M ATHÉMATIQUES ET SCIENCES HUMAINES
A. D EVINANT
B. M ONJARDET
La filière MASS (Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales). 1973-1991 essai de bilan
Mathématiques et sciences humaines, tome 115 (1991), p. 5-66
<http://www.numdam.org/item?id=MSH_1991__115__5_0>
© Centre d’analyse et de mathématiques sociales de l’EHESS, 1991, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Mathématiques et sciences humaines » (http://
msh.revues.org/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.
numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est consti- tutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit conte- nir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
LA
FILIÈRE
MASS(MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES
ET SCIENCESSOCIALES)
1973-1991 ESSAI DE BILAN A. DEVINANT et B.
MONJARDET 1
RÉSUMÉ -
La filière MASS(Mathématiques Appliquées
et Sciences Sociales)comprend
le DEUGMASS,
(fonctionnant
actuellement dans 26 Universités), la Licence MASS et la Maîtrise MASS, (présentesdans 14 Universités). Cette
filière originale, pluridisciplinaire
à dominantescientifique (mathématiques,
statistique,informatique)
existe maintenantdepuis
18 ans. On enprésente
l’évolution et l’état actuel àdifférents
niveaux : origines et
effectifs
des étudiants, orientations et débouché desdiplômés,
horaires et contenus desenseignements. On termine par un bilan de
la filière
qui,malgré quelques problèmes,
estlargement positif,
et enévoquant
sesperspectives
d’avenir. Treize annexes, notamment statistiques, permettant d’accéder à unedocumentation
précise
surla filière,
sont jointes à cetteprésentation.
SUMMARY 2014 An overview on the cursus
"Applied
Mathematics and Social Sciences" ("filière MASS") inthe French Universities (1973-1991).
In the seventies
the french
"Ministère de l’Education Nationale" created new degrees, called, at anundergraduate
level, the "DEUG
Mathématiques Appliquées
et Sciences Sociales" ("MASS",Applied
Mathematics and Social Sciences), and at agraduate
level, the "Licence MASS" and the "Maîtrise MASS". The curriculum to get thesedegrees
contains a training in mathematics, statistics, computer science and in a social science (Economy,Psychology, Sociology, Geography,
History,Philosophy,
Linguistics). This paper gives an historical and present account on thesedegrees :
the Universities wherethey
areprepared ;
their programms ; the students that prepare it ; the othercursus followed
or the positions obtainedby
their graduates, etc....It concludesby
giving a positive appreciation on thesedegrees
indespite of
someproblems.
There are thirteen annexes givingespecially
statistical data.
INTRODUCTION
En 1973
paraissait
l’arrêté de création duDiplôme
d’Etudes Universitaires GénéralesMathématiques Appliquées
et Sciences Sociales(DEUG MASS),
DEUGqui
fonctionneactuellement dans 26 Universités. Les années 1975-77
voyaient
la création de la Licence et de la MaîtriseMASS,
actuellementprésentes
dans 14 Universités. On peut aussi considérer que certains3~es cycles
sont des continuations naturelles de deuxièmescycles
MASS. L’ensemblede ces
formations, qui
peuvent donc conduire un bachelierjusqu’à
un DEA(Diplôme
d’EtudesApprofondies)
ou un DESS(Diplôme
d’EtudesSupérieures Spécialisées),
constitue ce que nousappelons la~liére
MASS.1 ISHA Université Paris IV, 96 bd
Raspail
75006 Paris, et Université Paris V et CAMS, 54 bd Raspail 75006Paris
6
Nous avions tenté un
premier
bilan de cette filièreoriginale
en 1987 à l’occasion d’unerencontre internationale sur les
Mathématiques
et les Sciences Sociales tenue àLuminy.
Nousavions pour ce faire mené un certain nombre de travaux et
d’enquêtes
dont lasynthèse
avait étépubliée
dans la Gazette des Mathématiciens(1988).
Enquatre
ans des évolutions nonnégligeables
se sontproduites,
certaines suscitées par une Association(la SMASS)
créée en1989 et
regroupant
toutes les formations MASS. A l’heure où la réforme despremier
et secondscycles
universitaires estplus
quejamais
à l’ordre dujour,
et où laplace
d’une filièrepluridisciplinaire,
comme laMASS,
est endiscussion,
nous pensons intéressant de réactualiseret d’enrichir notre
premier
bilan. Pour ce faire nous commençons par uneprésentation générale
de la filière dans son état
actuel ; puis
nousretraçons
son évolutiondepuis
sacréation ;
enfinnous dressons un bilan
global
etprésentons quelques perspectives
d’avenir. Nousjoignons
àcette
présentation
13 annexes, notammentstatistiques, permettant
d’accéder à une documentationprécise
sur la filière.Terminons cette introduction en remerciant les nombreuses personnes -
enseignants
ou non -qui
nous ont aidé à recueillir les informations sanslesquelles
ce travail n’aurait pas étépossible.
