EXTENSION DE L INSTALLATION DE STOCKAGE DES DÉCHETS NON DANGEREUX DE PENOL

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Mars 2018, complété Octobre 2018

EXTENSION DE L’INSTALLATION DE STOCKAGE DES DÉCHETS NON DANGEREUX DE PENOL

Pièce 2

Présentation du projet

Demande d’Autorisation Environnementale

Commune de Penol (38)

Réf : 086330001I09

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SICTOM des Pays de la Bièvre – Mars 2018

VALDECH Rapport de Projet pour l’extension de l’ISDND des Burettes 1/45

SICTOM ^DES P ^{AYS DE LA} B ^IÈVRE

Rapport de Projet pour l’e xtension de l’ISDND des Burettes

________

AGENCE NORD EST VALDECH

Rue François Arago 39 800 POLIGNY

: 03.84.73.69.13

 : 03.84.73.69.10 valdech@wanadoo.fr

AGENCE SUD EST VALDECH

80, le Grand Champ 38 500 LA BUISSE

/ : 04.76.67.31.37 jberthet@valdech.fr

N°Indice Dates Etabli par Signature Vérifié par Signature Nb pages

1 07/03/2018 M. AVESQUE J.BERTHET 48

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Table des matières

1 - PREAMBULE ... 5

1.1 - CONTEXTE DE LA MISSION ... 5

1.2 - HYPOTHESES DE DIMENSIONNEMENT ... 5

2 - RESPECT DU CADRE REGLEMENTAIRE ... 6

3 - PRENSENTATION DU PROJET... 7

3.1 - LOCALISATION DE L’ISDND ... 7

3.2 - INSTALLATIONS EXISTANTES ... 7

... 9

3.3 - PROJET FIN DU CASIER 1 3.4 - PROJET D’EXTENSION CASIER 6 ... 9

3.5 - DONNEES CLES DU PROJET –FIN D’EXPLOITATION DU CASIER 1... 11

3.5.1 - CARACTÉRISTIQUES DE LA FIN D’EXPLOITATION DU CASIER DE STOCKAGE N°1 11 3.5.2 - PHASAGE D’EXPLOITATION ... 12

3.6 - DONNÉES CLES DU PROJET – CASIER 6 ... 13

3.6.1 - CARACTÉRISTIQUES DU CASIER DE STOCKAGE N°6 ... 13

3.6.2 - PHASAGE D’EXPLOITATION ... 19

4 - AMENAGEMENTS DU CASIER 6 ... 20

4.1 - FOND DE FORME ... 20

4.2 - BARRIÈRE PASSIVE ... 22

4.2.1 - FOND ... 22

4.2.2 - FLANCS ... 24

4.3 - BARRIÈRE ACTIVE ... 24

4.3.1 - FOND ... 24

4.3.2 - FLANCS ... 25

4.4 - DIGUETTES DE SÉPARATION D’ALVEOLE ... 25

4.5 - COUVERTURE FINALE ... 25

5 - PHASES DE TRAVAUX CASIER 6 ... 28

5.1 - DÉBLAIS-REMBLAIS ... 28

6 - GESTION DU BIOGAZ ... 28

6.1 - ESTIMATION DE LA PRODUCTION DU BIOGAZ ... 28

6.2 - DÉGAZAGE DU CASIER 6 ... 30

... 30

6.3 - DEGAZAGE DU CASIER 1 7 - GESTION DES LIXIVIATS ... 34

7.1 - DRAINAGE ET COLLECTE DES LIXIVIATS DU CASIER 6 ... 34

... 34 7.2 - DRAINAGE ET COLLECTE DES LIXIVIATS DU CASIER 1

(5)

7.3 - COLLECTE DES EAUX PLUVIALES DE FOND DE CASIER DES ALVÉOLES AMÉNAGÉES

MAIS NON EXPLOITÉES (CASIER 6 UNIQUEMENT) ... 36

7.4 - SUIVI DU NIVEAU DE LIXIVIATS AU FOND DES CASIERS ... 36

7.5 - STOCKAGE DES LIXIVIATS ... 37

8 - GESTION DES EAUX PLUVIALES INTERNES ... 38

8.1 - EAUX INTERNES PROVENANT DE LA COUVERTURE DU DÔME, DE LA COUVERTURE DU TALUS ET DES VOIRIES ... 38

8.2 - EAUX INTERNES PROVENANT DES ALVEOLES EN ATTENTE D’EXPLOITATION ... 39

8.3 - STOCKAGE DES EAUX PLUVIALES INTERNES ... 39

9 - GESTION DES EAUX PLUVIALES EXTERNES ... 42

10 -VOIRIES, AIRES ET QUAIS DE VIDAGE ... 43

10.1 -ACCES AU CASIER ... 43

10.2 -AIRE DE VIDAGE ... 43

11 -DIVERS ... 44

12 -ANNEXES ... 45

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Liste des tableaux

Tableau 1 : Caractéristiques dimensionnelles des alvéoles du casier 1

Tableau 2 : Caractéristiques dimensionnelles des alvéoles du casier 6 phase 1 Tableau 3 : Caractéristiques dimensionnelles des alvéoles du casier 6 phase 2

Liste des figures

Figure 1 : Localisation du site

Figure 2 : Localisation des installations existantes

Figure 3 : Plan des alvéoles de fin d’exploitation du casier 1

Figure 4 : Plan de masse du site présentant le projet d’extension du casier 6 Figure 5 : Plan des alvéoles de fin d’exploitation du casier 1

Figure 6 : Phasage d’exploitation de la fin du casier 1 Figure 7 : Fond de forme casier 6 phase 1

