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DU MÊME AUTEUR. Histoire de la littérature française contemporaine de 1871 à nos jours (Éditions Georges Crès et C POUR PARAITRE PROCHAINEMENT :

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LE C H E F

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DU MÊME AUTEUR

Histoire de la littérature française contemporaine de 1871 à nos jours (Éditions Georges Crès et C

POUR PARAITRE PROCHAINEMENT : Les Deux Ordres, roman.

Tristan Launay, romancier, confession lyrique.

L'Investiture, roman.

EN PRÉPARATION : Le Maître d'Anarchie.

La Vérité.

Balkis, dialogues d'intelligence voluptueuse.

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RENÉ L A L O U

L E C H E F

CONFESSION LYRIQUE

PARIS

LES ÉDITIONS G. CRÈS ET C

2 1 , RUE HAUTEFEUILLE, 2 1

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IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE VINGT-CINQ EXEMPLAIRES SUR VÉLIN PUR FIL LAFUMA, DONT CINQ HORS COMMERCE, NUMÉ- ROTÉS DE 1 A 2 0 ET DE 21 A 2 5 .

Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés pour tous pays.

Copyright by les Éditions G. Crès et C 1923.

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LE C H E F

I

17 mai 2510.

Aujourd'hui commence ma véritable vie, la vie que j'ai librement choisie. Aujourd'hui je suis sorti de l'École de Guerre avec mon premier galon d'officier : je n'aurais pu réclamer du Destin nul cadeau qui satisfît mieux mon désir, à l'occasion de ce vingt et unième anniversaire que je viens de célébrer.

Mon adolescence est terminée : j'ai relu le journal où s'étaient inscrites les étapes de cette marche vers un but désormais atteint ; je l'ai jeté au feu. Les forts ne doivent pas rester indéfiniment embarrassés de tout leur passé. Je ne renie pas le mien : ces années ont servi leur dessein ; qu'elles reposent en

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paix au fond de ma mémoire. Ouvrez les portes des bassins ! Je me sens pareil au vais- seau nouvellement gréé qui aspire à prendre la mer.

Réponse, si l'on veut, à l'appel qui reten- tissait dans mon coeur ; vocation, assurément, mais vocation réfléchie. On n'a compté, depuis un demi-siècle, aucun militaire dans ma maison. Absorbés dans leurs devoirs de grands propriétaires terriens, mes parents n'ont jamais eu le loisir de regarder par delà l'horizon de leurs domaines. Le même danger de courte vision menace mon pays entier.

Les traditions guerrières n'ont, grâce au ciel, pas encore disparu complètement dans l'empire d'Yllonie : maintes familles ont conservé intactes leurs vertus de loyauté, d'obéissance et de dévouement. Mais la majorité de la nation n'a d'autre idéal que la conquête de la richesse avec les jouissances matérielles que l'argent procure : la bour- geoisie vise à augmenter ses possessions, le peuple s'excite à les lui arracher ; désunis en

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apparence, ils se réconcilient dans leur age- nouillement aux pieds du même dieu; l'armée leur semble l'organe suranné d'une fonction abolie; son entretien, un luxe. Comment n'aperçoivent-ils pas que ce développement commercial et industriel dont ils se vantent nous mettra quelque jour aux prises avec nos puissants voisins, les Eleuthériens, les Ekma- lites, la Confédération des Inter-Atlantiques et que la guerre, une fois déchaînée, ébran- lera toute l'Atlantide, de l'océan Oriental à l'Océan Occidental ? Plaise à Dieu qu'il me soit accordé, dans cet immense conflit, d'as- surer le triomphe de ma patrie !

