OSTENDE-CENTRE-D'ART
SINB ARTE, YOLUPTAS YULGARIS, LUXURIES ODIOSA
Sans l'Art qui nimbe tout d'un éclat radieux.
Le Plaisir ett vulgaire et le faste odieux.
Trois Saisons d'Activité
1905 - 1906 ~ 1907
"Bien faire tilaisserdire
BJiUXELLBS
Veuve Ferdinand LARCIER, Éditeut xé-zS, 1{ue des Minimes
1907
iim
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in
2011 with funding from
Research Library, The Getty Research Institute
http://www.archive.org/details/troissaisonsdactOOpica
OSTENDE-CENTRE-D'ART
SINE
ARTE, VOLUPTAS VULGARIS, LUXURIES ODIOSA
Sans l'Art qui nimbe fout d'un éclat radieux, Le Plaisir est vulgaire et le faste odieux.
Trois Saisons d'Activité
1905 - 1906 - 1907
"Bienfaire etlaisserdire
BRUXELLES
Veuve Ferdinand LARCIER, Éditeur 26-28, T^ue des Minimes
1907
AU PUBLIC
La présente publication a pour but de manifester, en
lamontrant en bloc, l'Œuvre accomplie en
troissaisons par une institution purement privée.
Elle a dépassé, en bienfaits pour
l'Art, les efforts officielsdans des proportions qui jamais, chez nous
et
même
ailleurs,ne furent approchées. Je
laisseà d'autres
lesoin de montrer l'influence de
cettecam- pagne sur
laprospérité matérielle de
la «Capitale d'Eté
»de
laBelgique.
Dans notre pays où l'extrême individualisme se transforme
siaisément en dénigrement
et injustice, il n'étaitpas inutile de mettre
leschoses au point,
etde venger l'Œuvre
etceux qui
s'ydévouèrent, des
sottises etdes méchancetés qui furent mêlées aux éloges
etaux encouragements.
Aux concours
intellectuelsqui furent obtenus,
il estde
laplus élémentaire équité d'associer
l'assistancepécuniaire, qu'avec une
libéralitédont se sont inva- riablement abstenus ceux qui, avant
lui,eurent
ladirection du Kursaal d'Ostende,
luidonna M. Georges Marquet dès
qu'il fut sollicitéd'accorder son appui à ce projet de haute
etbienfaisante
intellectualité!C'est sans hésitation, qu'avec l'indépendance
AU PUBLIC 4
personnelle que
j'eustoujours,
je luien rends un
sincère
etpublic hommage.
Si beaucoup de ses concitoyens ont déjà compris ce
que vaut son
initiative,on peut ne pas douter que, dans
l'avenir,on saura universellement reconnaître ce
qu'ily eut de rare
etde généreux à mettre, sans y être
contraint, au service de l'Art
etdes Artistes pour qui
lavie
est sisouvent ingrate, une part considérable des
profitsqu'accorde
laFortune.
C'est un exemple qui vaut
d'êtremédité
etsurtout
d'êtreimité. Même pour
lesplus
riches,ce
futtoujours une action
difiicile etamère à accomplir. Le vieux Droit distinguait entre
ledon
faitavec
lamain chaude, du vivant,
et ledon
faitavec
lamain
froide,par testament, pour
letemps où
l'onne
seraitplus.
A qui
letour parmi nos frigides multimillion- naires?
Edmond Picard.
A
laChambre Belge un député, lâchant une de ces interruptions qui sont des étourderies malveillantes plutôt que des pensées réfléchies, s'est permis d'alléguer qu'OsTENDE-CENTRE-o'ART 7t'est qu'iuie réclamepour les Jeux.De courtes observations font justice de ce mauvais propos.
Ostende reçoit chaque saison environ 5o,ooo visiteurs qui y séjournent. Elle reçoit aussi des curieux qui y passent une journée, que les évaluations les plus basses fixent à aSo.ooo. Or le Cercle Privé des jeux n'a admis en moyenne que
4,iSy membres parsaison, y compris celes revenants», c'est-à-dire ceux des saisons précédentes, en moyenne untiers. Parmi ces membres un bon nombre ne sont que des «voyeurs», circulant, regardant, se montrant dans la salle, ne jouant pas ou très peu. qu'on peut fixer à, vraisemblablement,la moitié. Ce serait doncpourattirer une moyenne annuelle de 2 à 3,000 joueurs sur 3oo,ooo visiteurs au minimum, soit un pour cent, qu'OsTENDE-CENTRE-n'ART serait organisé!
Gomme
si les joueurs se sou- ciaient d'Art! Ils viennent d'eux-mêmes. On voit leur inévitable équipe, avec le luxe qu'elle suscite, partout où l'on joue.Si l'on n'avait qu'un but intéressé, on pourrait donc parfaitement se passer d'œuvres artistiques. C'est ce que faisaient, sans se gêner, les prédécesseurs. Ils gardaient cyniquement tout pour eux.
Comité d'Ostende-Centre-d'Art
I.
— Section des Concerts et des Concours Lyriques
:M. RINSKOPFF,
Directeur de l'Ecolede Musique d'Ostende.IL
— Section des Expositions des Beaux-Arts
:MM. ROBERT PICARD
etGUILLAUME VAN STRY- DONCK,
Artistes peintres.III.
— Section du Théâtre et des Concours Dramatiques
:MM. GEO DAVELUY,
Directeurdu
Théâtre Royald'Ostende.VALÈRE GILLE,
Conservateur-adjoint à la Bibliothèque royale de Bruxelles.IV.
— Section des Conférences
:En
Belgique :M. EDMOND PICARD,
Sénateur.En
France :M^e JUDITH CLADEL, Femme
de lettres.V.
— Section des Expositions du Livre
:MM. POL
DE.MONT,
Conservateurdu Musée
des Beaux-Arts, à Anvers.JEAN VAN OVERSTRAETEN,
Secrétaire généraldu Musée du
Livre, à Bruxelles.
But d'Ostende-Centre-d'Art
Qu'est-ce qu'Ostende-Centre d'Art dans
lapensée de ceux qui
l'ontconçu
et qui,chaque année,
l'organisent ?Ceci ramène
lespréoccupations
sur cette chose, sisimple en apparence
:l'Art
!Quand on
dit « l'Art »,chacun
croitcomprendre
ceque
c'est.
Mais à
la réflexion,on
s'aperçoitqu'on
esten présence d'une
entitédont
lescontours sont vagues
et qu'il est extrê-mement
difficilede
définiravec
exactitude.Chercher
cette définition n'estpas un
travailde vaine
spéculation! C'estune
nécessité, carpour
faireun centre
d'art, il fautqu'on sache au
juste ce qu'est l'art, afinde l'admettre
tout entier si c'est possible, et d'exclure cequi ne
l'estpas. Il faut
un
critérium,une
pierrede touche.
