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Virus Schmallenberg : FODSA - GDS Aveyron agit

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Academic year: 2022

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Vendanges

Des vins fruités et riches en arômes

L’hebdomadaire d’information agricole et rurale

de l’Aveyron N° 2782 25 OCTOBRE 2012 1,92

Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 www.lavolontepaysanne.fr - E.mail : info@lavolontepaysanne.fr

Sanitaire

Virus Schmallenberg : FODSA - GDS Aveyron agit

Pages 12 & 13 Des volumes peu importants mais une qualité au rendez-vous pour les millésimes 2012 des quatre vignobles aveyronnais en AOC et pour l’IGP Vins de Pays de l’Aveyron. L’avis technique de la Chambre d’agriculture et les reportages au cœur des ven- danges.

Page 7

Les producteurs de lait de vache ont manifesté leur colère lundi 22 octobre devant les usines de Sodiaal et Lactalis à Rodez, face à la baisse du prix du lait et à la hausse des charges. Ils ont obtenu une rencontre ce vendredi 26 octobre avec Mme le Préfet qui a invité les responsables FDSEA et JA à venir faire le point sur les difficultés que rencontre l’élevage, notamment du fait de l’augmention des matières premières.

Face aux difficultés de l’élevage

Toujours mobilisés !

Page 3

L’Essentiel

Céréaliers / éleveurs

Le fonds de

modernisation est lancé

Page 2

Samedi 27 octobre

Rodez accueille Fiest’Agri

Page 5

MSA Midi-Pyrénées Nord

Calculer ses

cotisations sociales

Pages 14 & 15

• Bovins lait : action FDSEA-JA chez Eurosérum

• V endanges et vinification à Millau

Semaine du goût

Le Pérail dans les écoles

Depuis plusieurs an- nées, l’association Pérail part à la rencontre des élèves de primaires à Millau afin de leur faire découvrir ce petit fro- mage rond et doux fa- briqué en Aveyron. Pro- ducteurs de lait de brebis et fabricants de Pérail animent ces ateliers qui éveillent les cinq sens des enfants.

Page 16

Ce numéro comporte un encart pour le compte de : CMA ou des Ets CAZOTTES.

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Les ministres de l’agriculture réunis à Luxembourg, le 22 octobre ont longuement débattu de la convergence interne des aides ainsi que du dispositif à mettre en place pour les jeunes agriculteurs.

Sans parvenir à ce stade à un consensus.

Les discussions sur la réforme de la Pac se poursuivent au niveau ministériel. Réunis à Luxembourg, le 22 octobre, les ministres de l’agriculture des Vingt-sept ont débattu sur la convergence interne des aides.

On sait que la Commission euro- péenne souhaite uniformiser le niveau des paiements directs à l’échelle nationale ou régionale à l’horizon 2019, sur la base des droits alloués en 2014. A cette occasion Stéphane Le Foll a insisté sur sa proposition d’oc- troyer un soutien additionnel aux premiers hectares de chaque exploitation. Il a demandé égale- ment à ce qu’il soit accordé une certaine flexibilité aux Etats membres pour exclure certaines productions de l’aide à l’hectare.

Notamment en France pour la viticulture. D’une façon géné- rale, la proposition de Dacian Ciolos est loin de recueillir un

consensus. Certains Etats membres, comme le Danemark, l’Es- pagne la Belgique, l’Italie et la Grèce esti- ment qu’une conver- gence interne totale des aides pour 2019 aurait des conséquences négatives sur la viabi- lité de leurs exploita- tions. D’autres Etats membres soutiennent un système de différen- ciation entre les pâtu- rages et les cultures arables. Il s’agit essen- tiellement de la Slové-

nie, de l’Autriche et de la Slova- quie. Quant aux nouveaux Etats membres de l’Europe orientale, ils demandent à ce que leur situa- tion particulière soit prise en compte et notamment une période plus longue de conver- sion. D’ailleurs en ce qui concerne le rythme de conver- gence interne, certains pays considèrent que la première marche à 40 % la première année est trop abrupte. C’est le cas notamment de la France, de la Suède, de la Belgique, du Luxembourg ainsi que des Pays- Bas. Certains souhaitent un rythme plus lent, en proposant

que la période de transition s’achève en 2020, voire en 2021.

Groupements de producteurs et interprofessions

Le débat s’est également cris- tallisé sur le régime proposé par la Commission européenne en faveur des jeunes agriculteurs. Le point de vue selon lequel le vieil- lissement de la population agri- cole dans l’Union européenne mérite d’être examiné est large- ment partagé par les Etats mem- bres. Mais la question demeure

sur le caractère obliga- toire ou facultatif des aides qui pourraient être accordées aussi bien dans le premier pilier que dans le second. De nom- breuses délégations estiment qu’il faut donner de la souplesse aux Etats membres sur le système à mettre en place pour les jeunes agriculteurs. Egale- ment à l’ordre du jour la reconnaissance des organisations de pro- ducteurs et des inter- professions au niveau commu- nautaire. On sait que la France y est favorable. Stéphane Le Foll l’a rappelé. Mais sa position est loin d’être partagée par tous les

autres ministres. Les délégations britannique, suédoise, danoise, tchèque et allemande ont remis à l’ensemble des délégations une note d’information détaillant leur position commune relative à l’OCM unique. Il est ainsi pré- cisé que le fonctionnement des organisations de producteurs et des interprofessions doit être conforme aux règles de concur- rence européenne et qu’il appar- tient aux Etats et non à l’Europe de décider de leur reconnaissance sur leur territoire. Il est égale- ment indiqué que les prix d’inter- vention publique et la gestion de crise soient maintenus à leurs niveaux actuels. C'est-à-dire à des niveaux très bas. Et que toute aide de crise ne doit pas perturber le marché, y compris dans les pays en voie de développement.

Actualité

nationale

Une nouvelle gouvernance

sanitaire

Suite aux Etats généraux du sanitaire, une nouvelle gouvernance sanitaire fran- çaise se met en place. Dans ce nouveau dispositif, les orga- nismes à vocation sanitaire (OVS) «domaine animal» et

«domaine végétal» auront une place importante.

Qu’est-ce qu’un organisme à vocation sanitaire ?

«Depuis le décret du 30 juin 2012, le groupement de défense sanitaire (GDS) à travers la fédération régionale des GDS, est reconnu organisme à voca- tion sanitaire (OVS). Il assurera pour les maladies réglemen- tées, la mise en place et le suivi des actions qui ont été définies après concertation au sein d’un comité régional (COPSAV) qui regroupera tous les partenaires (administration et profession) et qui sera présidé par le Préfet de région. L’Etat délèguera ici ses missions en la matière via la FRGDS. Pour le domaine végé- tal, c’est le même principe mais via la FRGDON. L’échelon régional a été reconnu OVS et chaque département suivra les orientations que la FRGDS aura définies.

Quelles sont ces maladies réglementées ?

Elles sont classées en trois catégories : d’abord les dangers sanitaires nouveaux qui portent une atteinte grave à la santé publique ou des végétaux ou des animaux et qui mettent en cause les capacités de produc- tion d’une filière animale ou végétale et nécessitent des mesures obligatoires de préven-

Point de vue

Bernard LACOMBE,

Président de FODSA - GDS Aveyron.

tion, de surveillance ou de lutte.

La deuxième catégorie concerne des dangers sanitaires moindres où des mesures de prévention peuvent être mises en œuvre dans l’intérêt collectif (collectivité nationale, d’éle- veurs ou une production). Et la troisième catégorie concerne les dangers sanitaires pour les- quels des mesures de préven- tion, de surveillance ou de lutte qui peuvent relever de l’initia- tive des éleveurs.

Quels seront les change- ments marquants ?

L’OVS animal et l’OVS végétal seront réunis dans une association sanitaire régionale (ASR) qui regroupera tous les acteurs du sanitaire, les repré- sentants des vétérinaires, des organisations professionnelles, des négociants et organisations de producteurs, des laboratoires et de l’administration. Notre FRGDS et la FRGDON avaient anticipé avec la création du pôle sanitaire régional. Cette ASR aura quatre missions princi- pales : collecter des informa- tions concernant des dangers sanitaires de première catégo- rie, élaborer et coordonner un schéma régional de maîtrise des dangers sanitaires ainsi que des programmes collectifs volon- taires et exercer des missions de surveillance, de prévention ou de lutte confiées aux OVS.

