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Cap sur la biodiversité P. Temps libre. Temps forts. Instantanés LE JOURNAL D INFORMATION DE VOTRE VILLE BAPTISTE REYNET, L INTERVIEW

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(1)

Instantanés

PROPRETÉ : QUI FAIT QUOI ?

Temps forts

MOINS DE PANNEAUX PUBLICITAIRES EN VILLE

Temps libre

BAPTISTE REYNET, L’INTERVIEW

LE J O U R NAL D ’ I N FO R MATI O N D E VOTR E VI LLE Vivrenimes.fr

N°183 Avril 2021

Cap sur la

biodiversité P. 20

(2)
(3)

Retrouvez-nous sur vivrenimes.fr

et sur

Sommaire

20

Temps libre

30 À l’affiche

Le Festival de la BD par Achdé, dessinateur de Lucky Luke

32 Découverte

Les mystères du Temple de Diane

34 En vue

Ils font le buzz

36 L’Esprit de Nîmes

Les militants du goût nîmois

38 L’écho des Clubs

Interview de Baptiste Reynet, gardien du Nîmes Olympique

39 Tribunes politiques

12 38

Instantanés

04 À votre écoute

Lu sur les réseaux sociaux

05 Edito

Signé Jean-Paul Fournier

06 L’événement

Aider les étudiants

08 C’est en cours

L’actu en bref

12 En coulisses

Propreté à Nîmes : qui fait quoi ?

14 Dans mon quartier

Ça se passe près de chez vous

18 Dans ma rue

La rue de la Poudrière

Le 18 mars 2001, Jean-Paul Fournier accédait au fauteuil de Maire de Nîmes.

Retrouvez dans le supplément de ce numéro d’avril les souvenirs de ces vingt années de mandature qui ont marqué la vie de la cité.

20 ans

Temps forts

20 Dossier

CAP SUR LA

BIODIVERSITÉ Un territoire engagé pour la nature

Cohabiter en harmonie

26 Innovation

La visite virtuelle

du Musée de la Romanité, par IMPAKT 360

28 À venir

Moins de panneaux publicitaires dans les rues

VIVRE Nîmes, n° 183. Avril 2021 Adresse Direction de la communication mairie de Nîmes, place de l’Hôtel de Ville, 30033 Nîmes cedex 9, www.nimes.fr. 04 66 76 70 44. communication@ville-nimes.fr. Mairie standard tous services 04 66 76 70 01. Directeur de la publication Philippe Debondue. Directeur de la rédaction Cyril Morteveille Rédactrice en chef Emmanuelle Laurent Habary.

Rédactrice en chef adjointe Aurélie Guarderas. Rédaction Yann Benoit, Marjorie Gourdou, Aurélie Guarderas, Emmanuelle Laurent Habary Photos Dominique Marck, Stéphane Ramillon, Gilles Lefrancq, sauf mention contraire. Vidéos Jessica Redouane.

Podcasts Yann Benoit. Création graphique Citizen Press. Mise en pages Scoop Communication. 122210-MEP Impression

+ d’infos, photos, vidéos, PODCASTS

sur vivrenimes.fr

(4)

4

- Vivre NÎMES - Avril 2021 FABIENNE

Bravo à la Ville de Nîmes pour la mise en place du dispositif

« Angela ». Je vais regarder plus en détails les lieux refuges.

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J’ai reçu un message me demandant de mettre à jour mon mot de passe pour ma connexion au système de télé-alerte municipal. Est-ce bien la Ville qui est à l’origine de cette demande ?

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CLOTHILDE

Le week-end d’initiation à la tauromachie aura-t-il lieu ce mois-ci ?

Aimer Commenter Partager

@nimes.fr

Le traditionnel « Rendez-vous en terre d’aficion » aura bien lieu cette année mais il est reporté les 4 et 5 septembre. Un peu de patience donc pour pouvoir profiter gratuitement de trois jours de découverte et d’initiation à la culture tauromachique, avec la traditionnelle novillada sans picador, les ateliers sur la piste des arènes ou encore le concours de dessins, toujours en partenariat avec les clubs taurins.

BERNARD

@nimes.fr

Nîmes est en effet l’une des premières villes de France à appliquer ce dispositif pour lutter contre le harcèlement de rue. Retrouvez la liste complète des commerçants nîmois mobilisés et prêts à vous venir en aide sur nimes.fr mais aussi sur l’application smartphone « Nîmes » qui compte désormais une brique supplémentaire dédiée. Elle répertorie l’ensemble des commerçants où trouver refuge avec un système de géolocalisation . Le sticker « Demandez Angela » est également apposé sur la

devanture des établissements participants.

@nimes.fr

Tout à fait. Vous faites partie des personnes inscrites au système municipal de télé-alerte afin d’être averti en temps réel par texto sur tout risque majeur imminent pouvant frapper la commune de Nîmes.

Le 10 mars 2021, le nouveau prestataire de la Ville vous a adressé un courrier vous demandant d’effectuer une mise à jour, conformément à la réglementation en vigueur (RGPD). Vous pouvez soit utiliser le lien se trouvant dans l’email, soit passer par le site nimes.fr, rubrique Je m’inscris en ligne, puis suivre les instructions. Tous les Nîmois peuvent en profiter pour s’inscrire à cet automate d’appel.

à votre

écoute

SUIVEZ- NOUS

sur les réseaux sociaux

@ville2nimes @ville_de_nimes

@nimes

sur nimes.fr et sur l’appli Nîmes

NÎMES Ville

4

- Vivre NÎMES - Avril 2021

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omme dit la chanson, « on n’a pas tous les jours 20 ans ». Cet anniversaire, je vous le dois, vous Nîmois, qui me faites confiance depuis 2001. Au- delà du contexte sanitaire, cette symbolique célébration nous permet de mettre en perspec- tive l’action pour faire revivre Nîmes. C’était un slogan de campagne, c’est au-

jourd’hui une réalité recon- nue par tous. Avec rigueur budgétaire, ténacité et huma- nisme, j’ai voulu donner un nouvel élan à notre belle cité.

Ces différents mandats m’ont permis de pouvoir, avec les

équipes municipales successives, accomplir de grands projets. En effet, au regard de la lourdeur de certaines procédures administratives, ces deux décennies ont été précieuses pour mener à bien ces grandes réalisations qui font désormais notre fierté à tous, comme les projets d’aménage- ment urbain, les constructions d’écoles ou d’équi- pements sportifs, les chantiers liés à la lutte contre les inondations ou les efforts en matière de sécurité. Sur de nombreux dossiers, j’ai parfois

été durement critiqué, mais à l’arrivée les résul- tats sont là et nous pouvons apprécier de voir notre ville s’embellir.

Et puisque nous sommes à l’aube d’un nouveau mandat, ces réalisations, pour lesquelles je me suis engagé auprès de vous, vont continuer.

Parc Jacques Chirac, palais des Congrès, rénovation ur- baine des quartiers, conser- vatoire de musique, pour- suite de la rénovation du centre-ville : durant cinq ans encore, notre cité continue à choisir le chemin du dyna- misme et l’attractivité.

Mais au-delà de ces aspects d’aménagement urbain, cet anniversaire me permet de partager avec vous vingt ans de passion pour Nîmes, marqués par des souvenirs et des moments forts. C’est une fierté que de servir cette ville et ses habitants. C’est un honneur d’avoir, depuis 2001, votre soutien.

