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Par Boaz NIMPE Consultant Formateur Ngozi, 9-11 Mars 2021

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(1)

LECTURE, ANALYSE ET PRÉSENTATION DES

GRANDES COMPOSANTES D’UN BUDGET DE L’ETAT

Par Boaz NIMPE

Consultant – Formateur

Ngozi, 9-11 Mars 2021

(2)

Rappel des acquis de la journée 1

Chaque Parlementaire peut identifier les parties de la loi des finances pour lire les recettes inscrites au Budget de l’Etat (exercice fait sur base du budget 2020/2021)

Chaque Parlementaire peut identifier les parties de la loi des finances pour lire les dépenses inscrites au Budget de l’Etat (exercice fait sur base du budget 2020/2021)

Chaque Parlementaire peut identifier les code des ministères pour lire le budget par ministère suivant la classification

économique et fonctionnelle

Chaque Parlementaire peut identifier le montant alloué pour chaque ministère pour source de financement (ressources nationales ou extérieures)

(3)

Rappel des acquis de la journée 1

Chaque Parlementaire a la maîtrise du lien entre le budget et les piliers du plan national de développement (PND 2018-

2021)

Chaque Parlementaire a la maîtrise des principes budgétaires pour l’élaboration d’un budget de l’Etat

Chaque Parlementaire a la maîtrise des principales étapes de l’élaboration du budget jusqu’à son vote par le Parlement

Chaque Parlementaire maîtrise le cadre légal de préparation du budget et de calendrier de l’élaboration du budget jusqu’à son vote

Chaque Parlementaire maîtrise les enjeux régionaux de préparation du budget dans le cadre de l’appartenance du Burundi à l’EAC

(4)

Rappel des acquis de la journée 1

Chaque Parlementaire comprend l’importance d’avoir un

temps suffisant pour analyser le budget de l’Etat en tant que véritable instrument de la politique budgétaire du pays

Chaque Parlementaire comprend qu’on peut voter une loi des finances et la réviser autant de fois que de besoin (les lois des finances rectificatives)

Chaque Parlementaire comprend l’importance d’avoir les

situations d’exécution budgétaires (état d’exécution du budget encours) avant d’examiner le projet de budget pour l’exercice suivant

Chaque Parlementaire comprend l’importance de voter une loi de règlement de l’exercice N-1 avant d’examiner le projet de budget de l’exercice N+2

(5)

Rappel des acquis de la journée 2

Chaque Parlementaire maitrise les grandes composantes du Budget

Chaque Parlementaire maitrise le fonctionnement du marché financier (bons et obligations du trésor)

Chaque Parlementaire maitrise la composition des recettes et comment elles sont prévues et inscrites au budget

Chaque Parlementaire maitrise la structure des dépenses

publiques et comment elles sont évaluées pour être inscrites au budget

Chaque parlementaire maitrise comment le déficit/surplus budgétaire et calculé et comment il est financé

(6)

Rappel des acquis de la journée 3

Chaque parlementaire peut comprendre la différence entre le contrôle interne et externe

Chaque Parlementaire comprend la

différence entre le Budget de l ’Etat et

le Tableau des Opérations financières

de l’Etat

(7)

CONTENU DU MODULE SUR LA

COMPOSITION DU BUDGET NATIONAL

Clarification des concepts en rapport avec le Budget de l’Etat

Présentation des composantes du Budget de l’Etat

Les Recettes

Les Dépenses

Le Déficit Budgétaire

Le Financement du Déficit Budgétaire

(8)

LE BUDGET DE L’ETAT

Acte par lequel sont prévues et autorisées ses recettes et ses dépenses annuelles.

Expression chiffrée du programme

d’action du Gouvernement.

l’ensemble des documents, votés par le

Parlement, qui prévoient et autorisent les

ressources et les charges de l’État pour chaque

année

(9)

LE BUDGET DE L’ETAT

un acte de prévision et d’autorisation de perception des impôts et de dépense des deniers publics

suit des règles précises de présentation et de vote. Ces règles permettent de retracer, de manière sincère, l’intégralité des recettes et des charges de l’État.

Est considéré comme l’un des comptes de

la loi de finances

(10)

Rappel sur Loi de finances

Les lois de finances sont des actes

juridiques et politiques. Leur contenu ne

se réduit pas à la description du budget

de l’État. Elles portent sur les emplois,

l’information et le contrôle du Parlement sur

les finances publiques. Elles peuvent

comporter des recettes directement affectées

à des personnes morales autres que l’État

(11)

Loi de Finances

la loi de finances initiale (LFI) qui autorise notamment la perception des ressources de l’État et des impositions de toutes natures attribuées à des personnes morales autres que l’État ;

les lois de finances rectificatives ou "collectifs

budgétaires" modifient en cours d’année les

dispositions de la LFI ;

(12)

Loi de Finances (suite)

la loi de règlement qui arrête le

montant définitif des recettes et des dépenses du budget, ainsi que le

résultat budgétaire (déficit ou excédent)

qui en découle.

(13)

LES GRANDES COMPOSANTES DU BUDGET DE L’ETAT

Les Recettes Budgétaires qui englobent les Ressources du Budget Général de l’Etat

(Recettes & Dons)

Les Dépenses Budgétaires qui englobent les charges du Budget Général de l’Etat

(Dépenses et Prêts Nets)

Soldes (Déficit ou Excédent Budgétaire)

Le Financement

(14)

LES RESSOURCES DU

BUDGET GENERAL DE L’ETAT

Il s’agit des ressources dont dispose l’appareil d’Etat et celles de tout autre organisme autonome qui rentre dans le périmètre de l’Etat. Elles regroupent :

les Recettes de l’Administration Centrale

Les ressources propres de tout autre organisme autonome couvert par le périmètre de l’Etat

Les dons (courants ou en capital).

