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UNIVERSITÉ DE NEUCHATEL CAHIERS DE PSYCHOLOGIE

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CAHIERS DE PSYCHOLOGIE CAHIERS DE PSYCHOLOGIE

PERIODIQUE DU SEMINAIRE DE PSYCHOLOGIE ET DU GROUPE DE PSYCHOLOGIE APPLIQUEE

No, 18

- PUBLICATIONS RECENTES

- LES ANNEES 1980 et 1981 AU GROUPE DE PSYCHOLOGIE APPLIQUEE

- FICHES DE PRESENTATION DE THERAPIES CORPORELLES DE GROUPE (M. J. Faès & M. Thiébaud)

UNIVERSITE DE NEUCHATEL

Juin-Juillet 1982

UNIVERSITÉ DE NEUCHATEL

Séminaire Groupe

de psychologie de psychologie appliquée

Maladière 8 Pierre-à-Mazel 1

Séminaire de Psychologie Maladière, 8

Groupe de Psychologie Appliquée (G. P. A. )

Pierre-à-Mazel, 7

(2)

-3-

Le Groupe de Psychologie Appliquée et le Séminaire de Psychologie

publient

- Les Cahiers de Psychologie - Les Dossiers de Psychologie

Administration et commandes: Cahiers & Dossiers de Psychologie c/o. Groupe de Psychologie

Appliquée

Pierre-à-Mazel, 7 CH-2000 Neuchâtel

PUBLICATIONS RECENTES.

- Boulianne, Françoise, Rousson, Michel et Perutz, Peter (éds. ) :

"Handicapé comme vous et moi. Situations critiques, situations créatives.

Recueil de conférences prononcées en 1981 à l'occasion de l'Année inter- nationale de la personne handicapée. On y trouve des textes de Peter

Perutz, Michel Marcadé, Jean Dérobert, Samuel Roller, Denis Maillet, Laura Vonèche-Cardia, Geneviève Steinauer-Cresson.

Peut être commandé à l'adresse des Cahiers pour Fr. 8. -

- Dominicé, P. & Rousson, M. : L'éducation des adultes et ses effets.

Problématique et études de cas. P. Lang, Collection "Exploration", Berne 1981.

Cet ouvrage met en commun l'expérience et les réflexions des deux auteurs principaux qui ont oeuvré en milieu culturel et en milieu industriel.

Malgré la diversité des approches et des problèmes rencontrés les préoc- cupations de Dominicé et de Rousson se sont révélées converger autour de

la notion d'évaluation.

En milieu culturel comme en milieu industriel, on s'aperçoit que l'éduca-

tion des adultes ne s'accommode guère du système scolaire par trop hétéro- géré et de sa reproduction. En effet l'adulte ne doit pas seulement et ne veut pas seulement acquérir des connaissances, mais veut/doit également

modifier sa relation à son champ d'action. Pour cela, il a besoin d'une réflexion portant sur son rapport à l'objet de son activité.

Plus concrètement, l'ouvrage, sans offrir de recettes, tente de répondre à trois grandes questions. QUELS SONT LES EFFETS DE L'EDUCATION DES

ADULTES ? COMMENT L'ETUDE DE CES EFFETS PEUT-ELLE PERMETTRE UNE REGULATION DE LA FORMATION ? COMMENT CREER LES CONDITIONS D'UNE TELLE REGULATION ?

- Gretler, A., Gurny, R., Perret-Clermont, A. N, Poglia, E. (éd) Etre Migrant, P. Lang, Collection "Exploration", Berne 1981.

Cet ouvrage est un recueil de textes écrits par des chercheurs et des praticiens de différents secteurs: linguistes, psychologues, sociologues, administrateurs scolaires, enseignants. Il examine une série de questions et présente des études de cas et de situations:

- qui sont les migrants dans la société suisse contemporaine et combien sont-ils ?

- les difficultés scolaires des enfants étrangers - le bilinguisme chez les migrants

- le déracinement et l'intégration socio-culturelle

- la formation des enseignants et l'éducation des migrants - les classes d'accueil

(3)

-4-

- Rosselet-Christ, Claudine: Les perceptions de soi, de l'idéal et d'autrui dans les relations d'autorité et de subordination.

P. Lang, Berne 1982.

Nul ne contestera l'importance de la formation permanente. La théorie en regard de la pratique prend ainsi un sens réel. Cependant, il convient,

préalablement à toute action de formation, d'analyser la situation ac- tuelle avec les intéressés afin de déterminer avec eux les besoins réels de formation si on ne veut pas courir le risque d'obtenir un effet con- traire à celui escompté.

Ce livre s'attache à démontrer la nécessité de cette analyse et propose un mode d'intervention en matière de commandement. C'est à partir du

recueil des différentes perceptions de soi, de l'idéal et d'autrui dans la fonction de commandement et des distances entre les différentes atti-

tudes que l'auteur se base pour faire son diagnostic organisationnel sur le commandement.

L'étude présentée s'est déroulée dans deux établissements et les résultats

mettent en évidence que l'application d'une théorie sur le commandement (peut- être implicite) aussi intéressante soit-elle, ne saurait remplacer l'étape de

l'analyse. celle-ci devant être faite avec la participation des intéressés, tout comme l'élaboration du plan d'action.

Par définition, un changement ne peut venir que de l'intérieur, négocié

avec les agents sociaux eux-mêmes et ne saurait être imposé car dans ce cas, il s'agit d'un processus de soumission et non de changement.

QUESTIONS AUXQUELLES REPOND L'AUTEUR :

Comment se perçoit-on ? Comment perçoit-on autrui : supérieurs et

subordonnés ? Quel est l'idéal du commandement ?Y a-t-il congruence

entre ces différentes perceptions ? Peut-on exercer la fonction de comman- dement selon son idéal ? Les variables personnelles, organisationnelles,

socio-culturelles influencent-elles les perceptions ? Comment concevoir la formation au commandement, compte tenu des variables ci-dessus ?

- Récents Dossiers de psychologie

Divers auteurs : La formation des représentants du personnel.

(quelques exemplaires disponibles seulement) (Fr. 6. -)

. Rousson. M. & divers : L'interface'jeunes/entreprises". (fr. B.

-) . Thiébaud, Marc (sous la direction de 1.1. Rousson & G. Cuendet).

Etude théorique de travaux effectués sur le commandement

et analyse des perspectives pour la recherche future. (fr. 6.

-)

-5

. Chappuis. J. M. Evaluation d'une formation au commandement. 2 vol.

(Fr. 15.

-) Marc, P. Trajet du maître et prégnance de la norme scolaire.

Eléments d'une problématique de l'attente. (Fr. 3.

-)

-A fin 1981, en hommage à Ph. Muller. ses amis ont contribué à un ouvrage :

"Réflexions en hommage à Philippe Muller"

(éd. Messeiller). Quelques exemplaires encore disponibles auprès de Ph. Muller.

