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Organisation du corps départemental des sapeurs-pompiers professionnels de la Gironde

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Academic year: 2022

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HAL Id: hal-03396352

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Organisation du corps départemental des sapeurs-pompiers professionnels de la Gironde

Jackie Bernardie

To cite this version:

Jackie Bernardie. Organisation du corps départemental des sapeurs-pompiers professionnels de la Gironde. Revue forestière française, AgroParisTech, 1975, 27 (S), pp.504-515. �10.4267/2042/21019�.

�hal-03396352�

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Organisation du corps départemental des sapeurs-pompiers

professionnels de la Gironde

Contre le feu, la forêt landaise n'offre pratiquement aucune barrière matérielle, le sol plat, l'absence de coupures naturelles, ne peuvent que favoriser la propagation.

En 1871, en 1893, des milliers d'hectares brûlent . Mais c'est de 1939 à 1950 que le fléau frappe le plus fort faisant de nombreuses victimes et détruisant 400 000 ha.

Plusieurs dates sont à retenir jalonnant l'histoire de l'organisation de la défense des forêts contre l'in- cendie.

• A l'origine — Le feu est combattu par les particuliers et les forestiers réunis en associations syndicales de défense des forêts contre l'incendie prévues par les lois du 21 juin 1865 et du 22 décembre 1888 et les décrets du 21 décembre 1926 et du 18 décembre 1927 . Ces associations sont des collectivités de propriétaires réunis dans les conditions déterminées par le législateur pour exécuter et entretenir à frais communs, les travaux nécessaires aux besoins de défense contre l'incendie.

• La loi du 19 janvier 1857 impose aux communes d'assainir et d'ensemencer les terrains leur appar- tenant. En cas d'impossibilité, l'État prend l'initiative des travaux.

• La loi du 5 avril 1884 charge le maire de prévenir dans sa commune, par des précautions convenables, les accidents et fléaux calamiteux tels que les incendies, inondations . . . en provoquant s'il y a lieu l'inter- vention de l'administration supérieure.

• Des lois plus précisément orientées vers la défense des forêts contre l'incendie apparaissent dès 1924 (loi du 26 mars).

A partir de 1940 dans le cadre de la défense passive un schéma d'organisation de défense contre les incendies de forêt se dessine . Il comprend : une commission spéciale chargée d'arrêter les mesures générales pour la protection de la forêt, une direction départementale (conseillère technique), la Fédé- ration girondine des associations syndicales, treize secteurs forestiers, les associations syndicales communales ou intercommunales, les corps de sauveteurs forestiers.

Ce système qui restera en vigueur quelque temps après la guerre se concrétise par la création de la Direction départementale de la défense des forêts contre l'incendie le 13 février 1941.

L'ordonnance de 1945 prévoyait les crédits pour l'organisation des Landes de Gascogne et attribue le matériel militaire récupéré par l'État après la guerre, aux trois départements concernés.

Le décret du 27 mars 1947 crée trois corps de sapeurs-pompiers forestiers professionnels dont le per- sonnel, d'abord recruté dans les eaux et forêts, fut ensuite complété par un recrutement tous horizons.

Un bureau situé rue d'Ornano est chargé de l'organisation, comptabilité, administration des personnels et matériels .

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Les incendies de forêts

Le décret n° 47-539 charge essentiellement les corps de la prévention des feux de forêt et de l'inter- vention immédiate lors des sinistres qui s'y déclarent . Le personnel peut être commissionné par le préfet en vue de dresser procès-verbal des infractions relatives à la protection du massif forestier contre l'incendie . Les sapeurs-pompiers forestiers sont des sapeurs-pompiers professionnels départementaux, leur corps étant considéré pour leur organisation et leur fonctionnement comme un élément du Service départemental d'incendie et de secours institué par application du décret loi du 12 novembre 1938 rendant obligatoire, pour toutes les communes les dépenses de personnel et de matériel du service d'incendie.

Un arrêté préfectoral du 22 février 1960 vient préciser le statut de ces personnels.

Article le.

Les sapeurs-pompiers forestiers sont des fonctionnaires départementaux nantis d'un emploi permanent à temps complet, chargés essentiellement de la prévention des feux de forêt et de l'intervention immédiate lors des sinistres qui s'y déclarent. Ils peuvent à ce titre être commissionnés par le préfet en vue de dresser procès-verbal desinfrac- tionsà la réglementation relative à la protection du massif forestier contre l'incendie . ll s'agit là d'une reprise du décret de 1947.

