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Peut-on. bannir les «parkingueurs»? Les éternels conflits entre automobilistes et gardiens de voitures

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C ap O u es t l e 28/05/2019 ANEP

Les éternels conflits entre automobilistes et gardiens de voitures

Peut-on bannir les

«parkingueurs» ? Peut-on

bannir les

«parkingueurs» ?

N° 1499 Mardi 28 mai 2019 ISSN 2335-1411 / www.capouest.info Prix 15 DA

Iar Imsak Oran: 20h13 4h11 Sidi Bel Abbes: 20h09 4h14 Ain Témouchént: 20h08 4h14 Mascara: 20h05 4h10

Procès Ali Haddad

Une affaire qui en appelle d’autres…

P 9

P 2

L’acquittement du 2 juin au 31 juillet Vignette automobile 2019

P 2

Gaid Salah entame une visite de travail

et d’inspection Tamanrasset

P 9

Ligue 1 Mobilis

Le MCO et

l’USMBA sauvés in extremis de

la relégation

Pages 3 et 6

(2)

Cap sur Oran

2 Mardi 28 mai 2019

Édité par la SARL BAHIA.COM Directrice Générale Directrice de Publication

Hafida BENARMAS

IMPRESSION Impression OUEST S.I.O

DIFFUSION

DIFFUSION PRESSE OUEST BOUDA (D.P.O.B.)

TEL: 0795 76 77 07 Les manuscrits, photographies et illustrations ou tout autre document adressés

ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne peuvent faire l'objet d'aucune réclamation.

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www.capouest.info redaction@capouest.info

publicite@capouest.info Z.M

L

a création du jardin citadin et méditerranéen, sur la frange maritime et sa continuité en deuxième partie dénommée jardin ci- tadin 2, est un important projet de plus d’une dizaine d’hectares favorablement accueillie par la population oranaise et ses visiteurs.

En plus de son investissement et des travaux menés à l’intérieur, dans un but d’apporter au citoyen et à la ville d’Oran, un cadre de vie agréable, il se trouve que l’on nous impose pour des raisons nullement objectives, de payer des gardiens de voitures à raison de 100 dinars, qui a décidé cela et pourquoi, un tel projet de la ville doit inévitable- ment passer par la case gardien de voi- ture, une activité devenue objet de conflits entre citoyens, notamment les automobilistes et les gardiens de voi- tures autoproclamés ?

A voir une telle situation, les visi- teurs pensent directement à une situa-

tion d’insécurité, alors que nos corps de police et de gendarmerie ne cessent d’afficher leur efficacité dans le main- tien de l’ordre et la protection des biens et personnes.

Sur la rue Mohamed Khemisti, au centre-ville d’Oran, la chaussée est par- tagée entre plusieurs jeunes, là aussi gardiens de voitures autoproclamés, imposant aux automobilistes une taxe

pour le stationnement sur une voie pu- blique. Un peu plus loin, la situation est plus grave encore, devant la clinique St Anne, une maternité et un centre hos- pitalier, ou l’on impose aussi un gar- diennage. Devant le CHU Dr Benzerdjeb aussi, un gardien vous im- pose de payer une taxe, alors que les gens viennent pour se soigner et ceci pour dire que du côté des gardiens, le

comportement est cynique en impo- sant une taxe à proximité de lieux, où la gratuité est imposée par la commune.

Faut-il refaire la même opération de boycott des gardiens de parkings comme durant la saison estivale, comme activité les pouvoirs publics doivent impérativement bannir cette auto-proclamation de gardien de voi- ture à tous les coins de rue ?

Les éternels conflits entre automobilistes et gardiens de voitures

Peut-on bannir les «parkingueurs» ?

Vignette automobile 2019

02 juin au 31 juillet

La Direction Générale des Impôt (DGI) a rappelé dimanche, les propriétaires des véhicules que la pé- riode d’acquittement des vignettes automobiles pour l’année 2019 aura lieu du 02 juin au 31 juillet (à 16h00), en informant que ses tarifs restent inchangés par rapport à 2018.

Pour les véhicules de tourisme et véhicules aména- gés en utilitaires de moins de trois ans, les tarifs va- rient de 2.000 DA (pour les moteurs jusqu’à 6 CV) à 4.000 DA (de 7 CV à 9 CV) à 10.000 DA (De 10 CV et plus), indique la DGI.

Pour les véhicules compris entre 03 ans et 06 ans d’âge, les tarifs de la vignette sont fixés respectivement à 1.500 DA, 3.000 DA et 6.000 DA.

Les véhicules compris entre 06 ans et 10 ans d’âge sont soumis à une vignette, dont les tarifs sont res- pectivement de 1.000 DA, 2.000 DA et 4.000 DA.

Quant aux véhicules de plus de 10 ans d’âge, ils sont soumis à une vignette à 500 DA, 1.500 DA et 3.000 DA.

Pour ce qui est des véhicules utilitaires et d’exploi- tation, le prix de la vignette varie entre 6.000 DA, 12.000 DA et 18.000 DA pour les véhicules de moins de (05) ans d’âge, et entre 3.000 DA, 5.000 DA et 8.000 DA pour les véhicules de (05) ans d’âge et plus.

Quant aux véhicules de transport en commun de voyageurs, les tarifs sont fixés à 5.000 DA, 8.000 DA, 12.000 DA et 18.000 DA selon le nombre de sièges du véhicule pour ce qui est des moins de 05 ans, et à

3.000 DA, 4.000 DA, 6.000 DA et 9.000 DA pour les véhicules de 05 ans et plus.

S’agissant des véhicules, dont l’année de mise en circulation est inconnue, le tarif de la vignette est fixé à 500 DA pour les véhicules de tourisme et à 3.000 DA pour les véhicules utilitaires.

Sont exemptés de la vignette, les véhicules à imma- triculation spéciale, appartenant à l’Etat et aux Col- lectivités Locales (Communes - Wilayas), les véhicules dont les propriétaires bénéficient de privi- lèges diplomatiques ou consulaires, les ambulances, les véhicules équipés de matériel sanitaires et les vé- hicules équipés de matériel de lutte anti-incendie.

Les véhicules équipés destinés aux handicapés, ainsi que les véhicules équipés d’un carburant GPL/C ou gaz naturel ou carburant GNC sont également exemptés de la vignette, rappelle la même source.

Les tracteurs et autres engins agricoles, les véhi- cules à moins de quatre (04) roues (motocyclettes, vé- lomoteurs, ...), les engins de travaux publics et les remorques ne sont pas concernés par la vignette, selon la DGI.

L'acquittement des vignettes automobiles, dispo- nibles auprès des recettes des Impôts et des bureaux de Poste, concernent les propriétaires de véhicules de tourisme, les véhicules utilitaires, ainsi que les véhi- cules de transport de voyageurs, précise la DGI.

"Tous les moyens sont mobilisés pour que cette opération se déroule dans de bonnes conditions",

souligne la même source qui, afin d’éviter les chaînes d’attente devant les points de vente des vignettes, in- vite les propriétaires des véhicules à ne pas attendre les derniers jours, pour s’acquitter de cette obligation légale.

