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La proximité entre les prestataires de services logistiques et leurs clients : quel impact sur le succès du partenariat vertical logistique?

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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ISSN : 2509-0097

VOL.2 (2) 2017 (PP.115-125)

http://revues.imist.ma/?journal=RAM

La proximité entre les prestataires de services logistiques et leurs clients : quel impact sur le succès du partenariat vertical logistique ?

Gouanlong Kamgang Nadège Ingrid

a

, Adama Bidisse

a

a

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université de Ngaoundéré, Cameroun.

Résumé :

La présente contribution s’intéresse au rôle de la proximité dans le succès du partenariat vertical logistique entre les prestataires de services logistiques (PSL) et leurs clients. Cet article a pour objectif d’approfondir la compréhension des caractéristiques associées au succès d’un tel partenariat, en mettant en avant la proximité qui, à travers ses dimensions relatives à la proximité géographique, culturelle et organisationnelle est positivement reliée au succès du partenariat logistiquePSL-client. Le terrain est constitué par une enquête conduite par questionnaire auprès de 60 prestataires logistiques du Cameroun. Il en ressort que la proximité entre un PSL et son client impacte positivement sur la réussite du partenariat vertical logistique.

Mots clés :

Proximité, partenariat vertical logistique, prestataires de services logistiques (PLS), clients, Cameroun.

Abstract:

The present contribution is interested in the role of proximity in the success of logistical vertical partnership between the logistics service providers and their customers. The aim of this article is to understand the characteristics associated in the success of such partnership, by putting ahead the proximity through its dimensions relative to the geographical, cultural and organizational proximity, which is positively related to a successful logistics partnership between the logistics service providers and their customers. The fieldwork is constituted by a questionnaire survey of 60 logistics service providers of Cameroon. It emerges that the proximity between the logistics service providers and their customers positively affects the success of the logistical vertical partnership.

Key words:

Proximity, logistics vertical partnership, logistics service providers (3PLs), customers, Cameroon

.

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1. Introduction

Aujourd’hui, la fonction logistique est devenue plus que par le passé, un élément clé de la compétitivité des entreprises, puisqu’elle permet de maîtriser le processus de circulation des flux (physiques, d’informations et financiers) du lieu de production, jusqu’au lieu de consommation ou d’utilisation (Moretti, 1995). La complexification de cette fonction a poussé un nombre croissant d’entreprises industrielles et commerciales à se concentrer sur leur cœur de métier en affectant en priorité leurs ressources à ce qu’elles savent le mieux faire, et en confiant donc à un partenaire externe ce qui parait plus éloigné de ce savoir-faire (Roques et Michrafy, 2003 ; Boissinot, 2008 ; Xhauflair et al., 2010 ; Happi, 2016). Le recours à l’externalisation logistique leur permet ainsi de construire et/ou de conforter l’offre destinée au client (Cézanne et Saglietto, 2011). Ce phénomène d’externalisation a entrainé la constitution d’un véritable marché de la prestation logistique (Carbone, 2004).

Depuis plusieurs années déjà, la logistique externalisée s’est progressivement imposée comme étant la meilleure façon de faire pour un grand nombre d’entreprises (Carbone, 2005). Dans les faits, cette activité permettrait aux entreprises d’améliorer de manière significative leur performance en matière de coût, de délai et de réactivité (Paché, 2016). C’est dans ces conditions que la fonction logistique s’étend dorénavant au-delà des activités traditionnelles de sous-traitance du transport et de l’entreposage pour inclure les opérations relatives à l’achat, la distribution, la gestion des stocks, l’emballage et même le suivi des commandes (Artous, 2003 ; Xiang, 2012).

Afin de gérer ce paradoxe que constitue la nécessité d’externaliser une activité devenant de plus en plus stratégique et cruciale pour la compétitivité de l’entreprise, le partenariat logistique s’est progressivement imposé comme l’une des solutions efficaces permettant de concilier les impératifs du rapport qualité-coût-délai de livraison (Aboudrar et al., 2014). D’une manière générale, le partenariat est une collaboration entre deux entreprises qui ne sont pas concurrentes (Johnson et al., 2011). Pour Lambert et al. (1999) « un partenariat est une relation d’affaires bâtie sur mesure qui repose sur la confiance mutuelle, l’ouverture, le partage des risques et des bénéfices, et dont l’objectif est de procurer un avantage concurrentiel résultant d’une meilleure performance d’affaires que ce qu’auraient pu obtenir individuellement les partenaires ». Dans le contexte logistique, le partenariat se présente comme une entente contractuelle conclue avec un fournisseur clé ou un client, laquelle profite tant au client qu’au fournisseur (El Madjeri, 1995). Le partenariat vertical logistique peut donc être défini « comme une relation inter-firmes verticale, intervenant entre une entreprise et son prestataire logistique et qui se caractérise par une interpénétration des frontières organisationnelles » (Brulhart, 2002).

