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LE FINANCEMENT PRIVÉ-PUBLIC UN MODÈLE DE CROISSANCE PRODUCTIVE POUR L ÉCONOMIE WALLONNE

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Academic year: 2022

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(1)

JEUDI 24

AVRIL

LE FINANCEMENT PRIVÉ-PUBLIC

UN MODÈLE DE CROISSANCE PRODUCTIVE

POUR L’ÉCONOMIE WALLONNE

(2)

HORAIRE ORATEURS SUjET

8h30 - 9h Accueil

9h - 9h15 Jean-Sébastien Belle, Sowalfin, Président du Conseil d’Administration

Contexte et objectifs de la matinée

9h15 - 10h Bruno Colmant, Roland Berger, Associé

Bilan de l’activité de l’écosystème SOWALFIN - Invests sur les 10 dernières années

10h - 10h15 Markus Schladt, KfW, Vice-Président

Enseignements concernant le modèle alle- mand (KfW) et les points de convergence avec le modèle SOWALFIN - Invests

10h15 - 10h30 Pause café

10h30 - 11h15 Pierre Gustin, ING Christine Lhoste, UCM Jean-Noël Tilman, Tilman Luc Vansteenkiste, Febelfin

La création entrepreneuriale en Wallonie : quelles perspectives ?

11h15 - 12h Jean-Claude Marcourt, Ministre de l’Économie

Benoît Mélot, BNP Paribas Fortis Yves Noël, NMC

Vincent Reuter, UWE Markus Schladt, KfW

Le financement mixte des entreprises en Wallonie : quelles opportunités ?

12h -12h30 Pierre H. Rion, Business Angel Challenges futurs À partir de

12h30

Lunch

P R O G R A M M E

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O R A T E U R S

Jean-Sébastien Belle

Jean-Sébastien Belle est Président du Conseil d’Administration du Groupe SOWALFIN.

Il est également Administrateur délégué du Groupe Invest Mons-Borinage-Centre (IMBC), Président du Groupe S.A. Herstal et actif comme Administrateur dans divers organismes.

Bruno Colmant

Bruno Colmant enseigne l’économie dans différentes universités belges (UCL, Vlerick Business School, etc.).

Membre de l’Académie Royale de Belgique et auteur de nombreuses publica- tions financières, il est Associé auprès du cabinet de consultance stratégique Roland Berger.

Pierre Gustin

Pierre Gustin est Directeur Entreprises et Institutionnels Wallonie chez ING Il est Administrateur de plusieurs PME, Invests et fonds de capital à risque.

Christine Lhoste

Christine Lhoste est Secrétaire générale de l’UCM depuis septembre 2013.

Elle a auparavant travaillé au sein du Cabinet de la Ministre en charge des Classes moyennes et des PME où elle était depuis 2011 Directrice de cabinet adjointe, en charge de la cellule stratégique «PME-statut social des indépendants».

Benoît Mélot

Benoît Mélot est le Directeur Wallonie Commercial Banking chez BNP Paribas Fortis.

Il est actif dans le soutien des «Mid Corp» depuis 2010.

Auparavant, il a géré différents secteurs de la clientèle Corporate de Fortis, puis de BNP Paribas Fortis : Metals & Mining, puis Food, Beverages and Consumer Goods et enfin Industry.

(4)

Yves Noël

Yves Noël est Président de NMC, un groupe industriel spécialisé dans le domaine des mousses synthétiques et basé à Eynatten, occupant plus de 1200 collabora- teurs dans une douzaine de sites en Europe. Administrateur de plusieurs sociétés industrielles, il est également membre du Conseil d’Administration d’Investsud et d’Ostbelgieninvest.

Vincent Reuter

Vincent Reuter est Administrateur délégué de l’Union Wallonne des Entreprises, organisation interprofessionnelle d’employeurs, membre de diverses associations professionnelles dont la FEB, Président du Conseil économique et social de Wallonie et Président du Conseil d’Administration du Ducroire.

Pierre H.Rion

Pierre H.Rion, Ingénieur Civil Électronicien de formation, est un multi-entrepreneur (IRIS, PROGECOO, D-CINEX,...). Depuis 1999, il est également un Business Angel actif principalement en Wallonie où il soutient l’économie régionale et occupe plusieurs mandats d’Administrateur indépendant privé ou public (EVS Broadcast Equipment, CPH Banque, Agence du Commerce Extérieur, ...).

Markus Schladt

Markus Schladt est responsable d’une division de la KfW dont la mission est de financer avec des investisseurs privés des participations en capital dans de jeunes entreprises allemandes. Son équipe est également responsable du développement d’EuroQuity, un service mis sur pied en coopération avec Bpifrance et qui vise à mettre en relation des sociétés françaises, allemandes et des investisseurs.

Jean-Noël Tilman

Jean-Noël Tilman dirige le laboratoire Tilman, spécialisé en phytothérapie (médi- caments à base de plantes). Il est pharmacien d’industrie et principal actionnaire de Tilman SA.

Tilman est l’Entreprise de l’Année 2013.

Luc Vansteenkiste

Luc Vansteenkiste, ancien CEO de Recticel (1991-2009) et ancien Président de la FEB, est actuellement actif comme Président de Sioen, membre de plusieurs Conseils de sociétés et Président du jury des Pôles de compétitivité du Plan Marshall. Il est aussi Président de la Plate-forme de financement des entreprises (Febelfin).

