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Cours Architecture des Ordinateurs

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1

Cours Architecture des Ordinateurs

1ère Année

IUT de Nice- Côte d’Azur Département Informatique

Marie-Agnès PERALDI-FRATI Maître de Conférences

map@unice.fr

M.-A. Peraldi-Frati- IUT de Nice Dép. Informatique

2

Organisation de ce cours

• Cours , TD, TP = 25h – 6 séances de cours – 3 séances de TD – 7 séances de TP

• Evaluation :

– 2 examens de contrôle continu – 1 examen final

• Dates :

– Début du cours : 5 septembre

– Fin du cours 12 Décembre (Examen final):

• Intervenants :

– Marie-Agnès Peraldi-Frati – Erol Acundeger

– Gurvan Huiban

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Objectif du cours

• De quoi est composé un ordinateur :

microprocesseur, des mémoires, disque dur …?

• Quels sont les modèles sous-jacents au fonctionnement d’une machine ?

• Comment s’exécutent des programmes sur un ordinateur ?

• Quel est le lien entre le logiciel et le matériel ?

• Comment se fait l’interface avec l’extérieur ? (fonctionnement des divers périphériques)

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Plan

• Introduction

– Différentes vues d ’un ordinateur – Evolution et performance des machines

• Représentation de l’information

• Algèbre de Boole

• Circuits séquentiels/Automates

• Architecture type Von Neumann – Structure d’interconnexion : bus – La mémoire

– l’unité centrale

• Exemple d ’un processeur Intel Pentium

• Couche d’assemblage – langage

– Modes d ’adressage – Procédures

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Introduction

Les différentes « vues » d’un ordinateur

–Vue services –Vue matérielle –Vue fonctionnelle

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Services rendus par un ordinateur

Traitement des données Rangement des données

Echange des données

Contrôle Stockage de

l’information

Traitement des données

Transfert des données

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Introduction

Les différentes « vues » d’un ordinateur

–Vue services –Vue matérielle –Vue fonctionnelle

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Décomposition matérielle d’un ordinateur

• Un ordinateur est constitué de plusieurs parties :

– souris

– écran – clavier

– unité centrale

– lecteur de disquettes ...

• A l’intérieur de l’unité centrale

– une carte mère

– une carte vidéo – des disques ....

• Sur la carte mère

– un microprocesseur

– de la mémoire (ROM, RAM) ...

• Dans le microprocesseur la puce

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Constitution d’une Puce

Illustration de la loi de Moore

http://www.intel.com/research/silicon/mooreslaw.htm)

•Une puce est un carré de silicium constitué de millions de transistors

•l’intégrationdes transistors sur une puce suit la loi de Moore

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Fabrication d’une puce

• Du Silicium (SI) …du sable… après l’oxygène, le constituant le plus massif et le plus répandu sur Terre.

• Un barreau de Silicium fabriqué dans un four à très haute température

• Un Wafer(disque de Silicium Dopé) 30 cm de diamètre

• Silicium est un semi-conducteur (certaines parties peuvent être plus ou moins conductrices)

• Dépôt de couches de substrat

– (dépôt d’un produit photosensible , zones imprimées par ultraviolet, acide pour le décapage des zones, dépôt d’impuretés pour créer la connectivité)

• Création de transistors inter-connectés=> plusieurs puces sur un wafer

• Découpage de la puce et tests

• Mise en boîtier et connexion des pattes du support avec les points de contacts de la puce => le microprocesseur

• 140 Millions de transistors sur le microprocesseur HP PA850

• Prix d’un transistor => 1$ en 1968 0,0000001$ en 2002

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Un Wafer

Source L. Thenie Cadence Design Systems, Inc M.-A. Peraldi-Frati- IUT de Nice Dép. Informatique

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Interconnexions de pistes

• Finesse de gravure de la grille de silicium

• Plus la gravure est fine, plus la fréquence d'horloge

(exprimée en mégahertz) s'accroît et plus la consommation électrique diminue

• Objectif => moins de 0,08 microns entre deux pistes

Source L. Thenie Cadence Design Systems, Inc M.-A. Peraldi-Frati- IUT de Nice Dép. Informatique

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Vue Macroscopique d’une puce

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Introduction

Les différentes « vues » d’un ordinateur

–Vue services –Vue matérielle –Vue fonctionnelle

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Entrées/Sorties

Unité Centrale de Traitement Mémoire

Interconnexions

Interconnexions

UAL UC

Registres

Décodeur Registre Séquenceur

Contrôle Mémoire

Décomposition fonctionnelle d’un ordinateur

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Fonctionnement d’une puce ?

• Une puce => carré de silicium constitué de millions de transistors qui manipulent des instructions et des données

• Une puce de Pentium II exécute 500 millions instructions /seconde – Les informations arrivent de la RAM du PC dans la puce par le

bus (BIU Bus Interface Unit)

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17

Comment fonctionne une puce ?

BIU

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Comment fonctionne une puce ?

• Une puce => carré de silicium constitué de millions de transistors qui manipulent des instructions et des données

• Une puce de Pentium II exécute 500 million instructions /seconde – Les informations arrivent de la RAM du PC dans la puce par le

bus (BIU Bus Interface Unit)

– L’information va dans un cache de code ou de donnée (CC,DC)

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Comment fonctionne une puce ?

BIU

CC

DC

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20

Comment fonctionne une puce ?

• Une puce => carré de silicium constitué de millions de transistors qui manipulent des instructions et des données

• Une puce de Pentium II exécute 500 million instructions /seconde – Les informations arrivent de la RAM du PC dans la puce par le

bus (BIU Bus Interface Unit)

– L’information va dans un cache de code ou de donnée (CC,DC) – L’unité de prédictionde branchement détermine le chemin

optimum pour l’information (BPU)

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Comment fonctionne une puce ?

BIU

CC

DC

BPU

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22

Comment fonctionne une puce ?

