t-
NATIONS UNIES //
CONSEIL ECONOMIQUE EX/SOCIAL
FRANCAIS
Original : ANGLAIS
i-.f
COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE
Dixieme reunion du Comite technique pr^paratoire pl^nier
Addis-Abeba (Ethiopie) 27 mars - 3 avril 1989
IN ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE
Vingt-quatrieme session de la Commission/
Quinzieme reunion de la Conference
des ministres
Addis-Abeba (Ethiopie) 6- 10 avril 1989
Point 5 de 1-ordre du jour provisoire* Point 6 de 1'ordre du jour provisoire-
CHANGEMENT DE LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DES FEMMES
EN AFRIQUE DANS LE CONTEXTE DES STRATEGIESPROSPECTIVES D1ACTION DE NAIROBI POUR LA PROMOTION
DE LA FEMME
E/ECA/TPCW.10/1.
E/ECA/CM.15/1-
E/ECA/CM.15/17
RESUME
Depuis la Conference de Nairobi de juillet 1985 et 1'adoption des Strategies prospectives par 1'Assemblee generale, le monde et l'Afrique en particulier ont assiste a un accroissement sans precedent des activites destinees aux femmes et auxquelles elles participent.
Faisant suite au premier rapport sur le "changement de la situation socio- economique des femmes en Afrique" presente a la Conference des ministres de la CEA, le present rapport examine les activites menees depuis avril 1988.
A cet egard, les activites entreprises et les projets en cours d'execution par les institutions des Nations Unies sont passees en revue aux niveaux national, sous-regional et regional. Des questions relatives aux politiques d'ajustement structurel et leur impact sur les femmes sont examinees.
Le rdle et la contribution du Centre africain de recherche et de formation
pour la femme de la CEA (CARFF) sont etudies ainsi que les principales activites menees depuis 1•annee derniere {1988). A partir des conclusions des missions de la CEA et des informations fournies par les Etats merabres en reponse au questionnaire de la CEA, les principales activites et les politiques etablies au niveau national sont examinees en detail.S'agissant do I1analyse sectorielle, le document met I1accent sur 1'emploi, l'enseignement et la formation, le droit et la legislation et les ferames au niveau de la prise de decisions. En resume, l'examen montre un
accroissement de 1■emploi des femmes dans le secteur structure et en particulier dans les services. Dans le domaine de 1■enseignement, 1'accesdes filles a tous les niveaux du systeme scolaire s'est accru sauf pour les
programmes de formation scientifique ou les filles sont les moins nombreuses par rapport aux garcons. Au niveau de la prise de decisions, il y a eu unaccroissement du nombre de postes clefs occupes par les femmes tant dans
le secteur prive que public.Les problemes et contraintes rencontres dans 1'application des Strategies sont signales. Us portent sur la structure et le manque de ressources
humaines et financieres, d'informati ons et de donnees. Enfin des
recommandations sont faites aux fins d'examen.I. INTRODUCTION
X. La Docennie des Nations ****
catalyseur pour attirer 1^^°
La Decennie a pris fin en a Nairobi (Kenya) 1'une et 1'autre ^.
la comnmnaute
et des potentiality des fences au
changements substantxels dans les
sociales des femmes. elle a ^^
projets, programmes, organisations
en faveur des femmes ont vu le jour
et ae
2. la Conference mondiale de
- 1976-1985 - a servi de 4UM... concernant les femmes.
avec deux conferences mondiales tenues
*>s organisations non gouvernementales,
s nembres. Une decennie d'attention de
reconnaissance de la situation critique n!a certes pas entralne des economiques, politiques et resultats importants. Des de nombreuses initiativesQt dans le but de mettre femme enterin6es
rsss-r
economique. politique at sociale d^s femmes.
4. Tenant cc^pte a.s activity examines dans ^
(1988), le present rapport passera en revuela. di organisations par les Etats membres. les institutions des Nations ^^ J ministres Son gouvornementales depuis la d.rnier. reunion to ^^f«a^lnar. ,galement
de la CEA tenue a Niamey (Hxger) en av.il^1988. to rapp mentionn^es dans
aux Etats membres en decembre 1987
S. Le rapport se pr.sente menees par les diverses
aux niveaux national, »^
sur la crise economique et son xmpact
troisieme partie se penche
^ la quatrieme partie
que 1 ■ enseignement
11
n« lbs l.titoiions n ■»>
ETATS I-IEHBRES
■» ■"
E/BCA/CH.15/17 Page 2
II. ACTIViTES MEKEES PAR LES INSTITUTIONS DES NATIONS UNIES ET LES
ETATS HEMBREjS
A. ins^UuMons des Nations Unies
et developpement dans le ^ dCeliLer 7^ niveTu " ""*" ™"°"
rurales en Egypte. u entre 1 " , "1V6aU s°cl°-economique des femmes
de generation de r-venus ToJ^nanT 1 T"* """ le °3dre d'Un !««»'—
vulgarisation tels que^T'enselgnement 1. ^^ ^^ * d"" Pr°jets de
d'alphabetisa^ion et utres 2° I Pl»^«-tion fuilic, les cours
la capacity ins.itutionneUe du Z^tlZVdJ ^JfV^ ^ * renf°r°er
des affaires sooiales. L'obiectif » v,n , affaires fenunmes du Hinistere
L'objectif global das activity ^L . et la FA0 en
la CEA au
l'UNICEP, le PNUD le pAm 1 * EP, le PNUD le pAm 1 ' d6S liatl°ns Unies au Botowana, a savoir l , savoir Ainsi, 1'UNICEP a parrainTun se,1?PUye d"pro^a™»es d-tines aux femmes.
le sexe et cycle de proiet oraan , " T^™1 SUr la P1™"^tion selon
en septembre 1988^ il? a eqaiemen V^, MiniStere des •«"!«. sociales du fait que la -JoritVd.7 i£T«a d- -lndlqUe dUrart la mlssion ^le« ""on
pauvres, 1'unicef etaxt en traT ,. V?" *** *** fem"eS aU »«"»" ^aient
identifier les stratus tn ^" ^S^ ^" JL^
nL,jrr y=" --
ooncernant les femmes et le di™.,*
mes et le di™.,programmes et les strategies
Croupe a *g.l«-« tenu ™ .S?^1", " f*1"10"1' ' *** p g.l«-« tenu ™ .S?^, f ^ e
1'intention des representants dos W..f ♦ • /ernmeS 6t le d«"eloPpemenl: a
fatelier dont les obWtif- •lnStlcutlons des Nations Unies en Ethiopie.