(5)

PRÉSENTATION

DE L’ÉCOSySTÈME SOWALFIN/INVESTS :

BILAN ET DÉFIS FUTURS

S Y N T H È S E D E L’ É T U D E R É A L I S É E PA R R O L A N D B E R G E R E N T R E O C T O B R E E T D É C E M B R E 2 0 1 3

(6)

I . C O N T E x T E E T O B j E C T I F S D E L’ É T U D E

La présente étude a été réalisée par le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger entre octobre et décembre 2013 à la demande de la Sowalfin afin :

> d’une part, de réaliser le bilan macro-économique, financier et opérationnel de la Sowalfin et ses filiales, ainsi que des Invests;

> d’autre part, d’identifier des pistes d’optimisation au niveau de la structure de l’écosystème, de l’offre de produits, de la communication et de l’articulation des organismes publics de financement en Wallonie, notamment via un exercice de comparaison avec les modèles de financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) en France et en Allemagne.

Le présent document est structuré en six chapitres:

> Caractérisation de l’activité des PME en Wallonie et de leurs modes de finance- ment

> Bilan global de l’écosystème Sowalfin-Invests

> Bilan détaillé des activités de la Sowalfin et de ses filiales

> Bilan détaillé de l’activité des Invests

> Enseignements tirés de la comparaison internationale du financement des PME (France et Allemagne)

> Réflexion sur les défis futurs de l’écosystème Sowalfin-Invests

(7)

II.CARACTÉRISATION DES PME ET DE LEURS MODES DE FINANCEMENT EN WALLONIE

Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) représentent un moteur économique crucial pour la Région wallonne :

> En nombre d’entreprises : les PME représentent 99.6% des entreprises en Région wallonne, à savoir ≈72,600 entreprises1.

> En nombre d’emplois : les PME wallonnes représentent 78% des emplois en entre- prises, à savoir ≈529,000 emplois directs2.

Pour se financer, ces PME peuvent faire appel à plusieurs catégories d’acteurs, différentes selon qu’il s’agit de financement en fonds propres ou en dettes :

> Pour du financement en fonds propres, les PME wallonnes peuvent recourir à de l’autofinancement ou à du financement externe (capital-investissement) proposé par :

• Les acteurs publics wallons : SRIW et Sogepa

• Les acteurs mixtes privés/publics wallons : les 9 Invests

• Les acteurs privés : les fonds de «Private Equity» et les «Business Angels» (parmi les premiers cités : Profinpar, Indufin, E-Capital, Nausicaa Ventures)

• Les acteurs publics européens : le Fonds Européen d’Investissement (FEI)

• Les marchés financiers : via l’émission d’actions (méthode encore peu utilisée en Wallonie)

> En matière de financement par dettes, les PME peuvent s’adresser à des banques, à la Sowalfin, aux Invests, au Fonds de Participation (intégré à la Sowalfin d’ici le 1er juillet 2014), à la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ou au FEI (les prêts de la BEI et du FEI étant principalement accordés par l’intermédiaire de banques locales). Ces prêts peuvent être garantis par des acteurs privés comme les Sociétés de Cautionnement Mutuel (surtout pour les TPE3) ou par des acteurs publics (Sowalfin, FEI).

De manière concrète, l’ensemble de ces acteurs proposent aux PME différents types de produits de financement, l’offre de chacun variant selon son positionnement (décrit ci-dessus) :

> Concernant le financement par fonds propres, il s’agit des interventions en capital (prises de participation dans le capital de la PME) et des obligations conver- tibles;

1 Source : UWE 2013 (sur base de chiffres ONSS) / 2 Source : UWE 2013 (sur base de chiffres ONSS) /

3 Très Petites Entreprises

(8)

> Concernant le financement par dettes, il existe différents types de produits cou- vrant les prêts subordonnés, les besoins de longue maturité (les prêts long terme avec ou sans garantie, les prêts chirographaires) mais également les échéances à plus court terme (les avances court terme ou «straight loans», les crédits de caisse).

FONDS PROPRES DETTES

AuTOFINANCEMENT DETTES

> Banques

> Sowalfin & Invests2

> Fonds de Participation

> BEI & FEI (via banques3) GARANTIES

MARCHÉS FINANCIERS (ACTIONS) CAPITAL-INVESTISSEMENT

Acteurs publics wallons

Publiques Privées Sociétés de Cautionne- ment Mutuel Acteurs

privés/

publics wallons

Acteurs

privés1 Acteurs publics européens

2

3

I NVESTISSE u RS I NVESTISSE u RS

1 Liste non exhaustive / 2 Financées en partie par des fonds FEDER / 3 Prêts et garanties principalement via les banques

PANORAMA DES ACTEuRS Du FINANCEMENT DES PME EN WALLONIE POuR LES VOLETS FONDS PROPRES ET DETTES

(9)

4 Cette filiale, qui a pour objet de faciliter la transmission d’entreprises, est hors du cadre de notre étude car elle n’accorde pas de prêts ni de garanties; elle n’a donc pas été analysée.

III.BILAN GLOBAL DE L’ÉCOSySTÈME SOWALFIN-INVESTS

Dans ce paysage, la Sowalfin agit comme le centre névralgique du financement des PME en Wallonie en occupant un rôle central entre les entités : d’une part, elle est responsable de manière directe des activités de Cofinancement & de Garantie et de ses 4 filiales (Sofinex, Novallia, Socamut et Sowaccess4); d’autre part, elle coor- donne le cadre d’interventions des Invests.

Le bilan réalisé pour l’ensemble de l’écosystème Sowalfin-Invests livre les messages- clés suivants:

> L’écosystème Sowalfin-Invests est un outil efficace et modulaire du financement des PME en Wallonie via le rôle nodal joué entre les différents acteurs régionaux/

locaux (par ex. banques, Private Equity) permettant des effets de levier importants.