• Une puce => carré de silicium constitué de millions de transistors qui manipulent des instructions et des données

• Une puce de Pentium II exécute 500 million instructions /seconde – Les informations arrivent de la RAM du PC dans la puce par le

bus (BIU Bus Interface Unit)

– L’information va dans un cache de code ou de donnée (CC,DC) – L’unité de prédictionde branchement détermine le chemin

optimum pour l’information (BPU)

– Le décodeur d’instruction traduit les instructions en opérations élémentaires (DU)

– la station de réservationetbuffer de réordonnancement détermine l’ordre d’exécution le plus efficace (RU)

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Comment fonctionne une puce ?

BIU

CC

DC

BPU

RU

IF/DU

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Comment fonctionne une puce ?

• Une puce => carré de silicium constitué de millions de transistors qui manipulent des instructions et des données

• Une puce de Pentium II exécute 500 million instructions /seconde – Les informations arrivent de la RAM du PC dans la puce par le

bus (BIU Bus Interface Unit)

– L’information va dans un cache de code ou de donnée (CC,DC) – L’unité de prédictionde branchement détermine le chemin

optimum pour l’information (BPU)

– Le décodeur d’instruction traduit les instructions en opération élémentaire (DU)

– la station de réservationetbuffer de réordonnancement détermine l’ordre d’exécution le plus efficace (RU)

– l’unité d’exécutionexécute les opérations et rend les résultats dans le cache de donnée (EU)

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Comment fonctionne une puce ?

BIU

CC

DC

BPU

RU

IF/DU EU

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Comment fonctionne une puce ?

• Une puce => carré de silicium constitué de millions de transistors qui manipulent des instructions et des données

• Une puce de Pentium II exécute 500 millions instructions /seconde – Les informations arrivent de la RAM du PC dans la puce par le

bus (BIU Bus Interface Unit)

– L’information va dans un cache de code ou de donnée (CC,DC) – L’unité de prédictionde branchement détermine le chemin

optimum pour l’information (BPU)

– Le décodeur d’instruction traduit les instructions en opération élémentaire (DU)

– la station de réservationetbuffer de réordonnancement détermine l’ordre d’exécution le plus efficace (RU)

– l’unité d’exécutionexécute les opérations et rend les résultats dans le cache de données (EU)

– l’unitéde virgule flottante (FPU) effectue les opérations arithmétiques

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Comment fonctionne une puce ?

BIU

CC

DC

BPU

RU

IF/DU EU

FPU

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Comment fonctionne une puce ?

• Une puce => carré de silicium constitué de millions de transistors qui manipulent des instructions et des données

• Une puce de Pentium II exécute 500 million instructions /seconde – Les informations arrivent de la RAM du PC dans la puce par le

bus (BIU Bus Interface Unit)

– L’information va dans un cache de code ou de donnée (CC,DC) – L’unité de prédictionde branchement détermine le chemin

optimum pour l’information (BPU)

– Le décodeur d’instruction traduit les instructions en opération élémentaire (DU)

– la station de réservationetbuffer de réordonancement détermine l’ordre d’exécution le plus efficace (RU)

– l’unité d’exécutionexécute les opérations et rend les résultats dans le cache de donnée (EU)

– l’unitéde virgule flottante (FPU) effectue les opérations arithmétiques

– le cache de donnéetransfert ses résultats vers l’unité d’interface de bus qui les transmet à la RAM.

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Comment fonctionne une puce ?

BIU

CC

DC

BPU

RU

IF/DU EU

FPU

DC BIU

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Evolution et générations des machines

Génération Dates Technologie Opérations/s

1 1946-57 Tubes à vide 40k 2 1958-64 Transistors 200K 3 1965-71 SSI-MSI 1M 4 1972-77 LSI 10M

5 1978- VLSI 100M

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Exemple de la famille des microprocesseurs Intel

4004

Pentium 4 Pentium III

Pentium II Pentium

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Exemple de microprocesseurs

Processeur Date nombre de transistors

fréquence quartz

fréquence max (MHz)

bits taille de la gravure (microns)

4004 nov-71 2300 0,108 0,108 4 ?

4040 févr-72 2300 0,747 0,747 4 ?

8008 avr-72 3500 0,3 0,3 8 ?

8080 avr-74 6000 2 2 8 ?

8086 juin-78 29000 5 10 16 ?

80286 févr-82 134000 6 12,5 16 ?

80386 DX oct-85 275000 16 33 32 ?

80486 DX avr-89 1200000 25 50 32 ?

Pentium P5 mars-93 3100000 60 66 64 1

Pentium mars-93 3300000 90 120 32 0,6

Pentium pro oct-95 5500000 150 200 32 0,6

Pentium II juil-97 7500000 200 450 64 0,35

Pentium III mars-99 29000000 450 1000 128 0,18

Pentium 4 nov-00 42000000 1400 1500 128 0,13

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Evolution des processeurs Motorola

• 6800 en 1974. Processeur 8 bits développé par Chuck et Charlie Melear.

• 68000 en Septembre 1979.

• il contenait 68000 composants. La société avait été retenue au départ, pour équiper le Personal Computer d'IBM mais le choix s'est porté ensuite sur Intel. Le 68000 fût intégré entre autres à des Stations Apollo et Silicon Graphics. On le retrouve bien sûr dans le Macintosh d'Apple.

• 68010 en 1984. Motorola créa une version optimisée de son 68000. Même si, à vitesse d'horloge égale, peu utilisé...

• 68020 en Juin 1984. (Macintosh, Commodore Amiga 1200) Processeur 16/32 bits

• 68030 en 1986. (Macintosh, NeXT Cube, station Unix Hewlett- Packard,Amiga 3000, Atari Falcon 030).

le 68030 est un processeur 16/32 bits qui intègre 300 000 transistors.

• 68040 en 1991(Macintosh, Stations diverses, Amiga 4000, NeXT).

1,2 millions de transistors, une mémoire cache de 8 Ko et un FPU. Il a aussi la particularité de fonctionner grâce à deux fréquences d'horloge.

