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A la galerie du Grand Quai

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Academic year: 2021

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IjA T R I B U N E B I S G K S K T E d n 1 4 O C T O B R E 1 9 1 3

“La Tribune”

J ou rn al de nuit

et de jo u r

C’est aujourd’hui, mardi, que la Tri-

hune, dont la volonté est de servir ses lec­

teurs toujours plus rapidement et toujours

plus complètement, procède au cou­

ronnement rie son propre édifice, en

publiant sa nouvelle édition, paraissant

à cinq heures du matin. Elle met ainsi

à la portée de tous un organe d ’infor­

mation, recueillant désormais toute la

nuit et toute la journée, tous les faits

capables d ’intéresser, de renseigner ou

d ’instruire et est en mesure de les li­

vrer au public, grâce à ses cinq éditions,

au fur et à mesure qu’ils se produi­

sent.

Il convient, à une date aussi impor­

tante pour la Tribune et ses lecteurs,

de rappeler brièvement son histoire et

dp montrer comment, de tout petit

journal, elle est devenue le grand jour­

nal qu’elle est aujourd’hui et dont le

oiré'îit, la valeur et l’influence croissent

de jour en jour.

La Tribune fut, à l’origine, un jour­

nal du coir exclusivement. Elle a paru,

dès le 1er février 1879, en une seule

édition qui se publiait à cinq heures

de l’après-midi, afin de pouvoir donner

non seulement les faits principaux de

la journée, mais aussi la clôture de la

bourse de Paris, si recherchée par le

inonde fina*''""- Ta, Tribune fut ame­

née. r

"dition

LA VIE GENEVOISE

DANS LES SOCIÉTÉS

Groupe philanthropique des Pâquis

Le groupe philanthropique des Pâquis organise une soirée littéraire e t dnasante

le sam edi 1er novembre, ù 8 h.

y2,

dans la

salle de la rue du Môle. Le bénéfice de cette soirée servira à organiser u n arbre do Noël offert au x petits déshérités des Pâquis.

La Gare à Beaulieu

Au cours du grand b anquet radical qui e u t lieu, comme nous l’avons d it, sam edi soir,

au Cercle du Faubourg, M. C harbonnet

a annoncé « que le tran sfert de lagare de Cornavin à Beaulieu a été l’objet d ’un préavis favorable de la direction du prem ier arrondissem ent des C. F. F. Mais la grosse question financière reste à étudier. Le raccor­ dem ent d o it entrer, d ’ores e t déjà, dans la périodo de réalisation; le G rand Conseil va être saisi d u p ro je t; il fu a t espérer que l’aboutissem ent de cette prem ière p artie de notre œ uvre ferroviaire provoquera u n re ­ nouveau de bien-être dans notre pays. »

La répression

des excès de vitesse

des automobiles

de Paris

■!i.: liè v e . ■ -T».

de

h ' bo

ïMssaufc, <iès

début- -Vus*} îi«»u-<5 et j

-coin et la cote de la

.ise de Genève.

Ensuito, noua fûmes amenés à pu­

blier l’édition de la matinée, destinée

a enregistrer les informations et les

dépêqhes arrivées dans la nuit et dans

les premières heures de la matinée.

Elle était surtout destinée aux habitués

de la bourse de onze heures qui pou­

vaient être influencés par les plus ré­

cents événements mondiaux.

Enfin, ayant pris une grande ex­

tension, elle augmenta successivement

$es divers formats et passé du petit

format des premiers jours à celui du

ITemps de Paris, qui fut peu après

abandonné pour le format moyen si

[commode et si apprécié, la

Tribune

l u t obligée de publier à minuit une

f

iremière édition afin de pouvoir servir

a clientèle suisse par les trains de nuit

o t

arriver ainsi le matin, de bonne

heure, dans les localités de notre pays

même les plus éloignées.

Il s’agissait de faire un dernier pas

et de réaliser le progrès considérable,

définitif, en publiant une édition qui,

.mise sous presse à cinq heures du

matin, contiendrait les dernières dépê­

ches de la nuit et les comptes renduB d

b

événements locaux de la soirée.

Noua l’avons fait.

* Nous sommes certains que nos lec­

teurs nous sauront gré de notre nouvel

effort pour mettre à leur disposition

n n

service d’informations toujours plus

ïapide et un grand journal toujours

plus complètement renseigné.

t. -.'lu. ;»’ ': u :

Telia véhicules

L'iunis d ’urje ;

wicÈr Qü' sunü

üo:3 quo it* vo gale. ï a s ’ffiii,

m "Vf-v-

-Ce que pense la Triplice

de raccord franco-espagnol

L a Taegliche Rundschau (de Berlin) natio- laliste :

« L a T riple-E ntente a fa it en trer m ain te­ n a n t l’E spagne dans son jeu contre la T ri­ plice.

. Comme nous n ’avons pas su profiter fles oppositions d ’in térêt ex istan t a u Maroc entro l’Espagne e t la France, en a p p u y a n t la prem ière, celle-ci a d û s’arranger avec «a voisine.

L ’union franco-espagnole ne constitue flonc pas une surprise e t elle ne changera pas grand’ehose à la situ atio n existante.

Mais l’annonce d ’une en ten te cordiale

apèro une forte pression sur l’Ita lie qui, en sa qualité de n atio n latine, se trouve isolée d ans son m ariage de raison avec l’Allemagne e t l’A utriche, e t do it com pter avec u n co u ran t populaire peu favorable h la Triplice, d ’a u ta n t plus que ses rap p o rts avec l’A utriche sont rien moins que cordiaux.

D ’au tre p a rt, en A utriche, les milieux tchèques e t cléricaux prêchent toujours plus ouvertem ent la ru p tu re avec la T ri­ plice e t le rapprochem ent avec l’Angleterre. Les M unchner Neueste Nachrichlen, natio- nal-libéral :

__m anifestation officielle de Carthagène e u ro p m ù îè qûCTÆer.bien davantage la presse drid. Co qu’il fa u t paiticïïlîérël5fi!»& de-M»; quer, c ’est la façon d o n t les deux chefs d ’E ­ t a t o n t célébré la présence dans les eaux espagnoles d ’un navire de- guerre anglais. Nous ferons bien de nous ten ir su r nos g ar­ des, car, en E spagne même, on semble avoir été surpris p a r cette m anifestation.

