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Apercu de la situation actuelle de familles au Zaïre

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(1)

ECA/OAU/PHSD/SDU/EGM/NR2

66L

UNITED NATIONS

ECONOMIC COMMISSION FOR AFRICA Public Administration, Human Resources and Social Development Division

Ad-hoc Expert Group Meeting on the Impact of Economic and Social Changes on the African Family

(Africa Hall, Addis Ababa, 13-17 December 1993)

ORGANIZATION OF AFRICAN UNITY

APERCU DE LA SITUATION ACTUELLE DE FAMILLES AU ZAIRES

(2)

93

i? ERC^ SITUA ION ACTU£t.LE

E S I L L Z S A. U

fee BOLIS NONXWA MOBXAIA Odettei

cteur, Chef des Services Juridiques Secretariat General i. la FamiLle

nshasa, Novembre 1993 )

(3)

11 11 -> 12:17 415 U3 2G (.LM'KK

T R 0 U U C T I 0 X

Le preset r.r^vai.1 s'inscrit de^s-U cadra de U reunion

dn groups departs sur I^p^ de.s chang^e^s i=onD»iGues et social^

^r la family ^tric^i^e (Acdis-Abeba , 13 - 17 Uec^bre 1993) ea vne da la preparation de I f?.mk I994S" Angles Intern&ticm^la ^e la ramille, decretee par l'Asse=blee C-eserale deS N^ions-Uixi«s d^S sa resolution

n° 44/82 du S Decarsbre j'.989-

Nous osons -2r.-3i.re qu.e le pvreseat -percu appoitei^ one cot

Vu 1'importance du suj*t et l'abozcance des cstifcras a

waiter, nous ne pouvions cue n,^ lifter a 1'^sentiel d£ 1<experience

Zaxroise'afin de rspondre,aux.-"exigences de s^iituese ( 15 pages ).

Le plan de notre tzavAil repprend les different* points (de I ?. 11) contends dsns X'agenda propose.

B. N. M- Odette-

(4)

U '93 12:1$ c- j i\r. 11

— 1 -

L. La -faiaille zalrolse : sea structures, s«s functions &c ses roles' dans

L.

te dee

La fenrille e.st: r.e lieu par excellence ou im etre humaiu ?eut realiser

sa personnaiite.

Ells est cre.ee par I* nariage et joue diverses roles selon .qu'elle ast

cee dans one s±tuition dormes.

Sss Structures son- ?.ussi variables.

C'est au seir. de la ramilie ^ue les atres huinains rejo^^nt lea notions

d« b = se de "• - vie, qu*» le c^r&ct^re de I'individu se form- et <lu£ la notion, du bien et du mal est vkue. S7_le ssi: done le centre de lfeducation des enfaacs.

Au Zaire, la fasille se definit seloij daw*, p

- Ls fsmi^e resti-einte cui est cetta i:rLit:e coaposee du pere, d* lit mete ec des erLfanCs- Cocse ?arrourf la fsaalle restreinre ast la cellule de base de toute.

sg<iI£?-&. hunia.ln.e. Le pere et: est le chef.

- Lz f &miUe elar^ie qui -t c groupe f onie par plusieurs persoi-^s issues^ ae riv4-^s"fa^HlS™re£>treinc$sJ cji o-t de? relations de s^g ^.^..^icetre cosmi

et mie ^e^e ^Uf.o^iii£ faiiiliala (chef du clan) dans la lignee. EaCer^elle on

psttmelle.

Cet-te ferulle appelee ^-ssi "clan,11 ports a nom, u^ totes et d'autres attribiits pro?re5 (parrlsoine familial : ctUxurel, ecoaooi<iue...) et son impor-

-tanca^se^-iEfisure au nozabre de ses mernbres.

Ts'zus certsins c&s3 la fsaiI7-e elsrgiri esr. b^ee snx des liens draaiic.ie sol±das> des meVes in-eretes ecoMrdoues, des ae-aes r'ealit^s vshicule.es par la

tradition oraie.

* ^

Ccniae on p*ti- le r^&rqv-er, ses7 liadt^txons sent v&gues, coniuses £C variant d'un sas A un autra, mais .les maiabres se reconr.aissent "frsres et soeurs

er. utlls. - _

■ CT£SC aans ce double cont^te fanalial que se deroulela vife d'un cha^;.

des zaXrois- Ce 'qv.± d'sillevrs a ete confinne p^r le legisl^teur ia^ le nouveau

code de la fa

r^ditionnell^ae^t, le zolo de Is faaiille etsit de procreer* de

pour les besolas de ses meabres, ie perpetxer Ifts valeurs de la societe, ds re- gler leurs probie^as en co^nitmaute, la tout base sur Is solidarite qui avait poT but la vie ou la survie de la Faicille.