Figure 8 : Plan des alvéoles du casier 6 phase 2 Figure 9 : Coupes projet extension casier 6

Figure 10 : Phasage d’exploitation casier 6 phase 1 Figure 11 : Phasage d’exploitation casier 6 phase 2 Figure 12 : Fond de forme du casier 6

Figure 13 : Coupe présentant l’étanchéité prévue pour le fond et les flancs du casier 6 Figure 14 : Coupe détail de l’étanchéité de la couverture finale

Figure 15 : Casier 6 à l’état final

Figure 16 : Estimation de la production de biogaz avec extension Figure 17 : Schéma de principe du réseau de captage du biogaz Figure 18 : Plan du réseau de captage du biogaz du casier 6 Figure 19 : Plan du réseau de captage du biogaz du casier 1

Figure 20 : Vue en plan du réseau de drainage des lixiviats du casier 6 Figure 21 : Plan du réseau des eaux pluviales de fond de casier 6 Figure 22 : Coupe bassin de stockage des lixiviats

Figure 23 : Détail de l’étanchéité de fond pour le bassin lixiviats Figure 24 : Coupe du bassin EP

Figure 25 : Détail de l’étanchéité de fond pour le bassin EP

Figure 26 : Plan de la gestion des eaux pluviales internes et externes

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1 - PREAMBULE

1.1 - CONTEXTE DE LA MISSION

L’Installation de Stockage de déchets non dangereux des Burettes, sur la commune de Penol, a initialement été autorisé par l’arrêté préfectoral n°79-10405 du 26 novembre 1979 au bénéfice des Etablissements Cumin, pour l’exploitation d’une décharge contrôlée d’ordures ménagères et autres résidus urbains. Le changement d’exploitant au profit du SICTOM des Pays de la Bièvre a été déclaré le 17 décembre 1980.

L’exploitation a été confiée à la société SERNED dans le cadre d’un marché public. L’installation traite actuellement environ 30 000 tonnes par an.

L’ISDND est autorisées sous les arrêtés préfectoraux suivants : - Arrêté préfectoral n° 2006-01064 du 27 janvier 2006.

- Arrêté préfectoral complémentaire n° 2009-02631 du 16 avril 2009.

- Arrêté préfectoral complémentaire n° 2013-049-0015 du 18 février 2013.

- Arrêté préfectoral complémentaire n° 2015-097-0029 du 7 avril 2015.

pour une durée d’exploitation prolongée de 2 ans à compter du 16 avril 2017.

Cette échéance rend nécessaire l’obtention d’un nouvel arrêté préfectoral d’autorisation début 2019 afin d'assurer une continuité d'exploitation de l'ISDND, pour une durée de 15 ans (et de ce fait une continuité de l’exploitation de l’Unité de Traitement et de Valorisation des Déchets Ménagers adjacente).

1.2 - HYPOTHESES DE DIMENSIONNEMENT Le projet d’aménagement se base sur les hypothèses suivantes :

 Tonnage annuel admissible : 30 000 tonnes/an.

 Densité des déchets après compactage mais avant tassements : 0,80 T/m³.

 Volume utile disponible du casier 1 : 87 407 m³.

 Volume utile disponible du casier 6 : environ 610 312 m³.

 Surface maximum des alvéoles ne dépassant pas 3 000 m² pour le casier 1.

 Surface maximum des alvéoles ne dépassant pas 2 000 m² pour le casier 6.

 Gestion gravitaire des effluents (lixiviats, eaux pluviales).

 Respect des prescriptions de l’arrêté ministériel du 15/02/2016.

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2 - RESPECT DU CADRE REGLEMENTAIRE

Sur le plan règlementaire, le projet proposé se conforme aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 15 février 2016 à savoir :

 Dimensionnement de la barrière passive sous les casiers.

 La barrière passive sous bassin lixiviats.

 La limitation des surfaces d’exploitation à moins de 3 000 m² pour le casier 1.

 La limitation des surfaces d’exploitation à moins de 2 000 m² pour le casier 6.

 Le captage du biogaz à l’avancement (déjà opéré sur le site actuel).

 La gestion gravitaire des effluents.

 Le volume minimal de stockage du bassin des lixiviats.

 Le confinement final des casiers.

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3 - PRENSENTATION DU PROJET

3.1 - LOCALISATION DE L’ISDND

Le site se trouve au Sud de la commune de PENOL (38), entre les villages de Sardieu et de Marcilloles.

Figure 1 : Localisation du site

3.2 - INSTALLATIONS EXISTANTES

Le SICTOM des Pays de la Bièvre dispose sur le site d'une propriété d'environ 30 hectares, sur lesquels sont localisées trois installations différentes, exploitées par la société SERNED dans le cadre d’un marché public :

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 l’ISDND ;

 une usine de pré-traitement et de valorisation des ordures ménagères résiduelles (UTVDM) ;

 une installation de transfert des déchets recyclables (ancien centre de tri).

Figure 2 : Localisation des installations existantes

L'ISDND se compose des casiers suivants :

 Casiers 3, 4 et 5 : casiers comblés et remis en état, en phase d’exploitation ;

 Casier 1 : casier actuellement en exploitation sur les deux dernières alvéoles existantes (1J et 1K).