Article 2

Dans le cadre de la prévention des feux de forêt, les sapeurs-pompiers forestiers professionnels départementaux participent en fonction des nécessités locales à l'exécution de travaux d'intérêt privé ou d'intérêt général ainsi

qu'à l'entretien d'exploitation servi par eux.

Article 4

l/ est précisé qu'étant un élément du Service départemental de protection contre l'incendie, /es sapeurs-pompiers forestiers professionnels participent à l'exécution des différentes missions qui leur incombent ainsi qu'à l'entretien du matériel d'incendie des formations de sapeurs-pompiers . Les diverses missions du service départemental sont définies à l'articlel e,du décret du 7 mars 1953 : les corps de sapeurs-pompiers sont spécialement chargés du secours et de la protection tant contre /es incendies que contre les périls, accidents de toutes natures menaçant la sécurité publique.

Donc, depuis leur rattachement officiel en 1960 au Service départemental quant à leur mission, les sapeurs-pompiers forestiers professionnels participent à la vaste tâche de secours et de protection des personnes et des biens tant contre les incendies de forêts que contre les accidents de toutes natures.

Ils sont dirigés sous l'autorité du préfet par l'inspecteur départemental du Service d'incendie et de secours et sont détachés d'une manière permanente auprès du Service départemental de la défense des forêts contre l'incendie qui en assure la charge financière.

Encore à l'état embryonnaire en 1947, le Corps des sapeurs-pompiers professionnels forestiers de la Gironde voit ses effectifs croître au cours des ans . Après une forte poussée entre 1947 et 1953 où le personnel passe de 90 à 150 on trouve une période stationnaire jusqu'en 1964 où l'évolution reprend et se poursuit lentement jusqu'en 1974.

La courbe des missions revêt un aspect bien différent . Pour la même période, on part de 147 interventions en 1947 pour aboutir à 5 433 en 1973.

L'organisation des sapeurs-pompiers forestiers professionnels de la Gironde articulée autour de centres de secours mixtes et d'un poste de commandement départemental sis au Bouscat a fait les preuves de son efficacité pendant les 25 dernières années.

La tâche du poste de commandement s'est accrue considérablement . L'accroissement continu du nombre des missions impose un équipement qui renouvelé et accru nécessite l'existence de deux ateliers départementaux traitant, l'un les divers matériels radio, l'autre le maintien à un niveau opéra- tionnel permanent des véhicules.

Dans un souci d'efficacité et de sécurité, le poste de commandement du Bouscat a dû adapter jusqu'au début de l'année 1974 un système centralisé de gestion et de coordination.

Mais tenant compte de ses nombreuses tâches (alerte, logistique générale des moyens de secours, coordination des opérations sur le terrain) et de l'accroissement du nombre des missions ainsi que de l'assujettissement des personnels et des matériels nécessaires à leur bon traitement, il est récemment apparu qu'une telle politique conduirait le poste de commandement départemental, à court terme, vers une saturation incompatible avec la qualité du service, faute de disposer des effectifs et des locaux nécessaires .

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R .F .F. N . SP . 1975

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D'où un ensemble de mesures visant :

— à dégager le poste de commandement d'une partie de ses astreintes extérieures afin de pouvoir mieux traiter les domaines ressortissant de sa compétence réglementaire,

— à permettre sur le plan « tactique » un rapprochement entre le poste de commandement et ses centres d'intervention par la mise en place d'un échelon de relais, le poste de commandement opéra- tionnel placé à Salles .

STRUCTURES EXISTANTES

La défense des forêts contre l'incendie en Gironde repose à ce jour sur deux éléments moteurs bien structurés, d'une part un poste de commandement départemental, au Bouscat, et d'autre part les centres de secours territorialement répartis.

LE POSTE DE COMMANDEMENT DU BOUSCAT

Il juxtapose un groupe de commandement, un certain nombre de services, une salle d'opérations dite c salle de garde » et une section de travaux préventifs.

Le groupe de commandement

Il est constitué par l'ensemble des officiers du poste de commandement . A sa tête se trouve l'inspecteur départemental du Service d'incendie et de secours de la Gironde, secondé dans sa tâche de direction par un lieutenant-colonel et trois chefs de bataillons . Les autres officiers sont directement attachés à la conduite d'un service.

Les différents services administratifs et techniques

II s'agit de l'administration proprement dite, de la comptabilité et des services techniques (atelier radio et atelier véhicules).

