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L'énergie des jeunes. L ambition est un risque à courir. Il faut que le plaisir de gouverner soit bien grand, puisque tant de gens veulent s en mêler.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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l'énergie des jeunes

On s’interroge souvent sur le rap- port entre les jeunes et la politique.

Un sujet que plusieurs fois est traité avec trop de légèreté ou à conclu- sion d’un discours dont la vraie finalité n’est pas d’arriver à une véritable conclusion, mais plutôt de faire de l’utile démagogie.

Une perte de temps terrible pour un argument qui, au contraire, devrait être affronté mieux.

Ce rapport représente un pas fon- damental vers notre futur, le futur de notre être et de notre société qui dépend de nous, les jeunes. Mais avant tout, une clarification on doit la faire ! Souvent on parle de cette question en considérant exclusive- ment le cas de la participation des jeunes à la vie politique active et donc le cas de la militance dans un parti politique.

Eh bien, on ne doit pas s’arrêter à ça. Faire de la politique signifie

avant tout participer à la vie sociale d’un groupe, se mettre en jeu et contribuer au développement d’un projet. Mais donc, pourquoi se présente ce problème ? Quel est le sentiment des jeunes envers la politique ? Je crois que la réponse est de double nature. D’un coté les jeunes trouvent la politique et donc le monde de la participation sociale souvent loin d’eux, fermé sur soi-même et parfois, aussi, peu clair et transparent. Un jeune qui a bien d’énergie et d’espoir trouve ce monde compliqué et loin de ces at- tentes. Pourquoi devrais-je m’enga- ger dans un monde auquel je ne me sens pas d’appartenir ? Voilà la pre- mière nature du problème : la timi- dité. En plus, de l’autre coté, on dit souvent que les jeunes ne trouvent pas d’« adultes » qui parlent leur même langage et souvent, quand ces derniers cherchent à parler, les cas d’insuccès ne manquent pas.

Un exemple pour tous est repré- senté par le spot d’un candidat pié- montais aux élections politiques, où ses images étaient accompagnées par une chanson rap qui s’adressait fréquemment aux jeunes.

La plupart des fois quand on cherche d’imiter la mode des jeunes, au contraire on arrive à la ridiculiser.

On ne veut pas de fausses copies, mais de l’attention et de la dispo- nibilité. On a donc trouvé aussi la deuxième nature de la question : les institutions, à tout niveau, n’arrivent pas à parler clairement aux jeunes.

Avec cette distance comment pou- Stefano Aggravi

suite page 2

un risque à courir

Une observation attentive des jeunes valdotains révèle une volonté et des capacités remar- quables, surtout par rapport au difficile contexte qui caracté- rise l’économie globale depuis quelques années.

L’idée d’écrire cet article découle de la perception que j’ai eu d’un jeune ami qui, hier, m’a demandé un conseil professionnel à propos d’une décision qu’il se trouve à devoir prendre: quitter son poste de travail fixe pour entreprendre une activité autonome.

Je ne dirai pas ce que je lui ai sug- géré, mais ce que j’ai appris de ce jeune homme, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de crise pour ceux qui ont de l’ambition, ou plutôt qui n’ont pas peur de s’engager.

En effet, le problème de la crise est la peur qu’elle inspire plutôt que l’impact qu’elle a.

Les gens sont suffisamment en- nuyés d’entendre parler de l’abo- lition des bons d’essence et des retards des subventions pour les agriculteurs ; ce sont des pro- blèmes réels qui ne doivent pas être sous-estimés ; toutefois, il y a toute une série de facilitations mises à la disposition par notre Région, qui devraient détecter un plus grand désir de s’impliquer et d’essayer de créer quelque chose bien à soi.

La Banque de Crédit Coopéra- tif prévoit le microcrédit pour les petits entrepreneurs, tandis que l’aide aux artisans et aux commer- çants vient directement de la part de Valfidi ; en ce qui concerne les professions intellectuelles il y a le Fond social européen, qui soutient les frais des cours de spécialisa- tion et de mise à jour des compé- tences.

Il est clair que les exemples ci-des- sus ne constituent pas une liste exhaustive, mais ils peuvent don- ner une idée des possibilités pour

les entrepreneurs valdôtains qui ont le courage, ou comme certains pourraient le dire, la témérité pour faire démarrer une entreprise.

L’entreprenariat est le fondement de la richesse d’un pays et d’une région ; en Italie par exemple, une augmentation du 10% des jeunes entrepreneurs produirait une croissance du PIB par travailleur équivalant à un cinquième de la performance attendue pour 2010.

Nos administrateurs ont jusqu’ici démontré d’être conscients des difficultés que la crise économique

internationale a également créées dans le Val d’Aoste et les récentes réunions avec les dirigeants natio- naux ont pour objectif de réduire son impact local.

Nous n’avons pas encore d’infor- mations sur les résultats des me- sures examinées, mais les Valdô- tains doivent apprendre à avoir confiance en leurs capacités et dans le contexte dans lequel ils œuvrent, représenté et garanti par les administrateurs qu’ils ont élus.

D’une lecture superficielle du su- jet, ce genre de discours pourrait paraître simpliste, le résultat du manque d’expérience concrète, mais en réalité c’est le résultat d’une observation attentive d’une valide et ambitieuse catégorie de jeunes, dans la quelle les inscrits à la Jeunesse Valdôtaine se recon- naissent et sur laquelle les institu- tions doivent investir.

Il faut que le plaisir de gouverner soit bien grand, puisque tant de gens

veulent s’en mêler.

Voltaire

PoiNt dE VUE

Viviana Herin

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vons-nous penser d’instaurer un dialogue entre ces deux mondes ?

Voilà maintenant l’aspect fondamental de la question, l’importance de la mentalité.

En coupant encore une fois la pomme en deux on peut voir comment le côté des adultes, des ins- titutions, s’aperçoit des jeunes seulement après le parcours d’études. Oui, on attend que leur oc- cupation principale arrive à sa fin pour dire : et maintenant qu’est ce qu’ils vont faire ? On ne met pas en œuvre une vraie politique de long terme pour développer le lien entre le monde juvénile et la société participée dont ils font et ils doivent véritablement faire partie. Souvent on leur donne même de grands moyens et de l’argent pour ré- soudre cette impasse, mais la chose plus impor- tante, l’espace, non. Aussi du côté du monde juvé- nile il y a trop de fois une mentalité qui n’aide pas.

