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ETE 2000 s-tesup

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

SUIVI DES NIDS DE FAUCONS PELERINS DAN s-tesup Du -Q1Ji-BEC

ETE 2000

par Bruno Biais

Rapport soumis à la Société de la Faune et des Parcs du Québec

et au Service Canadien de la

Faune

(2)

Remerciements :

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont collaboré, sous forme de conseils ou d'aide technique, à la réalisation de cet inventaire quinquennal sur le faucon pèlerin dans le sud du Québec en 2000. Je remercie monsieur Pierre Laporte, du Service canadien de la faune et particulièrement monsieur Michel Lepage, de la Société de la faune et des parcs du Québec pour son étroite collaboration tout au long de ce projet et pour la supervision lors de la rédaction de ce rapport.

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Table des matières :

page

Remerciements

Liste des tableaux iii

Liste des figures iv

Liste des annexes vii

1. Introduction 1

2. Résultats et analyse 2

3. Résultats détaillés par site

3.1 Ville-Marie (Témiscamingue) .5

3.2 Lac Rousselot- Lorrainville (Témiscamingue) 6

3.3 Rocher à l'oiseau (Outaouais) 6

3.4 Mine Selbaie- Joute! (Abitibi) 8

3.5 Bristol Mines (Outaouais) 8

3.6 Pont de l'île aux Tourtes (Montréal) .9

3.7 Pont Honoré Mercier (Montréal) .11

3.8 Centre-Ville de Montréal (Montréal) 13

3.9 3800, Notre Dame est (Montréal) 14

3.10 La Grande-île (Montérégie) ..15

3.11 Mont Saint-Hilaire (Montérégie) 16

3.12 Lac Lyster, Baldwin Mills (Canton de l'Est) 17

3.13 Pont Laviolette (Mauricie) 18

3.14 Lac Mékinac (Mauricie) 20

3.15 Carrière Ciment St-Laurent (Québec) 21

3.16 Cap Tourmente (Québec) 22

3.17 Cap du Salut (Charlevoix) .24

3.18 Parc des Grands-Jardins (Charlevoix) 25

3.19 Saint-Joseph-de-la-Rive (Charlevoix) 26

3.20 Saint-Germain (Kamouraska) 27

3.21 Anse à Poulette (Saguenay) 30

3.22 Le Tableau (Saguenay) ..30

3.23 Cap Trinité (Saguenay) .30

3.24 Anse des Ilets Rouges (Saguenay) 31

3.25 Anse aux Mouches (Saguenay) 31

3.26 Cap Blanc (Saguenay) 32

3.27 Parc du Bic (Bas Saint-Laurent) 32

3.28 Neigette (Bas Saint-Laurent) ... ... 33

4. Autres sites inventoriés

34

5. Conclusion

37

(5)
(6)

111

Liste des tableaux :

page

Tableau 1. Tableau des sites occupés par au moins un faucon pèlerin adulte, nombre minimum de jeunes à l'envol, date approximative de pontes, et nombre d'oeufs ou fragments d'oeufs collectés au nid 39 Tableau 2. Jeunes fauconneaux bagués à l'été 2000 ...41 Tableau 3. Tableau comparatif du nombre total minimum de jeunes à l'envol pour les

trois derniers inventaires quinquennaux 42

Tableau 4. Diagramme du nombre total de sites occupés par au moins un faucon pèlerin adulte, du nombre de paires territoriales et du nombre de paires territoriales avec jeunes à l'envol, pour les trois derniers inventaires

quinquennaux 44

Tableau 5. Diagramme comparatif du nombre total minimum de jeunes à l'envol pour

les trois derniers inventaires quinquennaux 45

(7)
(8)

iv

Liste des figures :

Figure 1. Localisation des sites de reproduction où au moins un faucon pèlerin adulte a pu être observé en 2000, dans le sud du Québec 46 Figure la. Localisation des sites de reproduction où au moins un faucon pèlerin

adulte a pu être observé en 2000, dans la région de Montréal et de la

Montérégie 47

Figure lb. Localisation des sites de reproduction où au moins un faucon pèlerin adulte a pu être observé en 2000, dans la région du Saguenay .48 Figure 2. Localisation du site et du nid de Ville-Marie (Témiscamingue) sur une

carte topographique au 1 :50 000 .49

Figure 3. Localisation du site du lac Rousselot-Lorrainville (Témiscamingue) sur

une carte topographique au 1 :50 000 .50

Figure 4. Localisation du site de Rocher à l'oiseau (Outaouais) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .51

Figure 5. Localisation du site de la mine Selbaie-Joutel (Abitibi) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .52

Figure 6. Localisation du site de Bristol mines (Outaouais) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .53

Figure 7. Localisation du site du pont de l'île aux tourtes (Montréal) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .54

Figure 8. Localisation du site et du nid du pont Honoré Mercier (Montréal) sur une

carte topographique au 1 :50 000 55

Figure 9. Localisation du site et du nid du Centre ville de Montréal (Montréal) sur

une carte topographique au 1 :50 000 .56

Figure 10. Localisation du site du 3800, Notre Dame est Montréal (Montréal) sur

une carte topographique au 1 :50 000 .57

Figure 11. Localisation du site de la Grande-Ile (Montérégie) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .58

Figure 12. Localisation du site et du nid du mont Saint-Hilaire (Montérégie sur une

carte topographique au 1 :50 000 59

(9)

V

Liste des figures (suite) :

Figure 13. Localisation du site et du nid du lac Lyster, Baldwin Mills (Canton de l'est) sur une carte topographique au 1 :50 000 60 Figure 14. Localisation du site et du nid du pont Laviolette (Mauricie) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .61

Figure 15. Localisation du site et du nid du lac Mékinac (Mauricie) sur une

carte topographique au 1 :50 000 62

Figure 16. Localisation du site de la carrière Ciment St-Laurent (Québec) sur une

carte topographique au 1 :50 000 63.

Figure 17. Localisation du site et du nid du Cap Tourmente (Québec) sur une carte

topographique au 1 :50 000 64

Figure 18. Localisation du site et du nid du Cap du Salut (Charlevoix) sur une carte

topographique au 1 :50 000 65

Figure 19. Localisation du site du parc des Grands-Jardins (Charlevoix) sur une

carte topographique au 1 :50 000 66

Figure 20. Localisation du site de Saint-Joseph-de-la-Rive (Charlevoix) sur une

carte topographique au 1 :50 000 ...67

Figure 21. Localisation du site de Saint-Germain (Kamouraska) sur une carte

topographique au 1 :50 000... ... ...68 Figure 22. Localisation du site et du nid de l'Anse à Poulette (Saguenay) sur une

carte topographique au 1 :50 000 69

Figure 23. Localisation du site du Tableau (Saguenay) sur une carte topographique

au 1 :50 000 .70

Figure 24. Localisation du site et du nid de Cap Trinité (Saguenay) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .71

Figure 25. Localisation du site et du nid de l'Anse des Ilets Rouges (Saguenay) sur

une carte topographique au 1 :50 000 .72

Figure 26. Localisation du site de l'Anse aux Mouches (Saguenay) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .73

(10)

vi

Figure 27. Localisation du site et du nid du Cap Blanc (Saguenay) sur une carte

topographique au 1 :50 000 74

Figure 28. Localisation du site et du nid du parc du Bic (Bas Saint Laurent) ) sur une

carte topographique au 1 :50 000 75

Figure 29. Localisation du site de Neigette (Bas Saint Laurent) ) sur une carte

topographique au 1 :50 000 .76

(11)
(12)

vil

Liste des annexes:

page

Annexe 1. Identification des restes de proies ramassés aux différents sites 77 Annexe 2. Photographies de quelques sites.

2.1 Le mont Chaudron (Abitibi) 78

2.2 Pont de l'île aux tourtes (Montréal) .79

2.3 Pont Honoré Mercier (Montréal) 80

2.4 3800, Notre Dame est (Montréal) 81

2.5 Grande-I1e (Montérégie) .82

2.6 Port de Sorel (Montérégie) 83

2.7 Lac Mékinac (Mauricie) 84

2.8 Saint-Joseph-de-la-Rive (Charlevoix) .85

2.9 L'Anse aux Mouches (Saguenay) 86

2.10 Neigette (Bas-Saint-Laurent) 87

(13)
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1

1-Introduction :

L'inventaire des couples nicheurs de faucons pèlerins dans le sud du Québec a été réalisé à contrat pour la société de la faune et des parcs du Québec et pour le service canadien de la faune, région de Québec.

Un inventaire annuel des nids de faucons pèlerins a été réalisé des années 1989 à 1995 inclusivement. Cependant tous les 5 ans, un inventaire plus intensif est prévu dans le cadre de l'inventaire quinquennal du faucon pèlerin. Ce dernier inventaire couvre l'ensemble de l'Amérique du Nord. Il avait lieu cette année 2000. Nous avons donc intensifié les efforts pour suivre de façon plus régulière les nids connus et avons visité plusieurs autres sites présentant un potentiel comme habitat de reproduction.

