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Déclaration d'engagement renouvelle en faveur de l'intégration de l'égalité des sexes dans le programme de développement examen décennal de la mise en oeuvre de la plate-forme d'action de Dakar et du programme d'action de Beijing

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Texte intégral

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NATIONS UNIES

COMMISSION E00NOMIQUE POUR t'AFRIQUE

Projet de document de travail

Declaration d'engagement renouvele en faveur de Pintegration de regalite

des sexes dans le programme de developpement

Septieme conference regionale africaine sur ies femmes

Examen decennal de la mise en oeuvre de la Plate-forme d'action de Dakar et du Programme d'action de Beijing

(Beijing + 10), Addis-Abeba, octobre 2004

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Projet de document de travail

Declaration d'engagement renouvele en faveur de Integration de Fegalite

des sexes dans le programme de developpement

Septieme conference regionale africaine sur les femmes

Examen decennal de la mise en oeuvre de la Plate-forme d'action de Dakar et du Programme d'action de Beijing

(Beijing + 10), Addis-Abeba, octobre 2004

1. Nous, ministres africains reunis a l'occasion de la septieme Conference regionale africaine sur les femmes (Beijing + 10), tenue a Addis-Abeba en octobre 2004, reaffirmons et renouvelons soiennellement notre engagement en faveur de l'egalite des sexes et du renforcement du pouvoir des femmes contenues dans la Declaration et le Programme d'Action de Beijing ainsi que dans les accords connexes adoptes a l'echelle internationale et au sein de roNU.

1. Contexte

2. Ces dix dernieres annees, des engagements en faveur d'egalite des sexes et du renforcement du pouvoir des femmes, y compris ceux contenus dans le Programme d'Action de Beijing, ont ete formules lors des conferences des Nations Unies. Les dirigeants du monde ont decide, d'un commun accord, de concretiser ces engagements dans la Declaration du Millenaire et se sont fixe des buts pour la realisation des Objectifs du Mille'naire pour le developpement. Le processus d'examen Beijing + 10 coincide avec 1'examen quinquennal de ces Objectifs, ce qui permet d'assurer une plus grande coherence et de mettre l'accent sur l'egalite des sexes et le renforcement du pouvoir des femmes dans tous les Objectifs.

3. Les dix annees qui ont suivi l'adoption du Programme d'Action de Beijing ont ete marquees par de nombreux changements sur !e continent africain. Les progres faits dans les domaines de la democratic et de la paix, au niveau national, ont permis un renouveau au niveau regional. La creation de PUnion Africaine (UA), qui, en vertu de son Acte Constitutif, est attached au principe de I'egalite des sexes, offre de nouvelles possibility's d'institutionnaliser la de"marginalisation des femmes et une plus grande participation politique des Africaines a la prise de decisions sur le plan regional. La Commission de 1'UA a ete creee sur la base d'une parite" hommes-femmes. La presidente du Parlement panafricain de l'UA est une femme et il y a au moins une femme parmi les cinq representants de chaque pays au Parlement panafricain. Le Protocole a la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique a ete adopte. En 2004, les chefs d'Etat africains ont adopte" une Declaration solennelle sur l'egalite les hommes et les femmes en Afrique, qui contient des normes sur les droits des femmes en Afrique que doivent respecter les gouvernements au niveau national. On attend aussi du Nouveau Partenariat pour le Developpement de l'Afrique (NEPAD) adopte par l'UA qu'il renforce les droits des femmes, par Putilisation entre autres des en particulier grace aux indicateurs de developpement social dont est assorti son Mecanisme devaluation intra-africaine.

4. La nouvelle dynamique d'integration re"gionale ameliore la capacite de l'Afrique a

negocier de facon collective de nouveaux contrats commerciaux internationaux, y compris sous l'egide de VOrganisation Mondiale du Commerce (OMC). Si les negociations sur la suppression des subventions agricoles aboutissent, cela permettra de garantir une concurrence

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loyale pour !es produits agricoles en provenance d'Afrique, dont la majeure partie est produite par les femmes africaines.