Avant on parlait de timidité, moi je parlerais aussi de désespoir. C’est probablement le bien-être, la facilité qu’on a aujourd’hui de se tenir loin des choses, qui génère ce mode de penser et d’agir.

Quand on trouve tout fait, quoi faire ?

Un problème de timidité, une incompréhension

de « langage », une mentalité paresseuse tous ces facteurs peuvent oui expliquer ( justifier ) la diffi- culté du rapport entre les jeunes et la politique, mais ils ne peuvent pas empêcher la volonté de résoudre ce problème.

Dans nos jeunes âmes on trouve une énergie vitale que nous devons gérer pour se mettre finalement en jeu et réagir ! Mais, comme dans toutes les choses, on doit le vouloir. Si on ne nous donne pas de l’espace, c’est à nous de le cher- cher, de le construire.

Si on nous offre une possibilité, c’est à nous de la prendre, de la développer !

Nous jeunes valdôtains en tant que membres d’un petit Peuple en lutte pour défendre son

propre particularisme, nous avons une arme en plus par apport aux autres. Nous devons pencher notre cœur vers cette énergie avec plus de force.

En effet, nous avons le devoir de nous mettre contre à l’impétuosité d’une mondialisation tou- jours plus violente, qui homologue tous, et à toutes celles manifestations qui visent à détruire notre réalité. Ce n’est pas un simple sentiment de grandir qui devrait nous bouger.

La volonté de faire vivre une culture et une his- toire, que nos mères et nos pères nous ont consi- gnées belles ou pas qu’elles soient, devrait nous faire participer activement à la construction de notre demain !

Stefano Aggravi Suite de la page 1

l'énergie des jeunes

Savons-nous être valdôtains?

« La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert »

André Malraux

Pour les jeunes valdôtains

... » fin de citation

lcaveri@gmail.com

La Jeunesse Valdôtaine

présente ses félicitations les plus cordiales aux heureux époux s’agissant de

Mademoiselle Ileana Badery et

Monsieur Xavier Laurenzio

Le Comité de Coordination et les inscrits de la Jeunesse Valdôtaine adressent à Ileana et à Xavier, trésorier de la Jeunesse,

leurs vœux de prospérité, de bonheur et de pleine réussite dans leur vie familiale.

À l'occasion d'une conférence tenue par le Professeur de philosophie Massimo Mori de l'Université de Turin jeudi 9 septembre dernier à Pise, un grand nombre d'étudiants, qui parti- cipait à un cours de formation, ont eu le plaisir de s'interroger sur un thème qui, à mon avis, a de nombreuses implications avec notre réalité valdotaine. Le sujet en question était le cosmo- politisme.

Le terme cosmopolitisme, a expliqué le Prof.

Mori, signifie de nos jours une stricte connexion entre les différentes parties du globe au sujet des activités humaines. Ce terme paraît pour la première fois en Grèce au Vˆ s. av J-C grâce à l'apport d'une nouvelle philosophie: le cy- nisme. Quelques siècles plus tard, le terme est repris par les Lumières. Cosmopolitisme soulignait, à cette époque-là, la supériorité de l'individu sur la société et l'état. En revenant à l'actualité pour ne pas trop vous ennuyer, il faut souligner qu' être cosmopolite aujourd'hui, ne signifie pas être, bien entendu, des anarchistes,

ni des indifférents au particularisme qui carac- térise les différents peuples comme celui val- dôtain. Bien au contraire il existe une forme de cosmopolitisme qui réagit avec détermination à la plate globalisation actuelle. Le modèle de cosmopolite devient donc l'homme bien encré sur son territoire et sa culture qui, en ayant de profondes racines culturelles et historiques, se sent libre d'explorer et de jouir du monde en instaurant un profond dialogue avec l'autre.

Ce qui m'a le plus frappé de l'intervention du Prof. Mori est la réalisation de ce type de cos- mopolitisme en politique. Selon le professeur, le plan culturel et celui politique devaient être bien détachés l'un de l'autre. Cela prévoit, selon Mori, le renforcement des institutions globales qui est possible seulement si les Etats renon- cent à une grande partie de leur souveraineté en faveur du bien globale. Pour être plus clair, nous pouvons penser à une sorte de ONU avec bien plus de pouvoir décisionnel. Je passe, à présent, au cas de la Vallée d'Aoste où cette conception est bien loin d'être accueillie. Notre Région défend en effet son particularisme avec

acharnement et est en même temps ambas- sadrice d'un fédéralisme culturel et politique.

Tout en défendant moi-même ces types d'ac- tions dans lesquelles je crois, je pense que les défis que notre époque nous lance demandent une plus grande ouverture politique et cultu- relle de notre part. Bien souvent l'idée qu'on a de notre modèle culturel et politique est en effet celui d'une richesse destinée et conçue que pour nous valdôtains. Cette façon fermée et bornée d'être régionalistes ne nous aidera sûrement pas à faire survivre notre particula- risme, mais elle fera de notre peuple une race en extinction car elle n'a pas su évoluer. Le nationalisme nous terrorise, l'étranger plus en- core, l'Europe nous ne savons souvent même pas ce que c'est. Notre culture doit être valori- sée, et non pas seulement défendue. N'ayons donc pas peur de nous confronter, car le dia- logue entre cultures et modèles différents ne peut que nous enrichir.

Le vrai valdôtain est celui qui sait marcher avec sa petite patrie dans l'âme et l'infinité du monde dans les yeux.

Matthieu Réal

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Fin septembre, le Parlement italien a de nouveau renouvelé la confiance au gouvernement. Dans les pages du site web du gouvernement de ces jours, nous comprenons l’image que l’Etat a de notre région. Elle est une réalité dans laquelle il n’y a pas de responsabilité, car la voix valdôtaine dans les deux chambres a trouvé une double réalité : un vote positif et un contraire à la conti- nuité du gouvernement Berlusconi. Cela gâte notre fiabilité et par conséquence réduit notre capacité en cours de discussion, de mettre en évidence les besoins de notre Vallée. Le député a voté contre, sans s’aligner à la politique régio- nale, en attribuant les conséquences de la crise économique mondiale à ce gouvernement. Il ne considère pas que dans les moments difficiles comme ceux-ci il revient inévitablement à tous de faire des sacrifices. Pour nous tous il doit être un devoir d’entreprendre la restauration des meilleures conditions socio-économiques pos- sibles. Parmi les autres raisons avancées pour justifier son choix le député mentionne la non application du droit fédéral avec la création de la Chambre des régions, toutefois ; il se plaint éga- lement que la définition de cette réforme serait coûteux pour la Vallée d’Aoste. Mais donc, si d’un côté il la demande, de l’autre ne la veut pas.