(15)
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2

2-Analyse des résultats :

Dans le cadre de l'inventaire quinquennal du faucon pèlerin, plusieurs sites ont été visités afm de vérifier la nidification. Cette année, l'équipe responsable du suivi des nids de faucon pèlerin dans le sud du Québec s'est consacrée davantage aux sites occupés par au moins un faucon pèlerin en 1995 et aux sites où il y a eu des mentions de faucon pèlerin depuis cette dernière année.

Par conséquent, plus de 50 sites potentiels ont été visités et sur ce nombre, 28 sites étaient occupés par au moins un faucon pèlerin (tableau 1), ce qui constitue une augmentation de plus de 80 % par rapport à 1995. Dans le cas de 17 de ces sites, les faucons ont pu mener leur progéniture à l'envol.

La production minimum de jeunes à l'envol dans le sud du Québec cette année est de 39 jeunes, soit 2,2 jeunes par nid productif (tableau 2).

Le nombre de jeunes à l'envol est sûrement plus élevé que le chiffre annoncé, en raison des difficultés d'accès et des mauvaises conditions d'observation pour certains sites, notamment la région du Saguenay, où le nombre de jeunes par nid n'est que de 1,3.

Trois fauconneaux ont pu être bagués sur le site du lac Mékinac et trois autres sous le tablier du pont Laviolette à Trois-Rivières. Peu de fauconneaux ont pu être bagués cette année en raison de la grandeur du territoire à couvrir et du nombre élevé de mentions de faucons pèlerin ainsi que de la mauvaise température.

Des sites occupés en 1995, (soit 15) , 3 sites seulement ne sont plus occupés. Ce qui démontre bien l'attachement des faucons aux sites d'année en année.

Si nous comparons le nombre de sites occupés par au moins un adulte lors des trois derniers inventaires quinquennaux, nous nous apercevons que de 1990 à 1995, il y a eu une augmentation de 7%, un seul nouveau site ayant été découvert pendant cet

intervalle. Or l'été 2000 s'étant bonifié de 13 nouveaux sites par rapport à 1995, nous enregistrons une augmentation de 87%. (Tableau 4)

Pendant ce temps lors de ces trois même inventaires quinquennaux, le nombre total minimum de jeunes à l'envol nous montre une augmentation quasi-linéaire. (Tableau 5) Les sites sont situés directement à proximité d'un plan d'eau important (21 sites sur 27), 2 autres sont situés à moins d'un kilomètre et 4 à au-delà de un kilomètre.

Les sites de nidifications prisés par le faucon pèlerin sont donc ceux situés près d'un plan d'eau important. En effet, 85% des sites occupés sont situés à moins d'un kilomètre d'un plan d'eau et 77,7% des sites sont situés directement sur le bord de l'eau.

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3

Trois faucons blessés ont été récupérés à trois endroits différents :

le premier a été récupéré le 6 juillet à St- Fulgence, au Saguenay, le long de la route 172. Ce faucon déshydraté, maigre et en mauvais état, a été acheminé au Centre d'interprétation des battures et de réhabilitation des oiseaux de Saint Fulgence (C.I.B.R.O.). Il avait probablement été frappé par une auto. Il avait des fractures à l'humérus et au cubitus. De par la nature de ses blessures l'oiseau n'a pu être relaché;

Un autre faucon récupéré blessé nous a permis de découvrir un nouveau site au 3800, Notre-Dame est à Montréal. Le fauconneau a été récupéré par Anne-Marie Roth du Centre de réhabilitation des oiseaux blessés de la Montérégie. La nature de ses blessures n'a pas permis de le relâché.

Enfin un troisième faucon, un juvénile, a été récupéré le 2 octobre au CIBRO de Saint Fulgence. Celui-ci avait été trouvé à Rivière éternité. Ce fauconneau amaigri ne présentait aucune fracture. Il a donc pu être bagué (tableau 2) et relaché.

Trois oeufs non éclos ont pu être recueillis : 2 oeufs au Mont St-Hilaire et un oeuf au pont Laviolette à Trois-Rivières. Des fragments de coquilles ont également pu être récupérés au nid du pont Honoré Mercier en Montérégie. Ces échantillons seront acheminés à M.

Pierre Laporte du Service Canadien de la Faune (S.C.F.) pour fin d'analyse des contaminants.

L'augmentation de la population du faucon pèlerin nous amènera probablement dans les prochaines années à modifier nos critères pour la sélection des sites potentiels. Cette année, en effet, de nouvelles structures ont été utilisées par les faucons pèlerins :

Notamment sur l'île aux Fermiers (Montérégie) : un couple de faucons pèlerin a élu domicile sur une tour haute-tension de 750 000 Volts d'Hydro-Québec, située dans un environnement plat, parsemé de champs agricoles et de marais, au beau milieu du fleuve Saint-Laurent.(Annexe 2- photo 2.5) .

Au 3800, rue Notre-Dame est, à Montréal, un couple a élu domicile sur le toit d'un bâtiment abandonné (Annexe 2- photo 2.4).

Depuis plusieurs années, nous avions perdu la trace du couple nicheur au lac

Mékinac ( Mauricie ). Un nouveau site a été découvert cette année, sur le même lac, sur une petite corniche très peu visible, tellement la végétation y est dense. Nous passions devant cette petite corniche sans s'arrêter, tellement le potentiel de nidification y semblait faible par rapport aux nombreux sites à fort potentiel tout autour de ce lac (Annexe 2-photo2.7).

On note également le cas du pont de l'île aux tourtes (Montréal). Ce pont, continuité de l'autoroute 40, enjambe le lac des Deux Montagnes et fait le lien entre l'île de

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4

Montréal et Vaudreuil. La hauteur maximale de ce pont n'excède pas 15 mètres, pourtant un couple de faucons pèlerins y a élu domicile (Annexe 2-photo 2.2).

Il y a cinq ans tous ces sites n'auraient pas été visités car jugés à potentiel très faible, voire même nul à certains endroits.

3-Résultats détaillés par site

Les résultats qui suivent sont présentés pour chaque site selon une distribution d'ouest vers l'est.

3.1 Ville-Marie (Témiscamingue)

3.2 Lac Rousselot- Lorrainville (Témiscamingue) 3.3 Rocher à l'Oiseau (Outaouais)

3.4 Mine Selbaie- Joutel (Abitibi) 3.5 Bristol Mines (Outaouais)

3.6 Pont de l'île aux Tourtes (Montréal) 3.7 Pont Honoré Mercier (Montréal) 3.8 Centre Ville (Montréal)

3.9 3800, Notre Dame est (Montréal) 3.10 La Grande-île (Montérégie) 3.11 Mont Saint-Hilaire (Montérégie)

3.12 Lac Lyster, Baldwins Mills (Canton de l'Est) 3.13 Pont Laviolette (Mauricie)

3.14 Lac Mékinac (Mauricie)

3.15 Carrière Ciment St-Laurent (Québec) 3.16 Cap Tourmente (Québec)

3.17 Cap du Salut (Charlevoix)

3.18 Parc des Grands Jardins (Charlevoix) 3.19 Saint Joseph de la Rive (Charlevoix) 3.20 Saint Germain (Kamouraska)

3.21 Anse à Poulette (Saguenay) 3.22 Le Tableau (Saguenay) 3.23 Cap Trinité (Saguenay)

3.24 Anse aux Ilets Rouges (Saguenay) 3.25 Anse aux Mouches (Saguenay) 3.26 Cap Blanc (Saguenay)

3.27 Parc du Bic (Bas Saint-Laurent) 3.28 Neigette (Bas Saint-Laurent)

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3.1- Ville Marie (Témiscamingue):

5

Personne ressource : Jean Lapointe F .A.P.A.Q.- Abitibi (819) 763-3333

Dates d'observation 8 juillet, 9 juillet.

Effort d'observation .... 6 heures.

Type d'observation A pied.

Carte topographique 1 :50 000 (31 M6).

Emplacement du nid.... Lat : 47° 15' 59"N / Long : 79° 25' 41"O Accès au site De Ville-Marie : route 101 sud pendant

7,5km. Prendre à droite le chemin qui mène au « gravier du Témiscamingue ». Se rendre à pied jusqu'au bord du lac.

Observateurs Jean Lapointe (F.A.P.A.Q.), Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

Le meilleur point d'observation pour ce site est le pierrier situé entre la falaise et le lac .À mon arrivée au pierrier, la première journée, le mâle qui porte une bague à la patte droite et la femelle, qui n'est pas baguée, sont perchés dans la falaise. Ma présence à proximité du site semble déranger les adultes qui crient abondamment et changent de perchoir fréquemment. Dans tout ce brouhaha, des cris de jeunes

faucons sont entendus. Je repère le nid et décide de me retirer quelque peu. Le calme revient et le mâle quitte le site en direction ouest vers l'autre côté du lac. Au nid, trois fauconneaux sont aperçus.