Toute vignette achetée et non conforme au tarif légal, entraîne le retrait de la carte d’immatriculation qui ne sera restituée qu’après présentation d’une vi- gnette conforme majorée d’une amende de 100 %, si- gnale la DGI qui invite les automobilistes de s’assurer du tarif légal de la vignette, avant son acquisition.

L'administration fiscale rappelle également que la carte provisoire de circulation (carte jaune) tient lieu de carte d’immatriculation (carte grise), et que, par conséquent, "la vignette devient exigible dans un délai d’un mois à compter de la mise en circulation du vé- hicule sur le territoire national".

S’agissant des véhicules utilitaires, le tarif des vi- gnettes est fixé selon le poids total en charge (PTC) et non pas selon la charge utile.

La même source rappelle enfin que le défaut d’ap- position de la vignette sur le pare-brise du véhicule donne lieu à l’application d’une amende fiscale égale à 50 % du montant de la vignette (Art 308 du code du timbre).

Pour rappel, la vignette automobile a été instaurée en Algérie depuis 1998. Une part de 20% de ses re- cettes est versée au Trésor public et 80% au Fonds commun des collectivités locales.

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Cap sur Oran 3

Mardi 28 mai 2019

Que sait-on du vide ?

I

l est connu que le vide est ce monstre qui hante la nature, qu’il est synonyme de stagnation, de patinage, mais qu’il ouvre la voie à tout : le vide n'appelle pas le vide, il appelle l'abon- dance et le désordre. On sait aussi que l'échec nous apprend le vide, à le discer- ner et y vérifier s’il le néant y règne véri- tablement, ou bien c’est juste un moment de répit dans l’histoire, favorable à la ré- silience. De tous les vides, l’on connaît le vide intersidéral, interstellaire, ou le vide juridique, c’est-à-dire l’absence de cadre, ou de règles régissant le moment, l'ab- sence de normes ou de consistance. Mais quand vient le vide, l’on réalise qu’il n’en est rien, que le vide n'existe pas, que c’est illusoire.

Ce qui nous paraît vide, c’est juste l’in- connu. Ce n’est pas parce qu’un vase est vide, qu’il n’y a pas d'air, de gaz ou de mo- lécules. Le vide c’est donc l'imperceptible avec nos modestes outils et moyens. En effet, ce qui est appelé vide constitution- nel, c’est tout simplement une liberté de plus, une libération d’un écrit du passé et un moment pour forger de nouvelles idées à même de combler ce moment de l'histoire, ou du moins, essayer de voir de quoi il est réellement fait: quelles sont les règles de cet instant vendu comme néant

? Quelles sont ses valeurs et la consistance des idées qui le font? Les Algériens et les Algériennes ont prouvé qu’ils n'étaient pas dans leur nature de craindre le

“walou” absolu, le vide intergalactique qui fait peur au système : le peuple a même précipité ce vide. D’ailleurs, c’est une tra- dition, un sport national que passer le temps et tuer le vide en plein Ramadan.

À présent, nous savons que le chef d'État a encore la prérogative de convoquer le corps électoral en vue d’autres élections.

Et nous savons que le boycott ne pro- voque pas le déluge. Et donc, le peuple, d’une manière ou d’une autre, s’est donné le temps de s’organiser, de structurer son mouvement révolutionnaire, afin de transformer les prochaines échéances électorales d’une présidentielle en une constituante. Les étudiants donnent le

« la »: des coordinations régionales, lo- cales, des commissions, des débats et des consultations ont lieu en ce moment. Il aura fallu du temps, mais chacun son rythme, notamment en période de jeûne, où tout un pays tourne au ralenti chaque année. Cette fois-ci, les choses s'accélèrent et la volonté populaire est en train de ba- layer toutes les craintes. Le vide, finale- ment, c’est juste le contraire de la volonté du peuple. Le vide ce n'est autre que “El Ghoula”.

Par Redouane Benchikh

Le stade Zabana fait le plein pour le MCO

Une ambiance des grands jours

Belmadani Hamza

L

e Mouloudia d’Oran a réussi son pari de rester en Première Division après le succès contre le Nasr Hussein Dey, lors de la dernière journée pour la dernière journée du championnat.

Les camarades de Aouedj ont joué le match devant un stade Ahmed Za- bana archicomble.

Les premiers spectateurs sont de- vant le stade après la rupture du jeûne, pour avoir une place, étant donné que l’entrée est gratuite. Les Hamraouas sont venus de tous les quartiers d’Oran, pour venir assister à ce match crucial.

Un grand dispositif sécuritaire a été mis en place et les premiers spec- tateurs ont eu accès au stade, d’autres ont formé de longues chaînes devant les portes, alors que les policiers ont tenté de contrôler la foule, même si cela était une tâche difficile.

Les spectateurs se bousculaient pour entrer dans le stade.

Dès que le match a débuté, le stade a vibré à chaque occasion du MCO, sifflant egalement les joueurs adverses, et le premier but de Heriat a libéré les spectateurs et le stade a été secoué par ce but, qui a été un soulagement pour les Hamrouas, alors que d’autres suivaient de près les résultats des autres matches, comme le MCO avait son sort entre ses mains, et que le succès reste le seul moyen pour éviter la catas- trophe de la relégation.

La première mi-temps s’achève sur un succès provisoire, mais aussi- tôt la deuxième mi-temps engagée, les visiteurs remettent les pendules à l’heure par l’égalisation obtenue par ZinnedineBoutemine à la 51ème mi-

nute, suivie par un silence glacial qui s’est abattu sur le stade, suite à ce but, l’ambiance est devenue critique, les Hamrouas sont nerveux, cependant leurs chants poussent l’équipe à se surpasser, pour éviter à tout prix cette situation.

Chaque action avait son poids, te- nant en haleine les supporters petits et grands : «c’est l’histoire du club qui se joue, on devait fêter les coupes et les trophèes pas la relégation,»

nous dira un spectateur, la pression été au rendez-vous, et après des at- taques répétées, finalement le MCO a réussi d’ajouter un 2eme but, grâce à Rachid Nadji à la 64eme minute, ce but a soulagé le public, mais l’in- quiétude est omniprésente, car ce ré- sultat n’est pas rassurant.

On jouait la 73ème minute, lorsque sur un coup franc de Zakaria Mansouri a permis au MCO d’ajou- ter un 3eme but, confirmant et assu- rant le résultat. Cette situation a créé une grosse joie dans les tribunes, mais 04 minutes après, le même Zi- neddine Boutemine réduit l’écart, en marquant le 2eme but du NAHD, se- mant le doute encore une fois dans les rangs du MCO.

Notons que Baghdad Bounejah le joueur du SaddQuatari et l’attaquant de l’équipe nationale a assisté au match et a été vivement applaudi par les Hamrouas, qui l’ont accueilli par : «on veut la Coupe d’Afrique, on veut la Coupe d’Afrique.»

Les dernières minutes du match, les Hamrouas ont bien géré grâce à des petites passes, en gardant le bal- lon, pour priver l’équipe adverse de toute tentative dangereuse sur le but du gardien Lytim. Une fois le coup de sifflet final, le stade a vibré de joie, l’objectif a été finalement atteint, et le

Mouloudia jouera une autre saison en Première Division.