Qu’est-ce qui change pour les agriculteurs ?

Cette nouvelle classification concerne toutes les productions animales comme végétales mais rien ne change pour les agriculteurs. Le changement intervient plutôt dans l’organi- sation de nos structures. Lors de nos réunions d’informations annuelles des GDS et de nos conseils d’administration, nous reviendrons sur cette nouvelle approche».

Eva DZ

Conseil des ministres de l’agriculture

La convergence des aides au menu

Relation végétal/animal

Le Fonds de modernisation céréaliers/éleveurs est créé

Annoncé il y a quelques se- maines, le fonds de modernisa- tion a été officiellement créé le 23 octobre. Il sera affecté au fi- nancement d’actions structu- relles visant à améliorer la com- pétitivité de l’élevage français.

En présence du président de la FNSEA, Xavier Beulin, les asso- ciations spécialisées végétales (AGPB et AGPM) et les orga- nismes collecteurs réunis au sein de Coop de France et de la Fédé- ration du négoce agricole ont donné le coup d’envoi à la créa- tion du Fonds de modernisation Céréaliers/Eleveurs. «Un événe- ment historique», ont convenu aussi bien Philippe Pinta, le pré- sident de l’AGPB que Pierre Chevalier, le président de la Fédération nationale bovine ou Xavier Beulin. En effet, ce fonds est constitué sur une base «volon- taire» et sera alimenté par une cotisation «volontaire», ont rap- pelé les uns et les autres. L’idée d’une cotisation volontaire obli- gatoire a été écartée en raison des difficultés qu’un tel prélèvement pourrait susciter vis-à-vis de Bruxelles, a déclaré Philippe Pinta. Les fondateurs estiment que le fonds pourrait mobiliser jusqu'à 100 millions d’euros sur la base d’une cotisation de 2 € par tonne de grain. La Fédération des oléo-protéagineux devrait rejoindre prochainement le fonds. Concrètement l’appel de cotisations aura lieu en fin de

campagne, c'est-à-dire au mois de juin prochain, sur les céréales collectées au cours des douze mois précédents. Autrement dit, le fonds ne deviendra opération- nel qu’à partir de juillet prochain.

En attendant, les critères d’accès et les modalités d’intervention du fonds seront définis dans le cadre d’un comité des engagements présidé par Christophe Terrain, le président de l’AGPM.

Modernisation de l’élevage

Néanmoins, toutes les parties prenantes sont tombées d’accord pour que le fonds ne serve à financer que des actions structu- rantes et non pour accorder des aides conjoncturelles sur le prix de l’aliment du bétail par exem- ple. La priorité des priorités étant de contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’élevage fran- çais qui perd pied depuis quelques années face à la concur- rence européenne, qu’il s’agisse de la volaille, du porc ou de la viande bovine. «A l’exception du bien-être animal, nous ne réali- sons plus d’investissements dans le secteur porcin. Nous avons un retard à rattraper surtout au niveau des bâtiments d’engrais- sement pour améliorer l’indice de consommation», estime Jean- Michel Serres, président de la FNP qui considère également que la subvention qui pourra être accordée peut constituer un effet

de levier pour déclencher la déci- sion d’investissement et/ou susci- ter des financements complé- mentaires. «Qu’un euro génère un euro ou plus ailleurs», a insisté Xavier Beulin. Même ana- lyse de Michel Prugue, président de la Confédération française de l’aviculture. Il considère que les élevages avicoles ne disposent plus des capacités financières pour investir, la filière étant dans l’incapacité de répercuter l’aug- mentation des coûts de produc- tion à l’aval. Outre le renouvelle- ment de l’outil de production vieillissant, le Fonds pourrait contribuer à financer des investis- sements en matière de production d’énergie renouvelable. Dans le secteur bovin, le fonds est «un maillon de plus du plan de relance de la production» que l’interprofession est en train de mettre en place, estime Pierre Chevalier. Notamment dans le cadre des contrats de filière que la FNB souhaite mettre en place dans la production de jeunes bovins. Quoi qu’il en soit a averti, Thierry Roquefeuil, prési- dent de la FNPL, la mise en place de ce fonds sur initiative profes- sionnelle «ne doit pas dédouaner la grande distribution et les pou- voirs publics de leur rôle». La grande distribution en acceptant de répercuter l’augmentation des coûts de production de l’élevage, les pouvoirs publics en ne se dés- engageant pas des filières agri- coles.

(3)

L’action lancée par les pro- ducteurs bovins lait à l’appel de la FDSEA et des JA a ras- semblé des producteurs lundi 22 octobre. Ils ont bloqué l’en- trée de la laiterie Eurosérum, à Onet-le-Château, pour protes- ter contre la baisse de 5 euros/

1 000 litres.

Emmenés par Michaël Cha- vatte et Christophe Malgouyres (FDSEA), Vincent Bousquet (JA) et Dominique Fayel, président de la FDSEA, les agriculteurs déter- minés ont tenu le siège de l’en- trée de l’entreprise filiale du groupe coopératif Sodiaal, jusqu’au milieu de l’après-midi.

D’emblée, les responsables ont précisé que le mécontentement concernait aussi l’entreprise pri- vée Lactalis, principaux collec- teurs de lait de vache de l’Avey- ron (lire ci-dessous). Les producteurs laitiers refusent la baisse de 5 euros/1 000 litres mise en place depuis le 1er sep- tembre. Pour Michaël Chavatte,

«il est hors de question que nous fassions les frais d’une conjonc- ture difficile provoquée par les industriels. Nous sommes déjà confrontés à un surcoût de 30 euros/1 000 litres du fait des charges qui flambent. Et l’on vient nous dire que le prix de notre lait, de notre travail, va baisser ! C’est intolérable».

Les JA en pointe

Vincent Bousquet, au nom des JA, interpelle de son côté sur le

sort inquiétant des jeunes agri- culteurs. «Si le prix du lait ne se maintient pas à un niveau correct sur au moins trois ans, comment pouvons-nous gérer nos entre- prises avec des investissements qui courent sur plus de 15 ans ?».

Christophe Malgouyres enfonce le clou : «j’ai apporté ici une génisse pour symboliser l’impor- tance de donner des perspectives aux producteurs laitiers. 290 euros/1 000 litres (prix de base) plus les charges, je ne peux pas la nourrir dans le contexte actuel. Qu’ils gardent cette génisse et qu’ils essayent de l’élever à ce tarif-là !».

Mettre un terme à cette situation

Michel Costes, président du CODIL (producteurs Lactalis) a mis en avant «les sérieux pro- blèmes liés à la production en général», dénonçant «l’impasse dans laquelle toutes les entre- prises se sont engouffrées avec l’incapacité de fixer des prix sta- bles». Il insiste : «il faut mettre un terme à cette situation, retrou- ver la voie de la raison. Nous sommes au début d’une nouvelle période d’actions. Si les indus- triels ne sont pas capables de répondre maintenant à nos attentes, alors c’est le terrain qui donnera de la voix».

Pour les producteurs laitiers, la pilule est d’autant amère que la conjoncture pour le début de l’année 2013, s’annonce favora-

ble en produits industriels, comme l’a rappelé Christophe Malgouyres. Il dénonce à nou- veau que «la surproduction au printemps dernier» ait contribué à «faire décrocher le prix». Pour lui, «le ratio de nos charges fixé à 25 lors des précédents accords, est passé à 32, sans aucune répercussion de prix derrière, en notre faveur».

Sodiaal : «défendre la valeur ajoutée»

Les producteurs FDSEA - JA, en présence de Dominique Fayel, président de la FDSEA ont été accueillis par Damien Lacombe, administrateur et membre du bureau national de la coopérative Sodiaal. Il admet que la situation est difficile pour les éleveurs aujourd’hui. «Le prix du lait a en effet diminué de 3 % en 2012, avec malgré tout un prix de base moyen sur l’année de 312 euros/

1 000 litres. Les Allemands ont baissé les prix GMS du lait de consommation de 15 % en avril.