5. Les efforts deployes pour promouvoir Fegalite des sexes et le renforcement du pouvoir des femmes en Afrique se sont intensifies sur tous les fronts ces dix dernieres annees, creant ainsi des conditions d'autres acquis. 51 des 53 Etats Membres africains ont ratifie la Convention sur l'EHmination de toutes les formes de Discrimination a i'Egard des Femmes, (CEDEF) ainsi que la Charte international des droits de la femme. 17 pays ont ratifie le protocole facultatif s'y rapportant. A cet effet, certains pays ont harmonise leurs legislations avec les instruments juridiques qu'ils ont ratifies. Actuellement, les Etats parties s'efforcent de mener des enquetes relatives aux donnees desagregees par sexe sur la pauvrete" dans le cadre des Documents de Strategic pour la Reduction de la Pauvrete (DSRP), ce qui demontrera la feminisation de la pauvrete et constituera une base d'analyse des politiques macroe"conomiques plus spe"cifiquement axee sur la sexospecificite". La budge"tisation selon le genre initie dans plusieurs pays a donne lieu a des processus plus transparents d'obligation redditionnelle en matiere de respect des sexospecificites dans les depenses publiques. Les informations disponibles grace a la budgetisation selon le genre et la prise en compte du travail informel et non remunere' des femmes dans la comptabilite nationale devraient avoir des effets significatifs sur Faffectation des ressources dans le contexte des DRSP et des OMD.

En outre, certains pays sont parvenus a reduire tes ecarts entre les sexes dans F education grace a des mesures positives et des politiques sexospecifiques visant a ameliorer les taux d'inscription et de poursuite de la scolarite des filles ainsi que la qualite de leur education.

6. Toutefois, malgre" le fait que les femmes africaines s'organisent, qu'elles soient reconnues et de plus en plus representees aux niveaux regional et national, les gains normatifs ne se traduisent pas encore par des changements majeurs dans leur vie quotidienne. Les femmes africaines rencontrent encore de graves problemes. Leur faible acces aux ressources productives, comme la terre, le credit, F education, la sante et Femploi remunere, a favorise davantage la feminisation de la pauvrete en Afrique, voire de Fextreme pauvrete, qu'il y a dix ans. Les effets cumules du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme, de Fins&urite' alimentaire, de la faiblesse de la productivity e"conomique et de faibles niveaux d'education ainsi que Faugmentation de la violence sexuelle sont autant de problemes qui rendent la femme africaine plus vulnerable. Les femmes sont les premieres victimes de la pandemic du VIH/sida, du fait qu'elles sont dispensatrices des soins et/ou parce qu'elles sont les plus infecte"es. MSme dans les pays ou la prevalence globale du VIH/sida est faible ou en baisse, le nombre de femmes infectees continue d'augmenter. Les femmes et les filles soitt encore victimes de graves violations de leurs droits humains, ainsi que de leurs droits en matiere de sexualite et de reproduction. Les situations de conflit arme sont de plus en plus caracterisees par des viols et d'autres formes de violence sexuelle a l'egard des femmes. Les femmes et les jeunes filles risquent encore de mourir en couches car la mortalite maternelle touche 1

grossesse sur 16 en Afrique subsaharienne.

7. Dix ans apres Fadoption de la Declaration et du Programme d'action de Beijing, les gouvernements ont reconnu que Fadoption de lois et de politiques ne suffit pas pour garantir une veritable egalite entre les sexes et le respect des droits des femmes. Les rapports nationaux et sous-regionaux sur Fexamen ddcennal du Programme d'action de Beijing etablis par les gouvernements et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) ont identifie le besoin de reduire Fe"cart entre les engagements pris et leur concretisation. L'objectif de la pre"sente declaration ministerielle est de suggerer des mesures concretes pour rectifier ces ecarts.

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2. Succes et diffieultes de la mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing 8. II convient de faire le lien entre le Programme d'action de Beijing et d'autres cadres et outils pour la planification du developpement, son financement et les resultats a obtenir aux niveaux national et regional, notamment en ce qui concerne les objectifs fixe"s dans les Documents de strategic pour la reduction de la pauvrete (DSRP) et de tous les Objectifs du Mille"naire pour le developpement (OMD). Le probleme recurrent est de demontrer par des analyses et des donnees actualisees que l'e~galite des sexes est un element central des DSRP et des OMD, et pas seulement au titre du troisieme Objectif relatif a l'egaiite" des sexes et a l'autonomisation des femmes. Ce n'est pas une coincidence si les progres les plus significatifs ont ete accomplis a propos des questions du Programme d'action de Beijing qui ont beneficie d'une priorite dans les plans d'action nationaux de developpement et dont la correlation avec les OMD est des plus evidentes.

9. Les rapports sous-regionaux et nationaux etablis a 1'occasion de 1'examen decennal du Programme d'action de Beijing font etat de certains succes dans la promotion de la parite" et de Pautonomisation des femmes en Afrique dans les domaines ci-apres.

Pauvrete et sexospecificite

10. Entre 1995 et 2002, quarante-huit pays africains ont etabli des plans nationaux de reduction de la pauvretd, dont treize incluaient specifiquement des preoccupations propres aux hommes et aux femmes. En outre, la plupart des pays africains ont mis en place des strategies permettant de soutenir I'entreprenariat des femmes par le biais de systemes de micro credit et de renforcement de capacites dans le domaine de la gestion des entreprises, y compris le developpement des competences.