Des scènes de liesse ont été vécues au centre-ville et d’autres quartiers de la ville, les Oranais ont montré leur joie, suite à cette victoire. Mais ce qui est sûr, c’est qu’Oran mérite mieux et le MCO avec son public en or mérite des coupes et des trophées, absents depuis plus de 20 ans.

Les Hamrouas méritent une équipe forte et engagée, pouvant concurrencer pour les premières places et accéder au moins à une compétition continentale, le seul fac- teur qui contribuera à cela est une administration active qui sait gérer l’équipe sur tous les plans, espérant que la venue d’Hyproc sera le début d’une nouvelle page dans l’histoire du club qui doit être à la hauteur des attentes des Hamrouas qui ont fait tout pour soutenir l’équipe, tout au long de la saison avec des déplace- ments, et leur présence dans les ren- dez-vous cruciaux. «Il y en a marre de jouer chaque année, pour éviter la relégation,» nous dira un fan ren- contré à la sortie du stade. Les spec- tateurs à la fin du match ont salué l’entraîneur Leknaoui qui, en si peu de temps a fait un grand travail pour sauver l’équipe, notamment suite au nul arraché contre l’USMA. Tous les facteurs de la réussite existent, le MCO, a un public en or, de l’argent avec la venue d’Hyproc, ce qui reste c’est une administration bien organi- sée qui aura pour mission de recru- ter les joueurs et construire une équipe qui remplira le stade à chaque journée, comme cela était le cas au temps de Meziane, Messabih et Tas- faout, où le MCO jouait le titre dès les dernières journées, pas la reléga- tion.

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L’enseignement coranique attire de plus en plus d’apprenants

20.950 apprenants suivent les cours dans 423 établissements

Cap sur Oran

4 Mardi 28 mai 2019

R.L.

L

’enseignement coranique attire de plus en plus de citoyens de différentes catégories d’âge qui se rendent aux écoles coraniques, les zaouïas et les associations spécialisées dans ce domaine, afin d’apprendre le Livre Saint.

Ces établissements accueillent les élèves du préscolaire, les jeunes appre- nants, les étudiants hors système sco- laire, les étudiants itinérants et les femmes, a-t-on indiqué à la Direction de wilaya des Affaires Religieuses et des Waqfs, ajoutant que les classes d’alpha- bétisation dans les mosquées tiennent à l’enseignement coranique.

Si les zaouïas et quelques écoles au niveau des mosquées utilisent encore les moyens pédagogiques traditionnels comme la planche (louha), le qalam (crayon et/ou plume) et l’encre locale, de nombreuses écoles, notamment celles appartenant aux associations, uti- lisent des moyens plus modernes et des méthodes d’apprentissage utilisées dans l’enseignement national.

Le nombre d'élèves dans la wilaya d’Oran a atteint les 20.950 apprenants qui suivent les cours au niveau de 423 établissements, dont 34 écoles cora- niques hors mosquées, ou appartenant aux associations.

Selon le chef de service de l’Ensei- gnement Coranique, de la Formation et de la Culture Islamique de la Direction locale des Affaires Religieuses, Boukhe- macha Mokhfi, les apprenants, non sco- larisés, viennent en tête avec quelque 7.796 élèves, alors que le nombre des jeunes apprenants a atteint les 3.000, ainsi que 2.740 élèves des 02 sexes dans

les classes d’alphabétisation et 280 étu- diants itinérants, en provenance de plu- sieurs wilayas du pays, selon le même responsable.

L’apprentissage du Coran revêt une grande importance chez les femmes de différents âges, très nombreuses dans les classes d’apprentissage du Coran.

Leur nombre a atteint quelque 6.000 personnes déterminées à apprendre le Saint Livre, a-t-on indiqué.

Ces effectifs sont encadrés par plus de 900 professeurs, dont des imams et des fonctionnaires du secteur des Af- faires Religieuses, ainsi que des "mour- chidates" (guides) et des bénévoles. Ces fonctionnaires bénéficient de sessions de formation et de stages au niveau des 10 écoles de formation de la wilaya re- levant du secteur, afin de renforcer l’en- seignement coranique, a-t-on souligné.

Dans ce cadre, l’enseignement cora- nique ne se limite pas seulement à ap- prendre le Livre Saint par cœur et sa préservation, mais comprend égale- ment les sciences coraniques et le fiqh (jurisprudence), la langue arabe et sa grammaire, la sunna du prophète (QSSSL), ainsi que l’enseignement spi- rituel, ceci afin d’incruster chez les sta- giaires toutes les valeurs morales et les préparer à devenir les éducateurs de de- main.

La zaouïa Belkaidia: un pôle de rayonnement religieux

La zaouïa Belkaidia, sise dans la lo- calité de Sidi Marouf, dans la zone- est d’Oran, est considérée comme un véri- table centre de rayonnement religieux et possède une riche expérience dans l’apprentissage du Coran et l’enseigne-

ment spirituel. Elle est fréquentée par des élèves venus des quatre coins du pays, voire de l’étranger.

Son école coranique a participé, du- rant des décennies, à la formation de plusieurs générations d’apprenants du Coran, maîtrisant ses préceptes et ses

"tafassirs", ainsi que ses sciences. Ces étudiants, à leur tour, ont poursuivi l’en- seignement du Coran et son apprentis- sage, et ce, depuis l’avènement de l’Islam en Algérie, durant le premier siècle de l’hégire.

La zaouïa compte actuellement quelque 165 élèves bénéficiant dans leur majorité, du régime d’internat. Ils proviennent de plusieurs wilayas du pays, notamment de Tébessa, Taman- rasset et plusieurs wilayas de l’Ouest, ainsi que plusieurs élèves qui suivent les cours dans les annexes de la zaouïa à Oran, Alger, Blida, Annaba, Tlem- cen, Laghouat, Bechar, Touggourt, Khemis Miliana, ainsi qu’à Paris (France), a indiqué, l’inspecteur d’en- seignement coranique, Rachid Boud- jemâa.

Les élèves de la zaouia bénéficient d’une couverture sanitaire et sociale.

Tous les frais sont pris en charge par la zaouïa, grâce à ses revenus provenant de ses biens Waqfs, a indiqué le même responsable.

En plus de l’apprentissage du Coran par la méthode traditionnelle, les élèves reçoivent un enseignement reli- gieux, notamment les différentes sciences religieuses. Un programme spécial a été mis en place pour les ap- prenants doués sur les techniques de récitation du Coran, selon les dix dif- férentes lectures. Ce programme est encadré par un cheikh d’El-Azhar.

Des associations s’impliquent

Des associations à caractère reli- gieux, spécialisées dans l’apprentissage du Coran ont fait leur apparition ces dernières années à Oran et ont acquis une expérience certaine, leur permet- tant de devenir des leaders dans le do- maine, à l’image des associations

"Ezzad", "Ennimaâ" et "El Forkane".

L’association "Ezzad", sise à la cité

"Matlaa El Fedjr" (Point du Jour), à Oran-est accueille 200 élèves entre femmes et enfants de différents âges, qui apprennent en plus du Coran, les techniques de récitation du Saint Livre (Ibn Kathir), les hadiths du prophète Mohamed (QSSSL), ainsi que la langue arabe.