Elle dispose également de toutes les installations annexes nécessaires à son bon fonctionnement :

 un bâtiment administratif abritant les bureaux, réfectoire et vestiaire du personnel ;

 un bâtiment d'accueil pour les visites ;

 un pont bascule associé à un portique de détection de la radioactivité ;

 une installation de traitement-valorisation du biogaz comprenant :

 1 système Transvap’O,

 1 torchère de secours ;

 une station de traitement des lixiviats comprenant :

 un bioréacteur à membranes,

 une unité d’ultrafiltration,

 une unité de nanofiltration,

 une unité d’adsoption sur charbon actif.

 une installation de consommation hydraulique des perméats issus du traitement des lixiviats : Taillis à Très Courte Rotation de saules.

 un bassin tampon de lixiviats d’une capacité de 3000 m³;

 un bassin de réception des eaux pluviales internes d’une capacité de 3000 m³.

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3.3 - PROJET FIN DU CASIER 1

La fin d’exploitation du casier 1 se fera au-dessus des alvéoles 1F à 1K existantes.

La capacité nette finale restante du casier 1 est d’environ 87 407 m³, et sa durée de vie estimée à 2 ans et 4 mois.

Elle traitera les déchets non dangereux ultimes suivants, tels qu’actuellement : stabilisats issus de l’UTVDM, corps plats et refus trommel issus de l’UTVDM, et les encombrants de déchèteries.

La fin d’exploitation du casier 1 sera réalisée en 7 alvéoles :

Figure 3 : Plan des alvéoles de fin d’exploitation du casier 1

3.4 - PROJET D’EXTENSION CASIER 6

Le projet d’extension se situe à l’ouest du casier 1, sur une surface de 6 hectares excavés par le carrier présent sur le site. Il sera composé :

 D’une zone de stockage de déchets située au prolongement d’une zone de stockage de déchets inertes, le long de la route départementale n°156 : casier 6.

 D’une zone technique comportant :

o Un bassin de stockage des lixiviats d’une capacité de 2000 m³;

o Un bassin de stockage des eaux pluviales internes d’une capacité de 6500 m³ ; o Une plateforme.

La pente du terrain naturel est globalement dirigée vers l’Ouest, avec un point culminant à 339 m NGF environ et un point bas autour de 320 m NGF.

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La capacité nette finale de l’extension(après stabilisation et tassement) sera d’environ 610 312 m³. Le volume net s’entend hors des barrières de sécurité et de la couverture définitive. Par contre, les couvertures intermédiaires et les défauts locaux de compactage entraînent une perte de l’ordre de 20%.

Ainsi, la durée de vie du casier 6 est estimée à 13 ans, sur la base d’une densité de référence de 0.80 tonnes/m³.

Elle traitera les déchets non dangereux ultimes suivants, tels qu’actuellement : stabilisats issus de l’UTVDM, corps plats et refus trommel issus de l’UTVDM, et les encombrants de déchèteries.

Figure 4 : Plan de masse du site présentant le projet d’extension casier 6

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3.5 - DONNEES CLES DU PROJET –FIN D’EXPLOITATION DU CASIER 1

3.5.1 - Caractéristiques de la fin d’exploitation du casier de stockage n°1 La fin d’exploitation du casier de stockage n°1 sera réalisée sur 7 alvéoles.

Figure 5 : Plan des alvéoles de fin d’exploitation du casier 1

Les deux tableaux ci-après synthétisent les principales caractéristiques des alvéoles du casier 1 en termes de dimensions et de durée de vie.

Alv

éoles Tonnages en

tonnes Durée d’exploitation

en ans Volume utile

en m³

L 4 756 0,16 5 946

M 12 625 0,42 15 781

N 14 387 0,48 17 984

O 5 298 0,18 6 623

P 6 133 0,20 7 666

Q 13 393 0,45 16 742

R 13 332 0,44 23 194

Tot

al 69 926 2,33 87 407

Tableau 1 : Caractéristiques dimensionnelles des alvéoles du casier

Alv Surface Surface talus en Surface talus sur Surface fond

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éoles couverture en m² déchets en m² casier en m² alvéole en m²

L 2 265 755 477 2 510

M 1 919 1 649 321 2 660

N 2 459 1 404 386 2 615

O 3 010 483 581 2 490

P 3 056 696 567 2 872

Q 3 375 820 525 2 337

R 5 022 0 909 2 537

Tot

al 21 106 5 807 3 766 18 021

3.5.2 - Phasage d’exploitation

Le principe de fonctionnement en phase d’exploitation pour le casier 1 est présenté dans le plan ci-dessous :

Figure 6 : Phasage d’exploitation de la fin du casier 1

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3.6 - DONNÉES CLES DU PROJET – CASIER 6

3.6.1 - Caractéristiques du casier de stockage n°6

Le casier de stockage n°6 sera exploité en deux phases.

3.6.1.1 Phase 1

Le casier de stockage sera divisé en 12 alvéoles pour la phase 1.

Le projet proposé prévoie les fonds de forme suivants pour la phase 1 :

Figure 7 : Fond de forme casier 6 phase 1

Les deux tableaux ci-après synthétisent les principales caractéristiques des alvéoles du casier 6 phase 1 en termes de dimensions et de durée de vie.

