ANTI-INFLAMMATOIRES
Pr Agrégé Samir BEN YOUSSEFENMV ST 2017-2018
LES ANTI-INFLAMMATOIRES
NON STÉROÏDIENS
(AINS)
Pr Agrégé Samir BEN YOUSSEF ENMV ST
Définition
AINS = Substances organiques artificielles
Sans grande parenté structurale, en majorité aromatiques et acides, non stéroïdiques (AINS)
Douées essentiellement de propriétés :
Anti-inflammatoires
Analgésiques
et/ou antipyrétiques
Possédant une toxicité aiguë importante
Les anti-inflammatoires, antalgiques et antipyrétiques
forment une vaste famille de composés apparemment très hétérogène puisque constituée de substances aux
structures chimiques très diverses,
Néanmoins, ces composés présentent des propriétés
communes tant au point de vue de leurs actions thérapeutiques que de leurs effets indésirables,
Le chef de file de ces drogues est l’acide acétylsalicylique,
qui avec les autres composés constitue la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS.
Classe de médicaments jouant un rôle majeur
en médecine vétérinaire et humaine
On les oppose aux AI Stéroïdiens
Ce sont des médicaments largement utilisés en
médecine vétérinaire comme :
Anti-inflammatoires
Antalgiques
Antipyrétiques…
6
Historique
1763 :
Edward Stone démontra que la poudre d'écorce de saule (salix alba) est efficace pour le traitement des fièvres
1827 :
Leroux, isolement d’un hétéroside
Saliciline (Salix alba L.)
1897 :
Hoffmann synthétise
Acide acétylsalicylique : Aspirine®
A (acétyl) ; spir (spirée : Spiraea alba) ; ine (suffixe médicament)
Saliciline Hydrolyse Saligénol Acide salicylique
1878 : Morse synthétise le paracétamol
1971 : Sir John Vane
Montre que l’aspirine inhibe synthèse des prostaglandines et démontre que cette inhibition est à la base de l’effet anti-inflammatoire
1949 : Phénylbutazone
1980 : Utilisation en médecine vétérinaire
1991 : Découverte de l’existence de deux formes différentes
d’enzymes cyclo-oxygénases (COXs) inhibées par les AINS
Possibilité de séparer les effets bénéfiques des AINS de leurs effets néfastes !!
2001 : lancement du premier coxib en médecine humaine
I. PHARMACIE CHIMIQUE II. Ptés BIOLOGIQUES 1. Salicylés 2. Acétanilides 3. Pyrazoles 4. Fénamates 5. Acides aryl-alcanoïques 6. Oxicams et nimésulide 7. Coxibs 1. Pharmacocinétique 2. Pharmacodynamie 3. Indications 4. Effets indésirables et toxiques - Résidus Introduction Conclusion
ANTI-INFLAMMATOIRES
NON STÉROÏDIENS
1. Salicylés 2. Acétanilides 3. Pyrazoles 4. Fénamates 5. Acides aryl-alcanoïques 6. Oxicams et nimésulide 7. Coxibs 1. Pharmacocinétique 2. Pharmacodynamie 3. Indications 4. Effets indésirables et toxiques - Résidus Introduction Conclusion
ANTI-INFLAMMATOIRES
NON STÉROÏDIENS
AINS : Classe de composés organiques sans parenté
structurale
+++ aromatique, avec fonction ionisable
AINS = Substances liposolubles
Acides faibles (la majorité des composés) Propriétés anti-inflammatoire dominantes Neutres ou bases faibles
Propriétés analgésiques et antipyrétiques dominantes
I. PHARMACIE CHIMIQUE
1. Salicylés 2. Acétanilides 3. Pyrazoles 4. Fénamates 5. Acides aryl-alcanoïques 6. Oxicams et nimésulide 7. Coxibs 8. Composés mineurs Principaux groupes :
I. PHARMACIE CHIMIQUE
Ac. carboxyliques
A.S.A Ac. propionique Ac. fénamique Ac. niflumique Ac. tolfénamique Flunixine méglumine Ac. méclofénamique Ibuprofène Kétoprofène Carprofène Védaprofène
Aspirine Ac. acétique
Elténac Ac. méthane sulfonanilide Nimésulide Ac. Énoliques Pyrazolés Phényl- butazone OXICAMS (Méloxicam)
Représentants les plus anciens
Dérivent de l’acide salicylique (Acide ortho-hydroxybenzoïque)
En raison de son caractère très irritant l’acide
salicylique ne peut pas être utilisé
Certains dérivés de cet acide ont été synthétisés pour l’utilisation thérapeutique
1.1. Les salicylés
I. PHARMACIE CHIMIQUE
acide salicylique
Ces dérivés sont obtenus par estérification
de l’acide salicylique au niveau du groupe carboxyle ou du groupe hydroxyle
Acide acétyl-salicylique (ASPIRINE®)
est un ester d’acide acétique sur le groupement hydroxyle
1.1. Les salicylés
I. PHARMACIE CHIMIQUE
Acide acétyl-salicylique (ASPIRINE®)
Existe sous forme de sel de sodium et de lysine
Préparation de solutions aqueuses stables, prêtes à l’emploi
Origine
i. Naturelle (Salix alba L)
ii. Synthèse totale ( Réaction de Kolbe) +++
1.1. Les salicylés
Acide salicylique + CH3-COOH acétylation Acide salicylique Phénol Réaction de Kolbe Acide acétyl-salicylique COOH COOH COO Na O Na OH
Acide acétylsalicylique
Lysine
+
Acétylsalicylate de lysine Sodique
Na
+ L’acide acétylsalicylique se présente sous forme de fines
aiguilles incolores, inodores, brillantes, à saveur acide,
Très peu soluble dans l’eau et qui s’hydrolyse peu à peu
en solution aqueuse, soluble dans l’alcool
La stabilité de l’aspirine dépend du degré d’humidité,
de la température.