Goiiime V3- si bi&r. ecrit le R.P. Efcwa : "Les boimes du mime clause sexi taient ensemble concernes T;ar les nals$ances, les deces, Is. chasse, la peche, les seisailles et J-^s r&coltes. Us a^aient les asmes projets, les memes tabous

..." CD-

(1) Kenaltre no0/I99l3 CAout I99D -

(5)

93 12:10 'a*S7 41 --.U.'J Zfil

s vivaient sou3 le meme toit *t toi* les *"£**« se recountsp

Le aai-'^e *rair. a la fois KonogaarLqu* et polygaaique. Cette

fox^e ewnf i^ssL a 1'aDpreciation de I'ho^ en foaccion de ses capacxtes

Routes laVf^ l £**« se recount

saient "frSres et s

,„ -^rf I- Mo.ie n^tie-r-elle ou fa-illa uiatrrilinesxre, nelle que ve-

^"r^?ace-) de Bamkmd. ec du Bas-Zaire dans'la partie Quest

du%a^ ^M^ce'ioci^ d«s ***** - cl« d, 1. ^re et 1W

rite sur ces enfaats, £ I'oucle msneruel.

Pere et sont places sous I'eutorice de I'oncle patemel.

da Xa coloaisatior., du chrisciaiiisae, d^ Involution fisdtU au ^ml^, da la Eoi«See der,cgrSpMa^ de la crise acono- rl,l,, at de la nec^siti de Ifigislation, le relate nous propo,,

^ s^ke d, reference orleute, de plus en plus vex, 1'^eret per-

sonnel.

r'. ^r.^j^rz x^i^r ^niids^entale de la sociste treditlonnelle s'etiolr - -— z£~~ ^e-nin^rp£r"lUgois^e. Cs shenosiaiie est plus pronfince" dans les

^ e^L f . "' j £: 7._ ,,-T--^r-v -"-P-T7 Le -5"^e du pere devient de plus eu

centres urDains aue aa=s i^ mtJ-^ec^ ^^a.^.. ^.t -u_c t .

plus important, surtout dans la faitille mt-Ll^&^i^e-

«pEfl dciveac etre comprls d^s f/^^

lit£s du z^.Gj ^ ?ays i^ense (2-345-00G kn2) avec ^ ^ultinuas d cribus (--f- .450) et eux' coururces. df.vetsifiees, _ . ■- j

delgcrlse 6.conQgxciie__sur1j-gL^agn.Ue

aiii ssceue l'Afriq-je nf& F^s ep^Xgne le 2alre qui

L- c-ise4conoEiaue

dW ^co* parti^iiliara a cause votvs^t : » des

^S^ -un thSnaga sans par*il des ?exes et: ^res des families;

lite ^oliciaue - de Is r^gestion da la chos* publique.. avec toute

^ - de la deval^cion ,t de 1-inrlatlcm toujours galo

fi d tr ^er susur

ies cox«-qu«ic« T^ssi.ies - de la deval^cion ,t de 1inrlatlcm tou

™te - du deslnt^ssemeui: du see^ur agricole au profit du «cte«r

i est: basce 1'rcouomie du pay, at qul n'a pu apporti. heXw,

que *ttencu - la non diversifl^ariou cecanol.gique et la vetuste des ralis de produccion existants - la recherche, du gain facxle, *u_ detrf»*ti.

vertus du travail producrlf avec la resurgence du secteur i^formel non con

crffle.

2.1. Le_s^ pr o firajzenes d' Ajus ceae n t s t r uc tu

La crisa ^rof^nde decx-ite ci-Uaut a iaterpslle la ccsmiunatite Interna

tionale pour veci/au secours des populations. C'esr aix^i que la Basque Kondl?

la FMI* at d'autres' Orgauissies des ^atioiLs Unias, a travers las programmes

^ sCructurel.. ont apporte leurs contributions-

(6)

^u 'g-ire, ces p-o^^es intcressent priacipileaent les domaines de sante public, 1'eau ec assalnissemeat, reduction, 1'agriculture, le

plan, la femiae et

L,, cr r,el dG ces yroffr^mes sue la tasnille zslroise est faible

tion coatir.ua <ie 1« situation g^nerale du pays et 1'ewpW des

V6cus psr les f-sziilles ; _

" Unmansi-tf '-U tdt^O^-e -.-- --^..-— K1- - —-Vu- -1- _, ^ r ^ i

^_-b'e nive— d^ £i---cpc:e^s t.ar ra^po-t ans -besoms reels ues popula- i7S) 'j.U SO'Ja till- ^- UZ1'ft =a:iTaise definition de ces be^oins ec au noa

des engagements souscrits p&r Xe pays

'.^ue'jeie^' eta^ donns le sus-pension de la cooperation intema-

tieua^ d«Tla plu^rtJdes partenaires avec le Zwlxe, suits a la crise .Pol^^

locale, les Tsrograaras d'ajustamant struct^irel Sa JJ.niiceut au secteur saDte avec les consacuentes cue cela entretne sur la situation-das families.

De ^Vas, il esf aisesent constate cue le poids de tous ces endette- itencs est loir, de sortiir le pays de Is crise Sco^omique.