Alv

en m³

1 16 354 0,55 25 553

2 14 820 0,49 23 157

3a 7 704 0,26 12 037

3b 5 658 0,19 8 840

3c 7 233 0,24 11 302

4 15 818 0,53 24 715

(16)

Alv

en m³

5 14 441 0,48 22 565

6a 7 178 0,24 11 216

6b 5 594 0,19 8 741

6c 7 469 0,25 11 671

7 15 409 0,51 24 076

8 14 635 0,49 22 867

9a 6 774 0,23 10 585

9b 5 783 0,19 9 036

9c 8 004 0,27 12 506

10a 7 835 0,26 12 242

10b 8 813 0,29 13 770

10c 9 665 0,32 15 102

11a 6 292 0,21 9 832

11b 8 646 0,29 13 509

11c 10 170 0,34 15 890

12a 2 571 0,09 4 017

12b 10 975 0,37 17 149

12c 11 592 0,39 18 066

12d 9 295 0,31 14 524

Tot

al 238 699 7,96 372 968

Tableau 2 : Caractéristiques dimensionnelles des alvéoles du casier 6 phase 1 Alv

éoles Surface fond

en m² Surface talus en déchets

en m² Surface talus sur casier en m²

1 1 758 2 329 2 543

2 1 768 2 133 1 129

3a 1 770 553 1 171

3b 0 903 372

3c 0 469 973

4 1 770 2 313 1 147

5 1 765 2 124 0

6a 1 774 555 472

6b 0 911 0

6c 0 484 530

7 1 750 2 311 1 036

8 1 750 2 158 0

9a 1 776 503 452

(17)

9b 0 967 0

9c 0 532 569

10a 1 748 502 1 217

10b 0 1 291 493

10c 0 594 1 408

11a 1 780 460 481

11b 0 1 269 0

11c 0 671 896

12a 1 774 0 446

12b 0 1 244 462

12c 0 1 307 478

12d 0 0 1 833

Tot

al 21 183 26 583 18 108

La surface du casier 6 en fin de phase 1 sera la suivante : - Surface total : 40 037 m²,

- Casier seul : 36 714 m², - Talus en inertes : 3 323 m².

3.6.1.2 Phase 2

Le casier de stockage sera divisé en 12 alvéoles pour la phase 2.

Le projet proposé prévoit le plan suivant pour la phase 2 :

(18)

Figure 8 : Plan des alvéoles du casier 6 phase 2

Les deux tableaux ci-après synthétisent les principales caractéristiques des alvéoles du casier 6 phase 2 en termes de dimensions et de durée de vie.

Alvéoles Tonnages en

en m³

13 12 150 0,41 18 985

14 15 500 0,52 24 218

15 9 056 0,30 14 150

16 13 515 0,45 21 117

17 18 822 0,63 29 409

18 10 668 0,36 16 669

19 13 211 0,44 20 643

20 18 020 0,60 28 156

21 10 656 0,36 16 650

22 8 445 0,28 13 195

23 13 028 0,43 20 356

24 8 830 0,29 13 796

(19)

Total

phase 2 151 900 5,06 237 344

TOTAL

casier 390 599 13,02 610 312

Tableau 3 : Caractéristiques dimensionnelles des alvéoles

Alvéoles Surface couverture en m²

Surface talus en déchets en m²

Surface talus sur casier en m²

13 3 513 1 661 0

14 3 469 1 928 0

15 3 483 668 0

16 3 288 1 783 0

17 3 188 2 166 0

18 3 232 701 0

19 3 395 1 681 0

20 3 286 2 050 0

21 3 295 694 0

22 2 927 641 890

23 3 669 825 1 057

24 3 739 0 649

Total

phase 2 40 484 14 798 2 596

TOTAL

casier 40 484 40 263 18 506

Le détail de la conception du casier 6 est donné dans les coupes suivantes.

(20)

SICTOM des Pays de la Bièvre – Février 2018

VALDECH Rapport de Projet pour l’extension de l’ISDND des Burettes 18/45 Figure 9: Coupes projet d'extension casier 6

(21)

3.6.2 - Phasage d’exploitation

Le phasage d’exploitation est le suivant :

- Phase 1 : exploitation des 12 alvéoles premières alvéoles du nouveau casier ; - Phase 2 : exploitation des 12 dernières alvéoles du nouveau casier.

Le principe de fonctionnement en phase d’exploitation pour le casier 6 est présenté dans les plans ci-dessous :

Figure 10 : Phasage d’exploitation casier 6 phase 1

(22)

Figure 11 : Phasage d’exploitation casier 6 phase 2

4 - AMENAGEMENTS DU CASIER 6

4.1 - FOND DE FORME

Le fond de forme du casier 6 est présenté ci-dessous :

(23)

Figure 12 : Fond de forme du casier 6

(24)

4.2 - BARRIÈRE PASSIVE

4.2.1 - Fond

Le sous-sol est constitué par la terrasse fluvio-glaciaire würmienne, recouvrant la molasse miocène qui fait office de substratum.

Le substratum rocheux est affleurant en plusieurs points des collines bordières de la plaine de la Bièvre. A contrario, au niveau de la plaine fluvio-glaciaire de la Bièvre, il n’affleure pratiquement pas. Dans la plaine de Brézins, le contact entre la molasse conglomératique et sableuse a été repéré à la cote NGF 180 m.

Le toit du substratum a rarement été atteint par les sondages réalisés : - 72 m à Sardieu (1992),

- 39 m à Viriville,

- 51 m dans la vallée du Suzon,

- 13 m au forage pétrolier de Faramans.

- 67 m au forage des Burettes.

Avant d’atteindre la molasse, le forage de la Cuma à Sardieu (le plus proche du site) a traversé successivement :

- 1 m de terre végétale, - 34 m de graviers et sables, - 3 m de moraines,

- 34 m de graviers et sables.

A hauteur du site, le substratum se trouve donc aux environs de la cote 260 m NGF.

Différentes informations ont pu être acquises au droit du site ou à sa périphérie lors d’investigations géotechniques et géophysiques.