> Il constitue un moyen de stimulation effective de l’économie productive et de proximité.

> Il jouit d’un équilibre partenarial privé/public et agit comme interface entre les sphères publiques et privées avec une structure légère et souple.

> Il couvre la grande majorité des besoins des PME wallonnes – en termes de montants et de maturités du financement, de stade de développement de l’entre- prise bénéficiaire, de la nature du projet sous-jacent ou encore de risque spécifique couvert – même si il existe encore un potentiel d’amélioration, notamment pour les prêts de longue maturité.

(10)

1) Sociétés non-wallonnes, attirées vers la Wallonie

VISuALISATION DE LA COuVERTuRE DES BESOINS DE FINANCEMENT DES PME PAR L’ÉCOSYSTèME SOWALFIN-INVESTS

2 version ppt 1104 - insertions graphiques pour Cible.pptx

Cœur de métier Activité secondaire LÉGENDE

1 2

3

Prêt Garantie Capital &

quasi-capital LIQUIDITÉ Incompatibilité

Opportunité d'optimisation Activité absente/ négligeable

Source: Sowalfin, Roland Berger

Visualisation de la couverture des besoins de financement des PME par l'écosystème Sowalfin-Invests

Croissance

& dévelop- pement

Création

> EUR 0.5 m

Entre 0.5 m et 0.05 m

< 0.05 m

Innovation Exportation Sociétés exogènes1)

Besoins CT–

BFR, etc.

Investis- sement LT

> 9 ans Entre 2 ans

et 9 ans

< 2 ans Trans- mission

1 2 3

Investis- sement MT/CT

1) Sociétés non-wallonnes, attirées vers la Wallonie

2 version ppt 1104 - insertions graphiques pour Cible.pptx

Cœur de métier Activité secondaire

LÉGENDE

1

2

3

Prêt Garantie Capital &

quasi-capital LIQUIDITÉ

Incompatibilité

Opportunité d'optimisation Activité absente/ négligeable

Source: Sowalfin, Roland Berger

Visualisation de la couverture des besoins de financement des PME par l'écosystème Sowalfin-Invests

Croissance

& dévelop- pement

Création

> EUR 0.5 m

Entre 0.5 m et 0.05 m

< 0.05 m

Innovation Exportation

Sociétés exogènes1)

Besoins CT–

BFR, etc.

Investis- sement LT

> 9 ans Entre 2 ans

et 9 ans

< 2 ans Trans-

mission

1 2 3

Investis- sement MT/CT

1) Sociétés non-wallonnes, attirées vers la Wallonie 1 2 3

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I V. B I L A N D É TA I L L É D E S A C T I V I T É S D E L A S O WA L F I N E T D E S E S F I L I A L E S

1. HISTORIquE

Depuis sa création en 2002 avec pour vocation de devenir la coupole du financement des PME, la Société Wallonne de Financement et de Garantie des petites et moyennes entreprises (Sowalfin) n’a cessé de croître et d’étendre son périmètre d’action. Le cœur de métier de la Sowalfin est la facilitation de l’accès au financement pour les PME wallonnes avec un souci de cohérence et de coordination des outils financiers de la Région.

Dès sa création, la Sowalfin se concentre sur trois activités financières majeures :

> l’octroi de garanties en couverture de financements bancaires;

> le cofinancement via l’octroi de prêts subordonnés adossés à des prêts bancaires;

> le capital à risque et le financement haut de bilan par l’intermédiaire des Invests.

Au fil des ans, et dans une volonté de constante adaptation à la demande des PME et des banques, trois filiales octroyant des concours financiers sont mises sur pied :

> la Socamut, dédiée à l’aide aux TPE et indépendants via la contre-garantie des

Sociétés de Cautionnement Mutuel (SCM) et le produit mixte constitué d’une garan- tie et d’un micro-prêt;

> la Sofinex, avec pour mission le soutien aux exportations, notamment via l’octroi

de prêts et garanties directes;

> Novallia, entité la plus récente, destinée à soutenir l’innovation au travers de finan- cements directs.

Tandis que la Sowalfin et la Socamut n’interviennent qu’à l’initiative des banques (principalement), des Invests et des SCM; la Sofinex et Novallia interagissent direc- tement avec les PME. Cette dualité d’approche permet de faciliter l’accès au prêt pour les PME en limitant le risque supporté par les banques et les Invests, tout en répondant à des besoins directs de financement des exportations et de l’innovation sans recours aux sources classiques de financement, parfois insatisfaisantes sur ce type d’activité.

2. Bilan par filiale

La force principale de la Sowalfin et de ses filiales réside dans l’unicité de son positionnement sur un marché du financement des PME impacté par la crise et la réglementation en matière de fonds propres et de liquidité des banques (Bâle III), rendant la disponibilité des sources de financement classiques plus limitée.

(12)

I. Activités de Cofinancement et de Garantie Directe

Les activités de cofinancement et de garantie illustrent parfaitement le rôle nodal de la Sowalfin, avec un fonctionnement en étroite collaboration avec les banques (et les Invests), ce qui permet de réduire le risque de celles-ci et par conséquent de les encourager à soutenir des PME qui se seraient dans certains cas vues refuser un prêt bancaire souvent nécessaire à leur développement. Deuxièmement, les activités de cofinancement et de garantie présentent l’effet de levier (multiplicateur entre l’enga- gement de la Sowalfin et le montage financier final) le plus élevé (7.9) de toutes les entités de l’écosystème, soulignant à nouveau leur rôle crucial dans les bouclages financiers des PME wallonnes. Les autres forces principales de ces activités résident dans l’efficacité du processus, louée par les banques partenaires, avec des délais de réponse rapides et un taux d’intérêt compétitif permis par la «garantie 1/35» des banques.

