• Aucun résultat trouvé

Étude des conditions de l'émission thermionique de sels diffusant à travers le cuivre

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Étude des conditions de l'émission thermionique de sels diffusant à travers le cuivre"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00233352

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233352

Submitted on 1 Jan 1935

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Étude des conditions de l’émission thermionique de sels

diffusant à travers le cuivre

J. Cichocki

To cite this version:

(2)

ÉTUDE

DES CONDITIONS DE

L’ÉMISSION

THERMIONIQUE

DE

SELS DIFFUSANT A TRAVERS LE CUIVRE

Par J. CICHOCKI.

Institut de

Physique Théorique

de l’Université de Poznan.

Sommaire. 2014 On a étudié au spectrographe de masse l’émission ionique des feuilles de cuivre

rem-plies de sels et portées à haute température (1 000° C). Dans le cas des ions positifs Na+ (le sel enfermé dans la feuille de Cu était NaCl) on observe une perte de leur énergie : les ions Na+ accélérés dans un

champ électrique n’ont pas l’énergie e. Va après avoir parcouru la chute depotentiel Va, mais une énergie plus petite e. (Va 2014

~). La perte d’énergie e.~ pour les ions Na+ est trouvée constante ~ = 5,9 ± 0,3 volts.

Analysant l’émission des ions négatifs des halogènes, la feuille de cuivre étant remplie de CaF2, KCl,

KBr et KI, on n’a pas constaté des ions négatifs de F, Cl, Br et 1 malgré une intensité de l’émission

négative totale en moyenne 10 fois plus grande que celle de l’émission positive dans les mêmes conditions. L’émission observée était alors une émission électronique. On a mesuré son courant de saturation en

fonction de la température et du temps. De ces mesures, en considérant le changement du travail de

sortie des électrons, nous déduisons l’existence d’une couche monomoléculaire à la surface de l’électrode,

couche formée d’atomes diffusés du métal du sel à travers le cuivre et entrés en combinaison avec les atomes du cuivre ou de son oxyde.

On a aussi constaté que les vapeurs de sodium dégagées pendant la réduction de NaCl, la retorte de réduction servant d’anode, ne sont pas ionisées.

f. Introduction. - Comme suite de recherches antérieures

(‘)

nous avons

poursuivi

l’étude de la

diffusion des ions des sels à travers le cuivre et nous avons

analysé

les ions émis au

spectrographe

de masse. La

figure représente

l’installation

actuelle,

qui

diffère par des détails de l’installation au laboratoire de

Chimie-Physique

à

Paris,

décrite aux Annales

(loc, cit.),

où nous avons donné le schéma du

montage

électrique.

L’amplificateur

se compose d’une

lampe bigrille

(~)

à corne nr.

90,

la résistance extérieure dans le circuit de la

grille

de mesure était

égale

à ~.0~

ohms,

le

galvanomètre

E de sensibilité de 10-9

ampères

est branché dans le circuit de la deuxième

grille

comme

instrument de zéro. La sensibilité de

l’amplificateur

était ainsi 3.10-13

ampères,

le coefficient de

l’ampli-fication a N 3 000. Dans

l’iustalla,tion

employée

aupa-ravant (x était de 360.

La description

détaillée

de la préparation de l’électrode

émettrice et de la marche des

expériences

a été faits

auparavant

(loc. cit.).

Nous

rappelons

seulement

l’équation

qui

lie entre et7

H,

intensité du

champ magnétique ;

V~

-

cp,

potentiel électrique

efficace accélérant des ions

émis ;

(i) T. PECZALSKI et J. CicHocKi. C. R., 1929, 188, p. 699; J.

Ci-cHocKi, C. R. 1930,’191 p Journal de Physique et le radium, 1932, t 3. p. ~’78-~8~; Thèse de doctorat de la Faculté des

Sciences de Paris 1933; Annales de Phystque, 1933, 20, p.

478-517.

(2) La lampe bigrille m’a été offerte obligeamment par M. Ponte, de la Société Radiotechnique à Paris.

potentiel électrique appliqué ;

y,

potentiel

de

perte

d’énergie

des ions

émis ;

A,

poids

atomique

de la

particule

émise ;

A",

constante du

spectrographe

de masse, elle

dépend

de ses dimensions.

Dans notre cas, si on

exprime

H en gauss et

Va

en

volts,

K est

égale

à

96,3.

2. Les

expériences. - Appliquant l’équation (1)

on a déterminé pour des valeurs données de

Va

la valeur de H

correspondant

au maximum observé du

courant

des ions Na+ et on a trouvé que ? pour les ions Na+ dans l’intervalle de

Ya

de 30 à 200 volts est constant

égal

à

5,9

± 0,~

volts et ne

dépend

pas du

potentiel

accélérateur et de la

température

(1).