- En collaboration avec la FAPSE (Genève), Anne-Nelly Perret-Clermont a publié deux cahiers "Interactions didactiques" intitulés:

Décontextualisation et recontextualisation du savoir dans l'enseigne- ment des mathématiques à de jeunes élèves. No 1 (Fr. 5.

--)

Processus psychosociologiques, niveau opératoire, et appropriation de connaissances. No 2 (Fr. 5.

--)

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F. Tonucci

Avec des yeux d'enfants . Editions Delta & Spes

Lausanne

(traduit de l'italien

par Claude Béguin &

Anne-Nelly Perret-Clermont)

160 p. F. 19.

--

(4)

-7-

LES ANNÉES 1980 et 1981 au G. P. A.

(Groupe de Psychologie Appliquée)

Dans notre no. 16, nous avions présenté le premier rapport d'activité du Séminaire de Psychologie. Cette publication inaugurait une pratique

nouvelle, le rapport du G. P. A. étant annoncé pour le numéro suivant. Or, le no. 17 de nos Cahiers a été dédié à Ph. Muller. C'est donc avec quelque re-

tard que paraît le présent texte. Nous veillerons, par la suite, à une plus grande régularité.

I. ACTIVITES D'ENSEIGNEMENT.

1. Le rôle du G. P. A. dans l'Université.

Le but principal du G. P. A. est de contribuer à la formation des psychologues du travail dans le cadre de la Convention qui lie les universités romandes.

Nous apportons notre contribution au 2e cycle seulement, un cycle de spé- cialisation. Aussi recevons-nous des étudiants de Genève, Lausanne et

Fribourg (ainsi que quelques étrangers) qui, à la fin de leurs études de base, choisissent notre orientation.

Le nombre des étudiants que nous accueillons varie d'année en année. Si

nous avons enregistré 7 inscriptions en automne 1980, ce nombre s'est élevé à 11 en 1981. Compte tenu des personnes qui préparent un diplôme post-

licence (5e année) nous avons en permanence une vingtaine d'étudiants. Ce nombre est petit, mais il peut être comparé à celui d'universités étran-

gères plus grandes, pour la même orientation. De plus, le travail en petits groupes peut être personnalisé. Aussi, à ce jour, tous nos anciens étu-

diants ont trouvé des débouchés relativement variés, mais intéressants;

certains occupent d'ailleurs d'importants postes de direction.

Mais nos cours ne sont pas seulement destinés aux futurs psychologues. Ils s'adressent également aux autres étudiants de la Division économique et

sociale, plus particulièrement à ceux qui font des sciences sociales, de la gestion d'entreprise ainsi qu'à un certain nombre de candidats au certifi-

cat de formation permanente institué en 1978 par la Faculté de Droit et des Sciences économiques.

Enfin, dans le cadre de la Convention romande régissant les études de psy- chologie, un groupe d'étudiants lausannois suit une journée de cours par

semaine à Neuchâtel.

Notre tâche d'enseignement est donc lourde et complexe et les forces dont nous disposons limitées (2 professeurs, quelques chargés de cours, 2 poste d'assistant). Cela demande un engagement de chacun.

2. Autres activités d'enseignement.

Sous cette rubrique nous classons toutes les autres activités d'enseigne- ment universitaire ou non.

(5)

-8-

Ainsi, au cours des années 8U et 81 relevons-nous :

A. Papaloizos, professeur : enseignement de psychologie à des étudiants en musicothérapie, dans le cadre de l'Ecole Sociale de Musique à Neuchâtel.

M. Rousson, professeur :- série de séminaires sur l'animation des groupes, dans le cadre de l'Association suisse des cadres techniques

d'exploitation (en collaboration avec Claudine Rosselet- Christ)

- introduction à la psychologie du travail. Ecole d'études sociales et pédagogiques, Lausanne.

- la communication avec autrui. CEHL, Centre d'Etudes du Haut-Léman, Vevey.

Claudine Rosselet-Christ, assistante :- participation à la formation des orthophonistes (Université de Neuchâtel).

- cours sur les théories de la per- sonnalité dans le cadre des cours de perfectionnement des enseignants (Neuchâtel).

J. P. Vandenbosch, chargé d'enseignement : activité régulière d'enseigne- ment dans le cadre de 1'ESEI (École Supérieure d'Enseigne- ment Infirmier) et auprès de l'Ecole Suisse des Ingénieurs

des Industries Graphiques (ESIG) à Lausanne.

En plus de cette activité régulière, J. P. Vandenbosch a

animé une série de sessions, soit dans les écoles ci-dessus, soit à l'extérieur (Ex: au Centre Suisse de Formation pour

le Personnel Pénitentiaire).

3. Conférences.

Au cours de la période considérée, les membres du G. P. A. ont prononcé de nombreuses conférences au sein de groupes et d'institutions fort diverses.

Nous relèverons :

M. Rousson :- Aspects et problèmes de l'évaluation des fonctions. FTMH, La Chaux-de-Fonds, 1980

- Aspects et problèmes d'un pouvoir plus collectif.

Radio Romande, 1980

- Signification et valeur du travail : le travail après la retraite. Université Populaire Neuchâteloise, 1981

- Technologie et vie de travail. Université de Neuchâtel et Delémont, 1981

- Travail complet, travail enrichissant. École d'Infirmières- assistantes. La Chaux-de-fonds, 1981

-9

- L'évaluation de la formation dans les entreprises.

Centre de formation de la Régie Renault, Paris 1981

- Actualités et perspectives de la psychologie du travail

en Suisse. Premier Congrès de psychologie du travail de langue française, Paris 1980

J. P. Vandenbosch :- Informatique et sphère privée (en collaboration avec le Prof. A. Kaufman). C. P. C. G. Genève 1981

II. CONGRES ET COLLOQUES.

La participation aux congrès et colloques constituent une activité ma- jeure, dans la mesure où des contacts se nouent et que l'information la plus récente sur le développement de nos disciplines est à la portée des

participants. Malheureusement, il nous est difficile d'abandonner notre enseignement en faveur de certains déplacements, tout rattrapage de

cours étant difficile. Par ailleurs, les crédits affectés à cette acti- vité font cruellement défaut. On relèvera toutefois que A. Papaloizos

a organisé à Neuchâtel un colloque dans le cadre de l'International

Society for General Semantics et que J. P. Vandenbosch ya participé. Ce dernier, accompagné de M. Rousson, a également assisté au premier Congrès

de psychologie du travail de langue française à Paris, alors que M. Rousson participait aussi aux Journées françaises de psychologie du travail, tou-

jours à Paris et à un colloque sur les représentations sociales organisé par le Laboratoire européen de psychologie sociale à Aix-en-Provence,

avec la fonction de rapporteur. A. Gonthier, quant à lui, a participé à la Troisième conférence mondiale: "Informatique et enseignement",

Lausanne 1981.

III. RECHERCHE.

L'expression de celle-ci se retrouve dans les publications et les tra- vaux d'étudiants. Aussi nous bornerons-nous à rappeler nos principaux

thèmes de recherche.