Jean-Paul Fournier

Édito

« Notre cité continue de choisir le chemin

du dynamisme et de l’attractivité.»

Une fierté de servir

les Nîmois depuis vingt ans

C

(6)

Instantanés • L’ÉVÉNEMENT

AIDER LES ÉTUDIANTS

La crise sanitaire a plongé les étudiants, souvent privés de leurs «petits boulots», dans une grande difficulté financière. Conscients de la situation, la Ville de Nîmes et ses partenaires s’engagent pour lutter contre la précarité des plus jeunes.

tion d’une épicerie solidaire au cœur de l’université.

Des aides exceptionnelles

«En début d’année, la Ville et son CCAS ont alloué une enveloppe ex- ceptionnelle de 20 000€ pour sou- tenir les étudiants ayant perdu leur source de revenu du fait de l’épidé- mie de Covid-19. Cent jeunes ont bénéficié de ce dispositif, percevant chacun 200 € d’aide d’urgence.»

précise Frédéric Escojido, conseiller délégué à l’Enseignement supérieur et à l’université.

Soucieux de la situation des plus jeunes, le CCAS a aussi abaissé l’âge légal pour bénéficier de se- cours exceptionnels, pour que l’offre soit accessible aux 18-25 ans.

Les étudiants nîmois majeurs peuvent obtenir cette aide s’ils jus- tifient d’une perte financière im- portante. Leurs demandes sont ensuite évaluées par la Ville. Cette epuis le 25 janvier, tous

les étudiants, bour- siers ou non, bénéfi- cient de deux repas par jour au tarif de 1 euro dans les différents restaurants universi- taires. Cette mesure impulsée par le ministère de l’Enseigne- ment supérieur et le CROUS n’est pas négligeable mais ne semble pas suffisante pour venir pleine- ment en aide aux étudiants dans le besoin. Pour les informer au mieux, la Ville de Nîmes a lancé un support de communication qui répertorie tous les lieux où il est possible de manger à moindre coût. Le service et les élus à la jeunesse distribuent ce mois-ci des tote-bags gourmands et planchent activement avec Unîmes et le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) sur de nouvelles actions dans les pro- chaines semaines comme la créa-

d

Plus de

200

tote-bags gourmands vont être distribués par le Service Jeunesse de la Ville de Nîmes.

_________

aide passe notamment par l’attri- bution de chèques d’accompagne- ment personnalisé, dits chèques alimentaires, utilisables dans tous les supermarchés.

Des élans de solidarité spontanée ont aussi vu le jour. Le Mas des Agriculteurs, la boutique pay- sanne de la Chambre des agricul- teurs, a livré 1 500 kilos de riz aux 600 étudiants de la cité Matisse de Pissevin. C’est le CROUS, ges- tionnaire de la cité universitaire, qui s’est occupé de la distribution.

(7)

Questions à…

En quoi la situation des étudiants est-elle

préoccupante ? En plus des problèmes financiers,

le lien social est coupé.

Cela devient vraiment préoccupant pour leur moral.

Ils manquent de loisirs et de possibilités de se changer les

idées. L’absence de cours en présentiel à la faculté pèse aussi

sur leur vie sociale.

Qu’est-ce que le service Jeunesse de la Ville fait pour

leur venir en aide ? L’équipe soutient l’action des associations étudiantes nîmoises.

Il y a des contacts physiques et téléphoniques réguliers. Tout au long de l’année, nous mettons en place des interventions et des animations de prévention dans les établissements. C’est aussi un moyen d’instaurer le dialogue sur différentes thématiques. Nous

distribuons une fiche qui comprend toutes les informations

et les contacts en cas de besoin : aides alimentaires, soins et aides

sociales. Avec la crise sanitaire, les interventions se sont intensifiées, nous en réalisons

une par semaine. La Ville de Nîmes a également distribué des masques et des colis alimentaires aux étudiants qui habitent dans

les résidences du CROUS.

Des jeunes ont été recrutés et positionnés sur les temps périscolaires au sein des écoles

de la ville. Cela a permis, pour certains, d’avoir un complément de revenus grâce à ces missions.

Tiphaine Leblond, conseillère déléguée à la Jeunesse et à la Vie étudiante Une trentaine d’étudiants travaillent dans le centre de vaccination des Costières.

Des jobs proposés au centre de vaccination

«La Ville de Nîmes a recruté une trentaine d’étudiants pour renforcer les équipes municipales du centre de vaccination Nîmes Costières», souligne Frédéric Escojido. Ces CDD d’un mois renouvelable jusqu’en juin sont rémunérés 900 € par mois pour 97 h 30 ou 1081,22 € pour 117 h. Deux plages de travail sont proposées de 8h30 à 13h et de 13h à 17h30 six jours sur sept. Au- rélien et Maxime sont tous deux âgés de 20 ans. Étudiants en pre- mière année à l’université, ils se réjouissent d’avoir décroché ce premier job. Une chance pour eux :

« Ici nous sommes des étudiants de toutes les filières, pas seulement des étudiants en recherche ou en méde- cine », précise Maxime. « Nous avons très peu de cours en présen- tiel, nous ne pouvons pas sortir le soir, ce job c’est aussi l’opportunité de rencontrer d’autres étudiants et d’échanger », ajoute Aurélien.

Être à l’écoute

Forte de l’expérience menée en dé- cembre dernier, l’université de Nîmes a prolongé sa cellule d’écoute des étudiants, particulièrement fragilisés par la situation sanitaire et l’enseignement à distance. Écou- ter, informer et accompagner les étudiants sont les missions d’une douzaine de troisièmes année de Licence ou Master dans les diffé- rents domaines de formation. De- puis le 1er mars, cette cellule a ap- pelé les premières et deuxièmes années pour connaître leur situa- tion de vie et d’études. La ligne est également joignable de 9h à 17h30  par tous les étudiants de

« Ce job, c’est l’occasion d’avoir un complément

de revenus mais aussi une vie sociale et professionnelle. »

Aurélien et Maxime, étudiants et employés par la Ville au centre de vaccination Costières l’université. L’objectif est de les renseigner au mieux sur le fonc- tionnement de la faculté, de mieux cibler les difficultés rencontrées pour les orienter vers les dispositifs et aides dont ils peuvent bénéficier.

POUR EN SAVOIR PLUS Gardons contact Jusqu’au 30 avril 2021

Du lundi au vendredi de 9h à 17h30 04 66 36 46 45

Service Jeunesse de la Ville 12 rue de la Trésorerie

Du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h

04 66 27 76 86 Nimes.fr/jeunesse

(8)

Instantanés • C’EST EN COURS

Attentat : un exercice

grandeur nature

Une vaste opération mobilisant près de

500 personnes sera déployée à la gare de Nîmes dans la nuit du 6 au 7 mai. Riverains,

prenez vos précautions !

quet, les services de secours et de sécurité civile seront présents. La police municipale mobilise pour sa part quatre patrouilles, tandis que le poste de commandement com- munal sera activé. Plusieurs plans d’urgence seront actionnés : organi- sation de la réponse de sécurité ci- vile en cas de nombreuses victimes (ORSEC NOVI), plan « tueur de masse »… Si vous habitez dans ce périmètre, sachez qu’il ne sera pas possible d’y entrer ni d’en sortir du- rant l’opération et que le stationne- ment y sera interdit  : pensez à prendre vos dispositions.

ue se passerait-il si un attentat survenait à la gare de Nîmes ? Toutes les forces de l’ordre et d’intervention, tous les services de secours seraient entièrement mo- bilisés. Afin de tester l’efficacité de la réponse apportée localement à ce risque, la Préfecture conduit un exercice de sécurité civile « Atten- tat » dans la nuit du 6 au 7 mai à la gare de Nîmes centre, en coopéra- tion avec la SNCF. Un périmètre de sécurité sera déployé aux abords de la gare, de l’avenue Feuchères et les rues adjacentes seront inacces- sibles de 23h à 4h du matin. Ce type d’opération d’envergure est organi- sé au moins une fois par an à Nîmes.

