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Visite guidée au musée de la photographie

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Academic year: 2022

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Helha Gosselies

Visite guidée au musée de la photographie

3 PS – 3 PP

MAUSEN Manon, GILSON Wendy, TURLOT Maxine, STUMPFL Jade, PECORA Shayron

08/01/2018

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Table des matières :

1. Recherche documentaire sur les 5 photographies ... 2-6

1.1. Le dégout ... 2

1.2. La joie ... 3

1.3. La colère ... 4

1.4. La peur ... 5

1.5. La tristesse ... 6

2. Signe reconnaissable pour les enfants ... 7

3. Matériel à apporter ... 8-9 4. Ipad / téléphone ... 10

5. Plan du musée et parcours ... 10

6. Le jeu de société ... 10-11 7. L’histoire, le fil rouge ... 11

8. Les programmes ... 12

9. Détails pratiques : remarques des professeurs ... 13

10. Autorisation de diffusion ... 13

11. Elaboration du projet (auto évaluation personnelle) ... 14

Maxine ... 14-15 Manon ... 16

Wendy ... 17

Jade ... 18

Shayron ... 19

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Visite guidée au musée de la photographie

1) Recherche documentaire sur les 5 photographies :

1.1. Auteur de la photo représentant le dégout

Diane Arbus est née le 14 mars 1923 à New York aux États-Unis, son nom de jeune fille était Diane Nemerov. Elle se fait connaitre par ses photographies. Ses œuvres les plus célèbres sont :

« Child with Toy Hand Grenade in Central Park », N.Y.C. 1962 et

« Identical Twins », Roselle, New Jersey, 1967. Elle décède le 26 juillet 1971, âgée seulement de 48 ans. Il a été rapporté qu'elle a fait l'expérience de nombreux "épisodes dépressifs" au cours de sa vie.

Diane Arbus est une photographe connue pour ses photographies en format carré de personnes marginalisées de la société (les transgenres, les nains, les nudistes, les gens du cirque, et bien d’autres encore) dont la normalité était perçue par la population générale comme laide et surréaliste.

Même si elle a toujours exprimé son amour pour ses sujets, son travail a toujours été controversé et critiqué fortement par les critiques d'art et le grand public pour être simplement « la photographe des monstres », photographiant ses sujets sous un jour négatif.

Œuvre choisie :

Diane Arbus

« Portoricaine au grain de beauté », New York, 1965.

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3 1.2. Auteur de la photo représentant la joie

Œuvre choisie :

Seymour Jacobs est né le 27 mars 1931 à Brooklyn et a séjourné en France dans les années 50. Il s’est spécialisé en littérature française, qu'il enseignera par la suite. Depuis 1983 et son exil à Paris, il renie ses clichés de plage, « chaos de femmes tragiques et d'hommes ridicules », pour se consacrer à l'inquiétude de « nus complexes, révélant une étrange complicité aux motivations difficiles à cerner et une détresse cette fois mienne à part entière

». Il ne comprend pas que certains puissent voir de la cruauté ou du mépris dans ses clichés, et répond : « Seuls les faibles voient de la cruauté dans ce que je fais, la bêtise et le manque de générosité ne m'intéressent pas. »

Celui qui confiait son indifférence à la jeunesse « elle n'a pas de magie, et le corps n'a pas tant d’importance » s'est éteint à Paris, à l'âge de 67 ans.

Seymour Jacobs

États-Unis, 1931 – 1999 New York

1984

De la série Brighton Beach Épreuve à la gélatine argentique Tirage d’époque

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1.3. Auteur de la photo qui représente la colère

Œuvre choisie :

Fils d'immigrés juifs hongrois, William Klein, après des études de sociologie au City College of New York où il est admis à l'âge de 14 ans, effectue de 1946 à 1948 deux ans de service militaire dans l'armée américaine en Allemagne, puis en France, en tant que dessinateur dans les journaux. Deux maîtres de la photographie signent l'entrée de la photo dans l'art contemporain. Robert Frank et son ouvrage « les Américains » William Klein avec « New York ».