Cette association organise égale- ment des conférences et des tables rondes au profit des élèves de son école sur des sujets sociaux et scienti- fiques, selon la présidente de l’associa- tion, Nekrouf Djamila.

Les élèves des écoles coraniques de la wilaya participent également dans les concours locaux et nationaux.

Un élève de la zaouïa Belkaidia a reçu le premier prix du concours na- tional "Taj du Coran" et d’autres élèves se sont classés dans les premiers rangs dans les concours internationaux au Maroc, en Tunisie, au Koweit et en Iran.

Engagement à la référence natio- nale dans l’enseignement du coran

chez les générations

Les participants à une conférence sur l’enseignement du Coran ont in- sisté à Oran, sur l’attachement de la référence nationale dans ce domaine.

Lors de cette rencontre tenue à la mosquée pôle "Abdelhamid Ibn Badis" à l’initiative de la Direction des Affaires Religieuses et Wakfs, l'accent a été mis sur la nécessité de se référer aux traditions nationales d’enseigne- ment du Coran.

Le chef de service formation et en- seignement coranique à la Direction précitée, Boukhemacha El Mokhfi a appelé à veiller à l’enseignement du Coran à toutes les couches de la so- ciété, du préscolaire, jusqu’à l’âge adulte et à s'attacher à la référence na- tionale.

L’enseignant du Coran doit être un modèle pour l'apprenant sur lequel il peut forger sa personnalité et compter pour approfondir sa connaissance, a- t-on souligné.

Cette conférence éducative a été or- ganisée en présence d'enseignants du Coran, de mourchidine et de mour- chidate.

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Boualem Belhadri

E

n ce jour samedi 25 mai 2019, aux environs de 18h49mn, les Unités d’Intervention Rapide

(UIR), de la Direction de la Pro- tection civile, de la wilaya d’Aïn Témouchent, ont entrepris plu- sieurs actions, visant à éteindre plusieurs incendies survenus au

niveau de l’exploitation agricole Haddada Ben Amar, dans la commune de Hammam Bou Hadjar. Ainsi 14ha de récolte sur pieds, dont 07 ha de blé dur et 07ha de blé tendre sont partis en fumée. En sus, il est aussi à déplorer d’autres superficies de paille et de chaume. La source d’information n’a pas donné les causes à l’origine de ces incen- dies.

Cap sur Régions 5

Mardi 28 mai 2019

Ain Témouchent : relogement de deux familles nécessiteuse

Le mérite revient à l'association caritative «Dhaka Essabil »

Boualem Belhadri

A

vant-hier, aux environs de 14h30mn, les autorités, de la daïra de Hammam Bou Hadjar, élargies aux représen- tants de la DAS, de l’OPGI, de l’association caritative « Dhaka Essa- bil » (bureau local), se sont rendus au lieu-dit

«Edabdab » (3km au sud Hammam Bou Hadjar,) pour procéder au relogement d’une fa- mille de 05 enfants qui habitait dans une ba- raque. « Edabdab,» une zone marécageuse qui a été vidé de ses occu- pants il y a quelques an- nées, constitue un point noir qu’il faut éradiquer de bout en bout, une fois pour toutes. Selon le chef de daïra Boudar Fodel, fraîchement ins- tallé dans son poste, une enquête minutieuse a été menée par les ser- vices habilités de la daïra.

D’après le père de fa- mille, il est récent au ni- veau du «Edabdab.»

Quelques mois aupara- vant, il logeait avec ses

enfants (la moitié étant répartie entre les parents de la mère et du père) dans une autre baraque, près du cimetière Sidi Rabah, situé non loin des Bains publics El Hamda (1,5km au sud de Hammam Bou Had- jar). Selon l’assistante sociale de la DAS qui était sur les lieux : «le mérite revient à l’asso- ciation caritative « Dhaka Essabil » qui avait informé les autori- tés de la wilaya et de la daïra sur ce cas social d’une extrême précarité, en proie à tous les dan- gers et tous les maux so- ciaux, sans oublier que la famille vivait dans une paupérisation avan- cée. La DAS, dit-elle, sur instruction des autorités de la wilaya a procédé à une enquête distincte et dressé son rapport qu’elle a remis aux auto- rités. Une autre famille de 06 personnes a été prise en charge, durant 06 mois par l’association caritative «Dhaka Essa- bil » qui a procédé au re- logement de cette famille dans une habita- tion, le temps de voir

avec les responsables, où il faut la recaser, en at- tendant la procédure.

L’un des membres du bureau de l’association a tenu à préciser que pen- dant toute cette période, la famille recevait des vi- vres et d’autres moyens de la part de l’associa- tion qui les collectait de chez des âmes charita- bles qui ont honoré leur engagement durant le mois du carême. Selon le chef de daïra, il s’agit d’une instruction de la wali d’Aïn Témouchent qui a insisté à ce que soit ouverte une enquête ap- profondie, à même de prendre en charge ces 02 familles, vivant dans une précarité dégra- dante. L’on a suivi les services de la daïra et de

l’OPGI accompagner l’opération de reloge- ment des 02 familles au niveau d’un bâtiment, où devait être relogées plus de 350 familles dans le taux physique de réalisation est de l’ordre de 75 à 80%.

Il est à noter que 685 fa- milles ont été relogées, depuis peu dans cette zone située au nord de Hammam Bou Hadjar.

Interrogé au sujet de qui a payé l’apport initial, ou le pas de porte des 02 lo- gements cédés aux ces familles, l’un des mem- bres de l’association ca- ritative « Dhaka Essabil»

a dit que : «c’est un mouhssine, sans dire plus, voulant certaine- ment garder l’anonymat du bienfaiteur.»

Mascara

Relier toutes les sources d’eau en un réseau unitaire pour

éviter les coupures

L

e ministre des Ressources en Eau, Ali Hamam a appelé dimanche à Mascara, les cadres du secteur de la wilaya à relier toutes les sources d’eau de la wilaya en un seul ré- seau, pour éviter toute coupure dans l’approvisionnement de l’eau potable, en cas d’incident.

Le ministre a appelé les cadres locaux du secteur, à la fa- veur de la visite de travail qu’il a effectuée dans la wilaya, à relier toutes les ressources hydriques qu’elles soient en sur- face, souterraines ou dessalées et traitées, dans un réseau unitaire et partant, le recours à l’une des ressources en cas de non exploitation de l’autre qu’elle qu’en soit la cause, de manière à ne pas perturber l’approvisionnement des po- pulations de cette source vitale.

M. Hamam a déclaré que la wilaya de Mascara s’adosse sur diverses ressources hydriques, pour assurer l’alimentation en eau potable à ses populations, à commencer par l’eau de mer dessalée, approvisionnée à hauteur de 53 pour cent au profit des habitants de la wilaya, les eaux souterraines à 43 pc et l’eau des barrages à 04 pc. Cet état de fait pour le moins réconfortant n'empêche pas à rattacher ces sources d’approvisionnement d’eau, pour éviter les coupures d’eau en cas d’arrêt de l’une d’elles, a-t-il souligné.