La salle de garde

Elle est essentiellement l'élément de coordination de la surveillance et de l'alerte ainsi que de la logis- tique des moyens d'intervention sans lequel aucune action concertée aussi bien au niveau de la détection

du risque que de son traitement, ne serait possible sur le plan départemental . Elle a pour mission :

— /a surveillance du potentiel par la mise à jour continue du tableau des effectifs et du matériel, et par les prises de contact radio avec les centres professionnels et volontaires;

— /a logistique opérationnelle : tous les renseignements fournis soit par les observatoires, soit par l'extérieur, gendarmerie, particuliers sont synthétisés à la salle de garde . L'officier de permanence prendra les décisions en fonction des informations reçues du feu et à mesure du déroulement des opé- rations . A l'exclusion des départs des matériels qui peuvent avoir lieu directement à la suite d'un appel téléphonique local, tout mouvement ultérieur ne sera réalisé que sur ordre de la salle de garde, seule

capable de posséder une vue d'ensemble suffisante des « disponibilités » du département.

Le rôle primordial de cet organe consiste à traiter des actions « ponctuelles » sans pouvoir perdre de vue la probabilité coexistante d'autres opérations au niveau le plus général.

L'élément essentiel de communication avec l'extérieur est la radio qui assure actuellement une couver- ture du département avec un niveau de fiabilité relativement satisfaisant.

Outre la radio, le réseau téléphonique fournit par des lignes directes ou indirectes les liaisons avec la préfecture, la protection civile, les sapeurs-pompiers de la communauté urbaine de Bordeaux, les hôpitaux . . .

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Pompiers des Landes Photo R/GOUX

La salle de garde est appelée à fournir des renseignements, à prendre des décisions nécessitant la consultation de certains documents :

— cartes murales au 1/50 000 e où figurent en position fixe : les centres de secours, les obser- vatoires, les points d'eau, les risques particuliers permanents (usines, camps militaires, dépôts d'or- dures . . .) et en position mobile : les incinérations du jour, les risques de reprises des feux éteints depuis moins de 24 h, les risques particuliers temporaires (scieries, chantiers . . .);

— du fichier des communes tenu à jour en permanence et contenant tous les renseignements utiles lors du déclenchement d'une opération sur une commune donnée.

Le personne/ de cette salle comprend : un officier de permanence, un sous-officier chef de garde, un stationnaire tenant à jour le cahier des interventions, un téléphoniste.

Le personnel n'est pas cristallisé sur cette tâche et se répartit en deux groupes prenant alternativement la garde par demi-journée (dont un spécialiste radio assurant la qualité des liaisons et les dépannages).

0 La section de travaux préventifs

Elle fut organisée au sein du corps des sapeurs-pompiers forestiers professionnels de la Gironde en 1947 . Sa mission consiste à participer à l'exécution des travaux spécialisés d'intérêt général ou privé rétribués en atténuation des dépenses engagées par des conventions souscrites par le préfet avec les collectivités publiques ou privées ou les propriétaires . Elle intervient aussi en protection dans certaines zones dangereuses pendant les incendies .

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R .F.F . No SP . 1975

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Elle est constituée dans le cadre intérieur du service par :

— un personnel d'exploitation comprenant un chef et sept conducteurs d'engins spécialisés travaillant toute l'année en fonction du terrain et assurant une permanence par équipe de deux, d'une semaine par mois pour la mise en oeuvre immédiate des matériels spécialisés,

— un personnel d'atelier, avec un chef et trois conducteurs mécaniciens.

Le matériel dont dispose la section est le suivant : trois tracteurs lourds à chenilles, trois tracteurs fores- tiers à pneus et une niveleuse avec divers outils, scapper, rooter, rotavator, débroussailleur, charrues, etc.

LES CENTRES DE SECOURS

Sur le terrain, ils se matérialisent par la présence de 18 casernes mixtes (professionnels et volontaires) disséminées sur la surface du département, la concentration maximum se faisant du côté ouest.

Le garage abrite deux unités forestières (deux fois une jeep + deux camions-citernes feux de forêts) plus le matériel du Service départemental d'incendie et de secours.

Le personnel, logé à la caserne ou à proximité, assure ainsi deux départs, le premier armé par les pro- fessionnels, tandis que les volontaires alertés par la sirène (code particulier en fonction de la nature de l'intervention) permettent en peu de temps d'avoir sur pied une deuxième unité susceptible de partir en renfort ou sur une intervention différente.

Le personnel professionnel (huit par caserne en moyenne) se répartit en : un chef de centre (sergent, sergent-chef ou adjudant), un sous-chef (caporal ou caporal-chef) et six sapeurs ou caporaux.

Le potentiel volontaire porte sur un effectif moyen variant de 15 à 20 unités.

En période d'été et aux époques critiques de l'année une observation sur pylône métallique ou château d'eau est assuré.