(15)

RECETTES

Les recettes sont classées et codifiées selon une nomenclature conforme au

décret n°100/238 du 30 décembre 1989 portant nomenclature Général et

Codification Fonctionnelle, Economique, des Recettes, des dons, prêts, des

participations et des Financements du

Budget Général

(16)

Où faut-il lire les recettes budgétaires ?

L’article 1 de la loi des finances

présentent les ressources du budget

Général de l’Etat et le détail des

recettes est présenté dans un tableau

qui retrace toute la nomenclature des

recettes (Voir article 1

er

du budget

2020/2021: document distribué).

(17)

LES RECETTES ET DONS

Les Recettes Fiscales

Impôts sur le Commerce Extérieur

Taxes Indirectes

Impôts Directs

Les Recettes non Fiscales

Les recettes des fonds spéciaux

Les Dons

Courants(Aide Budgétaire)

En capital (Projets)

(18)

Présentation des prévisions

Les prévisions des recettes et des dépenses doivent être élaborées sur base de la tendance des réalisations de l’année en cours;

Ces prévisions doivent être claires et

conformes aux objectifs de la politique

budgétaire du Gouvernement et sur base du

programme économique négocié avec les

bailleurs de fonds.

(19)

DIRECTIVES D’ORDRE SPECIFIQUE

Directives concernant l’évaluation des recettes

Directives relatives à l’élaboration des

dépenses

(20)

Directives concernant l’évaluation des recettes

Ces directives portent sur l’évaluation des recettes provenant des droits et taxes relevant de la fiscalité directe et indirecte perçue par l’Office Burundais des Recettes (OBR).

En vue d’obtenir des prévision réalistes, les recettes doivent être évaluées sur base des résultats enregistrés au cours des trois derniers exercices clos et ceux enregistrés au 1er semestre de l’année en cours.

Les services générateurs des recettes ont l’obligation d’améliorer le niveau des prévisions, notamment par la maîtrise des statistiques des matières imposables et l’actualisation des taux de prélèvements fiscaux, au regard de l’évolution des paramètres macroéconomiques, ainsi que par l’élargissement de l’assiette fiscale.

(21)

Directives concernant l’évaluation des recettes

Dans cet ordre d’idées, ils sont tenus :

de recenser et d’enrôler tous les assujettis à l’impôt (secteur informel) ;

d’utiliser correctement la nomenclature des recettes en vigueur ;

de recenser, en vue de leur budgétisation, les nouveaux

services et les actes non répertoriés, susceptibles d’apporter des recettes additionnelles au compte général du Trésor ;

de limiter les exonérations fiscales et non fiscales à celles prévues par la loi, et d’organiser régulièrement des missions d’investigation ;

de renforcer la lutte contre l’évasion fiscale, la fraude et les détournements.

(22)

Recettes Fiscales

Les recettes douanières sont générées par les importations et certaines consommations. Sont compris dans cette nature de recettes, les droits et taxes à l’importation, les droits de consommation ainsi que les perceptions diverses. Les prévisions des recettes sont élaborées en tenant compte notamment :

des réalisations enregistrées au cours des trois derniers exercices clos, en y intégrant l’impact des éléments du cadre macroéconomique ;

des flux du commerce, en entrée comme en sortie, réalisées

de l’élargissement de l’assiette imposable des produits soumis aux droits d’accises et de consommation ;

de la limitation des exonération douanières.

(23)

Recettes Fiscales

Office Burundais des Recettes

Les recettes des impôts renferment trois grandes rubriques à savoir, les impôts sur les revenus, les impôts indirectes et les autres revenus.

En ce qui concerne l’évaluation des prévisions, elle doit prendre en compte :

l’évolution des indicateurs macroéconomiques en N+1 ;

les statistiques des réalisations de trois derniers exercices clos et des tendances observées au 1er semestre de l’année N ;

(24)

Recettes Fiscales

Recettes non fiscales

S’agissant des recettes de participations, elles sont évaluées sur base des éléments ci- après :

la liste des Entreprises Publiques et des Sociétés d’Economie Mixte ;

les dividendes déclarés et non recouvrés, relatifs aux exercices antérieurs ;

les états financiers des entreprises, avant la détermination des dividendes revenant à l’Etat pour l’exercices correspondant à l’année pour laquelle on prépare le budget.

(25)

Recettes Exceptionnelles

Les recettes exceptionnelles sont constituées de :

Dons projets ;

Appuis budgétaires (Dons et prêts budgétaires) ;

Prêts projets ;

Ressources de l’initiative PPTE (en financement).

En vue d’une évaluation réaliste des prévisions de cette catégorie de recettes, les Ministères des finances et de la PDE doit être responsable de l’évaluation des appuis en concertation avec le Ministère ayant les Relations Extérieures et de la Coopération Internationale.

Il en est de même des agences d’exécution (UE, PNUD, BM, BAD), en ce qui concerne les projets sous leur gestion pour les informations statistiques relatives à la situation de décaissement des fonds par les partenaires extérieurs et leur utilisation.

(26)

SYNTHESE PAR COMPTE

•LES RESSOURCES FINANCIERES DE L’ETAT

Les ressources financières de l’Etat sont celles qui sont exprimées en

valeurs financières ou monétaires. Ce sont généralement les produits des recettes (budgétaires ou pas)

•LES RESSOURCES INTERNES 1. LES RECETTES FISCALES

Composantes des recettes fiscales ou Produits fiscaux

Les produits fiscaux sont constitués des recettes provenant des impôts et taxes qui sont perçues essentiellement par l’OBR. Ces impôts et taxes s’appliquent sur les revenus réalisés par les personnes physiques et par les personnes morales publiques et privées ; les consommations des

entreprises et des ménages, les droits perçus lors de l’entrée des biens au Burundi

(27)

•IMPOTS SUR LE REVENU, LES BENEFICES ET LES GAINS EN CAPITAL

Les impôts sur les revenus sont des impôts payés annuellement par les salariés (rémunérations), les entreprises individuelles et les personnes morales. Le taux maximum est appliqué sur le revenu net i.e. le revenu brut diminué des charges

professionnelles déductibles.