Voici,
rapidement,
cequ'on en peut
dire.Rassurez-vous,
jene
feraipas
le professeur.Je veux
rester, lecteur,un cau- seur indiquant avec
simplicité etfamilièrement
ses visions.Dans
les sociétésoù nous
vivons, la nôtre,par exemple, notre
société belge,ily a toujours quelques grandes
forcesqui
agissentsimultanément.
Ellessont inséparables
du,mouve- ment
social. Il estimpossible de concevoir une
civilisationsans
leur énergie.Elles portent des noms solennels
: c'est,pour ne
citerque
lesplus
visibles, l'Industrie, la Religion, le Droit, laMorale,
leCommerce, l'Art
! Ellesne sont pas
BUT D'OSTEN DE-CENTRE-D'ART
7nombreuses, on peut en
dresser lecatalogue
précis,mais
ellesont
décisives et inévitables.Dès
l'antiquité ilen
était ainsi :parce que
c'est inéluc- table!Seulement, dans
l'antiquité,on ne
se contentaitpas de simples
étiquettesverbales comme aujourd'hui
;on ne
disait
pas simplement
la Religion, laMorale,
le Droit, l'Industrie, leCommerce,
l'Art.A Rome,
leCommerce,
c'étaitMercure;
l'Industrie,Vulcain.
S'agissait-ilde
la Religion,qui
alors était ladomi- nante des préoccupations humaines,
elle étaitreprésentée par
Jupiter. S'agissait-ilde
laBeauté,
c'était ^^énus.Le
Droit, c'était
Minerve. L'Art,
c'étaitApollon,
etcomme
sice
n'étaitpas
assezd'un dieu
isolépour
cetteadmirable puissance, on
luidonnait un cortège féminin de neuf Muses.
Tels
lesnoms
latins.En Grèce,
c'était EphaivStos, Pallas,Aphrodite,
legrand Zeus, Appolôn.
Oui,
ces forces socialesétaientconsidérées comme
si puis- santes, siimportantes,
si nobles,qu'instinctivement on
lesmagnifia en dieux
eten déesses
!Il
n'y a de changé, de notre temps, que
cepoint de vue
religieux.
Quand nous disons
: l'Industrie,nous ne pensons plus à un dieu
;quand nous disons
l'Art,nous aurions
l'air attardés sinous
disionsApollon
;invoquer
« lesMuses
»n'est
plus que
lemonopole de quelques
esprits vieillots etpédantesques.
Mais
lesChoses
subsistent.L'Art, notamment,
n'apas disparu.
Il est aussi
vivant que jamais/
Pourquoi
cetteperdurance?
On en donne des
raisons diverses etcompliquées. La
meilleure,
au milieu des controverses qui
s'élèvent surson
origine etson
utilité, cellequi
sesuperpose à
toutes les autres,c'est qu'il
est, qu'ila toujours
été, et qu'ilsemble
qu'il sera toujours. Ilfaitpartie
des
loisde
laNature!
BUT D'OSTENDE-CENTRE-D'ART
8Quand, remontant
aussi loinque
possibledans
le passé,on recherche
cequi
existaitdans
lessociétés toutà
faitprimi-
tives, alorsque l'homme
étaitencore un sauvage,
cest-à-diremoins qu'un barbare, —
lesbarbares sont déjà relativement des
civilisés;nous nous croyons des
civilisés, sauf,vraisem- blablement, dans quelques
siècles,à
être traités,par ceux qui viendront après nous
et qui,eux
aussi,secroirontdes
civilisés,de barbares,
peut-êtrede sauvages
; ainsiva
lemonde,
ainsiva
l'histoire,— quand,
dis-je,on remonte jusqu'aux premiers
vestigesdes groupements humains on trouve de
l'Art.Sur
les paroisdes cavernes où
vivaient ces êtresconnais- sant à peine
le feu, senourrissant de
chair sanglante,—
cequi a permis de
dire,irrévérencieusement, que
la seule différence entreune dame de notre époque
etune dame de
ce temps-là, c'estque
celled'aujourd'hui mangeait
cuit ceque
l'autremangeait
cru,—
sur les paroisdes cavernes on trouve des
figurations artistiquesrudimentaires. Déjà
semanifestait un besoin de représenter
leschoses avec un sentiment personnel.
Sur
lesarmes,
surlespomtes des
flèches, sur les caillouxqui
servaient d'outils se révèlentdes
tentativescorrespon- dant à
ceque
fontnos
petitsenfants quand
ilscommencent
à
dessiner.Car, eux
aussi, instinctivement,sans
professeur, s'essayentà représenter
«à
leurmanière
» ce qu'ils voient,poussés par une
force secrètequi
est la force artistique s'éveillant.Cet
art primitifs'estdéveloppé
à travers les âges.On
leretrouve dans
lesœuvres de
l'antiquité,non seulement
lagrecque, mais
l'égyptienne,l'hindoustanique. A Babylone
et
à Ninive.
C'estensuite Rome. Puis
leMoyen-Age, avec son prodigieux développement gothique; puis
laRenais- sance; puis l'époque
actuelle;puis
ce sera l'avenir.Toujours de
fart !Des œuvres
d'artsans nombre. Ce qui
nous
restedu passé
n'est rienen comparaison de
cequi a
été détruit,de
telle sorte qu'il estpermis de
croireque
cetteBUT
D'OSTENDF.-CENTRE-D'ART 9grande
forcecosmique ne
visepas
tantà conserver
lesœuvres qu'à
les faire éclore etmourir
vite,comme
si cela suffisaità son
activité inépuisable.Quand
il s'agit,par exemple, de
cette
forme
spécialede
l'art qu'estl'Eloquence,
les paroles, àpeine prononcées,
s'évanouissent. C'esten vain qu'un
sténo-graphe
est làpour
les recueillir.Ce
qu'ilne
fixe pas, c'est l'accent, c'est l'émotion, tout cequi donne à
laparole un
caractère artistique spécial saisissant.
Son
travail,à demi mort,
estcomme
lesphotographies qu'on nous
faitdu Congo
:elles
représentent
lespalmiers,
lesbananiers,
lesbam- bous,
cequi
estpittoresque
etagréable
; iln'en
estaucune qui nous donne
lanotion de
lachaleur du climat équatorial
;c'est
pourtant
essentielpuisque
c'est ce qu'ily a de plus
gênant.