A. Papaloïzos : Problèmes de communication humaine :

- fonctionnement dans les groupes restreints (processus d'interaction, variables de tâche, etc. ) ;

- fondements existentiels et sociaux de la communication;

- modèles, contextes et pratiques.

M. Rousson : L'articulation homme-organisation - la formation dans l'entreprise

analyse des besoins

évaluation de la formation - le diagnostic d'entreprise

. le questionnaire Likert

(6)

- 10 -

- l'intégration dans l'entreprise . l'interface jeunes/entreprises

- l'autorité et le commandement

. recherches sur le commandement

Claudine Rosselet-Christ: Perception de soi, de l'idéal et d'autrui

dans les relations d'autorité (Recherche dirigée par M. Rousson)

Marc Thiébaud : Le commandement comme stratégie pour régler les problèmes de coopération dans l'entreprise.

Cette recherche est conduite sous la direction de

M. Rousson, en collaboration avec le prof. G. Cuendet de l'Université de Genève.

J. P. Vandenbosch: - Etudes des relations entre services dans l'entreprise.

IV. SERVICES A LA COMMUNAUTE : INTERVENTIONS ET RECHERCHE APPLIQUÉE.

Nos interventions au service des entreprises et d'autres institutions sont relativement nombreuses. Nous citerons en particulier

- des interventions ponctuelles ou de longue durée conduites par M. Rousson en Suisse et en France

- une recherche appliquée importante conduite par M. Rousson et

A. P. Bouille (ingénieur et Dr. en psychologie du travail) pour le

compte d'une grande entreprise et portant sur l'évaluation et la concep- tion de display impliquant une relation Homme-Machine

- l'étude des facteurs de charge dans le secteur des soins infirmiers par J. P. Vandenbosch en collaboration avec le CHOU à Lausanne

- des interventions de J. P. Vandenbosch auprès du CHUV (ex: soutien au- près des cadres infirmiers), de l'Ecole Supérieure d'Enseignement In-

firmier (ESEI) (ex: sélection des candidats et élaboration d'une procé- dure d'entretien) et de divers autres organismes

- diverses animations de groupes de soutien par C1. Rosselet-Christ

(ex: groupe de soutien pour personnes désireuses d'arrêter de fumer).

ý. PUBLICATIONS :

- Ilominicé, P. & Rousson, M. L'éducation des adultes et ses effets.

Problématique et étude de cas.

P. Lang, collection "Exploration", Berne 1981.

- 11

-

- Rousson, M. L'amélioration des conditions de travail.

In : Coop - Revue d'économie d'entreprise (Bâle) 1980, no. 1à3, pp. 22-26,22-27, -22-27.

- Rousson, M. Organisation et suivi de la formation dans l'organisation.

In : Lévy-Leboyer, Claude. Le psychologue et l'entreprise.

Masson, Paris 1980, pp. 65-77.

- Rousson, M. (en collaboration avec plusieurs étudiants).

L'interface jeunes/entreprises. Dossiers de psychologie, Neuchâtel, 1981,81 pages.

- Rousson, M. (en collaboration avec B. Humbert-Droz, Chr. Taher et

0. Marendaz). La formation des représentants du personnel.

Dossiers de psychologie, 1981,61 pages.

- Rousson, M. (en collaboration avec M. Abdallah et M. Gaillard). Le concept d'autorité. Cahiers de psychologie, 1981,

no. 16, pp. 19-55.

- Rousson, M. Technologie et vie de travail. In : Technologie et société. Edité par l'Université de Neuchâtel,

Neuchâtel 1981, pp. 71-102.

- Rousson, M. & Muller, Ph. Arbeit, Beruf, Freizeit-Sinn und Problematik der Eingliederung des Menschen in organizierte Systeme.

In : Die Psychologie des 20. Jahrhunderts, XIII, Kindler, Zurich 1981, pp. 7-28.

- Rousson, M. L'évaluation de la formation dans l'entreprise.

In : Psychologie du travail, no. 12, Paris 1980, pp. 47-58.

- Rousson, M. Présent et futur de la psychologie du travail en Suisse.

In : Présent et futur de la psychologie du travail.

(édité par P. Goguelin), Paris 1981, pp. 1o5-117.

Même article paru dans: Xymena Zamek-Gliszczynka :

Work psychology in Europe. Varsovie 1980, pp. 217-230.

- Rousson, M. La tentation ou les risques du "One best way" humaniste.

In : Réflexion en hommage à Philippe Muller.

Neuchâtel 1981, pp. 105-151.

- Rousson, M. La formation des représentants du personnel.

In Bulletin de la Société suisse pour la gestion du personnel, 1981, no. 4, pp. 611-623.

- Bouille, A. P. Méthode d'évaluation ergonomique des affichages

horlogers de conception conventionnelle et nouvelle.

Thèse, 1980.

(7)

- 12 -

- Bouille, A. P. (collaborateur et doctorant). Evaluation des affichages horlogers effectuée pour les processus de mémorisation

et de perception. In : Présent et futur de la psychologie du travail (édité par P. Goguelin), Paris 1981, pp. 277-

292.

- Chappuis, J. M. (sous la direction de M. Rousson et A. Strohmeier).

Etude de la fidélité de deux instruments destinés à décrire et à évaluer le commandement. Dossiers de psychologie, Neuchâtel 1980.

- Chappuis J. M. (sous la direction de M. Rousson et A. Strohmeier).

Evaluation d'une formation au commandement.

Dossiers de psychologie, 2 vol. 1980.

VI. QUELQUES TRAVAUX D'ETUDIANTS.

Nous ne reprenons, ici, que les travaux qui n'ont pas (ou pas encore) fait l'objet d'une publication (cf. V ci-dessus).

- Faès, M. J. & Thiébaud, M. Fiches de présentation de diverses thérapies et technique s thérapeutiques récentes. (direction

M. Rousson).

- Thiébaud. M. Etude théorique de travaux effectués sur le commandement et analyse des perspectives pour la recherche future.

(direction : M. Rousson).

- Abdallah, M. Essai sur la communication dans les relations humaines direction A. Papaloizos .

- Kaftan, C. F. Description et analyse d'une relation de consultation.

(direction M. Rousson).

- Kaftan, C. F. La participation des travailleurs à la gestion de l'entreprise en Europe. (direction : M. Rousson).

- Cibanal, L. Les problèmes du rapport de stage.

direction : J. P. Vandenbosch).

- Cibanal, L. La sélection des infirmières.

(direction : A. Papaloizos).

- Laufer, S. & Gervais, C. L'idéologie, une force contradictoire dans la dynamique institutionnelle. (direction : M. Rousson).

- Bichsel, J. Remarques sur la construction et l'utilisation des barèmes (direction : A. Papaloizos).

- 13 -

- Taher, Chr. Une certaine catégorie de travailleurs : les auxiliaires osP taux. (direction M. Rousson).