1 -
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
ETÉTAT
ACTUEL L 1. Présentationgénérale
de la filière MASSLa filière "MASS"
(Mathématiques Appliquées
et SciencesSociales)
est constituée du DEUGMASS,
"formationpluridisciplinaire
del’enseignement supérieur,
orientée versl’acquisition
destechniques mathématiques appliquées
aux SciencesSociales",
des licence et maîtriseMASS,
etde certains troisièmes
cycles prolongations
naturelles de cesdiplômes.
On trouvera en annexe 1les arrêtés de création du 5 mars 1973 pour le
DEUG,
et du 29 avril 1975 et 7juillet
1977 pour le deuxièmecycle.
Le
premier cycle -
dont la durée normale des études est de deux ans - a pour but de donnerune formation de base en
Mathématiques
et en une ouplusieurs
Sciences Sociales déterminées parchaque
Université. Il est sanctionné par undiplôme
national : le DEUG mention MASSqui
peut comporter éventuellement l’indication d’une
spécialisation.
Par rapport au DEUG A-SSM(Sciences
des Structures et de laMatière), le
DEUG MASS a unenseignement
demathématiques généralement comparable,
mais les sciences sociales yremplacent
laphysique.
Le deuxièmecycle comprend
une licence et une maîtrise MASS assorties selon lesUniversités,
d’une mentioncorrespondant
à la ou aux Sciences Sociales despécialisation.
Au niveau du3ème cycle,
existentdes DEA conçus comme débouchés naturels des étudiants du
2ème cycle
MASS.Actuellement
( 1990-91 )
28 Universitéspubliques (dont
2conjointement)
sont habilitées par le Ministère del’Éducation Nationale,
à délivrer le DEUGMASS, auxquelles s’ajoute
l’Université
Catholique
de l’Ouest(Angers UCO).
Comme le DEUG MASS n’ajamais
fonctionné dans l’une de ces Universités
(Nice)
etqu’il
ne fonctionneplus depuis
1985 dans uneautre
(Besançon),
on a finalement 26premiers cycles
effectifs MASS. En cequi
concerne ledeuxième
cycle,
des habilitations ont été accordées à 14 Universités(dont
2conjointement)
pour la Licence et à 10 Universités pour la Maîtrise(dont également
2conjointement) ;
il existe aussiune licence et une maîtrise MASS à
Angers
UCO. La liste des habilitations MASS se trouve en annexe II. On constatera immédiatement que la filière MASS n’estcomplète (1 er et
2èmecycles)
que dans la moitié des
Universités,
cequi
n’est pas sans poser desproblèmes
dont nousreparlerons
ultérieurement.Au niveau des filières MASS de
chaque Université,
on peut noterqu’elles
sontprises
encharge
dans des contextes institutionnels variéspuisqu’ils
vont dedépartements
MASSspécifiques
à l’intérieur d’une Faculté de SciencesEconomiques
à des UFR(Unités
de Formation et deRecherche)
deMathématiques
d’une Faculté deSciences,
en passant par desUFR de
Mathématiques
"isolées" dans des Universités à dominante Sciences Sociales ou desconjonctions
d’UFR deMathématiques
et de Sciences Sociales situées ou non dans la même Université. Cette diversité n’ a toutefois pasempêché
ledéveloppement
d’une coordination entreles différentes filières. Dès 1973 une instance nationale de rencontre, le club
MASS,
avait étécréée et avait tenu des réunions
régulières (1973, 1974, 1976, 1979, 1983).
La réunion d’Angers
en 1986 conduisait à la création de deux commissions(2ème cycle,
Information -Valorisation)
et celle deLyon
en 1988 à la création d’une commissionpermanente.
Plusrécemment ,
il était décidé d’institutionnaliser cette coordination en créant une Association loi 1901 : la SMASS(Société
deMathématiques Appliquées
et SciencesSociales),
dont fontpartie
toutes les filières
MASS, voyait
lejour
en 1989. Nous auronsplusieurs
foisl’occasion,
danscette
étude,
de citer des travaux réalisés par les instancesprécédentes,
parexemple
le document"La filière MASS"
(1987,
réactualisé dans un bulletin d’information del’ONISEP),
les bilansdes
enquêtes statistiques
de rentrée effectuéesrégulièrement depuis
1986 et diversesenquêtes
sur les orientations et les débouchés des
étudiants ;
dans la suite nousdésignerons
cesdocuments ou
enquêtes
par le termeSMASS,
même si elles ont été réalisées avant la création effective de l’association.Signalons
aussi que l’annexe XIII est lareproduction
d’undépliant
dela SMASS
qui
donne une bonne vue d’ensemble de la filière.1.2.
