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BOIS N 1 LE DOSSIER : LE DOSSIER : Construire à l épreuve du temps.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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LE DOSSIER :

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EN NV VIIR RO ON NN NE EM ME EN NT T .. S SA AN NT TÉ É .. D DÉ ÉV VE ELLO OP PP PE EM ME EN NT T D DU UR RA AB BLLE E

L E S C A H I E R S

BOIS N°1

Construire

à l’épreuve du temps.

LE DOSSIER :

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6

Le bois, un matériau capable des plus b elles performances

Pour construire à l’épreuve du temps, respectons la concordance entre usage et classe d’emploi.

Protection du bois

Le juste dosage pour un usage : les marques CTB-B+ et CTB-P+

vous aident à y voir clair.

Préservation du bois Depuis l’antiquité, l’homme invente sans cesse pour mieux protéger le bois de toutes les agressions.

LE DOSSIER

Bonjour,

Vous découvrez le premier numéro des Cahiers BOIS+, un nouvel outil pratique qui s’adresse tout particulièrement aux acteurs de la prescription des filières Construction, Travaux Publics et aux Collectivités Locales.

Conçus et réalisés avec le concours de spécialistes, d’industriels et de nombreux partenaires rassemblés autour du CTBA, les Cahiers BOIS+

seront pour vous à la fois, un rendez-vous régulier qui vous permettra d’en savoir toujours plus sur le bois, sa durabilité et ses usages, et un outil pratique pour vos projets avec des informations et des exemples concrets. Pour vous, acteurs professionnels, nous avons fait le choix de la clarté en donnant la parole à ceux qui connaissent le bois et qui se mobilisent toujours plus pour promouvoir sa connaissance et ses usages.

Au-delà des idées reçues, il ne fait aucun doute que les nouvelles normes de traitement et que les nouveaux traitements du bois ouvrent des perspectives et offrent toutes les garanties sanitaires et environnementales pour des usages toujours plus nombreux, plus durables et toujours plus créatifs du bois dans la construction et l’aménagement.

Nous souhaitons vous le faire partager.

Bonne lecture, et à bientôt…

Eric Heisel

Responsable des certifications CTB-B+ et CTB-P+

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LE DOSSIER 3

EDITO

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Face à un chêne centenaire, on a tendance à penser que le temps n'a pas d'emprise sur lui, qu'il est capable de tenir tête à n'importe quelle attaque d'insecte.

En effet, le chêne possède ses propres biocides

internes qui le rende

naturellement durable. Mais toutes les essences n'ont pas cette chance…

Cèdre du Liban, pin, baobab, teck, épicéa… Les essences de bois se déclinent dans toutes les formes, dans tous les pays, chacune avec ses caractéristiques, ses propriétés, ses qualités différentes. Et ces différences ont forcément une incidence sur leur résistance face aux agents pathogènes de dégradation, mais aussi face au temps. Pour contrer ces attaques, seule une bonne connaissance de l'emploi du bois et des traitements adaptés se révèlent efficaces.

CONCEVOIR POUR DURER

En terme de durabilité, on classe les essences de bois

selon 2 critères, d'une part la résistance face aux agents pathogènes comme les

champignons, les insectes à larve xylophages et les termites,

d'autre part le taux d'imprégnabilité.

Ce dernier indique la manière dont le traitement va pénétrer dans le bois. D'où l'importance fondamentale de bien déterminer au départ à quel usage est destiné l'essence, de bien concevoir dans une optique de limitation des risques d'attaque des agents de dégradation du bois, car c'est à ces conditions que l'on tirera les meilleures performances du bois et pour longtemps !

Parfois, par méconnaissance, par souci d'esthétisme ou d'économie, les utilisateurs se tournent vers des essences incompatibles avec l'usage. Voilà pourquoi des grandes classes ont été définies pour montrer les différences d'emploi des bois en fonction des agents dégradants (voir encadré p 4).

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Revêtement mural en bois

Ponton à Port Cros Chalet en bois

OCTOBRE 2005

LE DOSSIER

La durabilité d’une réalisation est toujours liée à la conception de l’ouvrage :

Le bois, un matériau

capable des plus

belles performances

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LE DOSSIER

2 exemples

pratiques d’usage du bois traité

en milieu hostile.

Point commun : l’utilisation

du Pin sylvestre traité pour la Classe 4

Ce guide décrit en détail, l’ensemble de la démarche de préservation à travers les textes normatifs en vigueur.

