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Pommier Pink Lady et Joya débutent leur floraison (stade F). Granny est au stade E2-F, Gala et Golden en D3-E. Belchard est au stade D3.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

rédigé par Stéphane LAMARCHE - FREDON Pays de la Loire

Retrouvez le bulletin de santé du végétal sur le web...

www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr

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A C T U A L I T E S

P OMMES—POIRES

Tavelure

Stocks projetables impor- tants.

Oïdium

Quelques symptômes, condi- tions favorables.

Chancre

Assainir les parcelles.

Botrytis de l’œil

Surveiller les conditions de fin floraison.

Feu bactérien Stades sensibles.

Xylébore Le vol faiblit.

Pucerons A surveiller.

Psylles

Peu de pontes, situation saine.

Hoplocampe

Mise en place des pièges.

Chenilles, anthonome et cochenilles

Détection, à surveiller.

Ce bulletin est rédigé sur la base d’observations de 16 parcelles de pommiers dont 2 bio et 10 parcelles de poiriers dont 1 bio, provenant de vergers fixes situés en Maine-et-Loire et en Loire–Atlantique. S’ajoutent les nombreuses observations et signalements des ac- teurs de la filière présents sur l’ensemble de la région.

Phénologie Pommier

Pink Lady et Joya débutent leur floraison (stade F). Granny est au stade E2-F, Gala et Golden en D3-E. Belchard est au stade D3.

Poirier

Angelys, Conférence, Comice et Wiliam’s arrivent au stade F « début floraison ».

On observe toujours une hétérogénéité de stade au sein des parcelles. Pour la ges- tion parasitaire, les zones les plus avan- cées constituent la référence.

En règle générale, pour évaluer les stades, il est nécessaire d’observer un nombre suffisant d’organes (100 sur 50 arbres) et de les répartir sur bois de deux ans et sur brindilles couronnées. Pour que le stade soit atteint, il faut qu’il corres- ponde à celui de 75 % des organes obser- vés.

Météorologie

Après un week-end sans pluie, Météo France prévoit des journées sèches pour aujourd’hui et demain, de rares averses étant possibles. Des pluies plus significa- tives sont prévues pour les journées de

mercredi et jeudi. Les températures douces en début de semaine baisseront ensuite légèrement.

(2)

Tavelure Evaluation du risque

Des pluies ont entraîné des projections jeudi dernier, mais les conditions climatiques n’étaient pas favorables aux con- taminations.

Les journées sèches en fin de semaines ont permis la cons- titution de nouveaux stocks projetables importants que les prochaines pluies annoncées vont projeter.

Modélisation tavelure

Les résultats de modélisation INOKI®-DGAL présentés dans la tableau ci-dessous retracent les risques de projections d’ascospores et de contaminations calculées. Les résultats sont présentés deux fois par semaine, le lundi et le jeudi pendant la période des contaminations primaires. Ils per- mettent de situer les niveaux d’ascospores projetables et, en fonction des prévisions météorologiques, d’évaluer les risques à venir. Le maillage large du réseau de stations météorologiques SBT ne peut constituer l’unique outil d’aide à la décision pour un producteur.

Des contaminations ont été calculées en Vendée (plus arro- sée) à deux reprises sur le secteur de Cugand.

On note une différence importante concernant la vitesse de maturation des spores entre le sites, liée aux conditions hivernales.

Il appartient à chaque producteur d’attribuer à chaque par- celle un seuil d’intervention (choix de la courbe de Mills) et d’apprécier à la parcelle l’évolution des stades phénolo- giques (des écarts importants sont observés selon la varié- té, l’âge des arbres, la zone pédoclimatique…).

