• Aucun résultat trouvé

Analyse musicale et contraintes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Analyse musicale et contraintes"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-02992832

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02992832

Submitted on 6 Nov 2020

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Analyse musicale et contraintes

Marc Chemillier, Charlotte Truchet, Rousseau Louis-Martin

To cite this version:

Marc Chemillier, Charlotte Truchet, Rousseau Louis-Martin. Analyse musicale et contraintes.

Journées d’Informatique Musicale, May 2002, Marseille, France. �hal-02992832�

(2)

MarcChemillier,Charlotte Truchet,Louis-Martin Rousseau

Universitéde Caen,IRCAM,

Université deParis 6, UniversitédeMontréal

marc@info.unicaen.frtruchet@ircam.frlouism@crt.umontreal.ca

April 24, 2002

1 Introduction

Si l'utilisation des contraintes p our résoudre des problèmes de génération de musique est une

pratique courante,leur utilisationdans ledomaine del'analysemusicale est uneappro che moins

fréquente. On décrira danscet articlel'utilisationde contraintes p our l'analysemusicalesous la

forme de CSPs p ermettant demo déliser l'analysed'une(ou plusieurs) séquence musicale parun

ensemble de contraintes dont laséquence analysée est une solution. Dans cette optique, le CSP

prop osécommemo dèleestd'autantplus"pro che"delaséquenceanalyséequ'iladmetrelativement

p eu de solutions, et qu'il capteainsi une part de lasp écicité de cette séquence. Le nombrede

solutionsd'unCSPmo délisantuneanalysemusicalep eutainsiêtrevucommeuncritèrep ermettant

d'évaluer la délité d'un mo dèle àla réalité musicale qu'il s'eorce de décrire : moinsil y ade

solution, plus le mo dèle est dèle. Le cas limite est celui d'un CSP admettant comme solution

uniquelapartitionanalysée(situationquicorresp ondaux"mo délisationsdepartition"pratiquées

parAndréRiotteet MarcelMesnage[Mes91],[RiM88]).

Cette façon de voir l'analyse musicale p ermet de dénir la notion de délité d'une analyse

par rapp ort à lapièce musicale qu'elle mo dèlise. Mais on ne dit rien sur lanature de l'analyse

elle-même. Il va de soi que la qualité d'une analyse ne p eut se réduire à la notion de délité

que nousprop osonsici,maisprendencompted'autres asp ects. Parexemple 1

,une analysed'une

pièce musicalequiest co déeinformatiquementparunesérie devaleursx

1 , x

2 , x

3

,... (co desmidi

ou autres) p eut consister en des variablesX

1 , X

2 , X

3

, ... dontl'instanciation sera entièrement

déterminée parune contrainte de laforme (X

1

=x

1 )^(X

2

=x

2 )^(X

3

= x

3

)^:::. Une telle

analyse est évidemmenttrès dèle. Mais elle est en mêmetemps assez p eu " analytique ", car

essentiellementdescriptive.

Bien que cela ne soit pas le prop osde cet article, on p eut préciser l'opp ositionentre " ana-

lytique "et "descriptif ", en se plaçantauniveau dulangagede contraintes utilisé. Ce langage

est déni formellementà partir de variables (X

1 , X

2 , X

3

...),de connecteurs logiques (_, ^), de

quanticateurs,etd'unensembledesymb olesnon-logiquescomprenantdesrelations(par exemple

<),desfonctions(parexemple+),etdesconstantes(parexempledesco desmidi).L'ensembledes

termesdulangageestleplusp etitensembled'expressionscontenantlesvariablesetlesconstantes,

et ferméparl'applicationdesfonctions. Le langagedecontraintesest leplusp etitensemblecon-

tenant les termes,et fermé par lacombinaisonde termes parrelations ouconnecteurs, et par la

quantication des termes. En explicitant lesélémentsqui interviennentdans cette construction,

on p eut distingerdiérentes classes delangagesde contraintes (commeonlefait dansladistinc-

tion entre logique du premier et du deuxième ordre), et ceci conduit à dénir diérentes classes

d'analyses. Ainsi, onp ourradire, parexemple, qu'uneanalyseest d'autantplusdescriptive,que

sonlangagedecontraintesutiliseplusdeconstantes.