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Evolution des processeurs Motorola

88000: 1988. Il utilise une technologie RISC (jeu d'instructions réduit) et fonctionnait àsa sortie àla cadence de 20 Mhz (17 Mips) ou 25 Mhz (21 Mips) et 33 Mhz (28 Mips)..

• Le 88000 se compose en fait de deux processeurs: le 88100 (CPU) et le 88200 (MMU et gestion de la mémoire cache).

• L'atout majeur du 88000 était son prix relativement bas par rapport aux concurrents comme le Sparc de Sun ou le R2000.

Apple développe avec IBM et Motorola: le PowerPC ("Power Performance Chip") et utilisant une technologie RISC.

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PowerPC Evolution

1M-2M -

- -

- -

L3 Cache

256K 256K-1M

256K-1M -

- -

L2 Cache

32/32 32/32

32/32 32/32

16/16 -

L1 Cache Instr / Data (Kbyte/Kbyte)

867 500

366 350

300 120

Top Speed (MHz)

2001 1999

1997 1994

1994 Ship Date 1993

G4 rev.3 (64-bit) G4

(64-bit) 740/750

(64-bit) 604

(32-bit) 603

(32-bit) 601

(32-bit)

Evolution des Power PC

Dernier né: Le G5 !

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Comparaison G4 /G5

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Performances des machines

• Constat : blocs de base des machines sont restés proches de la machine de Von Neumann

• les technologies ont fortement évoluées

• les améliorations des performances résultent des progrès technologiques

– Loi de Moore : tous les 3 ans on quadruple le nombre de transistors sur un chip. (Limites atteintes d’ici 30 ans)

– Augmentation de la taille des mémoires

– Augmentation de la vitesse des microprocesseurs

• Progrès non homogènes

– Accès aux mémoires toujours limités

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Performances des machines

• Prévision de branchement

• Analyse du flot de données

• Exécution spéculative

• Amélioration du transfert processeur mémoire

– augmentation de la taille des bus – amélioration de l’interface des DRAM – utilisation des caches

– augmentation de la bande passante des bus

• Amélioration des entrées sorties

Il faut trouver des solutions toujours + élaborées pour exploiter les progrès techniques.

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Quel est l’avenir …

• Recherches développées : ordinateurs biochimiques

» Passage de l’électronique binaire sur silicium à une électronique biologique chimique moléculaire.

» calculateurs biologiques vivants se composant de puces contenant des protéines, des enzymes, des neurones biologiques

– Avantage:

» donner des ordres à un système par la pensée, sans aucune action physique

» Capacité des réseaux de neurones très supérieure à des calculateurs //

– Inconvénient:

» L'inconvénient majeur d'un matériel biologique est sa durée de vie limitée.

» Patrinoine biologique => organisme vivant=>apprentissage=>

personnalité …..

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Quel est l’avenir …

• Recherches développées : ordinateurs quantiques

» Elément d’information est le QUBITS : mélange de 0 et de 1

» Superposition des états – Avantage:

» Multiplication des états => puissance accrue – Inconvénient:

» Superposition quantique est instable et difficile à maintenir

» A suivre ….

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Les différents types de matériel

• Ordinateurs Personnels / Systèmes embarqués – Traitement de texte, jeux, poste de travail distant - PDA HP, Sony Toshiba

- Console de jeux

• Microcontrôleurs Philips, Motorola – Temps réel, contrôle de procédé

• DSP (Digital Signal Processeurs)

– Texas TMS320C25, Lucent DSP32C, Analogue Devices ADSP2181

– Traitement du signal audio vidéo

• Supermini SUN – Serveur de fichiers

• Mainframe IBM Z series 990

– Serveurs, Banque, réservation aérienne

• SuperComputer Silicon Graphics – Calcul scientifique

– Traitement d’image

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Structure générale d'un ordinateur:

Logiciel

• Software = logiciel , C'est la matière grise de l'ordinateur

– Système d'exploitation: rôle de Gestion

» DOS, Unix, Windows

» Ressources hardware

» Chargement en mémoire (programmes)

» Exécution

– Langages

» Langages évolués (C, C++, Java, Pascal, ADA ...)

» Langage Machine (Assembleur)

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Plan

• Introduction

– Différentes vues d ’un ordinateur – Evolution et performance des machines

• Représentation de l ’information

• Logique, Algèbre de Boole

• Architecture type Von Neumann – Structure d’interconnexion : bus – La mémoire

– l’unité centrale

• Exemple d ’un processeur Intel Pentium

• Couche d’assemblage – langage

– Modes d ’adressage – Procédures

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Représentation de l'information

• Information externe

– Formats multiples et variés – textes, images, sons ...

– Systèmes d'acquisition des données (micros, capteurs, cartes d'acquisition, scanners )

• Information interne

– Binaire 0101111...

– Nécessité d’avoir des unités d'échanges : transformation de l'information en binaire

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Représentation de l'information

• un système informatique :

– Ensemble de composants = quelques centaines de milliers de transistors /composants

– Ils fonctionnent selon deux états logiques notés 0et 1 (logique binaire)

– correspond à deux niveaux électriques 0 et + 5 /3,3 volts

• Information logique (0,1) représente

– des chiffres, nombres (entiers, réels) – caractères

– chaîne de caractères

• Autres possibilités de codage (extension du binaire)

– hexadécimal, Binary Coded Decimal , ASCII ...