11. Toutefois, si le nombre de personnes vivant dans la pauvrete a diminue dans toutes les regions en developpement du monde entre 1990 et 2000, il a depasse les 82 millions en Afrique. Les femmes africaines constituent la majority des pauvres des zones urbaines et rurales (plus de 70% dans certains pays). L'inegalite des rapports de force entre hommes et femmes, la repartition inegale du travail remunere, des droits d'heritage discriminatoires et l'absence de la garantie d'acces a la terre, a la propriete et a d'autres ressources productives, ainsi que le soutien inadequat a I'entreprenariat des femmes, sont parmi les principales causes de leur pauvrete. Cette pauvrete" tres repandue chez les femmes a des incidences egalement sur d'autres domaines importants tels que leur sante et leur education.

Education et formation des femmes

12. Au cours des dix dernieres annees, Pe"ducation de base s'est nettement ame"lioree dans de nombreux pays. Plusieurs d'entre eux font e"tat d'une augmentation des taux brut et net d'inscription des filles et des garcons, alors que dans d'autres, ce taux a presque atteint 100%.

Au niveau secondaire, un petit nombre de pays signaie avoir atteint la parite entre filles et

garcons ou reduit 1'ecart. Plusieurs pays africains ont fait des progres au plan de la reduction

de l'illettrisme, en particulier chez les femmes.

13. Malgre ces ameliorations, I'Afrique compte de loin le plus petit nombre d'enfants

scolarises. Seulement 58% d'enfants d'age scolaire sont effectivement inscrits dans un

etablissement. A part quelques exceptions, les statistiques sur l'education montrent de

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grandes disparites entre filles et gar9ons. Dans la plupart des pays, les taux d'inscription a 1'ecole, de poursuite et d'achevement de la scolarite" sont plus favorables aux hommes. De plus, le taux d'illettrisme des femmes africaines est le plus eleve du monde et il augmente dans certains pays. A cause du faible niveau d'instruction, les femmes constituent un pourcentage disproportionne des personnes sous-employees ou des pauvres qui travaillent, ce qui ne fait qu'accroitre la feminisation de la pauvrete". En outre, les disparites entre garcons et filles a 1'ecole compromettent les efforts nationaux visant a de~velopper le capital humain, ce qui ralentit le rythme du developpement e"conomique et social. Aux niveaux superieur et universitaire, la participation des femmes continue d'etre faible. Les ecarts entre hommes et femmes sont particulierement prononces dans les sciences, les mathematiques et I'informatique.

Droits des femmes

14. Ces dix dernieres annees, les progres en matiere de promotion et de protection des droits des femmes se sont concentres sur le renforcement des cadres juridiques et politiques.

Au niveau regional, l'Union Africaine a adopte le Protocole a la Charte africaine des droits de 1'homme et des peuples relatifs aux droits de la femme en Afrique, que 31 pays ont signe et seulement 4 I'ont ratifie. Au niveau sous-regional, des organismes intergouvernementaux (CEDEAO, SADC, CAE, IGAD et CEEAC) ont adopte" des politiques, des declarations et des orientations sexospecifiques en faveur de la promotion et de la protection des droits des femmes. Au niveau national, les gouvernements ont adopte ou modifie la legislation sur les droits de la femme et certains d'entre eux ont adopte des constitutions tenant compte des preoccupations des femmes. Ces cadres d'orientation ont permis de cre~er un environnement favorable pour l'exercice des droits fondamentaux des femmes.

15. Cependant, i! reste a relever de nombreux defis. Le nombre de pays ayant adopte les instruments internationaux relatifs aux droits des femmes et applique les textes legislatifs en vigueur restent peu eleve. 22 pays n'ont pas signe le Protocole relatif a la Charte africaine concernant les femmes et 49 pays ne l'ont pas ratifie. L'acces des femmes au systeme judiciaire est limite" du fait de la meconnaissance de leurs droits, le manque de ressources et la faible sensibilisation aux questions de genre. La violence a l'egard des femmes, notamment le viol et la violence familiale est en augmentation dans les zones de conflit. Certaines pratiques culturelles et traditionnelles continuent de constituer un frein a la promotion des femmes et a l'exercice des droits humains des filles. Dans certains pays, les femmes n'ont pas les memes droits a 1'heritage que les hommes. En outre, le public reste sous informe" des droits humains des femmes et de l'obligation individuelle de s'assurer que les femmes jouissent de leurs droits.

Sante

16. Au cours de cette derniere decennie, bon nombre de pays africains ont fait de la question de la sante des femmes une priority. Ainsi, ils ont accorde" une plus grande attention a la sante en matiere de reproduction et aux droits des femmes, en encourageant l'allaitement maternel, en mettant en place les infrastructures ne"cessaires pour le traitement des infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH/sida, et en sensibilisant les hommes aux responsabilites qui leur incombent dans le domaine de la planification familiale.