Klein impose un style et un regard instinctif à la photo. La réalité est vécue avec subjectivité et montrée comme elle est : parfois dérangeante, parfois violente.

Pour ses photos de mode, il a réellement révolutionné le genre : ses mannequins n'ont pas les mains sur les hanches et leurs pieds ne prennent plus la position de danseuse classique et sont le plus souvent dans la rue. Il amène de la modernité au milieu de la mode.

En 2011, la Maison européenne de la photographie revient sur le voyage de Klein à Rome entre 1956 et 1960. Dès 1959, Klein publie un recueil de ses photographies faites dans la capitale italienne.

William Klein New York, 1955

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5 1.4. Auteur de la photo qui représente la peur

Œuvre choisie :

Directeur : Lucien Vogel 14 juin 1933

Le marathon de la parole

Lucien Vogel (Lucien Antoine Hermann) né le 13 décembre 1886 à Paris et mort le 7 mai 1954, est un éditeur français, créateur et directeur de plusieurs journaux. Esthète éclairé de son temps et homme du monde et de la mode, il fut aussi un militant politique de gauche résolu et un précurseur dans sa profession.

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1.5. Auteur de la photo représentant la tristesse

 Aucune photo, et aucune biographie trouvée sur l’auteur.

Œuvre choisie :

Viviane Joachim Belgique La ruine, 2003

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2) Signe reconnaissable pour les enfants :

Nous sommes le groupe rose et nous avons confectionné des appareils photos comme signes reconnaissables pour les enfants. Chaque enfant et nous-mêmes les porterons ce jour-là.

Les élèves l’utiliseront comme un « vrai » appareil photos afin de cadrer les photos en se servant de l’objectif transparent.

Cet appareil est nominatif et servira également de trace, de souvenir puisque les élèves le gardera après la visite.

L’objectif transparent

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3) Matériel à apporter :

Objets :

- L’ipad

- Des bonbons - Des chocolats - Un baffle - Le slime

- Les oignons

- Les empreintes (marquage au sol des cinq sens)

- Le jeu vice-versa.

Déguisement :

Nous aurons toutes un pantalon noir accompagné d’un t-shirt rose en rapport avec la couleur de notre groupe.

Dans notre dos, nous collons un personnage qui représente notre émotion tirée du dessin animé « vice-versa ».

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4) Ipad / téléphone :

Nous avons utilisé l’Ipad comme une support pour certaines images, pour les musiques et des bruitages.

Par exemple, nous avons montré une image aux élèves qui représente la peur, nous avons fait écouter un bruit qui représente la colère.

Nous nous sommes servies de notre téléphone afin de garder des traces de notre activité : vidéos et photos.

5) Plan du musée et parcours

6) Le jeu de société :

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C’est une bonne chose de profiter de la visite au musée de la photographie pour travailler la compréhension de diverses émotions.

Le jeu « Vice-Versa » est un excellent moyen pour les enfants d'en apprendre davantage sur les émotions. Non seulement avec les cartes « Bing Bong », ils apprendront les mimiques qui sont reliées aux diverses émotions, mais avec les cartes « Émotion », ils découvriront également comment les expliquer, les associer à des moments de leur vie, à les définir et à essayer de trouver des solutions en cas de mal-être.

7) L’histoire, le fil rouge :

- Tout d’abord nous étions 3 à accueillir les élèves dehors quand ils sont sortis du car.

- Ils se sont d’abord installés pour manger leurs tartines.

- Ensuite, nous leur avons distribué les colliers « appareil photos » en leur demandant leur prénom afin de les nominer.

- Avant de commencer l’activité, ils se sont rendu aux toilettes et se sont lavés les mains.

- Nous nous sommes dirigées alors au point de départ et avons laissé les élèves observer. Ils ont constaté qu’il y avait un fléchage au sol avec les différents sens (odorat, ouïe, …) que nous allions travailler.

