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Curiosité botanique

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CURIOSITÉ BOTANIQUE: L’HORLOGE DE FLORE OU LA TENTATIVE D’UNE MESURE DU TEMPS

D’APRÈS LA NATURE

Jean-Louis MORET

Ce sont des plantes qui ne fleurissent que la nuit.

–Oui, c’est bien, mais on va pas mettre le réveil pour ça.

J.-M. Gourio Brèves de Comptoir 1996 Ed. Michel Lafon

1. Introduction

Le chasseur néanderthalien, lancé aux trousses de sa proie, voyait son élan ralenti au crépuscule, stoppé par l’obscurité. Il ne pouvait reprendre sa poursuite que lorsque les ténèbres s’étaient dis- sipées. L’activité, alors, se déroulait durant une période bornée, en amont et en aval, par la nuit:

la «journée». Une et répétée, elle scandait la vie préhistorique. Mais bientôt l’intervalle parut long. On chercha à fragmenter la journée. Le soleil se déplaçait dans le ciel. On comprit quel parti on pouvait en tirer. En choisissant des repères, on découpait la trajectoire du soleil en tronçons plus courts. Diverses exigences physiologiques (faim, sommeil, etc.) rythmaient la période avec plus ou moins de régularité.

Le descendant du chasseur néanderthalien, après de nombreuses observations, sut que le soleil passant derrière tel arbre, telle colline déclenchait chez lui un comportement défini. Mais c’était trop personnel. Il fallait donc, pour régler ses rapports avec son entourage, définir des repères que tout le monde voyait, comprenait et interprétait de la même façon. Ces repères, en outre, devaient résister aux migrations. Il n’était donc plus possible de séquencer la journée avec des repères topographiques. Il était impérieux de les remplacer par des jalons «universels». Diverses voies furent explorées, géométriques, techniques ou naturalistes. Les premières virent apparaître les astronomes et leurs observatoires; les deuxièmes furent à l’origine de machines plus ou moins astucieuses pour mesurer le temps, comme le cierge segmenté ou la clepsydre; les troisièmes enfin, à la portée de toute personne ayant le sens de l’observation, restèrent relativement simples, comme la mesure du temps d’après le mouvement des fleurs. Linné, le grand systématicien du XVIIIe siècle, père de la nomenclature binomiale, proposa une classification des plantes selon ce critère.

103 Bulletin du Cercle Vaudois de Botanique N° 25, 1996: 103-108

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2. L’horloge de Linné

Charles LINNÉ (1751, 1783, repris en français en 1788) définit ce qu’il appelle les Veilles des plantes. Ce sont les mouvements que les fleurs font chaque jour: elles «s’ouvrent, s’épanouissent

& se referment». Il donne ensuite une liste de «Fleurs solaires (Solares), celles qui observent un temps déterminé pour s’ouvrir & se clore […]». Il distingue trois types de fleurs solaires:

– Les espèces météoriques (Meteorici) dont le mouvement dépend de la luminosité, de l’hu- midité de l’air ou de la pression atmosphérique. Ce sont les espèces «qui apportent [le] moins d’exactitude dans l’heure de l’épanouissement […]».

– Les espèces tropiques (Tropici) dont l’heure d’épanouissement est plus ou moins précoce et dépend de la longueur du jour. Linné remarque qu’«elles observent par conséquent les heures Turques ou inégales».

– Les espèces équinoxiales (Æquinoctiales). Elles «s’ouvrent à une heure fixe & positive, &

même la plupart se ferment tous les jours à une heure déterminée. Celles-ci observent les heures Européennes ou égales».

Ce sont ces dernières fleurs qui lui servirent à établir une «horloge de flore» (fig. 1 et tableau 1). Elle fut copiée et imitée de multiples fois. Nous donnons ci-dessous une comparaison entre le système de Linné et celui proposé par quatre autres auteurs (fig. 2).

3. Interprétation du tableau-horloge de Linné

Il est difficile d’interpréter avec exactitude le tableau proposé par Linné. Certaines heures sont précédées ou suivies d’un point, d’autres pas. Ce signe apporte vraisemblablement une précision.

Il peut indiquer soit une petite portion de temps précédent ou suivant l’heure, soit que cette heure est le début ou le terme du mouvement. Par exemple, 7. signifierait peu après 7h00 ou dès 7h00, .8 peu avant 8h00 ou dès avant 8h00. Ce laps de temps n’est pas égal au quart d’heure, car Linné aurait utilisé la forme 6. et non 6.1/2. Cette dernière notation indiquerait donc un épanouissement du capitule de l’Epervière pulmonaire peu avant 6h30 ou entre 6h00 et 6h30. La forme 4.5 et 8.9 indiquerait alors le laps de temps s’écoulant entre les deux heures; aujourd’hui nous écririons 4–5 et 8–9.