Pour vous le procurer : marqueboisplus@ctba.fr

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2 - MUR DE SOUTÈNEMENT

Le principe : soutenir le terrain sur la partie décaissée, dans le cadre d’un ouvrage de circulation intégré dans le paysage d’un site naturel.

Les contraintes :immersion dans la terre, résistance à la compression, résistance aux intempéries, trajectoires curvilignes, fortes variations de hauteur.

La pose : inspirée d’un système déjà pratiqué par les Romains !

Superpositions et croisements de bois ronds fixés par broches métalliques, avec remplissage des vides entre les bois par des graviers concassés.

La garantie :ouvrage expérimental avec mesures périodiques pour déterminer le comportement à long terme.

Notre photo : ouvrage long de 180 m en bordure de la RD 523 sur la commune de Pontcharra pour le Conseil Général de l’Isère (38).

1 - BARRIÈRES À NEIGE :

Le principe : canaliser le travail du vent pour empêcher l’accumulation de neige et la formation de congères sur les voies de circulation.

Les contraintes :immersion dans la terre, résistance aux intempéries, aux fortes amplitudes thermiques et aux vents violents.

La pose :enfouissement sans ancrage mécanique au sol.

La garantie : 10 ans de durabilité du bois, dans la pratique plus de 30 ans ! Notre photo :des barrières à neige réalisées pour les stations les Ménuires/Val Thorens pour le Conseil Général de Savoie (73)

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LE DOSSIER

TRAITER POUR OPTIMISER

Nous l'avons vu, toutes les essences ne présentent pas la même

durabilité naturelle.

Il est donc fondamental de conférer à certaines essences une durabilité par le biais d'un traitement biocide complémentaire qui n'est en aucun cas une finition à l'inverse d'une peinture ou d'une lasure. Il ne faut surtout pas oublier que plus la classe d'emploi est élevée (3 ou 4), plus le potentiel risque augmente et plus la dégradation sera importante. Il est donc essentiel d'en tenir compte dans le choix de l'essence de bois et du traitement correspondant.

AGIR POUR LE

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Qui dit traitement complémentaire dit forcément apport d'éléments artificiels dans un matériau naturel.

Or, loin de présenter un quelconque

danger, les produits utilisés pour traiter les bois sont certifiés par 2 marques de qualité gérées par le CTBA : CTB-P+ et CTB-B+.

La première atteste de l'efficacité des produits, de leur acceptabilité en termes de santé et d'environnement et du suivi de leurs qualités initiales dans le temps. La seconde, assure que les performances affichées sur les bois correspondent à des classes d'emploi précises. D'ailleurs, tous les produits bénéficiant de la certification CTB-P+ possèdent des biocides sélectionnés dans le cadre de la Directive Biocides.

Une belle preuve de la compatibilité entre traitement des bois et

développement durable…

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Essences de bois Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4

Oui : répond aux exigences de la classe indiquée Non : ne répond pas aux exigences de la classe indiquée

(1) : Pour les bois ronds uniquement, avec une préparation mécanique préalable du fait des difficultés de traitement, une utilisation en classe 4 est possible.

NB : d’autres informations sur ces essences ou d’autres sont disponibles dans le “Guide d’emploi des Normes”.

Tableau d’information sur les classes d’emploi des principales

essences résineuses françaises traitées disponibles sur le marché.

OCTOBRE 2005

Pin sylvestre (Sapin rouge du Nord) traité OUI OUI OUI OUI

Pin maritime traité OUI OUI OUI OUI

Pin laricio - Pin noir traités OUI OUI OUI OUI

Epicéa (Sapin blanc du Nord ) et Sapin traités OUI OUI OUI NON (1)

Douglas traité (non purgé d’aubier) OUI OUI OUI NON (1)

Mélèze traité (non purgé d’aubier) OUI OUI OUI NON (1)

Performances des principales

essences continentales après traitement.

Bonne imprégnation très durable

Imprégnation moyenne durable

Cœur naturellement durable

Non imprégnable peu durable

Épicéa

Pin Douglas

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Quand protection du bois rime avec préservation...

Agressions extérieures, insectes, intempéries… Le bois a besoin d'être protégé par un traitement adapté qui va renforcer ses défenses naturelles et accroître sa longévité.

Mais qui dit protection, dit souvent traitement et utilisation d’un produit spécifique dont la composition nécessite une manipulation raisonnée. Pour notre journal, des spécialistes des biocides font le point sur la nature des sérums administrés aux différentes essences en fonction des usages envisagés.