Toutefois, il convient de distinguer le partenariat vertical de l’alliance horizontale, laquelle donne lieu à la création d’une co-entreprise entre deux ou plusieurs entreprises (concurrents directs) dans le but de fabriquer et/ou vendre un ou plusieurs produits techniques (El Madjeri, 1995), communément connue sous le nom de Joint-venture (Dumoulin, 2000). Cette collaboration est établie quand des acteurs concurrents forment des coalitions compétitives comme dans le cas d’alliances des entreprises aériennes globales, par exemple Star Alliance (16 compagnies aériennes), Qualifier (11 compagnies aériennes) (Mőler et Rajala, 2007). Le partenariat vertical qui repose sur une coopération à long terme entre les PSL et leurs clients présente des bénéfices importants à la fois économique et stratégique, tant pour le chargeur que pour le prestataire (Donada, 1997 ; Marasco, 2008). Allant dans ce sens, Happi (2016) met en évidence les avantages issus d’une relation partenariale au Cameroun entre un PSL et son client : la Société de Maintenance et de Construction (SOMCO) et Janet Transit et Transport. Ainsi, le partenariat logistique a d’une part permis à la SOMCO, de réduire considérablement ses coûts logistiques pour le transport, le contrôle qualité, l’entreposage et la gestion des commandes dans plusieurs villes du Cameroun ; d’autre part, il a permis à Janet Transit et Transport de relever les éléments à améliorer pour garantir le succès permanent de la relation partenariale. De même, cette activité serait en pleine expansion au Cameroun, eu égard à sa contribution à la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays (INS, 2014)1. En outre, les recherches portant sur des problématiques en management logistique dans les pays en développement comme le Cameroun, sont encore très pauvres (Eyenga, 2010). En effet, le domaine de la prestation logistique en territoire camerounais est dynamique et très concurrentiel, avec la présence de grandes multinationales telles que Bolloré Transport Logistics, DHL, Damco ; mais aussi et surtout de Petites et Moyennes Entreprises (PME) locales à l’instar de Janet Transit et Transport (Happi, 2016). De surcroit, il s’agit d’un domaine qui retient de plus en plus l’attention des chercheurs en gestion (Fabbe-Costes et Colin, 1995 ; Roques et Michrafy, 2003 ; Sauvage, 2004 ; Fulconis et Paché, 2005 ; Camman et Livolsi, 2007 ; Evangelista et al., 2013). A la suite des recommandations de recherches futures émises par Brulhart (2002) à l’issue de ses travaux sur le rôle de la confiance dans le succès des partenariats verticaux logistiques, l’objet de cet article est d’analyser l’influence de la proximité entre un PSL et son client sur la réussite de leur partenariat.

1 L’Institut National de la Statistique (INS) a publié en juillet 2014 son rapport sur l’économie nationale du Cameroun pour le compte de l’année 2013. Dans ce rapport, l’institut présente le secteur tertiaire, notamment les transports et les entrepôts comme étant le principal moteur de la croissance nationale.

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117 Autrement dit, il s’agit de répondre à la question de savoir : la proximité à travers ses diverses dimensions contribue-t-elle au succès du partenariat logistique entre un PSL et son client?

Ce travail vise à analyser l’incidence des différentes facettes de la proximité (géographique, culturelle et organisationnelle) sur la réussite de la relation partenariale entre les PSL et leurs clients dans un pays en développement comme le Cameroun. Pour cela, une analyse empirique quantitative, adoptant une démarche hypothético-déductive a été mise en œuvre. Le présent article autour de trois points. Le premier point est consacré à la mise en évidence du rôle supposé de la proximité, au travers de ses principales dimensions, dans le succès des partenariats verticaux logistiques. Ensuite, nous exposerons la méthodologie retenue. Celle-ci sera suivie de la présentation des résultats de la recherche et leur discussion. Nous conclurons cet article avec la formulation des apports théoriques et des implications managériales.