- Direction la première photo en suivant le fléchage représenté par des yeux de couleur rose.

- Explication de la photo + réalisation du défi et imitation + prise de la photo

- Direction la deuxième photo en suivant le même procédé (fléchage représentant le sens + explication de la photo + réalisation défi et imitation + prise photo) et ainsi de suite pour les autres photos.

- A la fin de notre visite, les élèves ont pris leur collation.

- Ensuite ils ont joué au jeu de société « Vice-Versa » expliqué ci-dessus.

- Pour terminer, les élèves sont sortis et nous leur avons proposé des petits jeux tels que : la statue, courir partout mais en respectant un périmètre, imitation, …

Les défis :

 La photo qui représente la joie  le goûter avec les bonbons et des chocolats (ce sont de bonnes sensations en bouche). (le gout)

 La photo qui représente le dégoût  toucher avec slime. (le toucher)

 La photo qui représente la tristesse  sentir avec des oignons. (l’odorat)

 La photo qui représente la peur  voir une photo sur la tablette. (la vue)

 La photo qui représente la colère  écouter avec un bruit sur la tablette (en utilisant le baffle). (l’ouïe)

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8. Les compétences :

 Eveil 1. Les êtres vivants 1.1. Caractéristiques

1.1.1. Les êtres vivants réagissent : les récepteurs des stimuli : les organes des sens.

 Langue française : 1. Lire

1.1. Orienter sa lecture en fonction de la situation de communication

1.1.1. Repérer les informations relatives aux références d’un livre, d’un texte, d’un document visuel

4. Parler

4.2. Elaborer des contenus

4.2.7. Vérifier des hypothèses émises personnellement ou proposées

 Média :

ECM. S’exprimer et communiquer par les médias / le multimédia ECM.3. Utiliser des technologies

ECM.3.1. Exprimer par les sens et par le corps les techniques du visuel et du sonore

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9. Détails pratiques : remarques des professeurs :

a.

Pourquoi accrocher l’émotion dans le dos et pas devant, car c’est face aux enfants que vous serez la plupart du temps ?

Réponse du groupe : nous avons pris la décision de coller notre émotion dans le dos pour créer un effet de surprise au début de l’activité. Nous devions nous retourner chacune à notre tour pour que les enfants deviennent le thème que nous allions travailler à travers les photos.

b. De même, quelles informations comptez-vous communiquer aux enfants sur les photographies et photographes ? Prêtez attention à adapter votre discours.

Réponse du groupe : Nous avons donné la date de naissance et de décès de chaque photographe et le nom de ceux-ci. Nous avons également donné le nom de chaque photo. Nous n’avons pas été trop dans le détail car ce sont des jeunes enfants et nous ne voulions pas les submerger d’informations.

10. Autorisation de diffusion :

Nous autorisons la diffusion de notre travail.

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11. Les auto évaluation : Maxine :

Tout d’abord, l’idée de mélanger les primaires et les maternelles est une bonne idée. Je trouve cela enrichissant parce qu’ils ont une autre manière d’aborder la matière, une autre façon de parler aux enfants mais également de préparer la leçon. Ce mélange nous a permis également de voir la vision des primaires sur les maternelles ainsi que leur niveau et vice-versa. Ce mélange permet également de faire de nouvelles rencontres intéressantes pour nos études.