L a conséquence internationale d ’une allian­ ce effective se ferait en to u t cas sentir en p re­ m ier lieu dans la M éditerranée, e t ce seraient l’Italie e t l’A utriche, principalem ent l’Italie, qui en subiraient d ’abord les conséquences. On a donc to u t lieu, à Vienne, à R om e e t à Berlin, d ’exam iner quelle p e u t être la véri­ ta b le portée de l’entente franco-espagnole, afin de prendre, le cas échéant, des contre- mesures.

Le Popolo romano, gouvernem ental : Bien que même les to asts de Carthagène ne contiennent aucune allusion à une alliance e t m entionnent seulem ent l’existence d ’un accord naval, la signification e t la portée de cet accord sont soulignées p a r les télégram ­ mes du roi Alphonse X I I I e t de M. Poincaré au roi d ’Angleterre. L ’im portance de la visite présidentielle en Espagne ne fa it donc aucun doute, spécialem ent en ce qui concerne la politique m éditerranéenne.

NOUVELLES MARITIMES

On apprend p a r télégraphie sans fil, que les essais du nouveau S / S Gelria du Lloyd R oyal Hollandais so n t term inés à l’entière satisfaction. Le navire sera à A m sterdam aujourd’hui.

Avis à nos abonnés

P o u r c o u v r i r I c a t r a i s U e c h a n g e * m o n t s «l’a d r e n s e , n o u s p r i o n s n o s a b o n n é s d e j o i n d r e il l e u r d e m a n d e In s o m m e d * I r . 0 , 3 0 e n t i m b r e * *

''« f de lapolice londonienne v ien t de n a rtir du 1er jan v ier prochain, '^ m o b iles d evront être -n erie réglemen- .iquem ent chaque -dsera la vitesse lé- jsayé de déranger le .*• chauffeurs e t conduc- /e tra it définitif e t sans ,e t e t de leur licence.

a s précautions que nous

signalons particulièrem ent à l’a tte n tio n

de M. le co^ iller d ’E ta t F azy qui, dans une des dernières séances du G rand Conseil, ex p rim ait le désir qu’à l’avenir la presse genevoise passe u n peu m oins légèrem ent su r les accidents beaucoup tro p fréquents qui so produisent p a r le fa it de l’allure excessive des autom obiles.

La question des portefaix

S’il est une classe de la population t r a ­ vailleuse qui soit intéressante, c’e st assuré­ m ent celle des portefaix-comm issionnaires. P a r tous les tem ps, e t à toutes les.heures, ces braves gens — les « corm orans » — doi­ v en t être au service d u public.

Or, p a r suite de l’organisation officielle d ’un groupe de portefaix sta tio n n a n t à la gare de Cornavin, les commissionnaires de la ville se tro u v en t prétérités.

Us viennent d ’adresser au G rand Conseil une pétition qui explique leur situ atio n nou* velle.

'L e s griefs des réclam ants p eu v en t se g rou­ per comme su it :

Les anciens facteurs d u

P.-L.-M.

o n t été,

p a r suite d u ra c h a t de la gare, appelés à

d ’au tres fonctions e t rem placés p a r des « commissionnaires-gare »

Cetto organisation est le fait, à la fois,

d u D épartem ent de police e t de

M.

Schaefer,

secrétaire de la Cham bre d u travail. On a v a it prom is de s’occuper ensuite des commissionnaires de la ville, qui a tte n d e n t encoro des preuves positives de la bienveil­ lance dém ontrée en paroles.

Or, les portefaix de la gare, qui devaient se cantonner sur leur dom aine, dépassent souvent les lim ites de ce dernier, e t viennent travailler en ville, au grand d étrim en t de leurs collègues exclus de la gare.

Les pétitionnaires déclarent que ce gain im p o rtan t s’explique facilem ent.

I l existe trois équipes de dix hommes do n t l’une d o it toujours être présente.

P a r suite, les bagages à tra n sp o rte r en ville so n t pris p a r des" portefaix qui, en réa­ lité, devraient être au repos, ne faisan t paa p artie de l’équipe d o n t la présence com plète, à la gare, est réglem entaire.

Les réclam ants a jo u ten t, à ce propos, l’observation suivante :

« De to u t tem ps, il y a eu des portefaix, en a ville qui pouvaient gagner leu r pain. Le a citoyen, pour servir la patrie, d o it p o rter le « ceinturon. Il n ’est pas nécessaire que, dans o la vie civile, le citoyen serre la ceinture. » L a phrase e st peut-être fam ilière, mais, en aucun cas, elle n ’est incivile.

P oursuivons l’exam en de cette réclam a­ tion :

Les pétitionnaires a jo u te n t que la misère commence à en trer dans leurs logis. On p eu t leur rendre justice en obligeant les uns e t les autres à ne pas dépasser le cham p d ’activité qui leu r a été tracé p a r l’au to rité elle-m ême; que les portefaix de la gare resten t à Coma- vin, que ceux de la ville re ste n t en ville.

C’est la logique.

Il p a ra ît qu’u n de ces « messieurs » de la gare a encaissé p ar son seul com pte, dans le mois d ’août, la jolie som me de cinq cent dix- h u it francs. D an s'ce salaire élevé so n t com ­ prises les courses faites en ville, au détrim ent du privïKygM âjfl11* ne sont pas au bénéfico

la gare. * J ' •*» nortefaix de

Les pétitionnaires, enfin, c o n staten t que l’accès des train s leur e st in te rd it; ils p rien t !e G rand Conseil de n o ter qu’ils so n t aussi Suisses que ceux de C ornavin; il leur sem ­ ble aussi, que ces procédés ne so n t pas

« très sociaux u. “

f if O T E S D * M R T

A la galerie du G rand Quai

F erdinand H odler, Max Buri, O tto V au­ tie r : il fallait les hasards de l’affiche pour ra p ­ procher de la sorte ces troi s noms. Mais en confrontant ainsi des personnalités aussi di­ verses, M. Moos a prouvé qu’il a v a it un sens très aigu de l’actualité. Grâco à lui, le public genevois pourra m ain ten an t prendre une p a rt active au d éb at o u v ert à la suite de l’exposition d u G laspalast, à Munich. Les partisans de M. W illiam R itte r e t ceux de M. M airet po u rro n t vider leur querelle avec preuves à l’appui. E t, s’ils n ’arriv e n t pas à s’entendre — ce qui est infinim ent probable — sur les noms de H odler e t do Max Buri, du moins trouveront-ils, dans la contem ­ plation do l’œ uvre d ’O tto V autier, une heu­ reuse diversion.