a s s o c ié e s à c e tte p é rio d e

d e p u is le d é b u t d e s c o n ta m in a tio n s

p rim a ire s 2 7 -m a r s 2 7 -m a r s

0 h 6 h

2 4 -m a r s 2 6 -m a r s

1 4 h 3 h

2 7 -m a r s 2 7 -m a r s

0 h 6 h

2 5 -m a r s 2 6 -m a r s 2 1 h

2 7 -m a r s 2 8 -m a r s

1 5 h 4 h

2 4 -m a r s 2 5 -m a r s

1 5 h 6 h

2 7 -m a r s 2 8 -m a r s

1 5 h 4 h

2 4 -m a r s 2 5 -m a r s

1 7 h 7 h

2 7 -m a r s 2 8 -m a r s

1 6 h 5 h

2 7 -m a r s 2 7 -m a r s

5 h 6 h

2 4 -m a r s 2 5 -m a r s

1 7 h 6 h

2 4 -m a r s 2 5 -m a r s

1 7 h 6 h

2 7 -m a r s 2 8 -m a r s

1 5 h 3 h

2 5 -m a r s 2 6 -m a r s

2 0 h 3 h

2 6 -m a r s 2 8 -m a r s

2 3 h 4 h

2 4 -m a r s 2 6 -m a r s

1 3 h 6 h

2 7 -m a r s 2 8 -m a r s

2 h 5 h

2 4 -m a r s 2 6 -m a r s

1 3 h 5 h

P r é c ip it a t io n s a s s o c ié e s à c e tte p é rio d e

4 4 S t H E R B L O N

N U L 0 ,4 6 %

1 1 ,0 9 % 1 ,3 1 %

1 ,4 m m

N U L 0 ,2 7 %

Z o n e s g é o g r a p h iq u e s

D é b u t d e p é r io d e *

F in d e p é r io d e *

R is q u e a s s o c ié

% d 'a s c o s p o r e s p r o je t é e s

S t o c k d 'a s c o s p o r e s

p r o je t a b le s

0 ,2 m m

4 9

B E A U C O U Z E

N U L 3 ,2 9 %

2 5 ,8 3 %

0 ,6 m m

N U L 1 ,9 1 %

M O N T R E U I L S U R L O I R

N U L 4 ,4 3 %

3 5 ,1 3 % 1 0 ,0 2 %

N U L 2 ,5 8 %

1 ,6 m m

N U L 2 ,8 3 % 4 ,0 m m

0 ,2 m m

0 ,4 m m

0 ,4 m m

P A R C A Y -L E S - P I N S

N U L 5 ,9 5 %

3 6 ,9 1 % 9 ,2 1 %

7 2

C H E N U

N U L 0 ,1 8 %

1 1 ,5 2 %

N U L 2 ,8 6 %

1 ,0 m m

N U L 0 ,2 3 % 1 ,0 m m

L E L U D E

N U L 6 ,6 0 %

3 8 ,6 4 % 9 ,9 6 %

1 ,0 m m 1 ,2 8 %

2 ,0 m m

V I L L A I N E S S O U S M A L I C O R N E

N U L 1 ,0 0 %

3 6 ,4 7 % 1 0 ,1 4 %

4 ,9 m m

N U L 2 ,7 3 % 0 ,6 m m

8 5

C U G A N D

A N G E R S 0 ,3 4 %

1 1 ,3 1 %

A S S E Z

G R A V E 4 ,1 3 %

P E T O S S E

N U L 6 ,3 1 %

4 0 ,4 7 % 9 ,0 1 %

1 7 ,2 m m 6 ,8 m m A S S E Z

G R A V E 0 ,7 6 % 1 5 ,0 m m

6 ,2 m m 1 ,0 8 %

(3)

Interprétation du tableau

Contaminations

Les niveaux de contaminations indiqués sont dans l’ordre de gravité croissante :

Nul < Angers < Léger < Assez grave < Grave.

Projections

Sont indiqués les pourcentages de spores associés à la projection.

Le champignon se conserve pendant l’hiver sous forme de mycélium à l’intérieur des bourgeons contaminés lors de la saison précédente.

Les jeunes feuilles sont très sensibles et la sensibilité aug- mente dès le stade D3-E, où les boutons s’ouvrent et de- viennent plus réceptifs.

Le risque oïdium est fonction de l’historique de la parcelle et de la sensibilité variétale.

Observations

Des symptômes sur boutons floraux sont observés sur par- celles sensibles depuis la semaine dernière.

Prophylaxie

Les mesures prophylactiques doivent être privilégiées en supprimant toute source d’inoculum. Les rameaux oïdiés seront sortis de la parcelle et brûlés.

