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LES RÉSEAUX SOCIAUX ONT-ILS UNE INFLUENCE SUR L APPARITION DES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE? Travail présenté par CHARLOTTE CHAUCHET

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Academic year: 2022

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Travail présenté par CHARLOTTE CHAUCHET

Etudiante en Première Année Bachelor Diététique et Nutrition Sportive

Travail de recherche présenté à

CELIA MORES - Psychologie Générale LAURA GOUBY - Communication digitale

LES RÉSEAUX SOCIAUX ONT-ILS UNE INFLUENCE SUR L’APPARITION DES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ?

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Introduction_______________________________________________________________________3

I - Les réseaux sociaux favorisent-ils les troubles du comportement alimentaire _____________ 4

I.1 - Les différents types de troubles du comportement alimentaire _______________________ 4

I.2 - Le rapport des TCA aux réseaux sociaux _______________________________________7

II- Les réseaux sociaux peuvent-ils aider à la diminution des TCA __________________________9

II.1 - Les sites pro-ana et pro-mia: quand la communication provoque la désinformation______ 9 II.2 - L’aspect thérapeutique des réseaux sociaux sur les TCA___________________________ 9

Conclusion_______________________________________________________________________11 Résumé en anglais_________________________________________________________________12 Bibliographie_____________________________________________________________________13

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INTRODUCTION

___________________________________________________________________________________

De nos jours, l’impact des réseaux sociaux sur notre vie quotidienne est considérable. Ils nous suivent sans arrêt et n’importe où que ce soit sur ordinateurs, téléphones portables, télévision ou encore jeux vidéo. Ils en existent d’ailleurs différents types comme les réseaux sociaux professionnels tels que Linkedin par exemple, les réseaux sociaux vidéos comme Youtube ou encore les réseaux sociaux visuels tels que Instagram, Snapchat ou Pinterest. Cet essor ne cesse d’augmenter au fil des années, de plus les internautes y sont maintenant habitués dès le plus jeune âge.

Le monde d’aujourd’hui fait qu’il nous est indispensable de l’utiliser, surtout en terme de communication.

Cet outil est un espace qui permet la communication entre chaque personne, comme les plateforme de discussion, c’est un avantage pour la communication, quelque soit la communication en question. Que ce soit pour la famille, pour les amis, ceux qui habitent à l’autre bout du monde, mais c’est aussi devenu un outil indispensable pour les entreprises, pour la communication concernant les recherches d’emploi par exemple. C’est un outil marketing gratuit qui permet de ce fait d’avoir une plus large clientèle.

Cependant les réseaux sociaux peuvent être dangereux auprès des internautes. Les limites entre sphère privée et sphère publique peuvent vite disparaitre, comme le harcèlement ou l’usurpation d’identité. Ils peuvent de plus représenter des risques et entrainer des conséquences. L’essor de ces plateformes permet une multitude d’échanges de sujets divers et variés tel que l’exposition publique du physique par exemple. Les réseaux sociaux visuels permettent cette exhibition auprès des internautes.

Chaque personne, lambda ou personnalité connue, peut partager l’entièreté de sa vie par la publication de photos, comme la nourriture et le sport par exemple. Néanmoins ce partage de photos n’est pas forcément bénéfique pour certains internautes et ceci peut entrainer des conséquences.

Les réseaux sociaux peuvent ils être dangereux pour la santé ? Peuvent-ils influencer l’alimentation d’une personne ? Peuvent-ils avoir une influence sur l’apparition des troubles du comportement alimentaire ?

Tout d’abord, nous étudierons si les réseaux sociaux peuvent favoriser les troubles du comportement alimentaire, puis dans une seconde et dernière partie nous nous demanderons si ces réseaux sociaux peuvent aider à la diminution des troubles du comportement alimentaire.

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I. LES RÉSEAUX SOCIAUX FAVORISENT-ILS LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ?