Mais il fa u t vraim ent faire profession de critique d ’a r t p our oser com parer ou seule­ m en t opposer des artistes aussi dissem bla­ bles. On se trouve ici en présence de trois vies, de trois hommes to talem en t étrangers l’un à l’autre. Tous trois, ils so n t absorbés p a r leur rêve e t créen t sans plus se soucier de ce qui se fa it a u to u r d ’eux. Ils nous a b a n ­ donnent leurs œ uvres p our que nous les a i­ mions. E t sans doute sont-ils les prem iers déçus de voir l’emploi que nous en faisons tro p souvent. Ils nous p arlen t de beauté e t d ’ém otion e t nous leu r opposons des ques­ tions de protocole e t de préséance...

Mais, sans vouloir reprendre une discus­ sion odieuse, on est obligé de reconnaître que do ces trois artistes, c’est bien H odler qui nous touche le plus profondém ent. Les quelques tab leau x qui so n t là résum ent bien son adm irable carrière. Après les p e ti­ tes toiles consciencieuses e t sentim entales du d éb u t, le voici qui, peu à peu. se libère, dégage co qui form e l’essence de sa person­ nalité, arriv e à force do travail e t de disci­ pline à une notion toujours plus h au te du sty le e t, finalem ent, s’affirm e p a r exemple dans son esquisse p our la fresque de H anovre comme un a rtiste absolum ent com plet; on p eu t discuter ses tendances, no pas goû­ te r les formes particulières de sa sensibilité, en u n m ot, ne pas aim er l’hom m e, son œ uvre n ’en subsiste pas moins dans la peinture ac­ tuelle, comm e la plus com plète affirm ation d ’une personnalité indépendante e t forte. Son œuvre, il l’a réalisée en dehors de toutes ies conventions existantes. Il fau t, p our la com prendre, savoir faire bon m arché de l’esthétique traditionnelle. On n ’y trouve aucune allusion a u x événem ents du jour. Elle ne nous parle que de la n atu re to u te nue e t de H odler lui-même. E t o’est justem ent pourquoi elle fa it crier les gens. T a n t de soli­ tu d e effraie e t ce magnifique orgueil porte om brage à nos individualistes d ’au jo u rd ’hui.

Il fa u t être bien à co u rt d ’argum ents pour opposer à ce nom la rép u tatio n d ’un Buri. Car, enfin, jam ais celui-ci n ’essaya même d ’échapper au x contingences d o n t H odler, lui, s ’e st définitivem ent libéré. Son réalism e lourd, son am our du détail, sa recherche labo­ rieuse de la sim plicité dans la com position e t dans l’u n ité de couleur, ses allures de paysans à la fois vigoureux e t em prunté, ses n otations savoureuses m ais gauches,sou­ v en t vulgaires, bien rarem en t ém ouvantes, en fo n t u n bon peintra, certes, m ais un grand artiste, non.

Il serait plus ju ste, som me to u te, de m ettre en regard d ’une œ uvre comm e celle de H odler

Iee

oréations d ’u n O tto V autier.

A u moins là, le co n traste serait bien m ar­ qué. D ’une p a rt, une individualité sim ple, violente, souvent fruste, presque barbare,

de l’a u tre l’aisance,

la

souplesse, l’habileté

souriante, le raffinem ent d ’une extrêm e civi­

lisation.

Car

toutes ces qualités, V autier

les possède à un

haut

degré.

Il

a to u tes les délicatesses e t toutes les roueries. Il excelle à to u t dire d ’une façon charm ante. D effleure tous les su jets sans insister jam ais. E t puis, su rto u t, il B a it s’a rrê te r au bon m om ent. Avec cela, un séducteur. R ien d ’éto n n an t dès lors, que la Gloire lui sourie.

P. D. B.

e O H K E S P O J V D J t J V e S

A propos de cham p ign on s

Genève, 13 octobre. Monsieur le rédacteur.

A

propos de l’em poisonnem ent p a r les

cham pignons que vous relatez dans votre n u ­ méro de dim anche-lundi, il est d it que l’em ­ poisonnem ent est d û à l’espèce d ite « faux mousseron». Or, le fau x mousseron (M aras

m ius arcades, Boit), m algré son nom peu e n ­

gageant, e st u n cham pignon parfaitem ent com estible, recherché pour sa saveur agréa­ ble, e t qui ne risque pas d ’être confondu avec des espèces vénéneuses.

U n abonné.

a tte in te au suffrage universel e t dem ande quo tous les F rançais h ab itan t l’étranger j soient compris dans la légalité garantie par la C onstitution e t la D éclaration de 1789. » Enfin la Fédération ém et lo vœu que les m ilitaires français jouissent de la franchise postale dans leurs relations avec leur famille à l’étranger dans les mêmes conditions que les m ilitaires a y a n t leur fam ille en France. Que la franchise postale accordée au x soldats soit étendue a u x familles écrivant au x m ili­ taires en service.

Ces trois ordres du jour seront adressés au x parlem entaires de la région

Le bureau du comité du 14 ju illet 1913 informe les assistants que le vase de Sèvres offert p a r le P résident de la R épublique sera mis en loterie et le produit sera réparti entre des œ uvres philanthropiques genevoises et françaises.

' ***

Les D am es Françaises de Genève sont in ­ formées qu’une assemblée générale au ra lieu prochainem ent à P aris e t que celles qui dé­ sireraient s’y rendre bénéficieront du demi- tarif pour le voyage aller e t retour. Prière d ’envoyer les dem andes à la présidente, Mme Schwob, quai du M ont-Blanc, No 5.

ITALIE

D im anche a eu lieu à Lausanne, au restau ­ ra n t Lomazzo, uno réunion du Conseil de la C ham bre do commerce italienne dc Suisso. M. le D r C antoni présidait, assisté de M. délia Vedova, de Zurich, vice-président; Cavallero, trésorier, Benech, secrétaire-gé­ néral, Poggi, chancelier.

Il a été décidé que l’assemblée générale annuelle de la Cham bre a u ra it lieu le 30 no­ vem bre à Bâle, dans le bureau de M. R usca directeu r de la succursale G ondrand e t Cio.

M. C antoni a constaté la prospérité to u ­ jours croissante de la Cham bre e t a remercié les m em bres du Conseil de leur activité e t de leur dévouem ent.

Au cours de la séance, MM. R fuzzi, Reggiani, Vinci, do Genève, Polac >>, de L ausanne e t Bracco do Zurich o n t été réélus m em bres adjoints du Conseil.