Nos entreprises ont choisi d'adhérer à la certification volontaire, affirment les professionnels

que nous avons rencontrés. Tous les produits de traitement que nous commercialisons en France bénéficient de la certification CTB-P+. Cela signifie qu'ils répondent aux normes et au cahier des charges défini par le CTBA (efficacité,

acceptabilité santé-environnement…).

Pour nos clients, c'est un gage de qualité et pour nous, c'est l'assurance de fabriquer de la manière la plus

raisonnée des produits complexes.

Protection du bois

le juste dosage

pour le bon usage

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2 marques qui en disent +

CTB-B+ et CTB-P+ sont des marques de qualité distinctives de professionnels. Leur présence est une attestation de qualité et de conformité pour l’aptitude à l’emploi des bois, définie en respect des critères santé et environnement

Une documentation complète sur la marque CTB-B+ et les différentes classes d’emploi du bois est disponible au CTBA : marqueboisplus@ctba.fr

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POSOLOGIE :

RESPECTER LES DOSES PRESCRITES !

Pour conférer la durabilité nécessaire aux essences de bois, il existe 2 types de formulation fréquemment utilisées dans le domaine de la construction :

• À base de molécules organiques

Elles sont dispensées en très faibles quantités et se présentent sous forme de produits incolores.

Les molécules qui les composent se retrouvent également dans le domaine phytosanitaire ou pharmaceutique. Dans le cas du traitement des bois, ces formulations ne sont certifiées que si les molécules restent fixées dans la matrice complexe des bois. Ces traitements sont appliqués par trempage ou aspersion sur les surfaces des bois intérieurs (charpentes, bois d’ossature) ou les menuiseries extérieures.

• À base de cuivre

Imprégnées dans les bois en extérieur, ces formulations donnent aux essences une couleur verte. D'ailleurs le cuivre, responsable de cette teinte, reste aujourd'hui essentiel dans leur fabrication grâce à ses propriétés fongicides et insecticides. Au fil des années, son dosage s'est affiné et de nouvelles associations avec des fongicides organiques sont apparues, prenant en compte les modes de prescription ainsi que les classes d'utilisation des bois. Ces synergies permettent de limiter au plus juste les quantités de biocides ajoutées au bois pour l’usage revendiqué.

Quant à l'administration du traitement, elle ne présente pas de caractère de dangerosité (car maîtrisée et effectuée par des industriels spécialistes et en conformité avec les principes de sécurité en vigueur) et les dosages

sont également étudiés au plus juste. Enfin, les impacts santé-environnement sont limités et acceptables pour l’homme comme pour son environnement.

Comme tous les matériaux, la gestion de l'élimination des résidus et des bois en fin de vie demande une organisation précise qui fera l’objet d’un prochain dossier et d’une présentation complète.

Certification volontaire, normes françaises et européennes, gestion rationnelle des déchets de produits actifs… Aujourd’hui plus que jamais, la préservation du bois, va de pair avec la préservation de l'environnement et les problématiques de développement durable.

RECYCLER POUR FAIRE RENAÎTRE…

On trouve essentiellement deux grandes familles de biocides, toutes en phase aqueuse, précisent les spécialistes.

La première résulte de l’association entre des molécules organiques et le cuivre pour les utilisations en classes 3 et 4. La seconde regroupe des formulations à base de molécules organiques répondant aux classes d’emploi 1, 2 et 3. Toutes permettent une large utilisation d'essences dont l'élimination ne génère pas de DIS (Déchet Industriel Spécial) comme l’ont statué de nombreux

pays européens.

Enfin comme le clament haut et fort nos spécialistes, “dans tous les cas, une seule application du biocide adapté à l'essence et à son usage suffit : surdosage n'est en aucun cas synonyme de surprotection !”

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Cet ouvrage présente l’ensemble des agents de dégradation du bois en œuvre dans la construction et les moyens préventifs et curatifs existants. Pour le commander : librairie@ctba.fr

GLOSSAIRE

Autoclave

installation industrielle destinée à faire pénétrer les produits de traitement en profondeur.

Fonctionne sous vide et/ou sous pression. (voir photo)

Biocide

composé introduit ou présent naturellement dans un produit de préservation lui conférant une activité spécifique vis-à-vis des agents de dégradation biologique du bois.

Xylophage

insecte ou champignon qui peut s'attaquer au bois et le consommer.

Imprégnation

procédé destiné à faire pénétrer les produits de traitement en profondeur dans le bois.