T1 ri^ir (qc::> fnd-lstiansaale auTa I'avenir, de nouveULes strategies

, , 'jr-_ , «.i-^ »-.- n i»i.- ■*- -j ri t-i i=- <lti ■* F"Ti*" ^**'^ ^ ^ -f ri-f ^.s, Une &t-tr~~t D-Oij. tj2LirLxcuXX6-t e

deTOi't""?Tssi itre^ocr^rl I'endroit de la £ei-ne sur q'ji repose 1( economic

egricoie irraditlonaeUe et sur l^afanr^ aver.ir de la u^tion.

2.2.. Le choB&ge, le reveini_

L'unft d±5 consecueticas de Is grave crise. econoHiqus qui sevxt le

Sa~ra est xncoatestablemer,t le 'cnS^ge, phenoaene conuu cans Presqt:e toutes les families pour dea causes enuaerees cl-hsut. 11 ss daco-jvre surtout plus

les milieux urbains cue

Catta situation desarticule la vie neme de la faaille qai s privee de ses r&veaus et qui se de"bat pour sa survie.

Acuuellement, il est i?_rE de rro-^er des xamilles =apables de subve-

nir a ses -b*?soins pricia-ires : - 3 rep&s par jour J

- habillsment conveneble ; - logsment decent ;■

- soius de saute priic.ai.res.

A. causa ds cetce defaillance des parents, des er.fants Toues a leur

urop-e so-t, se vc^eut obliges drab^dooner l'ecole et la familXe pour s'adon-

ier & des attivir.es ds survie (metiers de porteurs, chargsurs, creusears des

aarieres precieusss, iutsrmddiaires e la criee devant les aagasius.•-).

P&rfois, ils sont obliges de fuir le ?£7S pour cherch^r T1la vie" a 1 etranger.

(7)

i j. y o i - ■ - a

a leur tiour, i£ s (petic cotmnerc^j . r, ains 7 leg^-1^3 - -

\£X ?e ion5 des routes

. .

» &* voient: obligee-,, g^ratrices de revenue

, ve^te des taper.es, _ ouv&nt au meprxS des r-.g^,,

ar aiUeurs, U ^^

r

d^ la crise seoaoa-xqus e

prxs^- en. u_.—s

des jeux de hasard u^du

pas encore uft me

■»'-

viOlfi

Mais catta Ciice

(2)

eaction collective do.

i1 le£ d.^s las quar-

tiers) afm d'actenuer le.

j- ctiT- Is. f

tio-a et i

lrinfluence du modami suit;

obllga.toixe

- les prograauaes de planning ^HiUal ;

- la Etusique et le .n^^.e U- i--- - theatre revStent ases dans tous le

la vie. ex: TheStra da chez nous).

t dans l.s U«-

^; dans les «,«urs

la vie concrete de la

dari,. f-dli-1. =

res.rgence cez

t Enfant de la conference

(8)

11 Ho 1J : ~-i 'O'o ' -i i ■>(-'--> -"-i ■..'.'. j r.i. -./ l n

ere Institue sons ''influence du droit p de la colonisation. 'Malgre cette ins titution., la polygamie a touiours surrkue dans les milieux traditianoels-

Dans les milieux, uroaius capsndant, ce systeme Eonogaciique du ma- riage insticue ?ar i'Ec^t cotoie -U Ti-henoaexie c'liriion de fair appele "bureau ganis ou deuxiarae bureau" e'est-a-dira, i'unlon eitre un houace marie et urte fewjne celibatsire. Ce pher-o^ene c-ol e;ti -one forc:£ "camouxlee de la polygaaip.

etLtralne souvehl I'ab^iidor, de la fs^ille ifegiCiEa par le pere eL conscicue3 pourcuoi pas, une eutre source ds pi-cpagation du SIT'A.

I.e pheco^eae " deuxienis bureau " a aussi des repercussions sur le Statist: de.s er.f^cits : on distingue e^zs^ts net dans le mariage et enfants n«.s hers mortage, ces derniers ne fa.is2nE partie de la fami lie que. s'ils

reconnus jidi

Nous retrouvons a.nss.1 dans ".es villes les cs.5 de fam.Ila ta..le ou Xs. f^aiae est ch*jf d^ famiD.e et: eleve seule sfts enfants.

Urns. ufc.tce disiinucioE. du nonbre d'enfajics pax fsmille et meme parfni un rsfus de -j^t&T-ult^ se cQTistisf.e ^ussi dans las SLULlsui* urbaijns.

Er. bref, nous pouvons dlr~ ^i.se-ient cue la feaailie ealroise subit ds plusieiUTrs fagous et a d&s degrss divers, les coatre-cotLps de X'evolution des seatalides er des ziodes-de vie i^posses par oe duolisma socdo-culrurel : - I'ar.cien ec le nouvaau ;

- 1'imparte et le local ; .

~ I'ijiteLlectuel et le tre-ditionel ; . " - le conflit de geaeracion — parents/enf&n.ts

— vieuii/jeune

- le conflit d* ijiz&t&zls CfzzdLlle restreiiice/fanlLle elargie) .. -

4. Tendances damcgraph!quas et la -famllla

La pouss&c demo5.xaphique esC causee principale^ent par J.