C’est un acide faible (pKa : 3,5)
1.1. Les salicylés
Dérivent du para-amino-phénol
Paracétamol (acétaminophène) : principal représentant
Para-amino-phénol
1.2. Acétanilides
I. PHARMACIE CHIMIQUE
+ Acide Acétique
Le paracétamol se présente sous forme de poudre
cristalline blanche, inodore, de saveur amère
Sa solubilité dans l’eau est faible, Il est peu liposoluble Le paracétamol est stable à l’état sec et en solution
aqueuse
C’est un acide faible (pKa : 9,5)
Il se trouve donc essentiellement sous sa forme non ionisée dans l’intestin grêle ce qui facilite son
absorption à ce niveau.
1.2. Acétanilides
Chez l’homme, c’est l’antalgique - antipyrétique le plus
consommé dans le monde.
Il est utilisé dans le traitement des douleurs d’intensité
légère à modérée quand une action anti-inflammatoire n’est pas nécessaire.
La multiplicité des formulations galéniques disponibles
est un atout indéniable, puisqu’elles permettent de choisir la présentation et la voie d’administration appropriée à chaque situation clinique.
1.2. Acétanilides
C’est un antalgique efficace à condition de respecter ses
contre-indications (hypersensibilité et insuffisance hépatocellulaire)
Précautions d’emploi
Ne jamais dépasser :
chez l’adulte la dose maximale journalière de 4 g en 4 prises
et chez l’enfant 60 mg/kg/jour en 4 prises
1.2. Acétanilides
Le paracétamol présente très peu d'effets indésirables
notamment au niveau gastro-intestinal par rapport aux autres antalgiques et/ou antipyrétiques.
Toutefois, des surdosages aigus peuvent provoquer une
nécrose hépatique fatale
1.2. Acétanilides
Son utilisation chez le chien doit tenir compte de sa
toxicité potentielle.
Chez le chat, l’usage du paracétamol est interdit.
Malgré ces mises en garde, des intoxications mortelles
sont observées, le plus souvent du fait d’une administration spontanée par les propriétaires.
Un traitement adéquat, entrepris rapidement, peut sauver l’animal. (cf chapitre toxicité)
1.2. Acétanilides
i. Pyrazolones Noramidopyrine ii. Pyrazolidine-diones Phénylbutazone iii. Pyrazoles Tépoxalin
1.3. Pyrazoles
I. PHARMACIE CHIMIQUE
i. Pyrazolones
Dipyrone (ou noramidopyrine ou métamizole)
Noramidopyrine sulfonate sodique Noyau pyrazole
1.3. Pyrazoles
I. PHARMACIE CHIMIQUE
Sel hydrosoluble (sulfonate Na)
1.3. Pyrazoles
I. PHARMACIE CHIMIQUE
La noramidopyrine est antipyrétique et présente des propriétés analgésiques et spasmolytiques (cheval !)
Elle n’exerce pas d’effet anti-inflammatoire
i. Pyrazolones
1.3. Pyrazoles
I. PHARMACIE CHIMIQUE
Chez l’homme les pyrazoles sont susceptibles d’induire (de façon rare) des agranulocytoses, par un mécanisme vraisemblablement
immuno-allergique noramidopyrine retirée
du marché
Comme d’ailleurs un autre AINS : la phénylbutazone, réservée à des indications très limitées.
i. Pyrazolones
Phénylbutazone Oxyphénbutazone = OPB ii. Pyrazolidine-diones Phénylbutazone (= DPB) : Cheval +++ -OH
1.3. Pyrazoles
I. PHARMACIE CHIMIQUE
iii. Pyrazoles Tepoxalin ++ Carnivores Tépoxalin Pas de fonction oxygénée
1.3. Pyrazoles
I. PHARMACIE CHIMIQUE
Basique Réduction de l'inflammation et soulagement de la douleur provoquées par les troubles musculo-squelettiques aigus et chroniques.
b. Nicotinates Flunixine Acide (Sel de méglumine) Acide niflumique Flunixine Acide tolfénamique Principaux représentants a. Anthranilates Acide tolfénamique
1.4. Fénamates
I. PHARMACIE CHIMIQUE
1.5. Acides aryl-alcanoïques
I. PHARMACIE CHIMIQUE
a. Acides aryl-acétiques
b. Acides aryl-propioniques
Diclofénac
a. Acides aryl-acétiques
Médecine humaine !