Caserne, observatoire, jeeps et ambulances possèdent chacun leur matériel radiotéléphonique assurant ainsi les liaisons directes ou indirectes avec le poste de commandement du Bouscat dont les casernes dépendent étroitement.

De 1947 à 1974, le nombre total d'interventions de toutes natures, en particulier depuis 1960, est en augmentation très sensible.

Années 1948 1959 1969 1973

Interventions 128 947 2 209 5 433

Sur le seul plan des feux de forêts, la même progression est à noter.

1947 1959 1970 1973 Août 1974

140 262 616 806 1150

L'élément de comparaison chronologique retenu sera la superficie moyenne brûlée par incendie.

1947-1950 1950-1970 1971-1973

50 ha 3,50 ha 2,50 ha

Cette réussite est le résultat du renforcement du corps des années 1950 et 1964 . La mise en oeuvre immédiate des secours a permis à ce jour de faire face à l'évolution très rapide du nombre des opérations et à leur traitement correct.

Le personnel, après avoir atteint sa vitesse de croisière en 1951 avec 159 unités, descend à 140 en 1960 et atteint 220 en 1974 . Nous assistons à une progression lente aboutissant à la présence de huit pro- fessionnels par centre, seuil inférieur admissible .

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Les incendies de forêts

Le matériel fut constitué à l'origine par un maximum de jeeps (92), la plupart avec citerne (300 I) et un minimum de 37 G .M .C . L'évolution s'est ensuite faite en sens contraire pour aboutir en 1974 à 37 jeeps, 20 Land Rover et 92 G .M .C . porteurs d'eau (3 500 I).

STRUCTURES NOUVELLES

Le but de tout service public étant comme l'indique sa définition de servir le public, en l'occurrence par la sauvegarde des personnes et des biens, on est conduit après 25 ans d'expérience à se demander si le « contrat » a été honoré par la défense des forêts contre l'incendie.

Une réponse est fournie par le lieutenant-colonel Itey dans une de ses études sur les feux de forêts.

c La défense des forêts contre l'incendie de la Gironde a connu trois niveaux successifs d'organisation :

— 1947-1950 : époque embryonnaire où les moyens d'action particulièrement discrets, ne peuvent avoir la prétention de modifier profondément la physionomie des opérations dont nous condensons ci-après les résultats : 474 incendies pour une superficie totale détruite de 73 848 ha ce qui représente une perte moyenne de 155,79 ha par sinistre.

— 1950-1964 : époque de développements progressifs assortis d'un effort certain de quadrillage de l'aire du risque qui se traduit par les résultats ci-après : 2 457 incendies pour une superficie totale détruite de 13 396 ha ce qui représente une perte moyenne par sinistre de 5,45 ha.

— 1964-1971 : période d'organisation très poussée spécialement en ce qui concerne le quadrillage serré de l'aire du risque et la surveillance étroite du milieu forestier, tant dans le domaine de la topo- graphie des lieux qu'au plan des activités réglementées et des personnes circulant en forêt . A relier également à cet effort de méthodes l'apport d'un investissement très important au titre des matériels et des cantonnements venant harmonieusement compléter la plus-value des renforts substantiels de sapeurs-pompiers volontaires intégrés à la structure de défense des forêts contre l'incendie.

Ainsi, bien que la période considérée ait eu à connaître un nombre plus important de débuts d'incendies que la période précédente, nous avons enregistré les résultats ci-après : 2 785 feux pour une superficie totale détruite de 4 766 ha, ce qui représente une moyenne de 1,70 ha par sinistre . »

Notons pour la période suivante :

— 1971 à août 1974, nombre de feux 3121 détruisant en moyenne 2,42 ha.

— Depuis janvier 1974 à août 1974, nombre de feux 1 154 pour une superficie moyenne par feu de 0,58 ha.

A ce stade de l'analyse, l'efficacité du système semble démontrée . Mais elle n'existe qu'au prix de lourdes difficultés, un certain nombre de besoins s'étant fait ressentir progressivement (besoin d'encadrement des centres de secours), le personnel du Bouscat étant mobilisé, souvent contre son gré, par les tâches d'administration et de gestion.

Nous avons conscience que cette structure fonctionnelle n'est plus entièrement satisfaisante dans son articulation et surtout en fonction d'un accroissement prévisible des centres de secours à coordonner.

Les appels pressants lancés par le commandement ont été en partie entendus par les autorités compé- tentes puisque par les jeux conjoints du recrutement externe et de la promotion interne, un noyau d'offi- ciers a pu être dégagé (2 + 9) permettant la restructuration.