- la meiitali-ta tradiirionaelle qui veut cue lrenfant est tins rlchesse pour la fa^aille ; ■

- la non"acceptation, par une grande cartie de la population des politiques du plsurting zanLillalj due e. des ccntrsintes d'ordre couttnaier et religieux - la misere de is. population (Ne dit-on. -pas que " le lit du pauvte est fe-

cond !");/* '

- le relachement des raoeurs.

(9)

90 12:24

-_, 'analyse ties dwinees brutes issues du receiisemeut scientif.ique tie opulation de 1934 a perrsis a I'lastitut K>.tionsle dekSr^tistique de met—

pop

trs. e. dispositions das dOT±z.&e.s de.~&i3.Iees £. jour et des ^rejections stir l'effectif, ia structure ec l&s caracterisniques de la populatio

done voici quelques ix-.dicateu.vs (3) ,

-■ po-pixLs.ti.OT. du Zaire 1993 : --rO millions habitants

evolution an 2000 : 52 iciliions

nive.a fa^oud routes _-s Regions du pays

(saui1 dans ie )

L^s icudes prevoie:".t la pcrsists^ce ces hauts niveaus de recondite dans touted les regions compce tariu "des craditionnelles pretULsposi tz,or_s du Za.trois a -avoir beaueoup d'ezi.fazits, pradispositions qua l fzLC.ze.iiTs. c^. ^Gd&r.Tiii;4 a'cue pas ar.corfi reiissi s eiccusser*'

(INS (Ra£ 1^.15.16) -

c^ : 1^ r;iveau do. morcai-ite au Z-ifre f-?t encors sieve ec les diffe rences regionales sssez uiajrquantes,

Ells a coimu -j^s bals'se esses sensible antrs 1956 et I9S4 icais la des conditions soci^-ecouoniques consecutives i la eno^i.que &c I.es ravs^es en SXBA lai^se croire que

= mortalite se fait £ tin rytbjae letiL, actuellement

Par consequent: 1' augffienc&tion de. I'espexance de \rL& sa siciia s.1 1

£.nn.ee tons les 5 sns (au IXeu d& 2 aas toas les 5 ans).

— cuelq-aes thiffres (1993) :

tuc^. brut de naCilite 48-XX*

x brut de nortaZite 16.6^7 "

Te.ii:-: de mortaiite infantile 125,5Z>&' 7h\l:>i da croissance 3.3%.

'II es£ a signaler toutefois - cue dans Involution probable de la

■population zalroiss, I1 etude par grands groupes ci'egs sig-nale que l'augnieii- rsrion. de Ie. pr^torticn des Jeur.es (0 & 15 aas) et des viets (65 aus ec plus) sc fers au d*rr*:^en.t des personnss actives (de 15 s 65 'ans). Ce q-ai sigaifie une ^ugnentaticn ccn-inuelle. du rapport de dependence .(des inacti^s-' par rapport aux s.ctifs) .

L1 impact reeX de ces tendances deaogre-pbique sur la faaille. "zalroise se nanjLfeste d* plusieurs 3.an_ie_res et a. des degres differents ;

- noaibre eleve des persoanes a chaxge dans la famil.e

- diminutisn de I'espace vital ec promiscuite.d5.ns Ie logeaieac - aortali.c& (infantile) avec tous les charges que eels, occasionne: -.■

- choinage., desoeuvrement surtout de la jeunesse avec toutes les consequences (tabagisme, drogue/,,)

- erode rural en.trainant divers ordres de pioblemes et conflits dans la fs- ndJLle d liGbergeiaeiit

- emigration des jeun&s a la recherche da mieKK etre dans les pays d& refuge.

(3) Projections dezaograpbiques ZsZre et Regioas : Institut Natioual de . la Statistioue Kinshasa .1993-

(10)

5. La sante.j_&tj_la_fanillej;_L&s efffcts 4^...S^Qg_gH£_l-3L_ggsillgi

5,1. L'Etat sar.it alre de la fami lie .ay. J^^gst_j]recaj.rg_ a cause de : - I'insuffisance de;-; structures nedico-s£J-nitaire.s - 1'Insuffissnce d'incox- matrons dsns le delaine de la saute, d'hygiene et de 1'assainisseme.iit du

milieu - du masque c& toyens .financiers davaxit le. cout Crop elevs des produitf phannaceuuiquesr des eauio£ne_r.s et sains Luedicaux - I1 augmentation, conside rable de la drogue, cu tabagisme er tie .l(alcool5-sne malgre la legislation

it repressive, en la aatiare - la sous-ali^entatioii resultant de la cri^

--~ie _ irjLa5alubr^te - I1 env-iretLneaanc socio-4iionoaiqueet politique

de.fa.vor

CcCte situatio~i- engendre '

- Une augmentation du taux de mortalite etas les anfants et, de plus en pliic, chez les personnes actives - Is propagation des nialadies-se^uelleEient trans- missiblss'et lft Sida. - la destruction fanlli^le : mort des pere et mere et

toutes ies consequences .qui s'"ensalveiit sur I'educaLioc des eafsnts et leur survie. Prenons le ce.s de la ville de Kinshasa (4)-

11 De 300.000 habitants en I960, la ville de Kinshasa compte plus de 4.000.000 dTbab.itants en I9S9-

La raortali'tft infantile est proch<? de 100 pour nrLlle.