***

Au Cercle des Ossolani, dim anche, il a été perm is au x mem bres e t à quelques p ri­ vilégiés do vo rie s lots de la tom bola qui sera tirée lo prem ier dim anche do décembre.

Au prem ier rang, on rem arque comme principaux objets un m agnifique bronze

o César-Auguste », don du i o j d ’Italie;

un superbe écrin co n ten a n t des fourchettes e t des cuillers pn. argent, offert p a r la reine- m ère; puis un cadeau du sous-secrétaire d ’E ta t à l’intérieur M. Falcioni, « L a louve a lla ita n t R om ulus ot Rem us », en vieux m étal m assif; un chronom ètre en or de la maison P atek -P h ilip p e; des tab leau x e t d ’autres lots d 'u n e grande utilité.

Tous ces o bjets seront exposés dès m ardi dans les vitrines de M. Picco, au quai des Bergues.

.Le Cercle inaugurera son d rapeau brodé p a r Mlle G autier, une a rtiste genevoise, à la fin de l’année ou au d éb u t de 1914.

M. Falcioni, sous-secrétaire d ’E ta t, assisté d u m arquis Paolucci, m inistre à Berne, e t d u com m andeur Basso, consul général, présidera c e tte solennité qui a u ra lieu à la maison com m unale de Plainpalais. E n cette circonstance un b a n q u e t groupera les sec­ tions ossolanes de Milan, de L yon e t des principales villes suisses avec les membres de la colonie de Genève. A cette fête pren ­ d ro n t p a rt égalem ent les rep résen tan ts du Conseil d’E ta t, du G rand Conseil e t du Conseil m unicipal. Ce sera, comme on d u t lo prévoir, une grande m anifestation italo- suisse.

GRAND CONCOURS. I* PRIX :

Collier de Perles de 20.000 fr.

J— . 1 5 O C T O B R E

AMÉLIORATIONS

0 - 2 5 Qrix&xeepUcruiel

Or 2 5

Dais lajJoloniejtrangere

F R A N C E

Sous la présidence de M. Bouvier, la F édé­ ra tio n républicaine a tenu séance sam edi soir au local, café Rossiaud, rue do la Scie. Elle a émis divers ordres du jo u r s u r les proposi­ tions de la a Jeu n e R épublique Savoisienne », de la section de la Ligue des D roits de l’H om ­ me e t des électeurs de la vallée d u Giffre.

L a F édération, émue des lettres de provo cation des mem bres du clergé, au su jet do la circulaire B arthou doim an t a u x pères de familles le d ro it d ’instruction dans le choix des m anuels scolaires, p ro teste e t invite les parlem entaires de la région à lu tte r pour

m inistère décidé à so u te­

n ir ferm em ent VieSto laïque ui iCD >00

républicains.

L a F édération, considérant que la n ou­ velle loi d u 29 juillet 1913 sur la sincérité du vote est une loi d ’exception p our les F ran çais se ren d an t à l’étranger, p ro teste contre cetto

Chronique Musicale

Les concerta d ’orgues de m. O tto W end Sont toujours plus fréquen tés. H ier soir, le tem ple de la Madeleine é ta it absolum ent comble. D ana-cette seconde soirée M. Wend a fa it entendre la très beile Chacônne de B uxtehude, la Toccata de la Quatrième S y m ­

phonie, de W idor, l’an d an te do la C in­ quième Sym phonie

,

d u même au teu r, la

Toccata de D ubois, pièces d ’excellent style,

e t deux Poèmes d'Autom ne, de Bonnet, très caractéristiques- ie M atin provençal se déroule d a ns des sonorités d ’une saveur u n peu &presj m ajs singulièrem ent intéres­ santes e t le Lied des Chrysanthèmes e st d ’une finesse d ’expression e t de rendu absolum ent rem arquable. M. O tto W end en fu t un ex­ cellent interprète.

Mlle Mahler, mezzo-soprano, élève de Mme L aroux-R aboux, possède une voix claire e t facile qu’elle conduit déjà avec goût. Ello a bion d it l’air de Proserpine, de Paesiello, celui d'Iphigénie en Aulide, de Glück, e t des pièces de Brahm s e t Wagner.

Mlle Christin, m alade, a été remplacée p ar M. Niestlé, élève do Mme Dey tard - Lenoir, d o n t la voix de basse encore jeune m an q u ait un peu d ’autorité pour donner touto leur valeur aux vocalises si expres­ sives de l’air de Suies César, do Haendel. Il disait ensuite avec un bon sentim ent un cantique de Bach e t lo Pie Jesu de Saint- Saëns.

Le troisième soliste, le violoniste Merriok H ildebrandt, a v a it choisi un programme qui convenait to u t à fait à son jeu p u r et à son excellent style. Il a d it avec u iv «v/iuise le largo e t l’allegro du

Concerto en la ae Vivaldi, l’andante d

la Troisième Sonate pour violon seul, de J.-S. Bach, qu’il a très supérieurement détaiHé, e t VAria, du mémo auteur, joué aveo beaucoup d ’expression. On a fo rt ap- préoié ces très intéressantes interprétations.

O. D U R .

THEATRES ET

C O N C E R T S

A la Comédie :

D main, m r-r- rli, ouverture de la saison :

La Demoiselle de Magasin e t la Chienne du R'ii.

P o u r renseignem ents s’adresser au bureau principal de location à la Comédio, ouvert de 10 h. à 5 h. sans interruption.

***

Théâtre-M oderne. '

V endredi 17, . prem ière des Jardins de

Murcie. ■»** An K ursaal : A 8 h. 1[4, program m e d ’attractions. *** A l’ApolIo : A ujourd’hui à 2 h. V2 e t à 8 h. Y2, e t ju s­ qu’à jeudi soir, cou inuation di s représenta­ tions des Derniers Jours de Pompéi, le m er­ veille ux film en six actes, tiré du célèbre rom an dc Bulw er e t qui nit-t en scène, comme on le sait, plus de cinq mille acteurs.

Jeudi, en m atinée e t en soirée, irrévocable­ m ent dernières.

Vendredi, changem ent com plet du pro­ gram m e : Germinal, œ uvre éditée p ar la m ai­ son P ath é frères, d ’après le célèbre rom an d ’Em ile Zola.