S’agissant de points d’amélioration, les entretiens conduits avec les principales banques présentes en Wallonie ont mis en exergue une demande allant dans le sens d’une augmentation des plafonds d’octroi, jugés trop bas pour permettre un bou- clage sans l’implication d’acteurs autres que la Sowalfin.

II. Socamut

Le principal atout de la Socamut réside dans le degré élevé d’automaticité du traite- ment de ses dossiers qui a construit sa notoriété auprès des banques, et qui permet de traiter plus de 700 demandes par an avec une équipe réduite. L’autre force de la Socamut est son rôle fondamental dans la stimulation de l’entreprenariat avec un public-cible quasiment exclusivement composé de très petites entreprises (TPE) et d’indépendants, souvent actifs dans des secteurs de l’économie à risque élevé où le soutien des banques s’avère être délicat à obtenir.

III. Sofinex

La Sofinex dispose d’une large palette de produits, avec une offre de subventions en plus du financement direct et de la garantie. Ses rapports privilégiés avec l’AWEX, un de ses actionnaires, la positionnent stratégiquement pour soutenir les PME wallonnes dans leurs projets d’exportation. Sa rapidité d’exécution est égale- ment appréciée des PME avec lesquelles elle traite, en matière de prêts et de subven- tions, sans passer par l’intermédiaire des banques. Les deux principaux points à améliorer pour la Sofinex concernent sa notoriété insuffisante auprès des PME, et l’épuisement de certaines de ses lignes de subventions.

5 Garantie émise par la banque pour une partie (33,3%) du montant du prêt subordonné accordé par la Sowalfin dans le cadre de son activité.

(13)

IV. Novallia

Novallia jouit d’un positionnement unique en tant qu’organisme de financement de l’innovation en Wallonie, en proposant des taux avantageux et inversement proportionnels au risque du projet sous-jacent avec le soutien des fonds FEDER6. La visibilité importante de Novallia est liée à son recours systématique à la procédure d’appel à projet publique.

fin 2013, la principale piste d’amélioration de Novallia résidait dans son manque de moyens pour couvrir équitablement la Wallonie et répondre aux besoins de toutes les PME innovantes suite à l’épuisement de l’enveloppe «Compétitivité»

(dédiée à la Wallonie hors Hainaut). Depuis lors, cette enveloppe a été réalimentée par le Gouvernement wallon.

3. CHIFFRES-CLÉS DE L’ACTIVITÉ DANS SON ENSEMBLE

Le volume annuel d’interventions de la Sowalfin et ses filiales a crû de eUr 25 millions en 2002 à eUr 101 millions en 2012, soit un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 15%.

L’activité de prêt a crû le plus significativement entre 2004 et 2008 (22% par an), représentant jusqu’à 42% des montants engagés en 2008, mais elle a été lourdement impactée par la crise et a connu une décroissance moyenne annuelle de 2% depuis 2008. A l’inverse, les volumes d’intervention en garantie ont stagné durant la période 2004-2008, pour ensuite connaître un essor conséquent depuis 2008 avec une croissance annuelle moyenne de 11%.

Une analyse des montants octroyés par entité met en avant le fait que les activités historiques de cofinancement et de garantie directe restent prépondérantes par rapport aux autres activités, avec une part dans les interventions annuelles agrégées de la Sowalfin et ses filiales oscillant entre 59% et 96% au cours des dix dernières années.

La diversification de la Sowalfin via la création de filiales a permis une forte croissance des montants engagés: la Socamut a vu sa production annuelle multipliée par 4 en 8 ans, la Sofinex a vu sa production annuelle multipliée par 2.5 en 8 ans et Novallia a atteint un pic de production à eUr 15 millions en 2010. Au total, la Sowalfin et ses filiales totalisent plus de 6,840 interventions sur les 10 dernières années (2002-2012).

Les interventions cumulées de la Sowalfin et ses filiales ont ainsi permis de créer et soutenir plus de 73,800 emplois depuis 2002.

6 Fonds Européen de Développement Régional

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En matière de types d’entreprises bénéficiant des interventions de la Sowalfin et de ses filiales, 45% des montants octroyés au cours des 3 dernières années sont allés à des TPE, soulignant le rôle fondamental du groupe Sowalfin dans le support de la plus fine maille du tissu économique wallon.

MESSAGES-CLÉS Au BILAN

> Positionnement unique et complémentaire en support de l’activité des banques et des Invests afin de partager le risque

> Taux compétitif grâce à la “garantie 1/3” des banques

> Délai de réponse court et délégation de pouvoir totale pour le comité de crédit

> Rôle fondamental dans la stimulation de l’entre- preneuriat “risqué” :

• Soutien à des TPE et indépendants de secteurs dans lesquels les banques sont réticentes à intervenir (risque élevé) (Socamut)

• Soutien à des entreprises innovantes (avec un taux inversément proportionnel au risque afin d’encourager l’innovation) (Novallia) CHIFFRES-CLÉS

Montants octroyés sur

les 10 dernières années eUr 776 m Nombre d’interventions

sur les 10 dernières

années 6,846

TCAM1) des montants octroyés sur les

10 dernières années 15%

Nombre d’emplois créés et soutenus sur les

10 dernières années 73,800 Effet de levier2) (2012) x 7.9

1) Taux de Croissance Annuel Moyen / 2) Pour les activités de cofinancement et de garantie

CHIFFRES-CLÉS DES ACTIVITÉS DE LA SOWALFIN & SES FILIALES ET MESSAGES-CLÉS DU Bilan (aCTiViTÉS De prÊTS eT De GaranTieS 2002-2012)

(15)

V. B I L A N D É TA I L L É D E L’ A C T I V I T É D E S I N V E S T S

1. HISTORIquE

Depuis leur création il y a environ 20 ans (pour les premiers d’entre eux), les Invests ont comme mission principale de soutenir le tissu économique wallon via l’accompagnement des PME dans leur financement. Ces 9 acteurs de capital à risque répartis dans toute la Wallonie ont été créés en 4 vagues dans des contextes d’économie locale différents :

> Investsud a été le premier Invest, créé en 1983 et suivi en 1985 par Sambrinvest et Meusinvest. Tous trois ont été mis sur pied dans le but de soutenir une économie locale fortement impactée par les crises sidérurgiques naissantes.