Je
le répète, la force artistiquepousse plus à
créerqu'à
conserver.Ceci
n'affirme-t-ilpas davantage
sapuissance
irré- sistible etmajestueuse
?On peut
sedemander: Mais à quoi
cela sert-il l'Art?Pourquoi nous en
parler?Et quelle
estvotre prétention
d'in-troduire à Ostende, où
l'ons'amuse, des préoccupations ayant un
caractèrede
gravité, agitantl'âme
plutôt qu'ellesne
luidonnent de l'agrément? Pourquoi voulez-vous qu'à Ostende
il
prenne place à
côtédes courses de chevaux, des
bals,des
bains,du
jeu,du lawn-tennis, du
golf,du yachting
et autresdélassements
etpasse-temps?
N'est-cepas
assezque
tout ceci ?C'est la
beauté de
l'Artde
n'êtrepas seulement un amu- sement.
Ilest aussiune
forceexaltante.Si
vous pensez à
laGrèce, qui eut des guerres
célèbrescomme, hélas
! toutes les nations, est-cede préférence aux guerres que vont vos souvenirs?
Non,
c'estaux œuvres
d'Art.La Grèce
eutsesgénéraux,
seshéros
illustres.Mais
il fautpresque un
effortpour y
penser.
Rien qu'à prononcer son beau nom, on songe, au
BUT D'OSTENDE-CENTRE-D'ART
lOcontraire,
invinciblement à
ses artistes età
leursœuvres.
Cela
vittoujours, sibien que
legroupe humain que
fut lemonde Hellénique nous apparaît comme un groupe
artistepar
excellence.Nous voyons
làpar un exemple incomparable
l'impor-tance de
l'art,puisque
c'estpar
lapuissance de
celui-cique
ce petit
peuple disparu
se survità
telpoint
qu'il n'estplus considéré que comme une expression
d'art.D'où
vient cetteprédominance,
cettepréférence
?Com- ment y sommes-nous entraînés
?C'est
que
l'Arta des
effetssociaux
indiscutables. Ilssont précisément ceux que nous voulons poursuivre
et obtenir,quelques-uns que nous sommes, dans
cemilieu de
Villégia- ture jusqu'icitrop exclusivement adonné aux
distractions superficielles.Certes, l'Art est
un agrément, — pour
laplupart même
ce n'est
qu'un agrément;
il leurcause une sensation
cares- sante, légère,à
fleurde peau. Mais, sainement compris,
ilva bien au delà!
Ilproduit
sur les esprits, sur lesâmes,
les actions, lespensées,
les paroles,une
influencequi
estadmi- rablement Harmonisatrice.
Celui
qui,d'une façon
constante, esttourné
vers lespréoccupations
artistiques, a,dans
samanière
d'être, fût-cedans
lasimple
viecourante, une
dispositionà
cequ'on appelle
leGoût,
lebon
goût,qui
leporte à
agir,à
parler,à marcher, même à
s'habiller,avec une
allurephysique
etmorale, harmonieuse.
Il
a en
luiune
forcequi
leguide
et lepousse
versLE Beau,
versleBeau qui
est siprès du Bien.
Et, si,
au
lieude considérer
les unités,vous prenez
lamultitude,
side
l'individuvous passez à
la société,à
la nation,on peut
direqu'un peuple qui a des préoccupations
artistiques constantes, setransforme,
s'élève. Ila en
luiun
besoin incompressible
d'éviter la laideur, la vulgarité, laBUT D'OSTENDE-CENTRE-D'ART
iiméchanceté,
l'injustice;une tendance
invincibleà accomplir
cequi
estbeau, à
agir selon ce caractèred'harmonie que
je signalais toutà
l'heure.Vous comprenez maintenant,
n'est-ce pas, l'utilité, lagrandeur de
cette force sociale?Vous comprenez
aussicomment
il se faitqu'on
puisse,chaque
foisque
l'occasion s'en présente, s'écrier:On
parlede
fairede
l'Art là-bas? J'ycours
!— Et
siquelqu'un
objecte:Prenez garde, vous
allezvous compromettre! —
vous comprenez
aussiqu'on réponde sans
hésiter:Je m'en moque!
J'y vais, jeveux
fairede
l'Art,moi
etceux qui
vien-dront avec moi.
Ostende n'en
n'avaitpas
assez.Trop de
distractions,trop de mondanité, trop de
plaisirs frivoles ! Il lui fallaitquelque chose de
plus,quelque chose de plus généreux, de plus magnanime.
Il lui fallait
de
l'Art, il luien
fallaitbeaucoup. Tâchons de
le lui procurer. C'est lebut de notre œuvre Ostende- Centre-d'Art
!Nous
luiavons donné une devise condensant
cesespoirs.Et nous marchons avec
cepacifique
cride guerre
!Un
centre artistiquea toujours de
lapuissance,
c'estun foyer
projetantdes rayons.
Quand
cecentre
esten même temps
le lieude réunion d'une grande agglomération humaine,
l'effetestplus puissant
Or Ostende
estdevenu un
tel lieu. Ily a
iciune popu-
lation
permanente d'environ cinquante mille
habitants.Ce
sontceux qui tiennent
la villetoujours
prête,qui y
restent l'hiver ; ce
sont
« lesmanants
»,ceux qui n'émigrent
pas.Mais
ily a une population passagère immense qui
vientdu monde
entierpendant une
partiede
l'année, la «Saison
».BUT
IVOSTEX DE-CENTRE-D'ART 12Si l'on
V
ajoute lesinnombrables qui viennent pour un
jour,on peut
dire qu'il s"y fait,durant
l'été,une concen-
trationhumaine formidable.
Comme milieu
artistique, celapeut
êtred'une
efficacitéprodigieuse.
Le
résultatdes
effortsen
estmieux
garanti. Si je parlaisici
seulement pour dix personnes,
surmoi qui
écris,sur
cesdix personnes qui me
lisent, l'effet serait fortmince. L'ora-
teurqui
setrouve devant un
petit auditoire est toutautre
; l'auditoirelui-même
n'estpas frappé par son discours autant
c[uelorsque chacun
sentune
foule attentive, vibrante, frémis-sante autour de
soi; ily a
alorsune
sorte d'induction,de rayonnement humain qui
faitque
toutapparaît avec plus
d'éclat,plus
d'énergie.C'est
pourquoi Ostende, avec
ses alluresde grande
villepresque unique en son
genre, constitueun ensemble
merveil-leusement favorable pour
réaliserun Centre d'Art
efficace et c'estpourquoi nous
l'avonschoisi.Edmond PICARD.