*» sexe d.eKpUJ^Trr^r ^^\ """ analyS6S *"»' CO"Pte sexe, deKpUqJ^T.uUnrr^r ^^\ y »' CO"Pte
participants et de definir ]'.. D-lBr-" analySes P°ur !• "avail des
developpement pour l^Ethiooie a ^4 f 6S COncernant le« femmes et le Abeba en octobre 1988 Au debut d „"" ^ 1- ^ "* S'eSt t6nU a ftddis- en Ethiopie a egalement ff,L «ecembre 1988, le bureau de 1'UNICEF
au Botswana sur a^ ^T ^^^ na"°nal blbl *
d'une participation des femmes dans la planification et les projets en matifere de sources d'energie nouvelles et renouvelables. Elles recommandent la prise de mesures dlincitations speciales pour permettre aux femmes de recevoir une Education et une formation specialises compte tenu de leur r61e en tant que produccrices, utilisatrices et gestionnaires essentielles des sources d'energie 3/. Conformeinent aux Strategies prospectives, 1'Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme
a lance, en 1987, tin projet sur la promotion de la participation des femmes dans le domaine des sources d'energie nouvelles et renouvelables en Afrique.La phase preparatoire a comporte une etude de ces sources d'energie dans les six pays africains suivants : Ghana, Malawi, Zambie, Cameroun, Guinee et Mali. L'£tude a determine 1'etat de la consommation d'energie par les femmes, les types de combustible et les activites liees a la collecte et a I1utilisation du combustible- Des etudes portant sur les organisations fe"minines, leur participation eventuelle aux projets sur les sources d'energie nouvelles et renouvelables et le degre de soutien politique dont elles b£neficient ont Egalement ete realisees.
11. La nouvelle orientation vers les sources d'energie nouvelles et renouvelables necessite que les femmes soient informees, eduquees et formees afin de participer convenablement au processus d*evolution technologique en cours clans le secteur £nergetique. Cela valorisera la condition des femmes, accroitra leur participation dans le de>eloppement socio-economique general et am^liorera 1'environnement rural. L'Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme oeuvre pour la realisation de ces objectifs et ses activites dans le domaine des sources d'energie nouvelles et renouvelables produisent un impact sur un certain nombre de pays africains dans lesquels I1Institut est engage.
12. L1Institut a egalement produit une brochure sur une strategic d'^conomie
d'energie axee sur les besoins energetiques des menages. La brochure traite
des fourneaux ameliores comme faisant partie integrante des strategiesd'econoraie d'energie.
13. La FAO a egalement participe aux activites generatrices de revenus pour les femmes dans le domaine de 1'energie. Ainsi la FAO a execute un pro jet de fumage du poisson au Ghana avec la cooperation du Conseil national des femmes. Le procede utilise dans ce projet r£duit la consommation de bois
de chauffage, ameliore la qualite du poisson fume et les conditions de travail
tout en reduisant la quantite de fum<§e aval^e par les travailleuses.
14. Le Fonds de d^veloppement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) et l'UHICEF ont egalement participe a la diffusion de cette technologie au Togo, au Benin et en Guinee ou des femraes ont ete formees pour devenir formatrices et vulgarisatrices afin d'enseigner a d'autres femmes comment utiliser et entretenir le nouvel instrument.
15. Le Fonds international de devaloppement agricole (FIDA) accorde une
attention particuliere aux femmes. L•approche fondamentale du FIDA dans
E/ECA/CM.15/i7 Page 4
••"■
A oet egard, une part de plus en olus ^ ^«oitre leur productivity
allocations de resources au titr" de eh™! \ *" Pr°JetS dU PIDA et d«
Deuxiemement, des meSur6s ont ^fprtsesZr ?r°3>* •«* -""tees aux femmes.
aux fences pour qu'elles puissent a^l^L ," " llallocati°" -« "edits activites productives. Les proiets ££a ^f ""P"3 ««»loit«ti«,.. et
et sont en cours d ■execution dLfles pavs 8Uiv ^ femi"eS °nt it6 ex4cut"
Ethiopie, Soudan, ouganda, Malawx ZaTie ^ T^ "' DJib°Ut1' Kenya'
«i9ar, Benin. Nig,ria, Altf,'rlOf ^ ^^sie ""' Zai"' BUrki"a Paso'
apo^te\ont^Tore^ W
et le development dans la rto, ''■ ™* P™*™™** sur les femmes
comprennent : la i L s la ZrT* activi"s *•
"*~ ""
T, . eI™eS'
T StrUCtur6 et 1'•«»».
T S"1Vi de lle™^tion
conte"« <3es Strategies s°<=io-econo,niques en cours
""11" lo 6ffetS de la *"* qUS P"duc"i«3
'ajustement structurel; le
^ P°" "co-Porer' les comprennent : la promotion des feaLs dans la
particulier sur 1 • ^Uor.ti™ d s 1 ' 1'accroissement du r61e des fe^nes dans le aes femmes aux domaines scientifiques et
<3e la situation des feames africaines
prospectives; !■ analyse sectorielle des
^ leur impact sut les fenles africa7net
famine etde la secneressepTsis^tersurieT
de denrees alimentaires et des pro,ramtla renforcement de la cepacite d»! m -
questions tenant compt du sexe T^TT* fT* P°" "co-Porer les
developpement en vue de promouvolr Y^Ji Plans/strategies nationaux da
les femmes. promouvoir 1 etabUssement d'un fonds national pour
du'progra'Ifdftravail 1988-^9 ^la c
=i-apres depuis avril 1988 : LUx etUde
sur le secteur non structure et™
«ai-juillet 1988. L.gtude suSr V.
Kenya, au Swaziland, en Zambie et
des femmes dans 1. secteur^ idenUf participation des femmes et examinalt 1'
Pour promouvoir les activites des des lacunes en matiere de
le secteur. 6
le* Bo't'stnt Te ts^TTZ
<Je la participation des femmes ! w
facteurs entravant leur parttcLtTon I concernant la participation ^ fJ
dans le cadre
' Fondation
non , ! "ructure a ete effectuee au *" '«•»•«" en , "T^ * ^ValUer la ^tuation V *Ct*U" qUi ent«vent la
, °Urni P" leS P°avoi" Pub"«
k,*"0""" L'4tUde a "entifie
problemes et les contraintes dans
da Tan.anie,
a <^erminer I'taii
; a identifier les
te"dances
accroltre la
ces
^intention des
va
B1t
la Fondation Fordleurs competences-
h* ->•>% des Strategies prospectives de Nairobi, il est notanunent
19. Au paragraphe 223 des Strategies P * Etudes unxvarsitaires.
femmes et les professions seientifq ^
de recherches pour lo developpeTnen, ^ernational ^
ont ete effactuees au ^a - -erra Leone e J d^enmes/fiUes dans
monographies ont montre le faxblo taux a insc P 1'insuf f isante
les programmes de formation scientifxque ainsi que
representation das femmes dans les professions scientxfxques.
developpemsnt
vout ameliorer lours conditions
de 1- economic que
com
prennent : la prise de conscience ct X
en fonction du sexe 1/
plans natxonaux de developpement
r.unon a
pians
ion selon
E/ECA/CM.15/17 Page 6
23. Un seminaire sous-regional sur les mesures visant a amdliorer les
T% 9eStl°nKde/S fsmmes * egalement ete organise par le
en novembr/db 193TL
(Cameroun) en novembre/decembre 1936. Finance par l-office central ™,, pour l axde au developpement international, le seminaire etait destine' aux femmes des pays francophones. Un seminaire semblable a ete organise a 1 intention des pays africains anglophones en janvier/fevrier 1987 Lea objectifs du seminaire etaxent, entre autres, de renforcer les capacxtes des ro"t ^ Gt pr°mOUVOi,r *es Petites et moyennes entr^prises et
*^!Li*rO3VS Pf.Ur 1SS femmes'° et ^'ameliorer les competences techniques des femmes afin d'assurer la viabilite de leurs entreprises et projets L- seminaire a formule des recommandations et das strategies pou- ies futurs
programmes de formation en gestion pour les femmes.