Toutes les forces locales mobilisées

L’exercice va mobiliser 460 per- sonnes dont 80 « fausses » victimes maquillées présentant des bles- sures et états de diverses gravités.

La Direction Départementale de la Sécurité Civile, la Compagnie Ré- publicaine de Sécurité des Bouches- du-Rhône, le RAID, la Direction Départementale des Polices aux Frontières, la Police judiciaire, la gendarmerie, la Surveillance géné- rale de la SNCF, le déminage, le Par-

Nouveau sur l’appli Nîmes !

Régulièrement,

l’application gratuite de la Ville s’enrichit de nouveaux

services en ligne.

Depuis quelques mois, vous pouvez ainsi géolocaliser les parkings à proximité et connaître en

temps réel le nombre de places disponibles.

Importuné(e) dans la rue ? Repérez le commerce refuge

«Angela» le plus proche pour vous mettre en sécurité.

Vous recherchez un commerce de proximité ?

Ils sont également géolocalisés sur l’appli. On ne peut décidément plus s’en passer !

D’INFOS

Consultez le périmètre sur gard.gouv.fr

D’INFOS sur l’appli Nimes

Q

NÎMES Ville connectée B O N À S AVO I R

Exercice d’alerte inondation ________

Le 13 avril, la Ville organise également un exercice d’alerte inondation. D’après

un scénario inconnu à l’avance, les services se mobilisent pour porter assistance aux victimes et

pour tester la réactivité des interventions.

(9)

Questions à…

C’est la 19e fois que la Grande Boucle fera étape à Nîmes,

comment expliquez-vous cette fidélité ?

Il y a des raisons évidentes : Nîmes est entre les Alpes et les Pyrénées,

qui sont deux massifs incontournables. Cela tient aussi

à la beauté de la ville : une étape à Nîmes, c’est l’assurance de magnifier l’événement. Il y a plus de

190 pays qui diffusent le Tour de France et Nîmes a de l’allure ! Le troisième élément, c’est la volonté de la Ville de nous accueillir.

Au fil des années, des liens de confiance se sont tissés.

Comment appréhendez-vous l’organisation du Tour de France

en ces temps de crise sanitaire ? On s’adaptera, comme l’année dernière. Les clefs de la réussite,

c’est de travailler avec les collectivités, les services de l’État et les différentes composantes du monde du cyclisme. Une des vraies

satisfactions, c’est la présence du public au bord de la route. Nous avons réussi à faire respecter les

directives du ministère de l’Intérieur et des différents préfets.

Les audiences à la télévision ont été exactement les mêmes qu’en juillet, ce qui montre que le Tour suscite toujours autant d’intérêt. Le Tour de France permet de rêver un peu et

la Ville de Nîmes, qui accueillera une arrivée et un départ le

lendemain (8 et 9 juillet), y contribue énormément.

Christian Prudhomme, directeur du Tour de France

Nettoyage de printemps

Le nettoyage de printemps, organisé par Nîmes Métropole, est prévu les 10 et 11 avril. Les dix mini-déchèteries seront accessibles de 9h à 18h. L’emplacement des sites est le même que les années précédentes, principalement en garrigues habitées. Vous pourrez y déposer vos déchets verts et encombrants uniquement. Les autres déchets (notamment gravats et métaux) ne seront pas acceptés. Ces derniers sont à déposer dans les déchèteries habituelles (Ancienne Motte, Saint-Césaire et Lauzières). En raison du contexte sanitaire, le port du masque est obligatoire ainsi que le respect des gestes barrières.

L E S AV I E Z -VO U S ?

Ils voient rouge

________

31 ateliers d’artistes et d’artisans nîmois ouvrent leurs portes le temps d’un week-end à l’occasion des Journées Européennes

des Métiers d’Art, à l’initiative de l’association Jem’animes, les 9, 10 et 11 avril prochains, sur le thème du rouge garance.

Consultez le programme sur http://jemanimes.com/

Les 8, 9  et 10

octobre marqueront le week-end des Grands Jeux Romains, avec pour thématique Jules César.

_________

D’INFOS letour.fr

interview complète sur vivrenimes.fr

Tour de France

D’INFOS

et localisation des mini-déchèteries sur nimes.metropole.fr

(10)

Instantanés • C’EST EN COURS

améliorer

l’accessibilité

Depuis 2015, la commission communale d’accessibilité constate le niveau d’accessibilité des espaces et

transports publics, recense l’offre de logements accessibles et dresse les axes d’amélioration.

Retour sur le bilan établi pour l’année 2020.

le cadre de son plan de relance économique, la Ville entend réa- liser des travaux dans une dizaine d’établissements scolaires dès le mois de juillet. Enfin, une billet- tique sans contact a été mise en place pour le service Handigo.

Les actions portées par la Ville Douze associations ont reçu une subvention d’un montant total de 47 650 € du CCAS qui apporte aussi une aide à la mobilité, pro- pose son dispositif Escalier Plus, met en place un secours financier en complément de la prestation de compensation du handicap, offre une aide vacances et ins- truit des demandes d’aide sociale légale. Enfin, le centre multimé- dia propose l’accès à des postes informatiques dotés d’une tech- nologie adaptée à différents han- dicaps. Retrouvez les principales informations règlementaires et pratiques sur l’accessibilité sur nimes.fr.

haque année, la Ville consacre 150 000 € à l’amélioration de l’ac- cessibilité. Les travaux de voirie et des espaces publics réalisés font suite à des observa- tions de terrain, à des demandes d’usagers ou encore à des analyses soulignées au travers du Plan d’Aménagement de la Voirie et des Espaces publics de la commune », indique Véronique Jouve Sam- mut, conseillère déléguée aux handicaps et à l’accessibilité. En 2020, des aménagements de voi- rie ont eu lieu rue Notre Dame, rue du Mail ou encore rue Me- nard. Neuf arrêts de bus et cinq quais T2 ont été spécialement aménagés. Des places de station- nement ont été créées rue Mé- nard, rue Tour de l’Évêque et rue des Bénédictins. Des travaux ont aussi été réalisés dans des éta- blissements recevant du public, à l’instar du gymnase Condorcet ou du cimetière de Courbessac. Dans

Carré d’Art hors les murs

Le public ne peut venir au musée ? Les œuvres vont au public. Carré d’Art-Musée d’art contemporain part à la rencontre des Nîmois et expose depuis quelques jours une

cinquantaine de tableaux et œuvres d’art dans le hall de l’Hôtel de Ville, à l’Office de

tourisme et dans les EHPAD de la commune. Une documentation et des animations sont également proposées autour de ces expositions éphémères

hors les murs.