*** Au Casino-Théâtre :

Madame Tantale fait rire tous les specta­

teurs par ses piquantes situations e t ses qui­ proquos inattendus. L ’entrée du roi des P a ­ pous que l’on prend pour le mari d ’une femme qui fa it tourner toutes les têtes, déchaîne toujours l’hilarité générale.

Il ne fa u t pas tard er d ’aller voir ce vau d e­ ville, car le nom bre de ses représentations en est limité. Le bureau de location du Oa; ino- T héâtre est, o u v ert tous les jours de 10 h. à 8 h., Téléphone No 2037.

***

K iném a des Eaux-V ives, rue C outau, 11. L a gentille e t coquette salle do la rue Cou- ta u ne cesse de s’em plir à chaque représen­ tation. Tous les soirs dès 8 heures une foule

com pacte circule d e v a t l’établissem ent et

au signal d ’ouverture une interm inable queue de spectateurs en tre pour voir et adm irer les spectacles d o n t les visiteurs g ard en t u n souvenir excellent.

Boule de Cristal est un ém ouvant dram e

a rtistiq u e en trois parties. C’est le film capi­ ta l du program m e.

• **

R oyal-Biograph, 11, rue du Marché. Excelsior Cinéma, Corraterie. Cinéma Central, 23, Chantepe ulet. Ciné-Mont-Bianc, rue de Berne. Pâqni--O npm a.

Ciné Moderne, Eaux-Vives. American Ciné, rue d ’Italie.

*»* C oncert W uilleuniier.

Mercredi 15 octobre, à 8 h. 1/4, salle du Conservatoire, concert donné p ar Mlle

Hélène W uilleuniier, violoniste. • ** Récita! Thorold.

Jeu.ii lti octobre, à 8 h. 1/4, salle du Cor.servatoire, concert donné p a r M. F ra n ­ cis T horold, baryton.

*** Concerts annoncés.

Samedi 18, au Conservatoire, concert

G ustavson avec le concours de M. Frœlich.

Samedi 25, au Conservatoire, récital

Schiedenhelm, pianiste.

Lundi 29, au V ictoria-H all, concert

d ’E douard Ri-sler, pianiste e t Edm ond

Clément, ténor. *** Café de la Couronne. C oncert tous les jours.

***

Mme H ilb ert-K etten est,

à

Limoges,

l’étoile do la troupe recrutée p a r M. G aston H uguet, le fils de no tre reg retté directeur.

L a presse dé Limoges e st extrêm em ent en- tliousisate.

De la Gazette du Centre :

«La représentation d ’ouverture(i« Petit Duc)

a

donné entière satisfaction. Le rôle principal,

celui d u duc de P arth en ay , a eu en Mme Hil- bert-K etten , un in terp rète absolum ent digne do lui.

N otre chanteuse

a

toutes los qualités re­

quises pour le te n ir e t s ’y faire applaudir : elle a la grâce, l’aisance, le charm e qu’il exige. Sa voix fraîche, sa diction si souple qui s’approprie à toutes les situ atio n s e t nuance à merveille tous les airs, lui o n t valu do ch a­ leureuses ovations.

Vox populi, vox Dei. P e n d a n t les e n tr’actes,

tous les p ectateu rs disaient qu’en enga­ geant Mme K e tte n , M. H uguet av a it eu la « signature » particulièrem ent heureuse.»

Du Populaire du Centre :

«Sans doute, il est tém éraire, parfois, de p o rter un jugem ent définitif su r les artistes 1 dès le prem ier co n tac t avec le public. Avouons cependant que nos deux chanteuses nous ont donné pleine e t entière satisfaction.

P our ten ir convenablem ent le rôle d u jeune Duc de P arth en ay , il fallait réunir des q u a ­ lités diverses, allier la grâce qui e st souvent le privilège de la jeunesse, à l’aisance, qui est parfois naturelle, mais s’acq u iert aussi à la scène. Mme H ilb ert-K etten , qui nous vient de Marseille, oïl elle conn it de b eaux succès, est jeune e t gracieuse. Dès son entrée en scène, on devine qu’elle n ’est pas gênée dans sos entournures.

E t commo la grâce, l’aisance, no seraient pas des charm es suffisants, no tre prem ière chanteuse leur p rête le concours d ’une voix magnifique, d ’une souplesse adm irable, p a r­ faite, bien colorée, qui m onte la note, qui la tie n t e t qui appelle les applaudissem ents.

« Lo plus bel officier du monde ne peut donner que ce qu’il a » chantait-elle.

L

GALERIE de TABLEAUX e ™ y « a u o

Exposition « HODLER, BURI, VAUTIER »

= d e 9 à 7 h e u r e s : - - - =

Le pain bis

M. C.-C. Flocard, vétérinaire à Genève, a présenté dernièrem ent à la classe d ’ag ri­ culture, de très intéressantes considérations su r lo pain bis e t quelques formules de farines. Cette question est très actuelle, au m om ent où l’on crée des moulins e t des boulangeries agricoles, qui u tilisen t essentiellem ent les blés du pays.

M. Flocard a rappelé d ’abord l’ancienne façon de faire la farine, au m oyen des meules. La farine obtenue donnait, p ar la panifica­ tion, un produit excellent, d ’une odeur agréable, d ’uno digestion facile e t de conser­ vation parfaite, alim ent de prem ier ordre fournissant à l’économie, l’azote, le carbone, le phosphate, etc., sous des formes directe­ m ent assimilables.

Une révolution s’est- opérée : la m outure «hongroise» ou à « cylindre » a remplacé l’an tiq u e m outure à m eule; elle perm et d ’ex­ traire du blé cinq on six sortes de produits (gruaux, semoules, farine, fleurs, première, deuxièm e, troisième qualités, son). Le pain est fabriqué avec les prem ières (les fleurs so n t réservées à la boulangerie de luxe), c’est du pain blanc. Il provoque des ferm en­ tatio n s lactiques e t butiriques et une m ala­ die spéciale, dite dyspepsie amylacée ou am idonisme, qu’on observe su rto u t chez les travailleurs gros m angeurs de pain. Des a u to ­ rités en la m atière : A rm and G authier, de l’in s titu t, D r M aistrion, ô arn ier, Nyssens, de Bruxelles, déclarent to u r à to u r :

11 1. Que l’affaiblissem ent de la san té géné­ rale e t l’alcoolismo o n t pénétré p a rto u t à la suito du pain blanc; le consom m ateur ne tro u v a n t plus dans le pain l’excitation né­ cessaire, l’a cherchée dans l’alcool e t la viande.