Les recettes des exercices antérieures sont généralement issues des contrôles des déclarations faites sur les années antérieures.

Les majorations de retards sont calculées chaque mois.

(28)

L’impôt sur les revenus des personnes physiques

Cet impôt est dû sur les revenus nets des exploitations des entreprises

individuelles non soumises au régime du Forfait. Le taux d’imposition est de 30% ou de 1% du Chiffre d’affaires si le résultat est inférieur au coefficient de 3.33% du chiffres d’affaires

L’impôt sur les revenus d’emplois

L’impôt sur les Revenus d’Emplois (IRE) frappe les revenus des salariés du secteur public et privé. L’IRE est un impôt progressif avec un plafond de 30%.

Toutefois, les rémunérations occasionnelles (15%) ou celles accordées en fin de carrières ou fin de contrat, départs à la retraite sont soumises à des taux

particuliers: 5% pour un montant inférieurs à 10 millions, 10% pour les montants inférieurs à 30 millions et 15% pour les montants de plus de 30 millions FBU.

L’impôt sur les revenus des professions libérales

Les professions libérales sont les professions qui utilisent beaucoup plus leur intelligence comme capital. Il s’agit notamment des avocats, des médecins, des architectes, des comptables agrées, les auditeurs, les conseillers fiscaux. Leurs revenus suivent le régime fiscal des personnes physiques.

(29)

La Taxe forfaitaire

Le forfait est un mode d’évaluation des impôts appliqués aux petits

contribuables n’atteignant pas 24 Millions de francs burundais de chiffre d’affaires suivant la loi de 2013. Le forfait peut être négocié ou appliqué

légalement pour certaines activités(prélèvement libératoire ou le transport par taxi)

L’impôt sur les revenus des sociétés

Il s’agit de l’impôt sur les revenus réalisés par les sociétés publiques ou privées.

La façon de déterminer l’assiette imposable et les taux d’imposition est la

même que celle des entreprises individuelles. Le taux d’imposition est de 30%

sur les bénéfices. En cas de perte, l’impôt est de 1% du chiffre d’affaires.

L’impôt mobilier

L’impôt mobilier est appliqué sur les revenus distribués comme dividendes,

intérêts, jetons de présences et tantièmes ainsi que toutes les sommes analogues distribués aux associés, aux administrateurs ou au personne. Le taux

d’imposition est de 15% retenu à la source suivant la loi en vigueur : loi n°1/14 du 24 décembre 2020.

(30)

•IMPOTS SUR LES BIENS ET SERVICES La Taxe sur la Valeur Ajoutée

Il s’agit de l’impôt général sur les consommations appelées « Taxe sur la valeur ajoutée », des taxes de consommation sur la production et les

ventes de certains produits appelées « accises » Les taxes sur les « divers permis » payées lors de leur acquisition ou leur renouvellement sont

aussi classées dans cette rubrique. Les recettes des exercices antérieures sont généralement issues des contrôles des déclarations faites sur les

années antérieures. La taux général de la TVA est de 18%. Toutefois, il existe un taux réduit de 10% sur les produits agricoles transformés.

Les exportations sont taxées au taux de 0% pour rassurer la compétitivité des produits locaux sur les marchés étrangers et promouvoir la production nationale.

Les Accises

Il s’agit des taxes spécifiques appliquées sur la consommation de certains produits de grande consommation comme les produits pétroliers, les

boissons Brarudi, les cigarettes, les vins et liqueurs, le sucre les jus etc..

(31)

•IMPOTS SUR LE COMMERCE EXTERIEUR ET LES TRANSACTIONS INTERNATIONALES

Lors de l’entrée au Burundi des biens, des droits de douanes sont exigées et sont déterminés conformément au Code des douanes de L’East African Community. Sont aussi inclus dans cette rubrique les recettes de

compensation du C0MESA, les taxes de péage des véhicules qui

amènent des marchandises au Burundi ainsi que les différentes amendes douanières payées lors de la commission des infractions

Les droits de douanes

Il s’agit des droits d’entrée appliqués sur base du Tarif EAC ou TEC (tarif extérieur commun) sur les valeurs transactionnelles obtenues par les importateurs. Le taux de droit commun est de 25% (produits finis) , 10% (les produits semi-finis) et 0% (les équipements de production et les matières premières)

Les autres droits à l’importation

Ce sont des droits spécifiques appliqués en particulier sur le carburant Les droits de compensation COMESA

Le Burundi est dans l’Union douanière du COMESA et le fait d’appliquer un tarif commun fait perdre des recettes que le COMESA compense.

(32)

IMPOTS & TAXES EXONERES

18 000 000 000 Impôts & taxes exonérés 18 000 000 000

•LES EXONERATIONS

Pour des raisons de transparence et afin de calculer le niveau des dépenses fiscales, les exonérations sont estimées forfaitairement à BIF 18.000.000.000 dans le budget

2020/2021 mais en réalité souvent le montant va au de là.

(33)

•LES PRODUITS NON FISCAUX

En plus des impôts, l’État dispose de ressources non fiscales.