2. Le rôle de la proximité dans le succès du partenariat logistique entre un PSL et son client

Dans cette partie, nous revenons d’abord sur les concepts mêmes de proximité et de succès du partenariat logistique, avant de nous pencher sur le rôle de la proximité dans le succès, notamment à travers ses dimensions relatives à la proximité géographique, culturelle et organisationnelle.

Dans le cadre particulier d’un partenariat, la notion de proximité ou de similarité est la distance qui sépare deux partenaires d’une coopération. Elle renvoie à la compatibilité des partenaires et non à leur complémentarité (Parkhe, 1991). Même si la mesure du succès des manœuvres de partenariat logistique est sujette à débat, un partenariat est réussi à partir du moment où il réalise ses objectifs (Brulhart, 2002). A côté des mesures financières telles que la rentabilité des capitaux investis ou la croissance du profit, s’ajoute la notion de degré de satisfaction de chaque partie par rapport à la relation partenariale (Bejou, 1997). Pour Geyskens et al. (1999), la satisfaction peut être considérée comme l’évaluation affective globale portée sur la relation de partenariat. En ce sens, la satisfaction permet d’évaluer l’atteinte des objectifs et le caractère pertinent et productif de la relation.

Elle reflète ainsi les sentiments des partenaires à propos du partenariat, fondés sur leurs évaluations des expériences et des résultats de celui-ci (Brulhart et Favoreu, 2006).

Dans le cadre des activités commerciales, le degré de satisfaction du client à l’égard de son fournisseur dépend fortement de la proximité entre les deux parties (Barnes, 1997). Dans le cadre d’une relation partenariale entre un PSL et son client, nous distinguons les trois niveaux de proximité relevés par Brulhart (2002) : la proximité géographique, la proximité culturelle et la proximité organisationnelle.

2.1. Impact de la proximité géographique sur le partenariat logistique

La proximité géographique se rapporte à la distance physique entre les acteurs (Frigant, 1996). Elle fait référence à l’éloignement physique des sites des partenaires (Lambert et al., 1999), qui fait allusion au nombre de mètres ou de kilomètres qui séparent deux entités (Bouba-Olga et Grossetti, 2006 ; Torre, 2014). Dans un objectif d’amélioration du triangle d’or « qualité, coût et délai », le rapprochement physique des fournisseurs de leur donneur d’ordres permet de réduire les coûts logistiques de transport, de gagner en réactivité, d’améliorer la qualité, voire de jouer sur la somme de ces variables. Dans le cadre d’un partenariat, la proximité géographique facilite la communication et favorise la réactivité et l’adaptation aux évènements imprévus, rendant la coordination des flux plus efficace. Les firmes coopérantes ont ainsi la capacité de planifier les achats et acheminements en tenant compte de la distance afin de concevoir une solution logistique efficace (Frigant, 1996). Pour Talbot (2011), la proximité géographique favorise le renforcement de la relation existante entre deux entreprises partenaires. Dans le cadre d’une supply chain, la proximité géographique « souhaité » par les partenaires facilite les interactions et constitue ainsi un cadre matériel favorisant la circulation des informations, des biens physiques. Ainsi, la localisation des firmes à proximité immédiate se présente comme un atout de la réussite du partenariat.Tout ce qui précède permet de formuler la première hypothèse suivante :

Hypothèse 1 (H1) : La proximité géographique a un impact positif sur le succès du partenariat logistique.

2.2. Impact de la proximité culturelle sur le partenariat logistique

La mise en place d’un partenariat client-fournisseur de services logistiques est à l’origine d’une forte interaction culturelle entre les partenaires. Cette culture organisationnelle dont il est question, s’apparente à la personnalité même de l’entreprise (Mc Afee et al., 2003). Selon Fréry (1994), l’intégration culturelle limite la propagation des pratiques prédatrices ou opportunistes au sens de Williamson (1985). Le partage des valeurs encourage l’engagement et la confiance entre une entreprise et les membres de sa chaine. La culture d’une entreprise

