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Rouprêt , V. Misraï M. Twitter interest in urology of the Exponential use of social media in medicine: Exampleof Twitter en urologie en médecine : exemple de l’intérêtde Utilisation exponentielle des réseauxsociaux

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Academic year: 2022

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REVUE DE LA LITTÉRATURE

Utilisation exponentielle des réseaux

sociaux en médecine : exemple de l’intérêt de Twitter © en urologie

Exponential use of social media in medicine: Example of the interest of Twitter

©

in urology

M. Rouprêt

a,∗,b

, V. Misraï

c

aServiced’urologie,hôpitaldelaPitié-Salpêtrière,AP—HP,83,boulevardHôpital, 75013Paris,France

bUPMCuniversitéParis06,GRC5,ONCOTYPE-URO,institutuniversitairedecancérologie, 75005Paris,France

cServiced’urologie,cliniquePasteur,31300Toulouse,France

Rec¸ule24aoˆut2014;acceptéle18octobre2014 DisponiblesurInternetle18novembre2014

MOTSCLÉS Réseausocial; Internet; Web2.0; Urologie; Twitter; Réseau; Enseignement; Bibliographie

Résumé

Objectif.—Lesréseauxsociaux(#SoMe)ontrévolutionnélamédecinemoderne.Notrebutétait dedécrirel’intérêtpotentieldeTwitterdanslechampdel’urologie.

Matérieletméthodes.—Unerevuesystématiquedelalittératureaétéréaliséeenutilisantle moteurderecherchePubMedsansrestrictiondepériodeaveclesmotscléssuivants(MeSH): socialmedia;Web2.0;Twitter;Internet;network;urology;journalclub;education.

Résultats.—Ilexistait 3catégories d’utilisationpourTwitter enurologie:dissémination de l’information scientifique,interactionscientifique en congrès etenseignement et échanges médicauxinternationaux.Ladiffusiondelamédecinefondéesurlespreuvesparlebiaisdes traditionnelsjournauxscientifiquesavécu.Lesgrandsjournauxscientifiquesd’urologieetles sociétéssavantessontdésormaistoutessurTwitteretsontdevenuesvirtuellesetutilisentde nouveauxindicesdebibliométrie.Les#SoMeetTwitterpermettentunemeilleureinteractivité dessessionsscientifiques.L’utilisationexponentielledeTwitterestdansl’intérêtdesorateurs, desparticipantsetdessociétéssavantes. Enfinl’enseignementuniversitaireetlaformation médicalecontinuepassentaussiparles#SoMe.Twitterest devenuuneplateformevirtuelle vivantedediscussioninternationalepourlescas decancercomplexe(RCPdématérialisée).

Twitterestaussilelieudediscussionsscientifiquesintensesaucoursdeséancesdebibliographie virtuellesmensuelles,sanslimited’espacenidetemps.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:mroupret@gmail.com(M.Rouprêt).

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2014.10.009

1166-7087/©2014ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

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12 M.Rouprêt,V.Misraï Conclusion.—Lesmédecinsdoivents’approprierlesrèglesdebonneutilisationdes#SoMepour nepasromprelesermentd’Hippocrate.Les #SoMeetTwittersontentraind’entraînerune révolutiondansla diffusiondel’informationscientifiqueetdel’enseignementuniversitaire.

LesurologuesinternationauxsontàlapointedecetteévolutionetlaFrancedoitégalement s’yengager.

©2014ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Socialmedia;

Web2.0;

Twitter;

Internet;

Network;

Urology;

Journalclub;

Education

Summary

Aim.—Social media(#SoMe)haschangedthefaceofmodernmedicine.Ourpurposewasto assesthepotentialinterestofTwitterinthefieldofurology.

Materialandmethods.—AsystematicreviewoftheliteraturehasbeenperformedusingPub- Medwithouttimelinerestrictionwiththefollowingkeywords(MeSH):socialmedia;Web2.0;

Twitter;Internet;network;urology;journalclub;education.