PREMIÈRE SECTION
DÉLÉGUÉ:M.
RINSKOPFF,
directeurdel'Ecolede Musiqued'OstendeMusique
Nota. —
Il n'est pas inopportun de faire remarquer que tous les artistes entendus ont reçunon
pas, selon la coutume, ce qu'on pourrait appeler « des salaires de famine », mais des honoraires libéralement en rapport avecleurtalent.ARTISTES BELGES
qui se sont fait entendre au Kursaal cfOstende
ARTISTES DU CHANT
Mi'eJ. Flament, professeur au ConservatoireroyaldeBru-
xelles.
Mme
Feltesse.MllesAnnette Gillard, de l'Opéra
Comique
de Paris.Marguerite Rambly.
Mme
CharlotteWyns,
de TOpéra- Comique.Mlles Claire Friche, de l'Opéra-Co- mique.
lulienne Marchai, id.
Jeanne Bourgeois.
MmesDratz-Barat.
Eve Simony.
Toutestrois de laMonnaie.
Mlles Jane Delfortrie.
Gabrielle
Wybauw.
Mme
Régine Kersten.Mlles
H.
Duysburgh.B. Paternoster.
V. Ceuppens.
F. Ramaeckers.
M.
Bakkers.L. Dewin.
J. Latinis.
B. Seroen.
H.
Goossens.D. Sohelet.
M.
Olislagers.G. Bernard.
P. Roeland.
MUSIQ.I;E.
— ARTISTES BELGES H
Mlles A. Vemeuil.
C. Mahicu.
Mme
G. Bastien.Mllesc.
Coomans.
M.
Joliet.E. Vanderlindcn.
MmesF, Carlhant.
Borelli.
L. Cluytcns.
Mlles
M.
Massart.J. Holland.
O. Andriani.
M.
Leroi.R. Jean.
M.
Das.C. Lejeune.
A. Brogniez.
A. Franssens.
A. Vercauteren.
M.
Ullens.B. Ittner.
M. Van
Dyck.N. Aubry.
A. Bady.
G. Florany.
F. Hiard.
A. Delhaye.
M. Van
Graenenbroeck.G. Dalbray.
M
meM.
Stevens.C. Laurent.
E. Levering.
MmesD.
Demest.A. Tyckaert.
MllesA.
Ducamps.
M.
Simon.Morny.
J. Macs.
V. Roosenboom.
D.
Dewyn.
MiieE. Beun.
Mmes Miry-Merck.
L. .îacobsen.
M.
Lambert.De
Mazière.L. Bosquet.
Mlles L. Duchêne.
J. Dumoulin.
B. Oriany.
Mmes Chr. Jacobs.
O. Renson.
Mlles
M.
Gilbert.Mlles J. Lambrechts.
L. Lecluyse.
Mmes Kernitz.
Van
Eysendijck.A. Vermeulen.
A. Soenen.
F. de Brasy.
H.
Debolle.M.
Artot.G. Laurent.
E. Buyens.
E. Dupuis.
Gh. Willekens.
Mme VanheuUe-BuoL
Mlles
H.
Surmont.L. Devalbray.
A. Talma.
A. Dchosse.
L. Guypers.
.]. Malon.
MmesWatelet.
R. Delaunois
M. Lemmens.
F. Moray.
L. Dethier.
Seydel-Fein
.
E. Alexander.
M.
Jean Noté, de l'Opéra.MUSIQUE. — ARTISTES BELGES
[5MM. H.
Seguin, de la Monnaie.E. Forgeur, de la Monnaie.
L. Swolfs, dela Monnaie.
P. Demeyer.
D. Demest,
professeur
au Conservatoire royal de Bru- xelles.H.
Dufranne, de l'Opéra-Co- mique.G. Bulcke.
J. Vandenberg.
H.
Verboom.A. Crabbé, dela Monnaie.
Fr. Roselli.
L. Roosen.
E. Dallemagne.
G. Dupuis.
Eugène Dejardin.
Jean Godart.
A.
De
Veldi.MM. M.
de Sauvejunte.A. François.
Jean
Van
Bcgin.Aug.
Van
Gheluwe.Isidore Osselet.
Léopold Lambrecht.
Eugène Picha.
Octave Dua, dela Monnaie.
Louis Dister.
Léo Devaux, de l'Opéra-Go- mique.
Fernand Latour.
Jules Mathot.
Henri Mathot.
Henry
Fontaine,professeurau Conservatoirerovalflamand d'Anvers.E. Closset.
H.
Dognies.Erne:t
Van
Dyck,du
théâtre de Bayreuth.VIRTUOSES
Violon :
M M
. Eugène Ysaye.
Edouard Deru.
César
Thomson.
Piano :
Arthur Degreef, professeur au Conservatoireroyalde Bru-
xelles.
Camille Gurickx, professeur au Conservatoire royal de Bruxelles.
M.
JosephVan
Roy.Mlle Hélène Dinsart.
Mme
Kuhn-Fontenelle.MM. Théo
Ysaye.André Devaere.
Violoncelle :
MM.
EdouardJacobs, professeurau Conservatoire de Bruxelles.Jean Gerardy.
Maurice Dambois.
Marix Lœvensohn.
MUSIQUE. — ARTISTES BELGES
l6SOCIETES CHORALES
Les Disciples de Grétry(Liège).
La Royale Musicale de Dison.
A
Capella gantois (Gand).CORPS DE MUSIQUE
LafanfaredeKeramis (LaLouvière). ! L'Union de Morlanwelz.
COMPOSITEURS
qui ont dirigé leurs œuvres MM.
Jan Blockx.Nicolas Daneau.
Léon Dubois.
PaulGilson.
Gustave Huberti.
EmileMathieu.
MM,
Karel Mestdagh.Joseph Ryelandt.
Edgar Tinel.
Jean
Van
den Eeden.Léon Rinskopff.
COMPOSITEURS
de qui
ila
étéexécuté des œuvres
Tous
lesmaîtres citésplus haut, enoutre:MM. H.
Waelput.P. Benoit.
F.-A. Gevaert.
H.
Willems.BaronBuffin.
E. Beyls.
Lagye.
De
Mol.Vieuxtemps.
MM.
Deppe.G. Franck.
Michiels.
A.Dupont.
J. Dupont.
FI. van Duyse.
Lassen.
Meurice.
A. Somers.
G. Lauwereyns.
L. Jehin.
MUSIQ.UE. ARTISTES
ÉTRANGERS
MM
Riga.Jouret.
G. Lekeu.
T. Ysaye.
E. Ysave.
MM.