Tous les opérateurs ont été obli-

gés de suivre. Ils ont répercuté cela sur le prix payé aux produc- teurs, y compris, Lactalis qui avait rajouté une quatrième et une cinquième tranche de flexibi- lité tirant les prix vers le bas». Et de poursuivre : «chez Sodiaal on se bat pour un retour de valorisa- tion du lait de consommation pour faire en sorte que le volume A soit en dehors des soubresauts de la volatilité, afin de retrouver un marché plus positif sur les PGC. Nous sommes conscients de l’effet de ciseau négatif pour les producteurs. Il faut aussi se battre sur la PAC, pour rééquilibrer les aides du végétal vers l’animal.

On ne réglera pas tout par le prix du lait. Le groupe Sodiaal a su montrer dans un passé récent l’intérêt qu’il porte à la filière départementale et a pris sa part pour solutionner la situation des éleveurs de chez Leche Pascual».

Chez Lactalis : même constat

Après avoir pu discuter avec les administrateurs de Sodiaal

pendant le blocage d’Eurosérum, les manifestants se sont déplacés devant le siège local de Lactalis à Onet le Château pour y rencon- trer Davy Hecht, nouveau res- ponsable production. Les respon- sables professionnels FDSEA-JA ont demandé des comptes à l’en- treprise privée sur les baisses successives du prix du lait : d’abord une baisse de 2 à 3 €/1 000 litres à partir d’août (liée aux produits industriels beurre-pou- dre), avant une diminution de 5

€/1 000 litres sur le prix de base à partir d’octobre. Pour réponse, Lactalis a invoqué l’avantage concurrentiel pris par la coopéra- tive.

Didier BOUVILLE

Actualité

syndicale

Démonstration Plein Champ

FENDT KVERNELAND

Les Ets NADAL organisaient les 10 et 11 octobre une démons- tration plein champ au lycée La Roque. De nombreux agricul- teurs ont assisté aux différentes présentations et participé aux nombreuses démonstrations.

Le travail du sol des différents matériels KVERNELAND, l’herse rotative, le semoir, la charrue et le déchaumeur, ont retenu l’attention d’un public professionnel averti.

La large gamme des tracteurs FENDT et tout particulièrement le tout nouveau FENDT 500 VARIO en a séduit plus d’un. Il concentre à lui seul les technolo-

gies les plus modernes. Ce modèle est idéal pour tout type de travaux.

KVERNELAND a présenté également à cette occasion le tout nouveau système de guidage Iso- Match Inline pour faciliter la conduite des chantiers, la solu- tion de guidage la plus perfor-

mante et la plus économique du marché.

Toutes ces nouveautés sont à découvrir chez votre concession- naire :

Ets NADAL

Rodez : 05 65 42 75 62 Baraqueville : 05 65 69 00 80

Publi-rédactionnel

Action FDSEA-JA

Lait de vache : «non à la baisse de 5 euros !»

Des producteurs laitiers déterminés à défendre leur revenu.

Remplacement pour congés

Le crédit d’impôt reconduit pour deux ans

Le gouvernement a finalement décidé la reconduction pour deux ans du crédit d’impôt sur les remplacements pour congés, annonce un communiqué du ministère de l’agriculture du 18 octobre. Ce cré- dit d’impôt est réservé aux exploitants exerçant à titre principal une activité agricole nécessitant leur présence journalière tout au long de l’année sur l’exploitation.

Cette mesure bénéficie principalement aux éleveurs. Celle-ci sera inscrite dans le cadre du projet de loi de finances 2013 actuellement en discussion au parlement. Le service de remplacement «prend acte de cette annonce et s’en félicite». Cette mesure bénéficie à plus de 20 000 agriculteurs, rappelle le service de remplacement.

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Agenda

à retenir

RIEUPEYROUX

FORMATIONS APABA

Permanences «bâtiments»

Les prochaines permanences du conseiller bâtiments - environne- ment de la Chambre d'agriculture pour l'accueil individuel (de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30, sur rendez-vous préalable) auront lieu :

- mardi 30 octobre, au CDAVAL à Laissac, pour les agriculteurs de la vallée de l'Aveyron, du Lévézou et du Sud Aveyron. Contact secrétariat : 05 65 70 68 91.

- mardi 6 novembre, au CDANA à Espalion, pour les agricul- teurs du Nord Aveyron et de Rodez Nord. Contact secrétariat : 05 65 51 10 50.

DEPARTEMENT

Itinéraires techniques et travail du sol en maraîchage biologique

L'APABA propose une formation lundi 19 novembre chez Jean- François Bouchy, maraîcher bio à Salviac dans le Lot et lundi 17 décembre chez Guillaume Cavalerie à La Rouquette.

Les deux intervenants expliqueront les itinéraires techniques des légumes, l’organisation du travail par rapport aux différentes produc- tions, l’enchaînement des prises de décisions de l’achat de semences à la commercialisation des légumes et comment choisir les bons outils pour un bon travail du sol.

Formation VIVEA, gratuite cofinancée par le Feader (repas à la charge des participants).

Inscription à l’APABA (Tel : 05 65 68 11 52) avant le 11 novem- bre.

JOURNÉES TECHNIQUES

Cultures associées de céréales et légumineuses : les méteils

L'APABA propose une formation lundi 19 novembre au Carre- four de l’Agriculture à Rodez et lundi 3 décembre, (lieu à déter- miner en fonction des participants) pour améliorer grâce aux méteils, l’autonomie alimentaire des élevages en concentrés, notamment en protéines, tout en limitant les intrants et en améliorant la qualité agronomique de votre rotation.

Intervenant : Philippe Guichard, producteur Bio de méteil, mem- bre du réseau Semences Paysannes.

Formation VIVEA, gratuite, cofinancée par le Feader (repas à la charge des participants).

Inscription à l’APABA (Tel : 05 65 68 11 52) avant le 11 novem- bre.

• Vous êtes intéressé par le métier d’agriculteur et vous cherchez des réponses à vos questions

• Vous avez un projet en agricul- ture à plus ou moins long terme et vous cherchez comment le faire aboutir

• Vous cherchez des informations sur les différents dispositifs d’ac- compagnement à l’installation

• Vous cherchez une exploitation pour vous installer et vous voulez savoir les démarches à réaliser

Le Point Info Installation est là pour vous ACCUEILLIR, vous INFORMER et vous ORIENTER Entretiens uniquement sur rendez- vous (ils peuvent être délocalisés dans tout le département).

Point Info Installation Carrefour de l’Agriculture

12026 Rodez Cedex 09 Contact : 05 65 73 76 76

Des outils à votre service

Des travaux de mise en confor- mité des dispositifs de retenue auront lieu sur la rocade de Rodez (RN88), au niveau des dif- fuseurs d'Olemps et de Saint- Cloud, à partir du 22 octobre et pendant une durée de 1 mois. Ces travaux nécessitent la fermeture de bretelles de ces deux diffu- seurs et de la rocade de Rodez.

Les bretelles seront fermées le jour et la rocade la nuit.

Aussi, sauf intempéries et aléas de chantier, la circulation sera déviée localement suite aux fer- metures suivantes :

• Fermeture de la rocade sens Toulouse / Rodez entre les diffu-

seurs d'Olemps et de Saint-Cloud et fermeture de la bretelle du dif- fuseur d'Olemps - entrée Olemps / Rodez : 1 nuitde 21h à 6h du 29 au 30 octobre et 2,5 jours de 8h45 à 16h30 les 12, 13 et 14 novembre.

• Fermeture de la bretelle du diffuseur Saint-Cloud - sortie Rodez / Saint-Cloud : 1,5 jourde 8h45 à 16h30 les19 et 20 novembre.

• Fermeture de la bretelle du diffuseur Saint-Cloud - entrée Saint-Cloud /Toulouse : 2 jours de 8h45 à 16h30 les 21 et 22 novembre.

Communiqué Préfecture

Organisation collective pour la vente directe

L'APABA propose une formation mardi 27 novembre au Carre- four de l’Agriculture à Rodez pour identifier ses besoins et connaî- tre sa capacité d’action pour la vente directe, notamment pour un projet collectif. Les autres dates et lieux seront déterminés en fonc- tion des personnes inscrites

Intervenant : Stéphanie Degoute, animatrice de l’APABA.

Formation VIVEA, gratuite cofinancée par le Feader (repas à la charge des participants).

Inscription à l’APABA (Tel : 05 65 68 11 52) avant le 15 novem- bre.