Elles occupent une place secondaire dans le budget de l’État,

•Des revenus de la propriété de l’État :

•Les prélèvements versés la Banque centrale et d’autres entités n’ayant pas d’autonomie comme les Régies ;

•Les dividendes versés par des entreprises dont l’État est actionnaire ;

•Les revenus du domaine de l’État ;

•Les loyers

•Les ventes de biens et de services de l’Etat

(34)

•Les droits administratifs

Il s’agit essentiellement des droits payés sur les documents de voyages et les visas, les différentes redevances dues sur les autorisations et licences liées à la construction, la navigation, le commerce de boissons ainsi que l’octroi des attestations et procès verbaux divers.

Enfin les amendes autres que fiscales diverses sont classées dans les recettes non fiscales.

Les ressources non fiscales de l’État peuvent fluctuer dans des proportions importantes.

D’un côté, les dividendes versés par les entreprises publiques dépendent de la conjoncture.

De l’autre, l’État est souvent tenté d’accroître les prélèvements

sur divers organismes publics pour "boucler" son budget.

(35)

DIRECTIVES RELATIVES A

L’EVALUATION DES DEPENSES

Les prévisions budgétaires sont élaborées par nature et par administration suivant la nomenclature budgétaire et comptable.

Les dépenses sont également budgétisées sur

base des priorités établies dans le CSLP, du

CDMT central arrêté sur base des CDMT

sectoriels.

(36)

Dette Publique en Capital

Cette rubrique comprend les dépenses relatives au remboursement de la dette intérieure et de la dette extérieure

La dette intérieure

Pour la dette extérieure, les prévisions sont arrêtées sur base des conventions et du plan de remboursement gérés au niveau de la Direction de la Trésorerie au Ministère des Finance et de la Planification du Développement Economique qui est tenue d’indiquer le stock de la dette extérieure par groupe de créanciers en principal et en intérêt. Le montant à inscrire au budget N+1 au titre de service dû est celui venant à échéance en principal et en intérêts.

(37)

Dépenses de Personnel

Les prévisions des rémunérations du personnel actif de l’Etat concernent le personnel des Institutions, des Ministères et des Organismes Auxiliaires.

Pour permettre au Ministère des Finances d’affecter les crédits par ministère en fonction des effectifs payés, les discussions budgétaires sont effectués en concertation avec le Ministère ayant la Fonction Publiques dans ses attributions et chaque ministère doit communiquer les statistiques des effectifs rémunérés et confirmés par le Ministère de la Fonction Publique lors de discussions budgétaires.

(38)

BIENS ET MATERIELS

Les prévisions des biens et matériels comprennent :

les fournitures de bureaux. La prévision de cette rubrique doit tenir compte des besoins réels des Services, des prix sur le marché des biens et services et du rapport qualité/prix.

Le Ministère des Finances à travers la Direction du Budget indique les références des prix sur lesquelles on ajuste en tenant compte du taux d’inflation considéré dans les hypothèses de prévision.

(39)

Transferts et subventions de l’Etat

Les Transferts et subventions comprennent :

les subventions

les contributions internationales

les aides, secours et indemnisations etc….

(40)

LES SUBVENTIONS

Il s’agit d’une part, des subventions d’équilibre consenties par l’Etat au profit des Entreprises Publiques et Parapubliques et d’autre part, des subventions sous forme des bourses accordées aux nationaux et des transferts aux Ambassades et Postes Consulaires.

Il n’y a pas de véritables discussions sur ces budgets mais la pratique serait d’imposer une procédure obligeant les Services publics concernés de joindre à leurs prévisions budgétaires les actes juridiques de création (ordonnance, décret, décision), les états financiers de 3 dernières années, en faisant ressortir la situation détaillée des recettes propres et leurs affectations.

Cette pratique permettrait au Gouvernement de se désengager de certains secteurs productifs ainsi que la rationalisation des budgets des organismes subsidiés.

(41)

Contributions internationales

S’agissant des cotisations aux organismes internationaux, le Ministère des relations extérieures et de la Coopération ainsi que celui de l’intégration régionale, sont tenus de préparer les prévisions s’y apportant en devises, lesquelles devront reprendre le nom de l’organisme bénéficiaire, le stock des arriérés ainsi que le montant de la contribution à inscrire au Budget de l’exercice faisant objet de discussion.

Une note devrait accompagner ces prévisions, en vue d’indiquer les avantages que le pays retire de sa qualité de membre de chaque institution retenue.

(42)

LES DEPENSES ET PRETS NETS

Dépenses courantes

Personnel (salaires)

Matériels (biens et services)

Transferts (bourses, subventions)

Intérêts sur la dette publique (interne et externe)

Les dépenses d’Investissement

Les prêts nets

Les prêts nets sont des prêts de l’Etat à des entités effectuées pour des raisons de gestion publique, moins les remboursements

(43)

OÙ FAUT-IL LIRE LES

DÉPENSES DU BUDGET?

L’article 2 de la loi des finances

présentent les Charges du budget

Général de l’Etat et le détail des

Dépenses est présenté dans un tableau

qui retrace toute la nomenclature des

Dépenses (Voir article 2 du budget

2020/2021: document distribué).

(44)

Solde (Déficit ou Excédent)

Solde = Recettes – Dépenses

On distingue:

Solde base engagement (SBE)

= Recettes – dépenses base engagement

Solde base caisse = SBE + Variation des arriérés de paiements

(45)

OÙ FAUT-IL LIRE LE SOLDE (DEFICIT OU EXCEDENT)?

L’article 3 de la loi des finances

présente le tableau d’équilibre du

Budget Général de l’Etat (Voir article 3

du Budget 2007/2021: document

distribué).

(46)

LE FINANCEMENT

Augmente ou diminue les créances ou les dettes

Le total du financement est égal à

posteriori (mais de sens contraire) au déficit base caisse

On distingue

Financement intérieur

Financement extérieur

(47)

OÙ FAUT-IL LIRE LE FINANCEMENT?