Acides phénylacétiques : diclofénac, étodolac
1.5. Acides aryl-alcanoïques
Kétoprofène (R&S) En médecine vétérinaire :
Carprofène, ibuprofène, kétoprofène, védaprofène
b. Acides aryl-propioniques +++
1.5. Acides aryl-alcanoïques
Indométacine Indométacine et dérivés : oxamétacine, sulindac c. Acides indole-acétiques
1.5. Acides aryl-alcanoïques
I. PHARMACIE CHIMIQUE
Méloxicam
Nimésulide
Oxicams en médecine vétérinaire Méloxicam et piroxicam
1.6. Oxicams et nimésulide
I. PHARMACIE CHIMIQUE
Nimésulide :
Classe la plus récente (fin des années 90)
Composés hétérocycliques analogues chimiques des
sulfamides
Groupes Sulfonamides
En médecine humaine : Celecoxib (Celebrex®) En médecine vétérinaire :
Firocoxib (Prévicox®), Déracoxib (Déramaxx®) Robénacoxib (Onsior®)
1.7. Coxibs (Cox2-inhibitors)
Firocoxib Déracoxib
1.7. Coxibs (Cox2-inhibitors)
Diméthylsulfoxyde : DMSO
Excipient solutions « pour on » & « spot-on »
Pénétration transdermique des composés
Enzymes d’origine animale
Trypsine , Alphachymotrypsine, Hyaluronidase
DMSO
1.8. Composés mineurs
I. PHARMACIE CHIMIQUE
I. PHARMACIE CHIMIQUE II. Ptés BIOLOGIQUES 1. Salicylés 2. Acétanilides 3. Pyrazolés 4. Fénamates 5. Acides aryl-alcanoïques 6. Oxicams et nimésulide 7. Coxibs 1. Pharmacocinétique 2. Pharmacodynamie 3. Indications 4. Effets indésirables et toxiques - Résidus Introduction Conclusion
ANTI-INFLAMMATOIRES
NON STÉROÏDIENS
i. Composés acides faibles (pKa : 3 à 9,5)
Groupement carboxylique ou hydrogène mobile (ex : phénylbutazone)
ii. Composés neutres ou bases faibles (tepoxalin)
Conditionnée par :
Liposolubilité
Caractère acido-basique
Biodisponibilité : 60 à 80% ; 96% firocoxib CN Estomac et duodénum
Résorption
Très variable chez le cheval
• Dépend du statut digestif (Nulle pour le kétoprofène)
1. Pharmacocinétique
Sels de sodium Solutions aqueuses basiques
Intolérance locale au point d’injection
Flunixine : présentée sous forme de sels de base faible (méglumine)
Permet d’éviter intolérance locale
1. Pharmacocinétique
Résorption
Parentérale : bonne
Résorption faible
Exception : certaines préparations à base
d’excipients spéciaux fortement liposolubles (DMSO)
1. Pharmacocinétique
Résorption
Fixation aux protéines plasmatiques > 95%
Compétition avec d’autres substances acides
Rodenticides anticoagulants - AAS Barbituriques
Sulfamides
1. Pharmacocinétique
i. Acides Faibles
Distribution
Extracellulaire
Le liquide synovial contient de l'albumine (70% de la C° plasmatique)
Concentration dans les foyers inflammatoires par Effet Donnan (protéines exsudatives
chargées)
Teneurs 3 à 4 fois supérieures aux concentrations plasmatiques
Vd Firocoxib CN ≈ 4,6 L/kg !!!
1. Pharmacocinétique
i. Acides Faibles
Distribution
Après un délai de 12h, les
concentrations de PBZ dans un exsudat inflammatoire deviennent supérieures aux concentrations plasmatiques 10 5 0 6 12 24 Plasma Exudat inflammatoire Temps (h) µg / ml
1. Pharmacocinétique
Distribution
(Tepoxalin : ZUBRIN®) Distribution intracellulaire Effet Anti-inflammatoire Effet analgésique +++ Effet antipyrétique +++
1. Pharmacocinétique
ii. Composés basiques
Distribution
49
Variables selon les espèces animales
Flunixine 5 -OH Flunixine (Cv)
Phénylbutazone Oxyphenbutazone
(Activation)
En général intenses et contribuent à la disparition
de l’effet biologique !