Trempage

procédé de traitement de surface des bois par immersion rapide dans un bac.

Aspersion

procédé de traitement de surface des bois consistant à arroser les bois avec le produit de traitement sous un tunnel.

OCTOBRE 2005

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Préserver le bois en lui appliquant un traitement ne date pas d'hier ! Et même si la technique s'est fortement industrialisée au cours des 2 siècles derniers, elle s'est largement inspirée des pratiques des civilisations anciennes pour conserver leurs constructions navales. Huile d'olive, de cèdre, d'origine végétale et minérale…

500 ans avant Jésus-Christ, l'imprégnation du bois était déjà une réalité.

Entre la pourriture sèche qui s'insinuait au XVIesiècle dans les flottes anglaises ou espagnoles et la destruction d'une partie de l'Invincible Armada par des tarets, l'histoire est jalonnée d'attaques du bois. Pour contrer cette invasion, Johann Glauber développa en 1657 un procédé consistant à brûler le bois, à l'enduire de goudron et à l'immerger dans de l'acide pyroligneux. Il faut attendre 1840 pour que 3 procédés fassent leur apparition et soient utilisés pendant près de 100 ans (voir ci-contre).

DES TRAITEMENTS EN CONSTANTE ÉVOLUTION

Depuis son invention, le procédé Bethell s'est généralisé et a résolument contribué à l'évolution des traitements du bois. Mais il a fallu également compter avec la ferme volonté des acteurs de la filière bois d'adapter les traitements aux risques. Grâce à cette ligne de conduite, les produits se sont constamment améliorés, sont formulés pour respecter l'environnement et les opérateurs.

Ils s'inscrivent plus que jamais dans la dynamique du développement durable.

S'ADAPTER POUR MIEUX PRÉSERVER

Les professionnels du bois savent aujourd'hui qu'il est fondamental de sélectionner le traitement de préservation en fonction de l'emploi, des situations ou des risques auxquels sera confronté le matériau. Insecticide préventif pour les bois d'intérieur, insecticide et fongicide pour ces mêmes bois soumis à une humidité provisoire, insecticides et fongicides performants associés à un autoclave vide et une pression pour les bois d'extérieur avec ou sans contact avec le sol…

Autant de formulations différentes répondant à la mise en place des classes d'emploi comme

à celle de la certification CTB-P+, mais qui toutes cherchent à trouver la bonne adéquation entre quantité nécessaire et suffisante de biocides et besoins du bois.

D'ailleurs, tous les départements R & D des industries chimiques concentrent plus que jamais leurs efforts pour mettre sur le marché des produits efficaces, respectueux des impératifs toxicologiques et écotoxicologiques.

Directive Biocides Ce qu'il faut en retenir…

La directive communautaire 98/8/CE relative à la mise sur le marché des produits biocides a pour but d'harmoniser la réglementation des états membres de l'Union Européenne.

Son objectif ? Assurer un niveau de protection élevé pour l'homme, les animaux et l'environnement en abandonnant les produits jugés trop agressifs.

La Directive vise également à réduire les produits désinfectants à la disposition des industriels.

Ainsi, certaines substances actives ne seront plus autorisées. Bientôt en vigueur, la Directive Biocides démontre que la préservation de l'environnement et de la santé est d'actualité.

Direction de la publication : CTB-B+, CTB-P+ - Ont participé à ce numéro : les entreprises des marques de qualité CTB-B+ et

La préservation du bois, toute une histoire...

www.ctba.fr

LES TROIS PROCÉDÉS QUI ONT MARQUÉ L’HISTOIRE :

Le procédé de J. Bethell (le seul encore utilisé ) Il marque le début de la préser- vation industrielle. Un vide initial était créé, une pression était appliquée suivie d'un vide final. Les cellules du bois é t a i e n t a l o rs re m p l i e s d e solution de traitement.

• Le procédé de J. H. Kyan Le b o i s é t a i t t re m p é d a n s u n e s o l u t i o n d e c h l o r u re mercurique dans des cuves en maçonnerie ouverte, puis d a n s d e s c u ve s e n b o i s . On lui appliquait ensuite une pression. Un procédé qui ne rencontra pas un vif succès.

• Le procédé de Sir W. Burnett

On plongeait le bois dans un grand cylindre contenant du chlorure de zinc et la pression a p p l i q u é e é t a i t d e l ' o r d re de 10 bars.

Chantier de reconstruction du vaisseau l’Hermione

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