L’exposition aux réseaux sociaux n’est pas forcément bénéfique pour la santé, comme nous le savons depuis bien longtemps. De plus, certains chercheurs ont montré qu’il peut y avoir une corrélation entre les réseaux sociaux et les troubles du comportement alimentaire. Selon une étude parue dans le Journal of the Academy of Nutrition ans Dietetics, les personnes les plus accro au réseaux sociaux ont un risque de 2,2 à 2,6 fois plus élevé d’être sujettes à des troubles du comportement alimentaire, comme l’anorexie et la boulimie. Les participants étaient 1 765 jeunes adultes, âgés de 19 à 32 ans qui ont été choisis au hasard à partir d'un panel national de non-bénévoles. D’après ces chercheurs, les résultats de cette étude indiquent une association forte et constante entre l'utilisation des médias sociaux et les préoccupations alimentaires dans cet échantillon, cependant il faudrait que les recherches soit plus poussées pour avoir plus d’amples résultats [1].

1. Les différents types de troubles du comportement alimentaire

Les troubles du comportement alimentaire, ou TCA, sont nombreux et de toutes formes. Ces troubles du comportement alimentaire correspondent à des conduites alimentaires différentes de celles habituellement adoptées par un individu. Les causes sont multiples, il peut s’agir d’hérédité, de facteurs psychologiques, comme le manque d’estime de soi par exemple, ou encore des facteurs socioculturels comme une image parfaite du corps qui peut être représentée par des mannequins par exemple. On distingue deux type de TCA, les TCA restrictifs et les TCA hyperphagiques.

Les principaux troubles du comportement alimentaire restrictifs sont l’anorexie, la boulimie ainsi que l’orthorexie. L’anorexie mentale correspond à la peur de grossir à tout moment, et le désir constant voir obsessionnel de maigrir. D’après une étude menée en France en 2008, l’anorexie mentale concerne 0,5% de jeunes fille de 18 ans et 0,03% des garçons entre 12 et 17 ans. Ce trouble alimentaire se déclenche le plus souvent entre 14 et 17 ans, on peut aussi observer que ce trouble peut toucher n’importe quelle catégorie sociale. L’anorexie mentale se définit par différents symptômes comme la façon de s’alimenter, s’il y a des restrictions alimentaires ou encore un refus total de s’alimenter. le poids de la personne qui peut être anormalement bas, définissant la maigreur, une perception de soi difficile ou encore une estime de soi assez complexe. Cependant il est difficile de trouver une cause précise à ce trouble alimentaire puisque les causes sont multiples, elles peuvent dépendre de facteurs génétiques et psychologiques associés à des facteurs environnementaux ou/et socioculturels. De plus l’anorexie est souvent liés à des gènes qui sont associés à des comportement ou des troubles psychiatriques, donc différents gènes associés à d’autres facteurs de risque seraient à l’origine de ce trouble [2].

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La boulimie nerveuse de son côté est un trouble des conduites alimentaires, elle est caractérisée par un rapport pathologique à la nourriture qui se manifeste par des ingestions excessives d’aliments de façon plutôt répétitive et durable dans le temps, qui entraine un inconfort gastrique. Elle est liée au trouble de l’anorexie puisqu’elle est considérée comme une des « phases chronique de l’anorexie nerveuse » , d’après le psychiatre britannique Gerald Russell, car quand les individus mangent trop à leur goût ils utilisent des mécanismes compensatoires comme les vomissements provoqués, la prise de laxatifs ou des périodes de longues famines, on peut ajouter les périodes intenses d’activité physique [3].

La boulimie touche essentiellement les femmes autour de 19 ans en moyenne, 2 à 3% des femmes sont concernées, cependant ceci attendrait les 8% chez les adolescents [4]. Les personnes atteintes de crises de boulimie ne s’arrêtent de manger que si elles ressentent des douleurs au niveau de l’estomac qui peut aussi être accompagné de malaise physique. Ces personnes atteintes de troubles se cachent le plus souvent de leur entourage, elle s’isole et ne parlent pas de ce qu’elles se font endurer. De plus ces crises sont le plus souvent suivies de sentiments de honte, et ceci entraine de l’anxiété, des angoisses voir une dépression. Leur estime de soi est lourdement affectée.