1. Pharmacocinétique
i. Réactions de phase I
Biotransformations
Flunixine
glucurono-conjuguée
Glucurono-conjuguaisons
1. Pharmacocinétique
ii. Réactions de phase II
Biotransformations
Acide acétyl-salicylique
Hydrolyse Transformation en acide salicylique dans le tube digestif
L’aspirine ou acide acétyl-salicylique est une prodrogue qui est rapidement hydrolysé dans l’organisme et donne l’acide salicylique.
Biotransformations : Exemple
1. Pharmacocinétique
Acide acétyl-salicylique
Phase I : Hydroxylation
Phase II : Glucurono-conjugaison
Biotransformations : Exemple
1. Pharmacocinétique
Chat Déficit en glucuronyl-transférase
Déficit en glucurono-conjugaison !
Temps de ½ vie très long (37h)
Risque toxique accru qui conduit à diminuer les doses dans cette espèce
Influence de l’énantiomérie
Cas des acides aryl-propioniques
Biotransformations
Inversion : R S (Rectus et Sinister)
kétoprofène (pas le carprofène)
Activité Pharmacologique
Kétoprofène (racémique de l'acide (RS)-2-(3-benzoylphényl)propionique
Seule la forme S est anti-inflammatoire
Forme R est analgésique (dexkétoprofène)
Carprofène
Urinaire Rapide
Différences entre espèces et molécules Carnivores (urine acide)
Réabsorption tubulaire passive des acides ½ vie plus longue
1. Pharmacocinétique
Elimination
Elimination
Biliaire Indométacine et les fénamates+++
Cycle entéro-hépatique +++
Toxicité digestive chez le chien
1. Pharmacocinétique
Interdiction d’emploi dans cette espèce
Les différences métaboliques entre espèces
½ vies plasmatiques très variables
Grandes différences de toxicité et de protocoles thérapeutiques
1. Pharmacocinétique
Elimination
½ vies plus longues chez :
• Jeunes animaux (< 1mois)
• Vieux animaux
pH = 4.5 - 5.0 mean = 0.04 pH = 8.0 - 8.5 mean = 9.0 30 20 15 10 5 0 pH of urine sample [C° ] µg / ml
Influence du pH urinaire
sur les concentrations en PBZ dans les urines
T. Houston et al.
J. Vet. Pharmacol. Therap.8, 143, 1985
½ Vies plasmatiques (quelques AINS)
1. Pharmacocinétique
½ Vies plasmatiques (quelques AINS)
Globalement, les AINS s’éliminent rapidement de
l’organisme.
Néanmoins, en raison des effets biologiques variés de
l’acide acétylsalylique qui est utilisé à grande échelle en élevage industriel, il est prévu un temps d’attente de 7 jours pour la viande et les abats.
Réaction de défense des êtres vivants à une lésion
ou à une stimulation cellulaire excessive ou anormale
Peut résulter d’un traumatisme, d’une brûlure, d’une
irradiation, agents pathogènes…etc
Tétralogie de l’inflammation :
2. Mécanisme d’action
L’inflammation
rougeur chaleur douleur œdèmeTemps 5 min 4h Agression bactérienne, physique, chimique,... 1 h Congestion Exsudation Diapédèse des polynucléaires neutrophiles 12 h Diapédèse des mononuclés 24h 4 à 5 j Phase vasculaire
2. Mécanisme d’action
L’inflammation
Sclérose2. Mécanisme d’action
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Tous les AINS possèdent le même mécanisme d’action
Essentiellement une inhibition d’enzymes : les
Cyclo-oxygénases ou COX (certains inhibent aussi la LOX)
Ces COX sont des enzymes qui interviennent dans la cascade de la réaction inflammatoire
Ces COX permettent la formation des prostanoides (prostaglandines et thromboxanes) à partir de l'acide arachidonique.
L’inhibition des COX par les AINS empêche la
synthèse des prostaglandines (PG), du
thromboxane…etc.
Cela entraîne des effets sur la vasodilatation, l’hyperthermie et la sensation douloureuse.
Ces COX existent sous essentiellement 2 isoformes
COX1 et COX2
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Isoformes de la cyclo-génase (COX)
COX1 : Constitutive
présente dans toutes les cellules, synthétise les
prostaglandines « physiologiques » (dans l’estomac, le rein, les plaquettes…).
Est inductible dans un foyer inflammatoire.
COX2 : fortement inductible
Exprimée à la suite de l’action de stimuli inflammatoires
Est constitutive dans l’endothélium vasculaire et dans les reins
COX3 : Homme - Cerveau du chien (Paracétamol) variante de COX1 !