Cinq (05) autres communes de la wilaya de Mascara de- vront bénéficier à partir du mois août prochain de l’alimen- tation en eau potable à partir de la méga station de dessalement de l’eau de mer d’El Mactaa (Oran), a-t-il dé- claré, ajoutant que ceci ne fera augmenter le nombre de communes de la wilaya qui seront alimentées de cette eau non conventionnelle pour atteindre un total de 21 com- munes, soit 72 pour cent des besoins en eau de la popula- tion de la wilaya.

Le ministre s’est engagé, après s’être enquis du projet de réa- lisation de deux (02) réservoirs de stockage de 30.000 mè- tres cubes dans la commune de Mamounia, à prendre des mesures draconiennes, dans le respect du code des mar- chés publics, jusqu’à résilier les contrats avec les entreprises défaillantes à qui, a été confiée la réalisation de projets hy- drauliques, en raison du retard enregistré dans la conduite des travaux des projets avec tout cela suppose comme im- pact sur les coûts des travaux d’achèvement et le retard dans l’exploitation des projets en cours de réalisation.

Le ministre, qui s’est enquis des 02 projets de bassin d’irri- gation à Ghriss et à Kechout, a tenu à rassurer les agricul- teurs que la première tranche du bassin d’irrigation de la plaine de Ghriss, qui s’étend sur un superficie de 1.500 hec- tares, entrera en exploitation le mois de juillet prochain, de même que le bassin de la plaine de Kechout, dans la commune d'Aïn Frah, sur une superficie de 500 ha qui sera opérationnel, dans la même période.

Ali Hamam a affirmé que l’Etat a consenti de grands efforts pour de grands projets de développement notamment en matière d’irrigation agricole en tant que soutien à l’évolu- tion du secteur agricole en Algérie devant participer plei- nement à la création de la richesse et de l’emploi et contribuer à la réduction de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.

Aussi, il a annoncé la programmation de projets addition- nels au profit de la wilaya de Mascara, pour renforcer le ré- seau des stations de traitement et d’’épuration des eaux usées et ce, par l’inscription d’une nouvelle STEP au chef lieu de wilaya.

Cette dernière vient renforcer l’actuelle STEP qui n’arrive plus à absorber ce que produit la ville de Mascara comme eaux usées, en plus de la programmation de deux STEP dans les communes de Sig et Tighennif.

Boualem Belhadri

D

urant la période, allant du 23 au 26 mai 2019, la Di- rection de la Protection civile, de la wilaya d’Aïn Témouchent, a enregistré 09 accidents surve- nus sur les routes nationales (02, 35 et 96) et en milieu ur-

bain (Aïn Témouchent, El Amria et Sidi Ben Adda).

Bilan enregistré : 15 blessés, dont un grave, âgé de 77 ans.

On aurait aimé avoir des situa- tions de comparaison par rap- port aux années précédentes, pour pouvoir faire des lectures d’analyse et voir l’évolution des

accidents et les axes routiers, devenus des points noirs au ni- veau des tronçons qui suscitent des préoccupations et qui inter- pellent ceux en poste de respon- sabilité, pour prendre les mesures qui s’imposent, à même de pallier aux insuffi- sances.

09 accidents en 04 jours et 15 blessés plus ou moins graves enregistrés

14 ha de blé sur axe partent en fumée

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(6)

Hassi Zahana : Un mort et un blessé grave dans un accident

de circulation

B. Rahmane

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n a appris qu’hier, la matinée au niveau de l’au- toroute Est-Ouest, plus exactement au niveau de la localité de Hassi Zahana, relevant de la daïra de Ben- badis, soit à une quarantaine de km du chef-lieu de wi- laya, s’est produit un grave accident causé par 02 camions qui circulaient sur la voie. A l’issue de drame routier, il a été enregistré un décès sur les lieux, d’un homme âgé de 38 ans et un blessé grave qui ont été transférés, respecti- vement au niveau de la morgue et au niveau du service des urgences du C.H.U de l’hôpital Hassani Abdelkader de Sidi Bel Abbès.

Pour rappel, 45 accidents de circulation sont signalés au cours du mois de Ramadan ayant fait 51 blessés de diverses gravités et 02 morts.

Tlemcen

06 narcotrafiquants arrêtés et 200 kg de

kif traité saisis

S

ix (06) narcotrafiquants ont été arrêtés dimanche, à Tlemcen, par un détachement de l’Armée Natio- nale Populaire (ANP), en coordination avec la Gendar- merie Nationale et des Gardes-frontières qui ont également saisi une quantité de 200 kg de kif traité, in- dique le ministère de la Défense Nationale (MDN), dans un communiqué.

"Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée et grâce à l’exploitation de rensei- gnements, un détachement de l’Armée Nationale Popu- laire, en coordination avec des éléments de la Gendarmerie Nationale et des Gardes-frontières ont ar- rêté, le 26 mai 2019 à Tlemcen (2e Région Militaire), six (06) narcotrafiquant et saisi une importante quantité de kif traité, s’élevant à (200) kilogrammes", précise la même source.

Par ailleurs, un détachement de l’Armée Nationale Po- pulaire "a déjoué à Adrar (3e RM), une tentative de contrebande de (4.980) litres de carburant", alors que des éléments de la Gendarmerie Nationale, "ont saisi (1.100) paquets de cigarettes à Bechar (3e RM)", rapporte égale- ment le communiqué.

Des chercheurs de Sidi Bel Abbés confectionnent une fusée porteuse de mini-satellite

B. Rahmane

A

près quelques distinctions deavoir décroché mérite au niveau national et même international, l’université

‘DjillaliLyabes‘ de Sidi Bel Abbès continue d’exceller en matière de recherche scientifique.

En effet, on vient d’apprendre qu’un groupe d’étudiants vient de confectionner une fusée porteuse de mini- satellite. Un projet trop ambitieux, mais très encourageant

pour le milieu universitaire.

Dans le camp des concepteurs de cette géniale invention, la vo- lonté et la compétence existent, toutefois l’absence de moyens conséquents en vue de perfection- ner le produit risque de ne pas sa- tisfaire les attentes cette élite universitaire.

Ces chercheurs pour rappel, exercent leur activité scientifique et technologique de pointe sous la direction d’un Algérien expert en la matière qui réside au Canada

qui dit prêt de collaborer et d’ap- porter toute son expérience dans ce domaine.

Les chercheurs locaux étaient accueillis avec fierté par les auto- rités locales, dont le wali M. Sassi Abdelhafid qui a profité de l’occa- sion des festivités de la journée na- tionale de l’étudiant, pour honorer les génies de la Mekerra et les in- citer à poursuite leur voie qui n’est qu’une stimulation pour la re- cherche scientifique locale et na- tionale.

6 Cap sur Régions Mardi 28 mai 2019

L’USMBA assure un maintien…miraculeux

Un fait insolite, plutôt incroyable mais vrai qui s’est produit dans le annales de la balle ronde à Sidi Bel Abbési.