Dans la plupart des pays, des progres ont ete accomplis en ce qui conceme la fourniture de

services de soins et de produits gratuits ou subventionnes en matiere de sante sexuelle et de la

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reproduction, la prestation de services de prevention a des prix onereux pour les populations rurales ainsi que la formation de personnel soignant ail niveau local.

17. Toutefois, la fourniture de services complets de sante et 1'acces a ces derniers restent un grand probleme, en particulier pour les femmes rurales. Par ailleurs, les progres accomplis en matiere de sante au cours de la derniere decennie en Afrique sont en regression suite au Ie VIH/sida et la recrudescence du paludisme et de la tuberculose, qui prennent des formes plus virulentes. II convient toujours de s'employer a mettre a la disposition des populations des antiretroviraux a des prix abordables ou gratuitement. En Afrique, les femmes et les filles continuent de souffrir de I'insecurite alimentaire et de la malnutrition. Les taux de morbidite et de mortalite maternelle sont plus eleves que partout ailleurs dans le monde. Les mutilations genitales feminines restent un grand probleme dans beaucoup de regions d'Afrique.

Participation a la gouvernance

18. Certaines tendances encourageantes dans le domaine de la gouvernance sont illustrees, par la consolidation de la democratie et le nombre croissant des pays qui ont organise des elections democratiques dans un climat de paix au cours de la derniere decennie. La creation d'instruments regionaux tels que le Me"canisme devaluation intra-africaine et la mise en place d'une structure chargee de la promotion de la femme et de la societe civile dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le developpement de l'Afnque (NEPAD) sont des initiatives encourageantes. Plusieurs pays ont sensiblement augmente le niveau de la representation des femmes au parlement; un pays a m6me atteint un taux remarquable de 49% et deux autres, plus de 30%. De meme, elles ont ete egalement elues et/ou nommees a des postes de responsabilite dans la fonction publique et dans les services publics.

19. Toutefois, le principe de l'egalite des sexes n'est pas encore pleinement integre au processus de democratisation et les femmes continuent d'etre sous-repre"sente"es dans la plupart des structures du pouvoir et la prise de decisions, notamment a des postes de responsabilite" dans les partis politiques, les collectivites locales, le secteur prive et les organisations de la societe civile.

Integration des femmes et mecanismes institutionnels

20. Les gouvernements africains ont cree divers mecanismes a differents niveaux, notamment des mecanismes nationaux pour integrer la dimension genre dans la formulation des politiques, des plans et des programmes. Des campagnes de mobilisation et les activity de suivi et devaluation de la mise en oeuvre des engagements internationaux et nationaux, ont ete menees. Les points focaux pour les questions de genre se sont re"ve"16s Stre un lien precieux entre les services charge's de la promotion des femmes et les ministeres de tutelle.

Une attention particuliere a e"te accordee a la formulation de politiques nationales de promotion de la femme et de plans de mise en oeuvre ; certains pays ont elabore" des politiques de promotion de la femme specifiquement sectorielles. Les capacites nationales et re"gionales en matiere d'integration de 1'egalite" des sexes ont ete renforcees. Dans bon nombre de pays, les activites de sensibilisation sur les questions spe"cifiques ont ete mene"es a bien, telle que le probleme de la violence a l'egard des femmes et 1'acquisition par celles-ci de notions elementalres de droit.

21. Cependant, les mecanismes d'integration de l'egalite des sexes et de responsabilisation des femmes laissent a desirer a tous les niveaux : manque de capacity's, de pouvoir et de

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financements. Les ministeres de tutelle ne se sont pas employes a atteindre Ies objectifs fixes en ce qui concerne l'egalite des sexes, en integrant ceux-ci dans les plans sectoriels annuels et en assurant Pallocation des ressources necessaires ainsi que le respect de l'obligation de la garantie qui en resulte pour les prestations de services. Les preoccupations des femmes continuent de faire I'objet de grandes declarations ou d'etre considerees comme des projets distincts pour Ies femmes; or, il convient d'elaborer des projets spe"cifiques pour responsabiliser les femmes et integrer effectivement ces dernieres dans tous les secteurs. Par exemple, Ies preoccupations des femmes ne sont pas systematiquement prises en compte dans les processus et Ies cadres de developpement (tels que les bilans communs de pays et le Plan- cadre des Nations Unies pour l'aide au developpement, Ies DSRP, les SWAP et les Objectifs du Millenaire pour le developpement). Ceux-ci permettent de planifier et d'allouer Ies ressources necessaires. Les donnees et informations ventile"es par sexe et comportant des indicateurs sexospecifiques ne sont pas souvent recueillies, publie'es, ni utilisees.