- Thiébaud, M. & Faès, M. J. Investigation de la situation de créativité dans des entreprises en Suisse romande. (direction

M. Rousson).

VII. DIVERS.

- A. Papaloizos a participé à un groupe de travail sur les différentes modalités de psychothérapie, dans le cadre de l'Association neuchâ-

teloise des psychologues et psychothérapeutes (ANPP).

- J. P. Vandenbosch a assumé la présidence puis le secrétariat de l'ANPP (Association neuchâteloise des psychologues et psychothé- rapeutes).

- M. Thiébaud a collaboré à l'organisation de journées de réflexion

et d'information sur la pratique et la formation en psychologie à

l'intention des étudiants de premier cycle des universités de Genève, Fribourg et Lausanne.

A la suite de ces manifestations, il a publié, en collaboration, un important rapport sur cette expérience.

- M. Thiébaud et M. Rousson ont collaboré avec le Département d'économie industrielle et commerciale (COMIN) de l'Université de Genève

(Prof. Cuendet) à la conduite de colloques et de travaux dans le domaine du commandement.

- M. Rousson, en collaboration avec Françoise Boulianne et P. Perutz (GE) et avec l'appui du Centre culturel neuchâtelois, a organisé une série

de manifestations à l'occasion de l'Année internationale de la personne handicapée : conférences, films et un séminaire intitulé

"Situations critiques, situations créatives ? ".

- M. Rousson a participé à plusieurs émissions radiophoniques à la radio romande.

- Cl. Rosselet-Christ a suivi plusieurs séminaires au N. T. L.

(National Training Laboratory) à Bethel (USA) pour sa formation per- sonnelle en matière d'intervention dans les groupes et les institutions.

(8)

- 14

- - 15 -

FICHES DE PRESENTATION

VIII. CONCLUSION.

Comme le lecteur peut s'en rendre compte, l'activité du G. P. A.

est importante et variée.

Conduire de front toutes les tâches et travaux mentionnés ci-

dessus nécessite une attention de tous les instants, compte tenu de nos moyens limités. Malgré tout, notre rôle étant de servir

l'Université et la collectivité, cet effort se justifie et est accepté avec enthousiasme par chacun.

L'année 82, qui fera l'objet d'un prochain rapport, sera aussi riche que les précédentes.

M. Rousson

DE THERAPIES CORPORELLES DE GROUPE

Marie-José Faes et Marc Thiébaud

INTRODUCTION GENERALE

Au cours des deux dernières décennies, de nombreuses nou- velles pratiques thérapeutiques ont été élaborées parallèlement

aux développements de la psychanalyse. La plupart d'entre elles se caractérisent en particulier par l'importance qu'elles accor- dent au corps et à la relation de groupe comme point de départ

du travail de changement et d'épanouissement de la personne.

Par ailleurs, elles sont marquées par un foisonnement considé- rable de nouvelles techniques et une clarification insuffisante

des fondements théoriques comme des conditions de leur exercice,

qui semblent liés à leur relative jeunesse et à des aspects com- merciaux de leur développement.

En même temps, ces nouvelles pratiques ont indéniablement

exercé une influence importante non seulement dans le domaine

thérapeutique, mais encore dans les champs éducationnel et pro- fessionnel en particulier. Il n'existe à ce jour cependant

guère de recherches à leur sujet, et la littérature se limite

essentiellement à des ouvrages de vulgarisation et de promotion caractérisés le plus souvent par un très fort degré de subjecti-

vité. Ce sont les raisons pour lesquelles nous nous sommes in- téressés dans un premier temps à comprendre ces pratiques de

telle manière à pouvoir les comparer entre elles et nous en faire une image plus claire.

Ce premier objectif nous semblait être un préalable à une recherche plus poussée et restreinte à des aspects plus précis.

Il comporte cependant de nombreuses difficultés: en parti- culier, comment saisir et rendre compte de phénomènes essentiel-

lement expérientiels et souvent non verbalisés ? Comment tendre

à l'objectivité et à la comparabilité des présentations ? Comment choisir entre la quantité des pratiques explorées et la qualité

de la compréhension que nous pouvions atteindre ?

(9)

- 16

-

- 17 - Le résultat est en quelque sorte le fruit de multiples

compromis. Nous limitant à huit pratiques, nous avons cherché à la fois à nous en informer par la lecture et des entretiens

et à les vivre sur le plan personnel. Ces données furent con- densées et aboutirent à des comptes-rendus sous forme de fi-

ches qui suivent un plan de présentation systématique en 16 points susceptible de favoriser des comparaisons. Elles vi-

sent avant tout à faire ressortir les aspects principaux et à donner une vue d'ensemble sans vouloir être des descrip-

tions détaillées des pratiques considérées.

L'ensemble de cette étude a constitué un travail de mé-

moire pour l'obtention de la licence en psychologie dirigé par le Professeur M. Rousson. Quatre fiches de présentation paraî-

tront séparément dans les Cahiers de psychologie. Les pratiques

choisies à cet effet en fonction de l'importance de leur impact et de leur développement actuels sont :

- le groupe de rencontre - le psychodrame

- la Gestalt-thérapie

- l'analyse bio-énergétique

LE GROUPE DE RENCONTRE

1. FONDEMENTS ET GENERALITES

1.1. Définition de l'ensemble : le creuset de nombreuses ---

tendances.

Le groupe de rencontre vise à favoriser le fonctionnement

personnel et relationnel des participants en offrant un

espace d'expression et de recherche sur soi. Le travail est caractérisé par l'intégration des apports de tout le groupe et il est basé sur l'ouverture, l'honnêteté, la conscience

de soi, la responsabilité personnelle, l'attention accordée

aux sentiments et au corps et la concentration sur l'ici et maintenant. Aussi étonnant qu'il puisse paraître de définir

une pratique avec un tel pot-pourri de substantifs, l'hétéro- généité des techniques utilisées ne permet guère de faire

davantage ici que de relever l'importance de l'aspect rela- tionnel et du climat de cette pratique, qui se distingue

néanmoins assez clairement d'autres pratiques dans la réalité, nous le verrons, notamment par la place occupée par le thé-

rapeute proche de celle des autres membres du groupe.

En faisant abstraction de toutes les petites variations exis- tantes, plusieurs formes principales peuvent être en fait

distinguées sous le terme de groupe de rencontre qui doit

être bien différencié des termes très généraux de psychothé- rapie et de dynamique de groupe :

- le "T-group" ou groupe de formation :

- est centré sur le groupe, sa dynamique, ses processus

de leadership, de prises de décision et de communication;

il vise originellement à améliorer les capacités de re- lations humaines ;

- issu des recherches de K. Lewin, il fut introduit au NTL de Bethel.

- le "basic encounter group" ou groupe de rencontre de base:

- est centré sur le groupe et les relations interpersonnel- les comme sur l'évolution personnelle des participants;

- il offre la possibilité d'expériences affectives impor- tantes dans une communication authentique, essentielle-

ment verbale ;

- il fut introduit par C. Rogers.