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118 constitue une ressource essentielle car elle est un vecteur d’intégration (Pires, 2011). Elle concerne à la fois le partage des valeurs, des convictions, des idées et des lignes de conduite. Ainsi, une conformité des cultures se caractérise par des attentes satisfaites. Dans le cadre d’un partenariat client-fournisseur, chacune des entreprises doit savoir s’adapter aux différences culturelles des parties en présence pour assurer la réussite de l’opération. La proximité culturelle facilite le développement d’objectifs et de pratiques compatibles. De même, l’existence de valeurs partagées améliore l’efficacité en réduisant les conflits et les désaccords (Kale et al., 2002). Dans le contexte spécifique d’un partenariat logistique, Roy et Bigras (2000) identifient parmi les conditions préalables à la réussite d’une telle collaboration, la proximité psycho-sociologique entre les partenaires. Pour ces auteurs, cette proximité est nécessaire en particulier au niveau des équipes qui ont à travailler ensemble à travers une meilleure compréhension réciproque de chacun des partenaires. Cette relation symbiotique entre la culture d’entreprise et la performance des acteurs de la chaine logistique, nous amène à formuler la deuxième hypothèse suivante :

Hypothèse 2 (H2): La proximité culturelle a un impact positif sur le succès du partenariat logistique.

2.3. Impact de la proximité organisationnelle sur le partenariat logistique

Dans sa dimension organisationnelle, la proximité est fondée sur la capacité à assembler des informations et savoirs de différentes sources. Par proximité organisée, nous entendons la capacité qu’offre une organisation de faire interagir ses membres (Rallet et Torre, 2004). Elle décrit les dynamiques de coopération développées entre les différents acteurs (Ngo Nonga et al., 2010). Elle réside dans le fait que des relations ou des contacts sont partagés dans une structure organisationnelle, que ce soit à l’intérieur ou entre les organisations (Ledunois et al., 2010; Talbot, 2011). L’existence d’une telle proximité signifie que des ensembles d’agents a priori indépendants, coordonnent leur processus communicationnel qui doit être entendu au sens large, c’est-à-dire, des procédures opérationnelles de transfert de commandes, de signification technique ; aux procédures d’échanges d’informations stratégiques dans une perspective d’innovation (Bellet et al., 1993; Frigant, 1996).

Dans un partenariat, les firmes ne sont plus pensées comme véritablement indépendantes mais comme associées dans une même démarche où l’intérêt individuel s’efface devant l’intérêt collectif (Brulhart, 2005). Dans le cas des partenariats logistiques, les acteurs d’une chaîne logistique partagent des informations et se coordonnent entre eux dès lors que la confiance entre les partenaires a atteint un niveau satisfaisant (Carbone, 2005). La confiance est non seulement un préalable à l’existence du partenariat, mais elle conditionne également l’échange et le partage des informations entre les partenaires. La circulation efficiente des biens dépend donc des flux d’informations, notamment dans un but de traçabilité (Burmeister et Colletis-Wahl, 1997). Une telle proximité permet aux entreprises de répondre de façon plus efficace aux besoins du client par le biais d’une structure logistique plus flexible et plus réactive. Dans cette relation collaborative, la confiance entre les partenaires, l’échange d’informations et l’intégration inter organisationnelle des systèmes d’informations deviennent les éléments clés de la réussite du partenariat (Tate, 1996; Roy et Bigras, 2000; Brulhart, 2002; Carbone, 2005). Ces éléments nous conduisent à formuler la troisième hypothèse suivante :

Hypothèse 3 (H3) : La proximité organisationnelle a un impact positif sur le succès du partenariat logistique.

3. Méthodologie

Dans cette partie, nous présentons la démarche méthodologique adoptée dans le cadre de cette recherche à travers les techniques de collecte, de traitement et d’analyse des données.

3.1. Echantillon et outil de collecte des données

L’échantillon de l’étude est constitué de 60 PSL entretenant une relation de partenariat avec leurs clients. Ce choix se s’explique par le fait que les PSL, constamment en interaction avec leur environnement externe (clients, sous-traitants, Etat, etc) sont les mieux placés pour fournir les informations que nous cherchons. En effet, le prestataire de services logistiques est une entreprise assurant la réalisation d’activités logistiques pour le compte d’un « chargeur » qui peut être un industriel ou un distributeur (Fulconis et Paché, 2005). Les chercheurs parlent souvent de « third-partylogistics» pour représenter cette relation existant entre le « first-party logistics » - l’expéditeur, le « second-party logistics » - le destinataire et le « third-party logistics » -le prestataire de services logistiques.

Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire administré en face-à-face. Notre choix de la personne cible s’est porté sur tous les responsables de l’entreprise aptes à répondre à nos questions, étant donné que toutes les entreprises de notre échantillon travaillent dans le même secteur d’activités et qu’elles ont un seul cœur de métier. Ces responsables peuvent ainsi être considérés comme la source essentielle d’informations sur les caractéristiques structurelles et managériales, et surtout sur les résultats du partenariat logistique dans lequel leur entreprise est engagée. Notre échantillon a été sélectionné selon la méthode non probabiliste dite de « choix

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119 raisonné ». A cet effet, nous avons d’abord sélectionné de manière raisonnée les régions à parcourir. Ensuite, dans chaque région retenue, nous avons sélectionné les PSL auprès desquels administrés notre questionnaire.

Pour rendre compte des caractéristiques de notre échantillon, nous avons réalisé un tri à plat sur toutes nos variables d’identification. Les tableaux 1 et 2 ci-après récapitulent les résultats obtenus.

Tableau 1 : Caractéristiques des entreprises de notre échantillon

Catégories Sous-catégories Effectifs %

Forme juridique

S.A. 43 71,7

SARL 12 20,0

Entreprise Individuelle (ou Personnelle) 3 5,0

SNC 2 3,3

Total 60 100

Effectif du personnel

Plus de 100 personnes (GE) 40 66,7

21 à 100 personnes (ME) 12 20,0

6 à 20 personnes (PE) 7 11,7

0 à 5 personnes (TPE) 1 1,7

Total 60 100

Source : Nos analyses

Les entreprises peuvent être décrites grâce à plusieurs critères. Dans notre recherche, nous nous sommes limités à deux critères à savoir la raison sociale et le nombre d’employés. L’observation faite du tableau 1 permet de constater que sur une soixantaine de questionnaires, plus de 90% de l’effectif des entreprises interrogées sont des sociétés de capitaux. Les S.A occupent la première place avec 71,7%, suivies des SARL avec 20%. Ces entreprises sont en majorité de Grandes Entreprises représentant 66,7% de l’effectif total de l’échantillon et disposant de plus d’une centaine d’employés.

Tableau 2 : Caractéristiques des répondants de notre échantillon

Catégories Sous-catégories Effectifs %

Sexe

Masculin 49 81,7

Féminin 11 18,3

Total 60 100

Age

30 à 40 ans 34 56,7

41 à 50 ans 14 23,3

Moins de 30 ans 12 20,0

Total 60 100

Poste occupé par le répondant

Responsable Logistique 27 45,0

Autres à préciser 21 35,0

Directeur de sites 9 15,0

Directeur Général 3 5,0

Total 60 100

Source : Nos analyses

Concernant le profil des répondants, les résultats issus de l’enquête montrent une prédominance du sexe masculin. Les hommes représentent 81,7% des répondants, tandis que les femmes représentent seulement 18,3%.

La tranche d’âge de notre échantillon d’étude se situe dans l’intervalle 30-40 ans, lesquels représentent plus de la moitié de l’effectif total, avec un pourcentage de 56,7%. On peut constater qu’il existe une grande diversité de poste occupé par ces répondants. Ceci peut s’expliquer par l’une des difficultés rencontrées lors du travail de terrain à savoir : celle liée à la rencontre des responsables logistiques. Cependant, une précision s’impose concernant les 21 répondants de la modalité « autres à préciser ». En effet, étant donné que nous n’avions pas une liste exhaustive des postes occupés par les responsables au sein des entreprises, tous les répondants qui ne se sont pas reconnus dans les choix proposés se sont vus obligés de cocher la modalité « autres à préciser », à l’instar du chargé d’étude, du responsable comptable, du responsable achats, du directeur commercial et marketing du fret ferroviaire.

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3.2. Mesure des variables

La mesure des variables est l’une des étapes les plus importantes du processus de recherche, étant donné que l’enjeu est de construire des mesures fiables et valides. Pour les variables succès du partenariat et proximité organisationnelle, nous avons repris la mesure de Brulhart (2002 et 2005). Pour la proximité géographique, nous nous sommes inspirés des recherches issues sur les espaces du JAT de Frigant (1996), précisément dans une approche en termes de proximités. Enfin, pour la proximité culturelle, nous nous sommes inspirés des travaux de Fréry (1994) et de McAfee et al. (2003) sur le partage des valeurs et des convictions entre deux entreprises en interactions.Toutes les variables du modèle ont fait l’objet d’une mesure multi-items évaluée par l’échelle de Likert à 5 points allant de « tout à fait d’accord » à « pas du tout d’accord ».