Fr. Vanderstucken.Agniez.
Weyts.
Carman.
Radoux.
ARTISTES ÉTRANGERS
qui ont participé mix concerts
ARTISTES DU CHANT
MUes Cora Rival. Marseille
|
Mlles Gerville-Réache, Paris
Palasara, Paris Agnès Borgo, id.
J. Daffetye. id. Boyerde Lator)% id.
A. Fouet-Bertrand, id.
D
uval-Melchissedec id.Marié de l'Isle, id. Félia Litv'inne. Russie Marie Pironnet. id.
M°^
E. Bourgeois. ParisJeanne Dangès. id. M.-L. Humbers, id.
Georgette Cortez. id. Francès Aida. Australie
Mme
Dubois. id.Henny
Linkenbach,Bonn
Mlles RégineArta, id. Povla Frisch. Suède
M.
d'Astre. id. MlleLucy
Vauthrin, ParisMarie Thiér}-, id. Luisa Sobrino, Londres Suzanne Dumesnil. id. GaëtaneVicq. Paris
Isabau Catalan, id.
Mme
Doria. id.JeanneFalchieri, id. Mlle-' Gertrude Sviva, Londres
Lina Pacary, id. J. Margyl.' Paris
Maritza Rozann, id. Augusta Doria, id.
Lucy
Foreau, id. Catherine Bau.\, id.Jeanne Foreau. id. Lalla Miranda, Australie
A. Coëlho, id. Eisa Hensel-Schwetzer,
BertheJullian. id. Francfort
Marthe Gatine, id.
Mme
Tenesky-Lussiez, Lille Zina Brozia, id. Mlle5 Madeleine de Noce, Paris Etta MadierdeMontjau. id. Marthe Symiane, id.Romanitza
Manole
3CO, Mendesda Costa, Bruxelles BucharestMUSIQUE.
ARTISTESETRANGERS
loMlles
Emma
Holmstrand,Stockholm Irma Joksch, Budapesth JeanneArcstowka, Russie
Mme
Couteaux, TrielMllesJeanne Hatto, Paris
Jeanne Leclerc, id.
Emilie Bitter, Marseille Wilhelminede Val, Hollande Andrine Savelli, id.
Bathori, Paris
Minnie Scalar, id.
A. Chenal. id.
Mlles Suzanne Cesbron, Paris Jeanne Forgè-s, id.
Aline Vallandri, id.
Charlotte
Lormont
id Marguerite Sylva, id.Cécile Thévenet, id.
Lucienne Bréval, id.
Mathieu-Lûtz, id.
Julie Lindsay, id.
Marie Herzer-Deppe, Berlin
Emmy
Destinn, id.Kirkby Lunn, Londres
Rose Olitzka, id.
Clémentine de Vere id.
Ada
Davies, id.Joséphine Reinl, Berlin Eisa Szamosy, Budapesth Maria Gay, Barcelone Elisa Kutscherra, Paris FI. van Joksch, Carlsruhe Sonia Liedine, Russie Aida Gardini, Leipzig Giannina
Wayda,
VarsovieHermine
Bosetti,Munich
Selma Kurz, VienneGrèce Forst, id.
Eisa Bland, id.
Mlles Marguerite Siems, Prague Angèle Pornot, Paris
Gemma
Bellincioni, MilanYvonne
Dubel, Paris MargueriteCarré, id.Lina Cavalieri, Italie Ida
Ekman,
Helsingfors Marguerite Chambellan, Nice Marie Brema, Londres Lillian Grenville, Amérique Alice Boisdon, ParisAliberti, id.
Nicia da Selva, Madrid Elisabeth Velder, Paris
Mme
Donalda, ItalieMlles Elisabeth Hedervary,
Budapesth Madeleine Mati, Paris
Lise d'Ajac, id.
Louise Delannoy, Lille Claire Croiza, Paris
Edith Laya, id.
Antoinette Magne, id.
Marthe Hiriberry, id.
PaulineClerval, id.
Jeanne Rena, id.
jVIme Beriza-Muratore, id.
Mlles Odette Carlyle, id.
Cécile Ketten, Nice
Madeleine d'Espinoy, Paris Lise Landouzy, id.
Louise Borsa, Paris VictoriaMazonelli, id.
Elisabeth Dodge, Amérique Frieda Hempel, Berlin
Hedwige
Kaufïmann, id.Clarisse Lyons, Paris
A. Lewin, Russie
Maria Labia, Italie
de Kowska, Paris
MUSIQUE. —
ARTISTESETRANGERS
19Mlles Leffler-Burckhard,Wiesbaden !
Amy
Castles, Australie Florence Monteith, Londres Marguerite Almansi, MilanYvonne
deTréville, AmériqueMme
di Marco, ParisChallet-Balme, id.
Mlles Marguerited'Elty, id.
Marguerite Revel, id.
MathildeComès, id.
Alice Comès, id.
Mme
Mazarin, Marseille Marguerite Liszt, Paris MllesLucette Korsoff,St-Pétersbourg
Lamare, Paris
A. Thiesset. id.
Bopp-Glaser,
Mannheim
MarieBlitar, Berlin Vally Fr^drich, id.Metzger-Froitzheim
,
Hambourg
Maria Lerner, CologneAnny
Lambertz, id.MM.
GeorgesFeodorow
, ParisJean David, id.
Pierre Triadou, id.
Francesco Nuibo, id.
Gaston Dubois, id.
Emile Dubois, id.
Billot, id.
G. Imbert, id.
E. Cotreuil, id.
Imbart dela Tour, Bordeaux
A. Boyer, Paris
J. Delmas, id.
Fernand Baër, id.
Edmond
Clément, id.Henry
Albers, Hollande Georges Elwal, ParisMM
Pierre Ferrari. NaolesM.
Decléry. Marseille Alex. Disraeli, Londres Enrico Caruso, Naples FranciscoTamagno,
Milan Alexandro Bonci, Bologne NicolaZerola, NaplesGilly, Paris
J. Bourbon, id.
Louis Girard, id.
Erik Audouin, id.
Campagnola, Italie
J. Riddez, Paris
E. Cazeneuve, id.
Georges deWit, id.
Charles Rousselière, id.
Louis Frôlich,
Copenhague
RichardBreitenfeld, Francfort Paul Ananian, Nice Charles Martinelli, ParisValdor, id.
Jaume, Marseille
ConradZavilowski, Vienne
V. Duc, Béziers
Zocchi, Paris
Pietro Lara, Naples
Otto Hastings, Berlin
Goderfoy, Nice
Joachim Cerdan, Paris
A. Ghasne, id.
Nandès, Toulouse
R. Plamondon, Prris
J. Gauthier, id.
G. Bernal-Resky, Milan A.
Wronsky,
ParisLéo Slezak, Vienne
GérardZalsman,
Haarlem
L. Laffitte, Paris
Mauguière, id.