Rôles physiologiques des COX
COX1
Physiologique : protection (estomac, rein, endothélium) Inflammation : mal précisé
COX2
Physiologique : induction de l'ovulation et de la parturition • SNC, douleur
• Nécrose
• Lésion cérébrale
• Croissance de tumeurs intestinales
• Apoptose (mort cellulaire programmée)
Les leucotriènes sont des lipides produits de l'action
de 5-lipoxygénase sur l'acide arachidonique
On distingue 2 classes de leucotriènes :
La 1ère constitue les leucotriènes B4 = LTB4 qui possèdent un
rôle chimiotactique pour les leucocytes (macrophages, neutrophiles..) pour les sites de l'inflammation.
La 2ème classe renferme les LTC4, LTD4, et LTE4 qui ont un
rôle dans la broncho-constriction en réponse entre autres à des allergènes (asthme) : ils provoquent la contraction du muscle lisse essentiellement au niveau bronchique.
66
Rôles physiologiques de la 5 LOX
AINS
Cyclo-oxygénases ou COXPhosphoplipides membranaires Acide Arachidonique COX 1 (Constitutive) COX 2 (Inductible) PGE2, PGF2α,PGI2 Thromboxanes
Protection gastro intesinale Régulation perfusion rénale Agrégation plaquettaire Homéostase vasculaire
Aspirine
(Faible dose) non sélectifs AINS
Production pathologique PGs Inflammation Douleur Fièvre Phospholipase A2 Inhibiteurs sélectifs COX2
CASCADE DE L’ACIDE ARACHIDONIQUE
Stimuli
inflammatoires
Inhibiteurs mixtes
COX et 5 LOX
LOX
Analogie structurale : AINS - Ac. arachidonique
On exprime l’activité d’un AINS (en fait la puissance ou
potency) relative de l’AINS sur COX1 et COX2 par le rapport des IC50 contre COX-1 et Cox-2 :
COX1 (IC50) COX2 (IC50)
IC50 = Concentration d'un composé inhibant 50 % de l'effet observé
Principe des tests in vitro et mesure
de la Sélectivité COX1 vs COX2
Rapport :
• Plus ce rapport est élevé, plus l’AINS est qualifié
i. Sélectifs COX1 : aspirine, kétoprofène
ii. Mixtes COX1/COX2 : majorité des AINS
iii. Préférentiels COX2 : nimésulide, méloxicam
iv. Très sélectifs COX2 : coxibs
Classification selon aptitude à inhiber COX1 et/ou COX2
2. Mécanisme d’action
Autres Mécanismes d’action
Piégeage des radicaux libres
DMSO : capteur de radicaux libres
Enzymes protéolytiques
Action anti-inflammatoire faible
2. Mécanisme d’action
Conséquences de l’inhibition des COX
i. Activité anti-inflammatoire ii. Effet analgésique
iii. Effet antipyrétique
iv. Effet anti-agrégant plaquettaire
La plupart des AINS ne s’opposent pas à la formation des leucotriènes (Voie LOX)
Activité est moins puissante que corticoïdes
Inhibition des prostaglandines
Limite les réactions vasculaires
i. Activité anti-inflammatoire
2. Mécanisme d’action
Autres effets des AINS expliquant l’activité
anti-inflammatoire
Inhibition de la 5-lipo-oxygénase (tépoxalin) Interférence avec l’histamine et la bradykinine
(phénylbutazone, ibuprofène)
Légère inhibition de la 12-lipo-oxygénase (fénamates)
2. Mécanisme d’action
76
AINS Combattre et/ou soulager douleurs faibles ou
modérées
Leur pouvoir analgésique implique une action centrale
et périphérique
L’action centrale ne concerne que certaines molécules telles que le paracétamol et la dipyrone : cette action est imputée à leur propriété d’inhiber l’activité des COX dans le système nerveux central
La action périphérique concerne tous les AINS, elle est due à leur propriété de s’opposer aux effets hyperalgésiants périphériques et centraux des PGE2 et PGI2
2. Mécanisme d’action
Paracétamol, dipyrone, tepoxalin, acides
aryl-propioniques sont les plus actifs
Dans les douleurs intenses !
On associe les AINS avec morphiniques, dont ils potentialisent et prolongent l’effet
2. Mécanisme d’action
ii. Effet analgésique
Traversent la barrière hémato-méningée pour exercer une action centrale (COX3 ???)
Prostaglandines E1 et E2 sont libérées sous l’action des pyrogènes endogènes, produites par les
leucocytes dans le foyer inflammatoire
PGE1 et PGE2, agissent sur centres thermorégulateurs hypothalamiques
Provoquent la FIEVRE
2. Mécanisme d’action
L’inhibition des prostaglandines (PGE1 et PGE2….)
par les AINS
Entraine la normalisation de la température centrale
Les AINS n’engendrent pas d’hypothermie si température normale !
Pouvoir antipyrétique + important si AINS traverse barrière hémato-méningée
Acétanilides (paracétamol) = les plus puissants !
iii. Effet antipyrétique
Les AINS inhibent l’agrégation plaquettaire
80
Cette activité résulte de l’inhibition de la produc-tion du
thromboxane A2, ce qui augmente le temps de saignement.