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Représentation d'un nombre en base b

• Exemple : Base 2

N = a

n

b

n

+ a

n-1

b

n-1

+ ... + a

1

b

1

+ a

0

b

0

Poids fort Poids faible

a

i

b

i

Poids de a

i

Rang de a

i

1010= 1.23 + 0.22 + 1.21 + 0.20 1010 = 10102

Indique la base

a

i

= 0 ou 1 => bit

base

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Passage de la base 10 à la base 2

division successivesdu nombre par 2 pour la partie entière

• multiplications successivesdu nombre par 2 pour la partie fractionnaire

• Remarques

– la représentation en base 2 n'est pas forcément finie (exemple 0,210) – limitation du nombre de bits =>erreur de troncature

20 2 0 10 2

0 5 2 1 2 2

0 1 2 1 0 Bit poids faible

Bit poids fort

2010 = 101002

0,375 * 2 = 0, 75 0,75 * 2 = 1, 5

0,5 * 2 = 1 0,37510 = 0.0112 20,37510 = 10100.0112

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Numération Octale et Hexadécimale

• Octale : 8 symboles

0, 1, 2, 3 ... 7

• Hexadécimale : 16 symboles

0, 1, 2, 3 ...9, A, B, C, D, E, F

• Passage de la base 10 à la base 8 ou 16 – divisions successives par 8 ou 16

• Passage de la base 2 à la base 8 ou 16

– décomposition en groupe de 3 ou 4 bits

– remplacement de chaque groupe par sa valeur dans la nouvelle base

Exemples : 1011101,01101

2

1 011 101,011 010 101 1101,0110 1000 Base 8

Base 16

= 135,32

8

= 5D,68

16

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49

Représentation des nombres

• Ordinateurs travaillent sur un nombre fixe de bits

• La notion d'octet

– un octet = 8 bits

• La notion de mot

– un mot = 8, 16, 32 64 bits – Intel 80386 et 80486 -> 32 bits – Pentium 4 -> 128 bits

0 1 2 3 4 5 6 7

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50

Exemple en langage C

TYPE DESCRIPTION TAILLE

int entier standard signé 4 octets: - 2

31

à 2

31

-1 unsigned int entier positif 4 octets: 0 à 2

32

short entier court signé 2 octets: - 2

15

à 2

15

-1 unsigned short entier court non signé 2 octets: 0 à 2

16

char caractère signé 1 octet : - 2

7

à 2

7

-1 unsigned char caractère non signé 1 octet : 0 à 2

8

Extrait cours API R. Lecat

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51

Représentation des nombres ...

• Représentation Décimal codé binaire :

Chaque chiffre en base 10 est codé sur 4 bits (un quartet).

• Exemple:199510 = 0001 1001 1001 0101dcb

- Le signe est généralement stocké dans le quartet le moins significatif.

- Selon les constructeurs + = 0000 et - = 1111

+ = 1011 et - = 1101 (Correspond aux caractères + et - en ascii)

• Remarques:

– les représentations de nombres entiers en C2 se fait sur 16 bits

– Cette représentation évite les inconvénients mentionnés ci- dessus.

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Représentation des données

• Caractères à coder, alphabet + , ! * " %

• Code ASCII (7 bits + 1 bit de parité)

– American Standard Code for Information Interchange – permet 128 combinaisons différentes 27

– utilisation de cette table ...

• Code EBCDIC (8 bits, 256 caractères)

– Extended Binary

Coded

Decimal Interchange Code – Utilisé principalement par IBM

• Code ANSI

– American National Standard Institute – Utilisés par certains logiciels (Windows)

– Code ASCII + extensions multilingue alphabets occidentaux

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Table des codes Ascii (7 bits Norme ISO 646)

‘G’ est codé 47h soit 0100 0111

2

American Standard Code for Information Interchange

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Evolution du code ASCII

• "iso-latin-1", également connu sous le nom de iso-8859-1

– le huitième bit qui servait pour le contrôle de parité, va être utilisé pour coder plus de caractères.

– Les codes ASCII de 0 à 7F (127 en décimal) demeurent inchangés,

– les codes supérieurs (ceux qui ont le bit 7 à 1) représentent quelques symboles supplémentaires, ainsi que les lettres accentuées qui satisfont aux exigences des langues de l'Europe de l'Ouest

• Unicode

– Plus de déclinaison comme dans les codes ISO, – Codage sur 2 octets de l’ensemble des signes,

– Codage contient des informations telles que le sens d’écriture.

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Code iso-latin-1

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Conclusion sur la représentation de l'information

• Binaire (0, 1)

• Bases 2, 8, 10, 16

– Passage d'une base à une autre – Calculs dans les différentes bases

• Convention de représentation des nombres – Classique

– Complément à 2 – DCB

• Codage des caractères

– ASCII, ANSI, EBCDIC (IBM), Code ISO, Unicode

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(29)

57

Lien de la réprésentation de l’information avec l’architecture matérielle

• Information sur la taille des variables 2 octets, 4 octets …

• Ces informations sont des données

• Transmission et stockage des données doit être efficace

– Un bus doit être au moins de 32 bits pour les données permet de transferer en un cycle un entier

– Un bus 64 bits peut transférer deux entiers dans le même temps

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58

Plan

• Introduction

– Décomposition fonctionnelle/matérielle d ’un ordinateur

– Evolution et performance des machines

• Représentation de l’information

• Algèbre de Boole

• Circuits séquentiels/Automates

• Architecture type Von Neumann – Structure d’interconnexion – La mémoire

– l’unité centrale

• Exemple d ’un processeur Intel Pentium

• Couche d’assemblage – langage

– Modes d ’adressage – Procédures

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(30)

59

Logique, Fonctions logiques, Algèbre de Boole

• De nombreuses grandeurs peuvent prendre une infinité de valeurs => vitesse d’une voiture,

température … Valeurs continues

• Ces valeurs continues dans les systèmes

analogiques peuvent être représentées par un nombre fini de Valeurs discrètes dans les

systèmes numériques

• D’autres systèmes travaillent avec des valeurs ne prenant que 2 états : vrai ou faux.

– Interrupteur ouvert ou fermé – Lampe allumée ou pas

– Affirmation vraie ou fausse – Grandeurs > ou < à un seuil

Valeurs logiques

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60

Variables logiques : opérateurs de base ET et OU

Comment exprimer ce problème par des variables logiques ?