3.3. Technique de traitement et d’analyse des données

Nous avons utilisé le logiciel SPSS « Statistical Package for Social Sciences », dans sa version 20 pour l’analyse des données. Nous avons tout d’abord réalisé une Analyse en Composantes Principales (ACP) avec une rotation VARIMAX sur l’ensemble des items constitutifs de la variable expliquée, le succès du partenariat, puis sur l’ensemble des items des dimensions de la proximité (proximité géographique, culturelle et organisationnelle).

Elle permettra de vérifier l’unidimensionnalité de chaque variable afin de s’assurer de l’absence de phénomènes de multicolinéarité. Nous avons retenu le critère proposé par Evrard et al. (2003) pour purifier les échelles puisque nous avons éliminé les items ayant une contribution factorielle inférieure à 0,5 sur chacune des composantes principales identifiées. Ensuite, pour rendre compte de la fiabilité des facteurs issus de l’analyse factorielle, nous nous sommes appuyés sur la mesure de l’alpha de Cronbach. Il permet de s’assurer que toutes les variables participent effectivement à la mesure du concept. Enfin, nous avons procédé à une régression linéaire en croisant de manière individuelle, chacune des variables explicatives (proximité géographique, proximité culturelle et proximité organisationnelle) à la variable expliquée qui est le succès du partenariat.

4. Résultats et discussion :

Nous présenterons successivement les résultats obtenus de l’opérationnalisation des variables impliquées dans cette étude et ceux issus des analyses de régression relatifs aux tests des hypothèses.

4.1. Résultats de l’analyse factorielle et fiabilité des échelles de mesure

L’analyse factorielle sur les cinq items constitutifs de la variable expliquée, le succès du partenariat, a retenu quatre items regroupés en deux facteurs à savoir la satisfaction dans le partenariat et l’atteinte des objectifs préalablement fixés. Pour les deux variables (degré d’importance des éléments du service client et raccourcissement des distances) entrant en ligne dans la dimension géographique de la proximité, elles ont été mesurées à l’aide de neuf items. Pour les cinq items de mesure de la variable degré d’importance des éléments concernant le service client, l’analyse factorielle a confirmé la composition de l’échelle de mesure, en logeant ces items sur deux facteurs : la rapidité du service de transport et la qualité du service de transport. Pour la variable raccourcissement des distances, la purification des échelles a également confirmé les quatre items de mesure retenus dans cette étude. Ces items ont été regroupés autour de deux facteurs : l’importance du rapprochement géographique et l’optimisation des délais de livraison en raison de ce rapprochement géographique. Pour ce qui est de la dimension culturelle de la proximité, elle a été appréhendée par cinq items.

Deux facteurs ont été retenus après l’analyse factorielle : l’importance de la culture dans le partenariat et la reconnaissance d’une même identité culturelle avec le partenaire. Pour appréhender la proximité organisationnelle, nous avons retenu trois variables à savoir la communication, l’intégration inter organisationnelle des systèmes d’information et la confiance. Pour la communication dans le partenariat, deux facteurs ont été obtenus : la transmission des informations entre partenaires et l’échange d’informations. Pour l’intégration inter organisationnelle des systèmes d’informations et la confiance, la purification des échelles a retenu un seul facteur pour chaque variable.

Le tableau 3 suivant dresse une synthèse des résultats issus des analyses factorielles, et rend compte de la fiabilité du modèle de mesure.

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Tableau 3 : Synthèse des analyses factorielles et des mesures de fiabilité des variables de l’étude