Vianneuc, id.
MUSIQUE. ARTISTES
ÉTRANGERS
VIRTUOSES
Violon :
MM.
Jacques Thibaud, Paris Fritz Kreisier, VienneMlles Alba Rosa, Milan
EdithvonVoigtlaender, Gotiia Kathleen Parlow.
MM. Micha
Elman, Russie Adolphe Rebner, Francfort Jan Kubelik,Bohême
Frans vonVecsey, BudapesthStefi Geyer, id.
Albert Spalding, E.-U,
Am.
Piaiîo
MM.
Raoul Pugno, Louis Diémer,Paris id.
MM.
Deszo Szanto, BudapesthMark Hambourg,
Londres Leopold Godowsky, Berlin Feruccio Busoni, id.Jean
du
Chastain, Londres Karl Nissen, ChristianiaVioloncelle •
MM.
Pablo Casais, BarceloneHugo
Becker, Francfort Mlle GuilhermineSuggia, PortugalHaiye
:Mlle Marguerite Stroobants, Paris
SOCIÉTÉS CHORALES
Les Cricks-Sicks de Tourcoing
COMPOSITEURS
ayant dirigédes exécutiojis de leurs œuvres :
MM.
Camille Saint-Saëns, Paris Johan Svendsen, Copenhague Richard Strauss, BerlinMM.
Alexandre Glazounow^, Saint-PétersbourgCONCOURS LYRIQUE
Voici
leRèglement en date du
12juin 1907 de
cette initiativequi
n'eutd'analogue dans aucun pays
:une somme
de cinquante mille
francsdestinée à encourager par un concours
l'artlyrique des auteurs
belges.Article premier. —
Il est ouvert, entremusiciens
belges,un
concours pourla composition d'uneœuvre dramatique etlyriqueenun
ou plusieurs actes.Art.
2.—
Les partitions serontinédites, c'est-à-direqu'elles n'auront éténi publiées, ni exécutéesantérieurement au jugementdu
concours.Art.
3.—
Les poèmes, soit français, soit flamands, devront être l'œuvred'écrivains belges.Art.
4.—
Toute liberté est laisséeaux concurrents dans lechoixdu
sujetetdes
moyens
d'expression(éléments vocauxet instrumentaux).Art.
5.—
Les concurrents devront présenterà la Direction musicaledu
Kursaal la partitiond'orchestre complète et parfaitement lisible.Une
réduction pour piano de la partie orchestrale sera réalisée au bas de chaquepage.
ART.
6.— Chaque
partition sera accompagnée d'unecopie du livret,dontle texte sera absolument conforme à celui de la partition.
Ce
texte toutentier sera mis en musique, c'est-à-dire qu'il n'y aura ni parlé sépa- rantlesfragments musicaux, ni parléaccompagné
demusique.Art.
7.— Chaque
partition portera une devise; cette devise sera reproduite sur une enveloppe cachetée, contenant lesnom, prénom
et adresse du compositeur.Art.
8.— Le
jury, sélection faiteentre les partitions présentées au concours, pourra, s'il le juge utile, inviter les auteurs des partitionsMUSIQ.UE.
— CONCOURS
LYRIQ.UE 22 réservées àdonner une audition de leurs œuvres, dans les conditions qu'il déterminera.Art.
9.— Une somme
de cinquante mille francs est affectée à ce concours, pour être répartiecomme
suit : premier prix, vingt-cinq mille francs; deuxièmeprix,quinze mille francs; troisièmeprix,dixmille francs.Art.
10.—
Les œuvres présentéesau concours resterontla propriété deleursauteurs. ToutefoisM.
Marquet seréserve ledroitdefaireexécuter, en première audition, les œuvres primées, soitdans le texte original, soit en traduction.Dans
ce cas, leou
les auteurs s'engagentà ne pas disposer deleurs œuvres avant le i5 septembre 1909.Art.
II.—
Les partitions manuscrites doivent être déposées à la Directionmusicaledu Kursaal d'Ostendeau plus tard le 3imai
1908.Art.
12.— Le
juryrendra
sonjugement au
plus tard le 31août
1908.Art.
i3.—
Le jury aura seul le droit de résoudre les questions relatives au concours,non
prévues au présentprogramme.Toute
demande
derenseignements complémentaires devra être adres- séeà la directionmusicaledu
Kursaal d'Ostende.JURY
MM.
Léon RinskopfF, directeurde l'Académie demusique d'Ostende, directeurmusicaldu
Kursaald'Ostende, président;—
JanBlockx,directeurdu
Conservatoire royal flamand d'Anvers;—
Gustave Huberti, directeur de l'Ecoledemusique de Saint-Josse-Schaerbeek, professeur au Conserva- toire royaldeBruxelles;—
Maurice Kufferath,homme
de lettres, direc- teurdu
théâtre royal de la Monnaie;—
Emile Mathieu, directeurdu
Conservatoire royal deGand
;— Edmond
Picard, sénateur,homme
delettres;
—
Edgard Tinel, directeur de l'Ecole de musique religieusede Malines, professeur au Conservatoire royal deBruxelles,membres
;—
Léon
Lescrauwaet, secrétaire.DEUXIÈME SECTION Salon des Beaux-Arts
DÉLÉGUÉS:
MM.
RobertPICARD
etGuillaumeVAN STRYDONCK
Chaque
Salon eutsonCatalogue deluxe,orné desportraitsdes exposants, tiré à 10,000 exemplaires et envoyé dans lemonde
entierpourcontribuer à ïzhcmieux connaître l'EcoleBelge
ARTISTES
ç?u ont exposé au Salon des Beanx-Arts
En
1905
53 Exposants.
—
112Œuvres MM.
Firmin Baes.Géo
Bernier.François Beauck.
Em.
Bulcke.Buelens.
Guillaume Charlier.
Frantz Charlet.
EmileGlaus.
Omer
Coppens.Henry De
Groux.Jean Delville.
MM.
Godefroid Devreese.Omer
Dierickx.JamesEnsor.
VictorGilsoul.
Jean Gouweloos.
A.-J.
Heymans.
Henry
Janlet.Fernand Khnopfï.
JefLambeaux.
Eugène
Laermans.Georges
Lemmen,
SALON
DES BEAUX-ARTS.EXPOSANTS
24 iMM. Constantin Meunier.Marcette, Paul Mathieu.