24 Deux missions ont ete effectuees au Botswana et en Egypte en septembre/octobre 1988 pour etudisr 1'etat de la mise en oeuvre des Strategies prospectives d'Arusha et de Nairobi. Les informations recueilliPs durant
la mission figurant dans lo present rapport.
B. Etats msmbres
25. En decembre 1987, la CEA et le CARFF ont envoye aux Etats membres un questionnaire intitule : "Changement de la situation socio-economique des fenunes en Afrique dans le contexte des Strategies prospectives de Nairobi pour la promotion de la femme". Le questionnaire etait ot est destine a donner une evaluation comparative de la situation des femmes en Afrique, en accordant 1'attention aux domaines suivants : 1'agriculture, l'emploi, 1 enseignemem: et la formation, 1»Industrie, la recherche et Jes communications, et les femmes au niveau de la prise de decisions. A ce -four, seuls huxt Etats membres one repondu au questionnaire dont cinq francoohones
st troxs anglophonas.
25. A partir des reponses re9ues a propos du questionnaire precite st des donnees recueillies lors des missions dans les payS, les paragraphes c-:-
aprds donnent une analyse des activites que les Etats membres ont mecees 9 tau nxveau national) pour mectre en oeuvre las Strategies afin do promouvoir
et a amelxorar la situation socio-economique das femmes.
a) Botswana
27. A la suite de la Conference de Nairobi de juillet 1985, Is Gouvernemant du Botswana a davantage reconnu la contribution importance des femmes au developpement du pays. Ce fait est attest* par les efforts du gouvernement pour renforcer le Women's Affairs Unit (sarvice des affairas feminines) par 1 octroi d'un appui a la fois financiei: et technique aux projets des femmes.
Par I1intermediate du Ministere des finances et de la planification du
developpemenc, das incitations sonc octroyecs aux femmes engagees dans des
activites generatrices de revenus sous forme d'une assistance financiers
Dans le domains de V information, le bureau central de statistique du Ministere a, dans son profil de pays de 1985, fourni des donnees sur les femmes et
le developpement au Botswana.
28. Concemant la politique nationals, le Women's Affairs Unit a elabore en aout/septembre 1988 un document sur la politique nationale sur les femmes et le developpement qui doit etre soumis au cabinet et au parlement pour adoption. Une fois adopte, le document servira de plan d'action aux niveaux
gouvernemental et non gouvernemental en vue de promouvoir la participation des femmes au developpement national.29. En septembre 1988, la Ministere du travail a, par 1' intermediate de son Women's Affairs Unit, organise un atelier intensif de deux semaines sur la planification selon le sexe et le cycle de projet. L'objectif de 1'atelier etait de renforcer los capacites de planification et de programmation de tous les agents de planification des districts et des conseils et du personnel du Women's Affairs Unit. Des activites generatrices de revenus au niveau local dans les zones rurales sont menees par diverses ONG. L'University du Botswana et le National institute of Development Research and Documentation ont entrepris des recherches dans divers domaines tels que les activites generatrices de revenus pour les femmes, les differences entre les sexes
en matiere d1education etc..
b) Bgypte
30. En Egypte, comme au Botswana et dans d'autres pays, le departement des affaires feminines se trouve au sein du Ministere des affaires sociales.
Le departement est actuellement engage dans des activites generatrices de revenus avec 1•appui de 1•UNICEF, du BIT et d•autres institutions
gouvernementales bilaterales. Les activites sont essentiellement axees sur1'amelioration des conditions d'existence des femmes rurales dans diverses regions d'Egypte. 11 n'y a pas de politique nationale concernant les femmes et le developpement pour mettre effectivement en oeuvre les programmes des
femmes. La plupart des programmes sont destines aux femmes rurales et on ne fait pas grand-chose pour les femmes urbaines.31. Le departement oeuvre a la realisation des Strategies prospectives grfice a des projets lances avec le soution des institutions des Nations Unies telles
que le FNUAP et I1UNICEF.
c) Kenya
32. Le Gouvernement kenyen reconnait le rdle essentiel que les femmes jouent dans le developpement national. II reconnait aussi qu'avec le soutxen necessaire, les femmes pourraient jouer un r61e beaucoup plus important dans le developpement national global. A cette fin, le Gouvernement a cree le climat et le mecanisme necessaires pour permettre aux femmes de participer pleinement au developpement. A cet egard, le Gouvernement a mis en oeuvre des politiques et des programmes qui placent les femmes au centre du developpement. La nation entiere a ete sensibilisee au r61o crucial des
femmes dans le developpement.
E/ECA7CM. 15/17
Page 8
33. Le Women's Bureau (cree en l«ti ■
et des services sociaux disuse desorjan- ^ Ministere ««• 1- culture
ses objectifs , administra^on reCherche d/vT "*" aUXqUSlS U r*alise
activite economique et technolooTe It PPei"ent' petite Industrie,
Promts tivite economique et technolooTe It iT ^S "X^ f°rmation PP' petite Industrie, li Promts agricoleT. oo-u^S .t "X^'- f°rmation' Plication.
l T t
gicoleT. oo-u^S .t X^- Pcation.
gouvernementalas. outra le Vtomen's Burl, T et or9anisati°»s "on
organisations non gouvernementales au Kenya "*'** •""•"-"t 35
de groupes/organisa^ons da S. 1^ ^tnu
femmes s'est considerablement developpe! Programme en faveur des
35.
objectifs ci-apres ont ete realises :
pour iL ff™esf PrOmOtiOn deS -tivites generatrices d. rev.nus
O Production d bibliographie sur les femmGS du Kenya,
-amen et
des ^-.tSS.^'^l.V^:,"" 1'^uation - besoins de Nation
*> Ktablisse^nt de cinq projets pilotes sur la generation de revenus.
du budget ordinaire du Minist&re *» i* *i°nt passt5es de 8400 ShK (0,54 % aux
1975/76 a 285700 ShK (11, d) Swaziland
37. Au
« P^^To^eVnt^rprdant Sr ~ ««*» a ^t^
les questions relatives aux f?,Tl ! °r9ane "S ^""ionnant pas encore, que 1-on encourage » inttoar TS»""* I"1-*!" P" d""*«t. mini;
dans leurs prograLes et Projets ActSlnT t^l" ^^^ f6
national charge de coordonner le. activitT", itT, , , P3S de ^
16 ,lc,. ltd,. ! V'WV9££ <2> t " ()
39 Le soutien et les resources a'ont. ate fournis que par les organisations
non gouverne^ntales dans les sectors structure et non structure pour
oermettre aux fences de participer au procossus de developpement. L unite de recherche en sciences sociales de 1'Universite du Swaziland recueille actuelleiiie.it des informations a jour sur 1 ■ integration des femmes. les remits et le droit, les fenunes et 1'emploi et les femmes et 1'ensoignement.