Evolution du risque

Les températures douces et une forte hygrométrie sont fa- vorables au développement du champignon. Les rares averses apportant l’humidité, associées à des températures qui oscillent entre 10 et 20°C dans la journée pourraient constituer des conditions idéales aux contaminations.

Oïdium

Installé dans les parcelles, le chancre qui se développe sur l’arbre peut provoquer la perte de branches et charpen- tières. En jeune verger, la formation de l’arbre est alors diffi- cile. Plus tard en saison, le chancre occasionne des pourri- tures sur fruits.

Evolution du risque

Le temps humide est très favorable aux contaminations.

Ces conditions peuvent aggraver des situations où les ni- veaux de chancre sont déjà importants.

Mesures prophylactiques

Les opérations de taille sont l’occasion de nettoyer les chancres sur les arbres atteints, en désinfectant régulière- ment le matériel. La taille mécanique des murs fruitiers pré- sente des risques de propagation.

Il faut aussi sortir le bois de taille contaminé.

Chancre à Nectria

(4)

Botrytis de l’œil

Le risque de développement du botrytis de l’œil est lié prin- cipalement à la sensibilité variétale (Fuji, Braeburn, Gala, Granny Smith et rouges américaines) et aux conditions cli- matiques humides en fin de floraison (stade G-H). Sur les variétés à grands pétales, ceux-ci restent collés et retien- nent l’humidité.

Evaluation du risque

La floraison débute. En fin de floraison, il faudra être vigilant en cas de pluies, condition favorable aux infections, sur va- riétés sensibles.

Feu bactérien

Le feu bactérien Erwinia amylovora est une maladie bacté- rienne dangereuse qui affecte les arbres fruitiers à pépins et des maloïdés d'ornement (aubépine, cotonéaster...). C'est sur le Poirier, son hôte principal, que les attaques sont fré- quemment les plus graves.

Observations

Aucun foyer signalé.

Evolution du risque

La floraison est une période de forte réceptivité au feu bac- térien. Les orages et la grêle sont favorables aux contamina- tions et au développement de la bactérie.

Réglementation

Etant donné le risque que représente le feu bactérien en production fruitière et ornementale, la bactérie Erwinia amy- lovora est considérée comme un parasite de quarantaine pour la Communauté Européenne. Le feu bactérien est donc un parasite contre lequel la lutte est obligatoire en tout lieu et en tout temps (arrêté du 31 juillet 2000). Lors- qu’un foyer est décelé, une déclaration obligatoire de ce foyer doit être réalisée auprès du Service Régional de l’Ali- mentation (SRAl).

Puceron cendré

Observations

La présence de fondatrices progresse dans les parcelles non traitées. Dans ces parcelles, des débuts d’enroule- ments sont observés.

Evaluation du risque

L’évolution d’abord lente devient ensuite très rapide. L’ob-

servation des pucerons au fil de la saison doit permettre une meilleure maîtrise des populations.

Seuil de nuisibilité

Détection.

Xylébore disparate

Evolution du risque

Le vol semble maintenant faiblir. En parcelle infestée, des prises importantes avaient été comptabilisées il y a quinze jours.

Mesures prophylactiques

Il est important de couper et de brûler les branches at- teintes. L’arrachage des arbres atteints semble la meilleure technique pour éradiquer ce ravageur avant que la parcelle entière ne soit à détruire.

Il faut veiller à l’équilibre de la fumure, pour une bonne croissance et résistance des arbres.

Puceron lanigère

Observations

Reprise d’activité des pucerons présents avec apparition de laine sur les foyers, sur différents secteurs (Parçay-les-Pins, secteur des Mauges) mais principalement sur la variété Golden.

Evaluation du risque

A surveiller et veiller à préserver son auxiliaires principal Aphelinus mali.

(5)

Hoplocampe

L’adulte Hoplocampe pond dans les fleurs et les larves creu- sent de larges galeries dans les jeunes fruits. Le ravageur sera en premier lieu détecté sur les variétés précoces, ayant au moins atteint le stade E2-F.

Ce ravageur concerne surtout les parcelles bio.