Au contraire notre sénateur a voté positif, en faveur du développement récent d’une attention nouvelle à la Vallée d’Aoste, ne promettent rien

pour l’avenir si les conditions reviendront à l’état précédent. L’attention que Rome a montré en di- rection d’Aoste, n’est pas un but mais une étape du voyage entrepris.

Dans le dernier demi-siècle, de Rome, on a reçu beaucoup de paroles, mais dans les faits peu de substance. Aujourd’hui il semble y être une condition inversée, les objectifs de la loi du pro- chain budget, l’obtention d’un Pacte favorable de la Région avec l’Etat, l’indications des prio- rités et certainement, avec le dialogue en cours, nous pouvons avoir confiance dans des résul- tats. Le sénateur a fait un choix sérieux dans l’intérêt du peuple qu’il représente, même s’il a plusieurs fois exprimé des doutes a propos du gouvernement actuel. Il a essentiellement travaillé pour les besoins de la Vallée d’Aoste.

La capacité d’un bon politicien doit être en mesure de suivre l’idéologie en favorisant tout

de même aussi les résultats pratiques. Oui à la démocratie, non à l’extrémisme.

Au contraire qui à voté contre semble avoir suivi une logique d’hostilité, pour encourager une nouvelle tournée électorale afin que nous puis- sions commencer la chasse aux chaises, et n’a apparemment pas travaillé pour les intérêts de notre petite nation.

Nous savons tous que nous sommes dans une période difficile, avec une situation économique défavorable ; personnellement, je pense que nous devrions éviter encore plus maintenant, la logique de l’obstruction, l’avidité pour les places de pouvoir, face à la priorité absolue de maintenir ses obligations envers la Val d’Aoste.

À la suite de ce vote, nos deux uniques représen- tants on exprimé une position en contraste, avec un oui et un non. Est-ce que ils aiment tous les deux la Vallée d’Aoste ?

Laurent Brunodet

Qui aime la Vallée d'aoste ?

3 le numéro parfait. 3 jours de cours, 3 lectio magistralis, 3 thèmes. Voilà ma façon de pré- senter l’Ecole pour la Démocratie, à laquelle j’ai pu prendre part à Sarre en début octobre.

Cette deuxième édition du forum organisé par le Conseil Régional ( présent le Président Alberto Cerise ) et italiadecide ( présent le Pré- sident Luciano Violante ) avait comme but de comprendre les raisons des autres. Les autres administrateurs, en particulier, mais souvent le débat dépassait les limites politiques pour mon- ter au niveau de compréhension entre les êtres humains, à la capacité de chacun d’écouter avec dignité n’importe qui. L’école s’adressait en effet à tous les administrateurs avec moins de 35 ans provenant de toutes les communes en Italie.

Une vingtaine de jeunes valdotains et quarante

provenant d’autres régions se sont mélangés pour se confronter à l’égard des moyens de gérer les nécessités d’une communauté et les priorités que les citoyens veulent garanties. Dif- férentes expériences directement vécues par les participants ont étés présentés au cours des groupes de travail, tandis que d’autres sessions nous on vu comme écouteurs de célèbres ré- lateurs, parmi lesquels F. De Bortoli ( Directeur du Corriere della Sera ), G. Fini ( Président du Conseil Italien ) et G. Amato ( ex-Président du Conseil Italien ). Avec eux on a pu aborder des thèmes tels que la citoyenneté, le fédéralisme fiscal, les élections et le rôle des partis politiques de nos jours.

Au cours d’autres sessions, on a assisté aux points de vue de politiciens appartenants à des mouvements opposés sur les politiques d’immi- gration et d’intégration, la question italienne

« nord VS sud » et le patto di stabilità que les communes doivent respecter. Je veux enfin vous passer les mots les plus intéressants que j’ai retenu au cours de cette formation :

Il n’y a personne qui soit monopoliste de la vérité ;

Nous ne pouvons pas prétendre que les im- migrés soient des bons citoyens si nous ne sommes pas les premiers à respecter les lois ; Reconnaître les droits des autres hommes, s’as- sumer ses propres responsabilités ;

Le but doit être de chercher de vivre mieux, non pas de faire vivre mal les autres ;

Opérer pour le bien commun ce n’est pas rendre heureux tout le monde ;

Etre administrateur dans une petite commune = faire du bénévolat ;

Une démocratie doit faire savoir à la majorité qu’elle même fait face à des limites.

les 3d de mon weekend :

démocratie, discussions, décide (italiadecide)

Monica Meynet

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Vive le Tor des Géants

L'événement sportif le plus impor- tant du mois du septembre a été le Tor de Géants, un ultra-trail long de 330Km en suivant les « Hautes Routes 2 et 1 », qui a touché toutes les vallées latérales en passant sur le territoire de 34 communes, avec une altitude moyenne de 2500m et plus de 24000m de dénivelé positif.

Les sentiers des Hautes Routes ont porté les 310 athlètes dans les coins les plus beaux de la Vallée d'Aoste. Après le départ de Cour- mayeur ( dimanche 12 ), les mara- thoniens sont passés au pied du

Ruitor, après ils ont dû traverser la zone plus dure du circuit avec les cols Entrelor et Loson ; passé Cogne a commencé le parcours qui unit le Parc National du Grand Paradis avec celui régional du Mont Avic.

Les athlètes sont descendus sur Donnas ( le point le plus bas du Tor ) pour remonter ensuite la Val- lée du Lys et à Gressoney-Saint- Jean reprendre la HR 1.

Passé la Valtournanche, ils ont trouvé le sanctuaire de Cuné et la Valpelline, la vallée du Grand Saint-Bernard et enfin le Val Ferret et Courmayeur.