Results.—Therewere3categoriesofinterestofTwitterinthefieldofurology:spreadofscien- tificknowledge,scientificinteractionduringmedicalconferencesandmedicaleducationand internationalmedicaldebates.Theuniquespreadofevidence-based-medecinethroughtradi- tionalscientificjournalsinpaperversionisover.Mainscientificjournalsinurologyandscientific societiesarenowusingaTwitteraccountandbecamevirtual.Theyusenewbibliometricsavai- lableon#SoMetoestimatethesocialimpact.Twitterallowsforabetterinteractivityofdoctors attendingscientificconferences.ExponentialuseofTwitterisintheinterestofspeakersand leaders,audienceandscientificsocieties.Lastly,medicalacademiceducationandcontinuing medicaleducationcanbeachievedthrough#SoMe.Twitterbecamealivelyvirtualplatformfor scientificdebatesforcomplexoncologicalcases(dematerializedtumorboard).Twitterisalsoa placeforintensescientificdiscussionduringvirtualjournalclubwithoutgeographicortimeline restriction.

Conclusion.—Physicians need torespect the rulesfor awise use of#SoMeinordernot to breaktheHippocraticOath.Thereisarevolutionaround#SoMeandTwitterinthespreadof scientificknowledgeandacademicteaching.Internationalurologistsarealreadycommittedin thisevolutionandFranceshouldalsogetinvolved.

©2014ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Unréseausocialestunensemble d’entités,tellesquedes individusou des organisations,reliées entreelles pardes liens créés lors d’interactions sociales. Il se représente par une structure ou une forme dynamique d’un grou- pement social. Des réseaux sociaux peuvent être créés stratégiquement pour agrandir ou rendre plus efficient son propre réseau social (professionnel, amical) [1,2].

L’expression «médias sociaux» (Social media ou #SoMe) recouvre les différentes activités qui intègrent la tech- nologie, l’interaction sociale (entre individus ou groupes d’individus),etlacréationdecontenu.Ils’agitd’ungroupe d’applicationsenlignequisefondentsurlaphilosophieet latechnologieduNetetpermettentlacréationetl’échange ducontenugénéréparlesutilisateurs.Les#SoMeutilisent l’intelligencecollectivedansunespritdecollaborationen ligne.Parlebiaisdecesmoyensdecommunicationsociale, des individus ou des groupes d’individus qui collaborent créentensemble ducontenuWeb,organisentce contenu, l’indexent,le modifient oule commentent, le combinent avec des créations personnelles. Les médias sociaux uti- lisent de nombreuses techniques, telles que les flux RSS etautres flux de syndication web, les blogues, leswikis, lepartage de photos(Flickr), le vidéo-partage (YouTube),

l’organisation et le partage de sorties amicales, les pod- casts, les réseaux sociaux, le bookmarking collaboratif, les mashups, les mondes virtuels, les microblogues, et plusencore.L’émergencedesréseauxsociauxestliée aux révolutions technologiquesettechniques. D’une part, car les interactions étant plus rapides, consulter Internet est devenu plus facile.D’autre part,lesutilisateurs prennent conscience de leur pouvoir d’interagir sur la toile. C’est ce qui a donné naissance au Web 2.0 [3]. Les réseaux sociauxlesplusutilisésdanslemondesont:Facebook(1,32 milliards),WhatsApp(500millions),Twitter(271millions), Instagram(200millions),Linkedin(84millions)etMySpace (36 millions). Si on comparait les «habitants» respectifs, on pourrait classer ainsi les populations: 1. Chine, 2.

Facebook,3.Inde,4.WhatsAPP,5.États-Unis...

Lebutdecetravailétaitdedécrirel’intérêtpotentiel del’utilisationdes#SoMeenmédecineenprenantl’exemple particulierdeTwitterappliquéàlachirurgieurologique.

Matériel et méthodes

Une revue exhaustive et systématisée de la littérature a étéeffectuéeenutilisantle moteurderecherchePubMed sans restriction de période mais enlimitant la recherche

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Figure1. Illustrationdelarépartitionmondialedes«followers»desauteursdel’articleviahttps://tweepsmap.com.

aux travaux en anglais ou en franc¸ais. La recherche a étéréaliséeà partirdes mots cléssuivants issusduMeSH seulouencombinaison:socialmedia;Web2.0;Twitter; Internet; network; urology; journal club; education. Le niveaudepreuvedel’ensembledespublicationsétaitfaible (niveau3)etreflétaitdavantagel’étatdes pratiquesdans le champactueldelamédecine plutôtqu’un hautniveau scientifiqueentermesdemédecinefondéesurlespreuves.