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(31)

61

Variables logiques : opérateurs de base ET et OU

• Interrupteurs : Variables A, B, C, D

• Lampe : Variable L

• Moteur : Variable M

Logique Positive : 1=Vrai=Actif 0=Faux=Inactif OU est noté +

ET est noté x Equations logiques :

L = A + B

M = C X D = C . D

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62

Variables logiques : opérateurs de base NON

• Lampe A allumée : A = 1

• Lampe A éteinte : A = 0 ou A = 1 (Complément de A.)

• Un interrupteur peut être caractérisé par deux variables A et A soit 2 interrupteurs différents pouvant être actionnés en même temps.

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(32)

63

Variables logiques et Signal électrique

• Un signal électrique peut prendre deux valeurs de tension:

– v variant de 0 à 12 Volts

– V variable logique est associée à v , telle que

» V = 0 quand la tension est nulle

» V = 1 quand la tension =12 Volts

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64

Circuits combinatoires et Séquentiels

• Elément de l’algèbre de Boole => circuits combinatoires

– circuits de base des ordinateurs

• Théorie des automates => circuits séquentiels

– modèle de base pour le fonctionnement des circuits

• Signaux logiques et Analogiques

– Traitement de l’information

» traiter

» mémoriser des signaux électriques

» transférer

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(33)

65

Fonction logique

A B C D

Transformation

S

• Une fonction logique exprime une transformation des entrées d’un circuit pour donner une ou plusieurs sorties.

• Table de vérité pour la conception de fonction logique complexe.

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66

Circuits combinatoires

Système combinatoire =>

un ensemble fini d ’entrée E un ensemble fini de sortie S Exemple :

– portes ET/OU

– Aiguillage d’info (multiplexeur demultiplexeur) Algèbre de Boole

E f S

E2

=

S

E1 E1 /E2 0 1

0 1 0

1 0 1

Sortie = f(Entrée)

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(34)

67

Tables de vérité

Entrées Sortie

A B C S

0 0 0 0

0 0 1 1

0 1 0 1

0 1 1 1

1 0 0 0

1 0 1 1

1 1 0 0

1 1 1 0

• 3 entrées =>2

3

= 8 combinaisons possibles

• Ecriture dans l’ordre des entiers naturels

• Fonction logique :

Quand la fonction vaut-elle 1 ?

S = A.B.C + A.B.C + A.B.C + A.B.C

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68

Tables de vérité à plusieurs sorties

Entrées Sorties

A B C S1 S2

0 0 0 0 1

0 0 1 0 0

0 1 0 0 0

0 1 1 1 0

1 0 0 1 0

1 0 1 0 0

1 1 0 0 0

1 1 1 0 1

• Fonctions logiques :

S1 = A.B.C + A.B.C S2 = A.B.C + A.B.C

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(35)

69

Tables de vérité de ET , OU et NOT

X Y X.Y

0 0

1 0 1

0 0 0 1 0

1 1

X Y X+Y

0 0

1 0 1

0 1 1 1 0

1 1

ET (AND) OU (OR) NON(NOT)

1 0 0 1

X X

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70

Tables de vérité de

NON ET, NON OU et OU Exclusif

NON ET (NAND) NON OU (NOR) OU Exclusif (XOR)

1 1 1 0 1

1 0

0 0

1 0 1

X.Y X Y

1 0 0 0 1

1 0

0 0

1 0 1

X+Y X Y

0 1 1 0 1

1 0

0 0

1 0 1

X Y X Y

X Y = X.Y + X.Y OU Exclusif détecte la différence de deux variables.

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(36)

71

Simplification des fonctions logiques

• Exemple : Deux voyants A et B. On veut

déclencher une alarme quand au moins un des deux est allumé

• 1ère Solution : Alarme = A.B + A.B + A.B

• 2ème Solution : Alarme = A + B 2ème Solution plus simple

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72

Simplification des fonctions logiques

• Trois techniques de simplification :

– Le raisonnement comme précédemment

– L’algèbre de Boole : Algèbre des variables binaires et booléennes.

– La méthode graphique par les tableaux de Karnaugh.

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(37)

73

Algèbre de Boole

• Commutativité : X.Y = Y.X X+Y = Y+X

• Associativité : X.(Y.Z) = (X.Y).Z X+(Y+Z)=(X+Y)+Z

• Distributivité : X.(Y+Z) = X.Y+X.Z X+Y.Z=(X+Y).(X+Z)

• Identité : 1.X = X 0+X = X

• Nullité : 0.X = 0 1+X = 1

• Idempotence X.X = X X+X = X

• Inversion X.X = 0 X+X = 1

X+X.Y=X+Y à démontrer X+X.Y=X+Y à démontrer

• Simplifications très utiles :

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74

Algèbre de Boole

• Loi de De Morgan :

X.Y = X+Y X+Y = X.Y

• Algèbre du OU Exclusif : X Y = X.Y + X.Y X Y = X Y = X Y

= X.Y + X.Y à démontrer

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(38)

75

Tableau de Karnaugh

• Obtenir l’expression logique la plus simple d’une fonction F

• Trouver des termes communs pour un système afin de limiter le nombre de circuits

• De tenir compte de combinaisons de variables d’entrées jamais utilisées en mettant 0 ou 1 en sortie.

• Pratique pour 4 variables d’entrées, possible pour 5 et 6

Principe : Simplification par adjacence A.B.C + A.B.C = A.B(C+C) =A.B

• En choisissant un code de Gray* pour coder les entrées on retrouve les adjacences sur des cases côte à côte.

*Distance de 1 entre deux mots de code consécutifs

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76

Tableau de Karnaugh

• Tableau à deux variables d’entrées

1 0

1

1 0

0

1 B 0

A

• Tableau à trois variables d’entrées

S = CA+B S = B

S = A.B+AB

1 1 1

1 1

0

0 1 0

B 0 A

C 1

1

1 0 1

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(39)

77

Tableau de Karnaugh

• Tableau à quatre variables d’entrées

01 1

1 1

00

0 1 0

C 0 A B

D 1

1

1 0

1 1

1

11 10

S = C.A+D.C.B

• Etats non utilisés : états qui existent en théorie mais qui en pratique ne peuvent jamais apparaître pour des raisons physiques ou mécaniques.