Origines
et effectifs des étudiants de la filière etdiplômes
délivrésNous donnons ci-dessous les données récentes les
plus complètes
dont nousdisposons ;
ellesproviennent
des deux dernièresenquêtes statistiques
SMASS(rentrées
89 et90).
Une étudeglobale
de l’évolution des effectifs de la filièredepuis
sesorigines
est faite dans la deuxièmepartie.
Origines
Le niveau demandé à l’entrée en
lère
année du DEUG MASS est normalement celui d’un baccalauréatscientifique C,
D ou E. En90-91, 21
Universités ontrépondu
àl’enquête statistique
sur ce
point ;
pour 16 d’entre ellesplus
de2/3
de leurs étudiants entrés en 1 ère année avaient unbaccalauréat
scientifique (plus
de 80% pour13) ;
laproportion
des nouveaux étudiants ayant un baccalauréat B ouA,
étaitsupérieure
à 12% pour 5 Universités : Paris XII(16%), Lyon
III(32%),
Rennes II(35%),
Aix-Marseille 1(40%) ;
encore faut-ilajouter
que lesinscription
de cesétudiants n’ ont
parfois
étéacceptées
que pour des raisons administratives et quependant
lapériode
d’orientation du début de l’année universitairebeaucoup
d’entre eux sont réorientés vers un autre DEUG(leurs
chances de succès au DEUG MASS étant trèsfaibles).
Effectifs
Pour l’année
89-90,
les effectifs d’étudiants inscrits pour lapréparation
du DEUG étaient de 2134 en lère année et de 1626 en 2èmeannée,
soit 3760 pour lepremier cycle.
En deuxièmecycle, toujours
pour l’année89-90,
519 étudiants étaient inscrits en Licence et 280 enMaîtrise
(ces
effectifs incluent ceuxd’Angers U.C.O.).
Pour l’année90-91,
nousdisposons
des effectifs d’étudiants inscrits pour 23 des 26 Universités
concernées ;
ils sontrespectivement
de 4252 pour le
premier cycle (2736
en lèreannée,1516
en 2èmeannée),
de 579 en Licence etde 315 en Maîtrise. Les données pour le troisième
cycle
sonttrop floues, compte
tenu des dénominationsspécifiques
des DEAcorrespondants
de fait à lapoursuite
de la filière MASSpour être
indiquées
ici.Nombre de
diplômes
Il y a eu en 1990
(année 89-90)
1008diplômés
DEUG MASS. Pour le secondcycle, toujours
en
1990,
il y a eu 315 Licences et 231 Maîtrises MASS délivrées.1.3. Poursuite des études et débouchés
professionnels
Poursuite des études
après
un DEUG MASSLe DEUG MASS permet d’abord l’accès au deuxième
cycle correspondant.
En théoriel’inscription
en2ème cycle
MASS des titulaires du DEUG MASS estacquise
deplein droit,
maisl’introduction des
spécialisations
et ce dès lepremier cycle oblige
à nuancer cetteaffirmation,
8
car, en fonction des mentions de la Licence
qu’ils
seproposent d’obtenir,
les étudiants peuventéprouver
des difficultés à y être admis s’ils sont titulaires du DEUG MASS sans ou avec une autrespécialisation ;
leproblème
se pose surtout pour lesdiplômés
DEUG MASSn’ayant
pas faitd’économie, puisque
l’orientation sciences sociales des deux tiers des deuxièmescycles
MASS est l’économie
et/ou
lagestion.
Après
un DEUG MASS 1’ accès à d’autres formations universitaires que le secondcycle
MASS est soumis à des conditions variables selon les
Universités,
lesdisciplines
et letype
de formation(licence, magistère, M.S.T...) :
accèslibre,
examen de dossier ou examen deconnaissances,
certificatspréparatoires
avecdispenses possibles,
etc. Ces autres formationsaccessibles se
répartissent
selon trois axes essentiels despécialisation :
les formationsspécialisées
en :’
-
Mathématique
etInformatique ;
- Sciences
Economiques
etGestion ;
- Sciences Humaines
(Sociologie, Psychologie, Histoire, Géographie, Linguistique
etPhilosophie).
La
poursuite
d’études dans des écolesd’ingénieurs,
écoles de commerces, etc., est liée à unesélection sur concours ou sur
dossier,
dont les modalités sont variables. Dans le cas des établissements de larégion parisienne,
on trouvera l’essentiel de ces modalités dans undocument du CID4 de l’Université Paris
V, régulièrement
mis àjour,
Poursuites d’étudesaprès
un DEUG MASS
(cf. Références).
Poursuite des études
après
un deuxièmecycle
MASSD’une
part quelques
DEA et DESSspécialisés permettent
aux étudiantsqui
le souhaitentd’approfondir
leurs connaissances dans laperspective
del’enseignement MASS ;
d’autre part les étudiantsdisposent
d’unegrande
variété de troisièmescycles
où ils peuvent être admis(cf.
l’annexe
VI, qui
en recenseplus
d’unecinquantaine).