« C

D’INFOS

carreartmusee.com Les ateliers du handicap se réunissent chaque année en mairie en présence de Jean-Paul Fournier

et de Véronique Jouve Sammut, conseillère déléguée aux handicaps et à l’accessibilité.

(11)

Le Festival de Nîmes se prépare : on y croit !

À ce jour, 25 dates sont annoncées du 10 juin au 25 juillet et la billetterie est ouverte. Les billets du Festival 2020

sont bien sûr valables cette année. En cas d’empêchement, il est possible de se faire rembourser les billets jusqu’au 31 mai 2021.

« La Ville garde intacte l’idée et la volonté de faire des concerts cet été dans les Arènes, confirme Frédéric Pastor, adjoint aux Festivités. Nous attendons les consignes sanitaires de l’État.

Avec Adam Concerts, nous réfléchissons actuellement à la forme sous laquelle le festival pourrait avoir lieu. Bien entendu

cela dépendra de la jauge qui nous sera octroyée. »

Questions à…

Vous êtes la première femme à ce poste dans

le Gard, qu’est-ce que cela vous inspire ? Il faut un début mais je ne pense pas que cela ait des conséquences sur la manière de servir. Homme ou femme, nous avons une mission de

responsabilité précise à remplir. Aujourd’hui, nous sommes 25 % de préfètes, les lignes bougent. Il n’y a pas de métier féminin ou masculin, il y a juste des métiers : voilà ce que doivent se dire les jeunes filles pour qu’elles aillent au bout de leur choix.

Quels sont les dossiers nîmois prioritaires

à vos yeux ? Suite à la visite du ministre

de l’Intérieur, nous allons notamment travailler sur le contrat de sécurité intégrée en lien avec la Ville, ce qui permettra des avancées dans

la lutte contre l’insécurité.

Le programme de rénovation urbaine est un autre enjeu

majeur pour lequel nous continuerons à accompagner

étroitement les collectivités territoriales. Je pense que la labellisation Unesco de la

Maison Carrée est un dossier important pour

la Ville.

Marie-Françoise Lecaillon

nouvelle préfète du Gard

L E S AV I E Z -VO U S ?

Le débroussaillement, c’est maintenant ! ________

Vous habitez dans une zone où s’applique l’obligation légale de débroussaillement ? C’est le moment d’y penser.

En zone urbaine, il faut traiter toute votre propriété, sinon 50 mètres autour du bâti. Brûler les végétaux coupés

est encore possible jusqu’au 15 juin sur déclaration  au 04 66 27 76 37.

250 000

euros

C’est le don fait par la Fondation des Monuments Romains à la Ville pour la restauration des Arènes en cours.

_________

PRÉFECTURE

D’INFOS

sur gard.gouv.fr et nimes.fr rubrique prévention des risques / Feux de forêt

D’INFOS

interview complète sur vivrenimes.fr

(12)

Instantanés • EN COULISSES

Propreté : qui fait quoi ?

La Ville œuvre depuis de nombreuses années à des actions en faveur

de l’amélioration de la propreté et de l’hygiène urbaines. Mais, rappelons-le, la propreté, c’est aussi l’affaire de tous !

Ils interviennent sur l’ensemble de la commune avec une attention particulière sur le centre-ville, les axes principaux et les entrées de ville. Ils répondent également aux demandes des usagers via l’e-démarche sur nimes.fr.

La collecte

des déchets ménagers

Depuis dix ans, cette compétence est gérée par Nîmes Métropole, qui a aussi à sa charge les

déchèteries. La collecte s’effectue de différentes façons en fonction du type de déchets collectés et de la typologie du secteur. Les conteneurs doivent être présentés devant le domicile à partir de 19h pour les secteurs collectés la nuit et à partir de 5h pour les secteurs de jour mais il est toléré qu’ils soient présentés dès 22h la veille du jour de collecte. Ils doivent être rentrés dans les habitations au plus tard une heure après la collecte. Et vous, que faites-vous pour la propreté de votre ville ? a Direction du Cadre

de Vie assure la propreté des espaces publics (voirie, espaces verts, places…), l’enlèvement des tags et affiches sauvages.

Ce sont 56 agents qui œuvrent au quotidien pour offrir un cadre de vie agréable. Tous les jours, dès 5h du matin, le ballet des machines commence. « Les équipes débutent tôt pour éviter la circulation, ne pas gêner le flux de voitures à partir de 7h du matin et travailler dans des conditions de sécurité optimales », explique Stéphane Mauny, directeur du service. Dès 8h, les axes principaux sont terminés, ils attaquent jusqu’à midi les voies secondaires. Sans oublier de vider les corbeilles de la ville ou de procéder au nettoyage des canisites. Du côté du centre-ville et des secteurs Est et Ouest, c’est la société Océan, le prestataire de la Ville, qui assure cette mission.

Ici des fréquences d’intervention plus intensives sont nécessaires et des matériels spécifiques sont utilisés pour décrasser la pierre.

Des contrôles sont menés une fois par semaine afin de s’assurer de

la qualité de la prestation. Mais que deviennent ensuite les déchets ramassés sur la voie publique ? La Ville compte un centre de valorisation des déchets. Le service logistique prend alors le relais. Ils sont triés et, pour les non-recyclables, incinérés ou enfouis. Enfin, un marché spécifique est aussi en cours avec la société Ciel Vert, en charge de nettoyer les tags, l’affichage sauvage et les autocollants posés sur les mobiliers urbains.

« Assurer la propreté de la ville, c’est un travail quotidien, qui doit répondre aux besoins des habitants tout en prenant

en compte les enjeux environnementaux ! »

Stéphane Mauny, Directeur du service du Cadre de Vie

L

D’INFOS

www.nimes.fr, appli Nîmes www.nimes-metropole.fr Tel agglo : 0800 420 420 Les responsables des équipes propreté de la Ville.

NÎMES Ville connectée

(13)

LA QUESTION DU MOIS LA QUESTION DU MOIS LA QUESTION DU MOIS PROPRETÉ

QUELS SONT LES MOYENS DÉPLOYÉS ?

La Ville de Nîmes a la responsabilité des services de nettoiement des espaces publics (voirie, espaces verts, places…), de l’enlèvement des tags et affiches sauvages.

La Ville a rejoint le programme de l’Association des Villes pour la Propreté Urbaine depuis 2019, dont elle a été récompensée d’une 2e étoile l’année dernière. Ce label valorise, au fil de ses

différentes étoiles (5 au total), les moyens mis en œuvre (équipements, communication, médiation, sensibilisation, coercition, etc.) pour une amélioration durable des comportements

des usagers sur l’espace public.