- "open encounter group" ou groupe de rencontre :

- favorise l'évolution personnelle des participants en utilisant l'apport de tout le groupe ;

il ouvre la porte à quantités de techniques diverses, en particulier d'expression corporelle ;

il fut introduit par W. Schutz en particulier.

(10)

- 18 -

- 19 -

- le groupe de rencontre-marathon

- est centré sur les personnes

- il utilise surtout la confrontation (parfois violente) de chaque membre avec d'autres membres ou le groupe

entier et est caractérisé par un travail intensif sou- vent quasi ininterrompu pendant 12 à 48 heures dans le but d'émousser les défenses personnelles ;

- il est pratiqué en particulier par J. Durand-Dassier.

la "group analyse" ou psychanalyse de groupe

- est une approche psychanalytique travaillant avec les phénomènes de transfert du groupe ;

- elle fut développée par S. Foulkes et E. Anthony notamment.

le groupe de créativité

- est essentiellement centré sur l'amélioration de l'ex- pression créative, individuelle et groupale.

- le groupe centré sur un thème

- est focalisé sur une tâche, sur une caractéristique

commune de ses membres (groupe de femmes, groupe cen- tré sur les problèmes de couples, etc. ).

Nous parlerons essentiellement ici de la forme appelée

simplement groupe de rencontre, dont W. Schutz a été l'un des principaux initiateurs.

1.2. Histoire-et-développement : d'Epidaure à Esalen.

Il est possible de remonter dans le temps à la Grèce an- tique, en particulier à Epidaure, pour trouver des précur- seurs du mouvement, de l'esprit et des méthodes du groupe

de rencontre qui ressemblaient en bien des points à ce qui fut développé dans les années 60 de ce siècle. D'autres

précurseurs peuvent être trouvés au Moyen-Age ou dans les rencontres des Quakers ou autres groupes religieux.

Les groupes de rencontre modernes sont le résultat de nom- breuses influences plus ou moins récentes, parmi lesquelles

on peut distinguer en particulier :

- les débuts de la psychothérapie de groupe dans les premières décennies du 20e siècle ;

- les T-group (que W. Schutz anima et étudia d'ailleurs longtemps) ;

- la recherche sur la dynamique des groupes - le psychodrame (L. Moreno) ;

- la Gestalt-thérapie (F. Perls) ; - les méthodes corporelles :

- plus récemment les diverses formes de méditation et de relaxation.

C'est avec l'ouverture des centres de développement person- nel, et en particulier du centre d'Esalen en Californie,

que coïncide en fait l'introduction du groupe de rencontre tel que nous le décrivons ici.

1.3. Aspects_théoriques : l'héritage de la psychologie humaniste.

Le groupe de rencontre s'inscrit directement dans la lignée de la psychologie humaniste dont nous pourrions reprendre

ici la majorité des concepts généraux. Nous en citerons simplement quelques-uns qui nous paraissent particulière- ment concerner les groupes de rencontre :

l'être humain dispose de tout un potentiel latent qu'il peut épanouir ;

il est un organisme unifié, un corps, une psyché et une spi- ritualitéte quil s'agit de prendre en compte dans sa to-

talité ;

- une des clefs de son développement personnel est la cons- cience de soi (corps, affectivité et esprit) ;

- l'épanouissement personnel est un processus de croissance

naturel ; il se passe au mieux lorsque l'on s'en sent per- sonnellement responsable ; il se passe ici et maintenant

- des relations honnêtes et ouvertes avec les autres sont un facteur essentiel du développement personnel ;

- la vie en société en général, comme l'éducation, ont favo- risé l'apparition de blocages qui inhibent la libre action de tous les facteurs de développement personnel ; ces blo-

cages proviennent en particulier de blessures physiques ou émotionnelles et de limitations d'origines diverses dans

l'utilisation des fonctions naturelles ; ils se manifes-

tent dans l'organisme entier et peuvent être éliminés pas un travail initié à un niveau comme à un autre.

1.4. Approche_thérapeutique : absence de "one best way"

La particularité essentielle de l'approche du groupe de

rencontre réside probablement dans le mode de relation et de communication des membres du groupe et du thérapeute,

ainsi que dans l'hétérogénéité des techniques et exercices utilisés.

Un certain nombre de principes peuvent être relevés :

- l'accent est mis sur un travail personnel, mais qui se fait avec l'aide de tout le groupe ; la diversité des

expériences, suggestions de travail et feed-backs de tous les participants devient un facteur de richesse pour ce- lui qui est aidé. Chacun peut ainsi animer en quelque

sorte le travail. En même temps, aider, c'est aussi tra- vailler pour soi : ce qui est vécu et exprimé par l'un

fait souvent fortement écho chez d'autres, et leur permet d'approfondir leur propre développement.

(11)

- 20

-

- Chacun est responsable pour lui-même et pour ses actes;

le thérapeute peut avoir une fonction particulière, mais il ne prend en charge ni ne protège personne particuliè-

rement.

- Une séance de travail suit un certain cycle qui peut être vécu parfois par le groupe entier, ou le plus souvent par

l'un ou l'autre des participants seulement.

- Un cycle peut être conceptualisé comme un cycle d'énergie qui présente plusieurs étapes :

la motivation un vécu dans le groupe réveille une

certaine énergie, certains affects, souvenirs, etc; la constance dans

l'attention et la conscience de soi est ici requise ;

la préparation cette énergie peut être mobilisée au

maximum par le vécu dans le groupe ou par des exercices adéquats ;

la décharge l'énergie mobilisée s'exprime dans

une action, une parole, etc. ;

l'émotion

accompagne généralement l'expérience

précédente et dure un certain temps ; la consolidation de l'expérience est nécessaire ensuite;

elle passe par la verbalisation, le re- pos, l'exploration du vécu, le partage

dans le groupe, le feedback des parti- cipants, etc.

- Le groupe autant que possible n'émet pas d'interprétation

ni d'évaluation. La clef du travail réside dans la possibi- lité d'exprimer ses sentiments, ses émotions, naturellement,

comme elles viennent, sans forcer ni bloquer quoi que ce soit. L'inhibition de l'action constituant une source de

névroses, la libération de ces inhibitions est déjà en soi considérée comme thérapeutique. L'intégration du vécu est

faite par chacun personnellement qui peut demander l'aide du groupe ; elle aboutit souvent à des redécisions per-

sonnelles.

- Chacun est responsable dans le groupe de favoriser le dé- roulement et l'achèvement des cycles. La concentration de tous les participants représente une énergie favorisant le travail de la personne.

- L'accent est mis sur la diversité des techniques utilisées.

En fonction de ce qui se passe à chaque moment, l'animateur

en général, ou n'importe qui s'il le désire, suggère diffé- rents moyens d'approfondir une difficulté, une découverte,

une émotion, un blocage, une relation, une confrontation.