On remarque que ; =

5,9

volts ne diffère pas

beaucoup

=

~,1

volts

qui

est le

potentiel

d’ionisation des

vapeurs de Na. Il résulte de cette

expérience,

que la valeur

de (p

est dans un certain

rapport

avec le mécanisme d’ionisation des vapeurs

pendant

le processus de l’émission à la surface de l’électrode émettrice.

Faisons

l’hypothèse qu’il

existe sur la surface de l’électrode émettrice une couche « active » comme celle

découverte par

Langmuir

(~).

Les atomes Na

pourraient

entrer en

composition

avec le Cu ou CuO dans la couche

superficielle

de l’électrode. Les atomes Na étant

électro-positifs

se

dirigeraien t

dans cette couche vers l’extérieur (1) La diminution de j (’11 fonction de Va signalée

aupara-vant - Annales de Physique, 1 J33, 20, - était dûe à la correction inexacte des indications du voltmètre servant à

mesurer l,,.

(2) J. LANGMuiR and W. ROGERs. Phys. Rev., 1914, 4, p. 544;

J. LANGMuiR. Phys. 1923, 22, p. 357.

(3)

398

Fig. i. - L’installation du

spectrographe de masse.

A, l’électroaimant, type Weiss.

B, le spectrographe de masse, construit tout en cuivre.

C, la pompe à diffusion.

D, l’amplificateur. E, le galvanomètre.

R, le rhéostat permettant le changement continu du courant d’excitation de l’électroaimant

de 10 à 50 ampères.

de l’électrode-anode. La couche formerait donc une

couche

biélectrique qui

serait en

équilibre

d’une

part

avec le mélal de l’électrode et d’autre

part

avec les vapeurs de

Cu,

Na,

Na+ et de leurs

combinaisons,

provenant

de la

vaporisation

de l’électrode. Nous admettons que cette couche est le milieu où se

produit

l’ionisation des atomes et la formation des ions

com-plexes.

Le

champ

extérieur

agit

sur eux

lorsqu’ils

ont franchi la limite de cette couche. Le

potentiel

efficace est donc

égale

au

potentiel

extérieur

Va

diminué de la chute de

potentiel

créée par la

charge

de cette

couche,

qui

doit être

égale

à la valeur

de p

observée,

c’est-à dire

5,9

volts pour les ions Na.

3.

Vapeurs

de sodium. -

L’hypothèse

d’une couche décrite

plus

haut est nécessaire pour

l’explica-tion de la formation des ions émis. Si les conditions sont telles

qu’elle

ne

peut

pas exister ou se

former,

l’émission des ions ne doit pas avoir lieu ou elle doit être faible. Pour la vérification de cette

hypothèse

nous avons étudié la conductibilité des vapeurs de

sodium in statu llascendi.

Nous avons

repris

l’expérience

de

Hackspill

(~ )

de l’ex-traction de Na à

partir

de NaCI. A cet effet nous avons

mis le NaCl avec du Ca et avec du Cu dans un tube en

fer fermé d’un côté

(au

fond de ce

tube).

Le tube en fer

était mis dans un

récipient

de pyrex de diamètre

inté-rieur un peu

supérieur

de celui du tube ezz fer. En face du côté ouvert du tube en fer à une distance de 2 cm

(1) L. HAcKSPILL. C. R., 1905, 141, p. 106; Helv. Citint. Acta., ~92~,’l’1, p. 1003.

était mise une

plaque métallique.

Le

récipient

de

pyrex était

élargi

à cet endroit. A l’aide d’une pompe rotative on faisait le vide

(1

mm

Hg)

dans le

récipient.

Entre le tube en fer

qui

servait d’anode et la

plaque

qui

était cathode nous avons

appliqué

une différence de

potentiel

V = 240 volts et dans le circuit était

branché un

galvanomètre

sensible. A l’aide d’un four

électrique

on chauffait l’anode - tube de fer.

Pen-dant

qu’on

élevait la

température,

la pompe fonction-nait et

lorsqu’elle

était de

500°C,

on

coupait

au chalu-meau le tube de communication du

récipient

avec la pompe et on élevait la

température

à 800,C. Le vide dans le

récipient

était alors très avancé parce que le Ca absorbe le reste des gaz. A cette

température

on

observait sur la cathode et sur les

parois

froides du

récipient

le

dépôt

d’une fine et brillante couche de

Na,

dont

l’épaisseur augmentait

avec le

temps.

Observant simultanément l’indication du

galvanomètre

mis en

circuit,

on ne constatait pas le courant

électrique

jus-qu’au

moment où la couche de Na

atteignait

les par-ties chaudes du verre du

récipient.