2. Que dans un repas d ’épreuve composé de pain blanc exclusivem ent, il y a un rési­ du stom acal de cinquante pour cent de mie non digérée avec aeide lactique, alors qu’un même repas au pain bii ne donne que cinq pour cent de résidu sans acide lactique;

3. Que la m outure perfectionnée a dim i­ nué la valeur digestive que le pain puisait dans la puissante pepsine végétale qu’est la créaline en même tem ps qu’elle dim inue la valeur excitante su r to u te l’étendue du tu b e digestif e t sur le systèm e nerveux, etc

M ordehai-David Sult-ani, T urquie, e t Maria Gerson, Grèce. — Auguste-Marcel Séchaud, et Jean n e E tien n ette Peillon, France. — ÏÆuis Déléaval, Genève, et- Jeanne-M arie | Boggio, Italie. — Lucien-Pierre D um ontay e t Marguerite - Adèle - H enriette - Charlotte Streit, Genève. — A lexandre-Robert A ubert et Edniée Berthe Paccard, Genève. — Nar« cisse-Frnnçois T apponier e t M aria-Julia- J a n n in , France. — Gioanni-Lazzaro Falco, Italie, e t Elisa-M argueiite-M arie D ubois, France. — Jules-LouLs Desbaillet- e t Ida* H enriette Henle, Genève. — Gustave-Louis» Francis Oiivet, Genève, -et Germaine-Anne» Marie Pulvin. France. — A uguste L im p e rt, A utriche, e t Jeanno P erret, Neuchâtel. — H erm ann-Em m anuel Schürm ann, Valais, e t Yvonne-Eugénie Fusier, France. — Adolf- Eugèno K enner, Allemagne e t Adolphina B ayard, Valais. — A uguste Meng, Argovio ot Louisa M athilde H uguet. Vaud. — Joseph Bailly, e t Clotilde-Louisc P autex, France. — F ranz Baldenweg, e t M aria-Thérésia-M agda- lena H ar ander, Allemagne. — Em ile-Joseph Roller, Appenzell e t Mathildc-Suzanne-Céline Ju n o d , Vaud. — E m est-Sam uel Clavel, Ge* nève, e t Marie Vogel, Berne. — Emile Vol» per et Marie-Louise P anchaud, Vaud. — Emile-Georges B atau lt , Genève, e t Eugénie Plekhanoff, Russie. — Joseph Bossu, e t Ju» lie-Claudine-Françoise Fillion, France.

C o n s e i l s p r a t i q u e s

Quelques recettes de con fitures pour les années de m isère. — Nos m archés sont p a u ­ vres de fruits e t to u t est tellem ent hors de prix cette année que nous croyons venir en aide à nos aim ables lectrices en leur donnant quelques idées pour les provisions d ’hiver.

C on fiture de tomates vertes : Les froids a r­ rivent, généralem ent, av a n t que to u tes les tom ates aien t m ûri sur pied. Que faire, sinon laisser geler e t p ourrir les fruits verts T II est, cependant, u n m oyen avantageux de les u ti­ liser. Choisir les plus grosses e t les plus saines; après les avoir lavées .et essuyées, les couper en travers de façon à faire des tranches de u n centim ètre d ’épaisseur. P réparer un sirop à raison d ’un kilo de sucre p ar litre d ’eau. Si on a fait do la m arm elade de pommes le jour même , on au ra eu soin de conserver les épluchures qui au ro n t servi de base au sirop pour la confiture de tom ates. Q uand le sirop est à point, y je te r les tranohes. Laisser mi jo te r une bonne heure e t demie. L a confitu

re ainsi obtenue est

de

belle couleur

et

de

goût fo rt appétissant.

Confiture de courge. — D écouper en dés la

courge choisie bien jaune e t ferme. Aussi su crée que possible. L a cuire dans de l’eau lé­ gèrem ent salée. Verser sur un tam is de façon à laisser s’égoutter les m orceaux. F aire u n si­ rop avec poids de sucre égal au poids de cour ge. A ciduler ce sirop avec le jus de quelques citrons. J e te r la courge dans le sirop. Laisser cuire une bonne dem i-heure. U n peu av a n t de m ettre en p o t adjoindre le zeste d ’un ci­ tro n râpé ou finem ent haché.

C on fiture de melon. — Prenez un melon

pas tro p m ûr e t bien parfum é, pelez-le, v i­ dez-le, coupez-le en m orceaux que vous ferez m acérer avec le sucre la veille, m ettez la préparation dans une bassine, avec une gous­ se de vanille quo vous retirerez après la cuis­ son. Cuisez à point, ajoutez un petit- verre de kirsch e t, à volonté, quelques filets de fruits

confits. ( Mon Chez-Moi.)

D estruction des nids de guêpes : Les guê­ pes so n t des insectes inutiles, nuisibles e t dangereux. I l fa u t donc les détruire, ou pour m ieux diro détruire leurs nids, à l’heure où elles s’y tro u v e n t toutes réunies.

Lorsque vous êtes p arvenu à localiser un de ces nids, dans la cavité d ’un tronc d ’arbre, p ar exem ple, attendez le soir e t allez-y verser u n q u a rt de litre do pétrole environ.

Bouchez-en aussitôt, avec soin, l’orifico au m oyen d ’un vieux chiffon, que vous im bi­ berez égalem ent de pétrole.

Vous pourrez vous rendre com pte, le len­ dem ain que toutes les guêpes sont bien m ortes.

Ce procédé de destruction p eu t être em ­ ployé aussi efficacem ent quand le nid de guêpe se tro u v e en terre. Il est une au tre méthode qui i onsiste à faire u n brasier au- dessous de 1 ai bi- .On ne devra l’em ployer que j lorsque le niu se trouvera vuacé i\ l’extérieur ' du tronc ou sur une brans h % car le rem ède

PE TIT-SA C O N N EX

Naissances : Frida-N elly Selioor, Fribourg,

— .Jean B auer, A utriche. — Eisbeth-Gilbc* te-M nrguerite B auer, Allemagne.

Mariages : Georges-Emile Salzm ann, B e r ­

ne e t .1 canne-M arguerite Blanc, Genève. — Conrad N ater, Thurgovie e t Frieda Wille-

ner, Berne. — François-M ario M ottet,

F rance e t Eugénie-Françoise B oehaton, France.