01 - -

1 00

0 1 0

C 0 A B

D 1

1

1 0

1

- 1 11

10

1 1

S = A.D+B.C

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78

Circuits logiques de base

• Circuits standards :

– Matérialisent les opérateurs de bases – 2 3 4 ou même d’avantage d’entrées – Fonctionnent sur des signaux électriques – Egalement appelés Portes logiques

ET/ AND A

B

A . B

Non ET/ NAND A

B A . B

Non OU/ NOR A

B

A + B OU/ OR A

B

A + B

A A

NOT

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(40)

79

Circuits logiques de base

• Circuits NAND ou NOR sont plus rapides et moins

encombrants qu’un ET ou OU. On utilise dans ce cas De Morgan pour transformer les circuits :

• S=AB+CDE+F S=AB.CDE.F

A B

S C

D EF 1

A B

S C

D EF 1

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80

Circuits logiques

• Sorties 3 états : 0 ou 1 (Si E =1) ou ouvert (Si E =0)

• Le signal E est le signal de validation de la sortie S

• Les sorties des circuits logiques nommés mémoires sont toutes de type 3 états

• Par l’intermédiaire de circuits nommés BUS le

Microprocesseur peut accéder aux contenus de chaque circuit mémoire

A S

E

S = A.E

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(41)

81

Exemple de circuits combinatoires

• Codeurs décodeurs n vers 2

n

:

– Commander un organe différent parmi 2nau moyen de n bits.

– Les lignes Csi permettent de valider le circuit. Ici pour que le circuit fonctionne ces lignes doivent être à vrai cad à 100.

– Ces lignes permettent des montage plus complexes à plusieurs décodeurs.

Y0 Y1

Y7 Décodeur

3/8 C

B A

CS0 CS1 CS2

Y0= C.B.A Y1= C.B.A

Y7= C.B.A

Y0= C.B.A .CS0.CS1.CS2

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82

Exemple de circuits combinatoires

• Multiplexeur 4 voies

e3 e1

1

e2 e0

0

1 B 0

A

S=e0.B.A+e1.B.A+e2.B.A+e3.B.A

Multiplexeur 4 voies e3

e2 e1 e0

S

B A

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(42)

83

Plan

• Introduction

– Décomposition fonctionnelle/matérielle d ’un ordinateur

– Evolution et performance des machines

• Représentation de l’information

• Algèbre de Boole

• Circuits séquentiels/Automates

• Architecture type Von Neumann – Structure d’interconnexion – La mémoire

– l’unité centrale

• Exemple d ’un processeur Intel Pentium

• Couche d’assemblage – langage

– Modes d ’adressage – Procédures

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84

Circuits séquentiels

Exemple :

– Bascule SR

– Fonction de décalage – Fonction de comptage...

Théorie des automates

Reset Bascule SR S

Set

Sortie = f(entrée; état interne) Système séquentiel =>

un ensemble fini d’entrées E un ensemble fini d’états Q

une fonction de transitions G :Q x E -> Q un ensemble fini de sorties S

un état initial Q0

une fonction de sortie Mealy F : Q x E -> S Moore F ’: Q -> S

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(43)

85

Circuits Séquentiels

• Fonctionnement :

Les circuits séquentiels sont conçus à partir de : circuits combinatoires (algèbre de Boole) + Etat interne

• Utilisation :

– mémorisation de l’information – structure de contrôle

– unité de commande

– support théorique pour le développement (algo, langages, techniques de compilation)

– modèle d’expression des systèmes d’état.

– …

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86

Exemple de circuit séquentiel

• Bascule RS :

– 2 entrées : Set et Reset – 2 variables en sortie

– La sortie d’une bascule dépend de ses entrées et de son état interne (la valeur antérieure de la sortie).

et Q Q

R S Qt Qt+1

0 0 X X

0 1 X 1

1 0 X 0

1 1 Interdit Interdit

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(44)

87

Exemple de circuit séquentiel

• Bascule JK

• Idem bascule RS

• Indéterminisme levé

J K Qt Qt+1

0 0 X X

0 1 X 1

1 0 X 0

1 1 X X

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88

Utilisation de ces bascules

• Compteur modulo

• Mémoires

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(45)

89

Circuits séquentiels

• Modèles pour la représentation de ces circuits

– Machine de MOORE

» q =G (q,e)

» s = F (q)

» la sortie est liée à l ’état. La durée de la sortie est égale au temps resté dans l ’état

– Machine de MEALY

» q=G(q,e)

» s=F(q,e)

» la sortie est liée à la transition. La durée de la sortie est égale au temps que dure l ’entrée.

• Modèles asynchrones :

– le temps n’intervient pas explicitement,

– problèmes de comportement (stabilité des entrées )

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90

Circuits séquentiels Synchrones

• Ajout d’une horloge => Circuit séquentiel synchrone

– déclenchement des signaux – chronologie des actions – Exemple : séquenceur.

• Automate d’état fini synchrone

Sortie = f(entrée; état interne; horloge)

E f S

h

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(46)

91

Circuit séquentiels synchrones

– Stimulus : entrée E à l’instant t E(t) – Instant d’observation : t, t+1, t+2, ...