Les principal.^: caose.5 de deces soi;t -

la malaris.3 la rougeole, la diarrhee, les maladies respiratoires, la malnutri

tion, les problems lies a la grassesse e"t^enf±iis*le^'Sida. La ville compce un

m&decin en uwye.nne pour 3.000 habitants, 1 lit dThopital pour 600 .habitants et Bins d<~ 1.800 formations medic ales dont 90% sont ai

3ian avant cetut siruaLion de crise generalisee, des efforts consi derab las ont ece eat-repris par le goirv-ernesest avec I-1 aide das

-fctiouaux pour l'smelioratiotL de 1'etac ssnltaire du pays

Pout ce faire, il a ete. mis sur pied plusieurs suructux.es celles, ie projet des soins de sauce pricsires an milieu rural CSs-^ru) , la projet "sanr.fi pour 'tous/Kinshass., le centre -narion^l de planificatioc de la nutritioa hu- a^ine (Ccuianut), le progra^se elargi as vaccination et de lutte conrre les aaladies trsEs^ssibles da 1'enfaace (PEv'/L^ce), le Bureau central de coor

dination pour le lutce contre le Sid£.

5.2. Le Sida at son impact sur la fa-m-Hle

Le sids dont: les premiers cks au Zaire out et« cetecices en oct-obre 1983 (5) sevit de fa^o^ severe svr la population.

¥u les ravages qu'il ne cesse de c&us&r dans les differentes famili*.-i la prise de conscience sur I1 existence de cette maladie_ a nerremenr: evolue dans la population.

(4) in Revue Libota n°i p.12

"Doc-assert: rsppoit c^ttivites des ageaces dTexecution de la Banque mondiale eu Zaire. ler Trimestre 1993".

(5) Reponses h vos questions sur le Sida du Dr KGALY Eosenge et Ka.lbmi>o Kir.osr

(11)

. l\L. Al" 1 .1 Ll\l- -■

En efiet, d'aorts dis stad^tiques :ec^reS] un. personne sur quato.

poire I& virus cu. Sida's Kir^h^sa et: d^ns u.n gr^d hoplLal du pays une perso:

sur trois oui meuit, porte 1-: virus ciu Sids. (6).

Ge fie.su ^rur.-.:op ;,5=. destruction ties fanL-Lllas entieres et la sinrrin das o-rpbelir? ^^n.^ soutien, vcnes a leur proore sort. Malgre 1'apport tres appreciable du Bureau Central de coo-di^tion pour la lutte centre ie Sida cui assure ur.£ large diffusion de Is bonue information dans ce doaainc et d'autres associations s. caract^rft sociaJ., qui concour&nt a souteair .noreaeia-.

le-5 -ralades =c les families oonr.&mees; la Sida reste encore ua ess preoccu-

pa^t; pour notrs pays.

et leur hs.rn.ct sur la Bepuis lTav^dsie-t. -ie la dpHoc^atis su Za5.rft, i'on asslste a une ■ s&curite k;crus et «u.lt£for"^ cu- ont enrrat^e, a crsvers le pays : Ifts pillages de 1931 eti 1SS3 - les j^uraaes fortes et des greves les coaflits fechniques au Shaba et nribaux au Kivu - la fermeture

etc.:.

r,a consequence en est 1r aggr£va.t:ion acce.atuee: de la situacion econc- c^r^ la faEille es: la oresdere viccise car elle vie des situations de

ullite d£ relations

^G^i^a"': iTi.naxie de visited- ci&locat.icn et deracij?.ecior.t de;; families -

_ _£ -.' ,,u-*™^ ,^ ^ ■- :.,--.■ „„^ .^- ■>-_?-r£.^i7= — ulsT Tiu-t^iti-OH tiue 2.u rsvag£: <'

champs et I1 impossibility de culture -. emigration (dec- jeunes surtput) - dk'soiuvrement et oisivete des enfants - difficult,* d'apprcvisioraesient en.

bieus d>e

7 . Tatnilles refiigi

En cetce isciere, le Zaire connalr: les cas de : Ij les Kasalcas L^-fcules du Shaba

2) les tioiif j-i-ts tribs-u?: ^.u NoiJ-Kiv~u

3) les refugles venus de.s dLfferaats pays lltiitrophss.

En nlus d=s ecsv-eres D^ticna-les, les deux pretaxer5 cas out fait jef. dMx^e mission drenquet^ da lr0NU.

L&-S ccusecuanca^ evene^etics sur ies families sont incontes::.- blciTEietLt d.s&s.streLLse.s :

- I.1 insecurity et la. paur du laade^'in - le manque de logement eatraanant la

p-romiscuite - I* dislocation des racdllesa disparicions st mores...