MlleMarie-Antoinette Marcotte.
MM.
Charles Michel.Robert Picard.
Herman
Richir.Victor Rousseau.
Léon
Rotthier.Charles Samuel.
Stobbaerts.
Léo Schaeken.
Willy Scholbach.
Frans Smeers.
Eugène Smits.
Jacob Smits.
MM.
Gustave-Max
Stevens HenriThomas.
.I.-F. Taelemans.
Charles
Van
der Stappen Alfred Verliaeren.L Van
den Eckhoudt.IsidoreVerheyden.
Thomas
Vinçotte.G.-S.
Van
Strydonck.FrançoisVerheyden.
Léopold
Van
Strydonck.Charles Watelet.
PhilippeWolfers.
Juliette
Wytsman.
Rodolphe Wytsm.an.
En
I906
44
Exposants. —
203Œuvres MM.
Henri Baes.Bastien.
Joseph Baudrenghien.
Maurice Blieck.
Henri Caro-Delvaille.
Guillaume Charlier.
A. Clarys.
Emile Claus.
Charles Cottet.
Henry De
Groux.Alfred Delaunois.
Paul Dubois.
Jame
Ensor.Emile Fabry.
Victor-Olivier Gilsoul.
Oscar Halle.
A.-J.
Heymans.
MM.
Pierre-Georges Jeanniot.Fernand Khnopff.
Eugène Laermans.
Jul. Lagae.
Jef
Lambeaux.
Alex. Marcette.
Frantz-M. Melchers.
C. -Jacques Meunier.
Auguste Oleffe.
IsidoreOpsomer.
Robert Picard.
Jean-François Raflaëlli,
Auguste Rodin.
Victor Rousseau.
Albert Sohie.
Henry
Stacquet.Philippe Swyncop.
SAi.ON DKS P.lv\ll\'-AinS.
— EXPOSANTS
25MM.
Victor Lîytterschaut.Franz van Holder.
G.-S.
Van
Strydonck.Mme
JulietteWytsman.
MM.
RodolpheWvtsman.
MM.
Charles Baes.Maurice Collard.
Adolphe Lambert, r.éopold Vanstrydonck.
Vand
erhorglit. Frères.
En 1907
SS Exposants. - 235
Œuvres MM, Armand
ApolFirmin Baes.
Alfred Bastien.
Théo. Blickx.
M"e Anna
Boch.MM.
Félix Buelens.Emile Bulcke.
Louis Cambier.
H. Cassiers.
F. Constant.
GuillaumeCharlier.
Emile Claus.
Omer
Coppens.Mme
Louise Danse.MM.
Alfred Delaunois.JeanDelville.
Mme Anna De
Weert.MM.
Paul Dubois.Georges-Léon Dufrcn(j\-.
James Ensor.
Lucien Frank.
F'rans Gailliard.
Jean Gouweloos.
Oscar Halle.
Jean Herain.
Gérard Jacobs.
Fernand Khnopli.
Eugène Laermans.
4
MM.
Jean Le Mayeur.Alex. Marcotte.
M'ie Marie-Antoinette Marcotte.
MM.
Paul Mathieu.Maxime-Emile-Louis Maufra.
Marten Melsen.
George Morren.
Auguste Oleffe.
Isidore Opsomer.
Constant Permeke.
Henri Permeke.
Robert Picard.
Odilon Redon.
Herman
Richir.Guillaume Roger.
Renée Rops.
Victor Rousseau.
Charles Samuel.
Alfred Stevens.
Gustave-Max Stevens.
C. Sturbelle.
Philippe Svvyncop.
J.-F. Taelemans.
Vincent
Van
Gogh.Franz van Holder.
G.-S.
Van
Strydonck.Alfred Verhaeren.
ŒUVRES VENDUES
En 1905
IsidoreVerheyden : Matinéede Septembre.
Les
Pommiers
.
Taelemans : Sortie d'Eglise.
CanalenHollande.
Gh, Michel :
La Dame aux
bijoux.Alex. Marcette :
V
Approchedela Tempête.Constantin Meunier :
Le
Marteleur(hronzo).Juliette
Wytsman
: Matin àLinkebeek.La Meuse
à Wépion.Rodolphe
Wytsman
:Petite ferme danslesDunes.Alfred Verhaeren : IntérieurdeSacristie.
Geo
Bernier : Vaches enPrairie.En 1906
A. Bastien :
La
Boucherie deBou-Saada.La
Sieste.Un
Patio à Tolède.Robert Picard :
Eau
dormante.Swyncop
: Chanteurs destmes.Le
Bassinde Carénageà Ostende.AlbertSohie :
Temps
de pluie à Bruges.Constantin Meunier :PêcheurOstendais(hronze).
SALON DES
BEAUX-ARTS. -—ŒUVRES VENDUES
27 Victor Rousseau :La Femme
au Chapeau.Maurice Blieck :
Dans
les Bassins.A.
Heymans
: Soir.Soleil Levaitt.
LisièredeForêt.
Bruyère.
Eugène I.aermans : L'Aube.
Alfred Delaunois :
La
Brèvedes Trembles.Six Impressions d'Art.
Guillaume
Van
Strydonck : Machelen.EmileClaus :Matinée deMai.
Henry De
Groux : Charles-le-Téméraire.Wal
kyrie.Beethoven.
Mirabeau.
Henry
Stacquet :Hiver
en Campine.Auguste Rodin :Saint-Jean-Baptiste (bronze).
Isidore
Opsomer
:Intérieur.Derniers Rayons.
En 1907 Herman
Richir :Au
Théâtre.Jeunefille.
Armand
Apol : CanalEnsoleillé.Eugène Laermans :Les Epoux.
Franz Gailliard : Midi.
F. Constant :
Cour
de Gods'huis, à Bruges.James Ensor : Natures mortes.
Fleurs.
Emile Bulcke : Qiiaià Ostende.
Firmin Baes : L'Enfant.
F. Constant : Intérieur de Cabaret
flamand
.
Lucien Franck :
Au
Portd'Ostende.Louise Danse: Apollon écorchant
Marsyos
feau-forte).Saint Georg-escombattantle
Dragon
(eau-forte).Croquis(eau forte originale),
SALON DES BEAUX-ARTS. — ŒUVRES VENDUES
James Ensor :Intérieur.Armand
Apol : VieuxpontàMalines.Anna Boch
: Quai à Malines.Martin Melsen. Questiond'intérêt.
Fernand Khnopff : Souvenirs de Vienne.
Jean
Le Mayeur
: Place à Nieupurt.Alex. Marcette ; Pêcheurs à cheval.