B.Rahmane

E

n effet, El khadra qui pataugeait depuis de longues journées dans les bas profondeurs de l’abime d’un championnat, où rien n’est sûr et rien n’est impossible. L’USMBA même en subissant une amère dé- faite devant le CRB et par la baraka de l’ESSétif ayant préservé l’éthique sportive face au MOBéjaia a réussi à sauver sa peau par un miracle que seul le staff technique, dont le coach Slimani qui en possèdent le secret.

En dépit de la de la démission inexpliquée des joueurs de qualité en l’occurrence, le meneur de jeu Tabti et l’at-

taquant buteur de la dame coupe écoulée Belahouel, ainsi que le départ monnayé de Zouari et de Lamara, sous le ciel du champion d’Algérie l’USMAlger, la Me- kerra bien portée par ses enfants du cru et appuyée par le stratège Lagraa, le rusé Seguer et le battant Benayad, des éléments qui n’ont pas abandonné le club, les cama- rades de Khali ont cru jusqu’au bout à leur belle étoile et ce fut le match face au Paradou qui a jailli de l’espoir dans un groupe presque disloqué, pour de nombreux prétextes, dont l’absence du nerf de guerre, par qui passe toute ambition.

Maintenant que l’objectif du maintien est assuré, il

reste le rôle de l’administration qui doit impérativement récompenser ses joueurs pour service rendu à la ville et à l’équipe qui a frôlé la descente dans un palier, où ce sera énormément compliqué pour revoir la lumière de l’élite.

Enfin, El khadra l’a échappé belle cependant, que toutes les leçons de ce mini-échec doivent passer en revue par les décideurs sportifs locaux, afin que l’USMBA soit logée à de meilleures enseignes, à la me- sure d’une formation qui par le passé récent avait décro- ché 02 précieux titres soit en dame et en super coupe d’Algérie en une seule saison.

Sidi Bel Abbés

Les habitants de Touaita barricadent la route pour faire entendre leurs revendications

B. Rahmane

C

ette localité, non loin de la ville de Sidi Bel Abbès, relevant de la commune de Amarna, dans la daïra de Sidi Lahcene a longtemps souffert d’un oubli du développe- ment local.Se sentant marginali- sés, les habitants n’avaient d’autres choix que de fermer la route, me- nant à Sidi Bel Abbès et Telagh, provoquant une situation des plus gênantes pour les usagers de ce tronçon routier qui étaient contraints de transiter par la route,

menant à Boukhanéfis en vue d’éviter le risque imprévu de la protesta. De longues heures ont suffi aux Touaitis pour faire enten- dre leur ras-le-bol d’une vie en perpétuelle dégradation, où les re- vendications soulevées et appa- rentes sur les banderoles traduisaient l’absence d’opportu- nité d’emploi , la dégradation des routes, le manque flagrant de loi- sirs, d’activités culturelles et spor- tives, l’approvisionnement insuffisant de l’eau potable …et d’autres préoccupations qui n’ont cessé d’éreinter la population lo-

cale qui exhorte les instances de wilaya, dont le premier responsa- ble, en vue de se pencher sur leurs doléances qui n’ont pas été prises en considération par leurs élus lo- caux, en dépit de nombreuses cor- respondances, disent-ils.

C’est sous le regard discret du service sécuritaire et en présence de quelques sages que la foule dé- chainée revient à la raison toute- fois sans abandonner ses attentes transmises aux décideurs locaux qui prendront sans doute en charge ces revendications de ce hirak populaire.

(7)

U

ne quantité de plus de 2.000 doses de sérum anti-venin de scorpion a été distribuée depuis le début de cette année aux établissements et unités de santé de la wilaya d’Ouargla, a-t-on appris dimanche de responsables de l’Institut Pas- teur (Alger).L’opération d’approvi- sionnement du stock de la wilaya d’Ouargla en sérum anti-venin se poursuivra par tranches, propor- tionnelles aux besoins formulés d’ici au mois de décembre, après que les besoins de la wilaya en la matière aient été établis à plus de 6.000 doses par le ministère de la Santé, de la Population et de la Ré- forme hospitalière, a affirmé la chargée de communication de l’In- stitut-Pasteur, Mme. Souad Benchehida, jointe par l'APS par téléphone.

"Les besoins de chaque wilaya en matière d’antidote anti-venin de scorpion s’effectue tout au long de l’année pour lutter contre ce fléau mortel, répandu dans plusieurs ré- gions, dont Ouargla qui enregistre

le plus grand nombre de piqures de scorpions", a-t-elle indiqué.

Selon la responsable, la coordi- nation est permanente avec l’Insti- tut Pasteur pour signaler tout manque en sérum anti-venin au niveau des établissements de la Santé à travers le territoire na- tional, pour éviter toute perturba- tion et rupture de stock en ce produit.Le chef de service de la prévention à la direction de la Santé et de la Population (DSP) de la wilaya d’Ouargla, Dr. Djamel Maâmri, a rassuré, de son coté, que les quantités de sérum anti- venin de scorpion sont disponibles en quantités "suffisantes" au niveau des structures de santé de la wilaya pour couvrir, à la lumière de statistiques annuelles des cas de piqures, les besoins de la wilaya sur toute la période estivale.

Les efforts menés dans le cadre de la lutte contre l’envenimation scorpionique ont été couronnés par un "net" recul des cas de piqures, grâce aux dispositions et mesures préventives prises, et aux

campagnes de sensibilisation sur ce type d’envenimation qui connait un accroissement en période esti- vale.Selon les statistiques de la DSP, pas moins de 2.500 piqures de scorpions, dont sept ayant en- trainé le décès, avaient été enreg- istrées l’année dernière à travers la wilaya d’Ouargla.L’entrée en serv- ice durant ce mois de mai de l’an- nexe d’Ouargla de l’Institut Pasteur a permis d’extraire et de préparer le venin de scorpions confirme le déploiement de l’Insti- tut dans la région, et le renforce- ment des efforts de prévention et de lutte contre l’envenimation due aux piqures de cet insecte dan- gereux.

Dans le même sillage, les efforts déployés par les différents acteurs, notamment les services de la wilaya, de la commune, des direc- tions de la Santé et de l’Environ- nement, des associations et des entreprises focalisent sur l’implica- tion du citoyen, en tant que parte- naire "essentiel" dans la lutte contre le fléau.

Ouargla

Plus de 2.000 doses de sérum anti-venin de scorpion distribuées depuis le début de l’année

C

inq personnes ont été ar- rêtées par les éléments de la Gendarmerie nationale qui ont également saisi 307 comprimés de psychotropes et un kilogramme de kif traité, lors de différentes inter- ventions menées à travers le terri- toire national dans le cadre de la lutte contre la criminalité, indique dimanche un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale.Une personne a été inter- pellée à Annaba, au niveau de la

nouvelle ville de Draa Riche, en pos- session de 37 comprimés de psy- chotropes de différentes marques, alors qu'à Tlemcen, deux personnes ont été interpellées en possession d'un kilogramme de kif traité au niveau de la commune de Hennaya, précise le communiqué

A Bechar, deux personnes en possession de 60 comprimés de psy- chotropes ont été interpellées à hau- teur de la cité Gherassa, commune de Bechar.Poursuivant les investiga-

tions et en vertu d'un mandat de perquisition, les gendarmes enquê- teurs ont saisi dans le domicile d'un des mis en cause 210 comprimés de psychotropes de différentes mar- ques.Par ailleurs, une personne a été interpellée à M'sila, au niveau de la circonscription communale de Temsa au moment où il transportait, à bord d'une camionnette, 100 kilo- grammes de viande impropre à la consommation, note la même source.