L’utilisationdesréseauxsociauxenmédecineafaitl’objet de plus de 2000 publications au cours des 5 dernières années.Enpratique,pourlasélectiondesréférences,trois catégoriesd’articlesontétéindividualisées:dissémination de l’information scientifique, interaction scientifique en congrèsetenseignementetéchangesmédicauxinternatio- naux.

Médecine et Twitter

Lamédecine a aussi été emportée dans la révolution des

#SoMe.Certainsmédecins,seniorouenformation,sesont accaparés progressivement ces nouveaux outils. D’autres collègues,parprudenceoumêmeparcrainte,sontencore réticentsàl’utilisationdes#SoMe[4,5],enjugeantàjuste titreque la barrièreentrela sphère professionnelle etla sphère de l’intimité est parfois mince [1,6,7]. Ainsi, une utilisationinappropriée des #SoMe pourrait nuire au Ser- ment d’Hippocratesachant que lesmessages envoyés sur latoilesontpublics,indélébiles,imprescriptibles,etdonc à la portée de n’importe quel patient avec des consé- quences potentielles fâcheuses [8,9]. Dans cet esprit,de nombreuses sociétés savantes et notamment urologiques,

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Figure2. ReprésentationgraphiquedesinteractionsviaTwittersurladiffusiondesmessagesscientifiquesduderniercongrèsdel’EAU (Stockholm,avril2014)etdes«topinfluencers»ducongrès.

http://www.symplur.com

sesontpositionnésrapidementvis-à-visdes#SoMeenémet- tantdesrecommandationspourprôneruneutilisationavisée etsérieuse de ces outils par les médecins [10,11]. Cette évolution versune utilisationexponentielledes #SoMe en médecine semble toutefois inéluctable et incontournable [4,5,8].Danslechampdel’urologie,Twitterapparaîtêtre l’outilquiaconnuleplusdedéveloppementconcretetprag- matique[7,12,13],c’estpourquoinousl’avonschoisipour cetarticlederevue.

Twitterestunoutildemicroblogagegéréparl’entreprise TwitterInc.Pourouvriruncompte,ilsuffitdes’enregistrer sur https://twitter.com. Un nom précédé d’arobase

«@» est un lien vers le compte Twitter de l’utilisateur de ce nom. Il permet à un utilisateur d’envoyer

gratuitement de brefs messages, appelés tweets («gazouillis»), sur Internet, par messagerie instanta- née. Ces messages sont limités à 140 caractères. Outre cette concision imposée, la principale différence entre TwitteretunblogtraditionnelrésidedanslefaitqueTwitter n’invitepasleslecteursàcommenterlesmessagespostés.

Desurcroît,Twitterestgénéralementutilisécommeplate- formede#SoMe.Aprèss’êtreconnectéàTwitterentantque membreinscrit,onaccèdeauxtweets(mini-messages)en filpostésparsespropresabonnements,c’est-à-direparles comptesd’utilisateursquel’onachoiside«suivre».Dans laversionfranc¸aisedel’interface,unfollower estappelé initialement «suiveur» remplacé par «abonné» et un following,par«suivis»puis«abonnement».Lesfollowers

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Figure3. PourquoilesuniversitairesutilisentréellementTwitter.

Illustrationselon@natureàgaucheet@phdcomicsàdroite[3].

sont de toutes nationalités et de tous les continents et peuvent être identifiés par des outils à la disposition de chacun(http://tweepsmap.com/fr/)(Fig.1).Twitterestun réseausocialasymétrique,c’est-à-diren’engageantpasde réciprocité.Unmotprécédédusigne«#»estunhashtag.

EnFrance, la commission générale de terminologieet de néologieaproposéenjanvier2013leterme«mot-dièse».Il s’agitd’unsujetattribuéaumessage,Twitterpeutafficher touslestweetscomportantunhashtagprécis,etétablitun classementdes motsoubien deshashtags dumomentles plusutilisés(lestrendingtopics#TT,désormaisdisponibles pourlestweetsrédigésenfranc¸ais).

Diffusion des données scientifiques et des études

LapremièreutilisationdeTwitteretprobablementlaplus évidenteestcellequienestfaitepourladiffusioninstanta- néedusavoirscientifiqueetdelaconnaissance.Lechamp de la médecine, fondée sur les preuves,domine les pra- tiquesetlesrecommandationsdessociétéssavantesdansla médecineoccidentale[14,15].Toutestbaséesurlapubli- cation scientifique.L’évolutionversleWeb2.0 aentraîné une révolution de la diffusion des études scientifiques.