Variables Items de mesure Facteurs retenus Valeurs propres

α de Cronbach

% variance expliquée

cumulée

Proximité géographique

Degré d’importance des éléments du service client

Rapidité du service de transport

2,026 0,677

74,269%

Qualité du service de transport

1,688 0,875

Raccourcissement des distances

Importance du rapprochement géographique

2,151 0,766

81,381%

Optimisation des délais de livraison

1,104 0,629

Proximité culturelle

Partage des valeurs dans le partenariat

Importance de la culture dans le partenariat

2,911 0,772

78,920%

Reconnaissance

d’une même

identité culturelle

1,035 0,886

Proximité organisation nelle

Communication dans le partenariat

Transmission des informations entre partenaires

1,772 0,651

78,242%

Echange des

informations

1,358 0,618

Intégration inter organisationnelle des systèmes d’information

2,196 0,811 73,210%

Confiance entre les partenaires 2,284 0,843 76,137%

Succès du partenariat Satisfaction

dans le

partenariat

1,505 0,624

74,973%

Atteinte des objectifs préalablement fixés

1,494 0,660

Source : Nos analyses

L’examen des résultats issus des ACP effectuées sur les différentes échelles de mesure sont satisfaisants. En effet, les facteurs obtenus au terme de l’analyse factorielle ont tous des valeurs propres supérieures à 1 et restituent plus de 70% de l’information initiale. De même, les valeurs de l’alpha de Cronbach toutes supérieures à 0,6 indiquent que les échelles de mesure utilisées ont une très bonne fiabilité en termes de cohérence interne.

4.2. Test des hypothèses

L’objet de cette est d’examiner le rôle de la proximité dans le succès des partenariats verticaux logistiques au Cameroun. A cet effet, nous avons formulé des hypothèses de recherche. Il est nécessaire à présent de se pencher sur la validation des hypothèses de la recherche. C’est dans cet ordre d’idées que nous avons réalisé une analyse de régression linéaire. Pour évaluer le modèle de régression, nous allons nous appuyer successivement sur : la valeur du F de Fisher-Snedecor pour évaluer sa pertinence ; le coefficient de corrélation R et le coefficient de détermination R2 pour juger de la qualité du modèle et la significativité des coefficients (t de student) pour le test proprement dit des hypothèses. Les principaux résultats de l’analyse de régression sont repris dans le tableau 4 ci-dessous.

(8)

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Tableau 4: Récapitulatif des résultats issus du modèle de régression des hypothèses H1,

H2 et H3

Modèle Valeurs Significativité

Hypothèse H1

R 0,667

R2 0,445

F 22,837 0,000

Constante -8,714E-016

Bêta (F1) 0,536 avec t= 5,436 0,000 Bêta (F2) 0,396 avec t= 4,016 0,000

Hypothèse H2

R 0,602

R2 0,362

F 16,172 0,000

Constante -8,067E-016

Bêta (F1) 0,427 avec t=4,033 0,000 Bêta (F2) 0,424 avec t= 4,010 0,000

Hypothèse H3

R 0,600

R2 0,359

F 15,992 0,000

Constante -6,460E-016

Bêta (F1) 0,428 avec t= 3,888 0,000 Bêta (F2) 0, 319 avec t= 2,898 0,000

Source : Nos analyses

La première hypothèse (H1) met en relation la proximité géographique et le succès du partenariat logistique.

Dans le cas du tableau ci-dessus, la valeur de F égale à 22,837traduit l’existence d’une relation statistiquement significative entre le succès du partenariat logistique et la proximité géographique des partenaires. En outre, le coefficient de corrélation R qui est de 0,667 permet de dire qu’il existe une relation positive entre la proximité géographique et le succès du partenariat logistique. La valeur de R2 permet de constater que les variations des facteurs Importance du rapprochement géographique et Optimisation des délais de livraison, du concept de proximité géographique expliquent à hauteur de 44,5% les variations du succès du partenariat logistique. Comme l’indique le modèle, les coefficients explicatifs sont significatifs au seuil de 0,5, avec des t de student supérieurs à 2. On constate que le facteur « Importance du rapprochement géographique », explique mieux le modèle que le facteur « Optimisation des délais de livraison ». L’hypothèse H1 est donc validée. La proximité géographique a un impact positif sur le succès du partenariat logistique.

En ce qui concerne la deuxième hypothèse (H2), le coefficient F de Fisher d’une valeur de 16,172 est significatifau seuil de 0,000. Il y a donc une relation statistiquement significative entre la proximité culturelle des partenaires et le succès du partenariat logistique. La valeur de R portée à 0,602 démontre de l’existence d’une corrélation positive entre la proximité culturelle et le succès du partenariat logistique. Cependant, le R2 est de 0,362. La relation entre les différentes variables (explicatives et expliquée) est faible, mais reste tout de même positive. Ainsi, l’importance de la culture dans le partenariat et la reconnaissance d’une même identité culturelle avec les partenaires expliquent à hauteur de 36,2%, la variation du succès du partenariat logistique. Les valeurs des coefficients standardisés bêtasont de 0,427 et de 0,424 avec des t de student supérieurs à 2, lesquelles traduisent un effet positif des deux facteurs retenus sur le succès du partenariat logistique.L’hypothèse H2 est validée. La proximité culturelle a donc un impact positif sur le succès du partenariat logistique entre les PSL et leurs clients.