40 En l'abscnce d'une politique nationals et d'un mecanisme national, on
n^ pas fa^t grand-chose au Swaziland pour mcttre en oeuvre les Strategies
prospectives.
a) Republigue-Onie de Tanzania
41. Le mecanisme national est etabli au sein du Ministere du communautaire, dc la culture, de la jeunesse ot des sports.
des efforts inlassables sont deployes pour fournxr lcs ^trai d.accro£tre aux activites sociales et generatrices de ravenus des f.mmes afxn d^a^ro£^
leurs revenus et ameliorer lour nxveau de vie. Les rol"lst^eS' '^
organisations para-publiques et non gouvernementales se sont ^~» * fou££
des intrants economiques et sociaux pour aider des groupas de fenmies dans
^cadre d. leur contribution a la mise en oeuvre des Strategies prospectxves
de Nairobi de 1985.
42. Le Ministere de 1' education a renforce les centres d'enseignement menager orlentes vers la travail. On a recense 900 centres d ■ enseignement do ce
restaures grace aux fonds des districts et equipes
?£ ti vot l^Offico central suedois pour 1'aide au development
La Conference mondial de 1985 a fait entr« les W
c
aux projets des femmes.
43 catte assistance est distribute par 1-intermediaire d-organisn.es
^3; a"n d-assurer un suivi et une coordination efficacos. Jinsi
lt communaut^ ^
go^er^ntau; an dassurer un su
par !• intermediate du Ministere du developpement communaut^; ^ de la jeunesse et des sports, les pro jets ci-apres ont ete lances en
a) Technologie alimentaire appcopciaa pour les fenrnes par ONXPEM,
l'UNICEF Gt MCDOYS;
b) necanismo do credit pour les femmes desheritees des zones urbaines
et rurales finance par UWIFEil et MCDOYS;
E/ECA/CM.15/17 Page 10
c J Pro jet pi lote de moulin a br oyer de Mbeeya lance" par DANIDA et le Ministere du developpement communautaire, de la culture, de la jeunesse et des sports;
d) Programme d1immunisation lance en 1986 par 1'UNICEF, le Ministere du developpement communautaire et le llinist&rc de la sante;
e) Fonds destine a la forma J-.ion pour les femmes tanzaniennes lance en avril 1988 par 1'ACDI;
f) Projet de developpement pour les femmes dans les plantations de sisal lance par le PAM durant 1g second scmestre de 1988 10/.
44. II y a beaucoup d'autres projets qui ont et6 finances par I1 intermediate d'autres ministeres comme ceux de la sante, de l'hydraulique, de l'agriculture et du cabinet du premier ministre ainsi que d'autres organisations.
f) Cameroun
45. Afin de realiser les objectifs de la Decennia des Nations Unies pour la ferame au-dela de la Decennie, le Gouvernement camerounais a cree en 1984 le Ministere de la condition feminine. Ce Ministere assure la coordination et le suivi des problemes specifiques quQ pose la promotion de la femme dans le pays. Pour assister le Ministere, un comite consultatif pour la promotion de la femme a ete cree en 1984.
46. Depuis la Conference mondxale de juillet 1985, le Ministere a elabore des strategies ds developpement fondees sur les Strategies prospectives.
Ces strategics et/ou mesures ont permis de mettre en oeuvre le concept de promotion feminine au Cameroun. Trois objectifs one e"te definis d'apres
ce concept :
a) Creer et assurer les conditions juridiques d•epanouissement de la femme en eliminant touto forme de discrimination a son egard et en garantissant 1'egalite entre 1'hommo et la femma dans les domaines politique, economiquc, social et cultural;
b) Promouvoir les activites generatrices de revenus;
c) Elaborer st mettre en oeuvra des programmes et projets pouvant faciliter 1'integration de la femme dans les circuits economiques en vue de sa participation effective au developpement national;
d) Dans le souci de parvenir a une plus grande mobilisation des ressources humaines pour le developpement, le sixieme Plan de developpement economique, social et culturel du Camoroun entend privilegier le rdlo da la femme par 1'amelioration de son statut et la recherche de son integration totale dans le processus de developpement. A cet egard, unc quinzaine de projets seront executes au cours de cette pe"riode quinquennale 11/.
g) Senegal
47 Au Senegal, une commission denommee "famme dans le processus de
d^eloppement economiqu, et social" a ete creee au Ministere du plan et de
la cooperation. Sous 1'egide de la Commission nationale de planification, le role de cette commission est de proposer a toutes les commissions sectorielles divers projets et mesures tendant a promouvoir la femme.
48 II existe, au sein de la Direction de la condition feminine, une division du" travail feminin dont la vocation est : d'oeuvrer pour la suppression des discriminations de fait dont la femme est 1'objet; d'etudier les problemes de l'emploi feminin et leur incidence sur la situation de la femme; et d'etudier les mesures protectrices concernant la femme travailleuse et da faire veiller au respect de la reglementation. Un programme pnoritaire a egaleraent ete lance par le GouvernGment en vue d'alleger les travaux
r domestiques qui constituent un prealable aux activites remuneratrices pourla promotion de l'emploi non salarie.
49 Du materiel destine a l'allegement des travaux domestiques a ete fourni a 470 groupements. En matiere de structuration des groupements de promotion feminine, la Direction de la condition feminine a organise ces groupements
au sein d'une federation nationals.
h) Niger
50. Dans le but de mettre effectivement en oeuvrs les Strategies de Nairobi pour la promotion de la femme, le Gouvernement a cree, au sein du Ministere de la sante publiquo et des affaires socialcs, un secretariat national charge de la condition feminine. Le secretariat travaille en etroite collaboration avec 1'AFN (Association des femmes du Niger). Avec le soutien du Gouvernement et d'UNIFEM, l'AFN a la responsabilite d'elaborer et d'executer des pro3ets dans divers domaines en vue d'ameliorer la situation socio-economique des
femmes.