Parmi les AINS, les salicylés présentent l’activité
antiagrégante la plus marquée en raison de l’irréversibilité de son action sur la COX-1.
Chez les carnivores, elle apparaît à la dose de 10 à 12 mg/kg/j.
iv. Effet anti-agrégant plaquettaire
En raison de l’ubiquité des prostaglandines
dans l’organisme
AINS exercent des effets biologiques variés, parmi lesquels 2 seulement sont réellement indésirables, voire toxiques :
Des ulcères gastro-intestinaux Des effets rénaux
Voir chapitre toxicité
- Autres effets biologiques
Les indications thérapeutiques des AINS découlent directement de leurs propriétés pharmacologiques : anti-inflammatoires, antipyrétiques, analgésiques et antiagrégantes plaquettaires
À la différence des GC, les AINS n’ont pas d’action sur la phase cellulaire tardive de l’inflammation
leur emploi est réservé aux affections inflammatoires aiguës ou aux accès douloureux des phénomènes
inflammatoires chroniques
Lors d’inflammation chronique, leur bénéfice est moins marqué et nécessite des doses élevées et/ou des
administrations prolongées souvent génératrices de toxicité.
Les AINS sont aussi utilisés dans le traitement des
maladies infectieuses en raison de leur action
anti-inflammatoire et antipyrétique.
Les AINS sont utilisés pour leurs :
Effet anti-inflammatoire
Effet antipyrétique
Effet analgésique
Effet anti-agrégant plaquettaire
3. Usages thérapeutiques
85
Effet anti-inflammatoire (et/ou analgésique) Affections articulaires aiguës
Inflammations musculo-squelettiques
Boiteries CV
Fractures et leurs séquelles, hernies discales Contusions, hématomes (phase tardive)
Œdème postopératoire
Effet anti-inflammatoire (et/ou antipyrétique)
Adjuvants de la thérapeutique anti-infectieuse
86
Effet analgésique
Affections articulaires dégénératives (Arthrose en poussées évolutives)
Douleur per- et post opératoire
Douleurs diverses (flunixine, dipyrone /coliques du cheval)
Effet anti-agrégant plaquettaire : AAS
Thrombo-embolies (Dirofilariose, cardiomyopathies…)
3. Usages thérapeutiques
Diverses
Formes orales : Comprimés, gels, lyophilisat… Formes injectables
Solutions aqueuses de sels de sodium pour les molécules stables
Sel de lysine (acide acétylsalicylique) ou de méglumine (Flunixine)
Formes cutanées ou oculaires
Crèmes cutanées, gels, pommades
Formes pharmaceutiques
AINS POSOLOGIE (mg/kg/j)
Acide acétylsalicylique Chien : 12-40 (oral. en 2 fois) Chat : 25 (oral. en 2-3 fois)
Flunixine
Cheval : 1 (IV)
Bovins : 1-2 (IM, IV) Chien : 1-2 (SC)
Veau : 2-4 (oral, 5-7 j) Paracétamol
Chien :
45 (oral. en 3 fois, 15 chaque 8h) Chat : Ne pas utiliser !!!
Méloxicam Chien, Chat : 0,2 (1ère inj.) puis 0,1 Firocoxib Chien : 5 (oral. en 1 fois)
3. Usages thérapeutiques
Nom déposé Espèces cibles Forme Présenta-tion Labo. Prix Public DTBIOSPIRINE BV, CV, VL Pdre. Or. Sachet 50 gr CEVA
INTERCHEM 5.487 • Spécialités disponibles en Tunisie
• Acide acétylsalicylique
Volaille, Veaux, Chevaux :
• Hyperthermie septiques ou aseptiques
•Spécialités disponibles en Tunisie
3. Usages thérapeutiques
Nom déposé Espèces cibles Forme Présenta-tion Labo. Prix Public DTCALMAGINE CN Sol. inj. Fl. 100ml VETOQUINOL 9,626
•Métamizole
Indications :
•Spécialités disponibles en Tunisie •Phénylbutazone
3. Usages thérapeutiques
Nom déposé Espèces cibles Forme Présenta-tion Labo. Prix Public DT PHENYL-ARTHRITE INJ. BV, CV, CN,CT, PC Sol. inj. Fl. 100ml VETOQUINOL 11,282
Indicatrions :
arthrites, tendinites, rhumatismes articulaires et musculaires, processus congestifs, hyperthermie, coups de chaleur,
complications inflammatoires d'affections traumatiques ou microbiennes
•Spécialités disponibles en Tunisie •Acide tolfénamique
3. Usages thérapeutiques
Nom déposé Espèces cibles FormePrésenta-tion Labo. Prix DT
TOLFEDINE
20mg CN, CT Comp. Bte. 8 VETOQUINOL 4,812
TOLFEDINE 4% CN, CT Sol. inj. Fl. 10ml VETOQUINOL 13,103
•Spécialités disponibles en Tunisie •Acide tolfénamique
3. Usages thérapeutiques
Indications
Chez les chiens
•états inflammatoires et douloureux des systèmes ostéoarticulaires et musculosquelettiques,
•Réduction de la douleur post-chirurgicale. Chez les chats :
•Spécialités disponibles en Tunisie •Flunixine
3. Usages thérapeutiques
Nom déposé Espèces cibles Forme Présenta-tion Labo. Prix Public DTFLUXIJECT BV, CV, PC Sol. inj. Fl. 100ml TIMPHARM 20.015
FLUXYDIN BV, CV, PC Sol. inj. Fl. 100ml MEDIVET 29.950
GENIXINE BV, CV, PC Sol. inj Fl. 50ml
Fl. 100ml COOPHAVET -
•Spécialités disponibles en Tunisie •Flunixine
3. Usages thérapeutiques
Indications
Chez les bovins et les équins pour le traitement de
l’inflammation et le soulagement de la douleur, dans les affections :
•musculosquelettiques, l’activité anti-inflammatoire de la flunixine- méglumine s’est révélée quatre fois supérieure à celle de la phénylbutazone.