L’article 3 de la loi des finances qui

présente le tableau d’équilibre du

Budget Général de l’Etat présente en

bas comment le solde budgetaire est

financé (Voir article 3 du Budget

2020/2021: document distribué).

(48)

FINANCEMENT 1

Etude de cas: pour le Budget 2020/2021

Financement = 153 milliards = déficit base caisse (mais de sens opposé)

Financement du déficit 2020/2021 base caisse

Financement Extérieur Net : 14,3 Milliards

Financement Intérieur Net : 138,2 Milliards

(49)

FINANCEMENT 2

Financement du déficit 2020/2021

(base engagement ou déficit global): 153 Milliards

Financement Intérieur Net : 138,8Milliards

Financement Extérieur Net : 14,3 Milliards

Arriérés : 0

(50)

FINANCEMENT INTERIEUR

Avances de la Banque Centrale

Certificat du Trésor

Emprunts

Allègement de la dette (depuis

l’exercice budgétaire 2006)

(51)

XIII. Financement du déficit global +153.223.829.640

1. Financement Extérieur net 14.305.811.637

 Tirage sur dette directe 49.262.463.828

 Remboursement dette directe -34.956.652.261 2. Financement intérieur net 138.918.018.003

 Financement bancaire dont Avance BRB, Bons du Trésor

108.637.649.831

 Financement non bancaire 47.000.000.000

 Remboursement dette intérieure -16.719.631.828

XIV. Besoin de Financement 0

(52)

SYNTHESE & ELEMENTS DE CONCLUSION

Dans le processus de préparation budgétaire il est important de considérer les éléments ci-après:

L’état des lieux du cadre macroéconomique

La pression fiscale ne devrait pas constituer un poids important sur les agents économiques

Le processus itératif en matière de prévision budgétaire devrait être mieux maîtrisée

Agir sur les paramètres ayant un haut rendement fiscal avec précaution

Réduire le train de vie de l’Etat si nécessaire

(53)

REGARD CRITIQUE SUR LES DEFICITS BUDGETAIRES ET L’ENDETTEMENT

Les problèmes budgétaires de l’Etat.

Le solde budgétaire courant déficitaire.

Le déficit global problématique.

Les arriérés de paiement.

Le financement des déficits

budgétaires.

(54)

Tableau 8 : Evolution de la structure de la dette publique (en Milliards de FBU)

RUBRIQUES 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

DETTE INTERIEURE 230,4 241, 1 272,4 366,0 427,1 513,5 604,0 1. Certificat du Trésor 14,2 46,2 84,7 119,0 131,9 128,0 111,6

2. Créances ou engagements

envers la BRB 208,5 181,7 170,7 215,6 253,1 322,0 410,0

3. Autres 7,7 13,2 16,9 31,4 41,9 63,5 82,4

DETTE EXTERIEURE 1.457,8 1.530,5 1.567,9 561,3 494,6 485,0 607,6 1. Dette Directe 1.229,6 1.326,9 1.370,3 449,5 463,2 481,0 604,9 2. Dette indirecte 228,2 203,5 197,6 111,8 31,4 4,0 2,7

DETTE PUBLIQUE TOTALE

1.658,2 1.771,7 1.840,3 927,4 921,7 998,5 1.211,7

Source : Rapports de la BRB, 2008 & 2012

IPPTE :PA

L’origine de l’endettement intérieur

(55)

Impact du déficit public sur l’endettement

1. La question du déficit budgétaire mérite une attention particulière pour l’analyser dans ses différentes dimensions et ses conséquences sur la désarticulation de l’économie et de l’instabilité du cadre macroéconomique

2. L’endettement intérieur de l’Etat va à une allure exponentielle et risque à terme de déstabiliser le secteur réel de l’économie

3. Cet endettement intérieur de l’Etat atteint actuellement des proportions hors normes par rapport aux capacités de mobilisation des recettes publiques. Il doit donc être maîtrisé.

(56)

PRISE EN COMPTE DU CONTEXTE

INTERNATIONALE DANS L’ELABORATION DU BUDGET

L’inflation et l’instabilité du Taux de Change

L’inflation complique le train de vie des ménages et tous les autres agents économiques y compris l’Etat

L'inflation réduit la capacité des populations à accéder aux services de base et à l'alimentation.

Elle a réduit le pouvoir d'achat en entraînant la flambée des

prix alors que les revenus des ménages ne suivent pas la même tendance.

La flambée des prix des denrées alimentaires affecte le panier de biens des ménages.

La variation à la hausse du prix du carburant entraîne la hausse des frais de transport avec une incidence sur les prix en général.

(57)

Dépenses et recettes publiques

● Les dépenses sont une décision du gouvernement

● Elles déterminent (en partie) l’activité économique

● Les recettes publiques sont déterminées

par l’activité économique et la pression

fiscale

(58)

Taux de pression fiscale

● Le gouvernement agit sur les taux nominaux

(taux de la TVA, taux de droits de douane, etc.)

● Les recettes évoluent, mais pas de manière mécanique

● Si certains taux sont excessifs, l’évasion fiscale, la contrebande et la corruption peuvent réduire les recettes (« trop d’impôt tue l’impôt » et

“trop de taux les totaux”)

(59)

Un processus itératif

Quelle approche? Et pour quelle finalité?