Tous les plus grands journaux scientifiques disposent de sites Internetetsedématérialisentprogressivement. Ceci permet de générerdes économiesen coût deproduction et de diffusion (impression, papier, poste traditionnelle) etsurtoutune diffusionquasi simultanéedel’information scientifiquedansl’espace(àl’échelleplanétaire)etdansle temps(par-delàlesfuseauxhoraires).Àcesplateformesvir- tuelles,s’ajouteladiffusionetlesalertesviales#SoMe.Les principauxjournauxscientifiquesurologiquesontdésormais tousuncompteTwitter:EuropeanUrology(@EUplatinum), BJUInternational (@BJUIjournal),The Journal ofUrology (@JUrology) et y compris le journal franc¸ais Progrès en Urologie(@PUrol)depuisjuin2014.Lessociétéssavantes

internationales/nationales ont également un compte Association européenne d’urologie (EAU) (@Uroweb), l’Association américaine d’urologie (AUA) (@AmerU- rological) ou la Société international d’urologie (SIU) (@SIUUrology) et également l’association britannique (BAUS) (@BAUSurology), australienne et néo-zélandaise (@UZANSUrology), ou même de Colombie (@SocUrolCol).

L’Association franc¸aise d’urologie (AFU) n’a pris aucune initiativeencesensà cejour[16].Twitteraunavantage majeur, vous pouvez rester un acteur «passif» en vous contentant de «suivre» les comptes qui illustrent vos centres d’intérêt sans jamais avoir à vous exprimer. Les outilsdebibliométrietraditionnelsetnotammentl’impact factor, ou le h-index sont aujourd’hui remis en question par l’existence des #SoMe [17,18]. Certaines études ont déjàmontréquelemondescientifiquetelquenousl’avons connu au cours de ces dernières années est en train de changeret que denouveaux indicateurs, plus pertinents, traduisentmieuxl’impactpotentield’uneétudeenfonction desadiffusionsurles#SoMe[18,19].

Interactivité des sessions scientifiques en congrès

Unautreexempleprobantdel’utilisationdeTwitter,c’est cellequienestfaiteaucoursdescongrèsscientifiquesnatio- nauxetinternationaux[20,21].Lesdifficultéséconomiques etlescontraintesactuellessonttellesqu’ilestdeplusen plus difficilede se déplacerenmasse pour assister à ces congrèsde fac¸on répétée dans l’année. Pourtant, ceux-ci semultiplientfavorisantlesrencontresentreles«leaders» d’opinionpourl’échanged’idéeetfaireavancerlascience.

À partir du site http://www.symplur.com, site Internet d’évaluationobjectivedes#SoMe,uneétudeaétémenéeau coursde8congrèsinternationauxd’urologiedistincts[22].

Cecia permis de démontrerl’utilisation exponentiellede

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16 M.Rouprêt,V.Misraï Twitteraucoursdecesconférencesscientifiques(Fig.2)et

ce,dansl’intérêtdeplusieurscatégoriesd’individus:

• les«keyopinionleader»ou«topinfluencer»pourladif- fusionlapluslargepossibledeleursdonnéesscientifiques

«urbietorbi»;

• les participants ne disposant pas du don d’ubiquité peuvent savoir, sur Twitter ce qui se passe instantané- mentdanstouteslessallesducongrès.Ainsiassiste-t-on àdescongrèsplusvivantsoùlesauditeursauxgoûtséclec- tiquessontsusceptiblesdemigrerd’unesessionàl’autre enfonctiondesdébatsencours;

• les modérateurs de sessions pour animer à l’aide de tweet-desk les sessions en évitant la cacopho- nie de l’interruption à l’oral et permettant à chacun d’interpellerunorateur;

• les sociétés savantes: pour assurer la promotion de l’événement scientifique («impression» des tweets en dehorsducongrès)etapporterdesdonnéesobjectivesde l’impact delamanifestation àdenouveaux partenaires industrielspotentiels.