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Figure 1: Les premières heures de l’«Horloge de flore» proposée par Linné en 1751.

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4. Fiabilité d’une telle horloge

L’ouverture et la fermeture des corolles ou des capitules dépendent surtout des variations de l’in- tensité lumineuse, donc du cycle jour-nuit. Aussi appelle-t-on ces mouvements photonasties.

Mais ils sont aussi influencés par une quantité d’autres facteurs indépendants ou liés à la lumiè- re (exposition, température, qualité du sol, approvisionnement en eau, etc.). La généralisation de l’emploi d’une telle horloge devient donc aléatoire en-dehors du lieu où elle a été décrite. MILNE- EDWARDS et al. (1865) précisent cette réserve: «On pourrait aisément multiplier les exemples;

mais outre qu’un tel travail n’a guère qu’un intérêt de curiosité, on comprend qu’une foule de cir- constances peuvent faire avancer ou reculer l’époque de l’année ou le moment du jour où la flo- raison et l’épanouissement ont lieu, puisque c’est sous l’influence des phénomènes atmosphé- riques qui coïncident ordinairement avec tel mois ou telle heure du jour, et non pas mathématiquement avec un mois et une heure déterminés, que s’accomplissent les phénomènes de la floraison». Malgré cela, la mode de l’horloge naturelle eut une assez grande vogue au XIXe siècle, et on trouve dans le «Moniteur des connaissances utiles, 1859-1860» une horloge ornitho- logique de grande précision puisqu’elle sonne les demi-heures, proposée par «un astucieux chas- seur» (tableau 3, page 108). Le commentateur ajoute: «N’est-ce pas charmant, cette horloge qui chante les heures au chasseur matinal.»

105

3. Tragopogon luteum 22. (Salsifix jaune)

.4 Leontodon Taraxonoid. 2. (Liondent taraxacoïde) 4.5 Picris magna 15. (Picride vipérine)

Cichoreum scannense 28. (Chicorée de Scandie)

Crepis tectorum 12. (Crépide de Condrille) .6 Scorzonera tingitana 21. (Scorsonère de Tang.) 5. Sonchus laevis 17. (Laiteron lisse)

Leontodon Taraxacum 1. (Liondent pissenlit)

Crepis alpina 13. (Crépide des Alpes)

Tragopogon columnae 23. (Salsifix de Columna)

Lapsana Rhagadiolus 25. (Lampsane à f. lyrées)

glutinosa 27. (L. glutineuse)

Convolvulus rectus 34. (Liseron droit) 6. Hypochoeris pratensis 4. (Porcelle des prés)

Hieracium fruticosum 9. (Epervière savoyarde) .1/2 Pulmonaria 8. (E. pulmonaire)

Crepis rubra 14. (Crépide rouge)

Sonchus repens 16. (Laiteron rampant)

.7 belgicus 19. (L. belgique)

7. Leontodon chondrilloides 3. (Liondent de Condrille)

Hieracium latifolium 10. (Epervière à larges f.)

Sonchus lapponicus 18. (Laiteron de Lapponie)

Lactuca sativa 20. (Laitue d’usage)

Calendula africana 31. (Souci d’Afrique)

Nymphaea alba 29. (Nénuphar blanc)

Anthericum album 37. (Anthéric blanc) 8 Hypochoeris hispida 5. (Porcelle hérissée)

Lapsana Rhagadioloides 26. (Lampsane rhaga diol.)

Mesembryant. barbat. 43. (Ficoïde barbu) 9 Hieracium pilosella 7. (Epervière piloselle)

Anagallis rubra 39. (Mouron rouge)

Dianthus prolifer 42. (Œillet prolifère)

8.9 Leontodon Taraxacum 1. (Liondent pissenlit) 9 Hypochoeris Chondrilloid. 6. (Porcelle de

Condrille)

10 Malva helvula 35. (Mauve helvula)

Arenaria purpurea 38. (Sabline pourpre)

Mesembr. crystallinum 44. (Ficoïde glaciale)

10 Lapsana glutinosa 27. (Lampsane glutineuse)

Lactuca sativa 20. (Laitue d’usage)

Scorzonera tingitana 21. (Scorsonère de Tang.) 10. 11. Mesembr. neapolit. 45. (Ficoïde néapolitaine)

11 Crepis alpina 13.(Crépide des Alpes)

Tragopogon Columnae 23. (Salsifix de Columna)

12 Sonchus laevis 17. (Laiteron lisse)

12. Lapponicus 18. (L. de Lapponie)

1. Hypochaeris Chondrill. 6. (Porcelle de Condrille)

Malva helvula 35. (Mauve helvula)

Dianthus prolifer 42. (Œillet prolifère)

2 Hieracium latifolium 10. (Epervière à larges f.)

Hieracium Pulmonaria 8. (E. pulmonaire)

Sonchus belgicus 19. (Laiteron belgique)

Lapsana Rhagadioloid. 20. (Lampsane rhagadiol.)