1. On détermine le niveau de dépenses publiques souhaitable (mais réaliste) 2. On cherche à déterminer s’il peut être

financé (au moins à court terme)

3. Si ce n’est pas le cas, on modifie le niveau

de dépenses et on recommence

(60)

CONCLUSION

L’équilibre de la loi de finances est fondamental lors de la préparation du budget;

Il est important que tous ceux qui sont impliqués dans le

processus de sa préparation, de son vote et de son exécution veillent au respect de l’équilibre de la loi de finances qui doit tenir compte des fondamentaux du cadre macroéconomique du pays;

Le niveau de l’activité économique détermine le potentiel de mobilisation des recettes publiques;

Les mécanismes de financement du déficit budgétaire doivent maintenir la soutenabilité du cadre macroéconomique;

La politique budgétaire doit être cohérente avec la politique monétaire tout en veillant à éviter les consolidations des

avances de la BRB au financement du Budget de l’Etat.

(61)

CONCLUSION

Le parlement devrait, au cours de la session budgétaire analyser le niveau d’exécution du budget encours (de

l’année N) avant d’analyser le projet de projet de Budget (de la l’année N+1)

Les cadres logique de tous les projets inscrits dans le budget devraient être régulièrement transmis à la

Commission Finances afin qu’ils soient exploités par les cadres du Parlement qui appuient cette commission pour donner à cette commission des indications permettant d’approuver des projets ayant un haut potentiel sur le développement et le renforcement du secteur réel de l’économie qui constitue la véritable matière imposable pour le budget le budget de l’Etat.

(62)

Financement du déficit budgétaire dans le cadre du Budget 2020/2021

Objectifs

Montrer aux parlementaires le financement du budget

2020/2021 par recours aux marchés financier en émettant les bons et obligations du Trésor

En exploitant toutes les annonces faites au public depuis la mise en application de la loi n°1/…. Du 15 mai 2020 à partir du premier juillet 2020, il est important de constater que l’Etat recours à l’émission des bons et obligations du trésor via la Banque de la République du Burundi car le compte du trésor peut ne pas avoir en permanence de la trésorerie

suffisante pour payer les ordres de paiement émis par l’Ordonnateur Trésorier du Burundi.

(63)

MODULE SUR LE FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE

Ngozi, 9-11 mars 2020 Boaz NIMPE,

Consultant-Formateur

(64)

Financement du déficit budgétaire dans le cadre du Budget 2020/2021

Objectifs

Attirer l’attention des parlementaires sur les conséquences d’un endettement intérieur excessif en l’absence des

politiques macroéconomique robuste pour relancer la

croissance afin de créer un cadre macroéconomique robuste pour les générations futures qui constitue un socle pour

constituer une base taxable élargie permettant de prélever les impôts qui n’alourdit pas la charge fiscale sur le

contribuable.

(65)

Financement du déficit budgétaire dans le cadre du Budget 2020/2021

Méthodologie de communication

Suivre les annonces au public faite par la Banque de la République du Burundi pour la souscription aux bons du trésor à 13 semaines, 26 semaines et 52 semaines et tirer des conclusions sur une base mensuelle afin de permettre aux parlementaires de mieux suivre l’impact du financement du budget

2020/2021 sur l’endettement de l’Etat.

Continuer à faire le même exercice de juillet 2020 à

février 2021

(66)

CAS PRATIQUES

DATE BON DU TRESOR A

13 SEMAINES BON DU

TRESOR A 26 SEMAINES

BON DU

TRESOR A 52 SEMAINES

TOTAL

(67)

CAS PRATIQUES

DATE OT à 2 ans OT à 3 ans OT 5

ans OT à 10

ans TOTAL

(68)

PROBLEMES DU DEFICIT

Problème d’interprétation:

Le déficit dépend des prêts extérieurs

Le problème technique

Évaluer le déficit par rapport au PIB (Produit Intérieur Brut)

L’évaluation du PIB n’est pas rapide

Le problème essentiel du déficit est

un problème d’endettement public

(69)

LES PRINCIPALES

CONTRAINTES BUDGETAIRES

La contrainte des ressources

La contrainte de la dette

La contrainte de la masse salariale

La contrainte des dépenses sociales

La contrainte d’assainissement des

finances publiques

(70)

CONTRAINTE DE RESSOURCES

Faiblesse des ressources fiscales

Cette contrainte est d’autant plus forte quand aucune ressource extérieure

n’est attendue au titre des appuis

budgétaires

(71)

CONTRAINTE DE LA DETTE

Le poids excessif de la dette dont le service annuel se chiffre à plus de ….

Milliards de Fbu sur lesquels ….Milliards à régler au titre du service de la dette intérieure et ???Milliards au titre du

service de la dette exétrieure (données

du Budget 2020/2021).

(72)

CONTRAINTE DE LA MASSE SALARIALE

Depuis l’exercice budgétaire 2007, les

revalorisations de la solde des enseignants et les indemnités diverses dans les autres secteurs ont considérablement gonflé la masse salariale.

L’annonce d’augmentation des salaires de 34%

intervenu en 2007 a eu une incidence sur la

rubrique « salaires dans le budget de l’Etat » et sur

les mécanismes de financement du déficit qui a été

créé suite à cette décision.

(73)

CONTRAINTE DES

DEPENSES SOCIALES

Les besoins sont énormes dans les secteurs sociaux. Avant l’exercice

budgétaire 2015, les appuis budgétaires extérieurs ont été importants pour

financer les secteurs sociaux

Les fonds PPTE ont été une réponse pour alléger les contraintes de

financement dans ces secteurs

(74)

LA CONTRAINTE

D’ASSAINISSEMENT DES FINANCES PUBLIQUES

Le niveau élevé des arriérés (arriérés sur le secteurs privés etc…)

L’exécution du budget de l’Etat est clôturée

avec des déficits considérables entraînant

une accumulation d’impayés

(75)

LES REFORMES ENCOURS

La réforme budgétaire et des finances publiques touchent actuellement les

nomenclatures budgétaires pour faciliter le passage de la comptabilité des engagements à la comptabilité des ordonnancements

Le renfrocement des structures de contrôle

interne à l’Exécutif (Création de l’IGE) et

externe par la Cour des Comptes

(76)

DIFFICULTES

RENCONTREES

La non inscription de certains projets et de certaines dépenses lors de

l’élaboration du budget qui conduit à des difficultés pour leur exécution

Les inscriptions budgétaires sont

souvent non conformes aux besoins des

projets ou des services, au niveau de la

ventilation par nature de dépenses

(77)

QUESTIONS OUVERTES

Si vous voulez que le Budget prenne en compte une dépense qui vous tient à coeur (n’importe quel citoyen)

qu'est ce qu'il faut faire? A quelle

niveau , et dans quel service de l'Etat

il faut adresser la requête ?