VIH/sida

22. La population est de plus en plus sensibilisee a la question du VIH/sida en Afrique, grace aux efforts des gouvernements et aux campagnes de sensibilisation menees par les organisations de la societe civile. Les de"cideurs africains reconnaissent maintenant, en general, Pampleur de la menace que constitue le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.

Tous Ies pays ont cree une commission nationale de lutte contre le sida. Un pays a accompli des progres en reduisant les taux d'infection et certains ont reussi a les maintenir a un niveau assez bas. Plusieurs pays africains ont approuve Ies codes et declarations sur la non- discrimination a I'egard des personnes vivant avec le VIH/sida. On accorde de plus en plus d'attention au lien entre la pandemie du VIH/sida et la pauvrete, ainsi que le developpement durable.

23. Sur 70% des personnes infecties par le VIH/sida vivant en Afrique, plus de 58%

d'entre elles sont des femmes. La pandemie a fait de nombreuses victimes dans les groupes d'age les plus productifs, remodele les families de sorte qu'il incombe maintenant aux personnes les plus agees et les plus jeunes, en general, les grands-meres et Ies petites-filles, de prendre soin des malades. Dans nombre de pays africains, le VIH/sida a des consequences negatives sur la responsabilisation e"conomique, la sante", l'e*ducation et l'exercice des droits fondamentaux des femmes. Les femmes africaines sont les plus touchees par l'epidemie de VIH/sida. Au cours de cette derniere decennie, les services publics assurent de moins en moins de soins aux seropositifs, ce qui impose une charge plus Iourde aux femmes qui doivent prendre soin des malades et reduit certains soins, en particulier le traitement postnatal. Les femmes doivent e"galement subvenir aux besoins e"conomiques de leur famille, meme si elles sont malades. L'aggravation de la pauvrete", les traditions en vigueur dans nombre des regions d'Afrique telles que Ies mutilations ge"nitales ainsi que Ies croyances et attitudes qui privilegient les hommes et font des femmes leurs subordonnees, sont Ies principaux facteurs qui expliquent la propagation de l'e'pide'mie.

3. Perspectives

24. Compte tenu de ce qui precede, nous Ministres africains, adoptons Ies actions ci- dessous devant etre entreprises en vue d'accelerer davantage la mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing au cours des prochaines annees et, convenons de suivre regulierement les re"sultats.

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Section A - Principales actions permettant d'accelerer la mise en oeuvre du Programme (faction de Beijing

Economie

25. II est imperatif que des mesures urgentes soient prises pour ameliorer la capacite

d'analyse sexospecifique des macro economistes a tous les niveaux et dans toutes les

institutions, de facon a redefinir les concepts, les approches et les methodes qui definissent la production et la collecte de donnees. II s'agit du developpement de capacites et d'outils techniques permettant de faciliter davantage la prise en compte du travail non remune"re~ des femmes dans les systemes de comptabilite nationale. II est necessaire d'integrer l'analyse selon le genre dans les etudes economiques et de faire appel a des experts en genre dans la appuient dans la formulation de politiques macro-economiques, afin que ces politiques economiques appuient les activity des femmes dans le secteur informel, 1'economie de subsistance et au sein de la famille. II faudrait concevoir des systemes de pension et de securite sociale qui tiennent compte des specificites hommes-femmes et d'en faire bene"ficier a toutes les personnes, en particulier les femmes des zones rurales et du secteur informel. Afin d'ameliorer la position des femmes sur le marche du travail, il convient d'elaborer et d'appliquer des programmes nationaux creant des possibilites d'emplois decents et de bonnes conditions de travail pour les hommes et les femmes.

Pauvrete

26. H faudrait que les mesures visant a integrer !es preoccupations sexospecifiques dans les strategies de lutte contre la pauvrete comportent une analyse selon les sexes dans le cadre des politiques macro-economiques. Cela ferait apparaitre un impact different de la pauvrete sur les hommes et les femmes et permettrait d'identifier les obstacles qui entravent la

reduction de la pauvrete". Des principes de parite doivent e"tre integres dans tous les budgets de

facon a ce que des ressources equitables soient allouees dans les zones ou la pauvrete prevaut.

Les processus d'Elaboration des plans de lutte contre la pauvrete devraient etre consultatifs, sensibles aux specificites des sexes et n'exclure personne. II faudrait que les indicateurs permettant de suivre 1'impact des programmes et des mesures de reduction de la pauvrete, ainsi que les Objectifs du Mille"naire pour ie Developpement sur la pauvrete, tiennent compte des specificites hommes-femmes.