Les causes de ce trouble du comportement alimentaires ne sont, encore pas aujourd’hui, clairement identifiées, cependant de nombreux facteurs seraient à l’origine de ce trouble comme les facteurs génétiques, neuroendocriniens, psychologiques, familiaux ainsi que socioculturels. Concernant les facteurs psychologiques, ce serait une faible estime de soi qui serait mise en cause basée essentiellement sur l’image corporelle. Elles n’ont aucune confiance en elles ce qui alterne leurs sensations corporelles.

Les facteurs familiaux seront déterminés par des relations familiales compliquées, les enfants ne sont pas compris par leurs parents, il peut être question de conflit au sein de la famille, ils ne ressentent pas le soutien dont ils ont besoin, c’est pour cela qu’ils ont un sentiment de rejet, d’isolement. Les enfants sont instables émotionnellement, ceci joue donc un rôle majeur dans leurs prises alimentaires.

Pour terminer concernant les différents facteurs mis en cause dans le trouble de la boulimie, cette pathologie toucherait davantage les pays industrialisés, les représentations imagées de la « femme parfaite » sont extrêmement véhiculées par les médias [5].

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Ensuite, pour le troisième et dernier trouble du comportement alimentaire qui sera présenté, qui n’est d’ailleurs pas le plus connu se nomme l’orthorexie. L’orthorexie est caractérisée par la volonté obsessionnelle d’ingérer une nourriture saine ainsi que le rejet systématique d’aliments qui sont perçus comme malsain, comme la malbouffe par exemple. Ce trouble n’est pas scientifiquement considéré comme un trouble du comportement alimentaire car contrairement aux deux précédents troubles, l’orthorexie se focalisera surtout sur la qualité des nutriments qu’elle va ingérer que sur la quantité.

Elle se caractérise par un régime très restrictif. Le but en soi n’est pas forcément négatif puisqu’il s’agit de se nourrir correctement, d’éviter tout ce qui est mauvais pour la santé, cependant ce régime restrictif est mauvais pour la santé car il entraine des carences nutritionnelles, des complications médicales et une mauvaise qualité de vie. Certains examens qui ont été fait ont déterminer que l’orthorexie a des symptômes liés à l’anorexie mentale mais aussi à un trouble obsessionnel-compulsif (TOC), un trouble obsessionnel-compulsif de la personnalité (TOCP), un trouble symptomatique somatique (personnes qui ressentent des symptômes somatiques banals qui trouble la vie quotidienne, ils se représentent par des sensations corporelles désagréables qui ne correspondent pas à des pathologie sérieuses [6]), le trouble anxieux et les troubles psychotiques du spectre [7].

L’orthorexie a cependant besoin de plus amples études et recherches pour mieux comprendre les taux de prévalence, les facteurs de risques psychosociaux et la psychopathologie comorbide. Malgré le manque d’information sur ce trouble alimentaire, l’orthorexie peut être traitée avec succès par une combinaison de thérapie cognitivo-comportementale, de psycho-éducation et de médicaments [7].

Nous avons parler des troubles du comportement alimentaire restrictifs, maintenant nous allons parles des troubles du comportement alimentaire hyperphagiques, qui sont au nombre de deux, la compulsion prandiale et les grignotages pathologiques. La compulsion prandiale correspond à une crise alimentaire qui reste contrôlée, pas forcément très importante, elle est due à un sentiment d’anxiété ou même de dépression. L’individu ne ressent pas forcément de honte ou de culpabilité à la suite de cette prise alimentaire.

Pour terminer, les grignotages pathologiques sont eux aussi considérés comme un trouble du comportement alimentaire. Il s’agit ici d’une prise alimentaire répétée de petites quantités généralement trop sucrée et/ou trop grasses en dehors des repas. L’ingestion se complète par une satisfaction, malheureusement cette satisfaction ne dure pas et le besoin se fait de nouveau sentir. C’est pour cela que l’on dit « le sucre appelle le sucre ». Généralement, ce sont des personnes plutôt anxieuses ou un peu dépressives.

