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Solution de la question de mathématiques spéciales proposée au concours d'agrégation en 1876

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G AMBEY

Solution de la question de mathématiques spéciales proposée au concours

d’agrégation en 1876

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 17 (1878), p. 414-418

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1878_2_17__414_0>

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( 4*4 )

SOLUTION HE LA QUESTION DE 1HATIIÉ3IATIQUES SPÉCIALES

PROPOSÉE AU CONCOURS D'AGRÉGATION EN 187Ô;

PAR M. GAMBEY.

On donne une parabole P et un point H dont la projection orthogonale sur le plan de la courbe se f ait au sommet de cette parabole :

i° Trouver Véquation générale des surfaces de révo- lution du second ordre qui passent par la parabole P et par le point H;

2° Déterminer le nombre de celles de ces surfaces dont Vaxe passe par un point A donné dans le plan Q, qui contient le point H et l'axe de la parabole P.

Classer les mêmes surfaces quand le point A se meut dans le plan Q.

Prenons pour origine des coordonnées le sommet de la parabole, pour axe des z la projetante du point H, et pour plan des xy le plan de la parabole, dans lequel elle sera rapportée à son axe et à la tangente au sommet;

de sorte que ses équations seront

Soit 2/1 la distance du point H au sommet de la para- bole.

L'équation générale des surfaces de révolution (1) [.r — riY-t- (r— b)*)*-h (z — cy — r*

-+- P J -4-7Z + £)J=r o devra satisfaire aux conditions suivantes :

a2r = I , p = O, a-hccS=p9 b — o,

<r -\- b* -f- v'1 — /2 — o2 — o , h{\ — y2) — c -+- 7 $ .

(3)

L'équation (i) devient alors, en prenant a = -f- i ,

(2) j2 -h (1 — Y2)-7— 27*3 — ?.px~ 2 / < ( i - - f j z r o .

Les coordonnées du centre de la sphère [x _ ay + (r __ ty _+. (3 _ c;2 _ ^ — o devant satisfaire constamment aux équations

quel que soit y, il s'ensuit que les équations de Taxe de révolution des surfaces (2) sont

(3) X = o9 z — v > — p) — !i{\ — y2; — o .

Remarquons tout de suite que la valeur a ~ — 1 n'a d'autre effet que de faire changer le signe de y dans les équations (2) et (3). Il est donc inutile de la consi- dérer.

Soient Xo, °i zo les coordonnées du point À. L'axe de révolution des surfaces ( 2 ) devant passer en A, on aura

s.— 7 ( ^ 0 — P)— h[i—f)z=oy ou, en ordonnant par rapport à y,

hf — (JT0 — />)y -h z0 — à~ o.

Cette équation détermine deux valeurs de y en fonc- tion des coordonnées du point A. Ces valeurs seront réelles si l'on a

donc, si le point A est extérieur à la parabole

il y a deux surfaces de révolution dont l'axe passe en A ; il n'y en a plus qu'une si ce point est sur la parabole.

(4)

Enfin, pour tout point intérieur à cette même parabole, les surfaces de révolution sont imaginaires.

La parabole qui limite ainsi les régions où les sur- faces sont réelles est Xenveloppe des axes de révolution de ces surfaces. Elle a son axe parallèle à Taxe des 2, et elle est tangente en son sommet à la droite z — h = o.

Si Ton écrit ainsi son équation dans le plan des xzy

(z — ?Ji)2-h [x -+- z — p) [x — z — p) = o, on voit encore qu'elle est tangente aux deux droites

œ -\- z — p — o, x — z — p z=z o,

les points de contact étant sur la droite z — ih — o, J vt ayant pour abscisses p — 1 h et p -+- 1I1.

En faisaut y = o dans l'équation (2), on obtient la section méridienne des surfaces qu'elle représente. Son équation dans le plan des xz est donc

( 4 ) (1 — 7 ^ ) s2 — I^JTZ — i p x — i h (1 — 72) z =z o .

Elle est toujours du genre hyperbole, tant que Ton a y^o-, par suite les surfaces (2) ne peuvent être que des hyperboloïdes ou des cônes, tant que y est différent de zéro.

Le z du centre de la méridienne étant é#al à —-? on 7

\oit que ce centre s'éloigne à l'infini, si y tend vers zéro.

Pour y = o, la section méridienne est la parabole

z2 ipx ihz = o,

et la surface de révolution est un paraboloïde.

11 faut maintenant distinguer les cas où les surfaces ( 2 ) sont des hyperboloïdes à une nappe de ceux où elles

(5)

sout des hyperboloïdes à deux nappes, ou des'cônes.

Il suffit pour cela de déterminer les points d'intersec- tion de leur axe avec la section méridienne (4).

L'équation qui donne le z de ces points est

7 ( 1 -+- 7'- ) Z ' -+- 7./J ' I -h 7? ) Z — ïp/l ( I — 72 ) -+- S>./>27 — O.

Cette coordonnée sera réelle si Ton a

'// -h 2 // 7 i 1 — y2 • > o ;

donc, si l'on a

/; -t- ?./iy) (1 — 72) > o ,

il y a deux points d'intersection réels et distincts 5 et par suite l'équation (2) représente un hyperboloïde à deux nappes\

Si l'on a

les deux points d'intersection sont confondus en un seul, et l'équation (2) représente un cône.

Enfin, si l'on a

les points d'intersection sont imaginaires, et Ton a un hyperboloïde à une nappe.

Or, il est facile de voir que le produit ci-dessus est positif si y varie de — x à -y> et de —1 à -+— f ; qu'il est au contraire négatif si y varie de à — 1, et de -f- 1 à -H ce ; et qu'enfin il est nul si y prend les valeurs -? — 1 et H- 1. On suppose p ^> 2/1.

Donc, si y varie de — 00 à y 5 ou de — 1 h - j - 1 ,on a des hyperboloïdes à deux nappes.

(6)

Si y varie de — — à — i ou de -f i à -\- oo , on a des hyperboloïdes aune nappe*

gales l\ —

E t p o u r les valeurs de y égales l\ — ~ > — i , - f i , o n a des cônes.

Il faut encore remarquer que, si y varie de — i à -4- i, on obtient, pour y = o, un paraboloïde. C'est la limite commune des deux séries d'hyperboloïdes à deux nappes, obtenus en faisant croître y de — 1 à zéro, ou en le fai- sant décroître de -H i à zéro.

Les axes des trois cônes ont pour équations dans le plan des xz

9.p,v -f- 4/'~- — P' — 4^/2 "~ °i r - r z . —p — O,

.7' Z p — - O,

et Taxe du paraboloïde

Z — /i " O.

Le premier de ces axes touche la parabole limite sur Taxe des z. Quant aux autres, nous connaissons déjà leur position.

La discussion a été faite en supposant p ^> ih\ elle serait aussi facile, et presque semblable, en supposant Mais, si p = i A, le premier cône se confond avec le second. Toute valeur de y moindre que -h i donne un hyperboloïde à deux nappes, tandis que toute valeur supérieure à H- i donne un hyperboloïde à une nappe.

Note. — La même question a été résolue pai* MM. Escary, Tourrettes et Moret-Blane.

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