Enfin il existe un recrutement sur dossiers dediplômés
de deuxièmecycle
dans certaines écolesd’ingénieurs (Exemples :
Arts etMétiers, ENSAE, Mines...).
On trouvera à l’annexe V un schéma
récapitulant
les orientationspossibles
au cours de lafilière MASS.
Débouchés professionnels potentiels
.On se limitera ici à ceux liés à la
possession
d’undiplôme
MASS(sans
tenircompte
de ceux liés à l’orientation dans une filière différenteaprès
un DEUGMASS).
Les débouchés
professionnels
au niveau d’un DEUG MASS sont - comme pour tout DEUG- assez limités. Ce
diplôme permet
toutefois de seprésenter
à certains concoursadministratifs,
au concours de recrutement d’élève-instituteur
(jusqu’en 1992),
et àpartir
de 1991 d’ obtenir l’allocation d’annéepréparatoire
à l’entrée aux IUFM(Institut
Universitaire de Formation desMaîtres).
Certaines Universitéssignalent
aussi lapossibilité d’emplois
de techniciens dans unservice
d’informatique,
destatistique, d’organisation
du travail ou l’ouverture vers desprofessions
dans les secteurs du travailsocial,
de l’animation ou de la communication.La Licence MASS ouvre l’éventail
possible
des concours administratifs et permet deprésenter
le CAPES(notamment
enMathématiques)
et leCAPET ;
ce niveau licence sera aussicelui
requis
pour entrer enlère
année d’IUFM. Le niveau Maîtrise MASS et DEA ou DESSspécialisés
vise àpermettre
l’accès à desemplois
de type cadreschargés
d’études("ingénieurs mathématicien, statisticien, informaticien", "ingénieur économiste"...)
et, engénéral,
à "toute fonction demandant unegrande
maîtrise des méthodesquantitatives
dans des sociétés deservice, banques,
sociétésd’assurances,
instituts desondage,
laboratoires derecherche,
servicesd’études
informatiques, statistiques
ouéconomiques
des services commerciaux ou deproduction
des
entreprises".
Notons aussi que la maîtrise MASS(comme
toutemaîtrise)
permet de seprésenter
àl’agrégation
demathématiques (comme
à touteagrégation).
Orientations et débouchés réels
La
description précédente
des orientations et débouchés reste"théorique".
Pour savoir ce que deviennent effectivement lesdiplômés
d’un DEUG ou d’un deuxièmecycle MASS,
il faudraitmener des
enquêtes systématiques auprès
de cesdiplômés ;
ceci est difficile sans laprésence
d’associations d’anciens
(ou actuels) étudiants,
encore assez rares en milieuuniversitaire,
même sielles tendent à se
développer.
Nous donnons à l’annexe VII les résultatsd’enquêtes,
menéespour les
diplômés 2ème cycle
MASS des Universités Paris V etAngers UCO ;
nousdisposons
d’autre part de
renseignements partiels
pour un certain nombre d’autres Universités. De cesdivers éléments nous inférons que les assertions suivantes sont vraies :
1 )
Les orientations ou débouchésthéoriques
ont tous été réalisés au moinsune fois.
2)
Les orientations ou débouchés lesplus importants
sont dans les secteursMathématiques
etInformatique,
lesformations
et carrières où cette dernièrejoue
un rôleimportant
étantparticulièrement prisés (on
notera, parexemple, après
le DEUGMASS,
l’attrait pour laMIAGE,
Maîtrise de MéthodesInformatiques Appliquées
à la Gestion ou pour certaines Maîtrises de Sciences etTechniques) 2.
3)
Undiplômé
maîtriseMASS,
avec ou sansdiplôme supplémentaire,
trouve aisément unemploi qualifié
et bienrémunéré,
dans desemplois
de type"ingénieurs mathématicien, statisticien, informaticien", "ingénieur
économiste".1.4.
Horaires,
programmes,pédagogie
Pour le
premier cycle
une étude détaillée des horaires et des programmes a été menée àpartir
dedocuments récents fournis par les Universités. Pour les
horaires,
une marge de liberté était laissée par l’arrêté de création du DEUGMASS ;
en effet 70% seulement de la durée horaire étaientimposées :
40% au moins pour les matières du blocMathématiques, Informatique
etStatistiques (MIS) ;
25% pour celles du bloc Sciences Humaines et Sociales(SHES)
et 5% pour leslangues
vivantes. En89-90,
les 30% de cette marge sontrépartis
enpriorité
sur les matières du bloc MIS.puisque,
en moyenne, celles-ci occupent 58% des horaires contre 38% auxmatières du bloc SHES. Toutefois dans
quelques
Universités comme Aix-MarseilleI,
GrenobleII ou Rennes
II,
les deux blocs ontapproximativement
la mêmeimportance,
le bloc SHES l’étant même un peuplus
pour Aix-Marseille III ou Paris XII. Inversement certaines Universitésnotamment
parisiennes (Paris V,
ParisVIII,
ParisX,
ParisIX)
accentuent laprédominance
dubloc
MIS, puisqu’elles
lui accordent de 64 à 68% des horaires.Ces
pourcentages
doivent êtrerapportés
au volume horaire total desenseignements :
alorsque l’arrêté de création
imposait
un minimum de 900 heures(sur
les deuxannées),
le volumehoraire réel est souvent
largement supérieur.