En ce moment le courant croîssait

rapidement,

ce

qui indiquait

la

con-ductibilité

métallique

du

dépôt

de Na.

Il en résulte

qu’il

n’y

a pas d’émission

appréciable

des ions

positifs

pendant

la réaction

Si on

augmente

encore la

température,

on accélère

la réaction et on obtient dans le tube de fer un

alliage

(4)

399

De cette

expérience

nous pouvons conclure que la

formation des ions Na n’a pas lieu par la réduction seule. Les ions observés dans nos

expériences

doivent

être causés par d’autres

conditions,

comme nous

l’avons décrit

plus

haut

(§ 2).

4. Emission

négative. -

La formation de la couche

superficielle

sur l’électrode émettrice

qui

permet d’expliquer

l’émission des ions

positifs,

devrait exister aussi dans le cas des ions

négatifs

s’ils diffusaient à travers le métal. Dans le cas des ions

positifs

Na+ la

perte

d’énergie j

était peu différente du

potentiel

d’ionisation de

Na,

pour la

perte

d’éner-gie

des ions

négatifs

le

potentiel ?

devrait être compa-rable à l’affinité

électronique, qui

est

(’)

de volts

-3,8

volts -

3,5

volts et

3,2

volts pour le

F-,

CI-,

Br-et I-

respectivement.

On a examiné au

spectrographe

de masse l’émission

ionique négative

de feuilles de Cu

remplies

des sels de

CaF’, KCI,

KBr et KI. L’émission

négative

totale,

y

compris

l’émission

électronique

était environ dix fois

plus

grande

que l’émission

posi-tive observée dans les mêmes conditions. Pour

l’ana-lyse

des ions

négatifs

on a

rapporté

un

changement

électrique

à

l’amplificateur

et on a

plus spécialement

exploré

la

région

du

spectre

de masse

qui

correspond

aux masses de

F-,

CI-,

Br-,

I- et

(F2)-,

(C12)-(Br2)-,

(12)-,

mais on n’a pas constaté des raies

correspon-dantes à ces ions

négatifs.

D’autre

part,

on a fait dans le cas de l’émission totale

négative

des mesures de l’intensité du courant de

saturation is

à des diverses

températures

et on a

mesuré le

changement de is

en fonction du

temps.

Dans le cas du CaF’ par

exemple

nous avons mesuré

is

en fonction de la

température :

Chaque

mesure a été faite dans l’intervalle de

temps

de dix minutes

environ ;

avant de faire ces mesures

l’électrode a été chauffée dans le vide

pendant

une

heure à une

température

de 1 100- I1. Si l’on

applique

l’équation

de l’émission

électronique

de Richardson-Dushman.

et si l’on fait

l’hypothèse que A

est une

constante,

on

F.W

peut

calculer B ou on a la relation B = où W

R

est le travail de sortie de

l’électron,

F la constante de

Faraday

et R la constante des gaz. On trouve en

com-(1) J. E. MATER et LINDSAY HELMHOLTZ. Z. Physik, ’1932, 75, p. 19.

binant deux valeurs

de is

suivant l’ordre des mesures

ab, bc et cd

(de

cette manière on maintient dans les

cal-culs

de ~

la constance de A dans la mesure du

pos-sible) :

~’ah = ~,~0

volts;

volts;

~==t,34

volts. La valeur moyenne de T est alors :

Si on compare cette valeur avec ~’ = 1, 7 volts pour

le Ca 0

(1),

on

voit,

qu’il

est assez

probable, qu’il

se

forme une couche de Ca 0 sur la surface de l’électrode

émettrice;

l’oxygène

est

toujours présent

dans le cuivre sous forme

d’oxyde

et le Ca arrive à la surface

du cuivre par diffusion.

Des résultats

analogues

ont été obtenus avec une

électrode

composée

de

l’alliage

Cu

+

Ca

+

Na

+

Na Cl

préparé

dans

l’expérience

sur la conductibilité des vapeurs de Na

:1).

On a obtenu :

On trouve de la même manière

volts et volts.

La valeur moyenne W == 4 volts est

plus

basse que la valeur de W

correspondante

pour le cuivre pur

(4,5

volts)

(2)

et le Pt pur

(4,5

volts) (3), (6,4 volts) (4).

On

pourrait

donc supposer que c’est une couche

d’oxyde qui

se forme à la surface de l’électrode émet-trice et

qui

diminue le travail de sortie des électrons. On sait que les

oxydes

de Sr et de Ba

jouent

à cause de

leur

petit

travail de sortie

(1

volt pour le Ba 0 et

J,3

volts pour le Sr

0) (~),

un rôle

spécial

dans la

technique.