•Spécialités disponibles en Tunisie •Kétoprofène
3. Usages thérapeutiques
Nom déposé Espèces cibles Forme Présenta-tion Labo. Prix Public DT•Spécialités disponibles en Tunisie •Kétoprofène
3. Usages thérapeutiques
Chez le cheval :
•Inflammations et douleurs articulaires et musculosquelettiques,
•Traitement analgésique dans la colique, en monothérapie ou en association avec un traitement étiologique.
Chez le bovin :
•Traitement anti-inflammatoire, analgésique et antipyrétique des pathologies respiratoires (en complément d’une
antibiothérapie), mammite aiguê, oedème des mamelles, coliques et pathologies musculosquelettiques
Accidents toxiques importants et fréquents
i. Toxicité pour l’animal
ii. Toxicité de résidus pour le consommateur
100
Indice thérapeutique faible : 2 à 5
a. Les accidents de toxicité aiguë surviennent lors de surdosage
Carnivores domestiques +++
Dose 100 mg Paracétamol mortelle pour le chat b. La toxicité chronique fait suite à des traitements
prolongés à doses normales
i. Toxicité pour l’animal
101
a. Troubles digestifs
b. Accidents rénaux
c. Troubles nerveux
d. Troubles sanguins
e. Autres effets indésirables
Les effets les plus fréquemment rencontrés sont d’ordre digestifs et dans une moindre mesure, rénaux.
Une toxicité nerveuse, hématologique et cartilagineuse est possible bien que d’incidence clinique plus faible.
i. Toxicité pour l’animal
Les effets indésirables sur le tube digestif
sont très importants !
Ces effets peuvent commencer par une simple
irritation de la muqueuse digestive
Mais les AINS ont également un pouvoir
ulcérigène via leur mécanisme d’action a. Troubles digestifs
i. Toxicité pour l’animal
Ulcère duodénal a. Troubles digestifs
i. Toxicité pour l’animal
Les PG sont responsables de la sécrétion de mucus
et de diminution de sécrétion de H+ et de pepsine
dans l’estomac protection de la muqueuse
Quand les PG sont inhibées, ces sécrétions sont moins
prononcées ce qui entraîne des ulcères
Ces ulcères peuvent s’aggraver jusqu’à devenir hémorragiques
Encore aggravés par l’inhibition de l’agrégation plaquettaire (sous contrôle du TXA2)
a. Troubles digestifs
i. Toxicité pour l’animal
Ulcères gastro-duodénaux perforants CN
Indométacine +++ ; oxicams +++
Salicylés
Fénamates…
Dose >50 mg/kg/jour CT salicylés : AAS
Acides aryl-propioniques aux doses normales
Légère irritation gastrique
a. Troubles digestifs
i. Toxicité pour l’animal
Anorexie (manger relance la douleur)
Vomissements, avec hématémèse
Diarrhée, voire méléna (sang digéré dans les matières fécales, fèces apparaissent alors noires)
L’ulcère peut devenir perforant péritonite
Dans ce cas, il faut faire une chirurgie de réparation de l’estomac suivie d’une antibiothérapie à spectre large
a. Troubles digestifs : Signes cliniques
i. Toxicité pour l’animal
Diète hydrique pour éviter une nouvelle activation de l’ulcère à chaque repas
Voire une diète totale (l’animal est alors mis sous perfusion ce qui permet de compenser les pertes électrolytiques et apporte des nutriments)
a. Troubles digestifs : Traitement de l’ulcère
i. Toxicité pour l’animal
Pansements digestifs,
Antiémétiques,
Correction des déséquilibres hydro-électrolytiques
Anti-H1 (antihistaminiques qui agissent sur le creusement de l’ulcère tels que la cimétidine, ranitidine : Tagamet®, Azantac®)
Anti-ulcéreux (sucralfate : Ulcar®)
a. Troubles digestifs : Traitement de l’ulcère
i. Toxicité pour l’animal
La prévention de l’ulcère est possible grâce
à des inhibiteurs de pompe à protons (IPP)
Oméprazole (Mopral®), plusieurs génériques ….