- 21 -

Peu importe la technique particulière, l'essentiel est

qu'elle convienne à la situation et aux personnes et que

les principes de libre choix et de conscience de soi soient

respectés. Etant donné que l'on ne peut attendre d'une seule méthode qu'elle convienne à tout le monde et pour tout pro- blème, il est préférable d'apprendre à utiliser celle qui

est la mieux adaptée à chaque cas et d'en employer par con- séquent une grande variété. Le thérapeute joue ici souvent

un rôle prééminent.

1.5. Objectifs : vers l'épanouissement d'un potentiel de joie

L'objectif thérapeutique du groupe de rencontre n'est pas de changer quelqu'un de fond en comble.

C'est avant tout de l'aider à éliminer certains blocages, à reconquérir certaines dimensions interdites, perdues de sa

vie, de lui permettre de choisir ce qu'il est, ce qu'il dé- sire vraiment, de lui offrir la possibilité d'épanouir son potentiel de joie et d'aller aussi loin et aussi profondément qu'il le peut ou le veut. Les problèmes directement liés à

la relation avec autrui (peurs, conflits, agressivité, rejet, tendresse, etc. ) sont ceux qui sont le plus souvent pris en compte par cette pratique.

Il est à relever que toute une culture parallèle tend ainsi

à se développer, proposant un mode de vie et de relation dif- férent de ce qu'offrirait la société actuelle (inauthenti-

cité, refoulement des émotions, dépossession du corps, dépen- dance, etc).

Le vécu, voire l'apprentissage d'un ensemble de valeurs

"humanistes" dans le groupe, s'il ne peut être à proprement

parler considéré comme un objectif de la thérapie, doit ce- pendant, à notre sens, être vu comme l'un des facteurs théra- peutiques présents.

2. PRATIQUE

2.1. Déroulement-de-la-thérapie ---

Une session d'un groupe de rencontre suit en général un cer- tain déroulement que l'on retrouve plus ou moins d'une fois

à l'autre.

Le début de la rencontre est consacré à divers exercices de mise en train en groupe visant à intégrer chacun dans le

groupe et à favoriser l'expression ultérieure des émotions.

Le travail peut ensuite se centrer sur l'une ou l'autre per- sonne ou continuer sous forme d'exercices impliquant directe- ment chacun. Au fur et à mesure du vécu des participants,

l'attention du groupe se porte sur l'un ou l'autre d'entre

eux qui 'travaille" le temps qui lui faut, les cycles pouvant être plus ou moins rapides, plus ou moins bloqués, plus ou moins complets. On observe donc un va-et-vient de la concen-

tration du groupe se portant d'une personne à l'autre, chacun

(12)

- 22

-

pouvant d'ailleurs revenir après un certain temps sur son travail pour l'approfondir davantage.

Il est possible de distinguer à l'intérieur de ce déroule- ment relativement peu structuré trois phases qui se succè-

dent généralement dans l'évolution de la session. Elles ont été décrites par W. Schutz et elles correspondent à trois

besoins interpersonnels principaux qui se retrouvent dans toutes les relations :

- une phase d'inclusion durant laquelle les participants

sont confrontés à des problèmes d'intégration, d'apparte- nance ou d'exclusion, par rapport au groupe ou à certains de ses membres ; elle révèle des difficultés de socia- bilité ;

- une phase de "contrôle" durant laquelle les participants explorent des questions de pouvoir, influence, autorité

ou soumission, dépendance ; elle révèle des problèmes de domination ;

- une phase d'affection durant laquelle les participants

découvrent leurspossibilitésou difficultésà partager des

émotions, de l'affection, de l'intimité avec autrui.

Ces phases, à un certain point de la session, ne peuvent plus être distinguées clairement dans le temps. Il n'en

reste pas moins que les trois concepts leur correspondant

représentent bien des problèmes centraux apparaissant dans

le groupe de rencontre. Par ailleurs, vers la fin de la ses- sion, la succession de ces phases réapparaît souvent claire-

ment, dans le sens inverse, le groupe se terminant en vivant des problèmes de séparation, de désintégration du groupe.

C'est à ce moment en général qu'un certain temps est consacré à préparer le retour à la vie quotidienne, de façon à favori-

ser l'intégration des expériences et découvertes vécues dans le groupe.

2.2. Règles_de_fonctionnement

Les groupes de rencontre réunissent en général dix à quinze personnes; ils se déroulent soit sous forme de sessions de plusieurs jours en séminaires, souvent résidentiels, soit

en sessions hebdomadaires de quelques heures s'étendant sur une période d'une ou deux années généralement, en groupe

plus ou moins fermé.

Les variations sont grandes en fait et ne suivent aucune

règle précise ; elles dépendent des désirs de chaque parti-

cipant. Au niveau pratique, un certain nombre de règles sont communément admises. Elles ne sont pas spécifiques au groupe de rencontre. Nous ne ferons que Les mentionner ci-dessous :

- être attentif à ce qui se passe en soi et autour de soi ;

-23-

- être honnête avec chacun, comme avec soi-même - avoir conscience de son corps ;

- se concentrer sur ses émotions et les exprimer ;

- privilégier l'expression corporelle à l'expression verbale;

- parler de ce qui se passe ici et maintenant

- parler directement à l'autre en disant "je

... "

- parler pour soi-même, éviter les généralisations, les bons conseils, les interprétations ;

- s'impliquer, prendre des risques, participer, exprimer ses peurs ;

- être responsable de ses choix

- faire quelque chose soi-même pour changer ce qu'on n'aime pas dans le groupe ;

favoriser les possibilités de mouvement (habillement, arran- gement de la salle, etc. ).

2.3. La relation-thérapeutique

Le thérapeute, qui travaille fréquemment en co-animation

avec un collègue, a avant tout comme tâche de sentir et

d'utiliser l'énergie là où elle est à son niveau maximal, que ce soit dans le groupe entier ou par rapport à l'une ou l'au-

tre personne. C'est souvent cette plus ou moins grande sensi- bilité ou capacité qui fera qu'un groupe de rencontre sera

riche ou pauvre.

Tout au long du groupe de rencontre, il cherche à favoriser l'exploration des participants, sans pour autant interpréter les expériences vécues, ni se placer à un niveau différent

que les autres membres du groupe. S'il peut être plus ou moins directif suivant les techniques utilisées, l'animateur n'est

pas là pour forcer quoi que ce soit. Ses propositions, si elles sont acceptées, le sont sous la propre responsabilité

de ceux qui le veulent. Durant tout le cycle de travail ce-

pendant, il reste en contact très étroit avec la personne et la guide en quelque sorte. Les autres participants, dans la mesure où ils s'impliquent, interviennent plus ou moins di-

rectement suivant les moments.