Gendarmerie Nationale

Cinq personnes arrêtées et des quantités de drogue et de psychotropes saisies

U

n incendie s'est déclaré au niveau de la pharmacie du service ophtalmologie de l'Hôpital Nefissa Hamoud (ex-Parnet - Alger), sans faire de victimes, a in- diqué le chargé de communication à la Direction de la protection civile de la wilaya d'Alger, le lieu- tenant Sadek Kamel.

Dans une déclaration à l'APS, le même responsable a précisé qu'un incendie s'est déclaré, dimanche à 12h30, au niveau de la pharmacie du service ophtalmologie de l'Hôpital Nefissa Hamoud (ex- Parnet), endommageant ainsi une quantité de médicaments et cer-

tains équipements. Heureuse- ment, aucune victime n'a été en- registrée.Les agents de la protection civile de la wilaya d'Al- ger ont réussi à circonscrire l'in- cendie, a souligné la même source, précisant que cinq (5) camions anti-incendie et une ambulance ont été mobilisés à cet effet.

Les services de sécurité con- cernés ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet incendie, sachant que l'opération d'extinction de l'incendie se pour- suit toujours.

Par ailleurs, le directeur général de l'hôpital Nefissa Hamoud

(commune d'Hussein Dey), M.

Reguieg Zoubir a indiqué à l'APS que l'incendie qui s'était déclaré au niveau de la pharmacie du service ophtalmologie était, probable- ment, dû à un court-circuit, en at- tendant les résultats des enquêtes des services de sécurité, ajoutant que la quantité des médicaments endommagée à cause de l'incendie sera déterminée ultérieurement, mettant en avant la participation des personnels médical et paramédical à la maitrise de l'in- cendie, juste après son déclenche- ment, pour éviter sa propagation aux chambres des malades.

Alger

Incendie à l'hôpital Nefissa Hamoud, aucune victime à déplorer

Cap sur Régions 7

Mardi 28 mai 2019

Festival européen

Belle prestation de l’Ensemble hongrois

"Source pure"

L

a scène du 20e Festival culturel européen en Al- gérie a accueilli, dimanche soir à Alger, l’Ensem- ble "Source pure", qui a ravivé devant un public relativement nombreux, chants et danses du patrimoine ancestral hongrois.Présent à l’avant dernier soir du fes- tival, l’Ensemble hongrois, "Source pure" a embarqué le public de la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riad El Feth (Oref) dans un voyage à travers le temps, au cœur de la

"paysannerie archaïque hongroise".

Figures éminentes de la scène folklorique hongroise dans ses dimensions, artistique et de recherche ethno- graphique, Zoltan Szabo, musicien polyvalent, sa femme, Katalin Juhasz au chant et son fils Pal Havasréti, également multi-instrumentiste, ont séduit l’assistance dès leur entrée avec un répertoire de vieux chants de paysans et une panoplie d’instruments moyenâgeux.

"Source pure",Vielle à roue (ancêtre des cordes), flûte, hautbois, coboz (proche du luth), cithare, violoncelle, guimbarde (lamelle actionnée avec les doigts et dont les vibrations finissent dans la cavité buccale qui sert de caisse de résonnance), tilinko (flûte folklorique), ocarina (petit instrument à vent ovoïde) et clarinette, figurent parmi les instruments utilisés.

Près d’une vingtaine de pièces du moyen âge, de dif- férentes régions hongroises a été présenté au public, "Les mélodies des bergers" (Ouest du Danube), "Chants de l’Est du Danube" (aux influences roumaines), "Chant du Sud", "Mélodies pentatoniques", ainsi que des chansons sur le printemps, sur l’eau, ou encore sur la récolte du raisin (les vendanges), notamment.

Le chant "Tristesse de l’hiver" (avec une pensée aux disparus) a été rendu avec une voix nue, dans les mêmes variations modales qu’un "achwiq" de Kabylie.

Zoltan Szabo, accompagnait brillamment sa femme en doublant sa voix à travers une interprétation "di- phonique", pendant que Pal Havasréti donnait la ca- dence en pinçant les cordes de son vieux violoncelle et en les frappant avec son archet.

Des projections en noir et blanc, de vieilles photos et vidéos d’archives de différentes situations de vie des paysans hongrois, ont accompagné le trio le long de sa prestation, à l’instar du texte de la chanson "Dil del dulda", affiché sur l’écran et que le public, invité par les artistes, a chanté.

A l’issue de la prestation, les artistes ont invité des spectateurs à monter sur scène pour leur montrer la tra- dition hongroise de la "Maison de la danse" et les initier à des exercices du pas de deux, sous l’impulsion de quelques airs de la "culture paysanne archaïque".

La musique traditionnelle hongroise présente beau- coup de similitudes avec le patrimoine ancestral de plusieurs pays, dont l’Algérie qui a reçu la visite en 1913 du grand musicien et compositeur, Béla Bartok (1881- 1945) dans la ville de Biskra, où il est resté près de cinq ans, collectionnant plusieurs de ses chants folkloriques qu’il a enregistré.Le 105e anniversaire du passage de ce grand compositeur dans la capitale des Zibans a été célébré en décembre 2018.En présence des ambas- sadeurs, de Hongrie en Algérie, Helga Katalin Pritz, et John O’Rourke, également chef de la délégation de l’U- nion européenne en Algérie, ainsi que les représentants de différentes missions diplomatiques, de plusieurs pays invités, accréditées à Alger, le public a savouré tous les moments du concert dans la délectation. Inauguré le 10 mai dernier, le 20e Festival culturel européen, animé par seize pays sous le slogan du "Vivre ensemble" à Alger, Bejaïa, Oran et Tizi Ouzou, prendra fin lundi, à la salle Ibn-Zeydoun de l’Office Riadh El Feth à Alger.

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8 Actualité Mardi 28 mai 2019

L

e conseil interministériel, tenu mercredi sous la pré- sidence du Premier minis- tre, Noureddine Bedoui, a examiné le dossier de création de l'instance nationale des énergies renouvela- bles et de l'efficacité énergétique, in- dique un communiqué des services du Premier ministre.

"Le dossier des énergies renouve- lables constitue une priorité natio- nale", a précisé M. Bedoui lors d'une intervention, affirmant que "notre pays avait déjà fait ses premiers pas vers la concrétisation de la transi- tion énergétique", une transition qui, selon le chef du gouvernement, n'a pas encore atteint la cadence es- comptée et la coordination efficace.

Pour le Premier ministre, la créa- tion et l'installation de cette com- mission s'avèrent un impératif,

considérant les atouts que recèle le pays en matière d'énergies renouve- lables et les jeunes compétences parmi les diplômés des instituts et des écoles nationales activant aussi bien en Algérie qu'à l'étranger.