Décès : Cécile-Françoise Duboule, femme

B aum ann, 52 ans, Genève. —- M arc-Léonard Cochard, veuf, 61 ans, V aud. — Louis-Kuiil* T ro tte t, veuf, 62 ans, Vaud.

P L A IN PA LA IS

D u ti au 11 octobre 1911

Mariages : François B ninod (France) e t

Berthe-H élène H enrioux (Vaud). — Louis- Alfred B âchtold (Genève) e t G ertrude-Elsie Ennis (Angleterre). — H enri-Léon Bouffard (Genève) e t Adèle-Louise Rigaeci (Genève).

— G ustave-Basile F ontaine (France) e t

Marie-Eiise D arbellay (Valais). — Charles- Philippe Esseiva (Fribourg) e t M arguerite- Lucie Riondel (France). — Abondio-Charlea T e tta m a n ti e t A ntoinette-Lucie-H élène L ot-

ti (Italie). — Auguste-Aurélio V incenti e t

Angela Pizzolato (Italie). — Francis-L aurent Roch e t Emilie-Lucie Séraphin (France). — Louis-Clément Barrel (Genève) e t Amélie B üri (Berne).

E A U X -V IV ES

(Du 27 septembre au 11 octobre) Naissances : R ené-Em m anuel Vinzia, Genève. — F ernand-Joseph-R oger Genoud. France. — Louis Ostinelli, Italie. — Ger- m aine-Claudia Perrot-ton, France. — Da« nielle-Sgismonde B aud, Genève. — Denise- A nna Lefrère, Belgique. — Philippe-Alexan* dre M ottu, Genève. — P aul-A lbert Rey>

m ond, Vaud. ’

Mariages : Paul-Célestin R ibod e t Clau­

dine L aurence Elie, France. — Jean-Louis T apponnier, Genève, e t Amélie-Fanchetta Prodhon, France. — Charles Maillard, V aud, e t Susette-R achel D riolet, Neuchâtel. — G eorges-Auguste Béguin e t M arie-Julie B as­ set née G abbud, Genève. — Jean-Adrien» H enri L om bard e t G abiielle-Em m a Mira- baud, Genève. — A uguste-Ferdinand K och, T hurgovie, e t Blanche-A ugustine Boisson, France. — Charles-H enri Moille e t H enriette- E iisa R ousset, Genève. —- Alfred-Marc Guy, Genève, e t Euphrosine Bosson, France. — O tto B rotschi, Soleure, e t Léontine Pugin, France. — Julien-E m ile G audin. Vaud, e t A nna-Em ilie Gras, France. — A lfred-Emila H anni, Berne, e t M aria-Amalia dite Pauline Ciravegna, Italie. — Jules-Georges Schnei­ der e t Marie-Louise U ebersax, Genève. — Pierre Mathez, Berne, e t Ida-Bérangère M ontandon, N euchâtel. — Alfred-Eugène Magnin, Genève, e t Clotilde-Jeanne Camer, France. — R obert Meylan, Vaud, e t M aria- F a n n y D uret, Genève. — Frédéric Grou, France, e t Caroline-Irène K aufinann, Ge­ nève. — C harles-Edouard Morel, N euchâtel, e t F ranziska dite Rosa Amberg, Lueerne. — O tto W erder, Argovie, e t Elise d ite Rosina U lrich, Berne. — Emile Schmid, Genève, e t

A deline-Julio T horin, Fribourg. .

Décès : Jacob-Léon R ev, m arié, 71 a n 3,

G en èv e.— F.uph osine-Elisabeth Vve Au. berjonois, née Beyer, 58 ans, V aud. — Jean n e Challande, née Colliard, veuve, 69 ans, France. — G ustave-Adolplie Sau­ te r, m arié, 59 ans, Genève.

Sans doute, mais Mme K e tte n nous donna . est presque pire que le mat, puisque le feu ta n t de choses,de si jolies choses, des le près- ! risque de détériorer l’arbre, sinon de le tu er

m ier soir, que nous serions des ingrats si nou- _

ne nous associions pas sans réticences au I T1 , ur en lever le gOUt de rance à un fû t :

publie qui lui fit fête ot m ontra qu’il sav ait j 1° uiv-er avec une solution bouillante

apprécier la valeur do cette excellente ar- * ~ " ’

tiste. »

Comœdia illustré 132, ruo Louis-b-G rand,

Paris), avec la réouverture des grands th é â ­ tres parisiens, nous tie n t au co u ran t do tou- ;e? les nouveautés par la plum e e t les pho- t >- : e'est le périodique pratiq u e par excei- len -c pour celui qui v eu t savoir co que P aris produit en m atière théâtrale.

***

L"Oeuvre, la publication d ’a r t th é â tra l que dirige avec ta n t de compétence M. Lugné- Poo, publie un num éro spécialem ent consa­ cré à Hamlet. Il contient en tre au tres deux études de M. J . Jullion o t de M. P au l Grosfils. (22, rue T urgot, Paris).

***

C’é tait au tem ps où M. Grosse, le père, chantait les basses à l’Opera, de Paris

I contenant un kilo de cristaux de soude dans dix litres d ’eau, ou encore un kilo de potasse caustique dans le même volume d ’eau bouil­ la n te ; laver ensuite à grande eau.

C e l t e rubrique n'engage en rien la responsabilité de la rédaction i.

A u G rand-T héâtre.

Co soir, à 8 h. 1/4, pour les débuts de la troupe d ’opéra-comique, La. Vie. de Bohême, comédie lyrique en quatre actes, d ’après Barrèro e t Murger, musique do Pueeini (Rodolphe, M. Cochera; Marcel, M. Cliadal; Schaunard, M. Valès; Colline, M. (formerais; Mimi, Mlle R. Taniau ; Musette, Mllu Cassari).

Jeudi, Le Comte de Luxembourg.

Vendredi, Thaïs (MM. Valès, Cochera, Mme. Dorska).

Samedi, Guillaume Tell.

D imanche, m atinée, les Petites Michu. Prochainem ent, nous aurons une représen­ tatio n du Secret, la célèbre pièce de M. H enry Bernstein.

***

M A RDI

Musée Ralh. — 10 h. à midi e t 1 h. k

5 h., exposition E douard M etton.

Athénée. — 10 U. à 6 h., exposition de Mlle

Alice R itter. .

M usée du Conservatoire botanique. — 2 h. à

5 h., e n trée libre.

Conférence religieuse. — 8 h. 15, salle Cen­

trale : « Ceux qui l’a tten d en t ", par M. II. H.