Le thérapeute est naturellement l'objet de nombreux trans-

ferts et il doit rester extrêmement conscient de lui-même et de ce qui se passe, ce qui lui est le plus difficile lorsque

des problèmes similaires aux siens apparaissent. Dans la me- sure où il s'implique comme chacun et que le climat permet

la reconnaissance et l'expression des sentiments, il peut

parler de sa difficulté et le co-animateur ou l'un des parti- cipants peut prendre l'animation pour un moment.

(13)

- 24 -

Par ailleurs, le thérapeute joue souvent un rôle impor-

tant dans l'élucidation de phénomènes de groupe nécessaire pour favoriser le travail personnel des participants.

2.4. Les_technigues

La variété et le nombre des techniques utilisées sont très grands et il est proprement impossible d'en tenter une

énumération complète, leur foisonnement se poursuivant continuellement.

Elles sont souvent tirées d'autres pratiques telles que la Gestalt-thérapie, l'analyse bio-énergétique, le psycho-

drame, etc.

Elles peuvent être tantôt utilisées comme des exercices

(marquant le point de départ d'un cycle, par exemple), tan- tôt intégrées dans le travail thérapeutique effectué.

Nous nous contenterons d'en citer quelques unes à titre

d'exemple. Nous les avons regroupées dans quelques catégo- ries grossières qui se recoupent d'ailleurs.

Mise en train

- échange de regards en silence dans l'immobilité ou en se promenant dans la salle ;

- contact par le toucher, yeux fermés

- promenade du chien et de l'aveugle parcours guidé

- exercices de prise de conscience silencieuse de diffé- rentes parties de soi.

Relations interpersonnelles, affectivité - phase d'inclusion :

- se donner mutuellement des noms imaginés

- pénétrer de force à l'intérieur d'un groupe faisant cercle en se tenant fortement ;

- se laisser tomber d'une certaine hauteur dans les bras de plusieurs participants : exercice de con-

fiance en l'autre ; - phase de "contrôle" :

- confrontation physique : bras de fer, lutte, affronte- ment à deux personnes

- confrontation verbale : expression de ses sentiments dans un tour de groupe

- exercices d'agression, de refus, d'assurance de soi ; - phase d'affection :

- prendre ou donner de l'affection, verbalement ou non, en groupe ou à deux ;

- 25 -

rock and roll : soulèvement d'une personne par le groupe et bercement ;

- fusion de groupe : des mains ou des corps entiers.

Travail corporel :

- exercices de respiration : respirer pour mieux ressentir - tension : relaxation de différentes parties du corps

- danse : seul ou en groupe ;

- massages : meilleure circulation de l'énergie

- travail en piscine pour développer la sensibilité, favo- riser les flux d'énergie et des prises de conscience

- positions de stress bio-énergétiques pour stimuler la décharge des émotions ;

- exercices physiques, gymniques, mouvements, prise de cons- cience de mouvements ;

- changements de position corporelle, prise de conscience de sa posture ;

- expression de son agressivité par la frappe d'un coussin ou d'un matelas, le déchirement d'un drap.

Travail général :

- exercices de perception : voir la réalité de façon nouvelle;

- exercices de choix : choisir deux personnes exactement pour une croisière de 6 mois en mer par exemple, et défendre son choix ;

- jeux de rôle : parler à sa mère, se mettre dans la peau de son père, etc. ;

- dialogue imaginé entre deux parties de soi-même qui s'op- posent ;

- rêve éveillé dirigé : explorer une partie de soi-même, un blocage, une découverte, par le fantasme guidé ;

- sculpture vivante utilisant les membres du groupe comme

"matériau" ;

- peinture collective ou individuelle exprimant un vécu in- conscient.

Communication dans le groupe : - feedback verbal : sur demande

- expression non verbale au moyen de photos diverses, au moyen de jetons de deux couleurs différentes exprimant

"j'aime" et "je n'aime pas" ;

- expression non verbale par des gestes et mouvements cor-

porels, par le regard, par le toucher.

(14)

- 26 -

- 27 - 3. PLACE ACTUELLE DANS LA THERAPIE ET AILLEURS

3.1. Indications

Le groupe de rencontre intéresse surtout les adultes de tous âges qui ne souffrent pas de troubles psychologiques

trop graves. Certains thérapeutes demandent d'ailleurs à connaitre auparavant chaque participant pour s'assurer que

le groupe puisse fonctionner sans trop de risques pour ses membres. D'autres critiquent cette pratique en estimant

qu'elle entre en contradiction avec l'accent mis sur la responsabilité de chacun.

Les problèmes les plus divers sont abordés. Le groupe de rencontre semble particulièrement indiqué pour aborder

l'aspect social des névroses, et favoriser la prise de con- science et l'exploration de nouvelles dimensions de son po-

tentiel humain. Certains animateurs ont aussi utilise cette pratique pour des troubles psychotiques en s'adaptant au

mieux à la situation, mais cela ne semble pas être une in- dication souhaitable.

3.2. Situation-actuelle-dans-la-thérapie

--- --

Le groupe de rencontre a été l'objet d'une mode phénoménale vers le début des années 1970

. Depuis lors, il semble

être moins pratiqué en tant que tel, mais ses méthodes et ses principes tendent à être incorporés dans d'autres cou-

rants thérapeutiques.

Le mouvement n'est organisé sous aucune forme particulière

et il fut propagé en fait par les centres d'évolution per- sonnelle.

En thérapie, le groupe de rencontre est essentiellement

pratiqué dans le privé ou dans des communautés psychiatri- ques autogérées (Angleterre).

3.3. Formation_du_thérapeute

L'animation d'un groupe de rencontre thérapeutique suppose une bonne formation dans la dynamique de groupe, une psy- chothérapie personnelle solide, et la maîtrise d'un cer-

tain nombre de techniques variées. La plupart des anima-

teurs ont de fait pratiqué plusieurs autres thérapies dont ils utilisent les techniques dans le groupe de rencontre.

Leur formation prête cependant souvent à discussion, dans la mesure où elle n'est pas codifiée, où les centres d'é- volution personnelle ont parfois mis sur pied des forma-

tions accélérées de qualité douteuse, et où la tentation peut être grande de commencer à animer de tels groupes

sans formation ni expérience suffisantes, à une époque où ils attirent tant de gens.

3.4. Applications-dans-d'autres-domaines ---

La pratique du groupe de rencontre a une influence dans de nombreux autres domaines, tels que par exemple

- "éducation" de drogués

de prisonniers de délinquants d'adolescents

- formation des adultes dans les organisations (relations

humaines) ;

- pédagogie scolaire et universitaire

- relations parents-enfants, relations de couple - problèmes inter-raciaux, culturels ;

- pratiques religieuses dans des églises, sectes, etc...

Le groupe de rencontre peut être pratiqué tel que décrit

ici. Il constitue ainsi un moyen de découverte et de prise de conscience d'un vécu personnel en rapport avec des pro- blématiques relationnelles, et une tentative de dépasse-

ment de différents blocages inhibant l'épanouissement social, familial, professionnel, etc... .