51. C'est ainsi que dans le cadre des Strategies de Nairobi, un certain nombre de mesures et de projets ont ete introduits et lances dans les domaines de la sante, de 1'agriculture et de l'education. Des mesures destinees a
alleger les travaux domsstiques ont egalement ete prises, a savoir1'utilisation de moulins a grain, 1'introduction de charrettes, la pratique des cultures de contre-saison en vue d'assurer 1'autosuffisance alimentaire et de combattre la malnutrition, le' reboisement et la recuperation des terres pour lutter contre la desertification. One commission ad hoc a ete cree.
pour aider a 1'elaboration d'un code de la famille et un comxte ad hoc a ete mis sur pied pour l'elaboration d'un code rural 13/.
52. L'examen ci-dessus montre que des efforts some deployes par ^rtains gouvernements pour mettre en oeuvre les Strategies prospectives de Nairobi.
Cependant, durant ces premieres annees d'application des Strategies, xl «t
trop t6t pour mesurer 1'impact de cqs programmes sur les femmes du point
de vue de leur situation socio-oconomique. L'une des raisons principals
E/ECA/CM.15/17
Page 12
S£S
c- Au niveau sous-regional
Ghana, Gumee, Gumee-Bissau, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senega! It
, .^nisations suivantes ont egalement assiste I la reunion la
*^ ^o ^VSl°P^ent <BftD>' 1- Mission economise pour (CEA), 1■Organisation de l'unite africaine (OUA), l-Organisation
l?'JT^ 11InStitUt ^tornational de foration'et '^Z
i rt ^ . uuest (OPECAO). La reunion a defini pour
rr^^"113"25 SUiVa"tS ' Seibili 1 ^
ri-executLn In «ta"»ti«»«l«- «J°"' 1'assistance est necessaira
formation etd. P"9""™6 de lla"°ciation «t elaborer des programs da
fr^^l les femir.es au niveau de la prise de decisions. ,
d.f f G 3VeC Un aCCent P«ticuliOt sur les fences rurales G 3VeC Un aCCent P«ticuliOt sur les fences rurales
pgs daIll ?L °r9ani,sations' associations et activites sinilaires dont le but
! ^ Pr°mOtion des farames dan^ le processus de developpement
* ^ ^ le processus de developpement
td6S Strat^iss Prospectives ont ete mises sur pied dans w \.. SOUS-re91ons du continent. Par example, le Bureau regional pour l» J^ k ^ G* lGS Pr°9"mmes Guropeens envisage d-organiser, avec la collaboration de la Ligue des Etats arabes, une importante conference
£££ d6 SQr, 116v°1UtiOn des rS1-' -sponsabilites et^contributTons d^
fenmes dans le cadre du developpenent national a travers la region. La
Conference doit se tenir courant 1989.
fl»n. T dtf,tt tS ^ situation des Programmes sur les femmes et le developpement dans les MOLPOC, las comites sous-regionaUX continuent de maintenir !■impulsion donnee aux programmes des fammes an tenant leurs reunions dont les rapports
sont presentes aux reunions des Conseils des ministres des MULPOC.
D'AJUSTEMENT STRUCTUREL SUR LES FEMMES
57. "Lcs efforts d£ployes par de nombreux pays pour atteindre les objectifs do la D£cennie des Nations Unies pour la femme ont ete mis en echec par une s£rig de crises economiques graves et lourdes de consequences, en particulier pour un grand norabre de pays en developpement... La deterioration de la situation sociale dans de nombreusos regions du monde, en particulier en Afriqua, par suite des consequences desastreuses de la crise econoraique, a beaucoup entrave le processus d'integration reelle des femroes au developpement dans des conditions d'egalite" 14/.
58. Les consequences dans le tiers monde sont graves : le fardeau sur les fetuses s'accrolt au lieu de diminuer, la mortality infantile augmente, et les femmes travaillent plus dur que jamais afin d1 assurer la vie. Les politiques d'ajustement structurel sont partiales puisqu'elles ne tiennent pas compte du travail non r^tribue des femmes IS/. Le fait est que le travail non retribue dans les villages et les families constitue 1'ultime recours des gens a travers le monde lorsque les mesures macro-economiques ne sont pas operationnelles.
59. A present les activites fondles sur 1'initiative personnelle connaissent un remarquable renouveau dans une nouvoile vague d'activites economiques dans bon nombre de pays en developpement et la plupart de ces activites surtout dans le secteur non structure sont mises en oeuvrc par des femmos.
60. Dans le cadre de l'examen de' I1 impact de la crise econoraique sur les femmes et des politiques et perspectives y relatives, I1Office des Nations Unies a Vienne et la Division pour la promotion de la femme du Centre pour le developpement social et les affaires humanitaires ont tenu un seminaira interregional sur les femmes et la crise economique en octobre 1988. Ont participe a cette reunion 25 pays dont las cinq pays africains suivants : Botswana, Nigeria, Egypt©, Senegal et Republique-Unie de Tanzanie ainsi que, des institutions des Nations Unies, des organisations intergouvernementales et non gouvernementales. L'objectif du s&ninaire etait d'attirer I'attention
des gouvornements, des responsables et des organismes internationaux sur
I1existence de problemes nes de la crise economique; d'examiner I1orientation future de la recherche sur les effets de la crise sur les femmes et les politiques susceptibles d'etre incorporees dans le cadre des politiques globales et dans colui d'une analyse globale.61. L'acces des femmes a 1'education, a 1'eroploi et les problemes de sante des femmes dans le contexte de la crise economique ont ete examines.
Sfagissant de lfemploi par exemple, il a ete etabli qu'en raison de 1'augmentation du chdmage aussi bien global que feminin dans la plupart des pays, les fommes s' etaient de plus en plus ongagees dans le secteur non structure afin de compenser la baisse du revenu familial. La reunion est
arrivee a la conclusion que las perturbations economiques avaient sntraine
la deterioration de la situation et du niveau de vie des femmes et que divers aspects des conditions des femmes au niveau national avaient ete affectes par Involution ds la situation economique globale. II y a egalement un accroissement du nombre de femmes chefs de menage tant en milieu urbain que rural.E/ECA/CM.15/17
Page 14
sur l D'apres
it* presentees. Des
at les programmes d' pour la. femies. DGda licencier des
sent nombreuses. La t^e^on
pour les femmes at Isurs.manages.
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la pro-notion da politique et civigue
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dans nombre d-etudes.