Oui, voilà mon ambition. Hésiterai-je à reconnaître son visage à l'heure où elle me sourit, tandis que le mémorial des autres passions de ma jeunesse achève de se con- sumer dans la haute cheminée, anéantissant mes complaisances pour tout ce qui n'était pas elle ? Égoïste, soit. Oui, j'espère être celui qui conduira les troupes à la victoire, parce qu'il aura su comprendre assez les

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hommes de son parti pour connaître exacte-

ment ce qu'il leur petit demander, parce qu'il

aura su comprendre assez les ennemis pour

déjouer leurs plans devinés, parce qu'il aura

su, dominant les deux camps par cette intel-

ligence, cette manière de double sympathie,

garder sa clairvoyance pour décider et pour

agir. Mais ces soldats, ces vainqueurs de

mon rêve, ne seront pas des mercenaires ;

ils seront les fils de nos fermiers, avec qui je

jouais dans mon enfance ; ils seront les cita-

dins que je croise dans mes promenades quo-

tidiennes. En ce pays qui n'ouvre sur la côte

qu'une étroite fenêtre, nous n'avons presque

pas de marins. L'armée est la seule force

qui protège l'Yllonie : or on ne se défend que

si on est prêt à attaquer. Mes soldats, pen-

dant les périodes d'instruction, je les aurai

préparés à leur tâche ; quand le jour en vien-

dra, ils n'y seront pas inégaux. Ainsi, mis au

service de la patrie, cet instinct qui me pousse

à chercher la gloire dans les combats, n'en

est-il pas purifié ?

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Car j'aurais pu connaître d'autres succès ailleurs. Je ne suis pas un reître ni, égaré par un caprice du hasard dans un siècle civilisé, l'un de ces condottières que notre temps n'imagine plus sans un décor d'incendies, de viols et de carnages. Rien ne m'interdisait de continuer l'œuvre paternelle. Mes amis m'ont proposé d'entrer dans l'une de nos assemblées politiques pour prendre part au gouvernement de mon pays. J'aurais pu mener à la cour la vie d ' u n noble dilettante, protecteur des lettres, des sciences, des arts.

J'aime passionnément la musique : peut-être aurais-je été capable de tailler dans l'étoffe mouvante des rêves une image de mes désirs.

J'ai volontairement écarté toutes ces tenta- tions : il m'a semblé qu'un plus pressant devoir me réclamait. Je tiens que mon pre- mier pas fut fait quand j'eus appris à discer- ner, entre tant de sollicitations contradic- toires, l'appel à qui je devais obéir. On ne discipline pas son âme si on ne choisit pas.

La vérité — et je n'ai prolongé jusqu'au

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bout cette discussion avec moi-même que pour m'affranchir définitivement de tout doute — la vérité est que, si mon esprit a reconnu l'armée pour le lieu où le patriote trouve l'occasion de concilier dans un seul vouloir la poursuite de sa grandeur et de la grandeur de son pays, mon cœur avait depuis longtemps devancé ce jugement de la raison.

Leur accord, je l'ai senti complet, ce matin,

pendant la revue qui a précédé notre adieu à

l'École de Guerre. On nous avait rassemblés

et rangés dans la grande cour, où nul orne-

ment ne distrait l'attention. On nous y laissa

un quart d'heure, dans cette attitude du repos

militaire qui n'est pas, pour qui l'interprète

sainement, une détente propice à toutes les

envolées de l'imagination, mais la position

qui permet le mieux de méditer l'exercice

qui a précédé ou celui qui va suivre. Soudain

un commandement résonna : « Fixe ! » Oh !

la solennité de cette minute ! Arrêt volon-

taire de toute vie pensante, acceptation par

un être passionné de ce masque d'immobi-

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lité qui le prouve digne de soumettre l'uni- vers puisqu'il a su se vaincre lui-même !...

Alors nous vîmes paraître l'Empereur.