Deux sondages profonds ont été réalisés à proximité de l’ISDND :

 Sondage DDAF Isère Penol/Sardieu (334 m) :

 De 0 à 1 m : Terre végétale ;

 De 1 à 8 m : Sables, graviers, galets (diamètre 15 cm), matrice sablo- argileuse ;

 De 8 à 15 m : Sables, graviers, galets (diamètre 20-25 cm), matrice sablo- argileuse avec niveau de poudingue à 15 m ;

 De 15 à 35 m : Cailloutis à matrice sablo-argileuse avec augmentation de taille des éléments à partir de 25 m ;

 De 35 à 38 m : Moraine de fond compactée, argileuse ;

 De 38 à 52 m : Sables, galets, graviers, éléments en majorité cristallins ;

 De 52 à 72 m : Sables, galets, graviers, teneur variable en sables (30 à 60%) ;

 A 72 m : Arrêt sur galets enrobés d’argile jaune.

Niveau statique : 34.8 mètres.

 Sondage carrière Cumin (329 m) :

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 De 0 à 10 m : Alluvion caillouteuse, graveleuse et sableuse, galets essentiellement calcaires ;

 De 10 à 14 m : Moraine silteuse, quelques niveaux plus sableux ;

 De 14 à 18 m : Moraine sablo-caillouteuse ;

 De 18 à 31 m : Moraine grossière et caillouteuse, s’enrichissant en cristallins vers la base ;

 De 31 à 37 m : Alluvion grossière sale, caillouteuse et sablo-limoneuse ;

 De 37 à 40 m : Alluvion propre ;

 De 40 à 42 m : Moraine de fond limoneuse ;

 De 42 à 47 m : Alluvion très sableuse à éléments cristallins devenant très grossière ;

 De 47 à 55 m : Alluvion sablo-graveleuse ;

 De 55 à 66 m : Alluvion grossière, cristalline très propre.

Niveau statique : 34.8 m.

 Coupe type dans la carrière voisine :

 De 0 à 1 m : Limons argileux ;

 De 1 à 3 m : Galets et graviers ;

 De 3 à 12 m : Galets, graviers et sables ;

 Au-delà de 12 m : passées limono-argileuses.

Les coupes géologiques des quatre piézomètres implantés de part et d’autre du site permettent également d’appréhender les premières couches du sous-sol au droit du secteur d’études :

 Forage F2 (Sud-aval hydrogéologique) :

 De 0 à 36 m : Grave sablo-limoneuse à limono-sableuse avec quelques passées argileuses ;

 De 36 à 42 m : Galets et sables, quelques graviers ;

 De 42 à 46 m : Graviers.

 Forage F3 (Nord-amont hydrogéologique) :

 De 0 à 24 m : Grave sablo-limoneuse ;

 De 24 à 36 m : Graviers, galets et sables ;

 De 36 à 42 m : Galets et graviers.

 Forage Pz4 (bordure Sud-Ouest) :

 De 0 à 33 m : Alternance de galets, graviers et sables.

 Forage Pz5 (aval) :

(26)

 De 0 à 40.5 m : Alternance de galets, graviers et sables.

Ces sondages mettent en évidence que la nappe est présente au droit du site à une profondeur voisine de 35 m.

Par ailleurs, plusieurs essais d’infiltration ont été réalisés au droit de l’installation, permettant d’évaluer les perméabilités des terrains traversés. La moyenne géométrique de l’ensemble des mesures est égale à 8.7x10^-6 m/s.

Compte tenu des résultats, il est donc conclu qu’il est nécessaire de reconstituer une équivalence à la barrière passive réglementaire.

L’équivalence a été déterminée selon le guide BRGM.

Sur le fond, la barrière passive sera donc constituée d’1.10 m de matériaux de perméabilité inférieure ou égale à 1.10^-9 m/s, surmontés par un GSB (géosynthétique bentonitique de type sodique naturel) d’épaisseur 7 mm et de perméabilité inférieure ou égale à 3.10^-11 m/s.

4.2.2 - Flancs

Sur les flancs du site la barrière passive sera constituée de 50 cm de matériaux de perméabilité inférieure ou égale à 1.10-9 m/s sur les 2 premiers mètres. Elle sera complétée sur la totalité de la hauteur des talus par un GSB (géosynthétique bentonitique) de perméabilité inférieure ou égale à 3.10^-11 m/s.

L’utilisation d’un GSB sur les flancs permet de :

 Réduire le volume de terrassements (déblais-remblais) associés à la reconstitution de la couche à faible perméabilité,

 Surmonter les problématiques techniques de mise en œuvre et de tenue de la couche de 1 m d’épaisseur sur des talus à forte pente et longs rampants.

4.3 - BARRIÈRE ACTIVE

4.3.1 - Fond

Pour le fond des casiers, la barrière active est constituée d’une géomembrane PEHD 2 mm et d’un géotextile anti-poinçonnant supérieur. La protection anti-poinconnante inférieure sera assurée par le GSB mis en œuvre dans le cadre de l’équivalence de la barrière passive.

(27)

Il est également prévu 50 cm de matériau non calcaire de granulométrie 20/40 mm et de K ≤ 10^-4 m/s. Ce massif drainant permettra la récupération et l’évacuation des lixiviats s’infiltrant dans le casier.

4.3.2 - Flancs

Pour les flancs des casiers, la barrière active mise en œuvre sera constituée d’une géomembrane PEHD 2 mm, d’un géocomposite drainant, et d’un géotextile anti-poinçonnant supérieur. La protection anti-poinconnante inférieure sera assurée par le GSB mis en œuvre dans le cadre de l’équivalence de la barrière passive.

Cette barrière active garantit une protection renforcée des milieux souterrains.