- 1?. precarits dss conditions hygieeiques et sanitaixes - i'impossibilite de

scois.risa.tign. ' "~

Le goirvexTLesiftnt a. deja pris conscience de I1 amp leur de ces

poses t;ar .c&s conflict et a e3.vcya sur le terrain (lieux d'origine et dTac-

cueil)"des inissious ch^rgees de raeuer des sctioc concretes pour leur protec et la sauvegarde de leurs exoits cie.s families st des individus (aides en. ffie.

uts* en vivres, habilleaents et -logeiaen.ts —)-

6) Souice 7 tr^tThes Et\el=J.if^s" BCC/Sida/Miaistlre de la Sante publique.

(12)

- 9 -

En olus de cp.t effort du gouveraement, signalons la presence et l*ap- port appreciable des organises international* (H.C.R, Medecins sans Fron-

t£eres~etc...). Au niveai national, certaines actions de solidarite des par-

ticuliers, ONG et eglisss se sont manifestees.

Pour l^s refugees venus des pays voisins, le Zaire, dans 5a situation

de crise/leur assure le soutien aecessaire, en collaboration avec les organiS-

ses locaux et intema-Cionaus inreresses.

3. Cr-angfiiaerLt des statuts, role eL fonctions des fenmes dans la famiHe et

la coniaur.£ut4 dzns 1& coatsxte des changsaent-s-econoffliques et socjauai . reduice a son role ds sere, de pourvoyeuse des "besotas de la

li ll it

J^dis reduice a son ro , py

-&mi"e et ds transaetteuse des traditions, la fsmmfi zalroise actuelle voit son role s^grsnd-Li: ec son statut s1 £meliorer par la smite des changements-

soclaux et cultuxels.

En effet, cans la famiile, la fe^nae a ac^uis des droits (7) :

- dans le choi:-: dn ff^ri - 6srs la trassiaission de la aationalite aux enfants

- dans iTey.erclce de I's.utQrlte sur les enfants an aeroe titre que lfhoHm6

/ _n^t^ c=rPTi-ale pt noa olus ^aternelie:) - dans le cboix des noms das en- fants - dans le ctioi?; du rsgijiie matrisonxal - dans le divorce -dans 1 &erx~

cage.

tif-p? la coinaiunaMtej, elle est deveaucl'egale de l'homme (voir consti tution) et son role sTes- vu diversif.ie. Son role econonique traditionnel s'eS; vu etendu a d'autres dosaines et ameliore (esercice An tonnnfirce, sur-

tout informal...)- : . ■

En plus, c'sst eLLe qui subit plus durement le poids de la crise ecionomiGue du fait de son role ecoaomique traditicttael de pourvoyeuse des

"besoir.s de la feinixle- -■ ■ ; .

11 C'est ella qui pale. les frais du chociage accen'cve par les pillage's qui, a la suite de la destruction des entr^prises, bat fait beaucoup de sans-emplois.

D'.ou on voit;tot le matin la fescue devant des boulangeries et aux coins des rues vendant du pain, des legumes, des aracbides et bleu d'autres choses, afin de subvenir aixs; besoins de la fandlle —" (S) .

Sur le plan social et culturel, la feoae, dans la famiHe et dans la connmrn^ute, b^aericie ce plus de consideration., d\i fait de SOn instruction/

da son education et de son

Dans la sociece, elle se retromre a.vec 1'b.omr.e, dans toutes les ac- tivites d& la vie nationale (i l'u*ia.e, an bureau, dans les instances politi ques, adiainistratives et judiciaires...) • :

Neanmoins, cecte promotion acquise par la feinaa dans la famille et dans la societe se bute encore a beaucoup d'obstacles tels que : - les menta lites traoitionnelles retrogrades persistantes qui la relegue toujours au second oian - Is. lente evolution dans les ndllieus ruraux qui englobenc la

(7) Loi n°87-0I0 portant code de la famille pronulguee en Aout 1987.

08) Ref. Revne Reixaxtre n° 13-14- (AoSt 1993) :

Art. Hms Bolie Honkwa. "Les pillages, echec de la fesae dans son role

(13)

i. x y o J- - - - ■

^[_,

au dT instruction. - le. taux el

et ,«= terx*s - 1^ contraintes

d'ordra jurldiq.e pour la fe^a i=ariee : (incapacite juxxdxque, (9)

- la difficult de concilier les rontticms profassioaaelles avec sou rple de

mere et d'epause

9 Kesu-es da -en-oreeneat da la securite soeiale et programmes de eoutien

* et de protection ces families pour disinuer Xes consequences negatives dues iLiiz. caaageaeat:? econozilques ^

I Setu^ite Sociale au Zaire nire son origiJie de la solidarxte cla-

xistent da^s le system tr^dicioioiel dont eXle ^e.liore I e,£icacxre li suit* deS nucarlona i^duscrielles intervenues et 1 apparxtxou

des villes et centres i

S* *e<:tior. e$^ cotiiiee a I'lnscir.-at National de Securice Sociale ^ CISSS) ciii toapte une Birettion dan5 thaque region du pays. Ce regime de se- curite soeiale eouvre ecus les travailleurs sousais au code, du travail.

Les dtf£erents se.rvice.5 couv&i;t:s sont : 1. les allocations fanillales

2. l&s rlsciies pTo£essio-.2iiel5 3. les risquas non professionaels ■ 4. la pension tie retr£ite

5. La pension de. survit.

s tentatives (etudes) eatrftpxisesen vue d'ameliorer ce de securite sociale htcil- pas encore abouti.