Cette augmentation du « cadre » officier autorise une modification de l'articulation actuelle à deux niveaux . Le vide constaté entre le poste de commandement du Bouscat et les centres se comble par la présence d'un personnel suffisant rattaché à un organe nouveau, organe relais en ce qui concerne l'opérationnel au sens large, dans sa préparation et dans son exécution.

Sous la poussée de problèmes purement antérieurs : instruction mal harmonisée au niveau des centres prévention et prévision mal cadrés, permanence de nuit plus difficile à exécuter dans sa forme actuelle au poste de commandement du Bouscat, ainsi que par la poussée purement dynamique de l ' activité croissante des centres, il s'avère que la solution structurellement retenue par la création d'un organe relais placé à l'intérieur du schéma existant précédemment, donne à cet organe l'allure d'une solution originale aux problèmes évoqués ci-dessus .

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Le nouvel organigramme général de la défense des forêts contre l'incendie se définit de la façon suivante :

— Poste de commandement du Bouscat;

- Poste de commandement opérationnel de Salles;

— Centres de secours.

LE POSTE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL (P .C .O .)

Ce relais situé à Salles possède un personnel et une mission qui lui sont spécifiques.

Le personnel est constitué par un chef de bataillon, deux lieutenants, sept sous-lieutenants officiers de sections, anciens chefs de centres expérimentés responsable chacun d'un secteur géographique

précis sur lequel ils sont territorialement installés.

Les missions du poste de commandement opérationnel représentent le complément indispensable de celles effectuées par le poste de commandement départemental du Bouscat :

— coordination des opérations en surface,

— permanence de l'alerte et de la logistique la nuit,

— développement et harmonisation des actions d'instruction, de prévention, de prévision.

• Coordination des activités en surface

Prises en main successives des opérations sur une intervention.

Le chef de centre, le premier arrivé sur les lieux, prend l'initiative du commandement, relayé par le chef de centre territorialement compétent . Lorsque la présence d'au moins trois centres est nécessaire l'officier de section est responsable de la coordination des moyens . Lors d'interventions plus lourdes, les officiers de permanence sont dépêchés sur les lieux.

Le caractère essentiel du P .C .O . dans le cadre de sa mission opérationnelle est sa mobilité au niveau du département.

Si, au même moment, un nombre trop important de missions absorbe tous ses moyens, c'est le poste de commandement départemental qui, en fonction de ses disponibilités, assure la coordination en surface sur les autres interventions, d'une manière quasi-automatique.

Chaque fois que l'importance de la mission le justifie, de sa propre initiative ou à la demande soit des officiers de section déjà sur le terrain, soit à celle du poste de commandement départemental, le P .C .O.

détache deux officiers chacun ayant une mission et un moyen spécifique.

Personnel Mission Moyen

1 ° officier 2° officier

tactique opérationnelle logistique opérationnelle

hélicoptère (air) P .C .O . mobile (sol)

Le premier officier, dès son arrivée, utilise l'hélicoptère mis en permanence à sa disposition par la Pro- tection civile ou celui de la Gendarmerie au cas d'indisponibilité momentanée . Dans une phase initiale, il détermine l'allure moyenne du feu, l'axe principal de sa progression, la superficie, la situation locale et l'évolution probable du sinistre.

Dans une seconde phase, il est responsable de la « tactique au sol » . Il communique directement par radio aux officiers de section les manoeuvres à faire effectuer par les unités, en vue de renforcer une attaque ou d'alléger le dispositif en un point au profit d'un autre ou d'une opération différente.

La présence systématique de l'hélicoptère sur le terrain au cours d'une opération ou en surveillance aux époques critiques (journées de degré hygrométrique bas : < 40 %, et pendant et à la suite d'orages) s'avère indispensable.

L'affectation d'un appareil de la Protection civile, possédant un équipage entraîné au contact avec le feu de forêt, basé au P .C .O . de mars à octobre, fournirait la solution présentant le plus d'efficacité, un des atouts de la réussite en ce qui concerne la rapidité du déplacement des moyens de coordination.

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Les incendies de forêts

i Chef de centre 2

SCHÉMA ter TEMPS

Trois centres et un officier de section.

L'officier de section se place en retrait . Il ne joue pas le rôle du chef de centre, mais celui d'un agent coordinateur. Il renseigne le poste de commandement départemental sur l'en- semble de son intervention dans son secteur.

i Chef de centre 3

511

-...-~-~-~

SCHÉMA 2e TEMPS Plus de trois centres.

Plusieurs officiers de section.

Deux officiers du P .C .O.