"Cette instance jouera un rôle prépondérant dans l'exploitation, avec efficacité et efficience, de tout le potentiel local, et contribuera sans doute à l'épanouissement des start-up spécialisées dans la manu- tention et la production notamment dans les régions su Sud et des Hauts plateaux, pour atteindre, ainsi, son objectif, celui de garantir la sécurité énergétique du pays", a-t-il ajouté.

L'examen de la création de cette instance intervient conformément aux recommandations onusiennes en matière de promotion des éner- gies renouvelables, et en application

des engagements internationaux de l'Algérie en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour préserver l'environnement dans le cadre du développement durable", a-t-on expliqué dans le communiqué.

Par ailleurs, la réunion a examiné l'ensemble des mécanismes permet- tant la mise en place d'une instance nationale qui sera chargée de l'éla- boration et de la mise en œuvre de la stratégie nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité éner- gétique conformément à la loi nu- méro 04-09 du 14 août 2004, relative à la promotion des énergies renouvelables dans le cadre du dé- veloppement durable.

Outre les ministres de l'Intérieur, de l'Energie, des Finances, de l'In- dustrie, du Commerce, de l'Ensei- gnement supérieur, de l'Environnement et de l'Agriculture, étaient présents à la réunion des res- ponsables représentants de Sonel- gaz, de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (CREG), du Centre de développe- ment des énergies renouvelables (CDER) et de l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisa- tion de l'utilisation de l'énergie (APRUE), a conclu le communiqué.

Premier ministère

Vers la création d’une instance nationale des énergies renouvelables

L

e ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité so- ciale, Tidjani Hassan Haddam, a annoncé dimanche à Alger "le gel temporaire" des poursuites judi- ciaires et des saisies de matériels en- gagées par les organismes bancaires créditeurs contre de jeunes promo- teurs.

Présidant une rencontre avec les associations représentants les micro-entreprises, consacrée à l'écoute des préoccupations des jeunes porteurs de projets financés via les dispositifs publics de soutien à l'emploi dans le cadre de la créa- tion de micro-entreprises, M. Had- dam a affirmé que "le Premier ministre avait décidé du gel tempo- raire des poursuites judiciaires et des saisies de matériels engagées par les organismes bancaires créditeurs contre de jeunes promoteurs", sou- lignant que "cette décision ne concerne pas les jeunes bénéfi- ciaires ayant vendu leur matériel".

Concernant le problème d'accès au foncier industriel, notamment pour les activités de services, le mi- nistre a évoqué la reprise du projet

des micro-zones d'activités annoncé par le ministre de l'Intérieur", ajou- tant que le ministère de l'Agricul- ture "a réservé 250.000 hectares à mettre à la disposition des porteurs de projets, à raison de 20 hectares par projet".

Quant au problème de mise à disposition des locaux commer- ciaux, M. Haddam a indiqué qu'il s'agit d'une question débattue lors du dernier Conseil interministériel, rappelant la décision du Premier ministre relative à la mise à dispo- sition des locaux de l'OPGI, AADL et de l'Entreprise nationale de pro- motion immobilière (ENPI) au pro- fit des promoteurs avec des facilitations et soutien financier à l'acquisition".

Dans ce contexte, M. Haddam a indiqué qu'il a été procédé, au ni- veau du ministère du Travail, à l'ins- tallation d'un comité central de suivi de cette opération, sous la pré- sidence du ministre du Travail, et des commissions locales présidées par les walis pour veiller à l'applica- tion de ces décisions et à l'élabora- tion de rapports périodiques".

Quant à la préoccupation des jeunes promoteurs au sujet de l'exa- men des modalités de rééchelonne- ment et d'allongement des délais de remboursement de leurs crédits, le ministre a indiqué avoir chargé l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale des assurances chômage (CNAC), sous la supervi- sion de la Direction générale de l'emploi et de l'insertion au minis- tère (DGEI) d'engager des discus- sions avec l'Association professionnelle des Banques et des établissements financiers (Abef), afin d'examiner conjointement la possibilité d'apporter la meilleure réponse aux attentes des jeunes pro- moteurs.

Revenant aux modalités de calcul des cotisations de la CASNOS pour les micro-entreprises, M. Haddam a préconisé la révision de cette question, notamment en faveur des jeunes promoteurs en phase de dé- marrage d'activité, insistant sur l'importance de prévoir un accom- pagnement spécifique aux promo- teurs.

Carburants

L'Algérie ne va plus importer d’essence

et de gasoil

L

'Algérie, qui a augmenté ses capacités de raf- finage, a atteint une production d’essence et de gasoil qui lui permet de cesser les importations de ces deux carburants.

"Nous n'allons plus importer de carburant. Nous avons une production qui permet à l'Algérie une autosuffisance", a précisé M. Arkab dans un entre- tien à l'APS.

Selon lui, la rénovation de la raffinerie de Sidi Rzine (Alger), l'augmentation des raffineries exis- tantes, ainsi que l'acquisition de la raffinerie d'"Au- gusta" en Italie, ont permis à l'Algérie d'avoir des quantités importantes de produits pétroliers et sa- tisfaire le marché local.

M. Arkab, a ajouté que d'importants volumes de GPLc (énergie propre) sont venus remplacer l'es- sence importé, précisant que le GPLc qui a stagné pendant une longue période autour de 300.000 tonnes jusqu'en 2015, a connu une "croissance très forte" ces dernières années, pour atteindre 650.000 tonnes en 2018.

Selon le ministre, "20 milliards de m3 de gaz sont actuellement consommés pour générer 20.000 MW d'électricité".

EPTV

Salim Rebahi installé dans ses nouvelles

fonctions de DG

L

e nouveau Directeur général de l'Entreprise publique de la télévision (EPTV), Salim Re- bahi a été installé, dimanche à Alger, dans ses nou- velles fonctions en remplacement de M. Lotfi Cheriet, démis de ses fonctions.

Présidant la cérémonie d'installation, le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouver- nement, Hassan Rabhi a affirmé que cette installa- tion "consacre la poursuite du fonctionnement des institutions de l'Etat et le dévouement dans l'accom- plissement du service public".

La télévision public "fait face actuellement à des défis qui nécessitent une large concertation dans l'objectif de hisser ses performances à la hauteur des aspirations des téléspectateurs", a indiqué le minis- tre ajoutant que "l'étape à venir nécessite davantage de mobilisation et de vigilence afin d'assurer et de renforcer les dénominateurs communs entre Algé- riens et de préserver la stabilité du pays et la force des institutions", outre "la consécration d'une liberté d'expression responsable".

De son côté, le nouveau DG de l'EPTV a affirmé qu'il allait démarrer "à partir de la plateforme mise en place par son prédécesseur afin de rendre à l'EPTV la place qui lui sied et corriger le stéréotype sur cette entreprise qui continuera à accomplir ses missions consistant en la défense de l'Algérie, de ses valeurs et de ses traditions".

Pour sa part, M. Cheriet a affirmé avoir tenté, du- rant la courte période passée à la tête de la l'EPTV, d'apporter sa contribution à la lumière de la conjoncture complexe que traverse le pays", expri- mant sa conviction que les cadres de l'EPTV "sont capable de promouvoir leur entreprise".

Ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale

Gel des poursuites judiciaires contre

de jeunes promoteurs

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