La coupe permettant de visualiser l’étanchéité de fond et des flancs est donnée ci-dessous :

Figure 13 : Coupe présentant l'étanchéité prévue pour le fond et les flancs du casier 6

4.4 - DIGUETTES DE SÉPARATION D’ALVEOLE Les diguettes de séparation possèdent les dimensions suivantes :

 1,3 m de hauteur,

 0,6 m de largeur de crête,

 Pente de 3H/2V.

Les diguettes de séparation seront réalisées avec les matériaux extraits lors des différentes phases de travaux.

4.5 - COUVERTURE FINALE

L’arrêté ministériel du 15 février 2016 préconise la composition de la couverture finale à savoir, du bas vers le haut :

(28)

 Une couche d'étanchéité ;

 Une couche de drainage des eaux de ruissellement composée de matériaux naturels d'une épaisseur minimale de 0,5 mètre ou de géosynthétiques ;

 Une couche de terre de revêtement d'une épaisseur minimale d'un mètre.

L’arrêté précise également que ces dispositions peuvent être adaptées par le préfet sur demande de l'exploitant, sous réserve que les dispositions constructives prévues garantissent une efficacité équivalente à celle qui résulte de la mise en œuvre des prescriptions de cet article. En tout état de cause, la somme de l'épaisseur de la couche de drainage des eaux de ruissellement et de celle de la couche de terre de revêtement est supérieure à 0,8 mètre.

La couverture finale sera composée de bas en haut de :

 Une couche de fermeture de 50 cm de perméabilité K ≤ 10^-7 m/s ;

 Un géocomposite bentonitique ;

 Un géocomposite drainant ;

 Une couche de 80 cm de terre végétale.

Une coupe de détail est présentée sur la figure suivante :

Figure 14 : Coupe détail de l'étanchéité couverture finale

(29)

Remarque : Le casier 1 présentera la même couverture finale que le casier 6.

Le casier 6 à l’état final est présenté dans le plan ci-après :

Figure 15 : Casier 6 à l'état final

(30)

5 - PHASES DE TRAVAUX CASIER 6

Les travaux seront les suivants :

 Terrassement et aménagement du casier : 3 alvéoles par 3 alvéoles ;

 Aménagement de la plateforme ;

 Mise en place de tous les équipements pérennes nécessaires à la gestion du site, à savoir les pistes, fossés, bassins lixiviats et eaux de ruissellement internes, réseaux d’eaux pluviales et de lixiviats, réseaux biogaz, clôtures,…

5.1 - DÉBLAIS-REMBLAIS

Les déblais concerneront uniquement ceux issus du terrassement du bassin de rétention des eaux pluviales et du bassin de stockage des lixiviats. Ces déblais seront réutilisés en remblais pour la constitution des digues et des diguettes intermédiaires.

6 - GESTION DU BIOGAZ

6.1 - ESTIMATION DE LA PRODUCTION DU BIOGAZ

La production du biogaz du site existant et de la future zone d’exploitation a été estimée à partir des données transmises par le SICTOM des Pays de la Bièvre concernant les tonnages annuels enfouis et la composition attendue.

Les hypothèses prises sont les suivantes :

- De 1995 à aout 2012 la répartition du tonnage enfouis est de 80% d'OM et 20%

d'encombrants de déchèterie.

- La cinétique de dégradation est identique de 1995 à 2036.

- Hypothèse basse : le carbone organique moyen des déchets enfouis de 1995 à août 2012 est de 140 kg/tonnes, et celui d’août 2012 à 2032 est de 80 kg/tonnes.

- Hypothèse haute : le carbone organique moyen des déchets enfouis de 1995 à août 2012 est de 186 kg/tonnes, et celui d’août 2012 à 2032 est de 110 kg/tonnes.

- Densité après compactage : 0.8.

- Tonnage annuel attendu à partir de 2018 : 30 000 tonnes/an.

La production estimée de méthane du site actuel a atteint sa valeur maximale en 2007 : - Hypothèse basse : 626 m³/h à 80% de captage.

- Hypothèse haute : 831 m³/h à 80% de captage.

En 2020, la production du site actuel et de l’extension sera de : - Hypothèse basse : 231 m³/h à 80% de captage.

(31)

- Hypothèse haute : 317 m³/h à 80% de captage.

Figure 16 : Estimation de la production de biogaz avec extension

Le biogaz produit sera envoyé sur l’unité de traitement-valorisation actuelle, par l’intermédiaire d’un collecteur principal.

L’unité de traitement-valorisation est constituée de :

- 1 système brûleur biogaz 50-400 m³/h associé à un Transvap’O,

- 1 torchère de sécurité en mesure de brûler la totalité du biogaz du site (en cas

d’indisponibilité du système brûleur biogaz + Transvap’O), de capacité 50-800 Nm³/h.

Ce système permet d’évaporer une partie des perméats issus du traitement des lixiviats en utilisant la thermie du biogaz, sans générer de panache de vapeur.

0,0 200,0 400,0 600,0 800,0 1000,0 1200,0

1995 1998 2001 2004 2007 2010 2013 2016 2019 2022 2025 2028 2031 2034 2037 2040 2043 2046 2049 2052 2055 2058 2061 2064

Débit biogaz (Nm3/h à 50% de CH4)

Pronostic biogaz ISDND Penol (période d'enfouissement de 1995 à 2036)

hypothèse basse 100%

hypothèse basse 80%

hypothèse haute 100%

hypothèse haute 80%

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Compte-tenu du prévisionnel biogaz annoncé, les installations en place seront largement dimensionnées pour accepter la totalité du biogaz produit sur l’ISDND.