Dépouillé de son brillant uniforme de maré-

chal et de ses ordres, c'est un pauvre vieil-

lard, courbé par l'âge et les infirmités, dont

les paroles secouent de leurs petites saccades

hésitantes la barbe blanche. Mais cet être,

dont la force n'a plus d'autre soutien que

l'habitude de son métier souverain, il est

pourtant le représentant d'un peuple, d'une

civilisation. Derrière son escorte chamarrée,

il faut voir ses invisibles suivants : les minis-

tres, les conseillers, les mandataires de la

nation et ses porte-paroles à la tribune comme

dans les livres, les savants qui lui assurent le

privilège des plus hardies découvertes, les

commerçants, les industriels, les ouvriers,

les paysans, qui travaillent au même édifice

de leurs mains blanches ou salies ; les émi-

grants qui apportent au loin sa renommée

avec ses exportations, les soldats qui pro-

tègent cette foule, les prêtres qui lui garan-

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tissent la bienveillance divine. Aussi le vieil homme que tant de fardeaux obligent à redresser sa taille, passait-il devant nos rangs avec un air de tranquille majesté.

Vint l'instant le plus émouvant. L ' E m p e - reur, arrêté, demanda : « Quel est, au juge- ment de ses maîtres, l'élève qui s 'est le plus distingué pendant ces trois années, qui mérite le mieux, parmi la promotion, d'être publiquement honoré pour ses qualités d 'offi- cier ? » Sans une hésitation, le général com- mandant l'École appela, d 'une voix haute :

« Otto de Rosenkranz ! » Je sortis de la ligne, nulle part infléchie, de mes cent compagnons pour répondre : « Présent ! » Et je vins me placer, au garde-à-vous, face à face avec l 'Em- pereur, les yeux dans ses yeux. Il eut un sourire d'approbation. Puis, dans ce silence tendu, il me donna l'accolade. Je reculais ; il me retint : en mon fourreau vide il fit glisser sa propre épée. Ainsi, porteur du don sacré, je repris ma place parmi mes camarades désar- més. Fut-il jamais plus grandiose investiture ?

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Demain, je rejoins mon régiment. Certains amis m'en plaignent. U n e garnison dans une grande cité manufacturière du Sud, égale- ment loin de la cour et de ma campagne chérie, ne leur paraît pas chose enviable à mon âge. Ils ne comprennent pas mon impa- tience au seuil de mon œuvre qui commen- cera là-bas. Comme je vais me donner aux hommes de ma compagnie ! Comme je vais, en attendant que le champ s'élargisse devant mes efforts, poursuivre cette double tâche d'assouplir leurs corps pour la guerre et de convertir leurs esprits à l'idée de sa nécessité.

Ce dernier combat sera, sans doute, le plus difficile des deux dans un recrutement d'ou- vriers souvent gagnés aux théories socialistes : mais j'aimerais ne pas devoir mon autorité à mon seul grade. Aucun détail du service ne sera pour moi trop humble, méprisable ou rebutant : parce que, le soir, tandis qu'ils se reposeront de leur rude entraînement, tandis que, détournés par ma persuasion des sophismes subversifs, ils dormiront leur

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sommeil confiant, moi, dans la solitude de ma chambre je travaillerai encore. J'étudierai l'histoire ; le passé me révèlera comment les génies ont patiemment organisé ces victoires où notre ignorance voit des miracles ; le présent me fournira cette connaisssance exacte des ressources humaines sur laquelle s'appuie le créateur d'avenir. A chaque degré de la hiérarchie s'amplifiera mon expérience jusqu'au jour où, par le pays entier, courra la rumeur après quoi tout se tait : « C'est la guerre. » Alors ils tourneront, d'un mouve- ment unanime, leurs regards vers moi, di- sant : « Voilà notre Chef. »

La voie sera longue, accomplie seulement par étapes multiples, en progrès impercep- tibles. Essayer de les noter pas à pas serait fastidieux ; je ne tiendrai plus de journal.