Il varie en effet de 1000 à 1377heures,
avec unemoyenne de 1170 heures.
En ce
qui
concerne les programmes du DEUG MASS nous nous limiterons à ceux du blocMIS,
ceux du bloc SHES étanttrop
variés pour fairel’objet
d’une étude détaillée. Onpeut
établirpour le bloc MIS un "tronc commun" comprenant les
sujets
traités parapproximativement
toutesles Universités
préparant
le DEUG MASS(cf.
annexe VIII1).
On y trouve enAlgèbre
etAnalyse
un certain nombre depoints qu’on
retrouvepratiquement
semblables dans les DEUG A(S.S.M.
Sciences des Structures et de laMatière ; rappelons
quepuisqu’il
n’existeplus
deprogramme national pour ces
DEUG,
il s’ensuit une certainevariabilité).
Ils’y ajoute
2 Toutefois les statistiques fournies pour le Colloque de Palaiseau,
Mathématiques
à venir (1987) montraientque le Deug MASS résistait un peu moins mal que le DEUG SSM à
l’évaporation
des diplômés de niveau DEUGvers des formations non
mathématiques.
10
éventuellement et de
façon plus
ou moinsimportante
dessujets
assez divers(des quaternions
àl’intégrale
deLebesgue...)
mais où il faut noter laréapparition d’enseignements
degéométrie.
Toutefois,
une différenciation avec le DEUG Aprovient
de l’existence en MASS d’un programme consistant enstatistique
etprobabilités (cf. le
"tronc commun" de ce programme enannexe VIII
1).
Si
l’informatique
estprésente partout,
elle l’est par contre sous des formes assez variéesqui
peuvent
aller d’une initiation à unlangage
deprogrammation (généralement
lePascal)
à unevéritable formation
informatique (cf. exemples
en annexe VIII1).
Un fait intéressant esttoutefois le
développement d’enseignements
"mixtes" où les résultats(méthodes) mathématiques (statistiques)
voisinent avec la réalisationd’algorithmes
et de programmescorrespondants, parfois
sous la forme deprojets (dossiers)
par les étudiants.Un souci
qu’on
retrouve assez souvent dans la mise en oeuvre de ces programmes par desenseignants
du DEUG MASS est celui dedévelopper
lacapacité
des étudiants àanalyser
etformaliser une situation non
mathématique,
à "modéliser". Mais ilpeut
entrer en conflit avec celui d’assurer un niveau standard demathématiques
suffisant pour l’accès aux deuxièmescycles
de cettediscipline.
Cette dernièrepréoccupation
amèneparfois
à la création d’uneoption
"forte" en
mathématiques.
Si l’on passe maintenant aux seconds
cycles MASS,
on constate d’abord que le minimum de 375 heuresd’enseignements
pour la Licence comme pour laMaîtrise, imposé
par l’arrêté du7.7.1977,
esttoujours largement dépassé, puisque
l’horaire réeldépasse
presquetoujours
les500 heures et
peut
mêmes’approcher
des 600(Paris V, Lyon
1 etII).
En licence et maîtrise MASS la motivation
principale
des programmes demathématiques, statistique
etinformatique
est de donner des outils utilisables pour lesapplications
en SciencesSociales. On trouvera à l’annexe VIII 2 la liste des matières
correspondantes enseignées
par les différentes Universités dans l’ordre de leurfréquence d’apparition.
Onpeut
ainsi constater que lesenseignements
destatistique
comportentpartout
de la théorie de la décisionstatistique (estimation, tests),
del’analyse
des données(analyses factorielles,
taxonomiemathématique...)
et souvent de
l’analyse
de la variance ainsi que l’étude des sérieschronologiques.
Il s’ yadjoint
unenseignement
de calcul desprobabilités (avec
souvent des notions sur les processusstochastiques), qui
dans lamajorité
des Universités est articulé avec un coursd’intégration.
Les
enseignements
demathématiques appliquées portent
essentiellement surl’optimisation (convexe, linéaire, combinatoire...)
notamment par le biais de cours de rechercheopérationnelle (graphes, flots, cheminements, ordonnancements,
filesd’attente...).
A cesenseignements
"appliqués" s’adjoignent
dans environ la moitié des cas desenseignements
demathématiques
fondamentales essentiellement en
topologie, analyse
etintégration.