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On peut donc constater que les troubles du comportement alimentaire sont nombreux et de tout types.

De plus, on remarque aussi que les facteurs liés à ces troubles sont souvent similaires entre eux.

2. Le rapport des TCA aux réseaux sociaux

Bon nombre de troubles du comportement alimentaire sont en parti liés aux réseaux sociaux, aux médias. L’anorexie par exemple a été le sujet d’une étude faite par plusieurs chercheurs dirigée par une psychologue de l’École de médecine de l’Université d’Exeter au Royaume-Uni. Suite à l’analyse d’images publiées sur les réseaux sociaux comme Twitter et Instagram par exemple, ils ont pu constater que ce contenu vante la maigreur des silhouettes de jeunes femmes par la publication de ces images.

Les mots clés utilisées pour voir ces images sont utilisées par des milliers de comptes sur les réseaux sociaux. De plus, ces chercheurs ont remarqués que certains mots clés comme « fitspiration » qui sont associés de base à des images de personne, de corps en bonne santé, ont été associés au images de corps féminins anorexiques. Ces personnes assimilent ainsi l’anorexie comme une bonne santé physique. Ceci entraine une inquiétude face à ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux, n’importe qui ayant accès à ces différentes plateformes peut tomber sur ces images qui peut finir par influencer ces individus, et ce dès le plus jeune âge [8].

L’orthorexie est extrêmement développée par certains réseaux sociaux comme Instagram principalement. Cette plate-forme d’échanges se fait par la publication d’images, le partage de sa vie auprès de millions de personnes. Le culte du corps « healthy » (en bonne santé) est un des sujets les plus publié et vu sur Instagram. A force de voir des comptes de motivations, des jeunes filles / femmes en maillot de bain avec des formes toutes proportionnelles ou les comptes sportifs où l’on peut voir des jeunes filles / femmes très bien sculptées en train de transpirer, mais aussi de la nourriture saine à tout va, toutes ces choses peuvent influencent de n’importe quelle manière les internautes qui les regardent.

Ce qui peut entrainer des obsessions sur les complexes de chacun voir les créer pour des personnes qui allaient très bien, sur les calories ingérées à chaque repas, sur le fait de devoir faire du sport tous les jours si nous voulons avoir le même corps que telle ou telle personne. On peut aussi ajouter les placements de produits par des personnalités connues qui peuvent aussi influencer les internautes à manger telle ou telle chose considérée comme saine, ainsi que certains challenges régimes par exemple. Et cela peut très vite dégénérer.

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Le grignotage pathologique qui peut être du à de l’anxiété ou à la dépression que l’on a vu précédemment, peut aussi être du aux réseaux sociaux comme des plateformes de vidéos comme Youtube par exemple. Le fait de passer ses journées devant des vidéos ou des films nous donne envie de manger, et justement ce n’est pas la faim qui parle mais plutôt l’envie de manger, ce qui est considéré comme du grignotage. Le fait de rester devant son écran fait que l’on ne se rend pas compte que l’on mange, nous sommes plus préoccupés par ce que l’on regarde du coup nous continuons à manger et ce durant toute la journée. Ces grignotages étant principalement trop sucrés et/ou trop gras peuvent entrainer des prises de poids qui peuvent être dangereuses au fil du temps comme provoquer du surpoids ou de l’obésité.

On peut constater que les troubles du comportement alimentaire ne sont pas apportés seulement par les réseaux sociaux mais ces derniers ont une part de responsabilité dans l’apparition de certains troubles chez certains individus et ce, dès le plus jeune âge pour certains. On peut donc affirmer que les réseaux sociaux favorisent certains troubles du comportement alimentaire.

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II. LES RÉSEAUX SOCIAUX PEUVENT-ILS AIDER À LA DIMINUTION DES TCA ?

Malgré que les réseaux sociaux ont une part de responsabilité dans l’apparition de certains troubles du comportement alimentaire chez certains individus, il peuvent aussi avoir un effet bénéfique. Ces réseaux peuvent permettre la communication entre individus souffrant des mêmes troubles mais attention à certains sites qui ne provoquent que de la désinformation.