Le vainqueur, le Südtirolien Ulrich Gros, a réussi à compléter le tour en un peu plus de trois jours de course ; sa sœur Annemarie Gros, vainqueur entre les femmes, est arrivée onze heures après. Tous les autres ont eu la possibilité de com- pléter le parcours en 150 heures ( donc dans la soirée du vendredi 17 ).

Le meilleur entre les valdôtains a été le guide alpin Abele Blanc avec sa sixième place.

Une chose à signaler est le principe écologiste et de sauvegarde de l’environnement du Tor.

Tous les marathoniens ont eu l'in- terdiction de jeter les déches long le parcours.

Les transgresseurs auraient pu être disqualifiés.

Important pour la bonne réussite de la manifestation a été l'organi- sation centrale ( gérée par le club sportif « Courmayeur Trailes » ) et les bénévoles organisés en équipe.

Dans tous les pays touchés par la course les organisateurs ont trouvé des personnes prêtes à donner une aide, à signaler le parcours avec des fanions et à gérer les « Point Vie » ( zone de réconfort pour les athlètes ).

A signaler la passion que ces béné- voles ont mis dans leurs travail, en accompagnant les coureurs avant et après les centres historiques et en les encourageant.

A ce propos on doit décrire l'épi- sode qui s'est déroulée à l’un des ces Point Vie : une marathonienne ayaint demandé de la salade, qui était terminé, une dame âgée n’eu aucun problème à descendre dans le jardin potager pour la cueillir dans la pleine nuit.

Symbole de solidarité, d'aide et de envie de participer aussi de ma- nière passive au Tor. La première édition du Tor de Géants est termi- née avec un succès, donc VIVE LE TOR DES GEANTS !

Marcel Joly

2011 sera l’année du 150ème anniversaire de l’Unité d’Italie, une date très importante pour la nation : en effet, l'Italie est un état jeune, de nouvelle formation si comparée aux autres grands états européens comme la France ou l'Angleterre. Le sol italique a vu, lors de son histoire, le passage d'une multitude de peuples, de cultures et de langues.

À la moitié du XIXème siècle, l'Italie était divisée en royaumes et principats, avec des lois et des coutumes différentes : il était difficile de penser à une unification.

Mais en 1861, grâce à l'expédition des milles, les Sa- voyards conquièrent le Sud, et le Royaume d'Italie voit sa naissance sous le roi Victor-Emmanuel II de Savoie.

Et aujourd'hui de quelle unité pouvons nous parler ? 1861 a modifié radicalement, non seulement la carte géopolitique de la péninsule, mais surtout le rapport du peuple avec le pouvoir : l'unification du Royaume d'Italie mène obligatoirement à une centralisation du pouvoir vers la capitale ( Rome en 1870 ) et, par consé- quent, à une distance entre les citoyens et les décisions politiques. Il y a presque un siècle et demi d’histoire, mais la question est toujours fortement actuelle : en effet, nous avons aujourd'hui le début d'une reforme fédéraliste qui veut délocaliser le pouvoir pour assurer un rapport plus direct avec la population.

Dans l'année de l'anniversaire de l'Unité d'Italie, les fractures sont toujours plus fortes et les écarts écono- miques et sociaux entre Nord et Sud cherchent une solution qui ne trouve pas de réponses.

La Vallée d'Aoste garde un fort esprit autonomiste : sa particularité linguistique, culturelle et aussi son terri- toire de montagne, avec une nature encore primitive, font de notre Vallée un lieu unique qui doit être sauve- gardé et défendu. Avec l'Unité nationale, Notre patrie devient une région italienne, événement très impor- tant mais qui n’a jamais empêché les Valdtains de bien se souvenir de leurs racines. En effet, les habitants du

Val d'Aoste, déjà au XVIème siècle, conquièrent, lors de l'invasion de François Ier des territoires du Royaume de Savoie, la création du Conseil de Commis pour dé- fendre l'autonomie de notre Région, une Autonomie que l'Italie reconnaît et accorde à la Vallée au moment de la rédaction de la Constitution de la République Italienne, loi fondamentale de l’Etat. Dans l'article 116 de la Constitution sont reconnues au Val d'Aoste « des formes et des conditions particulières d’autonomie », cela seulement en 1948 lorsque l’Etat déclare Notre Vallée une Région à Statut Spécial, après la période fasciste qui voit la région envahie par ces troupes qui visent à détruire la culture de cet espace et à conformer les Valdôtains aux coutumes et à la langue de Rome.

C’est à cette occasion que le peuple valdôtain montre tout son courage et l’amour pour sa patrie et arrive en- fin à reconquérir la vallée. La mémoire de cette période devrait rester dans le cœur de chaque Valdôtain : c'est là que nos grands pères, nos ancêtres ont lutté, ont eu froid et faim, ont quitté leur familles et malheureuse- ment sont morts pour des idéaux de liberté et d'auto- nomie du peuple valdôtain !!! Nous sommes italiens mais nous sommes avant tout valdôtains !

150 ans de l’Unité d’italie.

Est-ce une vraie unité ?

Stefano Pellissier

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JeAn-BAptISte : Cher grand-père, je suis vraiment inquiet. Tous les principes auxquels j’ai cru pen- dant des années, notre Particularisme, notre principe d’Autodétermination, notre Culture sont toujours plus oubliés par cette société. Personne n’y croit plus ! La société Valdôtaine ne répond plus à ces stimulations. L’italianisation assimila- trice de notre société avance toujours plus sans que personne ne se préoccupe de ça.

Le grAnd-père : Cher neveu, il y a longtemps que ce processus est en train de détruire notre Particularisme. Notre génération a lutté contre cette domination centraliste parce qu’on nous l’imposait avec la force ! Nous nous sommes unis et nous avons eu nos conquêtes. Alors, l’Etat ita- lien a bien compris que s’il voulait percer notre société, il devait procéder avec douceur en étouf- fant lentement notre culture, sans vouloir, même dans une moindre mesure, concilier les deux et a transformé en tradition tout ce qui faisait partie de notre civilisation.

