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Solution de la question proposée au concours général de mathématiques spéciales en 1897

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

R ICHARD

Solution de la question proposée au concours général de mathématiques spéciales en 1897

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 16 (1897), p. 476-482

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1897_3_16__476_1>

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(2)

DE MATHEMATIQUES SPÉCIALES EN 1897;

PAR M. RICHARD, Professeur au lycée de Tours.

Solt o abc un tétraèdre T trirectangle ait sommet o et dont les arêtes oa, ob, oc ont la même longueur /, et d le centre de la sphère circonscrite à ce tétraèdre.

On suppose que le tétraèdre T se déplace par rappoit à un trièdre trirectangle //tre0X, OY, OZ, de manière

(3)

( 4

7

7 )

que les points A, B, C, D décrivent respectivement des plans qui ont pour équations Y -h Z = o, Z -f- X = o,

i° Démontrer que les points symétriques de A, B? C, D, par rapport aux arêtes du tétraèdre, décrivent également des plans.

2° Trouver l'équation de la surface S, décrite par le sommet o du tétraèdre T. S est du quatrième ordre avec un point triple et trois droites doubles.

3° Par chaque point a d'une droite double passent deux droites S et o' qui rencontrent la surface S en quatre points confondus. Pour quelles positions de a, 8 et 8' coïncident-elles?

4° Tout plan tangent à la surface S coupe S suivant deux coniques. Ces deux coniques se confondent pour quatre positions particulières du plan tangent.

X, Y, Z, x, y, z étant les coordonnées |d'un même point M par rapport au trièdre fixe et au trièdre mobile, on a les formules de transformation de coordonnées

( X=xo^-cLxr-hci'y-i-a"z\ Y = j0— f ^ ' + P>'-+- $'z', ( Z = ~0-+- 7# -T- Y7 -»- 7 ~ •

On obtiendra les coordonnées du point A, par exemple, en faisant xf=l, y'=z'=o. On aura donc, pour ces coordonnées,

Xa= 3 ? o + a / , Ya = ^0- H p j , Za =£<>-+-7/.

En exprimant que ce point est dans le plan on aura l'équation

de même, puisque le point Best dans le plan Z-+-X — o ,

T3) Zo H- x0 -H [ 7' 4 - a ' ] / — o ,

(4)

et, puisque le point C est dans le plan X -f- Y = o, (4) ^

Enfin, le point D ( x = -> j ' = - » z'= - ) étant dans le plan X 4- Y + Z -f- - = o, on a la relation

(

/ ;- \ I 1

[ I H-faa'-t-a"-r- fi-f- fi'-H fi"-+-7 -h 7'— f'-f-i] r' = o.

E n t r e ( 2 ) , ( 3 ) , ( 4 ) , ( 5 ) , éliminons x0, r0, z0', on trouve, par un ealeul faeile, la relation

(G) a + p' + ^ o .

Les formules d'Olinde Rodrigues donnent les neuf cosinus en fonction de trois paramètres A, ui, v, ou mieux en fonction de quatre paramètres homogènes X, ui, v, 0 ; en posant pour abréger A — p2 -f- A2 -f- JA2 -f- v2,

en ayant égard à ces formules, la relation (6) devient p2= o * , ainsi p est nul. Dès lors, les formules (7) se simplifient.

Résolvons maintenant les équations (2), (3), (4) par rapport à x0, Koi -o? Pu^s remplaçons-y les cosinus par leurs valeurs tirées de ( 7 ) ; ou trouve, par un calcul facile,

ajiv/ 'ivll i\\il ( 8 ) o ? o = ^ — > J^o = ^ — * ^o = ^ — »

o ù A = A - -4- ui2 - j - v2.

(5)

( 479 )

Alors les formules (i), où Ton aura remplacé xo,yo-) ZQ et les neuf cosinus par leurs valeurs, donneront les coordonnées par rapport aux axes fixes d'un point de la surface décrite par un point quelconque de la figure mobile.