Dans cetarticle, onne s'intéresse pasàlaclasse des analysesconsidérées commesous-classes

particulières du langage général de contraintes déni ci-dessus, maisau nombrede solutions des

CSP asso ciésàcesanalyses,etàlanotiondedélitéd'uneanalysemusicaletellequenousl'avons

1

(3)

canonsdeharp ed'Afriquecentrale,rythmesasymétriquesd'Afriquecentrale). Dup ointdevuede

la techniquede résolutionde contraintes, lesolveurutilisé rep osesur unalgorithmede recherche

adaptative intro duit parPhilipp e Co dognet. Nous nousintéresserons iciau nombrede solutions

desCSP utilisésp ourmo déliserlesanalysesmusicales

2 Recherche adaptative

L'algorithme derecherche adaptative est prop osé par Philipp eCo dognet (LIP6)[Co d00],qui l'a

testé surdes problèmes classiques (N-reines, carrés magiques, etc). Le problèmeest donné sous

la forme d'un CSP, avec variables, domaines nis asso ciés, et contraintes sur les variables. Il

existeplusieurssolversdecontraintesdanslecasdesdomainesnis,commeILOGSolver[Pug94],

ou GNU-Prolog [CDi00]. Larecherche adaptative faitpartie des algorithmesde recherche lo cale

(voir[HGH98]),telqueGSAT[SLM92],quitirentprotdelareprésentation duproblèmeenCSP,

mêmes'ilssedistinguentdestechniquesclassiquesderésolution. Detelsalgorithmesontlargement

prouvé leurecacitésurdesproblèmescommeceluiduvoyageurdecommerce,desN-reines,etc.

Le princip e en recherche lo cale est de guider la recherche de solution par une mesure de la

qualitéd'uneconguration. Onp eutrésumergrossièrementcetyp ed'algorithmepar: intialisation

aléatoire, puisitérativementexploration d'un voisinage, recherche d'une meilleure conguration,

remplacement. Cela supp ose d'avoirune mesure de la qualité de la conguration courante, ce

quiest faitenreprésentant lescontraintes parunefonctionde coût,quisertàlarecherche d'une

meilleure conguration.

L'algorithmede recherche adaptative fonctionnesurce princip e,maisenanantlanotionde

coût. Ils'agit de tirer le maximumd'informationà partir des contraintes, au niveau dechaque

variable et non plus de la conguration globale. On utilise p our cela une projection des coûts

sur chaque variable (lamétho de la plussimple consistant àprendre les coûts descontraintes

la variable gure). Cela p ermetde sélectionner àchaque pasla variablela plusmauvaise. Nous

remplaçonsl'étap e"explorationduvoisinage"parlecalculdescoûtsdechaquevariable,lasélection

de lapluschère,et l'explorationdudomainedecette variablep our trouverunemeilleurevaleur.

3 Textures de Ligeti

Estdonnéeuneséquence d'aggrégatsA

i

ayantchacunauplusknotes. Onchercheunep olyphonie

sous-jacenteàkvoix,notéedansuntableauX

i;j

,idésignel'accordetjlavoix. Lescontraintes

s'écrivent:

1. ChaqueA

i

est inclusdanslacolonnecorresp ondante X

i .

2. Les voixdontles notes n'apparaissent pasdans lesA

i

doiventrester surla mêmehauteur,

X

i;j

= 2A

i

!X

i;j

=X

i 1;j

3. Lesmouvementsmélo diquesde chaquevoixsont limitésàzéro,plusou moinsundemi-ton

oumoinsunton,X

i;j X

i 1;j

2f 2; 1;0;1g(envaleurmidi).

4. parailleurs,lesX

i

doiventformerunvraiaccord,onajoutedoncunecontrainteimp osantla

croissance stricte p ourchaqueX

i

Danslapartition,lesaggrégatssontjouésencourtsmotifsrépétés, commedanslapièce p our

clavecinContinuum. Nousétudionsune texture dudébut deMelo dien,pièce p ourorchestre. Ici,

k vaut 10. La gure 1 montre les notes jouées dans les aggrégats en noir, et une analyse de la

p olyphonieestreprésentée parleslignesbriséesrecouvrantcesnotes.