JeAn-BAptISte : Je le remarque jour après jour : notre Autonomie institutionnelle devient un fan- tôme si le vrai noyau de notre Autonomie, la culture, est écrasée par l’assimilation ! Comment peut-on expliquer notre Autonomie à un garçon de Suse s’il n’y a aucune différence culturelle entre son pays et le mien, si ce Particularisme qui a caractérisé notre Autonomie pendant des siècles n’existe plus ? Comme peut-on affirmer que les Valdôtains sont attachés à leur Autono- mie quand la plupart des personnes de notre société a vu l’arrêt de la distribution des bons de l’essence comme une faiblesse de cette Liberté ? Tout ça est ridicule ! La société Valdôtaine aurait- elle oublié que la motivation principale de notre Autonomie est culturelle ? Un exemple : cela fait quelques mois que monsieur Zaia a demandé un renforcement de l’Autonomie du Veneto. Consé- quences ? Il a bien sûr reçu beaucoup de critiques de la part des autres régions italiennes jusqu’à ce que le chef de la Lega, Bossi, pour soutenir le président, ait affirmé « Les Vénitiens ne sont pas italianisés ». Mais alors, si l’atout d’une Auto- nomie forte et consciente c’est la différence par rapport à la masse, envers l’assimilation italienne, pourquoi la société Valdôtaine, qui d’un certain point de vue veut que son Autonomie soit recon- nue et respectée, est-elle en train de s’italianiser ? Pourquoi quand on a ajouté un examen pour re- connaître l’apprentissage du français à l’école les étudiants sont-ils allés manifester dans les rues ? Pourquoi voit-on le français toujours plus comme un tabou ? Pourquoi beaucoup de nouvelles structures touristiques Valdôtaines sont appelées en italien ? Pourquoi le nouveau point de repère hyper technologique pour les jeunes de la Ville d’Aoste a été nommé « Cittadella dei Giovani » ? Le grAnd-père : Tes observations sont tout à fait correctes Jean-Baptiste. La société Valdôtaine ne peut pas continuer à se plaindre du fait que l’Etat italien est en train de miner son Autonomie et en même temps vouloir s’assimiler complètement : ce ne serait pas correct par rapport aux Italiens qui n’ont pas leur Autonomie. On ne peut pas avoir les deux choses ! C’est pour cette raison que cette société ne peut plus se cacher derrière les

Institutions. C’est pour cette raison qu’elle doit prendre une décision : ou devenir une province italienne dans tout les sens, en renonçant donc aussi à son Autonomie, et se faire gouverner par les politiciens romains qui n’ont aucune idée de nos exigences ; ou reprendre sa Liberté, sa Culture, son Histoire, son Particularisme, son principe d’Autodétermination, son Bilinguisme ! Toi, tu as peut-être perdu espoir mais regarde comme ton ami Marco est encore convaincu de ses idées, n’est-ce pas ?

MArco : Vous avez raison : on ne peut pas pré- tendre avoir une forme de gouvernement diffé- rente si on n’est pas différent. Tout ça se joue sur la Culture et surtout sur notre volonté d’être particuliers, d’être différents.

Jean-Baptiste, moi je ne renoncerai jamais à mes principes et à mes idées ! Mes grands-parents sont venus en Vallée d’Aoste il y a soixante-ans et je ne peux pas me vanter d’origines Valdôtaines centenaires. Mais j’aime ma Vallée d’Aoste et je

pas seul : tous les Jeunes Valdôtains qui sont à nouveau très sensibles lutteront pour que la cause Valdôtaine soit à nouveau vive ! Que la Vallée d’Aoste soit reconnue par l’Europe aussi ! Il est plutôt bizarre que si nous avons la néces- sité d’avoir des transports efficients pour nos étudiants et nos travailleurs, l’Etat italien nous donne un service médiocre et nous empêche de l’améliorer. C’est encore plus étrange que si nous avons la capacité de produire de l’énergie élec- trique renouvelable, l’Italie puisse influencer nos sociétés étant elle-même une cliente.

Nous lutterons en même temps pour que l’Eu- rope et l’Union Européenne soient bien connues par notre société, parce que c’est dans ces Insti- tutions que se développera le futur ! Les principes du Fédéralisme global et de l’Autodétermination des Peuples seront nos flambeaux.

Par contre, nous ne laisserons jamais que la Val- lée d’Aoste s’isole dans ses Montagnes : nos étu- diants auront besoin d’expériences à l’extérieur

Je suis prête pour partir : le 30 Août à 21h j’arrive enfin à Montpellier ; en attendant le tramway je remarque tout de suite qu’il fait encore bon, quelle belle sensation ! Un quart d’heure plus tard j’arrive dans ma nouvelle maison, située dans le centre historique, le cœur de la ville. Je connais ma colocataire, très sympa, qui me donne quelques conseils et me parle de la ville.

Le 1er septembre mon stage chez Direct Mont- pellier Plus, le quotidien gratuit de la ville, com- mencera, j’en ai hâte ! Le lendemain de mon arrivé j’ai le temps de connaître et visiter la ville, le soleil est très agréable et cela donne envie de sortir et se promener à Montpellier ! Je me ballade dans le centre historique, j’admire les magasins, puis je vais faire un tour à Antigone, un quartier de la ville où se trouve le centre commercial. Je me promène ensuite jusqu’à Place de l’Europe, une grande place qui est située sur la rive du Lez, le long des rives du fleuve il y a un parc : ici beaucoup de monde prend du soleil, fait du jogging ou fait simple- ment un tour le long du Lez. Le travail n’est

pas trop loin, Port Marianne est l’arrêt du tram suivant, pas trop mal !

Mon premier jour à la rédaction je ne savais pas trop quoi m’attendre, mais tout le monde m’a accueillie chaleureusement et je me suis mise tout de suite au boulot pour écrire mon premier article : quelle fierté lire mes articles sur un vrai quotidien ! J’ai fait beaucoup d’expé- riences car j’ai eu l’occasion de visiter des com- merces, j’ai connu plein de monde, participé à des conférences de presse, mais surtout j’ai eu l’opportunité d’écrire ! J’ai aimé ce travail, parce qu’il ne suit pas la routine, les journée sont toujours différentes, un jour tu sors pour recueillir les informations, le suivant tu écris et celui d’après tu prends des photos ou encore tu fais une interview !