Mesembr. barbatum 43. (Ficoïde barbu)

3 Arenaria purpurea 38. (Sabline pourpre)

3. Leontodon Chondrilloides 3. (Liondent de Condrille)

Calendula arvensis 30. (Souci des champs)

3 Mesembr. neapolit. 45. (Ficoïde néapolitaine)

linguiform. 46. (F. linguiforme)

.4 Hieracium rubrum 11. (Epervière rouge)

Mesembr. crystallin. 44. (Ficoïde glaciale)

Calendula africana 31. (Souci d’Afrique)

Anthericum album 37. (Anthéric blanc)

4. Alyssum Alyssoides 36. (Alysse sinuée)

.5 Hypochoeris pratensis 4. (Porcelle des prés)

5. Hieracium fruticosum 9. (Epervière savoyarde)

Nyphaea alba 29. (Nénuphar blanc)

7. Papaver nudicaule 32. (Pavot à tige nue)

.8 Hemerocallis fulva 33. (Hemerocalle fauve)

p p p p

Tableau 1: Horloge de flore de Linné (1751 en latin et 1788 en français). La nomenclature a été respectée dans les deux langues. Le premier quartier de lune indique l’ouverture de la fleur, le dernier quartier, sa fermeture.

(4)

Tragopogon luteum Leontopodon Taraxonoid Picris magna Cichoreum scannense Crepis tectorum Sonchus laevisPapaver nudicaule Leontodon taraxacumHemerocallis fulva Crepis alpina Tragopogon columnae Lapsana Rhagadiolus L. glutinosa Convolvulus rectus Sonchus laevisHypocrepis pratensisHieracium pilosella Sonchus lapponicusHieracium fruticosumAnagallis rubra Hypochaeris Chondrill.Hieracium PulmonariaDianthus prolifer Malva helvulaCrepis rubraHypochoeris Chondrill. Dianthus proliferSonchus repens Hieracium latifoliumHieracium rubrumSonchus belgicus Hieracium PulmonariaMesmbr. crystallin.Leontodon chondilloides Sonchus belgicusCalendula africanaHieracium latifolium Lapsana Rhagadioloid.Anthericum albumSonchus lapponicus Mesembr. barbatumAlyssum AlyssoidesLactuca sativa Calendula africanaMalva helvula Arenaria purpureaHieracium fruticosumNymphaea albaArenaria purpure Leontodon ChondrilloidesNymphaea albaAnthericum albumMesembr. crystalinum Calendula arvensisHypochoeris hispidaLapsana glutinosa Mesembr. neapol.it.Lapsana RhagadioloidesLactuca sativa Mesembr. linguiform.Mesembryant. barbatumScorzonera tingitana Leontodon taraxacum Mesembr. neapolit. alpinaCrepis columnaeTragopogon

Linné

salsifis des prés convolvulus div. sp.Leontopodon taraxacum Hemerocallis fulva chicorée sauvageCrepis rubra Laiteron des champs Nymphaea albaCalendula arvensis Souci des jardinsSaugeMauves trémièresAnagallis rubraLavandeRoses

Favre

Liseron des haiesConvolvulus tricolor certaines chicoriacées Nymphaea albaCalendula arvensis LaituesAnagallis rubraMesembrynath. crist. gal. umbellatumOrnitho Sonchus laevisPourpier

Milne Edwards 0 122 143 154 165 176 187 198 209 2110 2211 231 13

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Mesembr. cristal.Lactuca sativaNymphaea albaCalendula arvensis Anagallis rubraMesembr. neapol. umbellatumDianthus proliferCrépide rougeCrépide à f. de pissenlitOrnithogal. Alyssum alyssoides Belle de nuit Cactus à gdes feuillesTragopogon luteumLiseron des Haies Sonchus lapponicusPicris magnaCrepis tectorum Geranium tristeFicoïde nocturne Hemerocallis fulvaNyctane de Malabar Liseron à fl. pourpres floreSilene nocti-

