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Effets de la foudre sur une ligne téléphonique intérieure, à l'observatoire du Puy de Dome

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240761

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240761

Submitted on 1 Jan 1903

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Effets de la foudre sur une ligne téléphonique intérieure, à l’observatoire du Puy de Dome

P. David

To cite this version:

P. David. Effets de la foudre sur une ligne téléphonique intérieure, à l’observatoire du Puy de Dome.

J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1), pp.352-354. �10.1051/jphystap:019030020035200�. �jpa-00240761�

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352

EFFETS DE LA FOUDRE SUR UNE LIGNE TÉLÉPHONIQUE INTÉRIEURE,

A L’OBSERVATOIRE DU PUY DE DOME;

Par M. P. DAVID.

La tour de l’Observatoire du Puy de Dôme était,

jusqu’à

ces der-

niers mois, reliée au bureau situé dans la maison d’habitation, par

un

téléphone

à fil

unique

avec retour par la terre. Comme les mises à la terre sont très difficiles au Puy de Dôme

(les

roches constituant la montagne étant mauvaises

conductrices),

on avait

pris

naturelle-

ment comme terre, à la tour, un câble relié à ceux

qui

servent à

mettre au sol le mât supportant la

girouette

et l’anémomètre. A la maison d’habitation, le fil de mise à la terre des différents

appareils (piles,

sonneries,

télégraphe,

etc.) est un fil distinct.

Le fil

téléphonique

reliant la tour au bureau descend d’abord sur une hauteur verticale de 20 mètres dans la cage de l’escalier du souterrain

qui

relie la tour à la maison et suit ce souterrain dans toute

sa

longueur, qui

est de 40 mètres ; mais à la sortie, c’est-à-dire vers

l’entrée du bâtiment, il se trouvait passer au

voisinage

du câble de terre des

appareils

du bureau. C’est à ce

voisinage, qui,

au

premier

abord, semble ne présenter rien d’anorinal

(puisque

les fils n’étaient pas en contact et que, de

plus,

le fil

téléphonique

était protégé par

plusieurs enveloppes isolantes), qu’on

doit attribuer la destruction à

plusieurs reprises

de cette

ligne téléphonique

et de la sonnerie de la tour en circuit.

Le 2 aoîn 1902, vers une heure du matin,

pendant

un violent orage à

grêle,

une forte

décharge

se

produit

sur l’anémomètre de la tour, échancrant une des

coquilles

du moulinet. Au même instant, on

entend une forte détonation dans le souterrain. Dans la matinée, on

constate que le fil

téléphonique

est coupé en deux endroits dans le

souterrain ; un tube de

plomb, qui

se trouvait au voisinage du fil

téléphonique

et du fil de terre du bureau, à l’entrée du souterrain

en BC, est en partie fondu. La sonnerie S du téléphone placée à la

tour, qui est une sonnerie de

ligne télégraphique

de moyenne résis- tance, est

particulièrement

éprouvée : les fils enroulés en

spirales,

reliant les bornes de la sonnerie, d’une part à l’électro-aimant,

d’autre part à la vis de

réglage

du trembleur, avaient leurs

spires complètement

détachées l’une de l’autre, c’est-à-dire que la décharge

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020035200

(3)

353 avait eu lieu en

ligne

droite et non en suivant les

spires ;

elle avait

fondu les fils suivant une

génératrice

du

cylindre

d’enroulement. Une dizaine de

spires

d’une des bobines de l’électro-aimant étaient cou-

pées de la même façon, la

joue

voisine en cuivre de cette bobine

était échancrée et une

partie

du ressort du trembleur fondue.

L’xplicatéon de la - Sur la, figure schématique, où le nuage et la teire sont représentés par les armatures interne et externe d’une bouteille de Leyde,

on voit le point A (anëmométre de la tour) relié à la terre par le médiocre conducteur DE ; ce conducteur permet à la boule A de se charger et Ù la décharge primaire d’éclater entre N et A (c’est le coup de foudre qui a échancré

une coquille de l’anén>omètre). Mais cette décharge statique provoque une

décharge dynamique par le circuit de moindre résistance à la décharge brusque, constituée par DSBCT, et comprenant l’interruption BC : encore la sonnerie S, qui présente une self-induction, est-elle traversée par une étincelle qui coupe

l’électro suivant une génératrice.

Il est évident, d’après cela, qu’une

décharge

violente a traversé la

(4)

354

ligne

et que cette

décharge

est due au

voisinage

de la

ligne

et du fil

de terre du bureau, comme le montre la fusion du tube de

plomb

placé en ce

point.

De

plus,

cette

décharge

a été localisée sur la

ligne,

entre ce

point

et la tour, car le reste de la

ligne

et la sonnerie S, en circuit, situés dans le bureau, n’ont pas été

endommagés.

Ces faits

s’expliquent

facilement si on se rapporte au schéma des connexions, en ce

qu’ils

sont la réalisation d’un cas particulier des expériences de

Lodge

sur la

décharge dynamique.

Un fait

analogue

s’était

déjà produit

sur cette même ligne, le

février 1891,

pendant

un orage à neige; la cause en est très pro- bablement la même, puisque les fils

passaient

aux mêmes endroits.

On a remédié à ces inconvénients en établissant un fil de retour,

supprimant

ainsi toute mise à la terre à la tour et, par suite, tout

danger

d’un nouvel accident du même genre.

THÉORIE DE LA CAPILLARITÉ

(4e mémoire) ;

Par M. GERRIT BAKKER.

§ 1. - L’équ£libr’e liqttide. - Ce sont surtout les.

phénomènes

de

capillarité qui

conduisent à admettre l’existence de deux séries de forces entièrerrtent distinctes existant entre les

particules

d’un liquide.

Les premières sont les forces de cohésion de

Laplace,

que l’on peut concevoir comme des forces à distance ; les autres sont des forces

calorifiques

s’exerçant

uniquement

entre des éléments

adjacents

et

donnant naissance à la pression

thermique.

Pour qu’un élément de volume soit en

équilibre

sous l’influence de ces deux sortes de forces,

on doit avoir dans chaque direction, 0 étant la pression thermique,

p la densité et V le

potentiel

des forces de cohésion (2) :

D’autre part, ~ étant

l’énergie

libre par unité de masse, on a pour (1) 3e série, t. YIII, p. ;»~ ; 1899 ; - 3e série, t. IX, p. 3!J4;

1000; - 31 série, t. X, p. 135 ; 1901 ; - et 4e série, t. J, p. 105 ; 1902.

(2) Dans les autres mémoires, j’ai représenté le potentiel par la lettre ~.

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