Arts’ Mateurs en Arts’ Majeurs

Le Centre Culturel Aveyron Sé- gala Viaur propose tous les deux mois, une causerie de Marie-Pierre Brard, diplômée de l'Ecole du Lou- vre et spécialiste en histoire de l'art et en archéologie.

Le premier rendez-vous se dé- roule vendredi 26 octobre à 21h à l’Espace Gilbert Alauzet de Rieupeyroux.Participation libre.

Infos : Centre Culturel Aveyron Ségala Viaur : 05.65.29.86.79 - information@centreculturelavey ron.fr

Peyreleau

Etat de catastrophe naturelle reconnu

Le Journal Officiel du 21 octo- bre 2012 a publié un arrêté inter- ministériel portant reconnais- sance de l’état de catastrophe naturelle pour la commune de Peyreleau, au titre des mouve- ments de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1eravril

2011 au 30 septembre 2011. Les habitants de la commune dispo- sent d'un délai de 10 jours maxi- mum à compter de la publication du Journal Officiel pour effectuer leur déclaration de sinistre auprès de leur assureur ou compléter celle qu'ils auraient déjà faite.

Communiqué DDT

Rocade de Rodez

Travaux

Exposition sur la biodiversité

Le CPIE du Rouergue présente l’exposition «La biodiversité en Midi-Pyrénées… un autre regard» à l’espace culturel de la mairie de Millau du 31 octobre au 6 décembre, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Cette exposition inspire étonnement, admiration, respect et responsabilité à l’égard de l’environnement naturel et de ses multiples composantes. Elle présente des visuels étonnants, zoomant du plus petit animal jusqu’à la magnificence incon- testée des paysages régionaux.

Visite guidée les mercredis après-midi 31 octobre, 7 novem- bre et 5 décembre, de 14h à 17h.

Renseignements auprès du CPIE : 05 65 61 06 57.

MILLAU

Bureaux fermés vendredi 2 novembre

Quel que soit le stade d’avancement de la réflexion ou de votre projet de cessation / transmission,

Le Point Info Cessation Transmission est là pour vous ACCUEILLIR, vous INFORMER et vous ORIENTER.

L’ADASEA reçoit de 9h à 12h en priorité sur rendez-vous ou l’après-midi uniquement sur rendez-vous

(Tel. 05.65.73.76.76) Rodez : Maison de l’Agriculture sur rendez-vous

Baraqueville: mercredi 14 novembre, CDAS, Val de Lenne Decazeville: mardi 13 novembre, Crédit Agricole

Espalion: vendredis 9 et 23 novembre, CDANA, 43 av de Calmont Millau: CDASA, Cap du Cres, pas de permanence en novembre Vabres l’Abbaye: mardi 27 novembre, CDASA, le Bourguet Villefranche de Rouergue: jeudis 8, 22 et 29 novembre à Bernussou

Permanences de novembre

Sous délégation Chambre d’Agriculture

• Vous êtes proche de la retraite et vous vous posez des questions sur la cessation / transmission

• Vous avez un projet de reconver- sion

• Vous avez un enfant qui veut s’ins- taller ou vous n’avez pas de succes- sion et vous voulez savoir comment transmettre votre exploitation (fer- mage, donation, vente,...)

• Vous voulez céder à vos voisins

• Vous vous posez des questions sur le transfert de vos droits (DPU, PMTVA…)

• Vous vous demandez si vous avez droit à des aides au moment de la transmission

• Quelles sont les démarches admi- nistratives à réaliser et les délais ?

Des outils à votre service

• CERFRANCE Aveyron, siège et bureaux décentralisés.

• ASAVPA

• Arbres Haies Paysages

• CRPF

• Sylva Bois

• La Volonté Paysanne

• Fédération Familles Rurales

• FD CUMA

• IRVA

• Upra Lacaune

• Veau des Lucs

• JA

• ADASEA

• UDGEA

• Habitat & Développement 12

• APABA

• ELVEA 12

• PRINTAGRI

La Chambre d'agriculture en service allégé :

Les services de l’EDE assurent des permanences au siège de la Chambre d'agriculture à Rodez de 9h à 12h et de 14h à 17h.

Vous pouvez contacter : - le service Identification bovin au 05 65 73 78 30 - le service Identification ovin au 05 65 73 79 97

- le contrôle de performances au 05 65 73 77 18

Formation ADEMA à La Cazotte

En partenariat avec Pôle Emploi, le FAFSEA lance l’ADEMA (Accès des Deman- deurs d’Emploi aux Métiers Agricoles) au CFPPA La Cazotte. Deux réunions sur ce dispositif qui se déroulera du 12 novembre au 11 décembre auront lieu :

- lundi 5 novembre au Pôle Emploi de Millau à 9h.

- lundi 5 novembre au CFPPA à St Affrique à 14h

Infos : Nicole Couffin : 05 65 98 10 35 - cfppa.st-affrique@

educagri.fr

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Vie locale

et des régions

Accueil information-conseil MSA

Novembre 2012

Pour offrir un service de proximité à tous ses adhérents, la MSA MPN est à votre disposition sur plusieurs points d'accueils décentralisés, dans ses antennes, dans les permanences mensuelles ou hebdomadaires, mais éga- lement dans ses points visio-public.

• Antennes

Elles sont ouvertes du lundi au vendredi, 9h/12h15 et 13h30/16h45 : à Espalion, 43 avenue de Calmont - tél : 05 65 75 76 40

à Millau, ZA Cap du Crès - tél : 05 65 75 76 50

à Saint Affrique, 7 place Paul Painlevé - tél : 05 65 75 76 30 à Villefranche de R., route de Montauban - tél : 05 65 75 76 60

• Permanences information-conseil

Camarès, mairie, mercredi 28 novembre de 9h à 12h

Decazeville, Crédit Agricole, vendredi 16 novembre de 9h à 12h Espalion, antenne MSA, vendredi 23 novembre de 9h à 12h15 La Salvetat, mairie, mercredi 7 novembre de 9h à 12h

Millau, antenne MSA, vendredi 16 novembre de 9h à 12h15 Mur de Barrez, ancienne mairie, jeudi 29 novembre de 9h à 12h Nant, mairie, pas de permanence en novembre

Naucelle, Centre social et culturel, vendredi 30 novembre de 9h à 12h Réquista, MSA rue Féral, jeudi 8 et lundi 26 novembre de 9h à 12h et de 13h30 à 15h30

Rignac, mairie, lundi 12 novembre de 9h à 12h Sévérac, mairie, pas de permanence en novembre

St Affrique, antenne MSA, lundis 5 et 19 novembre de 9h à 12h15 St Cyprien, mairie, pas de permanence en novembre

St Geniez d’Olt, mairie, samedi 17 novembre de 9h à 12h St Jean du Bruel, mairie, mardi 6 novembre de 9h30 à 12h St Sernin, mairie, mercredi 14 novembre de 9h à 12h Villefranche de Panat, pas de permanence en novembre

Villefranche de Rouergue, antenne MSA, jeudi 29 novembre de 9h à 12h15

Rieupeyroux, mercredi 21 novembre de 9h à 12h

• Point vision-public

Tous les mardis matin sur rendez-vous de 9h à 12h15 et tous les mar- dis après-midi sans rendez-vous de13h30 à 16h45.

Point visio-public de Saint-Geniez d’Olt

Point Relais Emploi de Saint-Geniez-Laissac-Campagnac 2 rue du cours - 12130 Saint-Geniez d’Olt - Tel.05.65.70.30.27

Contact : 05 65 75 39 39 et www.msa-mpn.fr

Habitat et Développement 12

Amélioration de l’habitat

Permanences de novembre 2012

Vous projetez d’améliorer le confort de votre maison ou d’aménager un logement locatif, des aides financières (Etat, ANAH, caisses de re- traite...) peuvent vous être accordées !

Pour tous renseignements : information sur les aides à la réhabilitation, montage et suivi administratif des dossiers..., consultez HABITAT &

DEVELOPPEMENT 12.

- RODEZ tous les jours du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h45 à 17h.