Prophylaxie

Pour les vergers ayant eu des dégâts les années précé- dentes, il est temps de mettre en place les pièges au niveau des variétés arrivant à la floraison, pour contrôler la pré- sence des adultes. Les pièges à utiliser sont des pièges chromatiques blancs, type Rebell®

Chenilles défoliatrices et Tordeuses

Observations

La reprise d’activité des larves hivernantes débute et les premières chenilles ont été détectées sur bouquets floraux.

Chématobies et chenilles de tordeuses de la pelure peuvent être repérées par leur dégâts : morsures de feuilles et fila- ments reliant les feuilles ou les boutons.

La gestion des parcelles vis-à-vis des tordeuses sera réali- sée en fonction d'un seuil de présence du ravageur au prin- temps.

Les observations doivent être réalisées en priorité dans les parcelles sensibles pour évaluer la pression des tordeuses.

Elles sont à faire sur 500 bouquets floraux par parcelle (10 bouquets sur 50 arbres).

Seuil de nuisibilité

Le seuil à retenir est de 5% d’organes occupés par une larve.

P OIRES

Observations

Les dépôts d’œufs se poursuivent et les pontes sont obser- vées dans les parcelles régulièrement infestées. Quelques larves sont observées.

Cependant, dans les parcelles suivies, les infestations restes très faibles. La situation reste relativement saine.

Evolution du risque

Les températures sont favorables à l’activité des psylles qui poursuivent leur cycle.

Méthodes de lutte

Pour limiter le développement de ce ravageur, il est impor- tant de maintenir un bon équilibre végétatif en réalisant une taille adaptée et une fertilisation raisonnée, afin d’éviter les excès de végétation qui lui sont favorables. La faune auxi- liaire du verger (punaises prédatrices) nécessaire à la ré- duction des populations de psylles doit être préservée en évitant notamment des broyages injustifiés de l’enherbe- ment.

La méthode qui consiste à perturber le dépôt d’œufs en créant une barrière physique avec de l’argile montre une efficacité intéressante.

Psylle du poirier

(6)

R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E 2 0 1 4 P A Y S D E L A L O I R E

Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces déci- sions sur la base des observations qu’ils auront réalisées sur leurs parcelles.

En l’absence de feuillage développé, la période reste pro- pice à la détection des cochenilles sur troncs et charpen- tières.

Observations

Des foyers ont été repérés sur plusieurs sites. Il convient d’identifier l’espèce présente pour adapter la lutte au cycle du ravageur. Si la cochenille rouge est la plus fréquemment

rencontrée, des foyers d’autres espèces sont observés.

Prophylaxie

La taille et la suppression des encroûtements (brossage) peut permettre d’éradiquer de petits foyers naissants.

Observations

Les dégâts doivent être repérés actuellement. Des boutons à fruits touchés sont facilement repérables car ils ne dé- bourrent pas. Ils sont évidés par la larve qui se nourrit en totalité de la future inflorescence. On peut voir à l’intérieur des bourgeons brunis une larve à tête brune, dont le corps arqué est de couleur blanc crème, sans patte.

Cette année, une parcelle suivie présente des dégâts allant de 10 à 30 % de boutons touchés selon les variétés.

Biologie

En mai, les larves se nymphosent et les petits adultes com- menceront à sortir des boutons. Les trous de sortie sur les boutons anthonomés sont alors observables.

Les jeunes adultes entrent ensuite en diapause sous l’écorce ou sous des pierres jusqu’au mois d’août. Après cette diapause estivale, les œufs sont pondus dans les lam- bourdes et de nouvelles éclosions ont lieu l’année suivante.

Dans les parcelles touchées, il faudra surveiller leur sortie de retraite estivale au mois d’août pour tenter d’influer sur le cycle.

Anthonome du poirier

Hoplocampe

L’adulte Hoplocampe pond dans les fleurs et les larves creu- sent de larges galeries dans les jeunes fruits, qui tomberont dès la fin floraison.

Ce ravageur concerne surtout les parcelles bio.

Prophylaxie

Pour les vergers ayant eu des dégâts les années précé- dentes, il est temps de mettre en place les pièges pour con- trôler la présence des adultes. Les pièges à utiliser sont des pièges chromatiques blancs, type Rebell®

Cochenilles

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