 années successives sans maïs dans la zone focus ?

Cette mesure est justifiée par l’existence d’une diapause prolongée (une très faible proportion d’œufs éclot après 2 hivers au lieu d’un), qui bien que peu importante économiquement, est significative d’un point de vue éradication. Elle permet aussi de prendre en compte une petite proportion d’œufs déposés hors du maïs en diminuant la probabilité d’une succession « non-maïs Æ maïs » dans la zone focus.

* Pourquoi avoir choisi un rayon de 5 km pour la zone focus ?

La Décision de la commission du 24 octobre 2003 relative à des mesures d'urgence visant à prévenir la propagation dans la Communauté de Diabrotica virgifera indique dans son article 3 que la zone focale doit mesurer au moins 1 km de rayon autour du champ de capture de l'organisme. La Direction Générale de l’Alimentation a retenu un rayon de 5 km car celui ci a été jugé plus cohérent par rapport aux possibilités de déplacement de l’insecte. Les résultats des captures indiquent qu’il s’agit du bon choix. En effet, nous constatons aussi bien en Ile- de-France qu’en Alsace, que l’année de découverte des foyers, les captures s’inscrivent dans un rayon supérieur à 1 km et proche de 5 km. Nous considérons que quelle que soit l’ampleur de la surveillance du territoire, il est très difficile de détecter une population l’année de son arrivée. Il faut probablement une à deux années pour la découvrir. Durant ce laps de temps, les premières générations se déplacent sur plus de 1000 mètres et sans doute jusqu’à 5000 mètres. La zone focus actuelle couvre donc ce risque.

Les mesures phytosanitaires énergiques, incluant les mesures précédentes et implémentées depuis 2002 démontrent une excellente efficacité pour les zones de Roissy et d’Orly (figure 5). Il est ainsi noté une diminution de 96,9 % des individus capturés entre 2002 et 2003 puis de 77,8 % entre 2003 et 2004 dans les 2 zones sous contrôle officiel. La suppression des populations est totale sur les foyers de Blotzheim (68) et Roissy (95). Elle est en bonne voie pour le foyer d’Orly (91).

CONCLUSION

Le dispositif français mis en place depuis 2002 pour lutter contre la chrysomèle du maïs, Diabrotica virgifera, montre son efficacité en limitant à son maximum la diffusion du ravageur sur notre sol. Il retarde d’autant l’utilisation d’insecticides du sol à des doses élevées, seule arme actuelle disponible en dehors de la rotation culturale. Il permet de donner le temps à la Recherche de mettre au point de nouveaux outils de lutte respectueux de l’environnement et applicables à grandes échelle. Les premières avancées semblent encourageantes, notamment dans le domaine des entomopathogènes (Rasmann et al., 2005).

Cependant, la découverte en 2004 d’un nouveau foyer à Pierrelaye (95) doit inciter à la plus extrême prudence. Cet insecte est très mobile et ses capacités de déplacement sont bien connues. La mise en place d’un réseau dense de piégeage est la seule façon de détecter

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précocement le ravageur pour pouvoir intervenir le plus rapidement possible après l’installation de nouvelles populations.

Outre le fort investissement de la Direction Générale de l’Alimentation, la participation de plusieurs instituts techniques à ce piégeage montre que les enjeux sont importants pour le maïs français.

REMERCIEMENTS

Les DRAF / SRPV et FREDON des zones sous contrôle officiel sont remerciées pour les nombreuses informations qu’elles ont fournies à l’auteur pour la réalisation de cet article.

L’auteur est également reconnaissant pour le remarquable travail de surveillance du territoire réalisé par l’ensemble des DRAF / SRPV et des FREDON de métropole.

BIBLIOGRAPHIE

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< http://www.entm.purdue.edu/wcr/> (consulté le 28 juillet 2005).

Rasmann S., Köllner T. G., Degenhardt J., Hiltpold I., Töpfer S., Kuhlmann U., Gershenzon J. et Turlings T. C. J., 2005 - Recruitment of entomophatogenic nematodes by insect-damaged maize roots. Nature, 434, 732-737.

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Reynaud P., Baufeld P., 2004 – La chrysomèle du maïs, Diabrotica virgifera LeConte : répartition géographique, identification et biologie. Bulletin de la Société des Sciences Naturelles de l'Ouest de la France. Nouvelle Série, 26, 1, 41-54.

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