Pour
l’informatique,
on trouve presquepartout
desenseignements
d’algorithmique et programmation ("algorithmique numérique
et nonnumérique",
"structures de données etalgorithmes fondamentaux"...),
deprogrammation (outre
le PASCALgénéralement enseigné
enpremier cycle, apparaissent
surtout LISP etPROLOG, puis COBOL),
demanipulations de progiciels (tableurs,
traitements de textes, Bases dedonnées,
traitements dedonnées...)
et desystèmes d’exploitation (généralement MS/DOS ou/et UNIX) ;
les autresenseignements
s’orientent
plutôt
- selon les Universités - soit vers lesmathématiques
del’informatique (logiques, calculabilité,
automates etlangages formels),
soit vers la théorie de laprogrammation,
soit vers l’architecture des ordinateurs et des
systèmes informatiques,
soitenfin,
versl’informatique
degestion.
Notons que cesenseignements d’informatique
peuvent êtreplus
oumoins
développés, puisque
l’horairequi
leur est consacré peut aller d’une centaine d’heures(horaire
minimum retenu dans unprojet
de nouvelle maquette nationale du 2èmecycle MASS)
àquatre
cent(grâce
à desoptions).
Quant
auxenseignements
de sciencessociales,
ils portent dans environ les deux tiers des cas sur l’économieou/et
lagestion, l’intégration
entre cesenseignements
et lesenseignements scientifiques
étant variable suivant les Universités. On notera que dans environ trois quart des deuxièmescycles MASS,
il est fortement conseillé(voire
renduobligatoire)
aux étudiants de maîtrise.d’effectuer un stage(d’une
durée de six semaines à troismois).
L’étude de ces programmes montre que leurs causes de variation
(en
dehors de celles liées àl’enseignement
des sciences sociales et del’obligation
ou non d’unstage)
résultent pour unepart
de l’horaire(plus
que desprogrammes) d’informatique,
d’autrepart
et surtout sur le choixfait,
ou non, de renforcer - essentiellement en licence - la formation en
mathématiques
fondamentales. Ce choix est celui des
quatre
Universitésparisiennes
et dans une mesuremoindre de
Lyon
I et Aix-MarseilleIII ;
les autres Universitéschoisissent, elles,
de renforcer d’autresenseignements,
parexemple
lesstatistiques
etl’économie-gestion
pour ParisX,
l’informatique
pourAngers,
lesmathématiques appliquées (analyse numérique)
pour Toulouse II.Une
enquête
avait été faiteauprès
desenseignants
demathématiques
etinformatique
MASSen 1977
(cf.
doc.Devinant-Monjardet
n°4).
Il en ressortait quemajoritairement
ilsenseignaient
aussi dans d’autres
filières ; quant
à leurprésence
dans laMASS,
ellepouvait
remonter -souvent avec un fort investissement - à la création de cette
filière,
ou - autre extrême-représenter
la nécessité de
compléter
un service sans motivationparticulière.
Leursenseignements
étaientsoit de forme "traditionnelle"
(cours magistral plus Travaux.Dirigés.),
soit de forme"intégrée"
(cours
et T.D.mélangés), organisés généralement
sous forme d’U.V.(Unités
deValeurs) parfois regroupées
enblocs,
et validées sous une forme combinant contrôle continu et examensfinaux. La
présentation
de cesenseignements
était rarement detype "expérimental", quelquefois
de
type "axiomatique"
et leplus
souvent unmélange
des deux. Cesenseignants
MASSs’accordaient sur l’utilité mais aussi la difficulté
(surtout
enDEUG)
de trouver de bonnes"illustrations" concernant l’utilisation en Sciences Sociales des
mathématiques enseignées ;
toutefois la
plupart
réussissaient à trouver de tellesillustrations,
fourniesplutôt
par des lecturespersonnelles
que par des discussions avec descollègues
de Sciences Sociales. De manièregénérale
les contacts - assezfréquents
- avec cescollègues
concernaient surtout la coordinationpédagogico-administrative
desenseignements
et n’induisaient pas de travail encommun.
L’enquête
avait aussi montré l’existence de formesdidactiques
nouvelles dutype
projets
ou dossiers réalisés par les étudiants(souvent
autour d’une confrontation connaissancethéorique
-pratique informatique) qu’on
souhaitaitdévelopper
tout endéplorant
le manque de moyens pour le faire. Nous pensonsqu’une reprise
actuelle de cetteenquête
ne montrerait pas dechangements
notables sur ces différentspoints.
II.
ÉVOLUTION
DE LAFILIÈRE
DEPUIS SACRÉATION
IL 1. Création de la filière et motivations
En 1971 un
premier cycle "Mathématiques
et SciencesHumaines",
sanctionné par un "DUEL"de même
mention,
était créé par arrêté ministériel(2b.07.71 ).