(78)

Question 2

Lorsqu 'on examine les budgets, les gens font souvent des commentaires selon lesquels le budget alloué à tel ou tel service est insuffisant. Que

répondriez vous si c'est vous qui aviez

en charge l'élaboration du budget.

(79)

Question 3

Quelles sont vos propositions pour réduire les déficits d'une façon

significative?

(80)

conclusion

LE DEBAT EST OUVERT

(81)

MODULE SUR L’EXECUTION BUDGETAIRE:

LE CIRCUIT DE LA DEPENSE

Par Boaz NIMPE

Consultant-Formateur

Ngozi, 9-11 mars 2021

(82)

CONTENU DU MODULE

Présentation du circuit de la dépense

L’exécution des dépenses PPTE

(83)

CIRCUIT DE LA DEPENSE

Au Burundi, l'exécution de la dépense suit

les standards internationaux du système

français qui comprend les quatre phases du

circuit de la dépense : (i) l'engagement, (ii)

la liquidation, (iii) l'ordonnancement et

(iv) le paiement.

(84)

CIRCUIT DE LA DEPENSE

Cette exécution du circuit de la dépense s'effectue à travers une chaîne informatisée

« le Système Informatique intérimaire de

Gestion des Finances Publiques »

(SIGEFI), conçue depuis 2005 et

complètement opérationnelle pour les

quatre phases du circuit de la dépense.

(85)

CIRCUIT DE LA DEPENSE

Il est intérimaire car il ne prend pas en

compte de la totalité des transaction

financières de l’Etat notamment les recettes

publiques qui feront objet d’un circuit à

développer pour être intégré dans SIGEFI et

l’ensemble des financement extérieurs.

(86)

CE QU’IL FAUT RETENIR

l’exécution budgétaire commence une fois la loi de finances promulguée.

les crédits à la disposition des gestionnaires, qui doivent ensuite suivre des règles précises pour les dépenser.

C’est à ce titre qu’il est indispensable de

mettre en place des outils informatiques de plus en plus élaborés pour une meilleure

exécution des Finances Publiques

(87)

EXECUTION BUDGETAIRE

Le circuit de la dépense comprend 4 étapes essentielles:

Engagement

Liquidation

Ordonnancement

Paiement

(88)

1. ENGAGEMENT

L’engagement est la première étape du circuit de la dépense

Acte par lequel un organisme public crée et constate à son encontre une obligation de laquelle résultera une charge.

Un administrateur autorisé pose un acte qui aura une implication financière pour l’Etat et évalue le montant de cette implication

Le contrôleur du budget vérifie qu’il reste des crédits sur la ligne budgétaire correspondante.

(89)

LES CONTROLES UTILES

Présentation de toutes les pièces

justificatives des engagements de la dépense

Examen de l’Imputation de la dépense

Exactitude de son évaluation

Disponibilité des crédits

Respects des lois et règlements

(90)

ISSUE DES CONTROLES

Visa: la dépense pourra être engagée

Refus du visa: pas de suite au projet de

dépense

(91)

2. LIQUIDATION

La liquidation est la deuxième phase du circuit de la dépense

La liquidation a pour objet de vérifier la

réalité de la dette et d’arrêter le montant de la dépense

L’administrateur indique à l’ordonnateur (celui qui gère les crédits) que le service prévu a été fait, et arrête le montant de la dépense (qui peut différer du montant précédent, mais ne peut dépasser le montant restant sur la ligne de crédit).

(92)

LES CONTROLES

L’ordonnateur constate que le service a été fait

Pièces justificatives: réalité du service

fait et droits du créanciers

(93)

3. ORDONNANCEMENT

L’ordonnancement constitue la

troisième phase du circuit de la dépense

C’est un acte administratif donnant conformément au résultat de la

liquidation l’ordre de payer la dette.

Au cours de cette phase, l’ordonnateur

donne l’ordre au comptable de payer.

(94)

CONTROLES

Rapprochement ordonnancements &

engagements

Vérification du visa du contrôleur du budget

Visa nécessaire de l’O.T.BU

(95)

4. PAIEMENT

Le Paiement constitue la quatrième phase du circuit de la dépense

Phase du paiement de la dépense

constitue la phase comptable du circuit de la dépense

Le comptable (payeur) vérifie le bon

déroulement de la phase administrative et

paie la créance de l’État.