Aussi nous avons

rempli

une électrode

-feuille de Cu - avec du Sr 0 et nous avons mesuré le

courant de

saturation is

de cette électrode. En se

ser-vant de

l’équation

(2)

nous avons obtenu ’V en fonction de la

température

à

partir

des valeurs

de is :

(i) W’ ESPE. Vproff. D. Sieiiiens konz., 1924, 5, p. 46.

(2) A. GOETZ. Z. Physik, 1927, 42, p. 329 et 1927, 43, p. ~31.

(3) R. SUHRMANN Z. Physik, 1923,13, p. 17.

(4) L. A. DUBRIDGE.

Phys.

Rev., 1928, 31, p. 236.

(5)

400

Avec

l’hypothèse

de la couche

d’oxydes,

on conclut

que cette couche n’est pas stable. Elle

s’évapore quand

on élève la

température

et la

quantité

de Sr

qui

diffuse par le Cu et arrive à la surface n’est pas suffisante pour la

maintenir,

le travail de sortic de l’électrode

augmente

et

s’approche

de la valeur du travail de sortie du métal

support

Cu ou Pt.

Nous avons constaté un fait

qu’on pourrait

rappro-cher de celui découvert par

Langmuir

(loc.

cit.)

dans l’émission du

tungstène

thorié,

notre

cxpéricnce

se

passe comme s’il y avait une réduction de SrO par le

cuivre,

diffusion de Sr à travers le

Cu,

formation de Sr 0 à la

surface,

évaporation

de Sr ou de Sr 0 à des

températures

élevées.

Le strontium diffuse par le cuivre. Si on

opère

à une

température

constante où la couche de Sr0 est stable

sur l’électrode de Cu et si l’on compare les valeurs de

(

en fonction du

temps,

on a obtenu à T == 1150° K

En se servant aussi de

l’équation

(2)

et faisant

l’hy-pothèse

que ~

est

constante,

on doit

expliquer

l’accrois-sement de

is

en fonction du

temps

par

augmentation

progressive

de la valeur de

A,

c’est-à-dire que la den-sité de Sr sur la surface active de l’électrode

augmente

par la diffusion de

Sr,

qui

arrive de l’intérieur de

l’élec-trode,

c’est la

période

d’activation

analogue

au

pro-blème

tungstène-thorium

de

Langmuir.

Cette

expé-rience

permettrait

de mesurer la vitesse de diffusion de Sr

par le

cuivre.

5. Conclusion. - En conclusion nous avons

cons-taté dans ces

e.xpérience; : 4 .

Que

les

halogènes

ne

dif-fusent pas par le cuivre et :

2. En faisant

l’hypothèse

de l’existence d’une couche monomoléculaire du métal du sel ou de son

oxyde

à la surface de l’électrode émettrice nous avons

expliqué

l’existence d’une chute du

potentiel ?

à sa surface.

Dans le cas du

sodium y

est une constante et sa

valeur observée dans les mesures d’émission

ionique

positive

est

5,9

volts. Nous avons constaté aussi une

émission

électronique

de feuilles de cuivre

remplies

de

sels,

qui

est du même ordre de

grandeur

que celle des métaux recouverts

d’oxydes

alcalins terreux.

C’est pour moi un

agréable

devoir de remercier M.

Peczalski,

directeur de l’Institut de

Physique

théorique

à

Poznan,

pour l’intérêt constant

qu’il

a

porté

à ces recherches.

Références

Documents relatifs

Là où un carré sémiotique, par exemple, pouvait fièrement établir des relations de contrariété entre « pratique » et « mythique » (pour reprendre la fameuse

La composante sur laquelle la société a dû être très attentive lors du lancement est la composante institutionnelle, en effet, la multitude des normes

Respect des contraintes horaires de production Mise en œuvre des techniques professionnelles Production dans le respect des consignes Réalisation de productions

— L'hydroxyde ou l'hydrocarbonate de cuivre sec obtenu par électrolyse se présente sous forme d'une poudre vert clair, très ténue, se dissolvant avec la plus grande facilité et

En plus de toutes ces raisons ponctuelles, il existe deux importantes exceptions à l’octroi de l’exécution forcée de l’obligation : la présence d’un droit de révocation

Pour vérifier la validité de cette théorie du critique littéraire, engageons une étude de ce mythe dit de la ‘Connaissance’ dans l’œuvre romanesque de Amélie Nothomb

Elle peut présenter en plus des crises, des troubles plus ou moins spécifiques (intéressant une ou plusieurs fonctions cérébrales), provoqués soit par un fonctionnement

Pour arriver à cette conclusion, Brillouin se fonde sur sa résolution du paradoxe du « démon de Maxwell », qu’il développe dans son livre. Le paradoxe de Maxwell consiste