– Fonction de transition :

» Machine de MEALY

q à l’instant t+1 q(t+1) = G[ q(t), e(t) ] s à l’instant t+1 s(t+1) = F[ q(t), e(t) ]

» Machine de MOORE

q à l’instant t+1 q(t+1) = G[ q(t), e(t)]

s à l’instant t+1 s(t+1) = F[ q(t)]

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92

Description d ’un circuit séquentiel

• Mémoire d’une position binaire – une entrée e 0/1 – deux états q 0/1 – une sortie s 0/1

• l’état de l’automate q(t+1) dépend de e(t) e(t) = 0 => q(t+1) = 0

e(t) = 1 => q(t+1) = 1

• la

sortie

de l’automate s(t+1) dépend de q(t)

q(t) = 0 => s(t+1) = 0 q(t) = 1 => s(t+1) = 1

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(47)

93

Description d’un circuit séquentiel

Graphe

: Exemple de machine de Mealy

Table :

Textuel (équations booléennes):

– si (Etat0 et 0) alors (0,Etat0) – si (Etat0 et 1) alors (0,Etat1) – Si (Etat1 et 0) alors (1,Etat0) – si (Etat1 et 1) alors (1,Etat1)

1/0

0/1

Etat 0 Etat 1 1/1

0/0

0 1

Etat 0 Etat 1

Etat0/0 Etat1/0

Etat0/1 Etat1/1 Ligne : état courant

Colonne : entrée

Cellule : état suivant / Sortie Rond : état

Arc : transition entre état Label : entrée / Sortie

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94

Mise en œuvre d ’un automate en C

int Etat ;

void Sortie0_0() {printf("0\n");}

void Sortie1_1() {printf( »1\n");}

…..

void main() { char Entree;

Etat=0 ; // état initial do {

printf(" Etat=%d\n",Etat);

printf(" Commande==>");

Commande=getche();

switch(Etat) { case 0 :

switch (Entree) {

case '0':Sortie0_0(); Etat=0; break;

case '1':Sortie0_1(); Etat=1; break;

}break;

case 1 :

switch (Entree) {

case '0':Sortie1_0(); Etat=0; break;

case '1':Sortie1_1(); Etat=1; break;

} }

}while (1);

}/* end main */

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(48)

95

Mise en œuvre d ’un automate en C

int Etat;

void Sortie0_0(){printf("0\n");}

void Sortie1_1(){printf( »1\n");}

…..

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96

Mise en œuvre d ’un automate en C

int Etat ;

void Sortie0_0() {printf("0\n");}

void Sortie1_1() {printf( »1\n");}

…..

void main() { char Entree;

Etat=0 ; // état initial do {

}while (Etat !=3|| Etat !=4 );

}/* end main */

M.-A. Peraldi-Frati- IUT de Nice Dép. Informatique

(49)

97

Mise en œuvre d ’un automate en C

int Etat ;

void Sortie0_0() {printf("0\n");}

void Sortie1_1() {printf( »1\n");}

…..

void main() { char Entree;

Etat=0 ; // état initial do {

printf(" Etat=%d\n",Etat);

printf(" Commande==>");

Entree=getche();

}while (1);

}/* end main */

M.-A. Peraldi-Frati- IUT de Nice Dép. Informatique

98

Mise en œuvre d ’un automate en C

int Etat ;

void Sortie0_0() {printf("0\n");}

void Sortie1_1() {printf( »1\n");}

…..

void main() { char Entree;

Etat=0 ; // état initial do {

printf(" Etat=%d\n",Etat);

printf(" Commande==>");

Commande=getche();

switch(Etat) { case 0 :

case 1 :

} }while (1);

}/* end main */

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(50)

99

Mise en œuvre d ’un automate en C

int Etat ;

void Sortie0_0() {printf("0\n");}

void Sortie1_1() {printf( »1\n");}

…..

void main() { char Entree;

Etat=0 ; // état initial do {

printf(" Etat=%d\n",Etat);

printf(" Commande==>");

Commande=getche();

switch(Etat) { case 0 :

switch (Entree) {

case '0':Sortie0_0(); Etat=0; break;

case '1':Sortie0_1(); Etat=1; break;

}break;

case 1 :

switch (Entree) {

case '0':Sortie1_0(); Etat=0; break;

case '1':Sortie1_1(); Etat=1; break;

} }

}while (1);

}/* end main */

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100

Plan

• Introduction

– Décomposition fonctionnelle/matérielle d ’un ordinateur

– Evolution et performance des machines

• Représentation de l’information

• Algèbre de Boole

• Circuits séquentiels/Automates

• Architecture type Von Neumann – Structure d’interconnexion

– La mémoire – l’unité centrale

• Exemple d ’un processeur Intel Pentium

• Couche d’assemblage – langage

– Modes d ’adressage – Procédures

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(51)

101

Les Bus

Mémoire

Unité Centrale Unité de commande UAL

Registres IP, SP, CS, RI ...

UE UE UE

Bus

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102

Le bus

• Ensemble de “fils” connectant des unités fonctionnelles au sein d’un ordinateur

• Bus interne CPU ⇔ cache

[300 bits - Pentium pro]

• Bus interne à une machine

[lignes dédiées]

– lignes adresses [16, 32, 48 bits]

– lignes données [8, 16, 32 ou 64 bits]

– lignes pour signaux de contrôle + logique

• Bus externe

[lignes multiplexées]

– nappe + logique

– Arbitrage : centralisé/décentralisé ; Synchrone/non

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(52)

103

Schéma de fonctionnement du bus

• Connexion entre le processeur et la mémoire – exemple : lecture d’un mot de la mémoire

Processeur lignes adresses Mémoire lignes données

Memory Read

Transfert ACK

Memory Read : le processeur signale qu’il a placé l’adresse sur la ligne Transfert ACK : la mémoire répond que les données sont disponibles

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104

Terminologie des bus d’un PC

• Bus local : ISA et/ou PCI

– Industry Standard Architecture, adressage 16 bits (64 ko), 8 MHz – Peripheral Component Interconnect (plus récent), 33 MHz

» Vitesses “carte mère” : 66, 75, 83, 100 (133, 200) MHz

• Bus externe

– IDE : Integrated Drive Electronics

» connexion carte mère ⇔contrôleur disque – SCSI : Small Computer System Interface

» 7/14 périphériques, 8/16 bits, 10 Mb/s.