(96)

CONTROLES

Vérification de la disponibilité des crédits

Vérifier si l’imputation est exacte

Si l’ordre de payer donné par l’ordonnateur est irrégulier, le caissier de l’Etat peut refuser d’exécuter cet ordre (avis motivé donné alors à l’ordonnateur pour qu’il fasse des

régularisations nécessaires)

(97)

ELEMENTS DE CONCLUSION SUR LE

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE

Impact du budget 2020-2021 sur le

profil de l’endettement du Burundi

(98)

XIII. Financement du déficit global +153.223.829.640

1. Financement Extérieur net 14.305.811.637

 Tirage sur dette directe 49.262.463.828

 Remboursement dette directe -34.956.652.261 2. Financement intérieur net 138.918.018.003

 Financement bancaire dont Avance BRB, Bons du Trésor

108.637.649.831

 Financement non bancaire 47.000.000.000

 Remboursement dette intérieure -16.719.631.828

XIV. Besoin de Financement 0

(99)

ELEMENTS DE CONCLUSION SUR LE

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE

Dans le processus de préparation budgétaire il est important de considérer les éléments ci-après:

L’état des lieux du cadre macroéconomique

La pression fiscale ne devrait pas constituer un poids important sur les agents économiques

Le processus itératif en matière de prévision budgétaire devrait être mieux maîtrisée

Agir sur les paramètres ayant un haut rendement fiscal avec précaution

Réduire le train de vie de l’Etat si nécessaire

(100)

Tableau 8 : Evolution de la structure de la dette publique (en Milliards de FBU)

RUBRIQUES 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

DETTE INTERIEURE 230,4 241, 1 272,4 366,0 427,1 513,5 604,0 1. Certificat du Trésor 14,2 46,2 84,7 119,0 131,9 128,0 111,6

2. Créances ou engagements

envers la BRB 208,5 181,7 170,7 215,6 253,1 322,0 410,0

3. Autres 7,7 13,2 16,9 31,4 41,9 63,5 82,4

DETTE EXTERIEURE 1.457,8 1.530,5 1.567,9 561,3 494,6 485,0 607,6 1. Dette Directe 1.229,6 1.326,9 1.370,3 449,5 463,2 481,0 604,9 2. Dette indirecte 228,2 203,5 197,6 111,8 31,4 4,0 2,7

DETTE PUBLIQUE TOTALE

1.658,2 1.771,7 1.840,3 927,4 921,7 998,5 1.211,7

Source : Rapports de la BRB, 2008 & 2012

IPPTE :PA

L’origine de l’endettement intérieur

(101)

Impact du déficit public sur l’endettement

1. La question du déficit budgétaire mérite une attention particulière pour l’analyser dans ses différentes dimensions et ses conséquences sur la désarticulation de l’économie et de l’instabilité du cadre macroéconomique

2. L’endettement intérieur de l’Etat va à une allure exponentielle et risque à terme de déstabiliser le secteur réel de l’économie

3. Cet endettement intérieur de l’Etat atteint actuellement des proportions hors normes par rapport aux capacités de mobilisation des recettes publiques. Il doit donc être maîtrisé.

(102)

PRISE EN COMPTE DU CONTEXTE

INTERNATIONALE DANS L’ELABORATION DU BUDGET

L’inflation et l’instabilité du Taux de Change

L’inflation complique le train de vie des ménages et tous les autres agents économiques y compris l’Etat

L'inflation réduit la capacité des populations à accéder aux services de base et à l'alimentation.

Elle a réduit le pouvoir d'achat en entraînant la flambée des

prix alors que les revenus des ménages ne suivent pas la même tendance.

La flambée des prix des denrées alimentaires affecte le panier de biens des ménages.

La variation à la hausse du prix du carburant entraîne la hausse des frais de transport avec une incidence sur les prix en général.

(103)

ELEMENTS DE CONCLUSION SUR LE

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE

● Les dépenses sont une décision du gouvernement

● Elles déterminent (en partie) l’activité économique

● Les recettes publiques sont déterminées

par l’activité économique et la pression

fiscale

(104)

Taux de pression fiscale

● Le gouvernement agit sur les taux nominaux

(taux de la TVA, taux de droits de douane, etc.)

● Les recettes évoluent, mais pas de manière mécanique

● Si certains taux sont excessifs, l’évasion fiscale, la contrebande et la corruption peuvent réduire les recettes (« trop d’impôt tue l’impôt » et

“trop de taux les totaux”)

(105)

ELEMENTS DE CONCLUSION SUR LE

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE

L’équilibre de la loi de finances est fondamental lors de la préparation du budget;

Il est important que tous ceux qui sont impliqués dans le

processus de sa préparation, de son vote et de son exécution veillent au respect de l’équilibre de la loi de finances qui doit tenir compte des fondamentaux du cadre macroéconomique du pays;

Le niveau de l’activité économique détermine le potentiel de mobilisation des recettes publiques;

Les mécanismes de financement du déficit budgétaire doivent maintenir la soutenabilité du cadre macroéconomique;

La politique budgétaire doit être cohérente avec la politique monétaire tout en veillant à éviter les consolidations des

avances de la BRB au financement du Budget de l’Etat.

(106)

ELEMENTS DE CONCLUSION SUR LE

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE

Le parlement devrait, au cours de la session budgétaire analyser le niveau d’exécution du budget encours (de

l’année N) avant d’analyser le projet de projet de Budget (de la l’année N+1)

Les cadres logique de tous les projets inscrits dans le budget devraient être régulièrement transmis à la

Commission Finances afin qu’ils soient exploités par les cadres du Parlement qui appuient cette commission pour donner à cette commission des indications permettant d’approuver des projets ayant un haut potentiel sur le développement et le renforcement du secteur réel de l’économie qui constitue la véritable matière imposable pour le budget le budget de l’Etat.

(107)

MODULE SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET EXTERNE

Par Boaz NIMPE

Consultant –Formateur

Ngozi, 9-11 mars 2021

(108)

Objectif de la session

-

Permettre aux Parlementaires de différencier le contrôle interne du contrôle externe et de mieux appréhender les enjeux des deux types de contrôle

-

Comprendre les défis du contrôle budgétaire

-

Comprendre l’importance du contrôle

parlementaire dans le cadre dans les missions du

Parlement centrées sur le contrôle de l’action

gouvernementale

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