Education et formation

27. Pour regler les desequilibres hommes/femmes dans l'education et la formation, les pays devraient mettre en oeuvre des politiques et des programmes d'action positifs ou renforcer ceux qui existent afin de faciliter Pacces a l'education des femmes et des filles et les maintenir dans le systeme scblaire. II pourrait s'agir de bourses allouees a des etudiantes pour tous les niveaux d'enseignement, d'une education a distance et non formelle de programmes

d'alphabetisation destines aux femmes, de strategies novatrices et dynamiques permettant de

remedier a la sous-representation des femmes et des filles dans les sciences, les

mathematiques et les disciplines et carrieres Hees aux technologies, ou encore de la promotion des sciences parmi les enfants en general et plus particulierement les jeunes filles.

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Sante

28. Afin d'atteindre l'objectif 6 des OMD et les objectifs de la Conference Internationale sur la population et le developpement (CIPD) relatifs a la reduction de la mortalite et de la morbidite maternelle, les gouvernements devraient, en collaboration avec les ONG et le secteur prive, fournir des services de soins et une education en matiere d'hygiene sexuelle et de sante de la reproduction accessible aux femmes et aux jeunes filles. II conviendrait d'appuyer des actions preventives visant a empecher la propagation du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme, en particulier chez les femmes et les filles. II faudrait creer egalement des processus et des programmes visant a atteindre l'objectif des OMD qui consiste a reduire la mortalite infantile.

Gouvernance, pouvoir et prise de decisions

29. Toutes les institutions politiques de gouvernance doivent institutionnaliser des politiques qui garantissent l'e"galite entre les sexes. La parite 50/50 de f'Union Africaine doit 6tre repercutee et mis en oeuvre a tous les niveaux de la gouvernance, a Pechelon national et regional a travers, notamment des actions concretes et des calendriers definis. II faut appuyer l'acces des femmes a des postes soumis a une election (mairies et parlements) de facon a atteindre cet objectif. II faudrait ^laborer et soutenir des programmes de formation, tendant a elever le niveau de responsabilite des femmes, et en particulier des jeunes femmes, afin de le preparer a exercer des responsabilites publiques. Compte tenu de la valeur du mouvement des femmes independantes qui representent la voix des femmes en Afrique, il faudrait encourager et appuyer les organisations feminines.

Medias

30. Etant donne ['importance des communications et la vitesse a laquelle les Technologies de l'lnformation de la Communication ( TIC) se developpent, il est important que la region adopte et mette en oeuvre des politiques de communication qui tiennent compte des sexospecificites. II est egalement ne"cessaire d'ameliorer l'acces des femmes aux medias et aux NTIC afin d'appuyer les initiatives des femmes dans le domaine de la presse et de la communication et d'encourager l'utilisation des medias et des nouvelles techniques de l'information et de la communication pour promouvoir les activites des femmes, projeter une image positive et combattre les stereotypes et la discrimination.

Droits humains des femmes

31. Une demarche sexospecifique et fondle sur les droits humains devrait guider la formulation, la mise en oeuvre, le suivi et revaluation des DSRP, des OMD, des priorites nationales, des plans annuels et des cadres de depenses. II faut e"liminer les pratiques n6fastes et/ou qui maintiennent les inegalites a l'egard des femmes, et chercher a promouvoir des normes et des valeurs sociales, culturelles, traditionnelles et religieuses qui favorisent l'egalite et la justice. II faudrait instaurer un partenariat entre hommes et femmes pour aborder la question des pratiques qui ont des incidences negatives sur la parite. Les gouvernements devraient harmoniser leurs legislations nationales qu'ils ont ratifies et mettre en oeuvre tous les instruments re"gionaux et internationaux sur les droits des femmes et la parite. Le Protocole

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a la Charte africaine sur les droits de l'homme et des peuples relatifs aux droits de la femme devrait etre signe et ratifie par tous les Etats africains de preference avant mars 2005.

Environ nement

32. Dans le domaine de l'environnement, les Etats africains devraient adopter des politiques, programmes, strategies et mesures qui tiennent compte de P6galite des sexes. Les femmes devraient jouer un r61e de premier plan dans Pelaboration et la mise en oeuvre de politiques et de programmes sur l'eau, Passainissement, la protection et la gestion des ressources foncieres et forestieres, Pamenagement urbain et rural. Les femmes rurales et leurs preoccupations devraient etre prises en compte dans la planification et la gestion des activity liees a Pecosysteme, au tourisme ecologique et a la diversite biologique. Pour la realisation du huitieme Objectif du Mille"naire pour le deVeloppement, relatif a la viabilite de l'environnement, il conviendra de tenir compte des sexospecificites.