Bes a^gmeurstions des taiis d1allocations er pensions one ete accor-

d-*s i plTisieurs revises"nais-a ca-jse da-l'aapleur de la crise et de 1 ero

sion monetaire continuft, ces augmentatiens, comie d'ailleurs le sal^xre lui-

rnema, d'g^ pas aaporre aux fa^iiUes le soulagemanc escompte.

Ci-dessous cuelcues prograsnies et actions specifxques.de soutie» et^

de p-otecrion ces faiilles. Ces programmes d1assistance sociales sont finances pT-incipsleaent par 1'Scat ec le secreur prive (egli^es, ONG, associations)

avec le contours appreciable cas organismes innemaLiona«x :

- Homes des vieiilards ^ orplieliasts - ceutires de reelassement social -

- cent-es pcur handic^es - ^ic.e i I'enfaace defavorisee - ser^/ic& d axde^

anc prisonniers - centres mere at enfant - consultations et conseilrgratoxts aupres du secretariat general a la faaille - service d'aide aux hopitaux -

service de reclass^aiea" des

Dsns cet effort tendant a soutenir les families nous notons que i'Etat- a prevu pour le travailleur et ronctionnaire la gxatuite des solus medxeaux.

Certaines autres assures telles que tarifs speciaus pour indigenes sont ap-

plxquees par les h

(9) art.448 du code d& la rasillfe.

(14)

A core de tous ces errorcs publics sc prives enumeres ci-dessus,

nous devons aussi te-Lr conrpte de 1'apport considerable ce norre solidarity

cradicionnfilla vecxie partout, dans les villes comme dans les caapagnes -

solxaante da iamille, de cuartier... dans les moments de joie comae de pelne.

10" Conclusions : Pol^tPol^tfcue at Regimentations sur la f

La valence politique du Zaire de sauvegarder 1'interet de la famille est expriiEee dans ies cextes legaux, dan* la creation d'un taecanisme national charge ae veiller a la protection de la faxaille et dans I1 application des recoanr.andations des Nation-XTnies d^ns le domains de-la famiile.

10.1. Textes legaux

- La constitution de la a&publiaue dti Zelre alnsi aue le projet de constitu- -. t5.on dever,c regir. la 3e Republique con.tiruie la place iffiportante de la fa-

ill '* "

-.La ioi n8S7/010 porcsuL cods ds la fami 11e prcmilguee le ler Aout 1987 "et mis en vigueur le ler AoGr -.938, a apporte das innovations en ce qui concerae les droits de la famille.

Cc code est proche d&s rdalites dn pays car 11 a rusionne le droit ecrit, laisse par le coloni.ssteur, a-u-i coucumes locel&s.

Ce coda : - Tegleme-rs les fiancaalles ~ reglercente le nariage et les condi tions de cre-atior. de la fsaills (en effet,- le conseacement libra des fiances est une des conditions de fond du triage CIO) .- fixe lr£ge du Tna^iage a 15 ans pour la jeu^ie fl±le ec a IS ans pour le jeune gargon - prevoit deux formes de nariage : Tcariage-cilebration (celabre devant l*officier" de

lretat-civil3 et raariage-constatation (celebre en famille mais enregistre

aupires de 1'officier de l^tac-civil) - introrinit le concept de lfautorite parentale qui remplace celui de 1'eucorite pateraellt -.reaffirme le systeme monogaKique coaiae systems legal - instaure la nation du " divorce" - xemfidfi n

&n li&u et place du " divorce - section "■- introduit la notion du " pere juridlque " (il est ainsi r&connii a tout enzant le droi.t "d1 avoir un pete, uiemp .daas la famille de l£ mere, a'defaut d'une reconnaissance par le'pere ,.'geniteur) - prevoit trois regimes icatriino-nia^s, parai lesq.uels les futurs

epoux^doiveut operer un choice (cotenmaute -universella d^s biensa separation des biensj coaanunauti des "oieiis redirLts aux acquets) - reglemente la"notion.

d'enfaiLts I! hors aarisg^ I( en lieu "et place drenfaats -"adulteries" - introduit

trois categories d'neritiers ds-s la .succession sb intestat (la fennne est pour la premier- fois herltiere an plus du droit d'usnfruit sur Its biens he- rites par les enfaircs) - iurroduit la notion du "livret de menage Cnoms.des meai- -hres de la ramill-e -et -baberSe3)-enfin, reduit les droits des autres membres de la famille "e±argien au conseil de famiTLe qui siege en cas de litige,

avant la saisie du tribunal.

10.2. Kecaaisne national charge de 1'encadreTneat et de le. promotion

de Ig faaHe de

Lfi aecanisme national charge de la promotion de la famllle, existe sous diverses formes, depuis sa creation par ordonnance presidentielle n°80/

052/du 8 fevrier 1980* -

(10) art.352 du code de Is. fasall*

(15)

II a pour nission d'essurar la. promotion, et la protection de la fa- miXle ainsi qua das -membras cui la composent dent les plus vulnerables sonc la fenrse et lTenzant. II joue un double role : nomistxf et de sensibilisation.