Le lendemain, en compagnie de M. Jean Lapointe (F.A.P.A.Q.- Abitibi),

l'observateur décide de se rendre à proximité du nid en rappel. Les fauconneaux sont localisés à l'extrémité d'une corniche de 1 mètre de largeur par 6 à 7 mètres de longueur. Afin de vérifier le nombre exact de fauconneaux au nid, l'observateur décide de se rendre à l'extrémité opposée de la corniche et des fauconneaux en rappel. Alors que l'escaladeur est assez loin du nid, il aperçoit 4 fauconneaux. Avant même qu'il ait eu le temps de réagir, deux jeunes mâles, n'étant pas en âge de voler, quittent le nid vers une autre corniche ailleurs dans la falaise. Les deux femelles, quoique très nerveuses restent au nid. Aussitôt, l'escaladeur se rend compte de la situation et après s'être assuré que les deux mâles étaient bel et bien en sécurité, il a quitté les lieux.

Cette intervention aurait pu avoir des conséquences graves sur l'issue de cette nichée. Dans ce cas-ci, les jeunes mâles âgés d'environ 35 jours, pourront être nourris par leurs parents sur leurs corniches d'adoptions.

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6

Ce cas démontre bien l'incompatibilité existant entre l'escalade et la présence de faucons pèlerins, ainsi que les dangers encourus par les fauconneaux âgés de 30 jours et plus, lorsque des escaladeurs s'approchent trop d'un nid.

3.2- Lac Rousselot- Lorrainville (Témiscamingue)

Personne ressource : Jean Lapointe

F .A.P.A.Q.- Abitibi (819) 763-3333

Carte topographique : 1 :50 000 (31 M/6) Lat : 47° 21' 16"N / Long : 79° 16' 26"O

Ce site n'a pas été observé par le responsable du suivi mais par un ornithologue amateur, M. Jonathan Fréchette. Celui-ci, lors d'une randonnée en canot a entendu au loin des cris de faucons pèlerins. Se rendant au bord de la falaise, il put y apercevoir deux adultes et au moins un jeune.

3.3- Rocher à l'oiseau (Outaouais)

Personne ressource : Daniel St-Hilaire

F.A.P.A.Q. (Hull) (819) 772-3434 Dates d'observation

Effort d'observation ....

Type d'observation Carte topographique Faucons observés Accès au site Observateurs

14juin, 6juillet.

4 heures.

En bateau.

1 : 50 000 ( 31 K/3 ).

Lat : 46° 02' 06"N / Long : 77° 18' 45"0 De Hull : Route 148 ouest jusqu'à Waltham.

Prendre route secondaire sur la droite jusqu'à Fort William. Poursuivre en bateau.

Daniel St-Hilaire (F.A.P.A.Q.), Richard Parizeau (F.A.P.A.Q.), Bruno Biais (contractuel

F.A.P.A.Q.).

A l'arrivée sur le site, plusieurs grands harles sont aperçus tournoyant devant la falaise. Quelques minutes plus tard, de la fiente est aperçue dans la falaise et un grand harle est aperçu entrant dans une fissure à l'endroit même de la fiente. Ce comportement plutôt inhabituel à cet endroit à été observé à plusieurs reprises.

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7

Pendant ce temps, un faucon pèlerin mâle adulte ayant la poitrine très blanche est aperçu perché dans la falaise à au plus 15 à 20 mètres au dessus de l'eau. Nous avons pu nous en approcher suffisamment pour pouvoir prendre quelques photos. Le mâle n'est pas bagué. Il n'a manifesté aucune agressivité face à notre présence malgré la faible distance, 20 mètres, nous séparant de lui.

Un peu plus tard, la femelle est localisée perchée beaucoup plus haut dans la falaise.

À quelques reprises, le mâle et la femelle sont aperçus pourchassant des corbeaux.

Après ces attaques, qui ne sont en fait que de l'intimidation, la femelle retournait se percher toujours au même endroit, sur un perchoir situé très haut dans la falaise. Très peu d'activités sur le site, très peu de cris également. Impossible de localiser un futur nid. Aucun comportement des adultes ne laisse croire en la présence de jeunes.

Aucun cri de jeunes au nid n'est entendu.

A une reprise, le mâle est aperçu quittant son perchoir prestement pour aller attaquer un aigle sp. volant devant la falaise, au milieu de la rivière.

Le comportement agressif des adultes envers les corbeaux et l'aigle sp. ainsi que leurs comportements sur le site, nous portent à croire qu'il y a possiblement des jeunes sur une corniche quelque part dans la falaise. Le temps d'observation, alloué à se site cette journée là, nous permet d'affirmer que le site est occupé, et que les adultes protègent leur territoire.

Le 6 juillet une autre visite est effectuée. A notre arrivée, le mâle est aperçu perché dans un autre secteur de la paroi. Ensuite, c'est la femelle et le mâle qui sont aperçus volant et se perchant sur la même corniche, dans le même secteur.

À plusieurs reprises, le mâle passe devant la femelle en criant et retourne se percher sur une petite corniche en criant également. Il effectue ce petit stratagème en se perchant sur différentes corniches par la suite; ce comportement des adultes correspond à celui du début de la saison de reproduction, lorsque le mâle incite la femelle à choisir une corniche pour y déposer ses œufs. Bien entendu, c'est la femelle qui fera le choix final quant à l'emplacement exact où elle déposera ses oeufs.

Dix minutes avant notre départ (13H00), le couple a quitté le site et a traversé la rivière des Outaouais, avant qu'on ne les perde définitivement de vue.

Pendant nos 2h10 d'observation, aucun fauconneau n'a été aperçu en vol. Aucun cri n'a été entendu non plus. Dans la paroi, aucun signe de la présence de fauconneaux, ni de fiente laissant supposer leur présence éventuelle au nid.

Si on se fie au comportement des adultes lors de notre première visite, il se peut qu'il y ait eu nidification, mais le nid aurait possiblement été abandonné.

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8 3.4- Mine Selbaie, Joutel (Abitibi)

Personne ressource : Jean Lapointe

F. A.P. A. Q. (Abitibi) (819) 763-3333 Carte topographique : 1 :50 000 32 E/8

Aucune visite n'a été effectuée à ce site par l'équipe responsable du suivi des nids de faucon pèlerin dans le sud du Québec cette année. Malheureusement, lors de notre passage en Abitibi, à cause de la sécurité entourant la mine, il nous a été impossible de se rendre sur le site. Toute les données proviennent de M. Norbert Rivest qui travaille à la mine.

M. Rivest dit avoir aperçu deux faucons pèlerins à plusieurs reprises jusqu'au 6 juin.

Par la suite, probablement à cause du dynamitage, les oiseaux ont changé de secteur.

Le 8 juillet, M. Rivest affirmait ne pas avoir aperçu les faucons depuis un certain temps.

3.5- Bristol Mines (Outaouais)

Personne ressource : Daniel St-Hilaire

F.A.P.A.Q. (Hull) (819) 772-3434 Dates d'observation

Effort d'observation...

Type d'observation Carte topographique Faucon observé Accès au site Observateurs

15 juin, 6 juillet, 7 juillet.

6 heures.

A pied.

1 :50000(31F/9).

Lat : 45° 30' 08"N / Long : 76° 20' 08"O de Hull : 148 ouest, passé Quyon, prendre à gauche à Norway Bay. Se rendre jusqu'à la mine.

Richard Parizeau (F.A.P.A.Q.), Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

A la première visite de ce site, la première observation est de constater la quantité d'eau qui remplit une bonne partie de la mine. Au site de nidification de 1993 et 1995, il n'y a rien. Pas de fientes, pas de jeunes, aucun adulte aux alentours non plus. A plusieurs reprises, des urubus à tête rouge passent ça et là, tout près du secteur de nidification et aucune manifestation de faucon n'est remarquée. Après avoir scruté ce secteur aux jumelles et au télescope, les autres secteurs de la mine inondée ont été observés.

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Dans un des secteurs observés, de la fiente pouvant s'apparenter à celle du faucon pèlerin à été repérée, mais aucun faucon n'a pu être observé sur le site cette journée là.

Lors de la deuxième visite, une femelle adulte à été aperçue survolant le secteur où de la fiente avait été aperçue lors de la première visite. Elle se promène d'un endroit à l'autre pour enfin se percher et dévorer une proie. Elle n'est pas baguée. Un peu plus tard, elle à été aperçue profitant des courants ascendants en compagnie de plusieurs urubus à tête rouge. Pendant tout le temps d'observation, soit 1h15, elle n'a émis aucun cri. Aucun mâle n'a été aperçu. Visiblement cette femelle n'a aucun comportement nicheur.