Il avait été autorisé à fonctionner dans les Universités Paris V et Paris VII àpartir
de la rentrée 1970. Une centaine d’étudiants étaient inscrits enlère
année en 1970-1971. Lors de la réforme despremiers cycles
en 1973-1974,
cepremier cycle prenait
le nom de "DEUGMathématiques Appliquées
et SciencesSociales"
(arrêté
du 5 mars1973) ;
il était alors assuré par unequinzaine
d’Universités.A
partir
de 1975(arrêté
du 29 avril1975)
la Licencepuis
la Maîtrise"Mathématiques Appliquées
et Sciences Sociales" étaient créées et fonctionnaient dansquelques
Universités.Enfin,
bien quel’appellation
MASS introduitepassagèrement
au début des années1980,
n’ait concerné que
quelques DEA,
il existaitdéjà
et il existetoujours
sous desappellations
trèsdiverses,
des troisièmescycles prolongeant
de fait des deuxièmescycles
MASS.12
Motivations initiales
L’objectif premier qui
aprésidé
à la création de cette filière était de "former des mathématiciens mieux aptes à collaborer avec desspécialistes
des sciencessociales,
desspécialistes
de cessciences
ayant
une solide formation demathématiques"
etplus largement
de "susciter des vocationsd’ingénieurs
en sciencessociales",
vocations dont le besoinapparaissait important ;
ledeuxième
objectif
était la formationd’enseignants
demathématiques,
pour les sections nerelevant pas des «sciences exactes ou naturelles des
collèges, lycées
ou Universités(cf.
M.Barbut,
"Lepremier cycle Mathématiques
et SciencesHumaines",1971 ).
Tout
naturellement,
la création du deuxièmecycle
MASS a été motivée par le désir d’assureraux étudiants
qui,
dans le 1~cycle,
avaientopté
pour lafilière,
lapossibilité d’approfondir
uneformation
mathématique
solide orientée vers lesapplications
aux Sciences Sociales. Il est à noterque dès sa création ce deuxième
cycle
avait une orientationprofessionnelle
affichéepuisqu’il
était classé dans les "filières
professionnelles
terdaires"(cf
arrêté du 7.7. 1977 à l’annexeI 2)
IL2.
Évolution
deshabilitations,
des effectifs et desdiplômes
1 er
Cycle
Comme il a été
rappelé ci-dessus,
deux Universitésparisiennes (Paris
V et ParisVII)
ont été lespremières
habilitées à délivrer un DUEL"Mathématiques
et SciencesHumaines", précurseur
duDEUG MASS. En
1974-1975,
un anaprès
la création du DEUG MASS lui-même,
oncomptait
17 Universités habilitées pour ce DEUG. Certaines
cependant
n’ont fonctionné que de manièreponctuelle ;
quant àNice,
habilitée en1975,
elle n’ajamais,
dans lesfaits, préparé
au DEUGMASS.
Comme nous l’avons
déjà dit,
en1990-1991,
28 Universités dont 2conjointement,
détiennent l’habilitation du DEUG MASS
(pour
deux d’entreelles,
Nice etBesançon,
celle-cin’est que
théorique) auxquelles s’ajoute l’enseignement
MASS délivré par l’Universitéprivée d’Angers.
Au niveau deshabilitations,
il y a donc eupendant
cettepériode,
uneaugmentation
deplus
de 50 %.2ème cycle
Au niveau du deuxième
cycle
unepremière
vague d’habilitations a eu lieu au moment de la création de la licence et maîtrise MASS dans les années 75-76. Toutes les Universitésconcernées,
ont conservé ces habilitations(Strasbourg ayant
toutefois abandonné lapréparation
effective de la
maîtrise,
et Aix-Marseille III faisant suivre sa licence MASS par une maîtrised’économétrie).
Entre 1977 et 1988plusieurs
nouvelles habilitations étaientdemandées,
maisseule Toulouse II obtenait la
licence,
sans d’ailleurs obtenir la maîtrisemalgré
des demandesréitérées. Cette situation
pérennisait
donc unimportant déséquilibre
entre le nombre des formations depremier
et de deuxièmecycles.
Toutefois la situationcommençait
à évoluer en1989,
année où Toulouse obtenait sa maîtrise etMontpellier
III l’habilitation à la licence(pour 1990-91,
la maîtrise étant demandée pour1992-93).
En 1990 Bordeaux II a obtenu les habilitations de licence et maîtrise(respectivement
pour 91-92 et92-93).
En fait le Ministère del’Education Nationale semble actuellement
prêt
à accueillir àpriori
favorablement des demandes d’habilitations de deuxièmecycle
au moins dans lescapitales régionales
où existe le DEUG(par exemple
Lille ouRennes).