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(53)

105

Carte mère et Bus PC

• Format standard

– Classique (AT), ATX

• Supporte :

– processeur (ou carte fille Slot1) – mémoire (RAM, cache, BIOS)

» SIMM, DIMM

– “chipset” (gestion logique bus) – bus ISA et/ou PCI

– peut inclure un contrôleur SCSI – cartes d’extention

– connecteurs divers

périphériques, alimentation

Ex : carte Pentium

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106

Carte mère Pentium Pro

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(54)

107

Structure d’un bus

• Voies de communication entre 2 ou plusieurs équipements

• Médium de communication partagé

– signal émis par un équipement disponible en reception par équipements connectés

– Une seule émission à la fois – transmissions en //

• Structure de bus – 50 à 100 lignes – lignes de données – lignes d’adresse – lignes de contrôle

• Protocole d’échange – Envoi d’une donnée

– Récupération d’une donnée

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108

Caractéristiques d’un bus

• Type de bus – dédié – multiplexé

• Méthode d’arbitrage

– Solution centralisée par arbitre de bus

– Chaque module contient sa logique d’accès : Solution distribuée

• Caractéristiques temporelles – Synchrone

– Asynchrone

• Largeur de bus

– largeur du bus de données => impact sur performances

– Largeur du bus d’adresse => capacité d’adressage

• Types de transfert de données – multiplexée

– non multiplexée

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(55)

109

Bus du processeur Pentium III

• Bus de données

– 64 bits (8 chemins de 8 bits)

– Taux de transfert de 1Go/s à 133 Mhz – Espace mémoire accessible de 64 Go

• Bus d’Adresse

– adresse 32 bits

– Broche d’adresse haute A31 à A3 et broches de sélection d’octets BE7-BE0

• Vérification de la parité

– valable sur les bus d’adresse et de donnée. broche DP7 à DP0

• Bus de contrôle

– Signaux qui déterminent et imposent le cycle du bus du microprocesseur

– HIT, HITM, HLDA ...

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110

Hiérarchie de bus

• Problème :

– nombre d’équipements augmente => performance diminuent – le bus est un goulet d’étranglement

• Solution :

– hiérarchie de bus

• Architecture traditionnelle

– Bus localde la mémoire cache vers le processeur – Contrôleur de cache connecte bus local/bus système – l’extension de busrelié au bus système par une interface

d’extension.

• Architecture haute performance

– Bus haute performanceintégré dans le système

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(56)

111

Architecture bus traditionnelle

Mémoire principale

Processeur Cache

Contrôleur d’E/S Locales Bus local

Bus Système

Extension de bus Réseau

SCSI Interface d’extension

de bus Modem

série

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112

Processeur

Contrôleur

PCI Mémoire

Slot PCI Contrôleur

ISA

Disque USB IDE

Clavier Souris

Imprimante Carte

son

Slot ISA

PCI

ISA Bus mémoire (système)

Accélérateur AGP Rapide

Lent

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(57)

113

Architecture haute performance

Mémoire principale Processeur Cache/Pont

Bus local

Bus Système

Extension de bus FAX

SCSI

Interface d’extension

de bus Modem

Série Bus Grande Vitesse

Vidéo LAN Graphique

SCSI

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114

Organisation d’un PC

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La mémoire

Mémoire 0110111...

Processeur

• Unité de traitement

• Unité de commande

• Registres Unité

d'Echange UE UE

Bus 010111...

•Clavier

•Souris

•Micro

•CD-Rom

•Disquette

•Modem

•Disque

•Ecran

•Imprimante

Partie active Partie

passive

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La mémoire

Stocke

des informations utilisées par le processeur

Juxtaposition

de cellules (la plus petite quantité de mémoire adressable).

• Chaque cellule est numérotée (adresse)

• Généralement les mémoires sont adressables par octets

Taille

d'une cellule – octet : 8 bits (byte)

– word : 16 bits, Double word : 32 bits, Quad word 64 bits : en fonction de machines (16 ou 32 bits)

Notation

:

– Si M désigne une cellule mémoire – [M] représente son contenu

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Organisation d’une mémoire

• Mémoire de 12 octets soit 96 bits :

– Organisation en cellules élémentaires (8bits), 12 bits ou 16 bits :

Adresses 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

12 bits 16 bits

8 bits Adresses

0:0 0:1 0:2 0:3 0:4 0:5 1:0 1:1 1:2 1:3 1:4 1:5

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Caractéristiques des mémoires

• Capacité : quantité d'informations qu'elle peut stocker

– kilo-octet -> Ko = 1024 octets – méga-octet -> Mo = 1024 Ko – giga-octet -> Go = 1024 Mo – téra-octet -> To = 1024 Go

• Exemple: Une mémoire centrale de 1 Méga mots de 16 bits

– 1 x 1024 K-mots – 1 x 1024 x1024 mots – 1 x 1024 x1024 x 2 octets – 1 x 1024 x1024 x 2 x8 bits

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Caractéristiques des mémoires

• Volatilité

– laps de temps durant lequel elle maintient les informations – Alimentation de ces mémoires

– mémoire de travail de l'ordinateur, mémoire sur support magnétique

• Temps d'accès

– temps pour accéder à l'information

– de l'ordre de la nano-seconde ( 70 10-9) pour les mémoires actuelles

– de l'ordre de la milli-seconde pour les supports magnétiques

• Type d'accès

– accès direct à l'information, accès aux mots-mémoire par leur adresse.

– accès séquentiel

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Caractéristique des mémoires

• mémoire vive: RAM

– Mémoire volatile

– Cycle de lecture/écriture (@ bus d'adresse, V bus de donnée, CS, R/W)

– Mémoire vive statique -> SRAM – Mémoire vive dynamique -> DRAM – Mémoire vive dynamique Synchrone -> SDRAM

• mémoire morte: ROM, PROM, EPROM, EEPROM

– A lecture seule, – Conserve l'information

– ROM : information stockée de manière définitive, – PROM : Programmable par l'utilisateur

– EPROM -EEPROM : Programmable + effacement par UV ou électriquement

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Références

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