Antoinette Marcotte :Seived'A:^alées.
Constant Permeke : MatinéedeMai.
Marins Cladel : Jeune
femme
(sculpture).Lucien Franck :
Pam
(temps gris).Matinéeensoleillée.
Van Gogh
: Têted'homme.Soit
en
tout 67œuvres vendues
Quelle est l'Exposition qui a
jamais pu en
direautant?
TROISIEME SECTION
DÉi.ÉGLÉs: M. Edmond
PICARD
etMUe.[ri.nHCLADEL
Conférences
Les conférences données à
OstENDE-Centre-D'ART
eurentce carac- tère, nouveau en Belgique, qu'on les rémunéra toutes, ce qui jusqu'alors était fort rare. Et, surtout, qu'elles le furent avec unegénérositéenrapport avec la personnalité des conférenciers, ce qui ne s'étaitjamais vu.Chose bizarre! des Ambidextres se sont plaints qu'elles étaient trop bien payées!
Il était presque de règle qu'on pouvait solliciter les orateurs d'accomplir ces œuvres gratuitement.
Un
organisateur, aussi ingénu qu'inconscient, se vantarécemmentd'avoirainsiobtenuMILLE
conférencesnon
payées, et on organisa une fête destinée à glorifier cette formidable exploitation.L'exemple
d'OSTENDE-CENTRE-D'ART
a corrigé cette inconscience.On commence
à comprendre qu'il est de convenance et d'équité d'offriraux Conférenciers la juste rémunération de leur talent. Il en a été ainsi,
notamment
aux expositions de Liègeet de Milan (section belge).En 1905 MM.
Camille Lemonnier :La
Belgique.C.
Demblon
:La
Littérature belge delatiguefrançaise.
Fierens-Gevaert : Les Troisvillessœurs.
Emile Verhaeren : Les Ecrivains Peintres.
CONFÉRENCIERS BELGES ET ÉTRANGERS
3oMM. Edmond
Picard : Charles-Ic-Témcraire et les origines de l'unité belge.Charles
Gheude
; Grétry.Léon Hennebicq :
Le
Roi LéopoldII.Jules Destrée :
Une
campagjie aupays
noir.Maurice des
Ombiaux
: Légendes de Flandreet de Wallonie.Georges
Eekhoud
:L'Ame
Belge.Paul André:
Le
Sentiment de l'Enthousiasme etdu
Patriotisme chei laJeunessebelge.Georges Virrès : Légendes et Kermesses Belges.
Georges Lecointe : L'Expansioîi Belge.
En
1906
Conférenciers belges
MM. Edmond
Picard:Le But
et l'Espritd'Ostende-Centre-d'Art.AugusteRodin etsaplacedans la statuaire.
La
Belgique à vol d'oiseau.Georges Virrès :
La
Belgique.,Pays
de la Couleur.Célestin
Demblon
: Shakespeare.
André Fontainas :
La Femme
etlaLittératureBelge.Georges
Eekhoud
:Max
Waller et laJeune Belgique.Maurice des
Ombiaux
: Les Ecrivains etla Viesociale.Paul André : Les Grandes Amoureuses.
PaulOtlet:
La
i^^Expositiondu
LivreBelge d'ArtetdeLittérature.Camille Lemonnier-.Constantin
Metmier
etsaplacedansl'ArtBelge.Pol de
Mont
{enflamand):Le
poèteflamand
Guido Ge^elle.Robert Sand :
Une
familled'artistes auXIX^
siècle, les Cladel.Fierens-Gevaert : L'Art au
XX^
siècle et son expression en Belgique.Va
1ère Gille : Quelques PoètesBelges.Albert Giraud :
Le
Théâtre de Sardou.CONFÉRENCIERS BELGES ET ÉTRANGERS
3lMM.
Paul de Franchemont :Le
Conjlil des races au siège d'Ostende, 1601-1604.Charles
Gheude
: Les Chants populaires belges.Emile Veihaeren :
La
ynultipleSplendeur.Henri Liebrecht : L'Histoire de la Renaissance Latine en Belgique.
M'ne Frédéric Delvaux (Christiane): Alfredde Musset.
M.
André Ruvters :Le
sentimentde T Exotisme.CONFÉRENCIERS ÉTRANGERS
MM
Léopold Lacour :La
Familleen France auXI X"
siècle.Paul
Adam
;La Morale
desSports.Brieux ;
Le
Théâtt^eà thèse.Mgr
Lacroix (évêque de Tarantaise) :La
nouvelle organisation du Culte Catholique en France.Le docteur
Doyen
:La
Psychologiedu
maladeetdu
médecin.Paul
Doumer
(ancien gouverneur de l'Indo-Chine) : L'activité européenne en Extrême-Orient.Jules Claretie (administrateur de la
Comédie
Française) :La
Comédie, les Comédiens et la mise en scène.M"*"Judith Cladel :
La
Musique, expression de FAmour.
Pierre Baudin (ancien ministre des travaux publics : France et
Allemagne.
Jules Bois:
La Femme
etVAmour
dofis leRoman
contemporain.Georges Boyer(secrétairedel'Opéra) :
La
Vie àPai-is:La
Danseuse.En 1907 CONFÉRENCIERS BELGES
MM, Edmond
Picard : L'étatactueldu Théâtre en Belgique.Pol de
Mont
(en flamand) : Evolution de la Littérature belge d'expression néo-landaise.
CONFERENCIERS BELGES ET ETRANGERS
32MM.
Camille Lemonnier:Notregrand
Peintrebelge Alf. Stevens.Albert Giraud :
U
OrateuretVEci-ivain.Célestin
Demblon
; Pierre-Paul Rubens.Fierens-Gevaert:
Comment
nous devons honorerla Belgique d'au- trefois.Albert Mockel : L'Artetla Publicité.
Achille Chainaye :
La
Sculpture Belge.CONFÉRENCIERS ÉTRANGERS
MM.
Laurent Tailhade: Utimonde
quifinit :Don
Quichotte.AndréAntoine:
Le
Théâtre denotre temps.Brieux: Les crimes des honnêtes gens.
Mnie Séverine: LesPoètes-femmes de laFrancecontemporaine.
MM.
RoaldArmundsen
:La
Découvertedu
Pôle magnétique.Jean Richepin:
La Mer.
M"e Judith Gladel :
Un
Philosophe décritpar
uneFemme
:Remy
de Gourmont.M.
le docteur Gustave LeBon
: Naissance et Evanouissement de la Matiêf^e.Mme
Truus PostetM.
GérardArbous (en hollandais): Poésiesflamandesethollandaises
.