> nivelinvest, iMBC, Wapinvest et Osbelgieninvest ont vu le jour entre 1987 et 1989. A l’exception de Nivelinvest, créé à la suite de la fermeture du site sidérur- gique de Clabeq, les autres sont apparus dans des régions qui ne disposaient pas encore d’outil de financement au service des PME.

> en 1995, namur invest a résulté de la restructuration de la SA Société d’Invest de la Basse Sambre (société de capital à risque).

> enfin, en 2003, luxembourg Développement a été déployé afin d’utiliser les fonds FEDER destinés à la province du Luxembourg.

D’un point de vue géographique, les 9 Invests sont répartis sur les cinq provinces wallonnes, chacun couvrant en tout ou en partie une province.

Plus précisément, les Invests ont pour objectif de maintenir et de développer le tissu économique de leur zone d’influence, de manière complémentaire aux autres acteurs financiers en présence dans leur région, à savoir les banques, les éventuels autres organismes publics et les acteurs privés tels que les Business Angels ou les fonds de Private Equity.

Les 9 Invests ont la particularité de posséder des structures de capital mixtes : une part majoritaire est détenue par des actionnaires privés (essentiellement des entreprises importantes ou de référence dans l’économie locale) et le restant par la Sowalfin représentant la Région wallonne. L’actionnariat privé est de l’ordre de 60%.

Pour remplir leur objectif, les Invests ont par ailleurs reçu des fonds de la Région wallonne et du FEDER selon une convention de financement entre la Région wallonne et les Invests. En 2012, les 9 Invests disposaient de moyens financiers de l’ordre de eUr 821 millions provenant de ces trois sources de financement (Capital – FEDER- Région wallonne) ainsi que de réserves et bénéfices reportés.

(16)

D’un point de vue opérationnel, le fonctionnement des Invests est assuré d’une part par les équipes décentralisées et autonomes présentes dans chacun des Invests (petites équipes d’environ 10 personnes, tous statuts confondus) et d’autre part, par une équipe centrale au sein de la Sowalfin (9 ETP7) responsable principalement des avis de conformité sur les dossiers des Invests et des obligations administratives relatives à l’utilisation des fonds européens.

Les Invests interagissent directement avec les PME. Lorsque le contact est créé grâce à une banque (cas représentant 50% des dossiers pour certains Invests), l’Invest établit toujours un contact direct avec la PME (analyse du dossier, suivi de l’entreprise, etc.).

Les Invests interagissent également avec la Sowalfin (cofinancement, garantie et prêts Novallia) en vue de boucler des montages financiers tout en veillant à une répar- tition équilibrée des risques. Ainsi, à titre d’illustration, dans le portefeuille Novallia de prêts libérés à la date du 30/09/2013, 40% des dossiers comprenaient une inter- vention d’un Invest dans le montage financier.

2. Bilan DeS inVeSTS

Tout comme pour la Sowalfin et ses filiales, les forces principales des Invests résident dans :

> leur positionnement unique sur un marché du financement des PME impacté par la crise et la réglementation en matière de fonds propres et de liquidité des banques (Bâle III), rendant la disponibilité des sources de financement classiques plus limitée. En effet, les Invests représentent un modèle efficace de financement jouant un rôle nodal entre une série d’acteurs locaux (par ex. les banques, les fonds privés), et générant, avec des moyens (comparativement) limités, un effet de levier important sur leurs interventions (x 5.1 entre le montant accordé par l’Invest et le montant final du montage financier).

> la proximité géographique leur permettant de jouer un rôle d’induction au sein

de l’économie locale grâce à leur présence dans leur tissu économique respectif mais également à la stabilité et à la compétence des équipes ainsi qu’à l’accompa- gnement offert aux entrepreneurs.

> la modularité d’interventions qu’ils proposent. Grâce à une large gamme de

produits et à des conditions généralement plus souples que celles du marché, ils couvrent l’ensemble des besoins de financement des PME et jouent un rôle crucial tant en période de haute conjoncture qu’en période de récession pendant laquelle ils interviennent comme stabilisateurs économiques.

> leur modèle mixte privé/public leur permettant de bénéficier d’une gouvernance

alliant le meilleur des «deux sphères».

7 Equivalents Temps Plein

(17)

3. CHIFFRES-CLÉS DE L’ACTIVITÉ DANS SON ENSEMBLE

Sur les 9 dernières années (de 2004 à 2013), les 9 Invests ont contribué au financement des PME wallonnes à hauteur de eUr 877 millions au rythme de 275 interventions par an. Sur cette période, le volume d’interventions annuel des 9 Invests a triplé, passant de eUr 53.4 millions en 2004 à eUr 157.6 millions en 2013, soit un taux de croissance annuelle moyen (TCAM) de 13%. Le nombre cumulé d’interventions des 9 Invests a augmenté de quasi 50%, passant de 231 en 2004 à 353 en 2013. Cette évolution a été possible grâce à une augmentation des moyens des Invests et de leurs plafonds d’intervention.