La petite fille

33. II convient de deployer des efforts particuliers pour proteger la petite fille contre la discrimination, les stereotypes, la violence a Pegard des filles, notamment les mutilations genitales, le mariage precoce et force, Pexploitation dans le cadre des travaux domestiques et la traite. Les strategies qui ont contribue a Pamelioration du taux de scolarisation des filles et a la reduction des abandons scolaires devraient etre renforcees. L'ecole devrait etre exempte de tous prejuge"s et actes de discrimination et de violence. Cela exige des reformes pedagogiques, la sensibilisation des enseignants et autres educateurs a Pegalite des sexes, ainsi que des campagnes permanentes aupres des parents, des chefs traditionnels et religieux, des parlementaires et des autres parties prenantes.

VIH/sida

34. Les gouvernements doivent de toute urgence se pencher sur les rapports de force entre les deux sexes afin de proteger les femmes et les filles contre toutes les formes de violence et de permettre aux femmes et aux filles de negocier des rapports sexuels prote"ge"s, et ce en adoptant des lois, en faisant appliquer la legislation en vigueur et en menant des campagnes de mobilisation et de sensibilisation. Us doivent en particulier mettre en place, faire respecter et controler des cadres juridiques stricts permettant de mettre fin a la vulnerability des femmes et des filles, ainsi qu'a Pexploitation des orphelins, notamment des filles. II faudrait

cre"er un fonds pour favoriser Pacces des femmes aux prophylaxies du lendemain aux

antiretroviraux, au traitement pour la prevention de la transmission mere-enfant (avant et apres l'accouchement), ainsi qu'a une aide pour les soins a domicile. II faudrait egalement engager des ressources pour faire en sorte que des me"thodes de prevention contr616es par des femmes soient disponibles et accessibles. Les Etats devraient suivre de pres les nouveaux types de violences et d'atteintes aux droits de l'homme dans le contexte de VIH/sida. La priorite" devrait etre donnee a la prestation et au controle des soins aux orphelins, a la

protection de leurs droits a Phe"ritage et au soutien psychologique. Les gouvernements doivent

elaborer des indicateurs permettant de suivre les objectifs et les re"sultats des programmes sur

le VIH/sida, de mesurer les progres accomplis et de rendre compte de Putilisation des

ressources.

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Partenariats avec les ho mines

35. Pour accelerer la mise en ceuvre du Programme d'action de Beijing dans le cadre des Objectifs du Millenaire pour le developpement, il ne faut plus considerer I'egalite des sexes comme une question specifique aux femmes. En effet, l'engagement sans reserve des hommes, leur sens de responsabilite et leur partenariat avec les femmes revetent une importance cruciale. Les gouvernements doivent transformer leurs modes institutionnels et organisationnels de prise de decision afin que le souci de Pe"galite des sexes et les droits des femmes puissent prevaloir dans les comportements, attitudes et normes, et ce grace a la sensibilisation a la parite, au renforcement des capacites et au controle a tous les niveaux. II convient de mettre au point des programmes novateurs fondes sur les droits et tenant compte des specificites culturelles afin de favoriser la participation active des hommes et des garcons a la promotion de I'egalite des sexes et de ('emancipation de la femme. II faudrait aussi elaborer des programmes en faveur des families, dans le but d'integrer la culture de I'egalite et du respect des droits de Phomme dans tous les aspects du processus de socialisation, y compris le partage des travaux managers et des soins aux enfants.

Soutien international

36. Le soutien du systeme des Nations Unies a PAfrique dans la mise en oeuvre et le suivi du Programme d' action de Beijing et des OMD est apprecie. L'assistance technique et financiere pour la formation, le renforcement des capacites, la recherche et la documentation ont ete mis en ceuvre et me"ritent d'etre renforces au cours des annees a venir.

37. Les pays developpes, et les institutions Internationales de finance et de commerce sont invitees a renforcer la mise en oeuvre de leurs engagements pris lors des Conferences et Sommets, y compris Beijing et Beijing +5, pour appuyer les pays africains dans leurs efforts de mise en oeuvre des resultats de ces differentes reunions. Ceci devra inclure la provision de l'aide officielle au developpement au niveau souhaite ; la prise en compte de la dette africaine de facon globale ; la garantie d'acces des produits africains au marche mondial et la provision d'assistance technique et de renforcement des capacites, dans Pesprit du partenariat et de la responsabilite mutuelle.

Section B - Mesures institutionnelles pour Pin tegration effective de l'egalite des sexes 38. Pour accelerer la mise en ceuvre du Programme d'action de Beijing, il importe de renforcer Pinstitutionnalisation de I'egalite des sexes en degageant des ressources suffisantes, en apportant Pexpertise technique et l'autorite requise. Les objectifs et actions strate"giques definis dans la presente section doivent etre realises par Pensemble des parties prenantes, etant entendu que les mtanismes nationaux et les points focaux en genre controleront et faciliteront Pexecution des programmes de developpement selon une approche privilegiant I'egalite des sexes.