3ème cycle
Il est
pratiquement impossible
de suivre l’évolution à ceniveau,
notamment parce quedepuis
laréforme des études doctorales intervenue en
1984,
il n’existeplus
de dénominations MASS enDEA. On
peut
toutefois affirmerqu’ il
y a euaugmentation
du nombre de DEA et deDESS,
soitcompléments
naturels de la formationdispensée
en secondcycle MASS,
soit accessibles auxdiplômés
de ce secondcycle ;
onpeut
citer commeexemples
de telles formations récemmentcréées,
les DEA Modélisation et MéthodesMathématiques
en économie :optimisation
etanalyse
stratégique (Paris 1, École Polytechnique, ENSAE, INSEAD),
Sciences de la décision et microéconomie(ENS Cachan,
ParisXII, ENGREF),
les DESSIngénierie Mathématique (Lyon I), Ingénierie statistique
etnumérique (Lille 1),
Statisticien économètre(Toulouse
1 etIII).
Évolution
deseffectifs.
Les annexes IX et X contiennent
plusieurs
tableaux etgraphiques
retraçant l’évolution des effectifs d’inscrits et dediplômés
MASSdepuis
la création de la filière. Elles sontprécédées
d’un
préambule méthodologique explicitant
les sources de nosstatistiques
et lesproblèmes
variés
qu’elles
soulèvent(on
sait que de manièregénérale
lesstatistiques
del’enseignement supérieur
sont difficiles à obtenir et d’une fiabilitévariable). Compte
tenu de ces restrictionsméthodologiques,
onpeut
dire que les effectifs du lercycle qui stagnent jusqu’en
1980 entreenviron 1200 à 1600 étudiants inscrits pour la
préparation
du DEUG MASS(1ère
et2~me
annéesincluses),
ontaugmenté
fortement les années suivantes pourplus
que doublerdepuis
lors. Onarrive ainsi à environ 3800 étudiants inscrits en
1989-90,
etplus
de 4300 en 1990-91.Les effectifs d’inscrits en licence et maîtrise MASS ont suivi une
progression régulière depuis
leurs créations et ont à peuprès triplés
en 13 ans : de 177 à 580 enlicence,
de 100 à 315en maîtrise. Evidemment ces
augmentations globales masquent
des évolutions locales contrastées avecquelques stagnations
ou diminutions etquelques
fortesaugmentations, engendrant
souvent desproblèmes
d’encadrement.Quant
à l’évolution des effectifs du3ème cycle,
si elle estimpossible
à mesurercompte
tenu de cequi
a été ditplus haut,
elle est certainementimportante.
Lapériode
est en effetmarquée
par l’accroissement du nombre d’étudiantsqui après
leur maîtrise suivent un DEA ou un DESS.Évolution
desdiplômes
Le DEUG MASS
ayant
été créé en1973,
lespremiers
étudiants inscrits ont obtenu cediplôme
en 1975.
Depuis
cette date etcompte
tenu des mêmes restrictionsméthodologiques
que cellesévoquées plus haut,
onpeut
dire que lesdiplômes
de 1"cycle, passés
de 170 à 1000(en 90),
ontété
multipliés
par six. En licence on estpassé
de 70 à 315(en 90)
et en maîtrise de 40 à230 ;
ainsi le nombre de
diplômés
deuxièmecycle
MASS a étémultiplié
par 5 en 13 ans.Quant
auxDEA,
là encore, l’évolution desdiplômés
estquasiment impossible
à retracer.IL3.
Évolution
desenseignements Groupe
de matières etspécialisations
L’arrêté créant le DEUG MASS
précisait
que lesenseignements
de Sciences Humaines etSociales devaient
porter
sur l’un des trois groupes de matières(dits
aussi"dominantes")
suivants:
Géographie, Histoire,
Histoire des Sciences et desTechniques ; Psychologie, Sociologie
etLinguistique ;
SciencesÉconomiques (auxquelles
l’arrêté du16/7/84 ajoutait
"gestion, comptabilité").
Enpratique
si cette dernière dominante est souvent apparue commetelle,
les deux autres ontpris
des formesvariables,
allant d’unenseignement
d’une seule matière - parexemple
laGéographie
ou laSociologie
- àl’enseignement
deplusieurs,
enpassant
par dessystèmes
àoptions.
Mais une évolution sensiblependant
ces dix huit ans concernel’importance
de la dominanteÉconomie : présente
au début dans environ1/3
des DEUG elle l’est dans environ la moitié en86-87, proportion
restée stabledepuis ;
cette montée se reflète aussi dans les dénominations despécialisation, qu’on
trouve àpartir
de 1985 pour certainsDEUG,
etdont presque toutes concernent
l’Économie
ou la Gestion. Au niveau desLicences et
Maîtrisesqui, elles,
ont toutes desmentions,
laproportion
de ces mentionsportant
surÉconomie
etGestion s’est stabilisée à
2/3 ;
elles sont en 90-91 au nombre de 12 contre 6 pour les autres matières(le
nombre total de 18 résulte du faitque
certaines Universités ontplusieurs mentions).
On