Compte tenu de ce volume d’interventions annuel, et toutes choses étant égales par ailleurs pour le futur, les Invests disposent de moyens financiers adéquats pour assurer une couverture de leurs besoins avec une rotation de leurs fonds de l’ordre de 6 ans.

En matière d’emploi, depuis leur création, les Invests ont contribué à la création d’environ 17,000 emplois en Région wallonne et sur les 5 dernières années, près de 30,000 emplois ont été soutenus par leurs interventions.

La crise financière de 2008 a eu deux impacts majeurs sur l’activité des Invests :

> d’une part, une forte augmentation du nombre d’interventions et des montants octroyés depuis 2007 avec des taux de croissance annuels moyens (TCAM) de respectivement 6.1% et 14.3%;

> d’autre part, une évolution des mécanismes de financement caractérisée par une croissance élevée des prêts garantis, des avances court terme et du leasing tout en conservant les produits «historiques» (participations au capital et prêts subordonnés).

La crise a également confirmé que, outre un rôle nécessaire en période de haute conjoncture, les Invests présentent également un caractère contracyclique, permet- tant notamment le maintien et le développement de l’emploi.

MESSAGES-CLÉS Au BILAN

> Outil majeur de financement des PME via le rôle nodal joué entre les différents acteurs régionaux :

• Effet de levier important sur le tissu écono- mique local malgré des moyens financiers (comparativement) limités

> Large couverture des besoins de financement des PME

> Rôle positif de stabilisateur économique, notamment via le soutien (indirect) du maintien et/ou de la création d’emplois en période de basse conjoncture

> Rôle d’induction au sein de l’économie locale - qui résulte de la proximité des Invests par rapport à leur tissu économique

CHIFFRES-CLÉS Montants octroyés sur

les 10 dernières années eUr 877 m Nombre d’interventions sur

les 10 dernières années 2,746 TCAM1) des montants

octroyés sur les 10 dernières années

12,8%

Nombre d’emplois créés sur les 7 dernières années (2006-2012)

5,509

Effet de levier(2012) x 5.1

1) Taux de Croissance Annuel Moyen

CHiffreS-ClÉS DeS aCTiViTÉS DeS inVeSTS eT MeSSaGeS-ClÉS DU Bilan (2002-2012)

(18)

VI. ENSEIGNEMENTS TIRÉS DE LA COMPARAISON INTERNATIONALE DU FINANCEMENT DES PME

(FRANCE ET ALLEMAGNE)

Les défis auxquels fait face la Sowalfin ont déjà fait l’objet à maintes reprises d’un questionnement approfondi dans d’autres pays européens. En particulier, les systèmes mis en place en Allemagne, un pays où la PME est le moteur de la croissance, et en France, où les mécanismes de financement des PME sont à maturité, sont comparés à ce qui se fait en Wallonie. Ils permettent d’identifier certaines pistes de réflexion pour l’évolution future du financement wallon au niveau de :

> l’équilibre privé/public;

> le mode de fonctionnement opérationnel;

> l’offre de produits et de services.

I. Equilibre privé/public

> L’importance du privé se traduit de manière différente entre la France et l’Allemagne :

• en allemagne, les organismes de financement public (KfW) se positionnent comme facilitateurs et accélérateurs du financement privé sans lui faire concurrence. Au niveau local, les banques (Hausbank) agissent comme intermé- diaires entre les organismes publics de financement et les PME tout en intégrant fortement les objectifs de développement économique.

• en france, l’importance du privé est plus forte dans l’actionnariat des organismes responsables du financement en fonds propres (FSI, CDC Entreprises et Qualium) que dans celui des organismes responsables du financement en dettes (OSEO).

Néanmoins, il faut noter que depuis fin 2013, les différents outils de finance- ment existants en France ont été regroupés sous une coupole unique, Bpifrance.

II. Fonctionnement opérationnel

> Les organismes publics de financement attachent, tant en Allemagne qu’en France, une importance élevée à la proximité locale et à la visibilité des outils de financement :

• En France, ceci est réalisé directement via un démarchage proactif des organismes publics qui envoient leurs représentants régionaux sur le terrain et identifient les PME de croissance par le système «PME+».

• en allemagne, la banque de la pMe («Hausbank») est responsable de la distribution opérationnelle des moyens financiers libérés par les organismes fédéraux.

(19)

> En Allemagne comme en France, les différents types de produits de financement sont proposés par différentes filiales afin d’éviter la concurrence et les chevauche- ments. En Allemagne, par exemple, la «Bürgschaftsbank» n’émet que des garanties et n’accorde pas de prêts à décaissement.

> Le refinancement externe des organismes publics de financement est un facteur d’importance en Allemagne, ainsi la KfW obtient 90% de ses moyens sur les marchés financiers.

III. Offre de produits et de services

> Tant en France qu’en Allemagne :

• les activités publiques pour le volet fonds propres sont plus importantes qu’en Wallonie avec la mobilisation de moyens importants et une forte coopération avec les acteurs privés du capital à risque.

• les organismes publics de financement évitent la concurrence directe avec les banques, ce qui se traduit par l’absence de prêts garantis standards dans leur offre de produits.

• les organismes publics de financement actifs au niveau régional présentent d’importantes activités de conseil aux directions de PME.

• certains organismes publics sont responsables de l’allocation de subsides pour le compte de l’Etat (et du Land dans le cas de l’Allemagne).

> En Allemagne, des liens plus importants existent entre les pôles de compétiti- vité, les chambres de commerce et les organismes de financement.