Une autre visite à été effectuée le lendemain. Malheureusement, le site était désert.

L'observateur sillonne les abords des parois de la mine et découvre une patte de pigeon avec une bague, et de vieux ossements. A plusieurs endroits il y a des restes de proies, seul indice cette journée-là de la présence de faucon. Donc aucune nidification à ce site cette année.

3.6- Pont de l'île aux Tourtes (Montréal, Montérégie)

Personne Ressource : Martin Léveillé

F.A.P.A.Q. (Montérégie) (450) 928-7607

Dates d'observation Effort d'observation....

Type d'observation Carte topographique Faucons observés Accès au site Observateurs

29 juin, 25 juillet, 3 août.

7 heures15 minutes.

En bateau et à pied.

1 :50 000 (31 H/5).

Lat : 45° 25' 11"N / Long : 73° 58' 56"0 De Montréal : Autoroute 40 ouest, jusqu'à Sainte- Anne-de-Bellevue ou Vaudreuil.

Martin Léveillé (F.A.P.A.Q.), Bruno Blais (Contractuel F.A.P.A.Q.).

Ce nouveau site, découvert cette année, n'est vraiment pas facile d'observation. Il est impossible d'y accéder par le dessus car il n'y a aucune passerelle pour piétons.

Il n'y a pas non plus de passerelle pour l'entretien sous le tablier. C'est un pont de béton, sans structure supérieure. Le point culminant du tablier au dessus de l'eau n'excède pas 15 mètres. A première vue, ça ne parait pas être un site exceptionnel pour la nidification du faucon pèlerin. (annexe 2-photo 2.2).

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Le premier point d'observation s'est effectué de l'île Girwood, du côté de Sainte- Anne-de-Bellevue. Des travaux étaient en cours cette année sur cette partie du pont.

Un des responsables a également affirmé que les travaux dureraient encore trois ans et que l'ensemble du pont serait touché. Sur la pointe de l'île Girwood, il est

possible d'observer l'ensemble du côté sud du pont. De ce point d'observation, aucun faucon n'a pu être observé.

Afin d'avoir un autre point d'observation, une visite est effectuée du côte de Vaudreuil. À cause de la préparation des travaux, il est assez facile de se rendre en auto jusqu'à l'extrémité est de l'île aux Tourtes, meilleur point d'observation pour le côté ouest du pont.

Dès l'arrivée sur le site, c'est la stupéfaction d'apercevoir un faucon adulte perché sur le 7ième pilier, tout juste sous le tablier du pont, à peine à 6 mètres de l'eau. Il n'a pas été possible de déterminer s'il s'agissait d'un mâle ou d'une femelle. Cependant deux bagues ont été aperçues aux pattes de l'oiseau. L'intensité du jour, affaiblie par les nuages, n'a pas permis de lire les numéros des bagues, ni d'en déterminer la couleur. Durant cette visite, un seul oiseau a été aperçu.

A la deuxième visite, du même point d'observation, un faucon adulte est aperçu perché au centre du pont sur le pilier 14. À plusieurs reprises il change de perchoir.

Il alterne souvent entre les piliers 14 et 15 du pont. Malgré 2 heures 30 d'observation, un seul faucon est aperçu.

Le 3 août, avec une embarcation de la Société de la faune et des parcs du Québec (F.A.P.A.Q.), nous nous rendons au site. La température est maussade, le vent modéré cause beaucoup de houle, ce qui rend l'observation difficile. Néanmoins à notre arrivée à la hauteur du pilier 13, perchés du côté nord du pont, deux faucons pèlerins sont aperçus.

Les oiseaux, tous deux à la poitrine crème, sont perchés à quelques mètres l'un de l'autre. Le mâle ne porte aucune bague, tandis que la femelle possède une bague argent à la patte droite et une bague rouge à la patte gauche. Elle semble avoir des reflets brun au niveau des ailes. Il pourrait donc s'agir d'une femelle immature de deux ans.

Le long du tablier, il y a des tuyaux de type « ABS » recouverts de collant industriel gris à chaque jonction, ce qui constitue les perchoirs préférés des faucons à en juger par le collant industriel brisé, effiloché par les serres des faucons.

Il y a très peu d'activité sur le site. Peut être y a-t-il eu tentative de nidification mais le nid aurait possiblement été abandonné par la femelle sub-adulte.

II y a beaucoup de bateaux qui passent juste sous les faucons et ceux-ci ne semblent pas être dérangés par ce va-et-vient incessant.

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3.7- Pont Honoré Mercier (Montérégie)

Personne ressource : Martin Léveillé

F.A.P.A.Q. (Montérégie) (450) 928-7607

Dates d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Emplacement du nid Accès au site

Observateurs

31 mai, 23 juin, 4août.

7 heures 30 minutes.

A pied.

1 :50 000 (31 H/5).

Lat : 45° 24' 33"N I Long : 73° 39' 30"O De Longueuil : Route 132 ouest. Sortie pont Mercier.138 nord, prendre dernière sortie avant d'embarquer sur le pont.

Martin Léveillé (F.A.P.A.Q.), Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

Ce site fut découvert cette année par M. Dominic Simard, qui effectuait du repérage sous la structure du pont, en vue de travaux pour cet été. Selon lui, le dernier des 4 oeufs de ce nid, aurait été pondu autour du 8 mai. M. Simard a pu prendre des photos de la femelle au nid et a également pu constater que celle-ci portait une bague rouge à la patte droite et une bague argent à la patte gauche.

Le nid est situé sur le dessus du pilier #4, juste sous le tablier du pont. Ce pilier est situé tout juste sur le bord du canal de la rive sud, du côté de Kahnawake (Annexe 2- photo 2.3).

Étant donné que des travaux étaient prévus à cet endroit cet été, la Société de la faune et des parcs du Québec (F.A.P.A.Q.) a dû intervenir auprès du contracteur responsable des travaux, afin de modifier quelque peu ceux-ci. Notamment les travaux ont commencé à l'extrémité nord de la zone à réparer, pour se rapprocher petit à petit du nid, pour ne l'atteindre que vers la mi-août, ce qui laissait amplement le temps aux jeunes de prendre leur envol. De plus la cage d'accès partant du sol vers le tablier du pont fut déplacée du pilier 4, pilier où était situé le nid, vers le pilier 3, afin de minimiser le dérangement.

À la première visite de ce site, le 31 mai, les travaux étaient déjà en cours mais ne dérangeaient aucunement la nidification. À notre arrivée ce jour là, un cri fut entendu provenant du nid. Peu de temps après, le mâle est aperçu sur le pilier #4, dévorant une proie. Quelques minutes plus tard, il quitte son perchoir avec sa proie pour disparaître dans la structure du pont, direction nord. Ce n'est que 1h10 plus tard qu'il réapparaîtra pour remplacer la femelle au nid.

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Pendant ce temps l'observateur monte dans la cage d'accès que les travailleurs utilisent pour aller sur le dessus du tablier. A la hauteur du tablier, il aperçoit la femelle assise sur le nid. C'est de là que plus tard l'observateur aperçoit le mâle remplacer la femelle au nid.

Le 23 juin une autre visite est effectuée, alors que les jeunes au nid devraient avoir une vingtaine de jours. Au point d'observation habituel, au pied du pilier #3, après une demi- heure d'observation, aucun signe d'adulte, ni de fauconneaux ou de cris.

L'observateur accède donc à la passerelle afin de se rendre au nid pour évaluer la situation et possiblement baguer les jeunes.

L'accès à la passerelle pour se rendre sous le tablier du pont ne nécessite aucune autorisation spéciale car tous peuvent y avoir accès sans matériel particulier.

A l'arrivée à la hauteur du pilier #3, aucun faucon pour m'accueillir. J'avance donc jusqu'au nid. Il n'y a rien non plus. L'observateur se rend visible pour faire réagir les adultes mais en vain. Au nid, il y a quelques petits fragments de coquilles. Le nid a été abandonné. Durant toute l'intervention qui a duré 1h10, aucun faucon n'est aperçu. Aucun jeune à ce site cette année.

Cependant quelques jours plus tard, les travailleurs à la réfection du pont affirment apercevoir des jeunes à l'envol, ce qui est surprenant car il est certain qu'il n'y a pas de jeunes à ce site cette année.

Analysons plus en détail les données. Si le quatrième oeuf avait été pondu autour du 8 mai, il est impossible que l'observateur n'ai pas vu les jeunes, qui ne prennent leur envol qu'à quarante jours environ. Même si la date de la fin de la ponte était erronée, les fauconneaux restent dans le secteur du nid plusieurs semaines après leur premier envol et les adultes continuent à défendre leur territoire. Or lors de la visite au nid, aucune manifestation des faucons n'a été remarquée.