Lambert

Cactus à gdes feuillesTragopogon luteumLeontodon Taraxonoid. Sonchus lapponicusPicris magnaCrepis tectorum Convolvulus rectus Papaver nudicaule Hemerocallis fulva Geranium tristeLiseron droit Papaver nudicauleLiseron linéaire Hemerocallis fulvaIpomée pourpre noctiflorumSilene Mesembr. cristal.Hieracium fruticosumMesembr. neapol. Dianthus proliferSonchus lapponicusGeranium triste Crepis magnaAlyssum alyssoides Crépide rougeSouci pluviatile Calendula arvensisSilene noctiflorum Souci pluviatileHieracium pilosella Leontodon Taraxonoid.Anagallis rubra Mouron rougeDianthus prolifer Mesmbr. neapolit.Liseron linéaire Mesembr. cristal.Calendula arvensis Ornithogalum umbelaltumCactus à gdes feuilles Hieracium fruticosumBelle de nuit Belle de nuitTragopogon luteum Ipomoea tristis

Champion 0 122 143 154 165 176 187 198 209 2110 2211 23

1 13 Tableau 2: Comparaison de cinq horloges de flores proposées par LINNÉ(1751-1788), FAVRE(1859-1860), MILNE-EDWARDS(1865), LAMBERT(1885) et (1974). Rectangle grisé: heures nocturnes (18h00-6h00);rectangle blanc: heures diurnes (6h00-18h00). : ouverture de la fleur; : fermeture de la fleur. (LAMBERT(1885) ne donne pas de précisions à ce sujet.

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5. Conclusion

Il paraît a priori difficile de se fier à une horloge de flore, hors du site où elle a été définie. Par ailleurs, il n’est pas possible qu’en un endroit poussent, de façon naturelle, toutes les espèces nécessaires. Leur regroupement ne peut se faire que dans un un jardin. Il pourrait être plaisant de planter ces espèces, d’observer leurs mouvements et d’établir une telle horloge.

6. Bibliographie

***, 1859-1860. Moniteur des connaissances utiles et pratiques, revue agricole, horticole, scien- tifique et technologique, revue mensuelle des découvertes, des procédés, des recettes, des notions utiles et des sciences appliquées, contenant le résumé de tout ce qui se publie en France et à l’étranger, de nouveau, d’applicable et d’utile. Bureau du Moniteur des connaissances utiles et pratiques, Paris. 191 p.

CHAMPIONM.-H., 1974. Les secrets du langage des fleurs. D’après G. Dugaston, nouvelle édition revue et complétée. Albin Michel, Paris. 190 p.

FAVRE L., [s.d. (1859-1860)]. Dictionnaire des connaissances utiles. Bureau du Moniteur des connaissances utiles et pratiques, Paris. 392 p.

LAMBERTE., 1885. Traité pratique de botanique. Propriétés des plantes; leur utilité et leur emploi dans la médecine, la pharmacie, les arts industriels, l’économie, etc., etc. Deuxième édition.

Firmin-Didot, Paris. 512 + 1 p.

LINNÉ C., 1751. Philosophia botanica in qua explicantur Fundamentia botanica cum definitioni- bus partium, exemplis terminorum, observationibus rariorum. Stockholm, Godofr.

Kiesewetter. 362 p. + IX pl.

LINNÉ C., 1783. Philosophia botanica in qua explicantur Fundamentia botanica cum definitioni- bus partium, exemplis terminorum, observationibus rariorum. Vienne, J. Thoma de Trattnern.

360 p. + X pl.

LINNÉ C., 1788. Philosophie botanique, dans laquelle sont expliqués les fondements de la bota- nique avec les définitions de ses parties, les exemples des termes, des observations sur les plus rares. Traduite du latin par Fr.-A. Quesné. Paris, Cailleau. Rouen, Leboucher. 456 p. + X pl.

MILNE-EDWARDSM., COMTEA., 1865. Cahiers d’histoire naturelle. 11e cahier –Botanique. Victor Masson, Paris. 245 p. + 9 pl.

108

Heures Chant

1h30 - 2h00 pinson

2h00 - 2h30 fauvette à tête noire 2h30 - 3h00 caille

3h00 - 3h30 fauvette à ventre rouge

3h30 - 4h00 merle

4h00 - 4h30 loriot

4h30 - 5h00 mésange à tête noire 5h30 - 5h30 moineau franc

Tableau 3: Horloge ornithologique, basée sur le même principe que l’horloge de flore.

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