^ I'impact sur !es
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economiques ont ete negligees
80 a ete un theme economise ™*o^? - u l'a:1UStelIlent dans le« annees
responsables econoJstos^Tf^nancCrs £? f^ 1>essenfci^ P-r des qui traditionnellement L fait aucun r?f "" T**" *" PEnS^ et d'«"^yse
dos personnes concernees Les /tudE,"*««»« ^™cte a la situation humaine
focaliser sur los tendances 4 lonf , ^ fSnlmeS °n* Su ^^w ^ •«»
on negligent la » Tnt « ,, ™ d° U. conditi°" <^ *—»- ™ais
^usque de la cro^r ^0^^ ^ Itagnfti^3 ? * ^"^
economiques 18/. stagnation et au declin
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defe enquetes sur les menages ?t d-» t des donnees detaillees par sexe «r ^
par source de L
Prix a la
-uver
Une solution aux oons.quenc, if
at ameliorer le bien-etre tant des homines qua des femmes si le r61c des femmes dans le processus da developpement peut Otrs encourage grace aux politiques gouvernementales. L'accent n'est pas mis sur les aspects n«gatifiid*, la crise actuelle mais sur la perspective qua dos ameliorations dans les politiques peuvent se traduire par un accroissement de la qualxte de la socie.e ct du revenu national. Les Strategics prospective dG Nairobi pour la promotion de la femme constituent un instrument important en tant quo directives relatives aux questions des femmes dans tous les secteurs de developpement et pour 1'elaboration do politiquss, ds strategies et d activites
de recherche portant sur la crise economique actuelle et les programmesd'aiustGment structural qu'allo entralne. Los probl&mes n<§s de la crisa requierent une perspective et des politiques a long terme qui entrent dans le cadre des mesures clairement enoccees dans las Strategies prospectives
da Nairobi.
69. Pour examiner do facon plus detaillee les activites menees ou entreprisss pour mettre en oeuvr^ les Strategics prospectives en vue de promouvoir des changements dans la situation socic-economique des femmes en Afrique, les chapitres suivants du rapport continent une analyse sectorielle des activites
et changements en cours.
IV. ANALYSE SECTORIELLE
A. Emploi
70. Du fait du changement de perception du r61e des femmes concernant Involution socio-economique au cjurs de la decennie et, en particulier du fait de l'accroissement draraacigue du nombre de femmas sur le marche da travail, des efforts concertes ont ete deployes par les gouvernements et les organisations internationals pour garantir le respect du principe de non-discrimination dans les dom^inas do 1'emploi, de la formation et des
conditions de travail.
71. Depuis 1985, des mesures minimales ont ete prises par la plupart des gouvernements pour creer des possibility d'emploi en faveur des femmas daas le secteur non structure a c«use de l'effet des politiques d'ajustement structurel portant sur la reduction du nombre de travailleurs du secteur public pour freiner I1inflation et d'autres factours economiques. Au Senegal, on a recemment pris les mesures suivantcs s paiement integral du salaire aux meres travailleuses pendant le conge de maternite et creation d'un fonds
national de I1emploi charge de la reinsertion des femmes.
72. Au niveau de la prise de decisions, il y a eu un accroissement du nombre de femmes occupant des postes clefs aussi bien dans le secteur public que
prive. Le tableau 7 montre cettQ tendance.
73. Dans le secteur des services, il y a une nette amelioration de 1'emploi
des femmes dans la plupart des pays africains meme si la proportion des femmes
cadres a progresse moins vite que cells des hommes. Le tableau 2 sur la
population economiquement active dans lc secteur des services (1981-1987)
E/ECA/CM.15/17 Page 16
montra qu'en Algeria, en Egypti, en Jamahiriya arabe libyenne, au Cap-Vert, a Maurice ct aux Seychelles plus de 50 % de la population economiquement active est composes d^ femmas. Par comparaison, Igs tableaux 1, 2 et 3 sur
la population economiquement active (feminine) : la repartition sectoriella
dans I1agriculture, Igs services et 1'Industrie (1981-1987) respectivement, montrent que pour 1*ensemble de l'Afriquc, la participation des famines est la plus elevee dans I1agriculture ct la plus fsible dans 1'industrie.Cependant, la situation varie d'une sous-region a l'autre et d'un pays a l'autre au sein des sous-regions. Par example, le tableau 3 montre qu'en Afrique du Word les femmes sont plus actives dans le secteur industrial
(Tunisia et Maroc) par comparaison avec l'Afriquc du Centre.
74. D'apr&s les resultats de recharchas (etude sur les fammes et les emplois
de cadres scisntifiquus en Afriquo) effectuees au Swaziland et en Sierra Leone dans les principaux etablisscments industriels, tres peu de femmes occupent des postes dc cadres dans les domaines scientifiques et techniques- 75. L'emploi dans le secteur non structure continue de jouer un r6le essentiel et constitue un espoir do survic pour la grande majorite des femmes et des pauvres des villos. Solon un recent bulletin du PNUD _19/ (aout 1988), les femmes represenbant en Zambia respecciv^-mant 65 S et 55 % des proprietaires Gt des employees du secteur non structure de la petite entreprise. Dans de nombreux pays d'Afrique de 1'Ouest on particulier, les femmes evoluent massivement dans le secteur non structure tandis que la plupart des activites des femmes dans Iq secteur se situent au niveau des petits projets.76. Le programme de l'Institut international de recherche et de formation sur la femme dans le secteur non structure assaie de concavoir des moyons permettant d'evaluer les activites des fommes dans ce domaina. Une estimation precise des activites dos femmes dans 1g secteur non structure ameliorera
I1 Evaluation globalc de la part represented par les femmes dans la population
active, revelera l'omploi dissimule ou sous-estime des femmes et determinera leur contribution au produit national 2£/. Pour evaluer 1'impact que la politique macro-economiquo peut avoir sur Iq secteur non structure, l'Institutinternational va organiser an 1989 une reunion avec la participation d'eminents
economistes et statisticians pour examiner les questions de politique macro- economique en rapport avec le travail des fommes dans 13 secteur non structure.77. Comme mentionne dans la deuxieme partia du present rapport, le CARPF a lance un projet finance par la PNUD dans le secteur non structure en Zambie, en Gambie, au Congo at au Burkina Paso. Des ateliers nationaux dans ces pays et dos seminaires sous-r6gionaux et r£gionaux seront organises en 1989 et 1990.