Le Nîmois

13, 5 M €

BUDGET ANNUEL

LES MOYENS HUMAINS

QUEL BUDGET ? LES MOYENS MATÉRIELS

189

AGENTS

VEILLENT À VOUS OFFRIR UN CADRE DE VIE AGRÉABLE DONT :

133

AGENTS DES SOCIÉTÉS OCÉAN

ET CIEL VERT

AGENTS

56

VILLE DE NÎMES

BALAYEUSES

11

1

LAVEUSE

10

MINI BENNES DONT

2 ÉLECTRIQUES

2

CAMIONS POIDS LOURDS DE TRANSPORTS DE BENNE

DE LA VILLE

DES PRESTATAIRES

27

BALAYEUSES DONT 3 ÉLECTRIQUES

LAVEUSES

10

4 DÉCRASSEUSES HAUTE

PRESSION À L’EAU CHAUDE

ÉCOGUM POUR L’ENLÈVEMENT DES

CHEWING-GUMS

14

TRICYCLES ÉLECTRIQUES

17

MINI BENNES

POUR NOUS AIDER À GARDER UNE VILLE PROPRE

1 500

CORBEILLES

CANISACS

180

45

CANISITES

1

(14)

Instantanés • DANS MON QUARTIER

COSTIÈRES

Tous au bois des Noyers !

AU SUD DE NÎMES, ENTRE L’A9 ET LE PARC D’ACTIVITÉ GEORGES BESSE, LE BOIS DES NOYERS TIENT SON NOM DES 600 NOYERS PLANTÉS IL Y A ENVIRON 40 ANS.

Ouvert l’année dernière, il devrait à terme se transformer en coulée verte en prolongement du futur parc Jacques Chirac.

Sur 10 hectares, il propose aux sportifs, promeneurs et familles diverses ambiances. Bancs, aires de pique-nique, hamacs, chaises longues, tables de ping-pong, terrains de pétanque, de volley et des jeux pour enfants viennent agrémenter ce parc urbain.

Un projet conçu par Nîmes Métropole en concertation avec les comités de quartiers (Costières, Beausoleil, Cité des

Espagnols, Charmilles), les étudiants de l’EERIE et les salariés du parc Georges Besse, pour proposer un lieu unique aux usages multiples. Une grande partie de ce bois est accessible aux personnes à mobilité réduite.

À terme, un jardin partagé devrait également voir le jour.

Côté chemin Bas du Mas de Boudan, « la plaine des loisirs » a pour vocation d’accueillir des concerts, un cinéma en plein air et diverses manifestations culturelles.

Une biodiversité protégée Ce poumon vert prend en compte la biodiversité du site. Deux réserves écologiques ont été créées pour la laisser s’exprimer.

En lisière, 1 000 arbres devraient être plantés le long de l’autoroute

Garrigues Ouest

Garrigues Nord Courbessac Mas de Mingue Grézan Chemin Bas d’Avignon Costières Nîmes Ouest Saint-Césaire Nîmes Centre

« L’opération «Tous au bois» viendra animer du 28 avril au 15 mai le site et sensibiliser le public

autour de la transition écologique. »

Yannick Miquel chef de projet Nîmes Métropole pour filtrer le bruit et permettre de développer des micro-habitats favorables aux oiseaux, reptiles et mammifères. Si vous ouvrez l’œil, vous trouverez peut-être l’Epipactis du Rhône, une orchidée sauvage protégée. Les hérissons y ont également leur habitat grâce à des rondins de bois qui ont été installés afin de leur servir de refuge.

Chaque année avec l’arrivée du printemps, une gestion du site en éco-paturage est mise en place.

Afin de ne pas déranger les espèces nocturnes, un éclairage spécifique a été choisi. Enfin, des ruches devraient prochainement être installées.

Des animations en avril Nîmes Métropole met en place dès le 28 avril et jusqu’au 15 mai tout un programme d’animations gratuites autour de la transition écologique pour tous. Spectacles jeune public, ateliers, conférence gesticulée, chasse au trésor seront au programme. Le bois des Noyers n’attend que vous !

(15)

CENTRE

CONTACT

ateliers.richelieu@gmail.com

Les ateliers d’urbanisme participatif Richelieu

NÎMES OUEST

CE MOIS-CI VIENT DE COMMENCER, POUR UNE DURÉE D’UN AN, LA PREMIÈRE PHASE DE L’AMÉNAGEMENT DU

NOUVEAU QUARTIER DURABLE PUITS DE ROULLE. Ce dernier prévoit la création de 150 logements sur le versant nord de Valdegour. Si la commercialisation des terrains à construire n’a

Puits de Roulle :

premiers coups de pioche Ateliers d’urbanisme participatif à Richelieu

LE NÎMOIS NICOLAS AUBERT, ÉTUDIANT À L’ECOLE

SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE LYON, a lancé des ateliers

d’urbanisme participatif dans le quartier Richelieu, dans le cadre de son projet de fin d’études consacré à la participation citoyenne et aux risques inondation. Avec l’aide des associations présentes localement, il invite les habitants à découvrir l’histoire, les enjeux architecturaux et urbanistiques de Richelieu. Ce quartier à la

morphologie urbaine singulière organisé autour de petites cours et à la densité horizontale, date du XVIIIe

siècle. C’est l’un des plus vieux faubourgs de la ville et son plan en damier est singulier dans le tissu nîmois, constituant aussi sa faiblesse.

Les rues étroites et les parcelles densément bâties font que l’écoulement s’intensifie en cas d’inondations. L’eau peut monter à plus de 3 m dans le quartier. Avec ces ateliers et ces visites,

Nicolas souhaite écouter les résidents et mobiliser leur imagination pour co-concevoir un projet urbain en adéquation avec le risque inondation.

Il espère aussi développer une culture du risque chez chacun des participants.

Le 24 mars dernier, Nicolas a proposé une nouvelle visite axée sur l’habitat et la création d’espaces refuges

individuels ou collectifs dans les logements. La prochaine visite aura lieu courant du mois d’avril, elle aura pour thème « les dents creuses » qui ont été créées par les bombardements alliés en 1944. Depuis, elles n’ont jamais été rebâties. Selon Nicolas, elles peuvent être exploitées pour la création de véritables espaces publics. Encore une jolie manière d’imaginer le quartier de demain et de sensibiliser tout un chacun à ses enjeux architecturaux.

Courbessac Mas de Mingue

pas pour l’instant commencé, la Ville procède dès maintenant à la création des infrastructures réseaux et voirie du futur quartier. Il s’agit principalement de créer un accès aux riverains en déviant un tronçon du Chemin neuf de Pissevin sur la rue Henri Moissant, avec une voie secondaire de desserte en fer à cheval pour les futures habitations. Un cheminement piéton, reliant le chemin du Puits de Roulle au chemin du Belvédère, sera réalisé sur le sommet de la colline, en retrait des voies circulées, dans une nature préservée. Prenant son départ à l’Est, ce sentier restitué à la faune et à la flore servira de fil conducteur piéton jusqu’au Carmel. L’avenue Villard de Honnecourt va être également reliée à la rue Guy Arnaud. De petits îlots d’habitation labellisés Quartier durable d’Occitanie, dans le respect du patrimoine de clapas et de la nature du site, verront progressivement le jour.

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Instantanés • DANS MON QUARTIER

Connaissez-vous le padel ?

En 2014, ce sport émergent intègre la Fédération Française de Tennis et il y aurait à ce jour plus de 45 000 participants dans l’Hexagone. Côté nîmois, près de 2 300 personnes sont aujourd’hui inscrites sur la plateforme winwin-padel.com qui donne accès aux réservations en ligne des terrains, en libre accès ou en cours particulier.