Zef officier : tactique opérationnelle (héli- coptère);

2e officier logistique opérationnelle (P.C .O.

mobile) .

FRONT DE FEU

Qn

Vers P .C . Bouscat i Chef de centre

~ --`^--~ ~. .,

f

1D

2 e officier P .C .O.

P .C .O . mobile

R .F .F . N o SP . 1975

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Sur une opération importante, l'hélicoptère seul permet d'obtenir « la vue d'ensemble » qui évite les erreurs et les inefficacités d'actions ponctuelles isolées.

Outre le rôle de coordination et de « renseignement objectif » par rapport à ce qui est vu du terrain (chacun ayant souvent sur un feu l'assurance d'être à « la pointe » ignorant qu'il en existe plusieurs parfois plus importantes), l'hélicoptère joue le rôle privilégié de réconfort psychologique tant auprès des unités luttant isolément, en les reliant « à vue » avec le commandement, qu'auprès des populations locales toujours favorablement impressionnées par un déploiement de forces bien encadrées et agissant de concert.

Le deuxième officier dispose, au sol, du poste de commandement opérationnel mobile constitué par un véhicule disposant des agrès nécessaires pour s'installer à titre précaire au point d'eau ou à un carre- four routier de concentration, permettant la liaison avec les engins d'intervention . Une solution plus élaborée consisterait à disposer d'une antenne avec plan de terre fixée sur un mât extensible (14 m) lui assurant dans la grande majorité des cas une liaison directe avec le poste de commandement dépar- temental . Mais compte tenu, statistiquement, du caractère rapide de l'évolution des gros feux et des délais nécessaires pour la mise en oeuvre de tels moyens « Trans », ce problème devra être repris dans le détail d'exécution pour une analyse pratique des conditions de fonctionnement.

Cet officier est responsable de la logistique ponctuelle de l'opération, la logistique générale appartenant toujours au poste de commandement du Bouscat . Dans le cadre de cette compétence, ce deuxième officier tient à jour l'inventaire des moyens « en attente » qu'il fait agir à la demande de l'officier héli- porté, au profit des secteurs sensibles.

Parallèlement, il est l'organe collecteur de tous les renseignements émanant du terrain dont il fait la synthèse et qu'il répercute vers les destinataires intéressés en particulier le poste de commandement départemental, seul responsable de l'information continue du directeur de la Protection civile.

Telles sont les règles classiques du schéma d'intervention des officiers du poste de commandement opérationnel dans le cadre de sa mission première.

Mais il ne faut jamais perdre de vue que la direction des opérations appartient au maire de la commune.

L'officier des sapeurs-pompiers chargé de fournir les moyens n'est que le conseiller technique aux ordres du « chef de lutte D.

En exécution de l'article 97, 6° alinéa de la loi du 5 avril 1884, complétée par le décret-loi du 12 novembre 1938, le maire dispose des pouvoirs de police et des pouvoirs réglementaires en vue de la direction de la lutte contre les incendies de forêts et de la distribution des secours nécessaires.

Dans l'hypothèse où il existe une association syndicale ayant pour objet la défense contre les incendies, la direction des secours appartient aux personnes désignées par elle avec l'agrément du maire ; ces

personnes prennent le nom de « chef de lutte D . S'il n'existe aucune association syndicale et en cas d'empêchement du maire, c'est à son délégué qu'incombe la direction des secours.

Dans la pratique, cette liaison s'effectue d'une manière harmonieuse par l'accollement du chef de lutte avec l'officier chargé des problèmes «tactiques» et du maire avec l'officier responsable de la logistique des moyens au sol.

Permanence de l'alerte et de la logistique la nuit

Grâce à sa salle de garde bien équipée le P .C .O . peut à tout moment relayer le poste de commandement départemental dans son rôle de coordination de la surveillance et de l'alerte en cas de défaillance momen- tanée et soudaine.

Développement et harmonisation des actions d'instruction, de prévention et de prévision

L'instruction

La mission c instruction » du P .C .O . s ' adresse en premier lieu aux cadres qui devront ensuite former le personnel des centres . La méthode retenue attache à la répétition une importance privilégiée parce que le succès de la mission de l'équipe ne peut être assuré que par l'accomplissement exact, précis et coordonné d'une quantité de gestes élémentaires . II n'y a pas de miracle en matière d'instruction, seuls l'exemple, le temps, la répétition, la création du réflexe peuvent mener au succès.

La prévention

C'est l'ensemble des mesures à adapter pour éviter autant que possible les manifestations d'un risque.

Si ce risque se produit, ces mesures tendent à en limiter les effets même en cas de défaillance humaine.