Au niveau de ma photographie (la colère) : j’avais quelques appréhensions à savoir si les élèves allaient bien voir ce que celle-ci voulait transmettre comme émotion / ressenti. De plus, j’avais peur que les élèves parlent plus sur le sujet de la guerre que sur l’émotion (notre thème travaillé lors de notre visite guidée). Mais finalement, vu que le groupe était hétérogène (plusieurs niveaux), les plus grands ont induit les plus petits et donc ils ont compris le sens de la photographie. Je me pose la question à savoir si les groupes n’avaient été composés que d’un seul niveau, est-ce que les élèves de maternelle (1M-2M) auraient pu comprendre l’émotion ressentie à travers cette photographie ? Je compte bien revenir dans ce musée plus tard quand je serai diplômée et je viendrai au Musée de la photographie car cela m’a plu et j’irai également voir cette photographie afin d’avoir la réponse à ma question. Pour bien appuyer sur l’émotion ressentie, nous avions préparé à l’avance une petit bande sons qui faisait référence à la peur car on entendait des personnes crier. Si nous avions choisi cette bande sons, c’est parce qu’au moment où l’on s’est concertée pour le matériel, nous avions discuté à propos de la peur et tout le monde a donné comme idée les cris car quand nous avons peur, nous émettons ce genre de bruit. Cette bande sons a bien fonctionné parce que les élèves regardaient la tablette en montrant dans leur regard la peur suite aux cris. Je pense que le sens utilisé pour la peur est donc bien choisi. Nous aurions également pu choisir le sens du toucher avec des matières cachées dans des boîtes car je sais que cela peut parfois faire peur de ne pas voir ce que l’on touche. Pour l’explication de ma photographie, j’ai donné une explication simplifiée pour les élèves. Cela est une bonne idée ainsi les élèves ont su de qui provenait la photo mais par contre, j’ai trouvé que la date n’était pas trop parlante pour les plus petits étant donné qu’ils n’ont pas encore une représentation du temps qui passe.

Concernant le matériel utilisé, le fléchage en forme des différents sens m’a paru concret et permet de donner du sens à notre activité. Le fait que ces marquages soient roses rentre très bien avec notre couleur attribuée (le rose). Je trouve également que l’idée que chaque élève reçoive un collier nominatif en forme d’appareil photo est également stimulant, attrayant et donne du sens vu que la visite se déroulait dans le Musée de la Photographie. Chaque fois que nous avions du matériel, celui-ci était utilisé dans notre activité. Pour ma part, j’ai utilisé la tablette et un baffle afin de bien faire entendre la bande sons aux élèves. L’idée du baffle a été très utile car je pense que si je ne l’avais pas, les élèves n’auraient pas bien entendu les sons.

REMARQUE : j’ai pensé à laisser le matériel « caché » afin que les élèves ne soient pas distraits et qu’ils se concentrent bien sur la photographie. J’ai trouvé cela une bonne idée car dès que j’ai montré le matériel, les élèves étaient (ce qui est normal) contents de voir la tablette et donc leurs yeux étaient rivés sur celle-ci. Je pense que si je l’avais sortie plus tôt, les élèves auraient peut-être été moins attentifs à mes explications et n’auraient peut-être pas aussi bien analysé la photographie.

Concernant l’organisation dans le Musée : nous nous sommes organisées pour savoir dans quel ordre nous présenterions nos photos et malheureusement, il y en a qui n’ont pas respecté l’indication de base et donc on s’est parfois retrouvé à plusieurs groupes dans un même couloir.

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Les élèves étaient donc attirés à regarder ce qu’il se passait dans les autres groupes et donc étaient moins attentifs à nos explications.

Et pour terminer, j’ai trouvé que l’utilisation de la tablette est une bonne idée mais pour l’utiliser comme je l’ai utilisée, je trouve que j’aurais pu le faire avec mon téléphone car en soi, je n’ai pas vraiment beaucoup utilisé celle-ci. Je trouve que la tablette est plus utile dans d’autres activités telle que des bandes annonces, des films, jouer à un jeu ou en créer… Mais je constate que les élèves sont tout de même plus attirés par une tablette que par un téléphone.

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Manon :

Tout d’abord, le matériel (collier, fléchage, Ipad, …) apporté aux enfants pour l’activité était beau, solide et attrayant. Notre équipe de 5 filles portait un t-shirt rose (couleur de l’équipe) et un pantalon noir, ce qui était une excellente idée pour l’identification du groupe. A l’arrière du t-shirt, était imprimé un personnage du film « Vice-Versa » représentant l’émotion que nous voulions expliquer aux enfants. Pour ma part, j’étais « la tristesse ». Nous portions également autour du cou un appareil photo rose nominatif. Nous en avons aussi distribués à chaque enfant (avec leur prénom). Grâce aux t-shirts roses et aux colliers, notre équipe était bien reconnaissable dans tout le musée

et les enfants ont, à la fin de l’activité, pu garder l’appareil photo.