D exter. . .

Croix-Bleue. — S h. 15, salle dc conférence

______________ _____ ______ _ __ de la Prairie, rue Tronchin ; s<.lle de la maison

— Un jour, raconte ^ Ga’ilïard,"êx-direc- , de paroisse, Jo n ctio n ; réunions publiques.

... ' M ER CR ED I

Athénée. — 10 h. à 6 h., exposition de

Mlle Alice R itter.

M iiS ''e du. c o n s e rv a to ire b o ta n iq u e .

2 h. à 5 h., entrée libre.

Croix-Bleue. —■ 8 h. 15, 16, rue Jacques

É C H O S

Le3 favoris. Chaque dim anche, au P arc des Sports, les trib u n es sont envahies par les fidèle* habitués du Servette F. C.

Les dam es s’em ballent plus particulière­ m ent a u x prouesses des équipiers, aussi entend-on crier gentim ent : « Allez, M arcel! .bravo K iki ! vive Gordon ! silence, mécano ! centre Pellos ! ».

-Pour les profanes, ces « petits noms o concernent les frères Hennebt-rg, Morier,

Jo n n e re t, Pellarui.

-***

T oujours tro p d ’eau. Sans se soucier des légitimes réclamations formulées p a r un bon nom bre de personnes, le service de la voirie continue à inonder littéralem en t la plaça Neuve.

E t c’est oe qu 'o n appelle « arroser » 1» chaussée.

D oux euphém ism e ! ***

Voiei l’hiver. L a’? bise souffle. Tous les Genevois l’ont accueillie avcc joie, l’âpre bise de_G erève, qui, depuis si longtem ps, les avait* quittes.

P a r mesure do précaution, la direction de la C. G. T. E . v ie n t de faire replacer lea vitres à la p artie ouverte do ses voitures.

te u r de l’Opéra, je lui fis honte. Il s’obstinait à chanter à l’octave le contre-i/i grave de la Favorite, sous p rétex te qu’il no pouvait donner la note.

« Ecoute, lui dis-je, tu vas co soir, donner ton contre-»?. No t ’inquiète pas. Si ça ne sort

pas. on Verra bien. J e serai dans m a loge .sur i D alphin, Carouge, entrée libre. la scène, e t je jugerai.

<t Le soir, Gresse, au m om ent voulu, ouvre une bouche immense, e t l’on entend une note adm irable. Le public ap p lau d it à to u t rom ­ pre.

« P en d an t trois représentations do la Favo­

rite, le même contre ut grave soulève la juste

adm iration des auditeurs. J ’étais toujours là, dans ma loge, bien placé pour juger de l’effet. La quatrièm e fois, je n ’étais plus là. Gresse ouvre la bouche to u t aussi grande, mais rien ne sort. 11 rougit, se trouble, on en­ chaîne l’orchestre, tandis quo le public fa it la grimace... »

M. G ailhard,chaque fois qu’il la conte, s’a r ­ rête quelques secondes à ce point de son his­

toire. Puis il ajoute doucem ent : I

u C’é tait moi

qui

le donnais, le contr.-tif. » '

Christian Science Society. — 8 h.

Casino de S t-P ierr ■. m<v-tin</.

E T A T - C I V I L ,

RIV E GAUCHE

du 5 au 11 octobre

Naissances. G uglielm ina-M argherita-Paola

Borrione, Italie. — Emile-Alphonse-Pierre Ja c q u e t, Genève.

Décès : Jean-Louis Moré, dix ans, Genève.

— H enri Eugène Triboulet, m arié, 59 ans,

Genève. -- Jacob-Léon Nvdegger. marié,

53 ans. Berne.

Mariages : Alphonse-François Grillet,

F rance e t Louise Peillod. Genèv» —

A T T E S T A T I O N

L e s s o u s s ig n é s , M a g n .u A lp h o n s e , g u id e d ip lô m é , m e m b r e d u C. A. F d e m e u r a n t à S t-G e rv a is -le s -B a in s ; R o u s- s illo n O s c a r, g é o m è t r e ; P a y e r n e L é o n , c o m m is d ’e n t r e p r i s e ; R o la n d D u b o u lle , c o m p t a b le , e t J e a n V e n o s ti, fo r g e r o n , t o u s d e m e u r a n t à S t-G e rv a is, d é c la r o n s e t c e r tif io n s q u e .l e 23 s e p t e m b r e 1907, é t a n t p a r t i s p o u r l’a s c e n s io n d u M ont- B la n c ; ils f u r e n t s u r p r i s p a r u n o ra g « é p o u v a n ta b le a u D ô m e d u G o û te r. R e ­ d e s c e n d u s ju s q u 'a u C h a le t R efu g e dc l ’A ig u ille d u G o û te r, a p r è s m ille p e i ­ n e s, n o u s fû m e s o b lig é s d 'y r e s t e r c in q j o u r s c o n s é c u tif s s a n s p o u v o ir s o r tir , l’o ra g e c o n ti n u a n t é p o u v a n ta b le m e n t, r e s t a n t a in s i 08 h e u r e s s a n s m a n g e r, n 'a y a n t p r i s q u e d e s p r o v i s io n s p o u r d e u x jo u r s . M ais g r â c e ù la p r é v o y a n c e h a b it u e ll e e t c o n n u e d e n o tr e g u id e A lp h o n s e M ag n in , n o u s p û m e s s u p p o r ­ te r s a n s tr o p s o u l l r i r c e t h o r r ib l e a b a n d o n . 11 a v a it a v e c lu i u n lla c o n d ' A l c o o l d e M e n t h e d e R i c q l è s ! Ce fu t la s e u le r e s s o u r c e q u e n o u s a v io n s . S ’e n s e r v a n t s o it s u r d u s u c r e o u av ec d e la n e ig e q u e n o u s f a is io n s fo n d r e 'e n tre n o s d o ig ts , n o u s p o u v o n s d ir e q u e c ’e s t à c e t in e s tim a b le p r o d u il q u e n o u s a v o n s p u s u p p o r t e r to u t et tr o u v e r le s fo r c e s n é c e s s a ir e s p o u r s o r t i r d e c e t c ll'ro y a b le c a u c h e m a r .

Osc arROU SS1LLO N. P A Y E R N E LÉox.

Ro l a n d D U B O U LLE. Jea.n V EN O ST I.

MAGNIN' Al p h o n s e,

g u id e b reveté, m e m b re C. A. /*’.

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