Un sport simple et convivial Des séances de découverte gratuites d’1 h 30 sont proposées, avec prêt de matériel inclus. Et pour les abonnés, la pratique libre d’1 h 30 coûte seulement 8 €, 12 € pour être accompagné d’un professeur. Les enfants ne sont pas en reste puisqu’ils sont accueillis dès 4 ans avec des cours dispensés toute l’année, vacances scolaires d’été incluses ! FFT oblige, le club organise également de nombreux tournois en soirée et le week-end C’EST LE NOUVEAU

PHÉNOMÈNE DES SPORTS DE RAQUETTE.

Le padel (de l’espagnol pádel) est un sport dérivé du tennis, se jouant sur un court de 20 x 10 m, encadré de murs de verre et de grillages. Séparées par un filet, deux équipes de deux joueurs s’affrontent, avec leur raquette sans cordage, pleine et percée de trous. Le calcul du score est le même qu’au tennis et les balles utilisées ont une pression légèrement inférieure.

Il est joué uniquement en double et le service doit s’effectuer à la cuillère. Sa plus grande différence avec le tennis est que les balles peuvent être jouées après rebonds sur les murs ou le grillage, d’une manière similaire au squash. Né au Mexique dans les années 1970, le padel est devenu un phénomène en Espagne et son succès s’étend peu à peu à toute l’Europe.

POUR EN SAVOIR PLUS Ouvert toute l’année, 7j/7.

Padel Club, 620 chemin des Hauts de Nîmes

Inscriptions sur winwin-padel.com

GARRIGUES OUEST

Instantanés • DANS MON QUARTIER

Garrigues Ouest

Garrigues Nord Courbessac Mas de Mingue Grézan Chemin Bas d’Avignon Costières Nîmes Ouest Saint-Césaire Nîmes Centre

« Le padel est un sport facile d’accès. On peut y mettre l’énergie et la dépense

physique que l’on souhaite, on est grandement aidé par l’aire de jeux qui nous renvoie la balle. C’est pour

ces raisons que les gens accrochent, on s’y amuse

très vite .»

Julien Datcharry, propriétaire du club

Depuis juillet 2017, l’un des plus grands clubs de France se trouve au chemin des Hauts de Nîmes, en lieu et place de l’ancienne piscine,

avec pas moins de 8 terrains à disposition.

tout au long de l’année, toutes catégories confondues. Avant la crise sanitaire, le Club nîmois détenait le record du nombre de rencontres officielles organisées, avec près de 5 tournois par mois.

Des rencontres pour l’instant mises entre parenthèses à cause des restrictions inhérentes à la pandémie mais que l’équipe et les joueurs ont hâte de retrouver. Bon pour le corps et le moral, le padel est à tester d’urgence !

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L’ÉCOLE DES PARENTS ACCOMPAGNE CES DERNIERS DEPUIS 1958 DANS DIFFÉRENTES STRUCTURES.

Elle gère le Lieu d’Accueil Enfant Parent (LAEP) situé 2 rue Clément Marot et celui du Mont Duplan.

Ces structures pour les petits de 0 à 3 ans encouragent la socialisation des enfants et l’échange avec les parents. Deux professionnels issus du champ médico-social éducatif sont à l’écoute des familles. L’idée est de leur faire prendre conscience de leurs compétences parentales. C’est

Un point d’écoute pour les familles Le street art en réponse aux incivilités

À L’INITIATIVE DU BAILLEUR SOCIAL

« UN TOIT POUR TOUS », une fresque street art a récemment fait son apparition sous un porche près de l’avenue Bir-Hakeim au Chemin Bas d’Avignon.

L’idée était de réaliser une œuvre d’art participative dans un lieu très fréquenté et souvent dégradé.

Ce projet a plusieurs objectifs : embellir ce passage, améliorer le cadre de vie et lutter contre les incivilités. Un partenariat entre l’association Le Rocher - Oasis des cités et la Ligue de l’enseignement a permis la réalisation du projet.

Guillaume Cerviotti, graffeur professionnel, a accompagné les habitants pour la réalisation de la peinture. L’emplacement de la fresque est stratégique car il était très souvent dégradé et des personnes urinaient sur des pas de porte. Depuis sa finalisation, le projet reçoit des retours très positifs des habitants et des gens extérieurs. Encore une belle manière de mettre de la couleur dans son quartier.

CHEMIN BAS D’AVIGNON/GREZAN

Courbessac Mas de Mingue

COURBESSAC/MAS DE MINGUE

D’INFOS

assolerocher.org / untoitpourtous.fr / laligue.org

anonyme, à la carte, moyennant un euro symbolique.

« Nous proposons également un point d’écoute où vous pouvez rencontrer gratuitement une professionnelle, explique Valérie Lauzent, nouvelle directrice de l’Ecole des parents. Les familles peuvent aborder avec elle des problèmes parentaux, éducatifs. Elle vous reçoit sur rendez-vous au Pôle éducatif et culturel Jean d’Ormesson ou au sein du LAEP du Mas de Mingue. » Ce point d’écoute s’adresse autant aux parents, aux jeunes enfants, qu’aux adolescents résidant dans le quartier. En moyenne, l’Ecole des parents réalise 181 entretiens par an et rencontre 31 familles du Mas de Mingue.

« Les familles sont reçues environ cinq fois en entretien et si besoin, elles peuvent être réorientées vers des professionnels. » Récemment, l’Ecole des parents a développé un nouveau point écoute en centre-ville dans les locaux de l’association Samuel Vincent. Les rendez-vous peuvent aussi se faire en visio-conférence, ou par téléphone.

D’INFOS

École des parents Mas de Mingue 2 rue Clément Marot

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Instantanés • DANS MA RUE

La Rue de Dans

la Poudrière

Elle part de la rue Enclos Rey et rejoint l’avenue Peladan et le quartier

du Mont Duplan. Constituée en partie d’escaliers, elle était autrefois la rue des Moulins à Vent, nombreux sur cette colline.

C’est un lieu chargé d’histoire et marqué par l’art sous toutes ses formes.

GARRIGUES NORD

LA RUE TIENT SON NOM DE LA PROXIMITÉ D’UNE POUDRIÈRE CONSTRUITE AU XVIIE SIÈCLE, LORS DES GUERRES DE RELIGION.

À cette époque, le fort Rohan était construit sur le sommet du Puech. La poudrière a subsisté longtemps

après la démolition de la fortification.

La Maison des Poètes ou Maison Prophète Le site du n°9 de la rue de la Poudrière a eu une histoire

bien remplie et assez mouvementée. Au tournant des

XVIIIe et XIXe siècles, une construction semble déjà exister, accolée à un moulin à vent. Ce dernier n’était

probablement pas le mieux placé pour ce qui est de la prise au vent, ce qui expliquerait qu’il ait été déjà désaffecté vers 1829-1830. Au début du XIXe siècle, l’Enclos Prophète et les constructions qui l’occupent ont une fonction polyvalente. Ce sont des lieux de plaisance, avec une villa entourée d’une exploitation agricole basée sur la culture de la vigne et de l’olivier. Par la suite, les

locaux auront une fonction éducative à différentes reprises, que ce soit avec les Frères des Écoles Chrétiennes des années 1870 à 1911, le Patronage Laïque,

l’École de Plein Air et plus récemment les ateliers de l’École des Beaux-Arts. Par ailleurs, la Maison Prophète

se distingue comme un lieu historique pour deux faits : la création de Radio-Nîmes dans les années 1920 et la présence de l’atelier de pratiques éditoriales à l’initiative des directeurs de l’ESBAN de l’époque : Claude Viallat et Alain Clément. Vieillissant, le bâtiment a été vendu ces dernières années par la Ville, il a ensuite été reconverti

en résidences modernes.