73. Bien que de nombreux pays don t la Senegal, 1 ■ Egypte, le Cameroun, le
Botswana aient lance das activites generatrices de revonus par axemple dans l'artisanat, le jardinage, le textile, la plupart de ces projets sont centres sur des activites d'assistance. Les projets du secteur non structure devraient se reveler plus economiquement viablos et rentables. Dans certains cas,il a ete signale qua das fammes proprietaires sont confrontees a de nombreuses
contraintes economiques qui reduisent la viabilite de leurs affaires.Tableau 1. Population economiauement active : repartition sectorlelle - participation des femmes dans 1'agriculture (en pourcentage)
Sous-region, pays 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987
AFRIQOE DO NORD
Algerie Egypte
Jamahiriya arabe libyenne Maroc
Soudan Tunisie
APRIQUE DE L'OUEST
Benin
Burkina Faso Cap-Vert Cdte d'lvoire Gamble
Ghana Guinee
Guineo-Bissau Liberia
Mali
Mauritania Niger Nigeria Senegal Sierra Leone Togo
AFRIQUE DU CENTRE
43,85 43,10 42,35 41,70 41,10 40,35 39,65 9,95
18,95 38,20 34,65 86,40 31,75
73,60 86,10 30,00 74,45 92,85 51,55 87,60 91,75 85,60 78,15 86,30 93,95 68,80 89,70 81,50 67,35
9,45 18,25 36,55 34,30 85,70 30,40
6,90 17,70 34,85 33,95 85,05 29,10
8,40 17,10 33,20 33,65 84,35 27,75
7,90 16,60 31,50 33,40 83,75 26,40
7,40 16,15 30,95 32,75 82,80 25,60
72,80 35,95 29,05 73,85 92,65 51,00 86,95 91,55 85,00 77,85 85,95 93,65 68,55 89,45 81,05 66,95
71,85 85,75 28,15 73,30 92,50 50,45 36,45 91,40 84,00 77,65 85,55 93,45 68,30 89,20 80,55 66,50
71,15 85,55 27,25 72,75 92,30 49,90 85,80 91,20 83,45 77,40 85,20 93,15 68,10 39,00 80,15 66,15
70,35 85,30 25,70 72,30 92,20 49,40 85,10 91,05 32,55 77,05 34,30 92,90 67,90 88,70 79,60 65,90
69,35 85,05 25,00 71,70 91,95 43,80 84^45 90,90 82,05 76,65 84,30 92,70 67,60 88,60 79,15 65,45
6,90 15,55 30,50 32,10 82,05 24,80
73,45 73,10 72,70 72,40 72,05 71,75 71,25 68,50 84,80 24,30 71,15 91,70 43,25 83,75 90,75 81,55 76,40 83,80 92,55 67,25 88,35 78,75 65,20
91,05 90,85 90,65 90,50 90,25 90,05 89,80 Burundi
Cameroun
Republique centrafricaine Tchad
Congo
Guinee equatoriale Gabon
Rwanda
Sao Tome-et-Principe Zaire
97,85 77,45 74,25 86,65 85,95 84,90 87,40 97,90 76,80 94,55
97,85 77,00 73,90 86,40 85,75 84,35 86,75 97,90 76,05 94,40
97,80 76,45 73,15 86,00 05,25 83,75 86,15 97,85 75,30 94,20
97,30 76,05 72,80 35,70 85,10 83,20 85,50 97,85 74,55 94,00
97,80 75,55 72,25 85,35 84,60 32,60 84,90 97,80 73,30 93,90
97,30 75,00 71,85 85,05 84,15 32,65 84,30 97,70 73,05 93,70
97,00 74,35 71,30 84,70 83,40 81,45 83,65 97,60 72,30 93,50
E/ECA/CM.15/17
Page IS
Tableau
rtitionsectoriella -
participation des famines dans l'aaricu] (en pourcencage) (suite)
Sous-region, pays
APRIQDE DE L'EST ET APRIQDE AUSTRALE
Angola Botswana Comores Djibouti Ethiopie Kenya Lesotho Madagascar Malawi Maurice Mozambique Seychelles Somalie Swaziland
R^publique-Unie de Tanzanie
Ouganda Zambie Zimbabwe TOTAL AFRIQUE
Source.° Secretariat de la CEA.
1981
88,95 84,95 87,20 33,10 34,55 85,80 88,95 93,20 93,65 30f20 97,00 7,10 89,00 82,15 91,50 88,10 87,55 81,75
1932 1903 1984 1985 1986 1987
88,75 8G,35 88,00 87,65 87,30 86,95 86,55
88,70 G4,20 86,80 37,85 84,15 85,50 88,40 92,70 93,35 29,45 96,95 7,10 38,65 31,75 91,15 87,50 86P35 81,50
88,50 G3,40 86,40 37,55 83,75 34,90 07,85 92,50 93,00 28,65 96,90 7,10 88,20 81,45 90,80 06,90 35,15 81,20
88,25 02,65 86,05 87,25 33,35 04,50 87,30 92,20 92,75 27,90 96,85 7,10 87,85 81,10 90,45 86,30 03,95 80,95
88,00 81,90 85,70 87,00 82,90 84,10 86,75 91,00 92,45 27,10 96,00 7,10 87,40 80,75 90,15 85,80 82,75 80,65
87,65 81,00 85,10 86,70 32,50 83,65 86,05 91,25 92,20 26,45 96,75 7,15 06,65 80,25 89,05 U5,35 82,50 80,40
87,30 80,15 84,55 86,45 82,05 83,10 35,35 90,75 91,75 25,80 96,70 7,15 86,15 79,70 89,45 84,30 82,30 80,05
80,75 00,25 79,35 79,45 79,05 78,65 78,15
Tableau 2
iles famines 3ans las services (en pourcentage)
Sous-region pays 1981 .982 19G3 1984 1985 1986 1987
C
AFRIQUE DU WORD
Algerie Egypte
Jainahiriya arab^ libysnno Maroc
Soudan Tunisie
AFRIQUE DE L'OUEST
Benin
Burkina Faso Cap-Ver\:
C6te d'lvoirs Gambie
Ghana Guinee
Guinea-Bissau Liberia
Mali
Mauritania Niger Nigeria Senegal Sierra Leone Togo
AFRIQUE DU CENTRE
Burundi Cameroun
Republique cencrafricaine Tchad
Congo
Guinea equatcriale Gabon
Rwanda
Sao Tome-Qt-Principe Zaire
35,15 35,55 35,95 36,25 36,50 37,00 37,45
67,85 63,85 40,25 31,15 5,50 22,50
7,25
6C,05 64,20 49,55 31,30 10,00 22,05
68,30 64,40 50,90 31,50 10,45 23,25
60,45 64,65 52,20 31,65 10,95 23,75
68,65 64,80 53,55 31,75 11,35 24,50
60,85 64,95 53,70 32,00 12,05 24,75
69,05 65,25 53>G5 32,25 12,50 24,95
20,40 20,60 20,05 21,05 21,30 21,50 21,90
23, 10, 47, 20
4 32 7 6 12 18 10 5 24 7 14 25
r00 ,35 ,90 ,45 rC5 ,30 ,15 ,55 ,85 ,40 ,35 ,90 ,40 ,95 ,G0 ,20
23, 10, 40, 20, 5, 32f
6, 13, 10.