Enfin une expérience qui m’a servi car j’ai appris beaucoup de chose par rapport au travail d’un journaliste : j’ai vu comment le montage d’un journal se fait et j’ai participé à la création et à la mise en page des articles. En plus Mont- pellier est une ville très jolie, sympa et ouverte d’esprit, il y a plein de jeunes ( c’est une ville universitaire ), il y a beaucoup d’endroit ou faire la fête ( ne rater pas les bar à tapas pour l’apéro si vous y passer ), la plage est à 10 km ( j’en profitais pendant les weekends ), en plus la Ville organise beaucoup d’événements et les services publics fonctionnent super bien !!

Seul défaut que j’ai trouvé c’est que la ville est un peu sale, dommage ! Le 1er octobre je rentre chez moi, après avoir dit au revoir à tout le monde : mes collègues au travail, mes nouveaux amis et ma colocataire, un peu de tristesse dans mon cœur mais contente pour la magnifique expérience que j’ai fait dans cette ville. Une expérience professionnelle, mais aussi de vie. Montpellier on se reverra !!

Joël Farcoz

suite page 6

Mathilde Secci

Montpellier quelle

expérience !

(6)

1799. la Vallée d’Aoste vient d’être envahie par les troupes révolution- naires. L’armée française s’est empa- rée du pouvoir, des denrées des val- dôtains faute de manque de nourri- ture, et a osé violer les églises d’Aoste pour en faire des dortoirs. Les Arbres de la liberté sont érigés dans chaque commune. Est-ce la liberté ? Ce n’est pas ce que pensent les pauvres pay- sans de la basse vallée ! Guidés par un prêtre, l’abbé Gontier de Cham- porcher, il descendent vers le fort de Bard, et ils le conquièrent sans difficulté. Cela suffit pour accroître l’enthousiasme des « socques » : telle est leur appellation, due à leur mauvaises chaussures. Armés de fourches et de bâtons il montent vers Aoste, en augmentant de nombre à chaque village. Là ils abattent l’Arbre et le remplacent par une croix, sym- bole de la foi qui leur avait été ôtée.

Quelques jours après les troupes Austro-Russes montent dans la ville pour rétablir la paix. Ils ne sont tou- tefois pas mieux que leurs prédéces- seurs. L’année suivante Napoléon

franchit le Grand-Saint-Bernard et notre vallée redevient française. Les royalistes n’acceptent pas ce change de pouvoir et poussent les paysans à la révolte. Cette-ci éclate au début de 1801, quand les envahisseurs décident la réquisition des cloches des églises pour en faire des canons.

A Châtillon la populace s’oppose, et près de 3000 gens provenant de toute la Vallée marchent pour la seconde fois sur Aoste. Les maisons des jacobins sont pillés et plusieurs entre eux sont brutalement tués.

Quelques jours après, grâce à une procession générale, la tranquillité revient dans le milieu. Pourquoi ces émeutes ? Qu’est-ce qui a poussé ces gens à prendre conscience de

leur force commune et à se révolter ? Sans doute la faim, car à chaque fois qu’une armée rentre dans un pays il faut la nourrir. Ce n’était pas de la philosophie : c’étaient les estomacs qui demandaient du pain d’un ter- roir épuisé ! Mais qui avait-leur en- levé la nourriture ? Un peuple enva- hisseur, un peuple qui n’avait aucun droit et qui est rentré prétendant gérer un endroit d’atavique auto- gouvernement, où les rapports avec l’état avaient depuis longtemps été de collaboration réciproque plutôt que de soumission. On venait enva- hir l’une des régions les plus neutres d’Europe, qui ne voyait rentrer une armée chez-elle dès 1691. Les val- dôtains répondirent avec vigueur, avec le peu de forces qu’ils avaient!

Il ne craignirent point un état à eux chef despotique et arrogant : ils comprirent que « unitis viribus » on pouvait gagner, et n’hésitèrent pas à se réunir tous ensemble pour changer la situation, pour chercher à défendre leur terre, leur foi, leurs traditions. Est-ce que de nos jours quelqu’un aurait encore le courage des « socques » ?

Le sept septembre on a célébré la fête de la Vallée d’Aoste, instituée par une loi régionale de 2006, dans le cadre des dispositions qui valo- risent l’autonomie et la discipline des symboles distinctifs de notre région. Le sept septembre est le jour choisi par le Conseil de la Val- lée pour des différentes motivations historiques, liées à l’anniversaire de la promulgation des décrets du lieu- tenant du Royaume d’Italie de 1945, première forme d’autonomie de notre région après la Libération. Le moment le plus important de cette fête est représenté par la consigne des deux décorations régionales, les “Amis de la Vallée d’Aoste” et les

“Chevaliers de l’Autonomie”.

Mais le sept septembre est aussi le jour dans lequel ont fête Saint Grat, le patron de la diocèse d’Aoste ; eh bien, qui est vraiment ce saint?

Le calendrier liturgique dédie deux fêtes au saint patron de la Vallée d’Aoste, le sept septembre jour de

sa mort corporelle et le 27 mars, jour du déplacement de ses restes terrestres de l’église paléochré- tienne de Saint-Laurent à la cathé- drale de la ville d’Aoste.

Pendant la fête qui fut instituée on prévoyait l’exposition des reliques et une procession solennelle, en outre gardait un rite particulier : la bénédiction de la terre, de l’eau et des bougies, que les fidèles em- menaient chez eux et qu’ils consi- déraient des talismans capables d’éloigner les calamités naturelles et d’attirer les grâces du ciel.

Le 27 mars, au contraire, jour de la translation du corps, coïncide presque avec l’équinoxe de prin- temps: en Vallée d’Aoste, comme dans les autres régions avec une économie principalement agricole et liée à l’abondance des produits de la terre, les rites propitiatoires étaient particulièrement intenses et importants.

Après la translation, les reliques furent conservées à la cathédrale d’Aoste et pendant les plus impor-

tantes manifestations elles étaient exposées aux fidèles et à leur véné- ration.

Le saint patron était considéré le protecteur par excellence des fruits de la terre; il était le thaumaturge à qui on faisait appel en toute occa- sion: en cas de tempêtes et d’incen- die, pour les champs, contre les insectes, les rats, les maladies etc..