Ce problème rapp elle fortement le problème de l'harmonisation automatique, dans le style

des chorals de Bach par exemple. La ligne mélo dique du choral est remplacée par la séquence

d'aggrégats, et la p olyphonie à quatre voix par celle à dix voix. Mais les contraintes sont très

similairespuisqu'elles formalisent des restrictions du mouvementmélo dique. D'un p oint devue

musical,laprincipalediérence vientdufaitquelesvoixd'unchoral sontdestinéesàêtre jouées,

(4)

la partition. D'un p oint de vue contraintes, il faut souligner quelques diérences imp ortantes

: l'harmonisationautomatique est connue p our avoirb eaucoup de solutions [Del98], et on p eut

abstraire certains objets musicauxcommeparexempleles degrés harmoniques,ce quip ermetde

réduire l'espacederecherche [PaR95]. Au contraire,lenombredesolutionsest icitrèsréduit,six

danslecasdeMelo dien.

PourMelo dien, on a49 colonnes et 10 notes par colonne, ces notes restant dans unambitus

de 66 à 93. Nous avons choisi les fonctions de coût suivantes, en reprenant la notation et la

numérotationdescontraintes ci-dessus,avecil'indicedanslescolonneset j dansleslignes:

1. f

1 (i;X

i;j

)=k Car dfl2[1;k ];X

i;l

= 2A

i g

2. f

2 (i;X

i;j )=

P

l<j

max(0;1+X

i;l X

i;j )+

P

l>j

max(0;1+X

i;j X

i;l )

3. f

3 (i;X

i;j

)=si X

i 2A

i

alors0sinonjX

i;j A

(i 1);j j

4. ladernière contrainte p eutêtre passée enréductiondedomaine

Ilyaplusieurs manièresde représenter ce problème. Laplussimpleseraitde prendre 4910

variables et de résoudre un CSP à 500 variables, sur un domaine de taille 27. Pour réduire le

nombredevariables, onp eut aussi neprendre commevariables quelesnotes cachées, 83 dans le

cas de Melo dien, et écrire les contraintes sur ces seules notes. En eet, les autresvariablessont

presque déjàinstanciées danslapartition. Maiscen'estpassatisfaisantcarcelanep ermetpasde

vérier sile pro cessus de mo délisationest valablep our toute lapartition. Nous avonschoisi une

solutionintermédiaire,enrésolvantleCSPcolonneparcolonne: chaquerésolutionp ortedoncsur

10 variables, avec des domaines p etits (de taille 4 puisqu'onpasse à laligne i+1 la contrainte

de mouvementmélo diqueàpartir del'instantiationtrouvée àla lignei, ce quireviendrait à un

ltrage dans une métho de classique). D'unp ointde vue CSP,on p erd de l'informationde cette

manière, puisque cela revientàinterdireles backtracksàune ligneantérieure. En pratique,cela

n'a pas d'imp ortance car on trouve très facilement les solutions, sinon nous p ourrions xer un

nombremaximumd'itérationsp ourl'algorithme,décider qu'on aunéchec quand ilest atteintet

backtracker à laligne précédente. De cette manière, nous p ouvonsvérier lavaliditédumo dèle

musicalsurtoutelapartition.

Un algorithmesp éciquedécrit dans[Che99] montreque l'analysede cette texture n'aque 6

solutions. Plusprécisément,ilyatroistransitionsp ossiblesdelaligne21àlaligne22etdeuxde

la ligne36àlaligne37. Lagure 2montreces deux p ossibilités,quidonnent envaleur midi,et

en notantentreparenthèseslesnotescachées :

X

36

=((67)(70)7273757677808593)

X

37

=(67707274(75)7677808593)

X

36

=((67)(70)7273757677808593)

X

37

=(677072(73)747677808593)

Les fréquences d'apparition de ces deux solutions, gure 3, dans la résolution par recherche

(5)

Figure 3: Deuxsolutionsentreleslignes36et 37deMelo dien

4 Canons Nzakara

Ceproblèmeestp osédans[Che95]. Ons'intéresse auxformulesjouéessuruneharp eàcinqcordes

par le p euple Nzakara en Afrique Centrale. Les formules sont jouées en ostinato, des p o èmes

Nzakaraétant chantés surchacune. Pourlamo délisation,on représentera lesnotes Nzakara par

une approximationmidi: 60, 62, 64, 67, 70. Les formulessont construites àpartir d'accords de

deux notes, dont les valeurs sont f(60;64);(60;67);(62;67);(62;70);(64;70)g. Pour calculer des

formulesdencouplesconsécutifs,onprend nvariablesV

1 :::V

n

dontlesdomainessontlescouples

Nzakara. On notera V

i

lanote inférieure del'accord iet V

i

lanote sup érieure. La structure des

formulesestreprésentée pardeuxcontraintes.