10, 6, 24, 8, 15, 25,
75 45 70 95 05 65 50 65 40 65 ,50 ,20 ,55 ,15 -15 ,50
24, 10, 49, 21, 5, 33, 7(
6, 14, 18, 10:
6, 24
G 15 25
55 60 40 30 15 00 ,80 ,70 ,35 (30 77O ,40 ,65 ,35 ,55 ,85
25, 10, 50 21 5 33 8 6 14 19 10 6 24 8 15 26
,20 ,70 ,15 ,30 ,30 ,40 ,20 ,80 ,65 ,00 ,00 ,65 ,75 ,50 ,00 ,10
25, 10, 51, 22, 5, 33(
0, 6;
15, 19, 10, 6 24 .8 16 26
85 90 50 15 40 .70 ,60 r85 .70 ,30 ,C5 ,90 ,05 ,70 ,25 ,25
26, 11, 52, 22, 5, 34, 8, 6, 16, 19, 11, 7, 25, 8, 16, 26,
70 10 05 60 60 05 90 95 15 65 20 10 05 ,80 ,so ,65
27, 11, 52, 23, 5, 34, 9, 7, 16, 19, 11, 7, 25, 9, 16, 26,
45 30 55 05 80 45 25 05 60 85 55 25 35 00 ,90 r85
7,40 7,55 7,65 7,90 8,05 8,25
1, 19, 22, 12, 12, 12, 10, 1, is, 3,
10 35 15 25 30 25 05 45 40 95
1,10 19,60 22,45 12,45 12,45 12,65 10,60 1,45 20,05 4,05
1, 20, 23, 12, 12, 13, 11, 1, 20, 4,
10 00 15 75 05 05 10 45 65 25
1, 20, 23, 13, 12, 13, 11, 1, 21, 4,
10 20 45 00 95 45 55 45 30 40
1,10 20,50 23,90 13,30 13,35 13,85 11,95 1,50 21,90 4,45
1,10 20,80 24,20 13,55 13,70 14,25 12,40 1,50 22,55 4,60
1, 21, 24, 13, 14, 14, 12,
1, 23, 4,
10 30 60 05 30 65 95 55 15 75
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Tableau 2 s Population economiquemant active ■ Repartition soctoriella -
participation des femmes dans les services (en pourcentags) (suite)
Sous-region, pays 1901 19G2 1983 1984 1985 1986 1987
AFRIQUE DE L'EST ET
AFRIQUE AUSTRALE 8,20 8,55 8,80 9,05 9,30 9,55 9,85
Angola Botswana Comores Djibouti Ethiopia Kenya Lesotho Madagascar Malawi Maurice Mozambique Seychelles Somalie Swaziland
Republique centrafricaine Ouganda
Zambia Zimbabwe
TOTAL AFRIQUE
Sources Secretariat da
9, 12(
10, 9, 9, 11, 9, 5, 4, 56, 2, 85, 9 14,
6, 9, 9, 14,
14,
la CEA ,40 .95 .10 70 10 4C 00 05 00 70 20 05 25 45 85 85 70 65
15 9 13 10 10 9 11 9 5 4 57 2 04 9 14 7 10 10 14
14, ,65 ,60 ,60 ,05 ,30 ,55 ,45 ,30 ,15 i Jj ,20 ,00 ,65 ,65 ,25 ,35 ,05 ,30 ,50
9, 14, 11, 10,
12, 9, 5, 4, 58, 2, 22, 10, 14, 7, 10, 12, 15,
15, 00 15 15 40 45 10 90 60 30 00 25 90 10 80 70 GO 05 05
05 10 14 11 10 9 12 10 5 4 58 2 81 10 15 8 11 13 15
15 ,05 -75 ,65 ,05 ,65 ,40 ,35 ,80 ,40 ,65 ,30 ,85 ,50 ,00 ,10 ,30 ,20 ,20 ,05
10, 15, 12, 11, 9, 12, 10, 6, 4, 59, 2, 80, 10, 15, 8, 11, 14, 15,
15, 25 30 10 15 C5 70 80 15 50 35 30 75 95 20 55 65 40 45
35
10,55 16,00 12,80 11,45 10,00 13,05 11,30 6,55 4,60 59,85 2,35 79,70 11,70 15,55 8,85 12,00 14,60 15,65
15,60 10, 16, 13, 11, 10, 13, 11, 6, 4, 60, 2, 73, 12, 15, 9, 12, 14, 15,
15, 85 65 45 75 25 45 75 95 85 30 40 60 25 95 30 40 75 90
95
Tableau 3 : Population economiquement active ; Repartition sectorielle - participation des femmes dans les industries (en pourcentage)
Sous-region, pays 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987
APRIQUE DU WORD 21,00 21,35 21,70 22,05 22,40 22,65 22,90
Algerie Egypte
Jantahiriya arabe libyer.ne Maroc
Soudan Tunisie
22,20 17,20 13,55 34,20 4f10 45,75
22,50 17,55 13,90 34,40 4,30 46,75
22,80 17,90 14,25 34,55 4.50 47,65
23,15 18,25 14,60 34,7C 4,70 48*50
23,45 18,60 14,95 34,85 4,90 49,10
23,75 10,90 15,35 35,25 5,15 49,65
24,05 19,20 15,65 35,65 5,45 50,25
AFRIQUE DE L'OUEST
Benin
Burkina Faso Cap-Vert Cdte d'lvoire Gambie
Ghana Guineo
Guinee-Bissau Liberia
Mali Maurico Niger Nigeria Senegal Sierra Leone Togo
AFRIQUE DU CENTRE
Burundi Cameroun
Republique centrafricaine Tchad
Congo
Guinee equatoriale Gabon
Rwanda
Sao Tome-et-Principe Zaire
6,15
1,70
6,30 6,40 6,55 6,65 6,75 6,85
3,40 3,55 22,10 5,10 2,30 16,15 5,25 1,70 1,55 3,45 3,35 0,15 6,80 2,35 3,70 7,45
3,45 3,60 22,25 5,20 2,30 16,35 5,55 1,80 1,60 3,50 3,55 0,15 6,90 2,40 3,30 7,55
3,60 3,65 22,45 5,40 2,35 16,55 5,75 1,90 1,65 3,55 3,75 0,15 7,05 2,45 3,90 7,65
3,65 3,75 22,60 5,45 2,35 15,70 6,0.0 2,00 1,70 3,60 4,00 0,20 7,15 2,50 4,05 7,75
3, GO 3,80 22,80 5,55 2,40 16,90 6,30 2,10 1,75
?-,65 4,35 0,20 7,25 2,55 4,15 7,35
3,95 3,85 22,95 5,70 2,45 17,15 6,65 2,15 1,80 3,70 4,50 0,20 7,35 2,6C 4,25 7,90
4,05 3,90 23,15 5,80 2,50 17,30 7,00 2,20 1,85 3,75 4,65 0,20 7,40 2,65 4,35 7,95
1,75 1,00 1,35 1,85 1,90 1,95 1,05
3,20 3,60 1,10 1,75 2,85 2,55 0,65 3,80 1,50
1,05 3,40 3,65 1,15 1,80 3,00 2,65 0,65 3,90 1,55
lf10 3,55 3,70 1,25 1,90 3,20 2,75 0,65 4,05 1,55
1,10 3,75 3,75 1,30 1,95 3,35 2,95 0,70 4,15 1,60
1,10 3,95 3,85 1,35 2,05 3,55 3,15 0,70 4,30 1,65
1,10 4,20 3,95 1,40 2,15 3,70 3,30 0,75 4,40 1,70
1,10 4,35 4,10 1,45 2,30 3,90 3,40 0,80 4,55 1,75