La notoriété de saint Grat était telle que les pèlerins arrivaient aussi du Piémont, de la Lombardie, du Valais, de la Savoie..

La célébration la plus importante avait lieu le sept septembre: elle a été cité la première fois comme jour du naissance à la vie éternelle du saint dans un calendrier litur- gique du XIème siècle. Au début la fête était avant tout religieuse, mais au fur et à mesure que Saint Grat devenait populaire, la célébration se faisait plus grande et même sans perdre son caractère religieux ce jour devint une fête populaire, ou, comme le disait Lin Colliard, la “fête nationale valdôtaine”, en s’éten-

dant du chef-lieu à la région tout entière comme aujourd’hui.

Pour beaucoup d’habitants des montagnes cette fête à l’époque était presque l’unique occasion de visiter la ville d’Aoste: on organisait même une foire qui rivalisait avec celle de Saint-Ours.

Mais aujourd’hui ce saint est aussi important que dans le passé?

À mon avis saint Grat et les fête qu’on célèbre le 7 septembre ne devraient pas être qu’un jour de vacance, ou un jour dans lequel res- ter à la maison et ne pas travailler.

Ce saint, qu’à partir de maintenant peut être vous connaissez mieux, et sa fête, pourraient nous aider à nous sentir encore plus VALDOTAINS!!

le saint des Valdôtains

comme le commerce et le tourisme auront besoin de contacts les plus internationaux possibles. Ça c’est ma Vallée d’Aoste : un coffret fermé par les plus hautes Montagnes d’Eu- rope, mais aussi un petit laboratoire d’idées international ! Une commu- nauté qui respecte les différences mais qui prétend que son Particula- risme soit respecté !

JeAn-BAptISte : Marco, tu m’as re- donné confiance en mes valeurs.

Nous tous, Jeunes Valdôtains, réta- blirons une nouvelle Autonomie ! Le grAnd-père : Peut-être qu’une nouvelle Vallée d’Aoste naîtra avec vos idées, mais rappelez vous bien que vous êtes encore Jeunes et même si vos intentions sont très claires et nobles, votre but ne sera pas aussi simple dans une société aussi statique. Rappelez-vous bien aussi, mes chers Jeunes, de ne jamais vous arrêter à la première difficulté. Ecoutez les mots d’un de mes chers amis qui m’ont toujours aidé dans la vie : « Nous, Valdôtains, voulons seulement une chose : ad- ministrer dans nos Communes et gérer notre Vallée. C’est cela que nous voulons souligner quand nous disons ‘Maîtres chez nous!’»

Joël Farcoz

la révolte des petits

contre les abus des grands

Suite de la page 5

Valentina Borre Robert Camos

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Avec un titre comme celui-là, je pense que le concept est clair ! Un concept clair et qui, malheu- reusement, à mon humble avis, est assez juste. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais vous sou- mettre une partie de l’article Ier de nos Statuts :

« La Jeunesse Valdôtaine, mouve- ment juvénile de l’Union Valdôtaine, se rattache aux idéaux de la “Jeune Vallée d’Aoste” ( … ). Elle a pour but d’agir en défense des idéaux de liberté et de fédéralisme et pour la sauvegarde et l’épanouissement du caractère ethnique et linguistique du peuple valdôtain. A cet effet, elle s’engage à employer les moyens aptes à la sauvegarde et à la pro- motion de l’identité culturelle et so- cio-économique de la communauté valdôtaine et de ses jeunes, notam- ment dans le domaine des institu- tions, des écoles et des médias.

La Jeunesse Valdôtaine s’engage à défendre et servir les intérêts culturels, économiques, politiques et sociaux des jeunes valdôtains et à favoriser la rencontre et la coopé- ration entre jeunes appartenant aux différentes communautés ethniques et linguistiques minoritaires, en pro- mouvant des moments de formation sociopolitique. ( … ). »

Je voudrais que l’on me dise ce que notre Jeunesse Valdôtaine a fait en cette année 2010 pour l’épanouis- sement de notre caractère ethnique et linguistique ? Et pour la promotion de notre identité culturelle ? Un tour- noi de volley-ball, des tournois de foot, des excursions en montagne.

Ah, j’oubliais : une belle petite fête pour Halloween ! On n’a pas fait mieux pour défendre notre identité culturelle… Veuillez excuser mon ironie. Que l’on ne me comprenne pas mal : ces moments de détente sont importants et souhaitables mais à condition que l’on ne fasse pas que cela car, ayons le courage de la dire, la Jeunesse n’a presque rien fait d’autre ! Une conférence sur les jeunes entre- preneurs, avec l’excellente interven- tion de Gabriella Poliani, dont le seul bémol fut l’absence d’autorités locales et régionales. Une visite dans le Jura pour rencontrer nos amis de la « Jeunesse Jurassienne » ; oui, bien, mais après, maintenons-nous les contacts, avons-nous échangé sur des thèmes communs ? Une conférence de presse pour illustrer à nos amis journalistes valdôtains cette visite dans le Jura, sauf que…

il n’y avait pas de journaliste ! Une conférence sur les jeunes et la poli- tique à l’occasion des Rendez-Vous, dommage qu’elle ait été annulée

car personne n’y a participé. Je tiens tout de même à saluer la participa- tion de trois de nos membres à une rencontre organisée au Luxembourg par Jeunesse en Action, excellente initiative. Nous pourrions penser, à juste titre, que l’actualité valdôtaine, européenne et internationale a don- né matière à la Jeunesse Valdôtaine – à travers son Comité de Coordina- tion – de s’exprimer. Eh bien non, pas vraiment !

L’anniversaire de la mort d’Emile Chanoux ? Un tout petit encart de

quelques lignes. C’eut été une excel- lente occasion pour réaffirmer cer- taines de nos valeurs…

Les 65 ans de la fondation de l’Union Valdôtaine ? Ah ben non, là non plus pas grand-chose : une communica- tion de trois lignes !