Il peut aussi inspirer la création de nouveaux modèles de rencontre plus ou moins formalisés et susceptibles de

viser des objectifs plus ou moins restreints et précisés par avance. Les mêmes accents et principes évoqués plus

haut sont cependant conservés.

4. APPRECIATION

4.1. Dangers

Un certain nombre de dangers sont à relever dans la pra- tique des groupes de rencontre :

- dans un cadre où la prise de responsabilité de chaque participant pour lui-même est supposée totale, il est

naturel de se demander si les accidents ne sont pas re- lativement nombreux, dans le sens que les risques de

décompensation durable, psychose, etc. pourraient être

particulièrement grands. D'après les auteurs et les con- tacts que nous avons eus avec plusieurs animateurs, il

semblerait que les accidents soient en fait extrêmement

rares. En l'absence de véritables enquêtes à ce sujet, la question reste cependant ouverte. Il est permis de pen-

ser toutefois que ce problème se traduit par une certaine retenue des personnes dans leur travail d'approfondisse-

ment dans le groupe.

(15)

- 28 -

- 29 - - Le groupe peut constituer une pression extrêmement forte

pour faire s'impliquer les participants. Bien que cela ne soit absolument pas la règle, cet aspect nous semble re-

présenter néanmoins un danger certain de cette forme de

pratique. Il semble d'ailleurs que le thérapeute soit lui-

même parfois à l'origine de cette pression, ou tout au moins perçu comme tel.

- Un autre danger a trait à la formation des animateurs. De nombreux groupes ont été ou sont dans la pratique animés

par des thérapeutes insuffisamment compétents. Or l'anima-

teur, de par la position tout de même importante qu'il occu- pe, tient probablement pour une grande part dans la valeur

thérapeutique des groupes de rencontre.

- Le climat de permissivité des groupes de rencontre peut en quelque sorte intoxiquer des participants qui devien-

nent dépendants des sessions et ne sont en définitive pas aidés pour mieux vivre leur vie quotidienne.

- Corollairement à ce phénomène, le retour chez soi à la

fin d'un groupe de rencontre est souvent expérimenté comme très pénible. Il en résulte souvent une très grande difficul-

té à intégrer danssa vie habituelle ce qui a été vécu, et

à bénéficier en fait de façon durable des changements ex- périmentés durant les sessions. Ceci est en particulier

valable pour des séminaires isolés de longue durée, et

bien des gens préfèrent des sessions hebdomadaires, en soi- rée, même si celles-ci semblent permettre un approfondisse-

ment moindre du travail sur le moment.

- Le groupe peut s'enfoncer dans l'apathie, la non-implica- tion, la peur de s'exprimer. C'est en "utilisant" cette

passivité que l'animateur essaiera de favoriser une prise de conscience et un dépassement de cet état.

- Le groupe de rencontre peut être envahi par les mythes

d'harmonie universelle, de spontanéité naturelle, de bon- té innée, de retour a la nature, qui risquent de faire

s'enliser le groupe dans un agréable bien-être qui empê- che tout travail profond et durable.

- Le groupe peut devenir et rester fusionnel et perdre

ainsi toute sa richesse thérapeutique qui dépend en par- ticulier de la diversité et de l'implication personnelle

de tous ses membres.

Les quelques points mentionnés ici peuvent évidemment s'ap- pliquer à toutes formes de groupes plus ou moins non-

directifs. Il nous semble que dans un groupe de rencontre

expérientiel, ces dangers sont cependant plus grands dans

la mesure où l'analyse prend relativement peu de place., et où la structuration du travail est très faible.

4.2. Lacunes

Il semble dans une certaine mesure difficile de parler de lacunes dans une pratique qui peut varier tellement d'un

groupe et d'un animateur à l'autre. Nous pouvons cependant relever quelques points très généraux

- la rencontre est supposée se faire à un niveau réel

d'honnêteté et d'ouverture. Il est difficile de dire si ces relations ne se passent pas en fait à un niveau ima- ginaire, qui ne peut pas être représenté, ni parvenir à

la conscience des participants, en raison des normes implicites de groupe. Une analyse à ce niveau devrait pouvoir être faite.

- Cela devient d'autant plus un problème si l'on songe au

tait que l'espace social comme le temps sont relativement

bannis de l'expérience des groupes de rencontre : les ver- balisations pouvant faire référence au passé ou à la si-

tuation sociale des participants sont en effet souvent

considérées comme une défense contre les émotions du mo- ment présent. La rencontre en devient artificielle, pro-

tégée et détachée qu'elle est de ces supports essentiels.

Les connaissances devant permettre à l'animateur de choi- sir de manière appropriée les exercices et techniques à proposer en fonction de chaque moment et de chaque per-

sonne font cruellement défaut dans la confusion théorique

régnant dans le domaine aujourd'hui. Il est permis de se demander si la prolifération de techniques dans de telles

conditions apporte réellement quelque chose ou si elle n'est pas utilisée en définitive comme la fausse garan-

tie d'un "bon" travail thérapeutique.

4.3. Appréciation personnelle ---

En conclusion, il nous semble que le groupe de rencontre

trouve sa place de façon tout à fait compréhensible dans une culture occidentale actuelle plutôt individualiste et à la recherche de nouvelles expériences et valeurs.

Si ses promesses doivent certainement être réduites à leur juste mesure, il n'en est pas moins vraisemblable qu'il

peut aider beaucoup de gens à retrouver en particulier une vie sociale plus satisfaisante et influer par ailleurs de

façon positive divers groupes de différents milieux.

L'importance de plus en plus reconnue à l'influence des phénomènes communicationnels dans les troubles névrotiques

contribue à une privilégiation d'approches thérapeutiques

à point de départ et d'impact relationnel. La forme du

groupe de rencontre constitue un espace d'exploration dont la richesse semble reposer essentiellement sur les capacités des participants à s'y impliquer et à en bénéficier. Elle

laisse aux personnes le travail de conduite et d'intégration

de leurs découvertes, l'animateur et les autres n'étant qu' un soutien pour ce travail. Il s'ensuit que dans les cas de

(16)

-30-

- 31 -

troubles trop profonds, en particulier dans la constitu- tion du Moi, le groupe de rencontre risque d'être une aide bien faible, voire d'être pathogène ou de prendre

des formes plus ou moins dénaturées dont nous avons rele- vé quelques dangers ci-dessus.

L'accent qu'il met sur la prise de responsabilité person- nelle nous parait en même temps représenter une voie sus- ceptible de contrecarrer quelque peu l'importance grandis-

sante accordée au thérapeute et la dépendance qui peut s'ensuivre.

Ce mouvement supposerait cependant qu'il soit renoncé à tout l'aspect exagérément commercial qui l'a généralement

caractérisé jusqu'ici. Des recherches bien menées suscep- tibles de fonder théoriquement la pratique et les indica- tions du groupe de rencontre paraissent hautement souhai- tables dans la situation actuelle marquée par un foisonne-

ment de nouvelles techniques au potentiel prometteur mais encore mal connues en fait.

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