Au nid il n'y a probablement jamais eu de jeunes. Mis à part une plume ou deux, deux boulettes de régurgitations et quelques petits fragments de coquilles, l'endroit où les oeufs avaient été déposés est très propre. Or habituellement dans un nid ou il y a des jeunes, il est toujours possible de ramasser des restes de proie, la fiente y est abondante et une odeur particulière s'y dégage. Aucune de ces caractéristiques n'a été observée à ce nid cette année. Ce qui porte à croire en l'abandon du nid avant même l'éclosion des oeufs.

À moins que le dessus du pilier n'ait été nettoyé à l'automne dernier, c'est la première année que les faucons utilisent ce pilier pour déposer leurs oeufs, car il n'y a pas de restes de vieux ossements blanchis par le temps.

Cependant afin de vérifier une dernière fois ce site, une troisième visite est effectuée. Les deux adultes sont aperçus. Ils ont changé de secteur. Ils se tiennent davantage dans la structure du pont au delà du début des travaux vers le nord. Un des travailleurs a affirmé avoir vu un faucon près du nid deux ou trois jours

auparavant. Je lui ai demandé comment il différenciait les jeunes des adultes, et il a

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répondu : « Les jeunes sont plus petits », or à leur premier envol, les jeunes sont de même taille que leurs parents.

Tôt ce printemps lors de la première visite de M. Martin Léveillé (F.A.P.A.Q.) en compagnie de M. Dominic Simard, sur la passerelle située sous le tablier du pont, un raton laveur amaigri avait été aperçu. Selon les dire de M. Normand David, il n'est pas rare de voir des ratons laveurs dans de telles structures à la recherche de nid à prédater. Or le nid de faucon était facile d'accès pour un raton laveur. À cause de la facilité d'accès de la passerelle, un humain aurait également pu prédater le nid.

Cependant la cause exacte de l'abandon du nid ne sera probablement jamais connu.

3.8- Centre ville Montréal (Montréal)

Personne ressource : David Bird

Centre de recherche et de conservation des oiseaux Université McGill

(514) 398-7760 Carte topographique : 1 :50 000 31 I-1/5

Toutes les observations pour ce site ont été effectuées par l'équipe du Docteur David Bird. Voici un bref résumé de ses observations :

Cette année le couple de faucon avait élu domicile au 32'ème étage de la Place Victoria au centre ville de Montréal. Au nid, M. Bird a pu baguer une jeune femelle et a récupéré trois oeufs non éclos. La jeune femelle qui a eu passablement de difficulté lors de son l' envol a dû être replacée au nid. Quelques jours plus tard l'équipe de M. Bird perdait définitivement sa trace. Au dire de M. Bird la jeune femelle serait décédée.

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3.9- 3800, Notre Dame Est (Montréal)

Personne ressource : Pierre Bilodeau

F.A.P.A.Q. (Montréal) (514) 873-3636

Benoît Pelletier Minoterie A.D.M.

(450) 923-0236

Dates d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Faucons observés Accès au site Observateurs

3 août, 4 août.

3 heures.

A pied.

1 :50 000 (31 H/12).

Lat : 45° 32' 40"N / 73° 32' 03"0

2,5 km. à l'est du pont Jacques Cartier, jusqu'au 3800 Notre Dame est.

Benoît Pelletier (Minoterie A.D.M.), Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

Ce nouveau site fut découvert par madame Aime-Marie Roth, après qu'elle ait reçu un appel concernant un faucon blessé. À son arrivée, le faucon était au sol à

l'intérieur d'un bâtiment désaffecté. Elle a également aperçu deux autres jeunes en vol. Elle a pu apercevoir une bague rouge et une bague bleu entourant les pattes de la femelle adulte.

Selon M. Benoît Pelletier (Minoterie A.D.M.), l'industrie Miron aurait abandonné ces bâtiments il y a 5 ans (Annexe 2-photo2.4). Depuis les trois dernières années au moins, il affirme observer les faucons à cet endroit. Lors des visites du responsable du suivi, la femelle et le mâle ont été vus. Au moins un jeune a été aperçu en plus d'en entendre un autre sur un bâtiment adjacent. Malgré les efforts déployés afm de localiser l'emplacement exact du nid, celui-ci n'a pu être localisé. Cependant à certains endroit, la femelle était très agressive. Notamment lorsque l'observateur se trouvait sur le bâtiment le plus près du fleuve.

A l'intérieur des bâtiments, véritable labyrinthe géant, le sol est parsemé d'empreintes de ratons laveurs.

De par la nature de ses blessures, le fauconneau retrouvé blessé, n'a pu être relaché.

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15 3.10- La Grande île (Montérégie) Personne responsable : Martin Léveillé

F.A.P.A.Q. (Montérégie) (450) 928-7607

Dates d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Faucons observés Accès au site Observateurs

29 juin, 5 juillet.

4 heures 30 minutes.

A pied et en bateau.

1 : 50000 (31 H/11).

Lat : 45° 39'18"N / Long : 73° 27' 45"O En bateau entre Varennes et Boucherville.

Lise Bouthillier (F.A.P.A.Q.), Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

Ce nouveau site est bien particulier car c'est la première mention de nidification du faucon pèlerin dans une tour électrique haute tension au Québec (Annexe 2-photo 2.5). En effet un couple a élu domicile dans une tour haute tension de 750 000 volts au beau milieu du fleuve, dans le secteur des îles de Varennes. Les pylônes se dressent au-dessus d'un environnement immensément plat, parsemé de marais, ce qui constitue un terrain de chasse idéale et prisé par le faucon pèlerin.

Le premier contact avec ce site s'est fait de la rive du fleuve entre Varennes et Boucherville, sous la ligne haute tension, dans le secteur d'aménagement de Canard Illimité. Même si le pylône situé sur l'île est à tout près d'un kilomètre et demi du point d'observation, un faucon est repéré perché, dans le quart inférieur de la tour située sur l'île. À quelques reprises, il quitte son perchoir pour revenir se percher sur le pylône. La dernière fois qu'il part en chasse, il revient avec une proie et entre dans la structure du quart inférieur de la tour, où l'observateur le perd de vue. A ce

moment-là, celui-ci pense bien avoir repéré le nid, mais la distance le séparant du pylône ne lui permet pas d'en être sûr.

Le 5 juillet en compagnie de Lise Bouthillier (F.A.P.A.Q.), une visite sur l'île est prévue. Le départ s'est effectué d'une des îles de Boucherville pour ensuite longer le chenal vers la Grande île. Arrivé sous le pylône situé sur l'île, un mâle adulte est aperçu perché sur un autre pylône. Plus tard les deux adultes sont aperçus perchés sur le pylône de l'île. Le responsable du suivi décide donc d'escalader celui-ci afm de trouver des indices d'une possible nidification. Sur une plate-forme du quart inférieur de la tour, l'observateur découvre un nid de branches de cinquante centimètres de diamètre abandonné. Les faucons auraient pu utiliser cette structure pour y déposer leurs oeufs, mais aucun fragment d'ceufs ne s'y trouvait, pas plus que de restes de proies. À aucun moment non plus, les oiseaux ne se sont manifestés pour intimider l'intrus.

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L'observateur grimpe vers le milieu de la tour pour vérifier l'agressivité des adultes.

Encore là, très peu de réaction des adultes qui se sont réfugiés sur l'autre tour. Tout le long de l'ascension, de nombreux restes de proie ont pu être récupérés, signe d'une activité importante entourant ce pylône.

Malheureusement aucun fauconneau ne prendra son envol à ce site cette année.

Cependant une visite en début juillet de 2001 serait souhaitable en raison de la nature exceptionnelle de la structure.

3.11- Mont Saint-Hilaire (Montérégie)

Personnes ressources : Marc-André Guertin , Ambroise Lycke, Aime-Marie Roth Centre de Réhabilitation des oiseaux blessés de la

Montérégie (C.R.O.B.).

Dates d'observation...

Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Emplacement du nid Accès au site

Observateurs

20 mai, 23 juin.

5 heures 15 minutes.

A pied.

1 : 50 000 ( 31 H/11).

Lat : 45° 33' 37"N / Long 73° 10' 44"O

De Québec : Autoroute 20, jusqu'à la sortie Mont Saint-Hilaire. Suivre indication pour le Mont Saint Hilaire.

Ambroise Lycke (C.R.O.B.), Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

À l'arrivée à la falaise Dieppe du Mont Saint Hilaire, le 20 mai, rien ne laisse présager la présence de faucon. Sur la paroi, des fientes de corbeaux sont présentes.

A quelques endroits, de la fiente s'apparentant à celle du faucon pèlerin est observée. Au nid des années 1990 à 1995, il n'y a aucune fiente. À 17H45, des ornithologues, revenant d'observer les faucons, auraient aperçu un faucon. Ils affirment également qu'il est rare d'apercevoir la femelle. Après deux heures d'observation, le responsable du suivi quitte le site sans avoir vu ni entendu de faucon.