Enfin, la tablette est un outil intéressant, car les enfants n’ont pas l’habitude de l’utiliser lors d’activités, ils étaient donc agréablement surpris et ont beaucoup aimé.

Ensuite, la photo que j’avais choisie d’expliquer aux enfants représentant la tristesse, n’était pas suffisamment explicite pour eux. La première impression qu’elle a évoquée chez eux était : un monsieur qui « dort » avec sa tête sur la table. J’aurais souhaité que les enfants me répondent la tristesse. J’ai essayé de rediriger les enfants en leur posant des questions. Je sais donc que dans le futur, je dois être plus attentive lors de mes choix et me mettre mieux à la place des enfants. De plus, le défi que je leur proposais pour

« pleurer », consistait à leur faire sentir un oignon. Malheureusement, le défi n’a pas fonctionné. J’aurai dû imaginer à un autre défi en utilisant un autre sens (la vue/l’ouïe) qui aurait provoqué des larmes. Par chance, les enfants ont malgré tout réussi à réaliser l’émotion demandée en faisant semblant de pleurer.

Pour conclure, j’ai apprécié la collaboration des étudiantes préscolaires/primaires, puisque cela nous a permis d’avoir de riches échanges, de nouvelles idées afin de pouvoir concevoir une belle activité pour les enfants. L’entente et la cohésion de groupe fut très agréables et nous nous sommes partagées le travail facilement et efficacement. Chacune avait un rôle à jouer et savait ce qu’elle devait faire et dire pendant l’activité. J’ai également trouvé intéressant d’avoir des enfants de maternelles et de primaires, puisque cela m’a permis de rencontrer des enfants que je n’avais jamais eu l’occasion d’animer. Enfin, je retiens cette journée comme enrichissante et elle m’a permis d’aborder une façon différente d’aller au musée avec des enfants.

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Wendy :

La préparation de l’activité :

Contenu correct judicieux : Nos étapes étaient claires. Cela nous permis de suivre un

déroulement et une structure de travail claires et précises. Nous avions dans un premier temps distribué les badges appareils photos aux enfants. Puis nous avions suivis le fléchage en s’arrêtant et expliquant chacune des photos ainsi que la réalisation de chacun des défis en lien avec la photo exploitée. Ensuite la collation suivie de la réalisation du jeu « vice versa » et pour finir, le moment en extérieur.

Matériel bien pensé : Nous avions apporté du matériel en suffisance et qui chaque matériel apporté correspondait à une émotion.

Forme, orthographe : Nous avions tout particulièrement veillé à la forme et l’orthographe en faisant relire la préparation pour qu’elle ne contienne plus de fautes.

Créativité, originalité : Nous avions essayé de trouver des petits défis qui étaient ludiques et attrayants pour les enfants et toujours en lien avec notre thème.

Gestion de l’activité : Organisation :

- Gestion du groupe : Etant donné que nous étions cinq et que nous avions aussi un petit groupe, cela a été très facile pour se répartir les différentes taches pour que les enfants soient toujours accompagnés et en situation de recherche ou

questionnement durant la visite.

- Gestion de l’espace : En ce qui concerne la gestion de l’espace, nous avions veillé à ce que les enfants circulent et découvre le plus possible le musée, voilà pourquoi lors de la préparation de la visite ainsi que du choix des photos nous avions fait en sorte que les enfants voyagent dans les deux parties du musée : ancienne et nouvelle. Mais aussi, lors de la présentation des photos, il n’y avait qu’une seule étudiante qui parlait et elle était placée à côté de la photo et les enfants en arc de cercle tout autour pour favoriser l’attention et la concentration.