Mais je voudrais me fixer ici à moi-même une suite de rendez-vous. Je me convoque à revenir, tous les dix ans, à l'occasion de mon anniversaire, me rendre compte des résultats obtenus, des obstacles franchis, afin aussi de

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mesurer si mon dessein est demeuré lucide et de combien j'ai rapproché sa réalisation.

Donc, souviens-toi que tu es cité à compa- raître ici, le 17 mai 2520, Capitaine Otto de Rosenkranz. Jusque-là, je te souhaite ferme propos. Dois-je ajouter : et bonne chance ? Non, certes ! Il n'y a pas de « chance », le hasard n'est qu'un nom pour masquer le vide du monde quand la volonté défaille.

Mon premier vœu suffisait.

17 mai 2545.

Ce cahier avait depuis longtemps disparu ; je le croyais perdu et viens de le retrouver par hasard : quelle amère ironie me force à reconnaître, dès la première phrase, cette réalité que je niais alors. Pourquoi aussi, jeté brutalement sur ma route, un tel rappel de mes ambitions, de mes rêves ? Spontanément j'aurais déchiré ce témoignage : un remords m'en a retenu. Ai-je le droit de dissimuler à ce jeune enthousiaste comment et pourquoi

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j'ai manqué la vie qu'il entrevoyait si splen- dide ? Ai-je le droit de lui refuser les comptes qu'il se croit autorisé à exiger de moi ? Non ? Les voici donc !

Mais comprendrait-il ? Lui dont l'âme était un foyer d'ardeur impatiente, admet- trait-il que trente-cinq années aient pu s'écouler ainsi sans m'offrir jamais l'occasion de réaliser en œuvres l'héritage de désirs qu'il m'avait légué ? A peine le puis-je comprendre moi-même ! Telle est pourtant l'implacable vérité : il ne s'est rien passé, rien n'est arrivé, rien. J'étais entré dans l'armée comme on se jette dans un cloître, pour y approcher de plus près son dieu. J'y ai fait — les imbéciles iront jusqu'à dire que j'en ai fait — ma car- rière. Quelle dérision !

Je ne suis coupable cependant d'aucune défaillance. Le trésor de mon adolescence, si je ne l'ai pu faire fructifier, du moins ne l'ai-je pas stérilement dissipé ; faute de mieux, je le conserve intact. Piètre victoire, assuré- ment. Mais, malgré ma dureté envers moi-

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même, je sens l'injustice qu'il y aurait à me reprocher cette défaite. De ce qui dépen- dait de moi, rien n'a été négligé ; mon pro- gramme, pour ainsi parler, a été rempli.

J'ai toujours été adoré de mes officiers et de mes hommes, ayant su leur communiquer la flamme disciplinée qui embrasait mon éner- gie. Convaincu que la première préparation à l'effort guerrier est une critique solide, j'ai accompli le travail ingrat que je m'étais assigné : j'ai revécu, minute par minute, toutes les campagnes passées, j'ai distingué, dans la collaboration du génie avec le hasard, la part de l'un et de l'autre, j'ai suivi le déroulement des diverses hypothèses sur- gissant à chacun des carrefours, j'ai reconnu quels facteurs, matériels ou moraux, étaient intervenus aux instants décisifs pour em- porter le succès. J'ai soigneusement établi le bilan des forces et des faiblesses de mon pays ; pour chacun de nos voisins, j'ai dressé le compte de ses ressources et de ses possibi- lités ; les conclusions auxquelles je suis ainsi

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parvenu, je les ai sans cesse révisées, ne per- mettant qu'aucune modification échappe à mon regard averti. J'étais prêt. La destinée m'a trahi. Pendant des années j 'ai veillé au lieu du rendez-vous, attendant un visiteur qui a refusé de venir.

M a vie a été cette attente. O n rirait si j'avais la folie de me plaindre : mon ascension ne fut-elle pas rapide et brillante ? J'ai été le plus jeune divisionnaire de mon époque.