1. Les sites pro-ana et pro-mia: quand la communication provoque la désinformation

Certains sites internet sur multiplient depuis quelques années sur l’anorexie et la boulimie. On qualifie les sites sur l’anorexie de « pro-ana » et les sites sur la boulimie de « pro-mia ». Ces sites permettent aux personnes atteintes de TCA de pouvoir communiquer et d’échanger sur leur maladie. Ce procédé peut être très intéressant car tout le monde n’a pas accès à certains soins hospitaliers, ils vont donc s’aider d’Internet, des réseaux sociaux pour avoir des informations, des témoignages d’autres personnes atteintes de TCA. C’est pourquoi ces sites sont appelés « pro-ana » ou « pro-mia » pour « pro- anorexique » ou « pro-boulimique », les personnes atteintes de ces TCA vont donc se référer à ces sites pour avoir un soutien ainsi que des informations sur la maladie et de communiquer avec des personnes atteintes elles aussi de ces TCA. Ces sites sont composés d’images ainsi que des témoignages.

Cependant ces sites ne sont pas forcément bénéfiques en dépit de ce qu’on pourrait croire, ces sites font l’apologie de l’anorexie et de la boulimie auprès des internautes. Ils valorisent les corps anorexiques et prônent la maigreur extrême. Ces sites sont dangereux car ils dictent certains comportements sur la vie quotidienne qu’il faut avoir pour être aussi maigre. Ceci peut donc influencer et engendrer de graves conséquences [9].

D’un côté nous avons des sites qui veulent faire du bien en communiquant avec les personnes atteintes de ces troubles, et d’un autre coté leurs propos ne font qu’aggraver leurs situations. Ils faut donc se poser des questions et faire attentions à tout ce que l’on peut trouver sur ces réseaux.

2. L’aspect thérapeutique des réseaux sociaux sur les TCA

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En effet, les réseaux sociaux peuvent servir d’outils comme les forums par exemple où l’on peut communiquer et échanger sur sa situation, poser des questions, lire des témoignages sur les personnes qui sont aujourd’hui guéries, ou du moins qui vont mieux. Mais ceci peut aussi aider l’entourage, si les personnes de l’entourage sont angoissées ou perdues car elles ne savent pas comment aider elles ont le moyen, elles aussi, de pouvoir chercher de l’aide à travers les réseaux sociaux et de contacter d’autres personnes qui vivent la même chose.

Il ne faut donc pas négliger cet outil qui peut être pour certaines personnes un bon moyen de se sentir mieux dans son corps et de se sentir soutenue.

D’après les recherches effectuées, on avons pu voir que malgré leurs effets néfastes, les réseaux sociaux peuvent également aider à la diminution des troubles du comportement alimentaire grâce à la communication avant tout mais il faut cependant faire attention aux sites qui ne servent qu’à piéger les internautes et qui font l’apologie des TCA, ce qui peut donc être très dangereux pour les personnes qui veulent seulement se faire aider ou recevoir des réponses à leurs questions.

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CONCLUSION

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Les troubles du comportement alimentaire, ou TCA, sont nombreux et de tout type. Nous avons d’un coté les troubles alimentaires restrictifs qui comprennent l’anorexie, la boulimie ainsi que l’orthorexie. Et d’un autre côté, nous avons les troubles alimentaires hyperphagiques qui concernent la compulsion prandiale et les grignotages pathologiques. Tous ces troubles diffèrent les uns des autres mais ils ont néanmoins quelque points communs comme les facteurs qui les causent, que ce soit des facteurs génétiques, neurologiques, endocriniens, psychologiques, familiaux mais aussi socioculturels. En plus de ces facteurs, les réseaux sociaux sont aussi considérés comme un facteur pouvant causer des TCA comme nous avons pu le voir grâce aux recherches effectuées. Certes ils ne s’agit pas seulement des réseaux sociaux mais ils ont une part de responsabilités importantes puisque nous vivons chaque jour avec Internet à nos côtés.