Indispensable dans le cas de traitement long
a. Troubles digestifs : Traitement de l’ulcère
i. Toxicité pour l’animal
Les PG favorisent le flux sanguin dans le glomérule,
donc la filtration glomérulaire
Comme les AINS inhibent les PG, on obtient une
circulation qui court-circuite le rein et ainsi une
insuffisance rénale et des troubles de la filtration
glomérulaire par ischémie rénale.
b. Troubles rénaux
i. Toxicité pour l’animal
Insuffisance aiguë fonctionnelle
Hypoperfusion
Néphrotoxicité directe (Nécrose papillaire)
Phénylbutazone
Ces néphropathies induites généralement temporaires et réversibles si traitement arrêté suffisamment tôt et volémie restaurée
b. Troubles rénaux
i. Toxicité pour l’animal
112 De type convulsif
Suivis d’un syndrome dépressif
Chat +++
Surdosage acide acétylsalicylique
(doses > 50mg/kg/j)
(dose max chat 25 mg/kg/j en 3 fois)
50% cas, automédication
c. Troubles nerveux
i. Toxicité pour l’animal
Thrombocytopénie
Aplasie médullaire réversible
Phénylbutazone
Troubles redoutés chez l’homme
Mécanisme immuno-pathologique
Méthémoglobinémies
Paracétamol - surdosage chez le chat
dose > 75 mg/kg
d. Troubles sanguins
i. Toxicité pour l’animal
1 comprimé de 100mg est létal pour un chat
Cet effet létal vient de son déficit en
glucurono-conjugaison (en glucuronyl trasférase)
Ceci entraîne l’accumulation d’un métabolite du paracétamol (la N-acétyl-para-benzo-quinone-imine)
Paracétamol chez le chat
Paracétamol N-acétyl-para-benzo-quinone imine
Cyt. P450
CH3
O
Or la méthémoglobine est incapable de transporter l’oxygène.
Cette toxicité est caractérisée par une couleur chocolat du sang, le chat meurt d’hypoxie.
hémoglobine méthémoglobine
N-acétyl-para-benzo-quinone-imine
Paracétamol chez le chat
NAC (N-acétyl cystéine) per os ou IV :
En dose initiale d’attaque, 140 mg/kg
En dose d’entretien, 70 mg/kg toutes les 6h pour un total de plus de 7 administrations
Produit très amer, l’administrer avec du sucre
Traitement
antioxydants : contre méthémoglobinisation
Vitamine C : 30-40 mg/kg per os ou IV toutes les 6h
N-acétyl cystéine
Paracétamol chez le chat
La N-acétyl-para-benzoquinone-imine libre se lie
alors aux macromolécules endogènes nucléophiles (protéines hépatiques) par liaison covalente
Nécrose hépatique
C’est ce phénomène qui prédomine chez le chien Ce qui explique que l’hépato-toxicité soit le signe
majeur de l’ intoxication dans l’espèce canine.
Paracétamol chez le chien
Dose thérapeutique recommandée est de 15 mg/kg/j
par la voie orale toute les 8h
Dose toxique rapportée par la littérature : 200mg/kg
par ingestion unique
le paracétamol présente une toxicité hépatique chez toutes les espèces en cas de surdosage (5 à 10 fois la dose thérapeutique).
Paracétamol chez le chien
L'aspirine est très mal tolérée par le chien et le
chat, l'ingestion peut entrainer une intoxication mortelle
Aspirine
Principaux signes cliniques lors d’intoxication par l’aspirine chez le chien, le chat et le cheval :
Avec les solutions alcalines très irritantes
Risque de phlèbite
Avec la Phénylbutazone chez le cheval,
formation de rouleaux par barbotage dans la seringue (avec sang)
Incompatibilité physico-chimique
IM Kétoprofène dans les pectoraux Œdème
123
Limites maximales de résidus (LMRs) définitives dans la plupart des denrées pour :
Flunixine
Méloxicam
Dipyrone
http://www.anmv.afssa.fr
4. Toxicité
LMRs inutiles
Acide acétyl-salicylique
Sauf chez la vache laitière et chez la poule pondeuse
kétoprofène
Phénylbutazone : pas de LMR
Thrombocytopénie chez l’homme
Interdiction de fait chez animaux rente
Ne pas administrer aux animaux dont la chair
et/ou les produits sont destinés à la consommation humaine