Sources : Les Rues de Nîmes d’Aimat Serre / Archives municipales Un musée à ciel ouvert

La rue a été investie par les street artistes du festival l’Expo de ouf, qui se tient tous les ans dans

les quartiers Gambetta-Richelieu. La proximité de ce passage avec le tiers lieu Le Spot n’y est pas pour rien. Chaque année, c’est la même histoire :

de nouvelles fresques font leur apparition et viennent habiller les murs qui longent la rue et la

montée des marches. Les curieux se précipitent tout au long de l’année pour voir ces œuvres

originales et éphémères.

(19)

8

ENTENTE GYMNIQUE DE NÎMES – GYMNASE MARIUS LIAUTIER

Nathalie Deleuze est la directrice technique de l’Entente Gymnique de Nîmes, elle a débuté au sein de cette association sportive en 1975. « C’est l’un des plus anciens clubs de sport de la ville. Il est le résultat d’une fusion en 1989 entre l’Avenir Gymnique et le Gymnaste Club, ce dernier était déjà présent au Mont Duplan à partir de 1907. » Le club utilise le gymnase municipal Marius Liautier depuis sa construction et compte 250 adhérents. Affiliée à la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT), l’association organise deux événements internationaux en janvier au Parnasse qui sont les Nymphes d’Or et le Grand Prix de la Ville de Nîmes.

06 11 69 26 07 / eg-nimes.com RODES

Dorian, de son vrai nom, est un peintre- grapheur originaire du nord-est de la France, il développe son art autour

du  lettrage. Sa particularité est qu’il s’approprie des citations pour les mettre en image. Pour sa fresque réalisée dans la rue de la Poudrière à l’occasion de l’Expo de Ouf’, il a repris un extrait du livre d’Hemingway, Le Vieil Homme et la Mer : « Détruit mais pas vaincu ». « Lors de la réalisation de cette fresque j’ai apprécié la relation qui s’est installée avec les habitants. Je garde un très bon souvenir de mon passage à Nîmes. Il est essentiel de continuer à développer le street art en centre-ville pour casser les stéréotypes qui lui collent à la peau. »

dorian_rodes

ON A

RENCONTRé

Dans

RETROUVEZ

LE PODCAST SUR

YouTube & vivrenimes.fr

LAURENT BERNARDET

Professeur à l’école élémentaire Enclos Rey, il se rend à son travail tous les jours à pied. Originaire du Jura, il habite la rue depuis vingt ans

et se réjouit de la localité de sa maison proche du Mont Duplan et du centre-ville. « J’apprécie beaucoup les peintures dans la rue, je trouve que la couleur amène de la gaieté, lorsqu’on descend les escaliers on a l’impression d’être dans un couloir d’exposition. » Attaché à la nature, il souhaite développer une forêt urbaine en face de chez lui sur le modèle du botaniste Miyawaki. Dans le passé il avait déjà entrepris l’aménagement d’un jardin à étage dans la rue avec l’aide

de l’association les Incroyables Comestibles.

16

NÎMES Ville connectée

(20)

Temps forts • DOSSIER

- 80 %

de zones humides en cinquante ans _________

- 40 %

de chauves-souris depuis 2010 _________

80 %

des insectes volants ont disparu en Europe _________

©Sylvain Bidot

(21)

Notre désir de nature n’a jamais été aussi fort : depuis un an, les espaces verts et naturels de la ville sont pleins chaque week-end. Cette tendance s’accentue avec l’arrivée des beaux jours et le peu d’alternatives de loisirs autorisés en période pandémique. C’est aussi l’occasion de constater à quel point cette nature nous est vitale, à notre espèce comme à toutes

les autres. La biodiversité est menacée à l’échelle mondiale, raison de plus pour s’engager

localement pour sa protection.

d’action. Chargé du suivi des es- paces naturels, ce service veille à l’entretien et à la gestion des sites en partenariat avec l’Office natio- nal des forêts et à la bonne santé du patrimoine naturel nîmois. Il a pour mission de sensibiliser le grand public, à travers des anima- tions régulières. Idées reçues, sa- lades sauvages, observation des chauves-souris, découverte des oi- seaux des Jardins de la Fontaine…, des sorties nature sont proposées chaque année au grand public et aux scolaires. Son expertise est au ser- vice de toutes les actions de la Ville qui s’est donné pour objectif de prendre en compte la biodiversité dans différents domaines.

’est à nos sens que s’adresse une nature vivante et en bonne santé  : chants d’oi- seaux, de batraciens, bourdonne- ments d’insectes, envolées de cou- leurs à chacun de nos pas faisant voler sauterelles et papillons, arômes végétaux issus d’une pa- lette diversifiée… Si cette sym- phonie est au rendez-vous, dans nos jardins et nos garrigues, on peut être rassuré et dans le cas contraire, s’en inquiéter. L’être humain ne saurait oublier qu’il fait partie d’une chaîne d’espèces et d’un écosystème dont il dépend étroitement. Au premier chef, son alimentation dépend des pollini- sateurs. S’engager pour la préser- vation de la biodiversité, au- jourd’hui mise à mal par nos activités humaines polluantes et par la réduction des surfaces na- turelles, est donc vital. D’autant que notre région constitue un « hot spot » reconnu de biodiversité, en raison de la diversité des milieux qu’elle abrite.

Une prise en compte croissante à Nîmes

Dotée d’une équipe dédiée, la Ville a récemment étoffé son service bio- diversité et espaces naturels de compétences scientifiques et d’in- génierie pour élargir son champ

C

hectares d’espaces naturels nîmois

1 080

sorties nature par an

30

jardins pédagogiques

50

Cap sur la

biodiversité

« 17 % des espèces sont menacées en France,

dont le tiers des oiseaux nicheurs, des crustacés d’eau douce et 23 % des amphibiens »

Liste rouge des espèces menacées, Office français

de la biodiversité, D’INFOS sur nimes.fr/cadre de vie : consulter

(22)

Temps fort • DOSSIER

Un territoire

engagé pour la nature

Labellisée depuis janvier « Territoire engagé pour la nature » par l’Agence Régionale de la Biodiversité Occitanie, la Ville se voit récompensée

de ses multiples efforts et va plus loin.

jardins et très mesurées pour les espaces naturels, afin de per- mettre un développement en faune et flore locales. Cette ges- tion différenciée est déjà prati- quée à Nîmes depuis plus de cinq ans. Elle privilégie, là où cela est possible, la fauche tardive, qui permet aux oiseaux de se nourrir grâce aux insectes abrités par les herbes hautes, mais aussi la ro- tation des mises en herbe, le se- mis de prairies mellifères avec des variétés locales, le maintien à l’état naturel des pieds d’arbres, la diversification des milieux (ouverts, semi ouverts et fermés), la création de lavognes pour la collecte d’eau de pluie...