Cependant le couple nicheur est bel et bien là. Le peu d'activité sur le site vient du fait que les oiseaux sont à l'étape de la couvaison. À ce moment, les faucons sont très discrets et il n'est pas rare de passer plus de 3 ou 4 heures devant une falaise sans que les faucons ne dévoilent leur présence.

D'après les informations du C.R.O.P., qui patrouille le bas de la falaise afm

d'empêcher les escaladeurs de se rendre sur le site, les fauconneaux auraient environ

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17

25 jours juste avant la Saint-Jean Baptiste. Le 23 juin, une descente au nid est effectuée en compagnie de Ambroise lycke (C.R.O.B.). À l'approche du nid par le dessus de la falaise, aucune manifestation des faucons adultes. Habituellement, aussi près du nid , ils auraient dû réagir. Arrivés au nid, les deux oeufs légèrement blanchis par le soleil expliquaient le comportement des adultes. En effet, seul deux œufs, situés à deux endroits différents sur la corniche, trahissaient la présence du nid. À quelques reprises, les adultes ont passé au-dessus de nos têtes en signe de

désapprobation, mais sans grande conviction. Les oeufs ont été ramassés et seront soumis à des tests pour fin d'analyse sur les contaminants.

Malheureusement, malgré les efforts déployés par le Centre des Oiseaux blessés de la Montérégie, aucun fauconneau ne prendra son envol au Mont Saint Hilaire cette année.

3.12- Lac Lyster, Baldwins Mils (Canton de l'est)

Personnes ressources : Alain Lussier

F.A.P.A.Q. (Estrie) (819) 820-3882 Denis Duteau Fiducie Grey Owl (819) 849-7416

Dates d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Emplacement du nid Accès au site

Observateurs

20 mai, 18 juin.

6 heures 15 minutes.

A pied.

1 :50 000 ( 21 E/4).

Lat : 45° 01' 22"N / Long 71° 53' 49"O De Montréal : Autoroute 10 sortie 121; 55 sud sortie 21;141 sud sortir à Barnston; à droite direction Baldwin Mills.

Denis Duteau, Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.

À l'arrivée à ce site, au bout du chemin de la vue du lac, meilleur point

d'observation pour avoir une vue d'ensemble du site, le premier constat : il y a plusieurs escaladeurs dans la falaise. Ceux-ci cependant semblent respecter la zone de protection établie afin de protéger le secteur de nidification du faucon pèlerin.

Selon les observations de M. Duteau, un couple nicheur couve depuis la fin de semaine de Pâques.

Dans ce secteur, de la fiente s'apparentant à celle du faucon pèlerin est visible. Peu de temps plus tard, la tête d'un faucon adulte est aperçue, émergeant de la structure

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18

d'un ancien nid de corbeau. On peut se douter que c'est la femelle car un fauconneau de 4 à 5 jours émerge à ses côtés. À ce stade du développement des jeunes, seule la femelle occupe le nid, tandis que le mâle s'occupe de l'approvisionnement en nourriture pour assurer la subsistance de la nouvelle famille. Plus tard, mâle et femelle se relaieront afm de suffire à l'appétit vorace des jeunes grandissant.

Une demi-heure après avoir repéré la femelle, celle-ci quitte le nid et le couple effectue deux cercles au-dessus du nid, avant que le mâle ne disparaisse. Quant à la femelle, elle se perche tout près du nid pour ensuite regagner celui-ci. Quelques minutes plus tard, la femelle quitte le nid en criant, le mâle apparaît; il y a échange de nourriture en vol non réussi. Le mâle se dirige donc au nid pour y déposer la proie et repartir aussitôt. Au même moment, la femelle arrive en criant. La femelle est aperçue déchiquetant la proie et nourrissant ses petits. Il y en a au moins deux.

A la deuxième visite de ce site le 18 juin, deux fauconneaux, un mâle et une femelle, âgés de 40 jours environ, sont tout près de leur premier envol. Les fauconneaux battent énergiquement des ailes sur le bord de la corniche. Environ 2h30 après l'arrivée de l'observateur, la femelle adulte arrive et dépose une proie au nid avant de repartir aussitôt. La jeune femelle, plus grosse que le mâle, accapare la proie empêchant le jeune mâle d'y toucher.

Le 20 juin, selon les observations de M. Duteau, le jeune mâle qui ouvrait les ailes sur le bord du nid a été surpris par une bourrasque de vent et il a été projeté bien malgré lui hors du nid, pour se poser un peu plus bas. Toujours selon M. Duteau, la femelle est restée au nid.

Donc le couple de faucons pèlerins du lac Lyster, a produit deux jeunes à l'envol cette année.

3.13

-

Pont Laviolette (Mauricie)

Personne ressource : Daniel Dolan

F.A.P.A.Q. (Trois-Rivières) (819) 293-8201

Dates d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Emplacement du nid Accès au site

Observateurs

21 mai, 1 juin, 12 juin, 5 juillet.

10 heures 45 minutes.

A pied et en bateau.

1 :50 000 ( 31 1/7).

Lat : 46° 18' 22"N / Long : 72° 33' 34"0 De Québec : Autoroute 40 ouest : sortie pont Laviolette.

Daniel Dolan (F.A.P.A.Q.), Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

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L'endroit, abandonné par les adultes de 1993 à 1995 inclusivement, est de nouveau occupé par un couple nicheur de faucon pèlerin cette année. A la première visite sous le tablier du pont, du côté de Trois-Rivières, un mâle adulte est observé en vol sous la partie centrale du pont, au-dessus de la voie maritime du Saint-Laurent. Une passerelle est suspendue au milieu du pont, sous toute sa longueur. Cette passerelle n'existait pas lors de la dernière intervention sur ce site. Donc l'accès au site devrait être plus facile.

Lors de la deuxième visite en compagnie des travailleurs du ministère des

Transports, qui effectuent des travaux de réfection du pont, l'observateur est hissé sur la passerelle dans une nacelle fixée au bout d'une grue.

Ce sont ces travailleurs qui ont découvert et subi la présence des faucons adultes très agressifs lorsqu'ils circulaient sur la passerelle. La nature des travaux ne dérangera pas trop la nichée cette année, mais les travaux vont s'accentuer au cours des prochaines années jusqu'à enlever complètement le tablier du pont pour en remettre un nouveau.

Une vingtaine de mètres avant d'arriver au nid, une femelle adulte non baguée nous accueille. Le couple a élu domicile juste sous le tablier du pont , dans ce que les employés du Ministère des Transports appellent un noeud. Les oeufs ont été déposés dans un trou juste sous la boîte de bois qui avait été placée à cet endroit en 1990, pour inciter les adultes à y déposer leurs oeufs.

Au nid, il y a trois jeunes fauconneaux, deux femelles et un mâle, âgés de 20 à 25 jours environ. Le responsable du suivi tente en vain d'attraper les fauconneaux afm de les baguer, mais ceux-ci se réfugient dans le fond de la boîte et il est impossible de les attraper. Cependant un oeuf infertile a pu être récupéré. Une semaine plus tard, le responsable du suivi revient muni d'une perche et réussi à baguer les trois

fauconneaux. (Tableau 2).

L'emplacement, dans laquelle les fauconneaux sont, ne leur laisse guère d'espace pour ouvrir leurs ailes et pratiquer le vol. Donc ils ont été déplacés de leur endroit peu propice à l'envol, vers la boîte de bois qui avait été installée en 1990, afm de maximiser leurs chances de prendre leur envol. L'observateur n'a pu remarquer si le mâle adulte était bagué.

La dernière visite s'est faite avec une embarcation de la Société de la faune et des parcs du Québec (F.A.P.A.Q.). Lors de cette visite, les trois fauconneaux ont été aperçus en vol. Il y avait beaucoup d'activité sur le site. La petite famille semble privilégier le dessus du pilier de ciment longeant la voie maritime du côté de la M.R.C. de Bécancour.

Adultes et jeunes sont régulièrement aperçus se pourchassant les uns et les autres et même pourchassant des proies ensemble. L'apprentissage de la chasse pour les jeunes va bon train. Une jeune femelle essaie à plusieurs reprises de capturer des pigeons autour du pilier de ciment, mais ceux-ci réussissaient à chaque fois à se réfugier dans le pierrier entourant le pilier à sa base.

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Le 3 août Michel Lepage recevait une photo de M. Pierre Leclerc du ministère des Transports à Trois-rivières, montrant possiblement cinq oeufs de faucon pèlerin sur le pilier N1 côté aval. Malheureusement les travaux s'étant déplacés et la politique du ministère des transports de ne fermer le pont à la circulation que deux fois par jour, il a été impossible de vérifier s'il s'agissait réellement d'oeufs de faucon pèlerin.

3.14- Lac Mékinac (Mauricie)

Personne ressource : Daniel Dolan

F.A.P.A.Q. (Trois-Rivières) (819) 293-8201

Date d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Accès au site

Observateurs... ...