6.2 - DÉGAZAGE DU CASIER 6

Il est prévu un réseau de captage mixe pour le biogaz fonctionnant de la manière suivante :

 Captage horizontal durant la phase d’exploitation :

o Ecartement entre de 2 tranchées horizontales de 10 m.

 Captage vertical en fin d’exploitation de la phase 1 :

o Forage de puits verticaux mis en œuvre au niveau des alvéoles après la fin d’exploitation de la phase 1.

 Lors de la phase 2, les puits verticaux montés au fur et à mesure du remplissage.

6.3 - DEGAZAGE DU CASIER 1

Les principes de captage du biogaz mis en œuvre dans le cadre de l’exploitation du casier 1 sont maintenus.

 Captage horizontal durant la phase d’exploitation :

o Ecartement entre de 2 tranchées horizontales de 10 m.

 Captage vertical en fin d’exploitation : puits verticaux montés au fur et à mesure du remplissage.

Les puits de captage du biogaz seront constitués de galets et d’un tuyau crépiné vertical central de diamètre 200 mm.

(33)

Figure 17 : Schéma de principe du réseau de captage de biogaz

(34)

VALDECH Rapport de Projet pour l’extension de l’ISDND des Burettes 32/45 Figure 18 : Plan du réseau de captage de biogaz du casier 6

(35)

VALDECH Rapport de Projet pour l’extension de l’ISDND des Burettes 33/45 Figure 19 : Plan du réseau de captage de biogaz du casier 1

(36)

7 - GESTION DES LIXIVIATS

7.1 - DRAINAGE ET COLLECTE DES LIXIVIATS DU CASIER 6

Le principe de collecte des lixiviats prévu est de type gravitaire jusqu’à un point bas du casier, uniquement pour les alvéoles en exploitation, ce qui garantira le maintien d’une charge de lixiviats au fond des casiers inférieure à 30 cm, avec par conséquent une moindre sollicitation du dispositif d’étanchéité du fond et des flancs.

Le réseau de collecte est composé des éléments suivants :

 Drains PEHD, diamètre 200 mm ;

 Collecteur PEHD, diamètre 200 mm.

Le drainage des lixiviats dans les casiers est assuré par la mise en œuvre d’une couche de matériaux drainants lavés non calcaires de type 20/40 ou équivalent d’épaisseur 50 cm.

Les drains sont dimensionnés afin d’éviter tout ennoyage.

Les lixiviats seront repris dans un puisard de pompage situé en périphérie du casier. Un poste de relevage permettra de les acheminer vers le bassin de stockage nouvellement créé.

7.2 - DRAINAGE ET COLLECTE DES LIXIVIATS DU CASIER 1

Drainage, collecte et pompage réalisés par l’intermédiaire des équipements existants.

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VALDECH Rapport de Projet pour l’extension de l’ISDND des Burettes 35/45 Figure 20 : Vue en plan du réseau de drainage des lixiviats du casier 6

(38)

7.3 - COLLECTE DES EAUX PLUVIALES DE FOND DE CASIER DES ALVÉOLES AMÉNAGÉES MAIS NON EXPLOITÉES (CASIER 6 UNIQUEMENT)

Les alvéoles aménagées, mais en attente d’exploitation, ne sont pas connectées au réseau de drainage et de collecte des lixiviats. Ce mode de fonctionnement permet de réduire largement la production des lixiviats et les coûts de gestion associés.

Les eaux de fond de casier de ces alvéoles sont reprises par une pompe de refoulement qui les rejette dans le fossé de collecte des eaux pluviales internes. Elles sont ensuite acheminées vers le bassin de rétention des eaux pluviales.

Figure 21 : Plan du réseau des eaux pluviales de fond de casier 6

7.4 - SUIVI DU NIVEAU DE LIXIVIATS AU FOND DES CASIERS

L’arrêté ministériel du 15 février 2016, préconise une hauteur maximale de lixiviats dans les casiers inférieure ou égale à 30 cm.

Ce niveau pourra être vérifié grâce à la hauteur d’eau mesurée dans le regard situé au niveau du point bas du casier.

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7.5 - STOCKAGE DES LIXIVIATS

Un bassin supplémentaire de stockage des lixiviats sera créé pour l’extension (casier 6).

Le dimensionnement du bassin de stockage des lixiviats du site dépend, conformément à l’article 11 de l’arrêté du 15 février 2016 :

 de la hauteur des précipitations de retour décennal sur 15 jours,

 des aires sur lesquelles les précipitations tombent,

 des superficies des aires.

D’après la note de calcul fournie en annexe (pièce 10.3), le besoin de stockage des lixiviats du site est donc de 1 993 m³, soit le volume de lixiviat apporté par type de surface lors d’une pluie de fréquence décennale (205.1 mm en 15 jours).

Le projet prévoie un bassin dimensionné pour 2 000 m³. Le bassin sera équipé de bas en haut :

 d’une couche de barrière passive de 50 cm d’épaisseur et de perméabilité inférieure à 10^-

9 m/s ;

 d’un géotextile anti-poinçonnant ;

 d’une géomembrane de 1,5 mm d’épaisseur.

Sur les flancs, un géosynthétique bentonitique sera mis en place en-dessous de la géomembrane.

Figure 22 : Coupe bassin de stockage des lixiviats

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Figure 23 : Détail de l'étanchéité de fond pour le bassin lixivats

Ce bassin présentera :

 1 arrivée : le collecteur du casier équipé d’un système de comptage totalisateur asservi à une vanne de fermeture (un regard est prévu au niveau du débitmètre totalisateur) ;

 1 sortie équipée d’une pompe de refoulement reliée au bassin de stockage des lixiviats déjà existant, situé à proximité de l’installation de traitement des lixiviats.