Figure4: Uncanonde lacatégorielimanza,p ourn=30etp=6

La première imp oseune forme en canon à deux voix. La transp osition est donnée par une

fonction simple : t(60) =64, t(62) =67, t(64) = 70. Les formules Nzakara reprennent la voix

inférieurelamélo diedelavoixsup érieure,décaléedepaccords(pentierxé),ettransp oséepart.

V

(i+p mo dn)

=t(V

i )

Ladeuxièmecontraintesertàéviterlessolutionstrivialesetlesrép étitions,quelesNzakarane

fontjamais.

(6)

(i+1 mo dn) i

V

(i+p mo dn) 6=V

i

Les valeurs Nzakara p our n et p sont n = 10, p= 4 ou n = 20, p = 4 (catégorie ngbakia)

et n=30, p=6(catégorie limanza,voirgure 4). Ainsi p osé, ceCSP n'a pasde solutions. Le

nombreminimald'erreurs est égal à pg cd(n;p) [Che95],et on constate chez les Nzakara que les

canons utilisésparlesharpistesonttoujourscenombreminimald'erreurs.

Lapremièresolutionp ourrésoudreceCSPseraitd'utiliserunProlog,cequenousavonsessayé

en SicstusProlog. Nousutilisons unprédicattr anspo p our lafonctiondetransp osition. Comme

nous savonsqu'iln'yapasde solutions,ilfaut transformer unp eu lamo délisationduCSP : on

ajouteainsiunprédicattr anspo(60;70),quimo délise"l'erreur"faiteparlesNzakara. Lasolution

Nzakaraestalorstrouvéeenunedemi-heure.Maisl'ajoutd'untransp on'estpastrèssatisfaisante,

car riennegarantitquelenombredetr anspo(60;70)seraminimal.

NousavonségalementrésoluceCSPenrechercheadaptativeavecdeb onsrésultats. Lescoûts

sontsimplementdénis par: p ourlapremièrecontrainte,1siV

(i+p mo dn)

=t(V

i

)et0sinon,et

p ourladeuxièmecontrainte,1dep énalitéchaquefoisqueV

(i+1 mo dn)

=V

i ouV

(i+p mo dn)

=V

i .

D'après [Che95],iln'yaquedeuxsolutions,dans lecasn=10 etp=4,voirgure 5. L'uneest

dégénérée (elleest forméededeuxfois lamêmesous-séquence). Lagure6montrelesfréquences

d'apparition dessolutions: sur500 tests,lasolutionNzakara(non-dégénérée) apparaît avecune

probabilité de0;32,ce quiest cohérent et montreque lesfonctionsde coûtschoisies nesontpas

biaisées.

Figure5: Deuxsolutions,p our n=10et p=4

Figure6: Fréquence d'apparitiondesdeux solutionsp ourn=10et p=4.

5 Imparité rythmique

Les pygmées Aka utilisent une formule rythmique qui p eut se monnayer par des battements

réguliers, group éspar 2et par3en fonctiond'accentsirrégulièrementespacés. Lesgroup es sont

répartis commesuit: 32222322222.

Cetteformuleaunepropriétéintéressante queSimhaAromaapp elée "l'imparitérythmique".

Lagure7lesgroup esdisp oséssuruncercle (laformuleestjouéeenb oucle). Lorsqu'onessaiede

coup er lecercleendeux,commeuneorange,onnep eutlefaireendeuxpartieségales,carquelque

soit lep ointdepartage,ilmanqueune unitéd'uncôté. Ilexisteunedissymétrieintrinsèquedans

laformule,quisedivisetoujoursenpartiesinégales,queSimhaAromapp elle"moitiémoinsun"

(7)

Dans l'énumération complète des formulesrythmiques vériant la propriété d'imparitéryth-

mique,ilfautnoterquesilenombred'unitéssur lecercleest impair,lapropriétéest triviale. Ce

cascorresp ondàdesformulesrythmiquesayantunnombreimpairde3. Àl'opp osé,silesnombres

de2etde3sonttouslesdeuxpairs,onaunrésultatsurprenant,quiestune sortede"théorème

des valeurs intermédiaires": ilexiste nécessairement un p ointdu cercle celui-cise coup e en

ceux partieégales.