A ce moment j'ai voulu savoir si mon instru- ment atteignait véritablement le point de perfection que je réclamais : j'ai brigué le ministère. Installé dans ce pouvoir central, j'ai compris qu'il y avait encore des défauts, que certains rouages grinçaient. J'ai pris les mesures nécessaires. Puis, j'ai démissionné, à l'étonnement général : les professionnels de la politique ne soupçonneront jamais que les hautes fonctions qu'ils convoitent ne sont pour les hommes de ma trempe, q u ' u n moyen, non une fin ! J'ai entrepris alors une tournée d'inspection : j'ai obtenu que les réformes

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commandées par moi ne demeurent pas lettre morte. A force de ténacité j'ai brisé toutes les résistances, les mauvaises volontés, les pa- resses, les routines. Les périodes de manœu- vres qui suivirent ont montré, dans une lumière d'évidence, que j'avais triomphé, que le continent atlantique ne pouvait rien oppo- ser à cette épée, terrible et souple, que j'avais forgée pour ma patrie. Ah ! si l'occasion s'était présentée...

Encore une fois le rendez-vous ne fut pas tenu. J'ai vieilli. L'heure de mon ascendant a passé. Un jeune empereur est monté sur le trône qui ne me connaissait pas, qui se méfiait de moi, qu'irritait le spectacle de toute une génération d'officiers tournés vers moi, me proclamant leur maître. Bientôt l'État-Major Général fut peuplé de ses créatures, partisans de ce qu'ils appelaient des méthodes scienti- fiques. Gravement ces nouveau venus décla- raient que la question n'était pas de gagner des batailles, mais d'obéir aux règles. Pédan- tisme absurde ! Je protestai hautement contre

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la stérilité de ces théories : ma voix resta sans

écho. Sous couleur d'organiser la défense de la côte contre un débarquement invraisem-

blable, on me relégua, loin de la capitale, dans une garnison de l'Est. On me tint à l'écart des conseils où s'élaboraient les plans d'ensemble. D'année en année, le nombre de ceux qu'avait touchés mon enseignement allait, d'ailleurs, en diminuant : car il faut ajouter aux morts les nombreux fidèles qui, découragés, quittèrent volontairement l'ar- mée. Peu à peu le vide se fit autour de moi.

Quel vain souci d'exactitude me pousse à dénombrer ces inimitiés ou ces indifférences ? Comme si tout cela comptait ! Rien, j'ose le dire, n'importait, qu'une occasion ! Qu'elle se présentât, tout le reste en découlait. Que la guerre éclatât, il aurait bien fallu qu'ils accep- tassent, bon gré mal gré, ma collaboration.

Dans ce bouleversement, nulle autre considé- ration ne pèserait que celle du salut public : au plus digne de l'assurer ! A plusieurs reprises, durant ma longue carrière, j'ai épié,

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sur l'horizon, ces brumes légères, dont l'igno- rance croit qu'un rayon de soleil les va dissi- per : illusion, car elles sont souvent mères de catastrophes. J'ai vu les nuages se former, s'épaissir, obscurcir le ciel ; alors j'ai espéré que mon désir allait être exaucé. Oui, espéré ! Je ne me laisse pas effrayer par les mots : puisque le conflit est fatal, n'eût-il pas été souhaitable qu'il se produisît alors que nous étions sûrs du succès ? Anticipation déçue ! Les diplomates sont intervenus ; sans ré- soudre aucun des graves problèmes, ils ont fait prendre patience aux deux parties en leur proposant des arrangements, des cotes mal taillées qui ne donnent satisfaction à per- sonne mais autorisent chacun à imaginer qu'il pourra obtenir plus par la ruse persévérante que par un coup de force. Les épées ne sont jamais sorties de leurs fourreaux.

Comme un vivant rappel aux hommes de

petite foi, comme un muet reproche à la

trahison du Destin, j'ai voulu attendre jus-

qu 'au bout. J'ai tenu bon contre toutes les

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