Son action, s'etecd dans; tous les combines de la vie nationale (politique, juridique, eeonotnique, social ex culrurel) .

II compce stv directions nationals (services gezieraux, services juridiques, de promotion socio-ftcoaoiniques, de la cooperation, de la. protec tion de I'enxance, de la coordination et suivi) et des services techniques

(service, "fssse et deveioppemeut", centre r.ational de diffusion de lTinfonn2.- tioxi pour la famille cui publia La Revue "Li-bots", le-" centre Mere at enfant de NGABA_. le bureau d1 ectxd.es et ds plajii^i)

II est represente dsxis touces Xes regions dn pays, coordonne

des ON'G et associatictis oeuvrant dans la do-npipe de la.femjiie, de lfenfant et de la fainiile &t beneficie de la collanoration d''<tutres ministeres tech niques z±tis± cue ceile des organisines i

10.3. Creation d'un comite national de la famxlle

SurracoKffiands-tioa des Sations-Unles et dans le cadre des preparatifs de l'annee Internationale de la famille> il a ete mis Sur pied, au Zaire,

-<:urt cosiite national de Is, fasolle.

Ce cotsite", compose des represenrants de tous les services etatiques, les ONG et associations oeuvrant pour la famille* est place sous la presidence du si-nistre des affaires sociaies, Tasille et solidarite nationals.

II. Hodalites d'application des conclusions de la reunion chi groupe d'experts ec des recoinEandacions de la conmission regionale snr la preparation ■ de

1'annee Internationale de Is fgoiXXe (Tunis du 29 ffiars au*2 gvril 1993), La celebration de I1 anr.ee interactionale de la faoille. e$t une inter- pfeilatioii de la cozmiuns-ute Internationale d'une part et d&s pays dTautre part, pour -Dreudrs des nesures djnaai<jues concretes devant aineliorer les conditions

de vie des famill&s. . .':■-■

nous suggerons : : .

11.1* . Sur le plan ragiormj-'l ;

- la ault:iplicat:ioa des rsneontres entre pays, &vant, pend&nt et apres la celebration de 1'annee internationale de la famxlle a pour mi ecnange dT ex

periences dans ce doniaine. ' ■

- qu'un. coaite international de la famille, qui tiertdrait ses sessions regu- lierscent, soit mis sur pied apres lTannee iutemation^ie de la famille, nour le suivi des actions s nener pax les pays, en vue de 1!amelioration, des conditions des families.

- qu'un appel pressant soit lance aupres des organxsiaes interaationaux solli- cinant leur appui necessaire envers les peys en voie de developpement, se- coue par la grave crise economicue et sociale, en vue de I'ameXioration des conditions de ramille*

(16)

- 13 -

1i.2. Sur le plan national ' .

- cue touj, les pays, menbras de 1'ONU puissent proceder a. I1 installation des coaitss nationaux charges des prep2.ra.tifs de I1 ann.ee intemationale de la- fssille et £ 1^ c-.rea.tion, pour ceux qui p.e i'ont pas encore, das' mecanismes nation.a.ux pour la promotion de la fasille.

- qufc les pays etudient d'une maniere plus approiondie tous les problemes qux secouent dureaenc les faisiiles et qurils preaaent des assures tres concretes pour leur resolution ou leur eradicatica.

- que das canpagties de sensibilisation et g'information s'intensifient en direction des faxailles dar-s tous leg dooaises da IaJ1vie nationale et <jue les initiatives privees caxivxant dans ce doaiaine soient encouragees par les gouvernemeacs.

- que des moyens financiers consistsnts soiar.t accordes aux mecanisiaes na- rionaiiKL charges da la promotion et de. la protection des families.

- que des xaesuxes de promotion effective de lTegalite des chances entre l'homme et ~L3- feijcaa scient prises er Cicecutees-

- en.fins 0.1 e les acteurs politiques privilegiaB.t I'lnteret d&s populations au lieu de se livrer aus cuerellt'.s oisetises qui accentuent davantsge la misere des faaiJ.les, rout en amaliorant leur propre image et leurs comportemants et soeurs politiques pour qu*enfin, tout le monde se remette au travail plus cons~ruetif.

En Conclusion

Le role .de la famille e.u Zaire est principelement de procreer, d&

produire, de cor.suiamerj d'ecuquer et de pex"petx;er les valeurs de la societe.

Cependant, elle a sufai plusieurs transforaations dues-a I-1 evolution

. et au chajigeTTTPnt des^mentalites intervenus dans la sbciete,

A cause de Is. crise econainique tres aigue qui la secotie et des con—

sequences des divers confixes et instabilites politiques3 la famille zaxroise se retrouve dzns 1'incapz.cite de jouer pleinemen* son r51e.

Ua. afforc particulier d'un chacun est i foumir afin d'assainir I'en-

■yironnemant: economxquej social at politique et de. permettre a la famille de relever le dtfi* qui s'inposa a. e3J.e*

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