Programme d’Intérêt Général du Pays du Haut Rouergue - BOZOULS : 15 novembre, Communauté de Cnes, 13h30 à 14h30 - ESTAING : 8 novembre, mairie, 9h à 10h

- ENTRAYGUES : 22 novembre, mairie, 9h à 10h

- ESPALION : 8 novembre, salle 15 Francis Poulenc, 10h30 à 11h30 - LAISSAC : 15 novembre, mairie, 9h à 10h

- MUR DE BARREZ : 22 novembre, Communauté Cnes, 11h à 12h - ST-GENIEZ D’OLT : 15 novembre, Centre Social, 10h30 à 11h30 - SAINTE-GENEVIEVE : 22 novembre, mairie, 14h à 15h

Programme d’Intérêt Général du Pays du Rouergue Occidental - FLAGNAC : 21 novembre, salle réunion Cté de Cnes, 14h30 à 15h30 - NAJAC : 5novembre, mairie, 9h à 10h

- LA SALVETAT PEYRALES : 13 novembre, mairie, 15h à 16h - MONTBAZENS : 21 novembre, Mairie, 11h à 12h

- RIEUPEYROUX : 13 novembre, mairie, 13h30 à 14h30 - RIGNAC : 13 novembre, mairie, 10h à 11h

- VILLEFRANCHE Rgue : 21 novembre, Maison des Sociétés 8h30 à 10h - VILLENEUVE : 5 novembre, mairie, 11h à 12h

Programme d’Intérêt Général Larzac Templiers Causses et Vallées - SAINT JEAN SAINT PAUL : 6 novembre, mairie, 9h30 à 10h30 - STE EULALIE DE CERNON : 6 novembre, mairie, 11 h à 12 h - LAPANOUSE DE CERNON : 6 novembre, mairie, 13h30 à 14h30 - CORNUS : 20 novembre, maison Communautaire, 9h30 à 10h30 - LE CLAPIER: 20 novembre, mairie, 11h à 12h

- SAINT JEAN DU BRUEL : 20 novembre, mairie, 13h30 à 14h30 OPAH RU de Villefranche de Rouergue

- tous les mercredis, mairie, 15h30 à 17h30 Diffus

- BELMONT-SUR-RANCE : 6 novembre, mairie, 15h à 16h - CAMARES : 6 novembre, mairie, 13h30 à 14 h30

- SAINT-AFFRIQUE : 6 novembre, mairie, 10h à 11h

Habitat et Développement 12 - Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez Cedex 9. Tél. 05.65.73.65.76. - Fax 05.65.75.62.33.

Les JA de l’Aveyron renou- vellent leurs retrouvailles avec les jeunes urbains, ce samedi 27 octobre à l’occasion de Fiest’Agri. Au programme : randonnée gourmande, chal- lenge sportif, JA Drive et soirée festive.

«Montrer que nous sommes des jeunes comme les autres qui faisons du sport et aimons faire la fête !». Grâce à Fiest’Agri, les JA veulent lever tous les a priori qui pèsent encore sur le métier d’agriculteur. D’habitude organi- sée à la périphérie de Rodez, à Druelle ou Luc - La Primaube, cette fois-ci les JA «investissent»

la cité ruthénoise ! L’objectif premier de cette manifestation est en effet de faire se rencontrer urbains et ruraux afin de faire découvrir l’agriculture et les pro- ductions agricoles du départe- ment.

Une randonnée

gourmande à réserver !

Tout commencera le samedi matin à la salle de la Doline à Sébazac où sera donné le départ de la randonnée pédestre gour- mande, à 10h et 10h30. Cette balade d’environ 15 km est ouverte à tous et sans difficulté ! Au long du parcours, trois étapes gourmandes seront proposées aux participants : la première sur l’exploitation en vaches allai- tantes de M. Fabre à Gaujac, commune de Sébazac où le petit déjeuner sera offert aux randon- neurs. La deuxième chez MM.

Espinasse à Mézeilles, commune de Sébazac installés en vaches laitières où les participants dégusteront le Bleu des Causses

et partageront friton, truffade et escalope de Veau d’Aveyron et du Ségala, roquefort et fruits pour le déjeuner. Enfin, M.

Carme éleveur de brebis laitières à Salles la Source accueillera les deux groupes pour goûter le roquefort !

Pour cette randonnée, il est nécessaire de s’inscrire auprès du bureau des JA : 05 65 73 77 84 de 8h30 à 18h ou auprès de Didier Massol : 06 83 48 81 88 après 18h. Les frais d’inscription s’élè- vent à 15 euros par personne (dégustations et repas inclus) payable à l’avance ou sur place.

Composez votre équipe pour défier les JA !

Faire s’affronter positivement urbains et ruraux ! Les JA lancent un défi pour le samedi après- midi. Ils invitent à venir les défier et concourir pour le titre de Mas- ter Farmer ! Plusieurs épreuves attendent les plus téméraires au jardin public de Rodez, de 14h à 17h30 : lancer de bottes en caout- chouc, tir à la corde, lever de bottes de paille, course en sac et de bottes enrubannées, concours de scie sur tronc.

Les JA ont d’ores et déjà formé leur équipe, ils s’entraînent acti- vement depuis plusieurs jours, les résultats de leurs perfor- mances sont à découvrir sur la page Facebook des JA ! Les per- sonnes intéressées pour venir les défier peuvent s’inscrire par équipe de 7 à 10 personnes, les équipes peuvent être mixtes.

«Tous les comités d’entreprise, les clubs sportifs, les groupes de copains,... sont les bienvenus», invitent les JA qui comptent aussi sur de nombreux spectateurs et supporters pour assurer l’am- biance !

Les volontaires doivent s’ins- crire (un bulletin est téléchargea- ble sur le site www.ja12.fr). Le tarif est de 40 euros par équipe et inclut une entrée à la soirée des JA pour chaque équipier.

Faire la fête avec les JA !

Enfin cette journée s’achèvera sur une soirée à partir de 19h et jusqu’à 3h à la salle des fêtes de Rodez, sur le plateau Paul Lignon. Avec d’abord un apéro banda animé par la Pena Les Vicabos. Puis à 23h démarrera le concert avec le groupe Sangria gratuite. Et jusqu’à 3h, un futur JA mettra à disposition des fêtards ses talents de DJ avec Fiest’Attitude Discomobile !

L’entrée de la soirée est fixée à 7 euros. Possibilité de se restau- rer sur place (aligot - saucisse).

Communiquer et partager

«L’objectif est avant tout de pouvoir se retrouver entre ruraux et urbains, de pouvoir échanger, de montrer que les JA sont des jeunes comme les autres qui aiment s’amuser», avancent les organisateurs. Fiest’Agri s’ins- crit dans la continuité des actions de communication portées par les JA auprès des jeunes dans les établissements scolaires notam- ment.

«C’est une occasion supplé- mentaire de communiquer sur notre métier d’agriculteur et sur l’agriculture en général, et pour- quoi pas de susciter de nouvelles vocations !», espèrent les JA dont l’une des principales priorités est de travailler sur le renouvelle- ment des générations en agricul- ture.

Avec un programme varié d’animations, Fiest’Agri offre quatre possibilités de venir à la rencontre des JA : une randon- née, un challenge sportif, le JA Drive dans les rues de Rodez et une soirée festive !

Eva DZ

Samedi 27 octobre à Rodez

La Fiest’Agri des JA !

Pas besoin de cuisiner samedi soir ! Les JA renouvellent un JA drive, concept qu’ils avaient inauguré lors de leur congrès national à Rodez. A partir de 19h, autour de la salle des fêtes de Rodez, un circuit sera spéciale- ment aménagé pour que les consommateurs puissent com- mander de leur voiture puis récu- pérer des barquettes d’aligot - saucisse !

Fiers du succès de cette initia- tive, les JA surfent sur une belle

réussite puisqu’ils avaient servi quelque 800 barquettes d’aligot - saucisse en une soirée lors de leur congrès national ! Ils espè- rent relever le défi et faire aussi bien ! (4 euros pour la barquette

d’aligot et 6 euros pour la bar- quette d’aligot - saucisse).

Un menu dont les participants à la soirée pourront également bénéficier !

L’aligot - saucisse au volant !

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Conseils et technique

de saison

CONSEILS DE SAISON

en collaboration avec la Chambre d’agriculture

Céréales

En zones basses, les semis sont bien avancés, les condi- tions sont bonnes.