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Les incendies de forêts Parmi ces mesures :

— l'information et l'éducation du public,

— la réglementation, notamment la loi du 12 juillet 1966 précisant les règles d'emploi du feu et augmentant les pouvoirs de police du préfet.

Ces deux moyens se retrouvent étroitement liés dans l'exercice de la police forestière dont le rôle pri- mordial dans l'action de prévention et de prévision permet :

— d'acquérir la connaissance du terrain au profit de l'opérationnel et une vue précise des risques inhérents au secteur,

— de fournir l'information au public devant le conduire à une prise de conscience de sa position prédominante dans le déclenchement des feux . On constate au niveau national que les forêts soumises au régime forestier brûlent moins que les forêts privées parce qu'elles sont mieux contrôlées.

La prévision

C'est l'ensemble des mesures visant à déceler un risque dès son origine et à permettre la mise en oeuvre rapide et efficace des moyens d'intervention.

D'une manière générale, elle comporte l'élaboration de documents permettant d'orienter l'intervention pour en accroître l'efficacité . Faite au niveau du P .C .O ., elle est le résultat de visites et de surveillance sur le terrain de l'ensemble des points d'eau, des pistes et des installations comportant un risque normal ou particulier.

En milieu rural, l'effort sera porté sur un certain nombre de points essentiels

— connaissance parfaite du terrain,

- affinement de l's outil météorologique »,

— surveillance des observatoires avec relation directe entre le terrain et la carte (topographie),

— police forestière dans son aspect purement prévisionnel : état de secteurs (pistes - points d'eau), détermination des risques permanents ou temporaires,

— maintien du matériel d'intervention, par une étroite surveillance, à un niveau opérationnel optimum constant.

Politique générale de l'aménagement du terrain

La forêt n'est pas entretenue d'une manière satisfaisante et le compartimentage des parcelles est parfois médiocre, le drainage des eaux est encore insuffisant, le nombre des points d'eau artificiels installés sur l'aire du risque est encore trop faible, les voies d'accès déjà existantes sont rendues inutilisables

par un débardage intensif ou une végétation excessive.

Devant cette situation, quelle peut être l'attitude du Poste de commandement opérationnel?

L'emploi de l'eau étant considéré comme le moyen le plus efficace d'éteindre les incendies de forêts, la création et l'aménagement des points d'eau feront partie des actions préventives prioritaires du P .C .O ., engagées par ses cadres au même titre que les conseils sur le choix des voies d'accès au massif forestier . Il faut donc établir un programme d'étude :

— du compartimentage fonctionnel du terrain,

— des implantations des réserves d'eau,

— des aires d'atterrissage pour hélicoptère.

En ce qui concerne plus particulièrement les points d'eau, les travaux de la commission des Landes de Gascogne qui prévoyaient au minimum un emplacement tous les 5 km semblent être un des éléments directeurs de l'opération.

L'aménagement en vue de permettre et faciliter l'utilisation des réserves naturelles consistera essentielle- ment à créer ou améliorer leurs accès, et en bordure des cours d'eau, lacs, étangs, d'améliorer l'emplace- ment de prélèvement.

La préparation des plans d'intervention nécessite également un inventaire préalable, déjà commencé, des points d'eau naturels, artificiels préexistants . Ne doivent être retenus que les points d'eau ayant en toutes saisons une capacité suffisante, d'accès facile aux véhicules tout terrain.

Quelle part active le corps des sapeurs-pompiers forestiers professionnels peut-il prendre dans la réalisation concrète de ces objectifs?

Le moyen : la section des travaux préventifs

De l'inventaire des moyens en personnel et matériel tel qu'il résulte de la première partie de l'étude, il ressort que les orientations de la section seront peut-être à réviser afin d'arrêter une ligne de conduite compatible avec le potentiel restant et non renouvelé.

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Dans l'immédiat, le manque de matériel spécialisé gêne la poursuite coordonnée des travaux contrac- tuels . II semble raisonnable de s'orienter :

— dans un premier temps vers deux objectifs prioritaires : liquidation des chantiers en cours ou en programme et aménagement des points d'eau existants;

— dans un deuxième temps, l'accent pourra alors être mis sur la création des points d'eau tout en continuant leur entretien ainsi que celui du compartimentage de la forêt.

Dans l'état actuel du potentiel opérationnel de la section, seul l'aménagement des points d'eau demeure possible . L'entretien du quadrillage statique est assujetti à l'achat d'un matériel adapté à la mission et selon la définition que voudra bien en donner la Commission consultative.