Elaboration et examen des politiques

39. A Beijing, les Etats Membres ont affirme leur volonte politique de promouvoir I'egalite des sexes en adoptant le Programme d'action. Les gouvernements devraient evaluer a des intervalles reguliers la concretisation de cette volonte politique, de facon a recenser et a combler les lacunes dans les politiques en matiere d'egalite des sexes et a faciliter la mise en oeuvre de celles-ci grace a Pallocation de ressources humaines et materielles suffisantes. Pour

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l'elaboration de I'ensemble des politiques et programmes, les gouvernements doivent recourir aux services d'experts en matiere d'egalite des sexes.

Responsabilite et obligation

40. Les ministeres de la promotion de la femme et d'autres ministeres techniques devraient s'accorder sur une repartition des ta"ches concernant l'mtegration de l'approche genre dans leurs programmes et domaines de competences respectifs. Les principales fonctions des responsables des questions de genre doivent etre institutionnalisees dans tous les ministeres, de maniere que le souci de l'egalite des sexes soit integre dans ('ensemble des politiques, programmes et activites. II est essentiel que les succes obtenus en matiere d'egalite des sexes soient mis sur le compte de la plus haute autorite" des ministeres, et pas seulement

des mecanismes et des points focaux en genre.

Renforcement des capacites

41. Les gouvernements devraient fournir des ressources humaines et financieres suffisantes aux structures nationales chargers de l'egalite des sexes. Pour obtenir des donnees pertinentes, il convient d'aider les bureaux nationaux de statistique a ame'Iiorer la collecte et la

diffusion des donnees ventilees par sexe. II faut en outre dispenser aux utilisateurs une

formation en matiere d'analyse et d'exploitation de ces donnees aux fins de la planification, du suivi et de devaluation. II convient egalement de doter la fonction publique, les universites et les instituts de recherche des capacites requises pour realiser des travaux de recherche et

des programmes soucieux de l'egalite des sexes.

Coordination

42. L'absence de mecanismes de coordination efficaces au sein des structures chargees du genre, ainsi qu'entre ces structures et les autres institutions constitue un obstacle a 1' integration de la dimension genre et ce a tous les niveaux. Aussi les institutions doivent- elles creer des mecanismes de coordination efficaces, dont les lignes de communication, les rdles, les responsabilites, 1'obligation et rautorite" seront clairement definis. Ces cadres de coordination doivent etre assortis de conditions premises de collaboration et de partenariat entre le secteur public, les partenaires de developpement et le secteur prive" (y compris les ONG) aux fins d'une coordination effective de l'integration de la dimension genre a tous les

niveaux.

Mobilisation

43. Au cours de la premiere de"cennie qui a suivi la Conference de Beijing, les organisations de la societe civile ont joue un role de premier plan dans la mobilisation en faveur de l'egalite" des sexes, des droits de la femme et de son Emancipation. Pendant la decennie a venir, les gouvernements et les institutions regionales doivent s'en inspirer pour renforcer leurs activity's de mobilisation et, instaurer un partenariat avec les organisations de la societe civile dans le cadre de campagnes de sensibilisation et d'information destinies a promouvoir ^integration de la dimension genre. Cette mobilisation devrait e"tre lie"e aux politiques et aux programmes, de maniere a ce que l'inte'gration et Tobligation relevent de la

responsabilite collective.

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Suivi et evaluation

44. Le Comite Femmes et Developpement sera charge" du suivi de la mise en ceuvre de ces engagements renouveles. II convient de rendre accessible le concept de genre et de renforcer les instruments de responsabilisation du Mecanisme devaluation intra-africaine du NEPAD, de l'UA, des commissions economiques regionales ainsi que les mecanismes nationaux de planification, de budgetisation et d'execution afin d'evaluer la pertinence des contributions, la qualite des resultats et I'ampleur des defis qui restent a relever pour faire des questions des genre une realite dans tous les secteurs. Les rapports annuels sur les Objectifs du Millenaire pour le Developpement devraient comprendre une evaluation de la mise en oeuvre du Programme d'action du Beijing. En outre, les Etats membres devraient adopter et utiliser I'Indicateur de Developpement et des Inegalites entre les Sexes en Afrique (IDISA), en cours d'expe"rimentation. Une fois finalise, cet index qui constitue un cadre pour la definition des priorites, le suivi des progres accomplis et la responsabilite des Etats, pourrait etre adopte en vue de son utilisation par les Etats membres.

45. L'Union Africaine devra etre encourage a convoquer une reunion des Ministres en charge des questions de la femme pour convenir des priorites de suivi des resultats par rapport a la Declaration Solennelle sur l^galite" entre les hommes et les femmes en Afrique, adoptee en 2004.

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Références

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