Semez en premier les varié- tés les plus tardives à montai- son, gardez pour la fin du mois ou début novembre les variétés précoces à montaison. En bonnes conditions, rien ne sert de semer trop dense (risque accru de maladies, de verse), vous pouvez viser 230 grains/

m2sur orge et triticale (recalcu- ler la correspondance en kg/ha à l’aide du Poids de Mille Grains) ou 270 grains/m2en blé.

En zones hautes, pour les premiers semis, vous pouvez faire le tour des parcelles.

L’objectif est de voir comment se déroulent les levées, quel est le stade actuel de la céréale.

Ensuite vous pouvez observer s’il y a ou non des mauvaises herbes. Cela vous permettra de décider de l’éventuelle

«urgence» du désherbage de post-levée précoce : nous vous incitons vraiment à choisir cette stratégie. Elle peut se déclencher à partir du stade 3 feuilles de la céréale et quand les mauvaises herbes ont bien levé et sont à des stades jeunes (2 cotylédons à premières feuilles).

Prairies

Surveillez les jeunes semis au niveau du salissement.

Quand le sol est portant, vous pouvez les faire pâturer pour bien nettoyer avant l'hiver. Si vraiment la situation est sale, vous pouvez utiliser la stratégie du chimique : c’est pour les prairies en cours d’installation qu’on a la meilleure réussite et le plus de produits à disposi- tion.

Toutes cultures

Bandes enherbées : mesure de la conditionnalité BCAE obligatoire pour tous (Bonnes Conditions Agricoles et Envi- ronnementales) : des bandes enherbées doivent être implan- tées le long des cours d’eau.

Cette mesure est effective depuis l’automne 2009. D’une largeur minimum de 5 mètres, elles concernent les parcelles situées le long des cours d’eau représentés en trait bleu plein et traits bleus pointillés dénom- més, sur les cartes IGN au 1/25000ème les plus récentes.

Ces bandes enherbées ne devront ni être traitées, ni ferti- lisées (aucun apport organique et minéral), ni labourées, elle pourront être pâturées toute l’année, et fauchées ou broyées en dehors de la période du 1er mai au 10 juin.

Muriel SIX, Conseillère agronomie

CULTURES

Canton de Saint Rome de Tarn

Voyage des agricultrices

Jeudi 20 septembre, 45 agricul- trices ou conjointes d’agricul- teurs sont parties en direction de Toulouse pour se rendre dans le Gers.

Au cœur de la campagne ger- soise, elles ont découvert l’asine- rie d’Ambazac, un élevage d’ânesses laitières. L’agriculteur a expliqué le fonctionnement de sa ferme et la fabrication de savon.

A la fin de la visite les agricul- trices ont pris la direction de

l’Isle Jourdain pour se restaurer et poursuivre par la visite guidée du musée campanaire où sont exposées plus de cent cloches.

Ensuite retour vers Toulouse pour une promenade en bateau mouche sur la Garonne.

Après toutes ces visites, l’heure du retour s’annonçait avec l’arrêt pour le repas du soir dans un restaurant.

Une journée très agréable, à renouveler l’année prochaine !

Concours départemental des miels

Les lauréats 2012

La Chambre d’agriculture et le syndicat apicole, l’Abeille de l’Aveyron, organisaient le 6ème concours départemental offi- ciel des miels, samedi 20 octo- bre dans le cadre d’Arbre Expo. Parmi les 50 apiculteurs inscrits, huit ont décroché une médaille d’or.

Palmarès

Causses (amateurs)

Médaille d’argent pour Pierre Molénat à Millau

Causses (professionnels) Médaille d’or pour François Peyrac à Cruéjouls

Médaille d’argent pour Edmond Vaysse à Réquista

Médaille d’argent pour Michel Truel à Pierrefiche d’Olt

Châtaignier (professionnels) Médaille d’or pour Jean-Marc Lacroix à Espalion

Polyfloral Clair (amateurs) Médaille d’or pour Jocelyne Bonnafe à Vabres l’Abbaye

Médaille d’or pour Sébastien Fickinger et Henri Bonne à Tré- mouilles

Médaille d’or pour Jean-Louis Séguret à Flavin

Médaille d’or pour Louis Lau- rent à St Amans des Côts

Médaille d’argent pour Jérôme Fabre à St Rome de Cernon

Médaille d’argent pour Ber- nard Sauveplane à Paulhe

Médaille d’argent pour Bar- bara Alizon à St Chély d’Aubrac Médaille d’argent pour Fran- çois Bosc à Millau

Médaille d’argent pour la mai- rie de Rodez

Médaille d’argent pour Chris- tophe Lacroix à Onet le Château

Médaille de bronze pour Jean- Pierre Calmels à St Côme d’Olt

Polyfloral Clair (profession- nels)

Médaille d’or pour Bernard Aussel à St Affrique

Médaille d’argent pour Edmond Vaysse à Réquista

Médaille d’argent pour Jérôme de Lescure à Lavernhe

Médaille d’argent pour Fran- çois Peyrac à Cruéjouls

Polyfloral Foncé (amateurs) Médaille d’or pour François Bosc à Millau

Polyfloral Foncé (profession- nels)

Médaille d’argent pour Michel Truel à Pierrefiche d’Olt

Médaille de bronze pour Jean- Marc Lacroix à Espalion.

Samedi 20 octobre, les res- ponsables de la coopérative Unicor ont inauguré le nou- veau magasin Point Vert de Baraqueville, en présence des élus locaux et des artisans chargés de ce chantier. Ce magasin s’ajoute aux 45 autres points de vente gérés par Uni- cor (Point Vert, Point Vert le Jardin, Magasin Vert et maga- sins spécifiques agricoles).

Depuis presque 50 ans, la coo- pérative Unicor a un magasin à Baraqueville. Le premier a été créé par la Cadauma (une des 4 coopératives fondatrices d’UNI- COR) en 1965 dans le centre de Baraqueville.

Rapidement à l’étroit, un nou- veau magasin s’est construit en 1970 à côté du foirail afin de dis- poser de plus de surfaces.

En 2011, le magasin «histo- rique», devenu entre temps un Point Vert déménage vers une zone plus commerçante dans les bâtiments des anciens établisse- ments Deltort. Début 2012, de nombreux travaux ont démarré : la construction de la serre chaude et du dépôt agricole, la mise en conformité au niveau de la sécu- rité. Et le nouveau magasin vient d’être inauguré, samedi 20 octo- bre.

Désormais, en plus des pro- duits grand-public (jardinerie, bricolage, animalerie, motocul- ture, entretien/droguerie, vête- ments/chaussures) et des pro- duits agricoles (nutrition animale, produits du sol…), la commission approvisionnement du conseil d’administration

(composée d’agriculteurs) a sou- haité développer un rayon brico- lage très professionnel, du maté- riel d’élevage et des fournitures pour l’équipement des bâtiments d’élevage, des pièces de rechange d’usure pour les machines agricoles, un Service Après Vente mécanique, élec- trique et électromécanique. Des services destinés aux agricul- teurs, qui faisaient la particularité et l’originalité du magasin Del- tort.

Ce nouveau magasin dessert les habitants de Baraqueville, Moyrazès, Manhac, Camboula- zet, Quins, Gramond, Boussac et Colombiès.

La surface de vente, de 800 m², sera donc partagée entre un rayon jardinage (outils, plants,

produits désherbants, engrais...), animalerie (aliments pour ani- maux familiers et de basse-cour, accessoires…) et vêtements/

chaussant (travail, jardinage ou sécurité).

Les plantations de saison, les compositions florales et les plantes en pots, sont présentées sous une serre chaude de 400 m².

L’aire extérieure grillagée représente 400 m² pour le grand public et 400 m² pour le matériel d’élevage.

Un dépôt agricole de 500 m² et un Service Après Vente complè- tent le tout.

Le magasin a été inauguré par le président de la coopérative Unicor, Jean-Claude Virenque et son prédécesseur, Bernard Cazals.

Baraqueville

Un nouveau magasin Point Vert

Le nouveau magasin Point Vert est installé dans les bâtiments des anciens établissements Deltort.

Photo Chambre d’agriculture.

(7)

Technique

et économie

Les responsables profession- nels caprins lait FDSEA et JA ont rencontré les directeurs de quatre enseignes de la distribu- tion en Aveyron afin de les sen- sibiliser sur l’actualité de la filière : une production qui diminue à cause d’une spirale à la baisse des prix depuis deux ans.