La Jeunesse aura pris position sur la manœuvre financière du Gouver- nement national qui met en péril l’emploi d’environ 800 personnes ? Rien ! En tout cas, moi, person- nellement, je n’ai rien vu. Dois-je continuer les exemples ? Non, je

préfère m’arrêter ici ! Je souhaite évi- demment une Jeunesse Valdôtaine qui soit capable de s’amuser mais je souhaite avant toute chose une Jeunesse Valdôtaine qui n’ait pas peur de s’engager, de s’exprimer et, pourquoi pas, de se révolter ! Pour conclure, je voudrais simple- ment rappeler que le symbole de la Jeunesse Valdôtaine est un cœur : certains d’entre nous devraient s’en rappeler et mettre plus de cœur dans leurs actions et un peu moins d’ambition personnelle.

ou une organisation politique ?

Raphaël Bixhain

Cher Raphaël,

en lisant ta lettre nous avons été très étonnés, non pas pour les critiques que tu formules vis-à-vis de l’activité du comité de la Jeunesse, mais plutôt du fait que tu aies ignoré complètement certains passages. Il est vrai, nous aurions préféré parler avec toi de ton méconten- tement plutôt que de nous retrouver devant un article à publier dans notre journal. Cependant, nous sommes ouverts aux opinions divergentes, nous aimerions donc simplement apporter quelques précisions par rapport à tout ce que tu as écrit. En effet, de nombreux points faibles nous ont sauté aux yeux ; tu étais certainement trop absorbé à ironiser plutôt qu’à te pencher sur la réalité. Commençons par le tournoi de volley-ball, une activité collatérale au “Rendez-Vous valdôtain”. La Jeu- nesse a participé dès le début à l’organisation de cette importante manifestation, et non seulement en lan- çant des idées, mais par le travail effectif et assidu de nombreux membres. Nous avions compris que tu n’ai- mais pas ce genre d’activité, vu que ton aide ne nous est pas parvenue. Evidemment, nous t’avons vu faire la fête, mais pas participer au travail de la Jeunesse dans l’organisation du tournoi, de la belote, du stand informations/promotion, etc. La conférence aussi fai- sait partie des activités du Rendez-Vous et elle a effec- tivement été annulée pour le manque de participation, mais comme tu devrais le savoir en tant que collabora- teur du Peuple, la Jeunesse a DU remplacer quelqu’un d’autre dans l’organisation de cet événement et cela 5 jours avant la date prévue. Aussi, nous avons été contraints à nous dédier à la recherche des interve- nants, en pénalisant malheureusement la promotion.

Passons aux tournois de foot. Il s’agit d’activités collaté- rales du Mouvement auxquelles la Jeunesse a participé dans le but de connaître les jeunes de la Basse Vallée et, pourquoi pas, de s’amuser tous ensemble. Là aussi nous avons imaginé que tu n’aimais pas trop te dépla- cer d’Aoste, vu que tu étais absent.

L’excursion au Zerbion était l’occasion de nous ratta- cher à la montagne, dans et pour laquelle la Jeune Val- lée d’Aoste est née. Encore une fois, nous ne t’avons pas vu. La conférence sur les jeunes entrepreneurs, au cours de laquelle des thèmes fondamentaux pour l’avenir de tous ceux qui veulent se mettre en jeu ont été affrontés, devrait être rappelée pour d’autres rai- sons que l’absence des autorités valdôtaines, tu ne croix pas ? De plus, cet événement se rattache parfaite- ment à l’article des statuts que tu cites concernant les intérêts culturels, économiques, politiques et sociaux…

La visite au Jura, à laquelle encore une fois tu n’as pas participé, a été une véritable “première”. De nom- breuses années s’étaient en effet écoulées depuis la dernière fois que la Jeunesse avait rendu visite à un

peuple frère pendant toute une fin de semaine. Tu ne connais pas le contenu des propos qui ont été évo- qués, mais tu critiques les intentions et tu regrettes l’absence d’une relation continue sans savoir qu’au mois de novembre prochain, les Jurassiens seront chez-nous pour continuer l’échange. Tu affirmes que la Jeunesse n’a pas vécu, et en particulier le comité de coordination, de moments de discussion à propos d’actualité valdôtaine, européenne et internationale. Et bien, à l’occasion des assemblées de 2010, des comi- tés de coordinations ouverts, des moments de débats, ces thèmes ont souvent été proposés et, malheurese- ment, l’intérêt des participants n’était que très faible.

Pour cette raison, le comité a proposé de commencer une activité de sensibilisation des jeunes à l’actualité en invitant aux réunions des experts (politiciens et techniciens) qui puissent l’expliquer. Tu parles de loi financière en disant que rien a été fait, pas de commu- niqué. Mais en même temps tu critiques les autres qui ont étés publiés. Nous n’avons pas reçu d’appels de ta part pour proposer des initiatives en souvenir de Cha- noux ou de la fondation de l’Union Valdôtaine. De plus nous nous permettons de te demander si quand tu étais membre du comité Jeunesse, tu as commémoré ces deux événements en organisant des célébrations ? Les faits disent que non. Et quant à l’ironie au sujet de la fête de Halloween, sans savoir ce qui va se passer effectivement, nous la trouvons tout à fait déplacée. De plus, nous n’avons aucune intention de nous attribuer ce qui ne nous revient pas. La visite de trois membres de la Jeunesse au Luxembourg, une très belle initiative, n’avait pas une connotation politique et notre mouve- ment n’a donc pas contribué à son organisation. Enfin, parlons du cœur et de l’ambition personnelle. C’est vrai, nous sommes ambitieux, mais dans une acception po- sitive, sans jamais dépasser certaines limites. N’était-ce pas toi qui te présentais partout comme le candidat officiel de la JV aux élections communales d’Aoste de 2010 avant même que l’Assemblée Générale ait eu lieu et se soit exprimée, mais en faveur de Valentina Borre ? Dès ce moment on se souvient surtout de ta décla- ration de « non soutien » à notre candidate.. De plus, comment peux-tu faire appel au cœur quand, au lieu de présenter ton article le 4 octobre comme prévu, tu as attendu jeudi 14 pour nous le transmettre en nous empêchant ainsi la sortie de Jeunesse Aujourd’hui ? En outre, tu t’étais spontanément OFFERT de corriger cer- tains articles de notre journal avant leur parution, mais le délai n’ayant pas été respecté, lors de notre dernière assemblée le journal n’a pas pu être distribué. C’est donc en ne respectant pas les autres, qui au contraire ont remis leurs articles dans le délai prévu, qu’on se penche sur le cœur ?

Le comité de coordination

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