En conclusion, la section préventive, directement rattachée au Poste de commandement opérationnel, verra sa mission s'élargir ou se restreindre en fonction des choix qui seront faits.

Harmonisation des actions de prévision, de prévention, d'instruction, permanence de nuit, coordination des actions opérationnelles, constituent la mission originale confiée à la nouvelle structure qu'est le P .C .O . de Salles .

CONCLUSION

La réforme ponctuelle que nous venons d'analyser basée sur l'adjonction d'un organe nouveau à l'inté- rieur d'un schéma déjà existant, s'inscrit dans le cadre général d'une évolution à plus long terme, rendue souhaitable par l'incessant accroissement de la nature et du nombre des interventions.

Cette évolution repose sur un renforcement du corps à deux niveaux : niveau des centres et niveau de l'encadrement.

Renforcement au niveau des centres par une répartition des moyens de lutte tendant à un quadrillage plus serré de l'aire du risque qui conduit à créer de nouveaux centres là où le besoin de secours n'est pas encore satisfait à partir de délais d'intervention acceptables (Carcans, Le Temple, Salles en priorité), en utilisant, à titre de support initial le C .P .I . local, complété par les armements en personnel et matériel et le casernement nécessaire.

L'accroissement du nombre des unités de base conduit également à prévoir le partage du territoire forestier en deux secteurs nord et sud délimités par une ligne joignant Biganos-Bordeaux, supports chacun d'une compagnie commandée par un officier, chargée :

— de relayer le poste de commandement départemental dans son travail de gestion et d'admi- nistration du personnel et du matériel, sous son contrôle,

— de soulager le poste de commandement opérationnel en ce qui concerne la mise en oeuvre c pratique » de l'instruction, de la prévision et de la prévention.

L'officier de compagnie aura également une mission opérationnelle . Dans ce cadre, il dépendra directe- ment du P .C .O . et assurera spontanément, si l'importance du sinistre le justifie, après l'arrivée des officiers de section l'ouverture d'un poste de commandement mobile avancé.

Renforcement au niveau de l'encadrement par le recrutement extérieur d'un minimum de quatre officiers nécessaires à la nouvelle structure, dont le besoin se fait particulièrement ressentir en fonction du prochain départ d'officiers actuellement en place dont l'âge permet une demande d'ou- verture des droits à la retraite.

Si la pratique d'une politique de recrutement extérieur limité mais absolument nécessaire n'est pas menée à bien dans les délais les plus brefs, de très sérieuses difficultés d'encadrement ne manqueront pas de surgir dans les prochaines années .

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Les incendies de forêts

Par le jeu de ces renforcements destinés à mieux articuler les anciennes et nouvelles unités de manoeuvres, se dessine le schéma d'organisation qui devrait être celui du Corps à plus long terme.

Sur le plan vertical

— Un poste de commandement départemental responsable d'une part de la gestion et de l'admi- nistration générale et, d'autre part, de la surveillance, de l'alerte et de la logistique départementale.

— Un poste de commandement opérationnel chargé de la coordination des opérations en sur- face, de l'instruction, de la prévision et de la prévention.

— Deux compagnies, éléments de liaison entre les centres, le poste de commandement dépar- temental pour la gestion et l'administration et le P .C .O . pour tout ce qui relève de sa compétence.

Sur le plan horizontal, nous trouverions les centres de secours mixtes du Corps des sapeurs-pompiers forestiers et les centres du Service départemental d'incendie et de secours.

Cette structure fortement charpentée, seule capable de faire face efficacement à l'augmentation galo- pante du nombre des interventions et à leur traitement satisfaisant, suppose l'utilisation de quatre fréquences radiophoniques au minimum (fréquence départementale, compagnies et P .C .O .).

Est-ce à dire que la concrétisation de ces réformes conduira au succès total de la mission ? Il est très difficile de répondre affirmativement d'une façon exhaustive et l'ingénieur en chef Chautrand en donne la raison :

« . . . En ce qui concerne /es feux de forêts, il faut avoir conscience de l'impossibilité d'une mesure totale.

La forêt sera toujours à la merci de l'accident humain ou météorologique.

ll convient toutefois de faire en sorte que la part que l'on peut raisonnablement consentir au feu s'ame- nuise jusqu'à devenir négligeable.

Aux différents stades de la prévention et de la lutte active, la défense des forêts contre l'incendie est surtout affaire d'éducation, d'organisation et de moyens financiers . . . »

Jackie BERNARDIE

Lieutenant

de sapeurs-pompiers professionnels POSTE DE COMMANDEMENT

OPÉRATIONNEL 33770 SALLES

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