50 euros/1000 litres, c’est la baisse enregistrée par les produc- teurs de lait de chèvre en deux ans quand dans le même temps, le fromage de chèvre en bûchette a augmenté de 8% en grandes surfaces pour les consomma- teurs !

Ce phénomène a de plus, engendré l’arrêt d’activité de 20 producteurs sur les 200 que recense le département. «La plu- part ont cessé leur activité pour raison financière parce que le prix du lait n’était plus rémuné- rateur», expliquent Joël Mazars, responsable de la section caprins lait FDSEA et Jérôme Arribat, co-responsable du groupe caprin JA.

Effet en chaîne, la collecte de lait de chèvre devrait baisser de 7% par rapport à 2011 qui, déjà fait craindre à la filière un manque de lait pour le début d’année 2013. Et plusieurs entre- prises s’interrogent sur la fabri-

cation des produits quand la col- lecte baisse également aux Pays- Bas et en Espagne, suite aux coûts de production trop élevés et aux sécheresses successives.

Pas de production sans prix !

«Pour stopper cette chute du nombre de producteurs et de pro- duction, le prix payé aux produc- teurs doit être revalorisé», esti- ment les responsables profes- sionnels.

Pour répondre à un mot d’or- dre national, FDSEA et JA de l’Aveyron ont décidé de rencon- trer des directeurs de GMS du département afin de les sensibili- ser au risque de baisse de produc- tion et à la nécessaire revalorisa- tion des prix à la production.

«Nous espérons retrouver les 50 euros/1000 litres que nous avons perdus ces deux dernières années», souhaitent les responsa- bles professionnels. Entre la semaine dernière et lundi 22 octobre, les responsables dépar- tementaux ont rencontré les directeurs des enseignes Leclerc, Géant Casino, Intermarché et Super U.

«Nous avons rencontré des personnes à l’écoute», rapporte Jérôme Arribat. «Ils se sont dits sensibles à nos difficultés mais ont concédé avoir peu de pou-

voirs à leur échelle même si tous ont dit faire remonter nos problé- matiques à leur hiérarchie et à leurs centrales d’achat», ajoute- t-il. Et Joël Mazars de complé- ter : «Avoir une production sous le seuil de la consommation est une crainte réelle pour les distri- buteurs qu’ils n’ont pas hésité à nous relayer».

D’autant que les responsables professionnels leur ont rappelé qu’autour d’un agriculteur gravi- tait sept emplois. «Quand on considère la baisse de production et l’arrêt de 20 producteurs de lait de chèvre en Aveyron, c’est

140 salariés-consommateurs qui sont menacés ou ont disparu ! Ces chiffres sont des signaux d’alarme pour les distributeurs.

Nous n’augmenterons pas la pro- duction si notre prix n’est pas revalorisé et tant que le prix ne sera pas revalorisé, nous per- drons des producteurs et donc des emplois», argumentent les responsables dépar- tementaux.

Une rencontre nationale avec la distribution

FDSEA et JA de l’Aveyron ont choisi la voix du dialogue avec la

distribution, qui «doit compren- dre qu’elle doit passer des hausses de prix». Plusieurs départements se sont également mobilisés pour rencontrer la dis- tribution et faire passer ce mes- sage. Ces actions syndicales pré- cèdent une réunion nationale entre la Fédération nationale des éleveurs de chèvre (FNEC) et la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), prévue fin octobre - début novembre.

Les responsables profession- nels veulent alerter la distribution sur la hausse des charges qui atteint aujourd’hui des niveaux record. Les entreprises semblent, de leur côté, réagir puisque plu- sieurs d’entre elles, ont annoncé une revalorisation du prix du lait afin de relancer la production.

Mais les responsables profes- sionnels se veulent vigilants :

«Nous ne devrons pas retomber dans les travers d’il y a quelques années. Il ne faudra pas produire des volumes inconsidérés qui remettraient à mal l’équilibre de la filière. Les producteurs ont fait les efforts pour que la production soit maîtrisée en dépit de leur revenu, aujourd’hui, ils veulent d’abord un prix pour leur produit avant d’augmenter leur produc- tion».

Eva DZ

Lait de chèvre

Sensibiliser les distributeurs aveyronnais

Jérôme Arribat et Joël Mazars, à l’issue des rencontres avec la distribution.

Début juillet, FODSA-GDS Aveyron a envoyé un courrier d’information portant sur le virus de Schmallenberg ou SBV identifié pour la première fois en France en janvier (VP du 23 février). En Aveyron, le SBV a été mis en évidence sous sa forme clinique, avec confir- mation par analyses virolo- giques vers la mi-juillet.

Ce virus touche tous les rumi- nants domestiques (bovins, ovins, caprins) et est considéré comme responsable de malfor- mations congénitales typiques : déformations et blocages des articulations ainsi que des ano- malies de la mâchoire, du port de la tête et de la colonne vertébrale.

Il se transmet par voie transpla- centaire ainsi que par l’intermé- diaire d’insectes vecteurs (VP du 4 octobre).

Afin de déterminer la période d’arrivée du virus sur le départe- ment, le GDS 12 a réalisé une enquête avec le concours d’Aveyron Labo. La probable circulation massive du virus a été estimée à juin/juillet. En effet, Aveyron labo n’a mis en évi- dence des sérologies positives au SBV qu’à partir de cette période, et la même enquête fait état qu’a priori le virus n’était quasiment pas présent courant mars/avril.

Désormais, il ressort qu’environ 85 % des animaux testés sont séro-positifs au Schmallenberg

sur l’Aveyron, ce qui atteste d’une très forte séroconversion face au virus (plus particulière- ment en bovin). Par conséquent, de nombreux animaux ont été confrontés au virus. Cependant, cela ne permet pas de conclure à sa responsabilité dans tous les évènements sanitaires sujets à des recherches de la part de la FODSA, des vétérinaires et d’Aveyron Labo.

Les bovins

Suite à l’arrêt des investiga- tions faites par l’Etat fin août, FODSA-GDS Aveyron par l’in- termédiaire de son pôle sanitaire, a recensé les anomalies consta- tées par les éleveurs dans leurs cheptels et a financé des analyses sérologiques et virologiques (PCR) pour constituer des dos- siers référents. A ainsi été relevée une augmentation du nombre de vaches vides et de retours en cha- leurs sans causes claires pour laquelle une imputabilité du virus SBV ne pourrait être exclue. L’Aveyron est quasiment un des seuls départements, via le GDS, à avoir fait remonter ses constatations aux plus hautes ins- tances ainsi qu’aux groupes de travail nationaux en charge d’in- vestigations sur le SBV. Même s’il ne faut pas lui attribuer systé- matiquement les causes d’ani- maux vides ou d’avortements précoces, la FODSA considère

que le SBV pourrait avoir un impact. Ces remarques ont été prises en compte et une réflexion est engagée sur les conséquences potentielles du SBV, difficiles à établir vue la très forte sérocon- version relevée suite à son pas- sage. Compte tenu du début de circulation du virus en juin-juil- let sur le département et de la période à risque pendant la gesta- tion qui s’étend du 3ème au 5ème mois, les éventuelles répercus- sions en élevages bovins sont attendues cet hiver. Néanmoins quelques cas cliniques ont déjà été relevés avec malformations congénitales. FODSA-GDS Aveyron est en alerte et reste à l’écoute des éleveurs en lien avec les vétérinaires.

Les petits ruminants

Le pôle sanitaire du GDS suit également de près l’évolution de la crise du SBV dans les élevages ovins. Les premiers cas cliniques ont été signalés dans le Réquista- nais à l’occasion d’agnelages précoces fin septembre. Depuis, pour prendre toute la mesure du problème, la FODSA a entrepris une enquête auprès de certains cabinets vétérinaires pour faire un état des lieux au plus juste. Il apparait dès lors que les trou- peaux possédant du SBV congé- nital (malformations typiques de l’agneau, mort-né ou non…) sont très diversement touchés et ce

quel que soit le recours à un trai- tement insecticide. Certains agnelages comptent à peine 2-3 agneaux malformés tandis que d’autres pour les cas les plus sévères ont 30 voire 50 % des agneaux perdus. Globalement il semblerait que sur les zones de foyers SBV il y ait une perte moyenne d’agneaux de 8 à 10 %.