(20)

V I I . D É F I S F U T U R S P O U R L’ É C O S y S T È M E S O WA L F I N - I N V E S T S

Le bilan des activités et la comparaison internationale ont permis l’identification d’une série de pistes pour le futur de l’écosystème Sowalfin-Invests, ayant trait à ses principes directeurs, à son offre de produits de financement, à sa visibilité et communication vers l’extérieur et à l’articulation des organismes publics de financement en Wallonie :

I. Principes directeurs :

> Renforcer l’ancrage du privé dans la structure actionnariale de l’écosytème Sowalfin- Invests en identifiant les acteurs privés à impliquer dans l’action- nariat de chaque outil de l’écosystème (capitaines d’industrie locaux/régionaux, acteurs du Private Equity/Venture Capital, fonds privés).

> Renforcer la coordination de l’écosystème Sowalfin-Invests avec les 6 Pôles de Compétitivité wallons en matière de priorités d’investissement, de compétences, d’expertise sectorielle et de réseau.

II. Offre et type d’interventions :

> Intégrer de manière appropriée la gamme de produits (types d’interventions) du Fonds de Participation et veiller à une communication transparente pour les entrepreneurs et PME.

> Accroître l’offre de produits de maturité longue de la Sowalfin (maturités supé- rieures à 10 ans) pour remédier aux effets de Bâle III et examiner l’opportunité de relever certains plafonds d’intervention tant en prêts qu’en garanties en coordination avec les autres outils de financement (SRIW/Invests).

III. Visibilité et communication :

> Améliorer la notoriété et la lisibilité de l’offre :

• Multiplier les actions de communication dans le but de se forger un positionne- ment «top of mind» sur les problématiques de financement des PME.

• Proposer une communication transversale renforçant le positionnement de

«guichet unique» avec points d’entrée multiples.

• Veiller à simplifier l’offre en réponse à une perception de complexité de la gamme de produits proposée par la Sowalfin, ses filiales et les Invests.

IV. Articulation des organismes publics de financement en Wallonie :

> Renforcer les synergies et collaborations mises en place depuis plusieurs années, entre les trois outils publics wallons de financement (SRIW – Sogepa- Sowalfin) de manière à prévenir des concurrences non productives et à intensifier le partage des expériences et des connaissances au bénéfice des entreprises. A cet égard, le Comité Stratégique mis en place par le Ministre de l’Economie est appelé à jouer un rôle décisif.

(21)

ExEMPLES DE

SCHÉMAS DE

FINANCEMENT :

(22)

À C H A Q U E P H A S E D E D É V E L O P P E M E N T S A S O L U T I O N F I N A N C I È R E

CR ÉA TIO N

IN N O V

A T IO N

TRAN SMIS SIO N

EX PO R T

A T IO

N

INVE STI SS EM EN TS CR OIS SAN CE

Les cas fictifs présentés ci-après reprennent différentes phases de la vie des entreprises au cours desquelles le groupe SOWALFIN peut apporter son concours. Chaque situation nécessite évidemment une étude de faisabilité et la définition d’un montage financier approprié.

(23)

lors du démarrage d’une nouvelle activité, différents coûts doivent être exposés, ce qui nécessite la mobilisation d’un capital de départ.

Certains investissements, quoique limités, sont nécessaires, et il est important de capitaliser suffisamment l’entreprise afin de lui permettre de démarrer dans de bonnes conditions.

Dans l’exemple présenté ci-dessus :

> les fondateurs apportent une mise de départ représentant un quart des moyens néces- saires,

> l’Invest intervient à la fois en capital de manière minoritaire, et sous forme de prêt subor- donné, permettant ainsi le renforcement de la structure financière de l’entreprise,

> la banque, confortée par le niveau de solvabilité, intervient à la fois en financement à court terme et sous la forme d’un crédit d’investissement en 7 ans. Elle sollicite la garantie d’une société de cautionnement mutuel à concurrence de 50%.

DÉPENSES SOURCES DE FINANCEMENT

MONTANT € MONTANT € %

Investissements en machines et matériel Besoin en fonds de roulement

400.000 200.000

Effort propre (capital) Invest (capital)

Invest (prêt subordonné 7 ans)

Banque (crédit d’investis- sement 7 ans) - garantie société de cautionnement mutuel 50%

Banque (ligne court terme)

150.000 80.000 120.000 140.000

110.000

25,00%

13,33%

20,00%

23,33%

18,33%

600.000 600.000 100%

C R É A T I O N

(24)

I N N O V A T I O N

L’innovation est synonyme à la fois de potentiel de croissance et d’incertitude.

Les ressources financières mobilisées doivent en tenir compte. En d’autres termes, le risque et l’attractivité du projet se mêlent et conduisent souvent à privilégier les fonds propres (ou quasi fonds propres tels que le prêt subordonné ou le prêt obligataire convertible) à l’endettement bancaire.

Dans l’exemple présenté ci-dessus :

> les actionnaires privés (fondateur et Business Angel) apportent une contribution notable représentant 40% du montage financier,

> l’Invest et Novallia combinent leurs moyens et apportent un concours important sous une forme permettant à l’entreprise de mener à bien son projet sereinement, dans le respect d’un équilibre prédéfini entre partenaires,

> la banque complète le financement en sollicitant une garantie de la SOWALFIN de 50%.