En ce quiconcerne lesformulesrythmiqueseectivement utilisées enAfriquecentrale, ilfaut

préciser quelesrythmesdecetyp esonttoujoursasso ciésàunepulsationrégulièredontlap ério d-

icitéest unepuissancededeux. Plusformellement,celasigniequelenombretotald'unitéssurle

cercle doitêtre delaforme2n(rythmebinaire)ou2n:3(rythmeternaire).

Avecdeuxgroup esde3,onvériefacilementquelesseulessolutionssontdutyp e32 k

32 (k +1)

.

Les valeursdek donnantdesrythmesbinairesouternaires sontk=0,k=1,k=2et k=4(en

se limitantà24unitésaumaximum),soient8,12,16ou24unités. Lavaleur k=3estexcluecar

elledonne20unités. LaformuledespygméesAkacorresp ondàk=4.

Avec quatre group es de3, la prop osition ci-dessus montrequ'il n'y apas de solutions. Avec

sixgroup es de3,ilexisteseulementdeuxsolutions(avecunnombred'unitésinférieurà24),dont

l'uneest constituéed'uncouplede solutionsrétrogradesl'unedel'autre :

solution1=333233322

solution2=333233232

rétrogradée =232332333

Les travaux de SimhaArom ont montré que les formulesvériant l'imparitérythmiquesont

fréquentesdanscetterégiond'Afriquecentrale. Lefaitintéressantquiressortdecetteénumération

est quel'ontrouve presquetouteslesformulesp ossibles. Letableausuivantendressel'inventaire

(limitéàmoinsde24unitéssurlecercle),enindiquantlesethniesdanslesquellesellessontutilisées.

Enb onnelogique,ilfaudraitexpliquerp ourquoilasolution1avecsixgroup esde3n'estpasutilisée.

Peut-être est-elletropsemblableàlasolution2(ellesnedièrentqueparlap ermutationdedeux

valeurs)?

nombrede3

2 332(k=0) Zande

2 32322(k=1) Aka,Gbaya,Nzakara

2 3223222(k=2) Gbaya,Ngbaka

2 32222322222(k=4) Aka

4 pasdesolution

6 333233322 nonutilisée

6 333233232 Aka

Onp eut trouver unepropriété nécessaire et susanteàl'imparitérythmique: lesgroup esde

trois doiventêtre faceàface,séparés soitden=2 1,soitden=2 2. Celase voitimmédiatement

sur unedessin,gure 8.

En mo délisant le problème sous la forme d'un CSP, on p eut tenter d'estimer le nombre de

solutions,p ourdesnombresquelconquesdegroup esdedeuxet detrois. Onnoten

2

lenombrede

group es dedeuxet n

3

lenombredegroup esde trois,xés. Lesvariablessontnotées V

1 :::V

n , et

l'onseplacesurledomainedesp ermutationsdel'ensembleconstituéden

2

deuxetn

3

trois(lesV

i

Références

Documents relatifs

Avec un centre color´ e du diamant, qui est un syst` eme ´ emetteur dont les caract´ eristiques sont tr` es similaires ` a celles d’une mol´ ecule unique, mais qui est en

Pour cela, nous avons dans un premier temps comparé le niveau sonore estimé à par- tir des enregistrements audio pour quatre notes couvrant l’ensemble de la tessiture du piano

Ainsi l’analyse esthésiologique de l’ouïe a-t-elle révélé cette faculté que seul possède le mode acoustique d’assurer la médiation entre un certain type de mouvement et

L’œuvre d’art comme empreinte du beau suprême dans la nature : esthétique de l’œuvre et religion d’art chez Karl Philipp Moritz.. L’œuvre indépendante de son auteur

Outre les informations directement données par les évènements musicaux (nouvelle variable, nouvelle contrainte, résolution d’une contrainte, réduction, solution et échec), on a

En désagrégeant l’évolution des effectifs dans l’enseignement fondamental 2 en fonction de l’offre des différents acteurs au niveau local, nous constatons que

El amor fuego aparece por primera vez en la obra porque Calisto compara sus senti- mientos con el incendio de Roma, y esta asociación con conflagraciones urbanas

`a diff´erents emplacements de l’environnement virtuel, la collaboration distante des Passages donne ainsi la possibilit´e `a chaque musicien d’avoir un rˆole musical pr´ecis tout