Le symétrique de A, par exemple, a pour coordonnées xf •= — /, y' =• o, z' =. o ; on a donc pour ce point

A X == — 'X UV / — ( X2 — JJL* — V2 ) / ,

A Y = — -ivll — '2l[jJ, AZ = — >il\±l — -2vX/;

d'où l'on déduit facilement Y — Z = o. C'est l'équation d'un plan que décrit ce point.

De même, les symétriques de B et C décrivent respec- tivement les plans Z — X = o, X — Y — o .

Le symétrique de D, par rapport à O s ' , a pour coor-

i > f l > l , l j

données x = » y= > z •=. — » de sorte que ses coordonnées par rapport aux axes fixes sont données par les formules

AX __ Xa— |JL«—ys . ,

A Y . . ; J L2_X2_V2 - = 2 VA JJ.À — -f- JJ.V,

A Z -. . V2 X » — JJL»

—•— — — ' 2 À ; A — Av - - [jLv H ;

d'où l'on tire

et par suite, ce point décrit le plan

X T Y - Z = O;

de même les deux autres symétriques de D décrivent les plans

Y -t- Z — X = o, Z -f- X - Y = o.

(6)

2° D'après les formules (8), on a, pour les coordon- nées du sommet du tétraèdre T,

X~ A ' y ~ A ' A '

pour trouver l'équation du lieu de ce point, remarquons que

yz i\i l zx i\)M xy

~x~^ Â ~ ' y = Â~~' ~T= Â ajoutons et remplaçons ).2-f- p.2 -h v2 par A ; on a

yz zx yx . ou bien

ilxyz = o.

C'est l'équation de la surface cherchée.

On voit immédiatement que l'origine est un point triple, et les axes de coordonnées des lignes doubles.

3° Une droite passant par un point de l'un des axes, par exemple de OX, a pour équations

x = a -f- X M, y — X v, z — X w.

Substituant dans l'équation de la surface et divisant par ),2, on a

pour que cette équation ait encore la racine double A = o, il faut et il suffit que le coefficient de \ et le lerme indépendant soient nuls*, ceci donne

a(^2-}- w2) H- ilvw = o, M [ a ( p2 -h tv2)-}- Ivw] = o:

< es deux équations donnent u = o, et l'équation en —

a''2 iv

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( 48i )

on a donc bien deux solutions à la question. Les deux droites obtenues sont confondues, si a = dz /.

4° Un plan quelconque coupe la surface suivant une quartique ayant trois points doubles (un sur chaque axe). Si ce plan est tangeni, il y a en outre un point double au point de contact. La courbe ayant plus de trois points doubles se décompose; elle ne se décompose pas en une droite et une cubique, car trois des points doubles seraient en ligne droite; elle se décompose donc bien en deux coniques.

Considérons le point du plan dont les coordonnées trilinéaires sont X, JJL, v : â chaque point du plan corres- pond le point de la surface doni les coordonnées sont

'i uv / 2 vX / i X a /

* = - — > ? = -—> * = - — •>

un plan Ax -+- X$y -f- Ce- H- D = o coupe la surface suivant la quartique qui a pour correspondante la courbe plane

o ù A — X2 -f- [j.2 - h v2.

Cette conique se décompose en deux droites si le plan est tangent. Ceci fournit sans peine l'équation tangen - tielle de la surface.

Si

A = B = G= ^ ,

on voit que le premier membre de l'équation de la co- nique est le carré de X + [A -f- v ; on verra de même que si A = — B = —C = — j ou si _ A = B = — C = — ?- ou si — A = — B = C = — y> le plan coupe la surface suivant des coniques confondues ayant pour représenta- tions planes les droites X + v — a == o, v — X -f- a = o,

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tx -h A — v = o ; ce qui achève de démontrer la dernière partie de l'énoncé.

t'oir, au sujet de ce problème, une Note de M. Dar- boux, à la fin de la Cinématique de M. Kœnigs.

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