- Gestion du temps : Durant toute la visite du musée, nous avions veillé tout particulièrement au fait que chaque moment ne soit pas trop long pour ne pas perdre l’attention des enfants. Nous avions donc décidé de scinder la visite du musée en plusieurs parties : la prise en charge à l’arrivée, la prise de contact en début d’activité, le tour de parole : chacune des étudiantes présentait sa photo et son petit défi, le moment de collation, le jeu de société et pour finir le moment en extérieur

- Gestion du matériel : Nous avions apporté du matériel en suffisance, varié et adapté à chacun des défis en lien avec les 5 sens, mais aussi au niveau des enfants.

Savoir êtres :

- Présence des étudiants auprès des enfants Durant la visite, nous avons

particulièrement été à l’écoute et attentives aux besoins des enfants que ce soit lors de la visite en elle-même, ainsi que durant les autres moments : accueil, diner, collation, toilettes, récréation, retour. Nous avons veillé à gérer chacune le groupe a tour de rôle.

- Bon climat relationnel : Nous avons toutes les cinq très vite accroché avec les enfants qui étaient attachants.

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Jade :

Selon moi, c’est un projet qu’il faut garder, qu’il faut continuer à exploiter et à faire découvrir dans les futures années à venir aux étudiants du primaire et du préscolaire.

Ce projet nous a permis d’être mélangé, confronté et de pouvoir partager avec des étudiantes du préscolaire (coopération entre les maternelles/primaires) et de pouvoir travailler en collaboration avec celles-ci afin d’échanger dans nos pratiques, nos valeurs et discuter des points positifs et des points négatifs des différents niveaux des enfants qui se sont présentés à nous. Puisque nous étions confrontés à plusieurs cycles différents dans un même groupe, c’était rassurant d’avoir de l’aide d’autres étudiants lorsque nous ne savions pas comment gérer la gestion du groupe. Durant cette journée, nous avons établi entre chacune une bonne entente et adhésion lors des activités. Nous nous sommes facilement réparties les tâches. C’était une journée très enrichissante et constructive.

En ce qui concerne les activités, celles-ci se sont bien déroulées, on a essayé de les rendre attrayantes. Nous avons commencé par fabriquer des appareils photo roses comme signes reconnaissables pour les enfants. Nous avons choisi ce symbole, car on reste dans un musée de la photographie, où chaque photographe était accompagné de son appareil. Les élèves l’utilisaient comme un « vrai » appareil photos afin de cadrer les photos en se servant de l’objectif transparent (plus de sens pour eux), nous sommes restées dans le thème de la photo. Cet appareil était nominatif et servait également de trace, de souvenir puisque les élèves le gardaient après la visite. Nous avons aussi eu la bonne idée de confectionner un chemin avec la représentation des cinq sens. Les élèves devaient suivre un parcours dans le musée, ce qui permettait aux apprenants de savoir vers quelle sorte d’activité ils allaient aller. Par la suite, nous avons essayé que chaque activité attire et fasse participer les enfants. Les activités faisaient bouger les enfants, ils ne devaient pas toujours être attentifs et passifs. Ceux-ci participaient et écoutaient volontiers. Pour chaque nouvelle photo, ils devaient sentir avec leurs sens et cela devait leur provoquer une émotion. Pour ce faire, nous avons utilisé diverses applications et outils (sonores/visuel/toucher) lors des activités (différentes variations).

De plus, nous représentions une émotion qui était collée dans notre dos. Nous devions présenter notre photo en lien avec notre émotion ; pour ma part c’était joie. Les enfants devaient alors utiliser un de leur sens pour ressentir une émotion. Nos activités prouvent que les émotions et les cinq sens sont liés.

Ce qu’il faudrait améliorer, ce serait le temps lors des activités. Les enfants n'avaient pas le temps de se plonger réellement dans l'activité et dans les manipulations (sens/émotions) qu'il fallait changer de photo et d’endroit. À un moment de la visite, nous nous sommes retrouvés à deux groupes dans la même pièce et malheureusement, il y avait trop d'enfants et trop de bruit. Les élèves n’étaient plus trop attentifs.