Il est à préciser que les voisins d’un gros foyer peuvent ne pas être touchés ou très peu affectés.

Les constatations des éleveurs concernés font état :

- de mise-bas difficiles voire de recours aux césariennes,

- de brebis pouvant donner deux agneaux, un normal et un malformé typique SBV,

- d’agneaux malformés nés vivants et succombant très rapi- dement ou devant être euthana- siés faute de savoir se lever ou boire.

Des performances plus faibles sur les IA seraient aussi réperto- riées et pourraient être reliées au SBV.

De plus, la FODSA a engagé une enquête en partenariat avec le service Elevage de la Confédé- ration de Roquefort et Unotec/Ovitest pour une évalua- tion globale de la situation dans les élevages ovins. Pour étayer les remontées des éleveurs sur certains dossiers, elle a mandaté Aveyron labo pour effectuer des analyses (autopsies et PCR sur

avortons ainsi que des sérolo- gies). Concernant les caprins, très peu d’informations sont remontées.

Informations générales

Concernant l’immunité, on ne sait pas si la séroconversion observée conduit à la mise en place d’une immunité protec- trice. Cette immunité naturelle pourra réellement être évaluée dans 3 à 4 mois dans les pre- mières zones touchées en France (Grand Est). Pour ce qui est de la vaccination, même si la recher- che des laboratoires a bien avancé, on ne peut pas préciser dans quelle mesure le vaccin serait un outil de protection majeur si par malchance l’immu- nité ne persistait pas dans les troupeaux.

L’Aveyron fait partie des départements qui ont demandé de mener une réflexion et une étude sur la possibilité d’utiliser la CSSA pour venir en aide aux élevages très fortement touchés.

Des réunions de travail ont déjà eu lieu à l’échelon de GDS France à qui un certain nombre d’éléments a été transmis. Dans le même temps, la profession constate un désengagement de l’administration sur ce dossier, en effet même les analyses d’in- vestigations ne sont plus finan- cées.

Article FODSA - GDS Aveyron

Virus Schmallenberg

La situation épidémiologique en Aveyron

(8)

Technique

et économie

Ravageurs des prairies

Résultats des observations de septembre

Les agriculteurs impliqués dans le réseau de surveillance du campagnol terrestre (rat taupier) et de la taupe viennent de réaliser la troisième observa- tion pour l’année 2012.

Les observations se sont dérou- lées du 20 septembre au 3 octo- bre. Elles ont permis de voir une très forte pullulation des rats depuis les fenaisons et une pré- sence moindre en ce qui concerne les taupes.

Taupes : moins de communes semblent touchées

Même si le niveau de taupes semble avoir régressé depuis ce printemps, il reste élevé dans cer- taines zones :

Nord Aveyron : les communes de Condom d’Aubrac, Saint- Chély d’Aubrac, Alpuech, La Terrisse, Huparlac et le nord de la commune de Laguiole sont encore fortement touchés par les pullulations de taupes.

Lévézou: seules les communes d’Arvieu, Le Vibal et Arques comptent une population de taupes importante.

Marcillacois: Une forte infes- tation a été notée par l’observa- teur de la commune de Muret le Château. Pour les autres com- munes le niveau a l’air faible voire inexistant.

Rats taupiers : très forte pullulation en Aveyron

Contrairement au niveau des populations de taupes, celui des rats semble très fortement aug- menter et c’est dans le nord du

département que les pullulations sont les plus importantes. Ainsi les communes de Thérondels, Lacroix Barrez, Brommat, Taus- sac, Ste Geneviève, Cantoin, Huparlac, la Terrisse, Graissac, Alpuech, Laguiole, Curières, Montpeyroux, Condom d’Aubrac comptent déjà une population importante de rats. Les com- munes d’Aurelle Verlac, Vitrac en Viadène, St Chély d’Aubrac, comportent quelques foyers actifs. Dans le Lévézou, les com- munes de Salles Curan, Arvieu et

Pont de Salars semblent être for- tement touchées.

Campagnols des champs

Des campagnols des champs ont causé des dégâts sur les jeunes céréales dans les com- munes d’Arvieu, Le Vibal, Arques et Balsac.

Rappelons que la lutte contre le campagnol terrestre n’est jamais aussi efficace qu’en basse densité de population. L’anticipation et la prévention sont des éléments de réussite. Lutter contre la taupe,

c’est aussi un moyen de lutter contre les rats taupiers donc agis- sez dès maintenant.

Le pilotage de la lutte contre les ravageurs a été confié à la FDGDEC (Fédération Départe- mentale des Groupements de Défense contre les Ennemis des Cultures) avec le soutien direct de la Chambre d’agriculture, le concours du FICA (Fonds d’In- tervention Conjoncturel Agricole) qui réunit le Conseil général, la FODSA, Groupama, le Crédit Agricole et la Chambre d’Agri-

culture, et la contribution finan- cière du compte d’affectation spé- cial «développement agricole et rural» (Ministère de l’Agricul- ture).

Hervé Poudevigne, Chambre d'agriculture, pour la FDGDEC

Rats taupiers Taupes

Filière ovins viande JA

Toujours en recherche d’installations

Jeunes Agriculteurs Aveyron et la Chambre d’agriculture continuent de travailler ensem- ble pour promouvoir l’installa- tion dans la filière ovins viande et abonder au plan d’actions de la Reconquête Ovine.

Mardi 23 octobre à Roussen- nac, les deux organismes ont reçu pour la journée, des classes du lycée La Cazotte de Saint Affrique et de la Maison Fami- liale et Rurale de Naucelle, ainsi que des candidats à l’installation inscrits au Répertoire Départe- mental Installation.

Au cours de la matinée, les par- ticipants ont assisté à une présen- tation de la filière par Dominique Delmas de la Chambre d’agricul- ture qui a exposé les niveaux de production, les échanges mon- diaux et les perspectives pour la filière nationale.

Témoignages d’éleveurs

Ensuite trois éleveurs ont témoigné de leur expérience et expliqué pourquoi ils ont choisi

cette production. Marie-Christine Pons, installée aux Albres, a livré un témoignage plus précis sur l’installation au féminin et l’or- ganisation du travail puisqu’elle produit des agneaux toute l’an- née et a externalisé tous les tra- vaux du sol. Puis Edith Bonne- fous et Clément Calvet, de Noailhac, sont intervenus sur l’installation hors cadre familial en société.

Enfin Laurent Cavaignac ins- tallé à Roussennac et dont l’ex- ploitation était visitée l’après- midi, a transformé l’exploitation de vaches laitières de ses parents en ovins viande, après avoir tra- vaillé pendant des années dans l’aval de cette filière (commer- cialisation). La matinée s’est ter- minée par une table ronde avec les opérateurs de la filière avey- ronnaise, à savoir Unicor,

ELVEA 12-48-81, Sica 2G et Aprovia. Les débats ont tourné autour des perspectives positives liées à une forte demande en agneaux que l’offre n’arrive pas encore à couvrir aujourd’hui.

Tous les opérateurs ont aussi rap- pelé la chance d’avoir en Avey- ron développé des signes offi- ciels de qualité qui valorisent un savoir-faire déjà existant et diffé- rencient la production locale de l’agneau standard.

Mettre en avant les atouts de la filière

Il s’agissait de la deuxième édition de cette journée de sensi- bilisation, la première s’étant déroulée l’année dernière à Druelle. Les objectifs de ces journées sont de sensibiliser les futurs agriculteurs à la filière ovins viande et surtout de démonter les a priori qui lui col- lent encore à la peau, comme le manque de rentabilité, de techni- cité, etc. Le programme de la Reconquête Ovine a donc pour but de mettre en avant tous les atouts actuels de la filière, qui

sont : un contexte économique favorable (des prix qui se confor- tent, grâce notamment au recul des importations), une produc- tion qui souffre moins que les autres en cas d’aléas climatiques (sécheresse par exemple), des possibilités d’installation favori- sées par de nombreux départs en retraite.

L’Aveyron, par ses filières qua- lité bien structurées, est tout par- ticulièrement mobilisé sur le dos- sier. La Chambre d’agriculture et les JA comptent donc bien renou- veler ce type d’opération.

Toute personne intéressée par la filière peut en savoir plus sur www.jedeviensberger.com.

Article JA

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