Cependant, même s’ils peuvent être nocifs ils peuvent avoir des effets thérapeutiques sur les personnes souffrant de TCA grâce aux échanges qui peuvent se faire via des sites WEB ou des forums. Ces personnes recherchent de l’aide, d’un soutien pour surmonter leur maladie donc ceci peut être une bonne solution. Evidemment il faut faire attention à ce que l’on trouve sur ces réseaux sociaux car ils ne sont pas forcément bénéfiques pour la santé et ne provoquent que de la désinformation comme nous avons pu le voir avec les sites « pro-ana » et « pro-mia ».

Pour ma part, les réseaux sociaux sont un bon moyen de communication, on peut pratiquement trouver tout ce que l’on recherche sur Internet. Dans le cas de maladie comme les TCA, pouvoir communiquer, échanger et se confier avec des personnes qui traversent ou qui ont traverser les mêmes choses que nous peut aider à la guérison. Cependant il faut bien évidemment à ne pas toujours croire ce que l’on trouve sur Internet, il faut savoir se méfier et rester prudent.

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RÉSUMÉ EN ANGLAIS

___________________________________________________________________________________

Eating disorders, are numerous and of all types. On the one hand, we have restrictive eating disorders, which include anorexia, bulimia and orthorexia. And on the other hand, we have hyperphagic eating disorders that concern prandial compulsion and pathological snacking. All these disorders differ from each other but they nevertheless have some common points such as the factors that cause them, whether genetic, neurological, endocrine, psychological, family or socio-cultural factors. In addition to these factors, social networks are also considered a factor that can cause ACT, as we have seen from the research conducted. Certainly it is not only social networks but they have an important part of responsibilities since we live every day with the Internet at our side.

However, even if they can be harmful, they can have therapeutic effects on people suffering from ACT through exchanges that can be done via websites or forums. These people are looking for help, support to overcome their illness so this can be a good solution. Obviously, we must be careful what we find on these social networks because they are not necessarily beneficial to health and only cause misinformation as we have seen with the "pro-ana" and "pro-mia" websites.

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BIBLIOGRAPHIE

___________________________________________________________________________________

[1]. Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, The Association between Social Media Use and Eating Concerns among US Young Adults, (2016), Volume 116, Issue 9, Pages 1465–1472

Page consultée: https://jandonline.org/article/S2212-2672(16)30110-1/fulltext

[2]. Inserm, Anorexie mentale - Un trouble essentiellement féminin, parfois mortel, (2014)

Page consultée: https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/anorexie-mentale [3]. PUB MED, Bulimia Nervosa/Purging Disorder, (2017)

Page consultée: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28532966

[4]. Sciences et Avenir, Anorexie et boulimie : définition, symptômes, traitements, (2014) Page consultée: https://www.sciencesetavenir.fr/sante-maladie/anorexie-et-boulimie-definition- symptomes-traitements_104655

[5]. Passeport Santé, La boulimie, qu'est-ce que c'est ?

Page consultée: https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=boulimie_pm [6]. TCCPARIS, Troubles à symptomatologie somatique et apparentés, Trouble à symptomatologie somatique, DSM-5 Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux, (2015)

Page consultée: http://tcc-paris.com/troubles-a-symptomatologie-somatique-et-apparente/

[7]. PUB MED, The clinical basis of orthorexia nervosa: emerging perspectives, (2015) Page consultée: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25733839

[8]. Les réseaux sociaux, lieu de propagande de l’anorexie ?, (2017)

Page consultée: http://www.hinnovic.org/les-medias-sociaux-propagande-de-lanorexie/

[9]. La mondialisation et les troubles du comportement alimentaire, Réseaux sociaux : exemple, les sites pro-ana et pro-mia

Page consultée: http://mondia-anorexie.e-monsite.com/pages/ii-l-influence-des-reseaux-sociaux-et-des- medias/1-reseaux-sociaux-exemple-les-sites-pro-ana-et-pro-mia.html

[10]. Madame LeFigaro, Les réseaux sociaux favorisent-ils les troubles alimentaires, (2016) Page consultée: http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/reseaux-sociaux-troubles-

alimentaires-190516-114328

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