Ce qu’il faudrait modifier, ça serait la présentation des auteurs et trouver un autre moyen de rendre cela plus ludique pour les élèves du maternelle et du primaire. Néanmoins, je pense qu’il serait plus judicieux d’allonger le temps de la visite afin d'avoir plus de temps pour réaliser les différentes activités avec les enfants et raccourcir le temps du jeu de société à la fin de la journée.

Dans le musée de la photographie, il n’y avait pas toujours du Wifi afin que chaque groupe puisse l'utiliser dans la pièce de son choix. Pour finir, il faut prévoir plus de temps, plus de jours différents qui seraient prévus à cet effet pour préparer la visite, pour revoir le musée et s'entrainer davantage.

Pour conclure, je dirais qu’il n’y a rien à supprimer, car le parcours, les activités et le matériel étaient réfléchis, mais il y a des éléments à modifier et à peaufiner.

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Shayron :

Personnellement, c’est un projet à maintenir, car il est intéressant. Intéressant, car nous travaillons avec des futures enseignantes du préscolaire et avec « leurs élèves », mais ça l’est également parce que nous ne travaillons pas assez les médias et l’ouverture vers l’extérieur à l’école primaire. Ce projet m’a permis de m’apercevoir que les enfants sont très friands de sortir de l’école et de découvrir d’autres « univers ».

Le visuel étant très important pour les enfants du cycle 5-8, nous avons été attirées par les émotions, car elles sont très visibles au travers des photos choisies. J’ai trouvé qu’il était intéressant de travailler en parallèle les émotions aux cinq sens, car ce sont deux domaines étroitement liés. Nous ressentons des émotions lorsque nous faisons appel à nos sens c’est pour cela que le choix de notre thème a été réfléchi et judicieux.

Le petit appareil photo que nous avons confectionné et qu’ils portaient autour du cou était un outil très ludique pour eux parce qu’à chaque photographie, ils pouvaient faire un clic photo de chacune d’elle. Cet appareil en question était rose comme la couleur de nos t- shirts pour que les enfants se retrouvent au cas où ils se seraient perdus.

Chacune de nous représentait une émotion qui était collée dans notre dos. Nous présentions une à la fois notre photo en lien avec notre émotion. Les enfants devaient utiliser un de leur sens pour ressentir une émotion. Nos activités sont la preuve que les émotions et les cinq sens sont liés. Par exemple, pour le dégoût les enfants avaient leurs yeux cachés et devaient mettre leur main dans le slime ce qui provoquait du dégoût chez chacun d’entre eux. Nous avions pris la décision de cacher leurs yeux pour ne pas que la vue influence le sens du toucher. Ce qui était bien construit de notre part c’était le chemin tracé à l’aide des représentations de chaque sens. Ce chemin était intéressant, car nous restions dans notre thème et nous n’avions pas mis de simples flèches et les enfants ne nous suivaient comme des petits moutons. Nous avions assez bien réfléchi à nos activités et si elles étaient à refaire je les referais presque de la sorte.

Ce que je modifierais, c’est la présentation du photographe. À la place de donner toutes les informations sur le photographe comme nous l’avons fait, on aurait pu leur montrer une photo du photographe pour qu’ils puissent émettre des hypothèses sur son âge par exemple. En amont, on aurait pu mettre un tas d’images de photographe et de leur faire trouver le bon en leur donnant des descriptions physiques. Donc si nous avions fait cela nous aurions pris plus de temps pour la visite et moins pour le jeu, car celui-ci semblait long et rébarbatif malgré qu’il soit intéressant, car il travaille les émotions.

Selon moi, il n’y a rien à supprimer, car nous avions assez bien réfléchi à ce que nous allions faire, mais il y a bel et bien des éléments à modifier comme j’ai explicité ci-dessus.

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