Enfin, concernant la troisième et dernière hypothèse (H3), le coefficient F de Fisher est de 15,992, lequel est significatif au seuil de 0,000. La relation entre le succès du partenariat logistique et la proximité organisationnelle des partenaires est statistiquement significative. La valeur de R qui est de 0,600 permet de rendre compte de l’existence d’une corrélation positive entre la proximité organisationnelle et le succès du partenariat logistique. Le R2 d’une valeur de 0,359 permet de constater que les variations des dimensions du concept de proximité organisationnelle expliquent 36% des variations du succès du partenariat logistique. C’est- à-dire que les variables retenues dans le modèle de régression à savoir la « Confiance dans le partenariat » et

« Intégration inter organisationnelle des systèmes d’informations», justifient les variations du succès du partenariat logistique. Ainsi, la « Confiance dans le partenariat » explique mieux le modèle que l’« intégration inter organisationnelle des systèmes d’informations ». Ces deux facteurs traduisent l’existence d’un effet positif de la proximité organisationnelle sur le succès du partenariat logistique. L’hypothèse H3 est donc validée. Ces résultats sont convergents avec l’étude menée par Brulhart (2002), mettant en évidence le fait que la confiance et

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123 l’intégration inter organisationnelle des systèmes d’informations constituent bien des déterminants majeurs du succès du partenariat logistique.

5. Conclusion :

Les recherches portant sur la logistique dans les pays en développement et particulièrement au Cameroun, sont encore très rares. C’est d’ailleurs ce que tente de proposer cet article. Grâce à la revue de la littérature existante dans le domaine du partenariat logistiqueentre les PSL et leurs clients (Brulhart, 2002 et 2005 ; Carbone, 2005 ; Brulhart et Favoreu, 2006) et en prenant appui sur nos objectifs préalablement fixés, nous avons formulé une série de trois hypothèses. Notre étude traite du rôle supposé de la proximité dans le succès des partenariats verticaux logistiques au Cameroun. La formulation d’une telle idée vise à mieux comprendre l’influence de la proximité entre un PSL et son client sur la réussite de leur partenariat. A travers ses dimensions ayant trait à la proximité géographique, culturelle et organisationnelle, la proximité se présente comme déterminant du succès du partenariat logistique entre les PSL camerounais et leurs clients. Cette contribution présuppose la nécessité de l’enrichissement de cette étude, ce qui suggère pour prendre part au débat, des limites ainsi que des apports à valeur d’implication. Les implications managériales de cette recherche sont liées à la manière dont les entreprises partenaires vont gérer l’étendue de leur relation. Le rapprochement géographique, le partage des valeurs et des convictions, la confiance et l’intégration des systèmes d’information vont leur permettre de mieux appréhender leurs attentes et leurs objectifs. En outre, cette recherche sera un apport significatif pour les praticiens du management, particulièrement pour les PSL, le recours à de telles mesures du succès leur permettra sans doute, d’améliorer leur performance et de fidéliser davantage leurs clients.

Sur le plan théorique, cette recherche confirme le rôle central de la proximité dans une perspective relationnelle, basée sur le développement des relations à long terme entre client et prestataire logistique dans le contexte spécifique du « Supply Chain Management ». Aussi, cette recherche a permis de mettre en évidence l’importance de la proximité comme facteur susceptible d’influer positivement sur le succès du partenariat logistique. Les principales limites de ce travail, peuvent éventuellement se trouver au niveau du choix même de l’échantillon.

En effet, dans le cadre de cette recherche, nous avons uniquement interrogé les PSL. L’administration du questionnaire s’est donc faite de manière unilatérale, en interrogeant des répondants issus d’un seul côté de la dyade partenariale. En outre, dans l’optique d’améliorer la compréhension des processus en jeu dans le partenariat, il serait intéressant d’analyser le rôle de la proximité dans le succès du partenariat logistique des deux côtés de la dyade partenariale. Cela permettrait de conforter les résultats que nous avons obtenus.

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