Palettes végétales locales La pépinière municipale, déjà en- tièrement bio et zéro phyto, va ar l’intermédiaire de

l’ensemble du réseau d’acteurs associatifs et institutionnels œuvrant à Nîmes sur ce thème, réunis par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement du Gard, Nîmes va se doter d’ici 2023 d’une stratégie territoriale concertée pour préserver et améliorer la bio- diversité locale. Une feuille de route collective qui sera entièrement adaptée à nos enjeux locaux.

Gestion différenciée des espaces verts et naturels Ce label invite à élaborer de vé- ritables plans de gestion diffé- renciés pour l’entretien des es- paces ver ts et nat urels municipaux, avec des interven- tions modulées en fonction des lieux : actives dans les parcs et

U N L A B E L A M B I T I E U X

________

Le programme « Territoires engagés pour la nature » promu par l’Office français

de Biodiversité vise à faire émerger, reconnaître et valoriser des plans d’action en faveur de la biodiversité.

217 collectivités ont initié ce programme, dont Nîmes.

P

produire des plantes issues de col- lectes en milieu naturel local pour être réintroduites sur les aména- gements nîmois, au lieu de voir se multiplier des variétés exotiques peu adaptées voire néfastes à la biodiversité locale. Un état des lieux des espèces introduites de- venues des pollutions génétiques végétales va être conduit et la pa- lette végétale locale va devenir la norme. Les vergers municipaux des Mas d’Escattes et du Clos Gaillard sont candidats quant à eux au label « Haute qualité envi- ronnementale  » en reconnais- sance de leur gestion écologique.

100 % zéro phyto

Précurseure dans l’arrêt progressif des produits phytosanitaires, au- jourd’hui interdits, la Ville a cessé d’utiliser tout produit chimique dans ses espaces verts et pour le désherbage de la voie publique dès 2016. «Depuis l’année dernière, elle a également supprimé cette pratique RETROUVEZ NOTRE VIDÉO SUR VIVRENIMES.FR

sur l’inventaire de la biodiversité nîmoise NÎMES Ville connectée

(23)

Questions à…

Les prairies mellifères semées dans les espaces naturels (au Clos de Gaillard sur notre photo) vont privilégier les variétés uniquement locales.

La protection de la biodiversité est-elle une priorité pour la municipalité ?

Tout à fait, mais on ne part pas de zéro. Cette préoccupation n’est

pas nouvelle. La gestion différenciée des espaces verts,

l’arrêt des produits phytosanitaires avant la date

légale, l’éducation à l’environnement ou la mise

en œuvre des mesures compensatoires pour les aménagements urbains sont déjà

pratiqués à Nîmes. Le respect de la biodiversité est un aspect des actions que nous menons pour la

protection de l’environnement.

Sur quels dossiers travaillez- vous actuellement ? Ces thématiques vont faire l’objet d’une collaboration renforcée avec Nîmes Métropole dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie

partenarial. Nous voulons travailler main dans la main pour mettre en commun nos objectifs, car il faut être à la fois ambitieux et pragmatique. Nous préparons aussi pour 2022 une exposition

avec le Muséum d’Histoire naturelle sur ce thème.

Pascale Venturini, adjointe au maire déléguée à l’Environnement, à la Transition écologique, aux Énergies renouvelables et au Chauffage urbain

dans les cimetières. Seule exception ponctuelle : l’entretien des terrains sportifs qui nécessite parfois le re- cours à des produits permettant de lutter contre les parasites des pe- louses», déclare Chantal May, conseillère déléguée à la végétalisa- tion, aux parcs et jardins et jardins partagés. Engagée dans la démarche

« Objectif Zéro phyto », la Ville es- père obtenir sa première labellisa- tion en fin d’année et poursuivra ses efforts pour obtenir le graal ultime du label, « Terre saine ». Désherbage thermique ou mécanique sont dé- sormais la norme. Et si nous accep- tions un peu mieux ces « sauvages de la rue » contributives de biodiver- sité ? En effet, de nombreuses es- pèces de pollinisateurs, chassés des

campagnes par les pesticides, trouvent refuge en milieu urbain.

Inventorier

et suivre la biodiversité À la faveur du confinement, un in- ventaire a été mené par le service Biodiversité. Conduites aux heures chaudes pour les insectes, à l’aube pour les oiseaux et le soir pour les amphibiens, ces premières observa- tions ont été effectuées sur les prin- cipaux sites naturels publics muni- cipaux. Cette année zéro servira de repère pour évaluer l’évolution des populations décelées et engager des actions concrètes «La présence des orthoptères (criquets, sauterelles, grillons) est le point de repère princi- pal pour présager de la biodiversité, car c’est le réservoir alimentaire des espèces locales », indique Julie Chau- vin, responsable du service Biodi- versité. Plus de 300 espèces sau- vages animales et végétales ont d’ores et déjà été identifiées.

+ de 300

espèces inventoriées sur les sites municipaux _________

« L’ouverture du parc des Terres de Rouvière est prévue courant mai.»

Chantal May, conseillère déléguée à la végétalisation, aux parcs et jardins

et jardins partagés

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Temps forts • DOSSIER

Cohabiter

en harmonie

Aménager en préservant la biodiversité et sensibiliser les publics au respect et aux bons gestes sont

des leviers majeurs pour faire évoluer les mentalités.

Trois sorties nature sont proposées ce mois-ci :

Dimanche 11 avril : « Quand le printemps sublime la garrigue », à 10h au Clos Gaillard. Samedi 17 avril à 10h au Bois des Espeisses : « Des idées (reçues) de fada ! ». Mardi 20 avril, à 20h au domaine d’Escattes : « Balade nocturne à saut de grenouilles » (sous réserve de la levée du couvre-feu). Public familial – Gratuit, inscription au 04 66 27 76 37.

inis les plannings de travaux où la date de délivrance est entièrement condition- née à la satisfaction des usagers. Il est impératif de prendre aussi en compte les cycles de la nature, les périodes d’activités, de re- production voire d’hibernation des multiples es- pèces également occupantes.

Une affaire prise très au sérieux par une réglemen- tation pointue ainsi que par la Ville qui mobilise l’expertise de son service biodiversité pour accom- pagner ses projets urbains. Nouveau quartier de Puits de Roulle ou de Védelin, voie urbaine sud, ré- novation urbaine des quartiers prioritaires : leurs connaissances scientifiques sont sollicitées pour évaluer les audits faune et flore préalables, accom- pagner les demandes d’autorisation environnemen- tale auprès des services de l’État, avec parfois un passage en commission nationale. La mise en œuvre de mesures compensatoires, le prélèvement d’es- pèces pour les réimplanter dans un milieu protégé, le suivi écologique des travaux ou des zones sanc- tuarisées de compensation sont aussi accompagnés par leurs soins… Actuellement douze dossiers sont ainsi en cours à Nîmes.

Mesures compensatoires

Toute perturbation engendrée pour la faune ou la flore doit être compensée à 200 % pour les zones hu- mides. En fonction de la rareté des espèces observées et dérangées, il peut être nécessaire d’assurer leur multiplication jusqu’à dix fois le nombre de la popu- lation initiale, résultats quantifiés à l’appui. « Il est parfois difficile de trouver un site adéquat pour réim- planter des espèces extraites d’un autre milieu à

1

F

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©Sylvain Bidot ©Cyrielle Bernard

Références

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