22 juin.

5 heures.

En bateau.

1 :50 000(31P/2).

De Trois-Rivières :55 nord, ensuite 155. Passé St- Roch-de-Mékinac, à droite vers St-Joseph. De là vers Lac Mékinac.

Daniel Dolan (F.A.P.A.Q.), Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

Une seule visite a été effectuée pour ce site cette année. De 1993 à 1995, seulement un faucon a été observé à ce site. Toutes les années, de 1990 à 1995, l'ensemble du lac était inventorié car il y a de nombreuses falaises propices à la nidification du faucon pèlerin. Cependant, la falaise où un couple avait pu rendre trois jeunes à l'envol « incluant deux fauconneaux d'élevages ajoutés au nid » en1990, a toujours fait l'objet d'une surveillance accrue, car depuis 1991, les seules mentions d'une présence de faucon pèlerin ont été faites à ce site.

Cette année encore, nous avons longé la rive du lac, en direction du site de

nidification de 1990, s'arrêtant devant diverses petites corniches. A mi-chemin entre la mise à l'eau et la falaise, une femelle est aperçue en vol. Nous la suivons jusqu'à ce qu'elle pique sur une proie et qu'un deuxième faucon apparaisse. Le deuxième faucon, un mâle adulte, se perche dans un arbre tandis que la femelle en chasse disparaît.

Après quelques minutes d'observation, nous poursuivons en direction de la falaise occupée ces dernières années, point culminant et site à plus fort potentiel, pour la nidification du faucon pèlerin de ce secteur. A notre arrivée, de belles fientes s'apparentant à celle du faucon pèlerin sont observées. Deux faucons adultes, criant

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Dates d'observation Effort d'observation...—.

Type d'observation Carte topographique Faucon observé Observateur

13 juin, 30 juin.

4 heures 45 minutes.

A pied.

1 : 50 000 ( 21 L/14 ).

Lat : 46° 53' 08"N / Long : 71° 10' 37"0 Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

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abondamment, sont aperçus survolant le secteur immédiat de la falaise, avant de retourner dans le secteur où ils avaient été aperçus un peu plus tôt.

Rebroussant chemin, et arrivant au premier secteur d'observation, des jeunes sont entendus criant, sans pour autant être capables de les localiser. Cinq minutes plus tard, mâle et femelle, criant en vol , sont aperçus se dirigeant vers une petite corniche avec de la nourriture. Le nid est alors repéré dans un petit cran rocheux fortement boisé. (Annexe 2- photo 2.7). Au nid, deux jeunes femelles et un jeune mâle de 25 jours environ sont bagués (tableau 2). Les oeufs avaient été déposés dans un ancien nid de corbeau.

Malgré que les jeunes n'aient pu être observés en vol, l'âge avancé des jeunes et la protection que leur offre le site et le nid permet de penser que les trois fauconneaux ont pu prendre leur envol.

3.15- Carrière Ciment St-Laurent- Beauport (Québec)

Personne responsable : Daniel Banville.

F.A.P.A.Q. (Québec) (418) 644-884

Cette carrière, abandonnée par Ciment St-Laurent, il y a quelques années, offre des perspectives de nidification intéressantes pour le faucon pèlerin. La proximité du fleuve et des battures de Beauport assurent un terrain de chasse intéressant. A l'intérieur les nombreux pigeons bisets, hirondelles et limicoles complètent le garde- manger. Mise à part une brèche pratiquée dans la clôture de type « Frost », donnant accès à la carrière, le site est à l'abri du dérangement humain. Notons également qu'en 1999 un faucon pèlerin avait été observé à cet endroit, gagnant l'intérieur de la carrière avec une proie entre ses serres.

Cette année, lors de la première visite, le responsable du suivi, n'a pu avoir

l'autorisation d'accéder à l'intérieur de la carrière et il a effectué les observations à l'extrémité nord de la carrière, meilleur point d'observation extérieur pour observer l'intérieur de celle-ci.

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Dates d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique....

Emplacement du nid Accès au site

Observateur

8 juin, 13 juin.

3 heures 30 minutes.

A pied.

1 : 50 000 ( 21 M/2 ).

Lat : 47° 05' 09"N / Long : 70° 45' 44"O De Québec : Autoroute Dufferin-Montmorency et boulevard Ste-Anne jusqu'à Beaupré. De là direction St-Joachim jusqu'à la Réserve nationale de faune du Cap Tourmente.

Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

22

Ce 13 juin, une femelle adulte non baguée est aperçue, dévorant une proie à

proximité du responsable. Malheureusement, après quelques secondes d'observation seulement, un policier intercepte l'observateur. Après avoir expliqué au policier la nature de ses observations , la femelle avait disparue et n'a plus été revue par la suite.

Empruntant une brèche pratiquée dans la clôture, camouflée par des buissons, le long de le rue St-Jean-Baptiste, l'observateur se rend à l'intérieur de la carrière. Il longe les parois rocheuses tout autour de la carrière à deux reprises, sans pour autant apercevoir ou même entendre les faucons pèlerins. À quelques endroits, il remarque la présence de fientes s'apparentant au faucon pèlerin. Le site semble désert. À cette date, le 30 juin, s'il y avait eu des jeunes, lesquels restent sur le site de nidification une bonne partie de l'été, ceci même après leur premier envol, l'observateur aurait assurément remarqué leur présence. Notons que plusieurs couples de crécerelles d'Amérique ont élu domicile dans la carrière.

Aucun jeune à l'envol cette année à ce site. Par contre, considérant la présence d'une femelle adulte, la proximité de ce site de Québec et la facilité d'accès, il serait souhaitable qu'une visite soit effectuée par le F.A.P.A.Q. en 2001.

3.16- Cap Tourmente ( Québec )

Personne responsable : Pierre Laporte

Service canadien de la faune (Québec ).

( 418 ) 649-6121

Lors de la première visite le 8 juin, après s'être arrêté au centre d'interprétation de la Réserve nationale de faune du Cap Tourmente, le responsable se rend au bas de la falaise où un couple de faucons pèlerins y niche depuis plusieurs années déjà. Selon les dires des deux naturalistes en place, des jeunes auraient été entendus au nid.

(37)

23

Malheureusement, l'observateur n'a pu confirmer cette mention car une pluie abondante et persistante s'est mise à tomber cette journée-là et l'a contraint à abandonner ses observations.

Cinq jours plus tard, de retour sur le site, l'observateur aperçoit beaucoup de fientes aux alentours du nid de corbeaux, endroit que les faucons adultes ont choisi cette année pour y déposer les oeufs. Cette observation dévoile qu'une activité importante s'y est déroulée, causée assurément par des fauconneaux suffisamment âgés pour se déplacer le long de la petite corniche. Cependant le nid et les alentours semblent déserts.

Scrutant et balayant la paroi rocheuse a l'aide d'un télescope, il aperçoit la tête d'un faucon émergeant de derrière une roche. Les faucons pèlerins nicheurs, quoique discrets sur le site de nidification, n'ont pas l'habitude de se cacher ainsi.

L'observateur en déduit donc qu'il s'agit d'un jeune, suffisamment loin du nid pour avoir effectué son premier envol.

Quelques minutes plus tard, deux autres fauconneaux sont observés et enfm un quatrième, tous perchés dans la falaise. Un urubu à tête rouge passe à proximité de la falaise et la petite famille se met à crier abondamment tout en restant perchée.

Le mâle adulte arrive enfm en vol et les quatre fauconneaux, trois femelles et un mâle, prennent leur envol dans un tintamarre indescriptible. Le mâle adulte continue sa route en longeant la falaise direction est, tandis que les fauconneaux regagnent la falaise. À en juger par leur agilité en vol et la manière dont ils se posent dans la falaise, ça ne fait pas plus que quelques jours ( 2 à 5 peut-être) qu'ils ont pris leur envol.

Considérant les années de nidification 1989 à 1995 et ces quatre jeunes à l'envol en 2000, ce site devient l'un des plus productifs avec ceux du centre-ville de Montréal et du Mont Saint-Hilaire.

(38)

Date d'observation. ...

Effort d'observation Type d'observation Carte topographique...

Emplacement du nid Accès au site

Observateur

5 août.

4 heures 35 minutes.

A pied.

1 :50 000 ( 21 M/8 ).

Lat : 47° 13' 23"N / Long : 70° 37' 21"O

De Petite-Rivière-St-François : en amont du village, suivre la voie ferrée sur 7 kilomètres.

Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

24

3.17- Cap du salut (Charlevoix)

Personne ressource : Daniel Banville.

F.A.P.A.Q. ( Québec ) (418) 644-8844

Ce nid a été découvert cette année par M. Jean-François Rail et M. Michel Robert du Service canadien de la faune (Québec), le 12 juillet, alors qu'ils survolaient le

secteur en hélicoptère. Il s'agit d'une petite falaise de 50 mètres de hauteur environ, que seuls la voie ferrée et un petit pierrier séparent du fleuve Saint-Laurent.