Enseignement et échanges médicaux internationaux

Ledernierdomaine importantpourl’utilisationdes #SoMe est celui de l’enseignement au sens de la formation ini- tialemaiségalementdanslecadredelaformationmédicale continue. Nombreux sont ceux qui, parmi nos lecteurs, participent ou ont participé assidûment, à la séance de bibliographieduserviceuniversitairedeleurrégionetce, quel que soit le mode d’exercice de chacun [23]. C’est l’occasionderéaliserunelecturecritiqued’unarticlescien- tifique,exerciceaujourd’huiinscritaumenudesépreuves classantes nationales (ECN) pour les étudiants en méde- cinedefindesecondcycleoupourleConseilnationaldes universités(CNU)pourlesaspirantsàunecarrièrehospitalo- universitaire.Une initiative importanteaété proposéeen novembre 2012 par le Docteur Henry Woo (@DrHWoo), urologueaustralien,quiacréélapremièreséancedebiblio- graphieinternationale(International UrologyJournalClub

@iurojc#urojc)surTwitter.Cetteséancemensuelle,inter- nationale, est ouverte à la discussion pendant 48heures surunthème d’urologieenrapportavecunarticle publié récemment[13].Ladiscussionsefaitenanglais,sanshié- rarchieentreles interlocuteurset surtout, fait rarissime, enprésencedesauteursdel’articlecequiestàsouligner.

L’articlediscuté est mis à la disposition des participants.

Etunprixvientcouronnerlaséancepourl’undespartici- pantsquiaurapostéletweetlepluspertinent.Unesynthèse dela discussionest réaliséeà la finde chaque séance et publiée en ligne sur le site du BJU Int (@BJUIjournal). Il fautsouligner que les tweets sont rédigés en anglais, ce quiestunlieucommunàpartirdumomentoùleséchanges s’internationalisent.Au total, sur la premièreannée, ces bibliographies ont rassemblé 189 urologues venant de 19 paysdifférents etde6continents soit39participantspar séanceenmoyenne[13].Cesséancesconnaissentunsuccès croissantetsontdesexemplesconcretsdel’utilisationopti- maledeTwitterau servicedel’enseignementenurologie.

Cesséancesde bibliographiessesont étenduesàd’autres disciplinestelles que la chirurgie digestive: International

GeneralSurgeryJournalClub(@igsjc),ouenradiothérapie- oncologie#radoncouenmédecine#twitjc.

L’autreexempleestceluidelaréuniondeconcertation pluridisciplinaire (RCP).Initiéeparleplancancer, cepas- sageimposédesbonnespratiquesnousobligeàprésenterà lasagacitédenoscollègueslescasdenospatientsatteints decancer.Quin’ajamaiseulesentimentenparticipantà uneRCP,sipléthoriquesoit-elle,desesentirunpeuisoléà discuterdesdossiers desespatientsavecuncollèguespé- cialisé en incontinence, en transplantation ou en lithiase urinaire(sic).Eneffet,cen’estpasparcequ’une«équipe» d’urologieestnombreusequ’elleestobligatoirementhomo- gèneetladiscussions’avèreparfoislimitée.Twitteretles

#SoMeouvrentdesperspectivesuniquesdeplateformesde discussionsvirtuellesdecasdecancerscomplexespar-delà lesfrontières entrelesplus grandsexpertsinternationaux (International Tumor Board) [24]. Ceci est à prendre en considération danslesdéveloppementsfutursdesinterac- tionsdelacommunautémédicale[2]quinepeutserésoudre à une vision franco-franc¸aisetrop étriquée à un moment où le monde virtuel est sans limite. D’autres évolutions del’utilisation deTwittersont encoreprévisiblesdans les années à venir [25], en accord avec une étude récente publiéedanslarevueNature[3](Fig.3).

Conclusion

Nouscomprenonsqueles#SoMepuissentinspirerlacrainte et l’appréhension ou pire l’indifférence de certains de nos collègues. Toutefois, nous pensons qu’une partie de l’enseignementetdel’exercicedelamédecineestentrain de sedélocaliserprogressivement versles#SoMe,comme le montre les nombreuses études citées dans cet article.

L’urologien’estpasenreste,loin delàetseretrouveune fois de plus aux premières loges. Outre le fait qu’il faut apprendreàmaniercesnouveauxoutilsvirtuels,lesméde- cinsdoiventsurtoutsavoircequ’ilsveulentenfaireetavec quelsobjectifs.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

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