Le bassin disposera également d’équipements annexes tels que bouée et échelles, il sera clôturé et une signalisation sera mise en place.

8 - GESTION DES EAUX PLUVIALES INTERNES

Les eaux pluviales internes, en phase d’exploitation et de post-exploitation des casiers, sont collectées par un fossé.

8.1 - EAUX INTERNES PROVENANT DE LA COUVERTURE DU DÔME, DE LA COUVERTURE DU TALUS ET DES VOIRIES

Les eaux issues de la couverture finale et de voiries seront gérées par un fossé étanche ceinturant la zone d’exploitation. Ce fossé aura les caractéristiques suivantes :

 Largeur de fond DC : 30 cm,

 Angle du talus : 45°,

(41)

 Hauteur d’eau h : 30 cm.

Les eaux ainsi collectées sont envoyées sur le nouveau bassin des eaux pluviales internes dédié au nouveau casier de stockage, après passage par un séparateur d’hydrocarbures situé à proximité du bassin). Ce bassin servira également de rétention aux eaux de ruissellement internes provenant des alvéoles 1A à 1F du casier 1 (alvéoles en couverture définitive), et du casier 5 (casier en couverture définitive).

8.2 - EAUX INTERNES PROVENANT DES ALVEOLES EN ATTENTE D’EXPLOITATION

Comme expliqué au paragraphe 7.2, le casier possèdera en son point bas un tuyau flexible de pompage qui permettra une évacuation des eaux pluviales des alvéoles équipées non exploitées vers le fossé de collecte puis le bassin des eaux pluviales.

8.3 - STOCKAGE DES EAUX PLUVIALES INTERNES

Le bassin de stockage des eaux pluviales accueille les eaux de ruissellement internes au site :

 Les eaux ruisselant sur la couverture définitive du nouveau casier de stockage.

 Les eaux provenant des alvéoles aménagées mais non encore exploitées du nouveau casier de stockage.

 Les eaux ruisselant sur la couverture définitive des alvéoles 1A à 1F du casier 1.

 Les eaux ruisselant sur la couverture définitive du casier 5.

 Les eaux de voiries.

Ce bassin est dimensionné sur la base d’un évènement pluvieux de fréquence décennale (données météorologiques de la station de Grenoble-Saint-Geoirs – calculs du dimensionnement en annexe 2).

D’après la note de calcul fournie en annexe (pièce 10.4), le besoin de stockage des eaux pluviales du site est donc de 6 353 m³.

Le projet prévoie un bassin dimensionné pour 6 500 m³ permettant d’intégrer une réserve incendie de 150 m³ (l’arrêté ministériel du 15 février 2016 prescrit une réserve incendie minimale autorisant un débit de 60 m³/h pendant 2 heures soit 120 m³).

Ce bassin est étanchéifié par, de bas en haut :

 Un géotextile anti-poinçonnant,

 Une géomembrane PEHD d’épaisseur 1,5 mm.

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En sortie de bassin, un tuyau PVC de diamètre 300 mm permet le rejet dans un puits d’infiltration. Il est prévu une vanne de fermeture. Des mesures de pH et de conductivité seront réalisées avant chaque rejet.

Le bassin disposera également d’équipements annexes tels que bouée et échelles, il sera clôturé et une signalisation sera mise en place.

Figure 24 : Coupe du bassin EP

Figure 25 : Détail de l'étanchéité de fond pour le bassin EP

Le plan ci-dessous présente les équipements prévus pour la gestion des eaux pluviales internes.

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VALDECH Rapport de Projet pour l’extension de l’ISDND des Burettes 41/45 Figure 26 : Plan de la gestion des eaux pluviales internes et externes

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9 - GESTION DES EAUX PLUVIALES EXTERNES

Les eaux pluviales externes seront gérées en commun avec les eaux pluviales internes (même fossé, passage dans le séparateur d’hydrocarbures et rétention dans le bassin nouvellement créé).

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10 - VOIRIES, AIRES ET QUAIS DE VIDAGE

10.1 - ACCES AU CASIER

Les pistes d’exploitation pour l’extension seront en GNT traitée : elles comprennent les voies d’accès au casier et la piste périphérique.

Les eaux ruisselant sur les pistes seront collectées par un système de fossés, les acheminant vers un séparateur d’hydrocarbures avant stockage dans le bassin des eaux pluviales.

10.2 - AIRE DE VIDAGE

L’exploitation de l’extension fonctionnera avec une aire de vidage provisoire aménagée au niveau de l’alvéole en exploitation d’où les camions pourront déverser les déchets à enfouir.

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11 - DIVERS

On rappellera que les infrastructures et bâtiments existants seront réutilisés pour l’exploitation du nouveau casier de stockage : accueil, pont bascule, portique radioactivité, voiries, plateforme d’isolement des déchets radioactifs, installation de traitement-valorisation du biogaz, installation de traitement des lixviats, unité de consommation hydraulique des perméats, etc. Ce choix permet bien évidemment de rationaliser les équipements existants en prolongeant leur durée d’utilisation, mais aussi et surtout de dédier les emprises foncières disponibles prioritairement aux casiers.

Des filets anti-envols seront prévus.

Enfin, on veillera pour la clôture du site, obligatoire, à la positionner à minima à 10 m des bordures des zones d’exploitation. Une hauteur de 2 m minimum sera requise.

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