DÉPENSES SOURCES DE FINANCEMENT

MONTANT € MONTANT € %

Frais de recherche et développement (achat de matériel, matière première, sous-trai- tance, etc.) Frais de personnel Frais de communica- tion/marketing

375.000

120.000 80.000

Effort propre (capital) Business Angel (capital) - Garantie SOWALFIN 50%

Invest (prêt convertible en capital)

NOVALLIA (prêt subor- donné 7 ans dont 1 an de franchise en capital) Banque (ligne de caisse) - garantie SOWALFIN 50%

125.000 100.000 130.000 130.000

90.000

21,74%

17,39%

22,61%

22,61%

15,65%

575.000 575.000 100%

(25)

Le développement des affaires d’une entreprise s’accompagne de besoins financiers liés à la nécessité d’accroître la capacité de production (bâtiments, matériel) d’une part et à l’augmentation des encours, des stocks, des créances, d’autre part.

L’interlocuteur de prédilection sera souvent la banque. Toutefois, une croissance rapide doit reposer sur une situation financière adaptée et équilibrée. Il convient de planifier, d’appréhender les risques de retournement et d’éviter de manière préventive un surendet- tement à court terme.

Dans l’exemple présenté ci-dessus :

> l’Invest apporte un concours sous forme de capital d’une part et d’endettement d’autre part;

> le partenaire bancaire finance partiellement la croissance des actifs immobilisés et circulants, au moyen de solutions adaptées en recourant à la garantie de la SOWALFIN à concurrence de 40%.

DÉPENSES SOURCES DE FINANCEMENT

MONTANT € MONTANT € %

Investissements en machines

Besoin en fonds de roulement

400.000 500.000

Effort propre (capital) Invest (capital)

Invest (prêt subordonné 10 ans)

Banque (crédit d’investis- sement 10 ans) - garantie Sowalfin 40%

Banque (ligne court terme) - garantie SOWALFIN 40%

100.000 80.000 80.000 320.000

320.000

11,11%

8,89%

8,89%

35,56%

35,56%

900.000 900.000 100%

C R O I S S A N C E

(26)

I N V E S T I S S E M E N T S

a l’aube d’une phase importante d’investissement, en bâtiment ou en matériel de production, les montants en question sont conséquents.

Il convient d’apprécier un financement non seulement sous l’angle de son coût, mais aussi - et peut-être surtout - dans un souci d’équilibre.

Dans l’exemple présenté ci-dessus :

> les interventions de l’Invest et de la SOWALFIN réalisées sous la forme de prêts subor- donnés renforcent la structure du financement et facilitent l’octroi d’un financement bancaire,

> l’Invest intervient partiellement sous forme de prêt garanti en partageant l’hypothèque et/ou le mandat hypothécaire avec la banque,

> un financement global est assuré tout en ménageant la trésorerie de l’entreprise, ce qui est nécessaire pour ne pas entraver l’activité courante et permettre de faire face aux imprévus.

DÉPENSES SOURCES DE FINANCEMENT

MONTANT € MONTANT € %

Terrains et constructions Frais d’acquisition

2.700.000 405.000

Effort propre (capital) Effort propre (trésorerie disponible - autofinance- ment)

Invest (prêt subordonné 15 ans)

Invest (prêt garanti 15 ans)

Banque (crédit d’investis- sement 15 ans) SOWALFIN (prêt subor- donné 10 ans)

250.000 155.000

500.000 750.000 1.250.000 200.000

8,05%

4,99%

16,10%

24,15%

40,26%

6,44%

3.105.000 3.105.000 100%

(27)

les entreprises sont appelées à s’internationaliser de plus en plus rapidement, de manière à poursuivre leur développement, ce qui nécessite des besoins financiers complémentaires.

Dans l’exemple présenté ci-dessus :

> l’entreprise supporte immédiatement, au travers de sa trésorerie, 27% des besoins liés à son développement à l’étranger,

> la SOFINEX vient l’appuyer en prêt subordonné pour l’ouverture de la filiale et via l’octroi d’une garantie sur la ligne à court terme accordée par la banque pour financer le besoin en fonds de roulement complémentaire lié au développement de l’activité à l’étranger.

DÉPENSES SOURCES DE FINANCEMENT

MONTANT € MONTANT € %

Ouverture d’une filiale à l’étranger

Besoin en fonds de roulement

300.000 250.000

Effort propre (trésorerie disponible - autofinance- ment)

SOFINEX (prêt subordonné 7 ans)

Banque (ligne court terme) - garantie SOFINEX 50%

150.000

150.000 250.000

27,27%

27,27%

45,45%

550.000 550.000 100%

E x P O R T A T I O N

(28)

T R A N S M I S S I O N

La transmission d’une entreprise nécessite la mobilisation de ressources financières conséquentes, qui peuvent par exemple être rassemblées au sein d’un holding.

La pérennité assurée à l’activité permet d’envisager le recours à une proportion d’endettement. Mais l’absence de garantie et l’importance des montants, couplées à une phase de transition, mènent à la nécessité d’associer divers partenaires pour que l’opéra- tion se déroule dans les meilleures conditions.

Dans l’exemple présenté ci-dessus :

> le holding - véhicule de la reprise - fédère différents partenaires financiers.

DÉPENSES SOURCES DE FINANCEMENT

MONTANT € MONTANT € %

Reprise de 100% des parts

1.500.000 Effort propre repreneur (capital)

Invest (capital)

Invest (prêt subordonné 7 ans)

Banque (crédit d’investis- sement 7 ans) - garantie SOWALFIN 30%

SOWALFIN (prêt subor- donné 7 ans)

300.000

155.000 155.000 690.000

200.000

20,00%

10,33%

10,33%

46,00%

13,33%

1.500.000 1.500.000 100%

(29)
(30)

SOWALFIN

Avenue Maurice Destenay, 13 4000 Liège

Tél : 04/237 07 70 info@sowalfin.be www.sowalfin.be

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