Arrivé à proximité du site, l'observateur repère un fauconneau perché dans un arbre.

Peu de temps après, il repère l'emplacement du nid. La femelle a choisi de déposer ses oeufs dans le nid abandonné par une autre espèce, possiblement celui d'un couple de grands corbeaux. Les abords du nid sont parsemés de fientes, de restes de

carcasses et de plumes. Le nid est facile d'accès, même pour une personne munie d'un équipement de grimpeur très rudimentaire.

Dix minutes après l'arrivée de l'observateur, une femelle adulte est aperçue en vol.

Il y a aussitôt échange de nourriture en vol avec le fauconneau. Celui-ci regagne son perchoir et la femelle adulte disparaît. Durant les 2 heures 30 minutes suivantes, il y a très peu d'activité. Tout au plus quelques petits cris. Ce calme a cependant été interrompu lorsqu'un pygargue à tête blanche adulte est apparu en vol longeant la voie ferrée et passant devant la petite falaise. La jeune femelle a alors laissé entendre quelques petits cris. Elle a également pris son envol, tournoyant quelque peu devant la falaise pour se percher à nouveau. Le pygargue à tête blanche n'a guère été intimidé lors de son passage.

Après 4 heures d'observation devant la falaise, seule une femelle adulte et une jeune femelle faucon pèlerin avaient été aperçues. L'observateur quitte donc le site

convaincu qu'il n'y avait qu'un seul jeune à ce site. Cependant, quelle ne Rit pas sa surprise quand, à un kilomètre en aval, il aperçoit deux autres fauconneaux perchés dans un arbre, le long de la voie ferrée. Donc, le nombre de jeunes à l'envol pour ce site cette année est finalement de deux jeunes femelles et d'un jeune mâle.

(39)

Dates d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Faucon observé Accès au site

Observateur... ...

22 mai, 21 juin, 3 juillet.

12 heures.

A pied.

1 :50 000 ( 21 M/10 ).

Lat : 47° 39' 11"N / Long : 70° 37' 15"O

De Baie St-Paul : Routel38 est, jusqu'à route 381, direction St-Urbain; de là, accueil du mont du-Lac- des-Cygnes.

Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

25

Sur le chemin du retour, à mi-chemin entre le site de nidification du faucon pèlerin et Petite-Rivière-St-François, un autre pygargue à tête blanche est aperçu en vol, longeant la voie ferrée à basse altitude.

3.18- Parc des Grands Jardins (Charlevoix)

Personne ressource : Daniel Banville.

F.A.P.A.Q. ( Québec ) (418) 644-8844

Monsieur Pierre Fradette, biologiste aux oiseaux menacés pour l'Association québécoise des groupes d'ornithologues nous a rapporté les informations suivantes:

« Pendant les saisons 1998 et 1999, un participant (Mario Duchesne) a observé des faucons pèlerins entre le parc des Grands-Jardins et sa maison, au km.10,2 sur la route 381. Il habite à 10 km. du mont du Lac-des-Cygnes. En 1998, il avait observé un faucon immature. Ce dernier travaille dans le parc des Grands-Jardins et il a des informations signalant qu'un alpiniste ( à deux reprises) a été attaqué par un faucon pèlerin lors de l'ascension d'une paroi du mont du lac à Moïse. Ce mont semble plus propice, sachant qu'il est moins fréquenté que le mont de l'Ours. Le mont du lac à Moïse est situé du côté ouest de la route 381, tout près du centre d'accueil Thomas- Fortin du parc des Grands-Jardins. Il est donc de l'autre côté du mont du Lac-des - Cygnes.

Cette année, lors de la première visite, le responsable du suivi a tenté de recueillir plus d'informations concernant l'endroit exact où le grimpeur avait été attaqué et également les dates de ces attaques. Malheureusement, il semble que ni les

naturalistes, ni la direction du parc ne possédaient ces informations. Cependant, le secteur ci-dessus mentionné (où un grimpeur aurait été attaqué), a été observé durant de longues heures sans qu'aucun faucon ne soit aperçu ou même entendu. Aucune fiente s'apparentant à celle laissé par le faucon pèlerin n'a été observée non plus. À chacune des visites, au moins un grimpeur a été vu dans ce secteur.

(40)

Date d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Fauconsobservés......

Accès au site Observateur

6 août.

1 heure 50 minutes.

A pied.

1 : 50 000 ( 21 M/8).

Lat : 47° 27' 10"N / Long : 70° 23' 05"0 De Saint Joseph de la Rive : en amont du village suivre la voie ferrée sur 1,5 kilomètre.

Bruno Blais (contractuel F.A.P.A.Q.).

26

Lors de la deuxième visite, plusieurs falaises le long de la route ont été observées afin de vérifier si des indices ne pourraient pas laisser croire en la nidification du faucon pèlerin. De toutes les falaises à potentiel élevé de nidification, aucune ne pouvait laisser croire que l'espèce s'y était installée.

Cependant un cran rocheux situé du côté est de la route 381, entre l'accueil Thomas Fortin et l'accueil du mont du Lac-des-Cygnes, a attiré l'attention de l'observateur.

En effet, de la fiente s'apparentant à celle du faucon pèlerin est repérée à quelques endroits sur la petite falaise. Peu de temps plus tard, une femelle adulte est aperçue en vol, longeant la paroi, pour disparaître aussitôt. Malheureusement pour

l'observateur, le brouillard a envahi le secteur peu après, le contraignant à abandonner l'observation.

Ce fiât la seule apparition de faucon pèlerin dans le secteur du parc des Grands Jardins par le responsable du suivi cette année. A sa dernière visite, les fientes étaient toujours apparentes, quoique plus discrètes, mais le site semblait désert.

3.19- St-Joseph -de-la-Rive ( Charlevoix )

Personne ressource : Daniel Banville.

F.A.P.A.Q. ( Québec ) (418) 644-8844

Ce nouveau site est situé directement sur le bord du fleuve Saint-Laurent, à environ 1,5 kilomètres en amont de la route du village de St-Joseph-de-la-rive, le long de la voie ferrée : petite falaise de 30 mètres de hauteur environ, passablement boisée. Le seul point d'observation intéressant à ce site est l'estran face à la falaise, à marée basse (Annexe 2-photo 2.8).

Avant d'arriver à ce site, le responsable du suivi était parti de Baie-St-Paul, et longeant la voie ferrée en direction est, il s'est arrêté à différents sites potentiels le long de sa route. Notamment le site de Cap aux Corbeaux (#0317), site à fort

(41)

Dates d'observation Effort d'observation Type d'observation Carte topographique Faucons observés Accès au site Observateur

19 mai, 4 juin, 29 juillet.

6 heures 30 minutes.

A pied.

1 : 50 000 ( 21 N/12).

Lat : 47° 34' 15"N / Long : 69° 47' 40"0 De Québec : Autoroute 20 est, jusqu'à sortie St- Pascal. Ensuite direction Kamouraska et à droite route de la Falaise, direction St-Germain.

Bruno Biais (contractuel F.A.P.A.Q.).

27

potentiel mais utilisé pour l'escalade. L'autre site intéressant du secteur, Cap au Diable (#0309), offre une belle falaise légèrement boisée.

A première vue ce site semble désert. Cependant en scrutant la falaise, un faucon pèlerin est aperçu perché dans un arbre. Quinze minutes passent et enfin des cris de fauconneaux parviennent aux oreilles de l'observateur. Il s'agit d'une jeune femelle, en vol en compagnie du mâle adulte. Ils passent devant la falaise et disparaissent aussitôt.

Ça et là sur la paroi, il y a de belles fientes mais l'observateur ne réussit pas à localiser une corniche suffisamment grande qui aurait pu servir de nid.

Un peu plus tard, une deuxième femelle immature est localisée, perchée dans un arbre à l'extrémité ouest du site. Avant que l'observateur ne laisse le site, la petite famille s'est déplacée loin sur les battures, à la limite des eaux. À plusieurs reprises, fauconneaux et adultes, sont aperçus pourchassant des goélands sp., jusqu'à ce que la femelle adulte fonde sur l'un deux et le capturant dans ses serres, elle regagne la falaise poursuivie par les deux jeunes femelles.

3.20- St-Germain ( Kamouraska) :

Personne ressource : Guy Verreault

F.A.P.A.Q. ( Bas-St-Laurent ) ( 418) 862-8649

Lors de la première visite à ce site cette année, aucun faucon n'a été observé.

Aucune fiente ne trahissait la présence possible de cette espèce dans le secteur.

Cependant, une famille de corbeaux y était très active. En 1998 lors d'une visite de l'observateur, un couple avait été repéré nichant légèrement plus vers l'ouest du secteur habituel de nidification. Cette année, ce secteur semblait également désert.

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